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27 juin 2025
LES CHOSES SE CORSENT POUR AHMADOU BAMBA DIOP
Corruption, détournements de fonds, discrimination : les graves accusations portées contre l'ex-président ne font que renforcer les tensions au sein de l’Association nationale des albinos du Sénégal
Entre Ahmadou Bamba Diop et l’Association nationale des albinos du Sénégal (Anas), l’affaire est loin de connaître son épilogue. Les plaintes se succèdent contre M. Diop qui dirigeait la structure pour «mauvaise gestion, corruption, détournement de plusieurs millions de FCFA». Ahmadou Aly Sall, président du Conseil d’administration de l’Association nationale des albinos du Sénégal se veut clair : «Ahmadou Bamba Diop n’a jamais été élu président à la tête de notre association. C’est après le départ de son frère que nous l’avons choisi comme président pour une durée de six mois. Mais depuis lors, il n’a pas pensé organiser des élections régulières pour le bon fonctionnement de notre association. Depuis lors, il n’a cessé de manipuler l’opinion publique au nom de notre association.» Ils ajoutent que «Ahmadou Bamba Diop a utilisé le chéquier de l’association pour financer sa propre entreprise du nom de ‘’Bamba international business groupe à hauteur de 33 millions de FCFA». A cela s’ajoute, «un financement de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) que l’ancien président de l’Anas a donné à ses proches qui lui versaient les bénéfices de ce financement, alors qu’il se reposait à Dubaï». M. Sall estime le montant à près de 7 millions de FCFA sur les 20 millions que devrait les financer l’institution.
L’Anas a aussi déploré l’attitude de Bamba Diop quant à la gestion de leur centre sis au quartier Sampathé de Thiès. «Aujourd’hui, il est persona non grata au niveau de ce QG parce qu’il a administré ce centre dans la discrimination». Ahmadou Aly Sall demande à l’Etat de faire la lumière sur cette affaire tout en lui rappelant les priorités des albinos qui sont, entre autres, la subvention de la crème solaire qui coûte excessivement chère, l’accès au service ophtalmologique ainsi que l’application de la loi d’orientation sociale.
LES FILLES À L’HONNEUR DE L'UNIVERSITÉ ALIOUNE DIOP DE BAMBEY
Diplôme en poche, la première promotion de médecins de l'UDB se prépare à boucler son cursus par un doctorat. Portée par des femmes comme Adjaratou Niang, elle ouvre de "nombreux débouchés" grâce à sa spécialisation santé-développement
Les médecins formés à l’Université Alioune Diop de Bambey devront encore effectuer 16 mois alternés en enseignement, stage et soutenance de thèse pour obtenir le grade de docteur d’état en médecine. Avant cette étape qui va marquer le clap de fin de leur formation, les 30 pensionnaires de la première promotion de l’Unité de formation en santé et développement durable ont reçu, samedi, leurs parchemins.
A l’honneur, Ndoumbé Mbaye, major de cette promotion qui, avec d’autres filles, ont damé le pion aux garçons. D’ailleurs, c’est parmi les filles qu’il y a celle qui a réussi au difficile concours des internes, une branche qui forme les futurs enseignants des universités. Il s’agit de Adjaratou Thiané Dia Niang qui va se spécialiser en nématologie. Cette promotion compte 30 étudiants dont 14 filles. «C’est un sentiment de joie et de fierté parce qu’au début, ce n’était pas facile et évident. La création est partie d’un constat que dans la région de Diourbel, on a un déficit en ressources humaines de qualité, en infrastructures sanitaires. Il y a la coexistence des maladies aigues et transmissibles et tout cela dans un contexte de pauvreté», a dit le professeur Ousseynou Ka. Aux étudiants, il conseillera de faire preuve de «discrétion, de bienveillance et d’écoute» envers les patients. «Beaucoup de débouchés qui s’offrent à ces médecins parce qu’ils ont été outillés dans le leadership et dans la création d’entreprises», a-t-il assuré.
