Baadoolo - Khar rek walla kharou
Tabaski nieuweutina dé. Ngoor se tient la tête. L’image d’un père de famille sans solution. Il a décidé de mettre de côté pendant les 5 dernières semaines les 2000 francs du maçon journalier qu’il est. «Khar rek walla kharou», a-til juré à sa famille. Mais à la maison, il a décidé que tout le monde va jeûner et rompre avec du tiakry tous les jours. Mbène, son épouse, l’interpelle : «Les enfants ne peuvent pas jeûner.» Mais il est formel : «Khalé day diang woor. Comme ça, ils n’auront aucune peine pour le prochain ramadan.» Sacré sérère !
Personnalité politique africaine de l’année Le Président Diomaye honoré à Lagos
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, sera honoré, aux côtés d’autres récipiendaires notables, en tant que personnalité politique africaine distinguée de l’année lors de la prochaine Africa illustrious award (Aia) qui se tiendra le 21 juin, à Lagos, au Nigeria. L’Africa illustrious award est un événement semestriel qui se tient en juin et décembre de chaque année. Il est décerné strictement sur le «Mérite» et constitue une opportunité où les leaders africains influents dans divers domaines de la vie sont honorés et célébrés.
Après avoir décliné son invitation aux Assises de la Justice Ismaïla Madior Fall balance le rapport de 2018 comme contribution
Dans la liste des anciens Gardes des sceaux invités à prendre part aux Assises de la justice, Ismaïla Madior Fall, qui a remercié la Président Faye, a décliné l’invitation à cause d’un «engagement antérieur à la réception de cette invitation». Mais le constitutionnaliste a décidé d’apporter sa pierre à cet édifice du nouveau régime. «Je souhaite plein succès aux travaux en versant à la corbeille des contributions le rapport de la Commission de modernisation de la justice que j’avais, conformément aux instructions du Président Macky Sall, instituée en 2018, présidée par le professeur Jacob Ndiaye», a-t-il annoncé sur sa page Facebook. «Je salue l’initiative de réformer la justice. L’œuvre réformatrice, inhérente à l’évolution de la gouvernance démocratique, est salutaire en République quand sa méthode conjugue harmonieusement la préservation des équilibres nécessaires à la survie du système judiciaire, la consolidation des acquis qui font la très bonne réputation dudit système à travers le monde et des innovations modernisatrices pour mieux répondre aux besoins de distribution qualitative de la justice», a écrit Ismaïla à Madior.
Cheikh Tidiane Seck, président du Bnd/Xel ak koom - «Dialogue national sur la justice ou foire de l’hypocrisie»
Le président du parti Bloc national des démocrates (Bnd/ Xel ak koom) attaque ouvertement le binôme à la tête de l’Etat qui organise les Assises de la justice ce mardi 28 mai au Cicad. Dans un communiqué, Cheikh Tidiane Seck se demande si c’est un «dialogue national sur la justice ou (une) foire de l’hypocrisie». Il en veut au président Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko qui «sont très mal placés pour parler de dialogue national d’autant plus qu’ils avaient passé tout leur temps à injurier et défier la justice de notre République». Selon lui, la seule réforme qui vaille c’est de «libérer la justice de la mainmise politique». Cheikh Tidiane Seck de conclure : «Le seul et unique objectif de ce dialogue qui grèvera le budget national est de transformer le Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle.»
Système de pointage au Coud Le Directeur convoque une réunion, accuse du retard, l’intersyndicale boude
Dans une circulaire très médiatisée, le nouveau directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) avait fixé des heures de pointage au personnel pour se conformer aux «nouvelles mesures» du chef de l’Etat adressées aux fonctionnaires et agents de l’Etat. Mais Ndéné Mbodji ne s’est pas appliqué cette décision. Il a convoqué l’Intersyndicale du Coud à une réunion, hier, à partir de 15h 00 mn. Seulement, dans le communiqué, les syndicalistes se désolent de «constater l’absence du nouveau directeur après 40 mn d’attente». L’Intersyndicale a fini par se retirer de la salle. Très en colère, elle «appelle le directeur à la ponctualité et estime que le retard peut être toléré mais dans le respect strict du quart d’heure académique».
Trafic de peaux de léopards, félins sauvages abattus à Kédougou 2 individus arrêtés
Les éléments de la police de Kédougou et les agents des Eaux et forêts ont arrêté le vendredi 24 mai deux braconniers, un Sénégalais et un Guinéen. Selon un communiqué, ces individus étaient en possession de peaux d’espèces de faune. «Les braconniers transportaient sur eux un grand sac contenant plusieurs peaux de félins sauvages fraîchement abattus, dont une peau de léopard, un animal sauvage hautement protégé par la loi au Sénégal comme en République de Guinée», lit-on. Ils avaient aussi par devers eux deux peaux de serval. Ils sont poursuivis pour «détention, circulation, importation illégale et tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard chassé illégalement dans les forêts de la République de Guinée». Il faut rappeler que plus de 30 trafiquants de léopards ont été arrêtés et condamnés à des peines d’emprisonnement ferme.