Le professeur Adama Kane, directeur de l’Ufr Sciences de la santé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis d’ajouter : «En tant qu’ambassadeur, je vais vendre ce produit qui est facilement vendable. Ce sont des médecins un peu différents des médecins classiques parce qu’ils sont formés en leadership et en santé publique.» Cette promotion porte le nom de l’ancien recteur Lamine Gueye. Pour certains étudiants, il faudra régler, à l’avenir, résoudre les manquements en déficit humain parce que l’université ne compte que six enseignants titulaires, alors que certaines salles de classe ne sont pas adaptées. Concernant le niveau social, les étudiants déplorent le nombre réduit de chambres. Ce qui oblige nombre d’entre eux à loger en dehors du campus.
L’AVENIR D'AMADOU BA EN SUSPENS, L'APR RESSERRE LES RANGS
Alors que la rumeur du départ de l'ex-Premier ministre enfle, l'ex-parti présidentiel multiplie les visites de remobilisation auprès de ses bases. Interpellé sur ce cas épineux, le porte-parole de l'APR Seydou Gueye se montre évasif
L’Alliance pour la République et la coalition Benno bokk yaakaar battent le rappel des troupes en vue des prochaines échéances. Amadou Mame Diop a conduit une délégation à Diourbel avant les étapes de Kaolack, Kédougou entre autres. Le porte-parole de l’Apr, Seydou Gueye s’est exprimé sur le départ annoncé de Amadou Ba de leur parti.
La rumeur enfle dans tout le pays. Elle annonce le départ quasi certain de Amadou Ba, ancien candidat à l’élection présidentielle de la coalition Benno bokk yaakaar. D’ailleurs, l’un de ses lieutenants, en l’occurrence l’ancien député Cheikh Oumar Sy, a indiqué lors d’une émission avec l’ASTV, que Amadou Ba va quitter l’Apr. A Diourbel où il était en compagnie de Amadou Mame Diop, dans le cadre de la tournée de remobilisation et de remerciements des militants, interpellé sur la question, le porte-parole de l’Apr a répondu : «Quand on adhère à un parti, on ne le fait pas par procuration. Je n’ai pas encore entendu le camarade Amadou Ba le dire, même si ça bruit partout. Nous attendons Amadou Ba et sa décision. Il lui appartient de le dire.»
Pour les besoins de cette tournée, Amadou Mame Diop conduisait la délégation composée par composée d’anciens ministres, députés, directeurs généraux et maires dont Mansour Faye, Abdoulaye Diagne, Mamadou Kassé. Et tous ceux qui ont pris la parole ont abondé dans le même sens, à savoir unité, fraternité, loyauté, solidarité et consensus. Les femmes comme les jeunes ont demandé aussi de leur accorder plus de place au niveau du Secrétariat exécutif national. Le président de l’Assemblée nationale, chef de la délégation, a exhorté les responsables à se rapprocher des électeurs, à ne pas regarder dans le rétroviseur. Toutefois, il a averti les tenants du pouvoir en leur assurant qu’ils resteront une opposition républicaine».
Et Seydou Gueye de lancer des piques aux tenants du pouvoir. Il confie : «En réalité, ce que l’opinion constate, et nous à l’unisson avec cet opinion, ceux qui sont au pouvoir, les nouvelles autorités, ne nous rassurent absolument pas ; par leurs actes inauguraux, par leur manque d’expertise et surtout par leur manque de générosité. De ce point de vue, notre posture, est une posture de parti, d’opposition forte. Nous serons une opposition ferme, républicaine, intelligente, qui honorera sa posture d’opposant puisque nous sommes porteurs de l’appui des Sénégalais en termes d’alternative. Nous serons une opposition utile au pays, contrairement à l’opposition qui était là. C’est l’engagement de rester ancrés dans nos valeurs et dans ce que nous voulons bâtir au Sénégal.»
LE MESSAGE FORT D'ANSOUMANA DIONE À L'ENDROIT DES MALADES MENTAUX ERRANTS
En route pour la Journée nationale qui leur est consacrée, le président de l'Assamm Ansoumana Dione demande plus de considération pour ces personnes vulnérables à travers le monde
En route, vers la Journée nationale des malades mentaux errants prévue ce 1er juin 2024 à Kaolack, Ansoumana Dione, délivre un message fort au monde. Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm) appelle à plus de considération pour les malades.
L’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm) prépare activement la Journée nationale des malades mentaux errants prévue le 1er juin prochain. Ansoumana Dione s’est adressé au monde pour « plus de considération envers les malades. «Chers concitoyens du monde, sommes-nous vraiment conscients du danger qui guette notre planète terre, en laissant à eux-mêmes des centaines de millions de personnes sans la moindre assistance du fait seulement qu’elles souffrent de maladies mentales ?», a-t-il demandé.
Pour lui, nul n’est à l’abri de cette situation. Il estime que «s’il y a une seule maladie qu’il faut combattre, c’est celle affectant le cerveau, cet organe très puissant qui nous différencie des autres créatures». Il rappelle l’adage : «L’homme est le remède de l’homme». Il ajoute : «Pourquoi les populations ignorent leurs semblables. Au Sénégal, en Afrique et partout dans le reste du monde, ces citoyens subissent une grosse injustice, à travers une non-assistance à une personne en danger. Ce ne sont pas les moyens qui manquent, car il suffit tout simplement d’organiser une chaîne de solidarité autour de ces personnes vulnérables pour que les problèmes soient vite résolus», a dit M. Dione. Qui dit être convaincu que «seule la gratuité peut permettre à un malade mental errant d’accéder aux soins et surtout aux médicaments pour son bien-être et la sécurité publique, d’où l’importance de leur venir en aide et sans condition».
Au Sénégal, grâce au centre Ansoumana Dione de Kaolack, construit à Bouchra, ces malades mentaux errants bénéficient d’un traitement adéquat. Et ils sont d’ailleurs nombreux à avoir regagné leurs familles. «Mobilisons-nous pour cette cause», lance le président de l’Assamm.
L’AS DOUANES AFFRONTE LE PETRO DE LUANDA EN QUART DE FINALE !
L’As Douanes a réussi une bonne entame dans la finale 8 du basketball Africa League (BAL) qui a démarré ce vendredi au BK Arena de Kigali avec les matchs de classements. Les Gabelous ont réussi à exercer leur domination (63- 57) sur les Nigérians de River
L’As Douanes a réussi une bonne entame dans la finale 8 du basketball Africa League (BAL) qui a démarré ce vendredi au BK Arena de Kigali avec les matchs de classements. Les Gabelous ont réussi à exercer leur domination (63- 57) sur les Nigérians de Rivers Hoopers qu’ils affrontaient pour la 3e fois. Pour les quarts de finale qui débutent ce lundi, les champions du Sénégal héritent des Angolais de Petro Luanda qui ont perdu le premier duel face aux Tunisiens de l’Us Monastir.
L’As Douanes a réussi son entrée dans la Final 8 de la Basketball Africa League ( BAL) qui a démarré ce vendredi 24 mai, avec les matchs de classement pour les quarts de finale. Dos à dos avec une victoire pour chacun, lors de la Conférence du Sahara à Dakar, l’As Douanes et les Rivers Hoopers se sont de nouveau croisées ce samedi 25 mai au BK Arena. Des retrouvailles que les Gabelous ont engagées tambour battant et de la meilleure manière.
Agressifs en défense et rapides dans le jeu de transition, les hommes de Mamadou Guéye « Pa Bi » annoncent d’entrée la couleurs en prenant une bonne marge (11-2 ; 6e) avant de larguer la formation Nigérians (14- 7; 8e). Un écart qu’ils stabiliseront à la fin du premier quart temps avec un tir primé presque au buzzer de Mike Fofana (19-9).
Les coéquipiers d’Abdoulaye Harouna (16 points, 4 rebonds, 2 passes décisives) s’adossent ensuite sur la défense pour accentuer un peu plus leur domination dans le second acte. Grâce à une bonne tenue sous la raquette et une bonne présence sur les rebonds, les Gabelous contrôlent les débats et réussissent à tenir à bonne distance leurs adversaires au tableau d’affichage (26-14; 5e) et (31-22. 8e) Ce qui leur permettre de virer à la pause avec une avance de 14 points à la mi-temps (37-23).
Au retour des vestiaires, l’As Douanes reste dans le même tempo aussi bien en défense que dans les phases offensives. Ils coupent les couloirs de passes et interceptent de nombreux ballons. L’équipe nigériane marque le pas (44-23; 5e ). Pis il ne réussiront que 5 points au terme du troisième quart- temps que les champions sénégalais bouclent avec une avance de 22 points (50-28). Maduk (13 points), Jean Jacques Boissy (8 points), Harouna et autre Mike Fofana (8 points) vont toutefois dilapider le matelas de points gabelou lors du money time. Ils vont vite perdre le fil face à la forte pression des Rivers Hoopers. John Wilkins, Abel Offia et David Ike sonnent la révolte (55-36. 4e). Ils grignotent rapidement leur retard (61-46. 7e). Avec le coup de pouce d’une partie du public, les Nigérians multiplient les assauts (61-54 ; 9e). Ils parviennent sur une dernière interception à talonner les Gabelous à 26 secondes de la fin (61-57).