Samu national Le Sames et le Sutsas annoncent 72 heures de grève
Du mardi 28 au jeudi 30 mai 2024, les sections syndicales du Sames et du Sutsas, du Samu national seront en grève. 72 heures qui concerneront toutes les antennes, notamment Dakar, Diourbel, Kaolack et Saint-Louis. Ces derniers qui sont en mouvement d’humeur depuis quelques semaines, n’ont toujours pas obtenu gain de cause, ni de réponse concrète à leurs revendications. Les sections syndicales dénoncent un «manque de considération flagrant» de la part du directeur du Samu national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’action sociale. «Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres», ont-ils déclaré dans un communiqué.
KEEMTAAN Gi - DECHEANCE HUMAINE
Vous doutez encore de la déliquescence de la pratique politique et aussi de la déchéance humaine dans ce charmant pays ? On a beau s’attaquer aux pratiques bordéliques en vigueur sous le magistère du président Wade, lesquelles avaient ébranlé les fondements de notre Etat, force est de reconnaître cependant que c’est avec la seconde alternance que nous avons touché le fond. Le communiqué de l’APR, publié il y a quelques jours, vient nous rappeler combien on peut passer de la lumière à la plus grande décrépitude morale et intellectuelle. En quelques semaines seulement. Il y a trente ans, des individus du genre de Bah Diakaté, personne ne penserait les retrouver dans une assemblée politique à fortiori entendre leurs voix. Des légions d’imbéciles produites par des réseaux sociaux qui leur ont donné le même droit à la parole qu'à un prix Nobel ou un professeur agrégé. Une parole qu’ils ont obtenue pour ne débiter que des énormités. Mais voilà donc que cet idiot est présenté par le communiqué de l’Apr comme un activiste « républicain » réputé pour ses analyses documentées et fouillées. Fouillées dans les poubelles, oui ! Ça vous fait rigoler ? On se calme… Quand ce sont des cadres qui pondent un communiqué d’une telle vacuité et revendiquent l’appartenance à leur mouvement d’un tel individu au langage de charretier tout en le hissant parmi les cerveaux de leur formation politique, on ne peut que comprendre pourquoi les Sénégalais ont congédié tous ces abrutis le 24 mars dernier. Il faut également ranger dans le même registre que l’idiot, tous ces hommes et femmes qui tentent de justifier ses errements. Un malotru enrichi par des gens qui le rétribuaient pour les insanités qu’il déversait sur d’honorables pères de famille. Les Assises nationales de la Justice, qui s’ouvrent aujourd’hui et qui pourraient ressembler à une séance de catharsis, doivent être l’occasion, au-delà de la Justice, de repenser la société sénégalaise. Si nous avons vécu deux années qui ont failli faire sombrer le pays dans un cycle de violences inouïes en plus d’avoir déchiré des familles, c’est surtout à cause de l’envahissement de l’espace politique par des personnes sans foi, ni loi. Une faune hétéroclite de personnes aux ambitions divergentes mais toutes motivées par le désir obsessionnel de s’enrichir parla traitrise, la délation et le mensonge. Des gens prêts à tout, à toutes les sales besognes. Les mêmes qui ont inspiré les énormités que l’ « activiste républicain » — activiste répugnant, plutôt ! — a déversées sur d’honorables pères de famille KACCOOR BI - LE TEMOIN
SITUATION NATIONALE LE GRADEC EXIGE LA REDDITION DES COMPTES SANS FAIBLESSE
Le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) exige une reddition des comptes sans faiblesse. Ces acteurs de la société civile se sont aussi prononcés sur d’autres actualités de la situation nationale. Le GRADEC, tout en se félicitant des premiers actes posés dans le sens de la rupture et du changement par le nouveau régime, appelle les nouvelles autorités à engager les réformes attendues tant dans le domaine de la gouvernance que des politiques à mettre en œuvre dans les différents secteurs du développement. Dans un communiqué de presse, le GRADEC appelle les nouvelles autorités à accorder une priorité absolue à la reddition des comptes sans faiblesse sur la base des rapports publiés par les organes de contrôle et à prendre, en concertation avec les différents secteurs de la vie nationale, des mesures hardies capables de sortir notre pays de la dépendance et du sous-développement. Le GRADEC exhorte aussi le nouveau régime à œuvrer à la restauration et la consolidation de notre vivre-ensemble garant de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale socle indispensable de la solidité et de la résilience de notre modèle démocratique tant apprécié en Afrique et dans le monde. Enfin le GRADEC exhorte les populations à faire preuve de patience et à rester vigilantes pour soutenir et accompagner les changements en cours. Babacar Fall et ses amis indiquent qu’« au cours des dernières années de la gouvernance de l’ancien régime, la gestion partisane politicienne et répressive des droits et libertés développée sous le magistère du président Macky Sall par les autorités de l’Etat avait plongé le Sénégal dans un recul démocratique déploré par l’opinion nationale et internationale. Cette forfaiture commise au mépris des acquis démocratiques obtenus de haute lutte avec la réalisation par le Sénégal de deux alternances avait fini de faire le lit à une crise politique sans précédent qui a impacté la gouvernance politique, sociale et institutionnelle du pays. Au plan politique et électoral cette crise a été marquée notamment par l’instrumentalisation de la justice, le bâillonnement des libertés et droits démocratiques et la fermeture de l’espace civique ainsi la mise au pas d’une administration aux ordres » rappelle le Gradec.