Les Gabelous ne tremblent toutefois pas. Mike Fofana se chargera de conclure le score avec ses deux lancers à 9 secondes (63-57). Avec ce succès, l’As Douanes lance idéalement la Final 8. Elle hérite ce lundi en quart de finale, des Angolais de Petro de Luanda qui a perdu un peu plus tôt sur le fil son match contre l’US Monastir (67-70).
DES PONTS SOURCES D’ACCIDENTS ET DE MENACES A LA CIRCULATION ET AU TRAFIC
Suite à de multiples interpellations de la presse, les usagers de la route sur l’axe Mbour-Joal Fadiouth continuent de hausser le ton par rapport aux ponts et l’état de cette voie départementale comptant des séries d’accidents.
Suite à de multiples interpellations de la presse, les usagers de la route sur l’axe Mbour-Joal Fadiouth continuent de hausser le ton par rapport aux ponts et l’état de cette voie départementale comptant des séries d’accidents. Ces derniers retiennent en bloc le carnage récurrent du pont de Mbour avec son lot d’accidents faisant. une dizaine de morts, ces dernières années. Le dernier accident en date est l’œuvre d’un camion-citerne heurtant mortellement une voiture genre taxi brousse. Les transporteurs, les usagers de la route et un expert des transports routières ont fait part de l’absence de signalisation horizontale et verticale du pont surplombant un plan intermittent et rempli au gré de la marée ou des pluies. En plus, le pont manque de sécurité avec de balises et des barrières et expose les automobilistes durant la nuit.
A chaque choc sur les lieux, témoigne un habitué de la zone , quelle que soit la rapidité des secours, le mal est fait avec la configuration du Pont de Mballing (sud ouest de la commune de Mbour). Malgré de nombreuses plaintes et complaintes des usagers de la route, le pont continue de faire des victimes. A côté des données palpables et évoquées plus haut, des considérations mystiques sont énoncées. Certains considéreraient les accidents comme des réactions des esprits surnaturels dont le génie tutélaire de la ville de Mbour.
Somme toute, force est de reconnaître que le pont de Mballing inquiète du fait de l’imprudence des conducteurs et de l’absence de signalisation et de protection. Le second pont, synonyme de danger permanent, est celui de la sortie de Warang vers Joal qui accuse une défaillance notable de protection.
LE PRIX SALÉ DU TABAC
Un rapport révèle que le tabagisme coûte à l'État sénégalais 122 milliards de CFA par an, soit trois fois plus que les recettes qu'il génère. Il absorbe aussi 37% du budget annuel de la santé
Le tabagisme coûte à l’État du Sénégal 122 milliards de francs CFA par an, a estimé l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV) dans un document remis aux médias, dimanche, au cours d’une randonnée pédestre organisée par un consortium d’organisations dont il est membre.
Dans le détail, ce montant est réparti comme suit : 74 milliards de francs CFA sont destinés à la prise en charge des maladies liés au tabagisme et 48 milliards de francs de perte de revenus due à l’absentéisme au travail et au décès des patients malades du fait de leur consommation de tabac.
En comparaison, fait remarquer CICODEV, l’État du Sénégal ne tire que 24 milliards de francs de recettes tirés du tabac par an, dont 20 milliards de francs CFA en recettes fiscales et 4 milliards de francs CFA de revenus d’activités (salaires et bénéfices commerciaux). Le tabagisme est l’une des principales causes des maladies non transmissibles (MNTs), comme le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies pulmonaires chroniques, qui ‘’absorbent 37% du budget annuel alloué au secteur de la santé’’, lit-on dans le document réalisé en collaboration avec CTFK – Campaign for Tobacco Free Kids, dans le cadre de la lutte contre le tabagisme. ‘’Les MNTs, toutes sources confondues, représentent le premier poste de dépenses courantes de santé au Sénégal avec 233,6milliards de francs CFA en moyenne par an’’, ajoute la même source. Citant un rapport publié en 2022 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), CICODEV révèle en outre que ‘’les maladies non transmissibles causent 45% des décès au Sénégal’’.
TEUNGUETH FC CELEBRE SON DEUXIEME SACRE DE CHAMPION
Les jeux sont désormais faits pour le titre de champion du Sénégal de la saison 2023-2024. Après 2021, Teungueth FC a étrenné ce dimanche 26 mai au stade Lat Dior, son deuxième sacre. C’était à l’issue de sa victoire obtenue face au champion sortant,
Les jeux sont désormais faits pour le titre de champion du Sénégal de la saison 2023-2024. Après 2021, Teungueth FC a étrenné ce dimanche 26 mai au stade Lat Dior, son deuxième sacre. C’était à l’issue de sa victoire obtenue face au champion sortant, Génération foot ( 1-0) pour le compte de la 25e et avant-dernière journée de Ligue 1. Au moment où l’Us Ouakam dominait le Jarraaf ( (2-1) et enterrait ses derniers espoirs de s’approcher du titre. Au bas du tableau, la lutte pour le maintien attendra l’ultime journée pour livrer définitivement son verdict.
A la quête d’une victoire pour assurer leur sacre, Teungueth n’a pas tremblé face à Génération Foot pour le compte de la 25de et avant dernière journée du championnat de Ligue 1. Un choc décisif aussi bien pour le leader Rufisquois que pour les Grenats qui avaient besoin de victoire pour espérer se maintenir dans l’élite. Accroché à la mi-temps, l’équipe rufisquoise a dû forcer la décision avec un but inscrit par son milieu Sidy Sow. Un but salvateur qui permet de Teungueth FC d’écarter définitivement la menace du Jaraaf qui le talonnait au classement ( 2e, 42 points) . A quatre longueur du leader, les «Vert et Blanc » ont été décroché dans le course de leur titre en perdant au stade de Ngor face à l’Us Ouakam. Cueillis à froid dès la 33e secondes de jeu, les hommes de Malick Daff se sont finalement inclinés sur la marque de (2-1). Un succés précieux puisque qu’il a été synonyme de maintien pour les promis Ouakamois ( 9e ; 30 points).
Pour les autres rencontres, Dakar Sacré cœur a réussi le record de buts de la saison en explosant ( 7-2) l’équipe de Diambars FC. Auteur d’un quadruplé, Fallou Faye et les Académiciens complètent le podium de cette 25e journée ( 3e ; 40 points). Mais ils sont à coude à coude avec Guédiawaye Football club ( 4e ; 39 points) qui, suite à une mauvaise série de quatre matchs, a renoué avec la victoire en dominant ( 1-0) au stade Amadou Barry, l’Us Gorée ( 7e ; 31 points).
De son côté, l’As Pikine qui pointe à la 5e place a été neutralisée au Stade Caroline Faye par le Stade de Mbour, première équipe non relégable (12e 24 points). Au stade Mawade Wade de Saint Louis, la Linguère a pu compter sur une réalisation de El Hadji Ousseynou Ly dans les ultimes moments du match pour remporter les points ( 1-0) devant la Sonacos de Diourbel ( 6e ; 32 points) mais aussi garantir son maintien.
Au stade Massène Sène de Fatick, les promus de Jamono Fatick ont profité pour réussi une bonne opération face au Casa Sport qu’ils ont battus ( 1-0). Une défaite qui vient au mauvais moment puisqu’elle fait glisser les Ziguinchorois dans la zone rouge (13e ;24 points). Si Diambars a basculé définitivement en Ligue, le Casa Sport et le Stade de Mbour qui totalisent le même nombre de points ainsi que Génération Foot ( 11e ; 26 points) sont en sursis et devront attendre encore l’ultime journée pour assurer leur survie dans l’élite.