LITIGES FONCIERS L’HOMME D’AFFAIRES DORO GUEYE ARRETE
Sale temps pour les hommes d’affaires proches de l’ancien régime. Après l’arrestation il y a 5 jours du maire BBY de Sindian Thierno Diagne, on a appris hier tardivement l’interpellation du célèbre homme d’affaires Doro Guèye. L’information est de notre confrère DakarActu. Doro Guèye a été arrêté par la Brigade de recherches de la Gendarmerie pour une affaire foncière. Selon le site Sans Limitesn.com, il est accusé d’escroquerie foncière portant sur plus de 1,2 milliard de francs CFA. L’arrestation de Doro Gaye a eu lieu au Casino du Terrou bi tôt hier matin à Dakar. Les agents de la brigade de recherche ont mené cette opération après plusieurs mois d’enquête. Doro Guèye est soupçonné d’avoir orchestré une vaste escroquerie impliquant des transactions immobilières frauduleuses et des ventes de terrains fictifs. Selon les premiers éléments de l’enquête, Doro Guèye aurait utilisé sa position et ses connexions pour convaincre des investisseurs nationaux et internationaux d’acheter des terrains qui ne lui appartenaient pas ou dont la vente était entachée d’irrégularités. Les fonds récoltés, estimés à plus de 1,2 milliard de francs CFA, auraient ensuite été transférés vers des comptes offshore pour dissimuler leur origine illicite. Doro Guèye était présenté comme un élément central de l’ancien régime et très proche de l’épouse du président Macky Sall. Il avait surtout été rendu célèbre par la chanson « Taxi lover » où le chanteur Wally Seck vantait ses bienfaits. C’est aussi une icône des nuits dakaroises.
ISMAÏLA MADIOR FALL NE PARTICIPERA AUX ASSISES DE LA JUSTICE
Les personnes invitées aux Assises de la justice n’auront pas la chance de bénéficier des tuyaux de l’ancien ministre de la Justice. Le Pr Ismaïla Madior Fall a décidé de ne pas être présent aujourd’hui à Diamnadio pour prendre part aux assises de la Justice. « Je remercie le Président Bassirou Bassirou Diomaye Faye pour son invitation à prendre part, en tant qu’ancien ministre de la Justice, aux Assises de la justice qui s’ouvrent ce mardi 28 mai. Malheureusement, un engagement antérieur à la réception de cette invitation m’empêche de l’honorer » écrit le dernier directeur de cabinet du président Macky Sall. « Je salue l’initiative de réformer la justice. L’œuvre réformatrice, inhérente à l’évolution de la gouvernance démocratique, est salutaire en République quand sa méthode conjugue harmonieusement la préservation des équilibres nécessaires à la survie du système judiciaire, la consolidation des acquis qui font la très bonne réputation dudit système à travers le monde et des innovations modernisatrices pour mieux répondre aux besoins de distribution qualitative de la justice. Je souhaite plein succès aux travaux en versant à la corbeille des contributions le rapport de la commission de modernisation de la justice que j’avais, conformément aux instructions du président Macky SALL, instituée en 2018, présidée par le professeur Jacob Ndiaye » ajoute IMF à travers une note sur les réseaux sociaux.
GREVE DES MAIRIES A THIES : DES ELEVES EN CLASSE D’EXAMEN PENALISES
Le président de l’antenne régionale de Thiès de « SOS Consommateurs », El Hadji Ciré Baly Diallo, a tiré la sonnette d’alarme sur « l’impact négatif de la grève dans les Collectivités territoriales sur l’accès au service public ». « Nous nous rendons régulièrement au centre civil principal pour constater, de visu, l’impact très négatif de la grève récurrente, persistante, à la limite, aveugle, des travailleurs des collectivités locales », regrette M. Diallo au micro de notre correspondant régional Oumy Yamar Sarr. Il a mentionné que « Le constat est là, très amer, alarmant pour les populations, les élèves en particulier, surtout en cette période pré-examen, concours, entre autres. Des apprenants innocents qui, si on ne prend des mesures palliatives, risquent d’avoir des dossiers incomplets, d’être donc pénalisés à cause d’une bataille qui n’est pas la leur ». Mieux, informe le président de l’antenne régionale de Thiès de « SOS Consommateurs », « Même des hommes de tenue sont obligés de rebrousser chemin insatisfaits. Des ayants droit se présentent à 5h du matin pour s’inscrire sur une liste de 50 personnes, mais, même avec ce semblant de service minimum, les problèmes demeurent ». Il pense qu’« il faudrait donc que les travailleurs sociaux sachent raison garder, qu’ils cessent de prendre en otages ces innocents ayants-droit en faisant un ultime sacrifice patriotique, pour leurs propres intérêts, d’abord, pour l’intérêt du pays, des utilisateurs de service, les élèves en particulier». Mais également, indique M. Diallo, « il faudrait que les autorités compétentes prennent toutes leurs responsabilités pour y mettre un terme ». En effet, estime El Hadj Ciré Baly Diallo, « tout travailleur a droit d’aller en grève, mais quand ça perdure, sans même attendre que les nouvelles autorités puissent étudier la situation, apprécier et arbitrer, c’est tout sauf une grève ». Il propose que « tous les candidats qui n’ont pu avoir leurs pièces d’état-civil et autres documents soient admis à la session d’octobre au cas où, dans ce service minimum, ils restent prioritaires ».
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE TIVAOUNE PLAINTE CONTRE SEYNABOU GAYE TOURE DEVANT L’OFNAC
C’est le vice-président du Conseil départemental de Tivaouane, Alioune Fall, qui a saisi d’une plainte l’Office national de la lutte contre la fraude (OFNAC) contre sa patronne, la présidente de l’institution Mme Seynabou Gaye Touré, pour détournement de fonds. Il dénonce « certaines pratiques » de sa présidente qui, selon lui, « est dans des activités très louches concernant la gestion des fonds du Conseil départemental de Tivaouane». Une dénonciation à l’endroit de Mme Seynabou Gaye Toure, pour : « détournement de Fonds et conflit d’intérêts ». Il explique que « Le Conseil départemental de Tivaouane a signé une convention de financement avec une structure de financement du nom de SUNUCOM. Pour la mise en œuvre de la convention, le Conseil a décaissé 15.000.000 FCFA, pour une durée de 16 mois à l’issue desquels les 15.000.000 FCFA devaient retourner dans les caisses du Conseil ; la convention est arrivée à terme et aucun franc n’a été restitué ». Aussi de poursuivre : « Le Conseil et la Présidente refusent de se prononcer sur cette affaire. À cet effet, j’ai adressé une correspondance à qui de droit pour avoir les exemplaires de la convention, du procès-verbal d’attribution des prêts et des marches du Conseil départemental. Hélas, à ce jour, je n’ai pas reçu de réponse malgré le recourt que j’ai adressé au préfet du département de Tivaouane». Sur le conflit d’intérêt, le vice-président de l’institution Alioune Fall se veut catégorique : « La présidente et des conseillères ont bénéficié de ces prêts, créant ainsi un conflit d’intérêt». Il parle aussi de « fraude dans la mesure où des conseillers départementaux sont attributaires de marchés du Conseil départemental en violation flagrante des textes régissant le fonctionnement des collectivités locales».
TENTATIVE DE SUICIDE LA BIP SAUVE UNE EPOUSE D’UN DIPLOMATE
La Brigade d’intervention polyvalente de la Police (BIP) a évité hier le suicide de l’épouse d’un diplomate congolais à la Sicap Liberté 1. Selon Léral. Net, informés par l’époux de la volonté de son épouse de mettre fin à sa vie, le commissaire de Dieuppeul et ses hommes ont essayé sur place de dissuader la bonne dame de passer à l’acte avec un couteau à la main. Ayant échoué à cet exercice, le commissaire de Dieuppeul a sollicité l’intervention de la BIP. Cette unité d’élite de la Police nationale est parvenue à désarmer la dame en état dépressif qui avait commencé à vouloir se trancher la gorge. Maîtrisée, la dame, qui était blessée, a été évacuée à l’hôpital de Fann par les sapeurs-pompiers, en compagnie des policiers. Les riverains de Liberté 1 ont ovationné et remercié la police, qui a sauvé l’épouse du diplomate congolais.
RÉFORMES FONCIÈRES, LE GOUVERNEMENT MISE SUR LES TRAVAUX DE LA CNRF DE 2016
"Il est important d’aller vers une réforme foncière inclusive, transparente et qui s’inscrive dans la durabilité", a déclaré le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Ba.
Le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Ba a évoqué lundi, lors du lancement du forum national sur le foncier organisé par le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs), la réactualisation du document sur la politique foncière produits par la commission nationale de la réforme foncière (Cnrf), sous la direction de Doudou Ndoye et du Professeur Moustapha Sourang
« S’il y a une chose sur laquelle État, société civile et les producteurs sont d’accord, c’est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière inclusive, transparente et qui s’inscrive dans la durabilité . Le foncier est toujours géré sur la base de la loi sur le domaine national qui date de 1964. Dans cette loi certes il y a des aspects positifs , il y a aussi des corrections à apporter. Cela est d’autant plus nécessaire que l’ancien régime avait initié des réflexions qui avaient abouti à la production d’un document de politique foncière (Cnrf) », a-t-il déclaré.
Alpha Ba présidait, lundi, le lancement du forum national sur le foncier organisé par le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs) sous le thème « Bonne gouvernance foncière, gage d’une souveraineté alimentaire au Sénégal ».
Pour lui, il s’agit de voir, en collaboration avec les organisations de la société civile, « comment sortir ce document-là. S’il y a lieu de l’actualiser on le fait. Il est à jour, on part de ce document-là pour aller vers une législation foncière »
Le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, soutient que cette réforme est le premier pas à poser dans la quête de la souveraineté alimentaire.
« Il s’agit de sécuriser la ressource foncière des exploitations familiales qui assure, à l’en croire, « 90% de la production agricole du Sénégal », a-t-il dit.
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
UNE BRIQUE DE PLUS SUR LE MUR
EXCLUSIF SENEPLUS - "Cours constitutionnelle ", "juge des libertés", "parquet financier"... Le dialogue national va s’ouvrir sous forme d’atelier de réflexion avec beaucoup d’acteurs-usurpateurs dont la pensée reflète une rhétorique de la colonialité
Deux mois après l’accession au pouvoir de « Diomaye moy Sonko » et à moins de 90 jours du délai de grâce, beaucoup d’interrogations fusent sur le rythme de la transition avec une impatience sociale marquée.
Tous les actes posés par la nouvelle gouvernance alimentent le désir de rupture transformationnelle dans le sillage de la transition en douceur sans encore remettre en cause les fondements de l’ancien régime.
L’état de la nation est à un niveau de délitement tel que les rapports des corps de contrôle publiés ne sont que la partie visible de l’iceberg. Délitements juridique, social, économique, culturel scientifique, moral, mental, etc. Les ressorts de l’édifice social sont rouillés.
Le mal est si profond qu’il serait réactionnaire de résumer le remède au seul désir, si légitime soit-il, de rendre gorge à quelques agneaux du sacrifice et oublier de faire la clinique de l’industrie du pillage systémique du peuple par la bande à Macky qui malgré sa posture d’opposition en papier paralysée, n’en demeure pas moins riche comme crésus et une menace insidieuse pour la République.
Le droit d’inventaire global de la gouvernance Macky est une exigence démocratique. Un inventaire disais-je, qui doit être matérialisé par un discours fondateur de la nouvelle République que nous n’avons pas encore entendu.
Le changement du régime le plus prédateur de l’histoire politique du Sénégal justifie un changement de feuille de route avec des sacrifices collectifs avant de pouvoir récolter le dividende à partir de la cinquième année du mandat de « Diomaye moy Sonko » à travers une feuille de route atteignable, mais surtout mesurable sur le panier des ménages.
Le discours fondateur de la quatrième République devrait clarifier les axes majeurs. Il faut revisiter le champ lexical usité : "rupture" transformation" "projet" est, pour le moins, une analyse bateau de la caractérisation de la chute de l'ancien régime et pour le plus, une erreur de syntaxe socio-politique.
Ce qui se passe sous nos yeux depuis ces cinq dernières années est la matérialisation d'une véritable mutation qu'il faut historiciser pour comprendre le défi et les dynamiques longitudinales qui le structurent.
Un "projet" est toujours l'instrument d'une vision. Quelle est la vision que décline le "projet" ?
Le dialogue national va s’ouvrir sous forme d’atelier de réflexion avec beaucoup d’acteurs-usurpateurs dont la pensée est un ressassement d’une rhétorique suant la colonialité.
Sur un autre plan, moderniser signifie-t-il faire mieux ? Tout ce qui est moderne est-il bon ? Il y a un fétichisme de l'État de droit colonialo-centré. Toujours des mimétismes béats : "Cours constitutionnelle ", "juge des libertés", "parquet financier", etc. Ne devrait-on pas convoquer la constituante indépendante et écrire en lettres gravées sur le marbre de l’espoir renaissant un programme de transition digeste ?
Où est le peuple souverain dans tout ça ? Nous posons juste les premières pierres du Sénégal des siècles à venir, pourquoi courons-nous comme des forcenés ? Une enquête sociologique exhaustive faisant ressortir entre autres, comment le Sénégalais exclu des lieux de production du savoir colonial veut être gouverné et par quels prototypes de gouvernants est crucial.
Au final il s’agit de nous regarder tel que nous sommes. Une pierre de l'édifice de la quatrième République, au lieu de nous prendre pour l'édifice lui-même " we are just another brick in the wall" Réécoutons Pink Floyd ! dans " the wall". Nous sommes juste une brique de plus sur le mur.
BAL, L'AS DOUANES ÉLIMINÉE PAR PETRO LUANDA
L'aventure africaine s'arrête pour l'AS Douanes. Le club sénégalais a été éliminé dès les quarts de finale de la Basketball Africa League (BAL), lundi soir à Kigali (Rwanda).
iGFM (Dakar) L'aventure africaine s'arrête pour l'AS Douanes. Le club sénégalais a été éliminé dès les quarts de finale de la Basketball Africa League (BAL), lundi soir à Kigali (Rwanda).
Les Douaniers ont perdu dans les ultimes secondes du match contre Petro Luanda (Angola) 65 à 66. Vice-championne en titre, l'AS Douanes sort prématurément dans cette compétition, tout comme le tenant du titre Al Ahly du Caire.
par Babacar Gaye
GARES AUX DÉRIVES
C'est saugrenue que le président s'aplatisse pour laisser à son Premier ministre, exercer ses prérogatives constitutionnelles en matière de défense et de politique étrangère. C'est Bassirou Diomaye Faye qui a été élu
Les récentes attitudes du Premier ministre m'amènent à poser le débat sur les prémices d'un désordre institutionnel. Que les adeptes de la pensée unique et les théoriciens de l'état de grâce - qui ne saurait être une période de non-droit -, me comprennent : je ne suis pas dans des considérations politiciennes. Seuls la rigueur intellectuelle et un attachement viscéral à la légalité constitutionnelle fondent ma sortie. Car, ce que je considère comme les dérives anticonstitutionnelles du premier m'inquiète.
Brefs rappels historiques
Au Sénégal, la réforme constitutionnelle du 22 février 1970 s'est principalement caractérisée par la réintroduction de la notion de gouvernement avec un chef de gouvernement distinct du Président de la République, système qui avait été abandonné et remplacé par un Exécutif monocéphal. La réforme était destinée à corriger les excès et les insuffisances du régime présidentiel en vigueur depuis 1963, et a instauré un régime hybride dit présidentialiste.
En dépit des parenthèses de suppression du poste de Premier ministre, la survivance du présidentialisme renforcé reste constante. Cependant avec la troisième alternance survenue le 25 mars 2024, on est en train de s'installer dans une dyarchie de fait au sommet de l'Etat : un président de la République qui inaugure les chrysanthèmes dont l'autorité semble s'effilocher au profit d'un hyper Premier Ministre qui marche sur ses plates bandes et empiète sur son domaine réservé.
Pour les non initiés, le domaine réservé est une expression juridico-politique non écrite dans la Constitution, qui désigne la compétence particulière et exclusive du Président de la République. Il exclut l'ingérence de toute autre personne.
La théorie du " domaine réservé " résulte de la pratique des institutions françaises de la Ve République. Même non écrite, elle organise la dyarchie du pouvoir exécutif que représente le couple politique formé par le Président de la République et le Premier Ministre, chef du gouvernement.
En France, la Constitution de 1958 qui efface les avatars de l'instabilité institutionnelle de la IVe République, confère exclusivement au président de la République, des pouvoirs en matière de défense nationale et de politique étrangère. Au-delà de ces pouvoirs reconnus par la Constitution, la pratique institutionnelle donne une large place au président de la République dans son domaine réservé depuis la fameuse formule du président Jacques Chaban-Delmas, du haut de son perchoir du Palais Bourbon en 1959.
Au demeurant, toujours en France, cela ne signifie pas que la politique étrangère et celle de défense relèvent du pouvoir exclusif du président de la République. Le gouvernement, lui aussi, dispose de larges prérogatives du fait du rôle prééminent du Premier Ministre dans la détermination et la conduite des affaires publiques.
C'est en période de cohabitation que la notion de “domaine partagé” qu'apparaît, pour respecter l'esprit de la Constitution de 1958 qui confère des pouvoirs propres au Premier ministre qui “détermine la politique de la Nation” (art 20) et est “responsable de la défense nationale” (art 21)
A contrario, même si le régime politique sénégalais s'inspire largement de l'organisation des pouvoirs politiques de la Ve République, il s'en démarque très vite par la centralité du Président de la République dans la gestion de l'Etat.
Le régime présidentialiste
En effet, au Sénégal, “le président de la République détermine la politique de la Nation” (art 42 alinéa 4) et garde la main sur l'essentiel des compétences du pouvoir exécutif. Aussi, “le président de la République est-il responsable de la Défense nationale.” (Art 45)
En outre, le Président de la République garde la haute main sur la politique étrangère. Car, “Les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui.” (Art 46 - alinéa 2)
Alors que le Chef du Gouvernement devrait se contenter de son rôle de conduite et d'exécution des politiques publiques en vertu des dispositions de la Constitution en son article 53 qui indique: “le gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre”. Il est à la fois responsable devant l'Assemblée nationale et devant le président de la République qui peut le démettre à tout moment.
Même si en vertu de l'article 50 de la Constitution, “Le Président de la République peut déléguer par décret, certains pouvoirs au Premier Ministre ou aux autres membres du Gouvernement” (ce qui n'est pas encore le cas), en sont exclus les pouvoirs prévus par les articles 42 (la détermination de la politique de la Nation), 46 (la diplomatie, la politique étrangère)....
Ousmane Sonko, Président du parti Pastef, membre de la Coalition Diomaye président, pouvait se permettre durant la campagne électorale, toute déclaration d'intention sur l'organisation de la Défense nationale, la politique étrangère du Sénégal et tutti quanti. Une fois nommé Premier ministre, il doit inscrire son action et calibrer ses déclarations itérativement gênantes sur son domaine de compétences, en évitant de traiter des questions qui relèvent des pouvoirs propres et exclusifs du Président de la République. Alioune Tine en des mots particulièrement choisis, d'ailleurs, a alerté dans ce sens.
Tout républicain a été gêné d'entendre Sonko annoncer devant Mélenchon, “la volonté du Sénégal de disposer de lui-même, laquelle volonté est incompatible avec la présence de base militaire étrangère.” Il ne devait pas en être l'auteur et Mélenchon, le destinataire. Les politiques de défense et de coopération militaire sont en effet du domaine réservé du président de la République.
Naguère, Ousmane Sonko annonçait aussi une série de tournées dans les pays dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'Etat, comme s'il cherchait à prendre le contrepied du président de la République qui entamait des visites de travail et d'amitié dans les pays qu'il estime fréquentables.
Qui plus est, l'on a constaté ces derniers jours, un ballet diplomatique dans le bureau du Premier ministre qui brûle ainsi la politesse au président de la République en recevant les ambassadeurs de France, des Etats-Unis, du Maroc …. Ont-ils discuté des nouveaux axes diplomatiques que le Sénégal a adoptés à l'égard de leur pays respectif ? Depuis quand le Premier ministre est-il l'interlocuteur des ambassadeurs accrédités auprès au Sénégal ? Ces plénipotentiaires considèrent-ils Ousmane Sonko comme leur porte d'entrée dans leur volonté mal contenue de réchauffer des relations diplomatiques cahoteuses, ponctuées de déclarations acariâtres et peu accommodantes du président de Pastef ?
Certes, de tradition, les Premiers ministres ont toujours reçu des ambassadeurs et représentants d'organisations internationales, mais c'est quand même saugrenue que le président Diomaye Faye s'aplatisse de cette manière pour laisser à son Premier ministre, exercer ses prérogatives constitutionnelles en matière de Défense et de politique étrangère. Le souligner est un devoir républicain. Cela ne relève point d'une transgression de la règle non écrite de “l'état de grâce” qui, sans être une période de non-droit, s'impose à nous tous. C'est plutôt, une une belle occasion pour attirer l'attention de l'opinion sur les risques de dérive d'une dyarchie constitutionnelle qui ne dit pas son nom et qui s'installe de manière pernicieuse.
Sonko n'est pas Diomaye. Il n'est pas non plus un président-bis, encore moins un vice-président. En attendant l'organisation d'un référendum constitutionnel ou l'avènement d'une majorité parlementaire confortable pour instaurer une dyarchie qui s'apparenterait au couple Senghor-Dia - ce qui semble être la volonté du nouveau régime - Ousmane Sonko doit s'abstenir de piétiner la Constitution et se résoudre à accepter la rigueur implacable du suffrage universel. C'est Bassirou Diomaye Faye qui a été élu. Quand bien même, sans Sonko, cela aurait été plus difficile. Mais cela ne doit pas justifier qu'il surfe sur cette légitimité politique pour bouleverser l'ordre constitutionnel.
Pour conclure, avec des références itératives et quasi idolâtriques à l'ancien président du Conseil, Mamadou Dia, Ousmane Sonko semble vouloir créer une dualité au sommet de l'Etat. A mon avis, aucune ambition ne devrait ressusciter le bicéphalisme qui a plongé le Sénégal dans une grave crise politique en décembre 1962.
Babacar Gaye est ancien ministre d’Etat et leader du Mouvement Mankoo Mucc.
VIH/SIDA, LE SÉNÉGAL EST PASSÉ DE 5000 À 900 NOUVEAUX CAS PAR AN
"La prévalence est faible au niveau de la population générale, nous sommes à 0,3%, alors que ça va jusqu’à 25% chez les hommes qui ont des rapports avec d’autres hommes", a fait savoir le Professeur Cheikh Tidiane Ndour.
Mbour, 27 mai (APS) – Le nombre de nouvelles infections au VIH Sida enregistrées au Sénégal diminue d’année en année, passant de 5.000 à 900 nouveaux cas, a révélé lundi à Saly (Mbour, Ouest), le Professeur Cheikh Tidiane Ndour, chef de la division de lutte contre le Sida et les IST au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
”La prévalence est faible au niveau de la population générale, nous sommes à 0,3%, alors que ça va jusqu’à 25% chez les hommes qui ont des rapports avec d’autres hommes. […] Et donc, le nombre de nouvelles infections diminuent d’année en année, de manière progressive”, a-t-il dit.
”Nous étions partis de 5.000 nouveaux cas à 900 nouveaux cas actuellement”, a relevé Cheikh Tidiane Ndour, lors d’un atelier sur l’optimisation de la prise en charge des personnes vivants avec le VIH en Afrique subsaharienne.
Selon le Professeur Serge Paul Eholié, président du réseau africain des praticiens luttant contre le VIH et les IST, ”les infections sont plus fréquentes chez les adolescents, les jeunes filles en particulier”.
Il a souligné aussi qu’au sein des populations adultes, ”l’épidémie a tendance à se stabiliser et nous avons de moins en moins de nouvelles infections”.
”Il faut que les personnes infectées soient dépistées tôt et qu’elles soient ensuite misent sous traitement. Parce qu’une personne mise sous traitement antirétroviral ne peut plus transmettre le virus”, a rapporté M.Ndour.
L’objectif d’ici 2030, selon Serge Paul Eholié, ”c’est de mettre fin au Sida”.
LE DÉLIBÉRÉ DU PROCÈS DE BAH DIAKHATÉ ET CHEIKH TIDIANE NDAO EST ATTENDU LE 3 JUIN
Le Procureur avait requis, lundi, au Tribunal des Flagrants Délits de Dakar, la peine de prison ferme de 6 mois contre Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao.
Le délibéré du procès en diffamation concernant le militant de l’APR Bah Diakhaté et du prêcheur Cheikh Tidiane Ndao est prévu le 3 juin 2024, a-t-on appris.
Le militant de l’APR et le prêcheur vont séjourner pour une semaine à Reubeus en attendant d’être édifiés sur leur sort.
Leur demande de mise en liberté provisoire a été aussi rejetée.
Pour rappel Bah Diakhaté est sous le coup d’une autre plainte pour diffamation.
Le Procureur avait requis, lundi, au Tribunal des Flagrants Délits de Dakar, la peine de prison ferme de 6 mois contre Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao.
Le ministère public a également demandé qu’une une amende de100 000 F CFA leur soit infligée. Les deux hommes ont comparu, lundi 27 mai, pour « diffusion de fausses nouvelles » et « offense » à l’encontre du chef du gouvernement, Ousmane Sonko.
L’activiste Bah Diakhaté a, lui, été interpelé lundi dernier par la Division des investigations criminelles (Dic), suite à la diffusion dans une vidéo des propos jugés diffamatoires à l’endroit du premier ministre Ousmane Sonko après une déclaration de ce dernier sur l’homosexualité lors d’une conférence co-animaient avec Jean Luc Mélenchon à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Le prêcheur Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, placé en garde à vue mardi pour le mêmes chefs d’accusation.
ASSISES DE LA JUSTICE, ISMAILA MADIOR FALL DÉCLINE SON INVITATION
"Malheureusement, un engagement antérieur à la réception de cette invitation m’empêche de l’honorer", a écrit l'ancien ministre de la Justice.
L’ancien ministre de la justice Ismaila Madior Fall a décliné, a quelques heures de la cérémonie d’ouverture des assises de la justice, l’invitation du gouvernement, prétextant un engagement antérieur à la réception de la convocation.
« Je remercie le Président Bassirou Bassirou Diomaye Faye pour son invitation à prendre part, en tant qu’ancien ministre de la justice, aux Assises de la justice qui s’ouvrent ce mardi 28 mai. Malheureusement, un engagement antérieur à la réception de cette invitation m’empêche de l’honorer », a-t-il écrit saluant l’initiative de réformer la justice.
« L’œuvre réformatrice, inhérente à l’évolution de la gouvernance démocratique, est salutaire en République quand sa méthode conjugue harmonieusement la préservation des équilibres nécessaires à la survie du système judiciaire, la consolidation des acquis qui font la très bonne réputation dudit système à travers le monde et des innovations modernisatrices pour mieux répondre aux besoins de distribution qualitative de la justice », a soutenu Ismaila Madior Fall.
L’ancien ministre des affaires étrangères se désole ,cependant, que soient versées à la corbeille des contributions sur le rapport de la commission de modernisation de la justice qu’il avait, « conformément aux instructions du Président Macky Sall, instituée en 2018, présidée par le professeur Jacob Ndiaye ».