L’ETAT EN OPERATION SAUVETAGE DE L'ÉCOLE
Le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko s'active à régler les dysfonctionnements de l'école. Il a décidé de reporter les examens initialement prévus pendant la fête religieuse de la Tabaski et d'aider les élèves sans papiers d'état civil
Les nouvelles autorités du Sénégal n’entendent pas laisser l’école sénégalaise s’embourber davantage dans les impairs et autres dysfonctionnements qui risquaient de plomber l’organisation régulière des examens et concours pour cette année scolaire 2023-2024. Après avoir défini une batterie de mesures pour une bonne préparation de la fin d’année scolaire, le régime de Bassirou Diomaye Faye a décidé ainsi de reporter l’examen du CFEE et l’Entrée en sixième, initialement programmés au lendemain de la fête de la Tabaski, et de donner instructions à l’administration décentralisée et aux exécutifs locaux (gouverneurs, préfets et maires) de délivrerdescertificats de non inscription aux élèves non déclarés, particulièrement ceux en classes de CM2 et de Terminale, recensés par les Inspections de l’Education et de la Formation (LEF). Un vieux serpent de mer de l’école sénégalaise.
Le gouvernement piloté par le Premier ministre Ousmane Sonko s’investit à prendre à bras-le corps la question de la régularisation et du réajustement des conditions d’examens 2023-2024 dans l’école sénégalaise. Aussi est-il allé encore plus loin dans la volonté de redressement des gaps qui risquaient de plomber la fin de la présente année scolaire, après la batterie de mesures annoncées lors du Conseil interministériel du 18 mai dernier. Et c’est dans ce cadre que le nouveau régime a décidé tout d’abord de reporter au 25 et 26 juin l’examen du CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) et le concours de l’Entrée en sixième au Sénégal.
Dans un communiqué partagé en fin de semaine, la direction des examens et des concours du ministère de l’Éducation du Sénégal, dirigé par le ministre Mamba Guirassy, annonçait en effet le report de toutes les épreuves susmentionnées. Une volonté que le Directeur des Examens et Concours, les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Education et de la Formation étaient chacun chargés de l’exécution. Précédemment prévus pour les jeudi 20 et vendredi 21 juin 2024, l’examen du CFEE et le concours d’entrée en classe de Sixième avaient fini, par leur programmation aux dites dates, de créer moult frustrations et difficultés chez les acteurs de l’école en raison de la concomitance avec la fête de la Tabaski. Un évènement-clé de l’agenda social et religieux qui «dispersait» toujours les citoyens sénégalais à travers les 14 régions du pays.
Pour des conditions idoines d’une organisation sans exclusive des examens et concours, le gouvernement s’est aussi engagé de manière dynamique dans la régularisation des élèves sans acte d’état civil. Dans un communiqué signé le même jour que le report du CFEE et de l’Entrée en sixième, plus précisément le vendredi 24 mai 2024, le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et du développement des territoires a invité à l’application diligente de la directive du Premier ministre sur la question. En effet, ce dernier, lors du Conseil interministériel sur la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024, tenu le samedi 18 mai dernier, avait instruit les acteurs de l’état civil à permettre la régularisation des élèves non déclarés. Par lettre circulaire datée du 24 mai 2024, le ministre de l’Urbanisme, des collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires du Sénégal a donné instructions, dans la foulée, aux maires et gouverneurs de région à délivrer des certificats de non inscription aux élèves non déclarés à l’état civil, notamment ceux des classes de CM2 et de Terminale, identifiés par l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de leur ressort. Le département ministériel dirigé par Moussa Balla Fofana assurait de même que ses services allaient appuyer les états civils en registres de naissance pour les besoins de la transcription des jugements d’autorisation d’inscription ultérieurement délivrés aux élèves par les juridictions compétentes. Une manière qui montre, sans nul doute, que le nouveau régime, ne compte pas laisser l’école prospérer dans ses sempiternelles équations et récurrents blocages.
Pour rappel, lors du Conseil interministériel sur la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024, tenu le samedi 18 mai dernier, à la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio, le Premier Ministre Ousmane Sonko et cie avaient annoncé 19 mesures pour une bonne maitrise du calendrier des examens en cette fin d’année scolaire. Des dispositions qui allaient de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la prise en charge correcte des besoins d’organisation des examens et concours, au convoyage, à la sécurisation des épreuves et des centres d’examens et autre mise en état et la propreté des centres d’examen. Il était également question de mettre en place un dispositif de recueil d’identité des élèves inscrits à l’examen du CFEE et ne disposant pas de pièces d’état civil, aux fins de constituer une base de données à exploiter en vue de corriger cette situation qui empêchait, chaque année, moult apprenants à se présenter aux examens et concours.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 27 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation, Le Qutidien, L'As, Liberation, L'Observateur, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil