Amiens (France), 26 mars (APS) – Le Sénégal est venu à bout du Bénin (1-0), mardi, en match amical international joué au stade de La Licorne, à Amiens, en France.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préparation des 3ᵉ et 4ᵉ journées des qualifications de la Coupe du monde 2026 de football.
L’unique but de la rencontre a été inscrit par Sadio Mané (59ᵉ), sur penalty. Il s’agit de sa 49ᵉ réalisation en sélection, son 16ᵉ penalty réussi en 20 tentatives avec l’équipe nationale.
Les Lions et leur star ont eu plus de chance que les Guépards qui ont manqué un penalty par l’intermédiaire de Steve Mounié (34ᵉ), avant de trouver le poteau sur coup franc (55ᵉ).
Le Sénégal, déjà victorieux du Gabon, 3-0, vendredi dernier, enregistre face au Bénin sa deuxième victoire en autant de sorties lors de cette fenêtre FIFA consacrée aux rencontres amicales.
Après avoir tenu tête vendredi dernier à la Côte d’Ivoire (2-2), championne d’Afrique en titre, le Bénin n’a vraiment pas à rougir de sa prestation contre les Lions et peut s’appuyer désormais sur quelques certitudes.
L’équipe nationale du Sénégal, pour sa part, repart sur de nouvelles bases après son élimination en huitième de finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations remportée justement par les Éléphants de Côte d’Ivoire.
Les Lions vont jouer la RD Congo et la Mauritanie respectivement, les 3 et 10 juin, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le Sénégal, leader de la poule B avec 4 points au compteur.
LE CORED EXPRIME SON INDIGNATION
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie des médias (CORED) a déploré, mardi, des pratiques en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie notées dans sept quotidiens dont la Une est consacrée à Abdoulaye Sylla
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie des médias (CORED) a déploré, mardi, des pratiques en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie notées dans sept quotidiens dont la Une est consacrée à l’homme d’affaire Abdoulaye Sylla.
‘’Le CORED constate, pour le déplorer une nouvelle fois, que les quotidiens Dakar Presse, Lii quotidien, le Mandat, l’Exclusif, Source A, Les Echos, Wa Grand Place ont consacré leurs Unes de ce mardi 26 mars 2024 à l’homme d’affaire Abdoulaye Sylla’’, écrit l’organe d’autorégulation dans un communiqué de presse reçu à l’APS.
Selon le CORED, le texte tel que publié prêt à confusion, car, souligne-t-il, ‘’tantôt il est signé par Abdoulaye Sylla tantôt sans aucune indication’’ ce qui fait qu’il est impossible, dit-il, de savoir si c’est une contribution, un communiqué ou une publicité.
‘’Le CORED regrette que ces quotidiens qui illustrent toujours les articles sur cet homme d’affaires par la même photo, participent à la dégradation de la profession et confortent les soupçons de corruption et de commercialisation des Unes de plus en plus récurrentes’’, indique le communiqué .
Il rappelle à ‘’ces quotidiens que de telles pratiques sont en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie et ne concourent pas à l’honneur d’une presse libre et indépendante, surtout respectueuse du public’’.
L’organe exhorte les patrons de presse à veiller à l’article 43 du Code de la presse qui les tient pour ‘’responsables des publications et autres diffusions de toutes sortes dans les conditions et modalités prévues.’’
Le CORED rappelle aussi le contenu de l’article 19 du même texte qui stipule que le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion.
Par Kaccoor Bi
CES «FASCISTES » QUE NOUS AIMONS !
Tant pis à vous autres messieurs et dames qui vous gargarisez depuis mars 2021 de formules du genre « salafistes », « fascistes », « rebelles », « terroristes » et autres mots pour faire peur.
Tant pis pour les grincheux. Il leur faudra bien trouver d’autres épouvantails et formules adaptées qui soient plus choc et pénètrent plus facilement les consciences des masses. Tant pis donc pour ces personnes perchées sur leurs certitudes surannées apprises à l’école occidentale et qui jugent que nous avons fait un mauvais choix en élisant des « fascistes ».
Il leur faudra bien aller se débarbouiller pour voir plus clair et se guérir de leur cécité intellectuelle. Tant pis à vous autres messieurs et dames qui vous gargarisez depuis mars 2021 de formules du genre « salafistes », « fascistes », « rebelles », « terroristes » et autres mots pour faire peur. La cinglante défaite de ce dimanche aurait dû les pousser à se taire. Définitivement ! Mais il leur faudra bien continuer à bêler comme des moutons égorgés.
Bienvenue aux « fascistes» pour une rupture que les Sénégalais attendent depuis plus de 50 ans! Rupture avec des pratiques qui ont complètement déchiqueté l’économie de ce pays.
Fini les passe-droits. L’un de ces messieurs qui croient que la République leur doit tout s’est offusqué du fait que l’élu du peuple ait ignoré les chefs religieux lors de son premier discours.
Faut-il lui rappeler que la République est laïque ? A certains d’entre eux qui se croient mieux nés qu’une bonne partie de cette population, il leur faudra bien se résigner à être sevrés des mamelles de l’Etat pour vivre de leurs propres revenus en payant leurs impôts. Il leur faudra surtout apprendre à travailler.
La rupture consistera également à mettre hors d’état de nuire les affairistes, les laudateurs qui n’ont jamais travaillé de leur vie mais qui exhibent des fortunes incroyables, indécentes.
Bref, les « toog muy dox » comme disent joliment ces si imaginatifs gosses de Pastef ! Il faudra éloigner des couloirs de l’Etat les entremetteurs politiques, soi-disant marabouts et autres autoproclamés communicateurs traditionnels qui ont toujours profité des largesses de l’Etat sans avoir rien fait pour les mériter.
Aux professionnels de la politique qui ne peuvent jamais s’opposer à un pouvoir, se recyclant avec tous les régimes, il leur faudra se faire à l’idée que l’époque de la transhumance est révolue. Ce qui passe par le changement des mœurs politiques. Ce pays a besoin d’être lavé à grande eau pour se débarrasser de toutes les impuretés qui sont à l’origine de notre classement parmi les pays les plus pauvres. Un classement humiliant qui s’explique par la mal gouvernance, l’impunité, la corruption et autres pratiques nauséabondes. Et si les « fascistes » peuvent nous guérir de tous ces maux, autorisez-nous à faire un bras d’honneur à ces grincheux qui veulent les combattre.
Bienvenue dans l’opposition à eux où les fascistes ne penseront pas à les faire taire ou les réduire à leur plus simple expression ! C’est leur droit de contester et personne ne le leur ôtera. C’est ça également la rupture…
PRESIDENTIELLE 2024, LE TAUX DE PARTICIPATION TOURNE AUTOUR DE 62%
Le taux de participation à l’élection présidentielle de dimanche 24 mars tourne autour de 62%, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Dakar, 27 mars (APS) – Le taux de participation à l’élection présidentielle de dimanche tourne autour de 62%, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Ce chiffre est moins élevé qu’en 2019 où il était de 65%, mais nettement supérieur aux élections locales et législatives qui étaient en deçà de 50%, a précisé Mouhamadou Makhtar Cissé lors d’un entretien sur TV5.
Le ministre de l’Intérieur, organisateur de cette élection, se dit ‘’fier du peuple sénégalais qui s’est exprimé librement’’, évoquant ‘’un sentiment de bonheur et de soulagement pour le peuple parce que c’est ce qui compte à la fin’’.
Selon M. Cissé, la Commission nationale devrait publier les résultats d’ici vendredi, à charge ensuite pour le Conseil constitutionnel de les confirmer.
Il est formel. L’élection de Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’, ne souffre d’aucune contestation, car il a obtenu la majorité absolue des voix.
LES DOSSIERS QUI ATTENDENT LE PRÉSIDENT ÉLU ET À L’AVENIR DE L’APR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi s’intéressent aux dossiers prioritaires qui attendent le président élu Bassirou Diomaye Faye et à l’avenir de l’actuelle majorité après sa débâcle à l’élection présidentielle du 24 mars.
Dakar, 27 mars (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent aux dossiers prioritaires qui attendent le président élu Bassirou Diomaye Faye et à l’avenir de l’actuelle majorité après sa débâcle à l’élection présidentielle du 24 mars.
Vainqueur de l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a décliné ses grandes priorités à savoir la refondation des institutions, la réconciliation des Sénégalais, la lutte contre la corruption et la cherté de la vie.
”Au-delà de ces points, les syndicalistes de l’éducation attirent son attention sur la situation du système éducatif. A cet effet, ils invitent le successeur de Macky Sall à une refondation du système, l’application des résultats des assises de l’éducation et la révision des curricula’’, rapporte L’As qui titre : ‘’Ces priorités qui attendent le régime Diomaye Faye’’, dans le secteur de l’Education.
Sud Quotidien souligne que ‘’la problématique de la sécurité alimentaire a été toujours au cœur des politiques agricoles des différents régimes qui se sont succédé au pouvoir’’.
”Si le régime de Me Wade avait porté son choix sur le plan REVA et la GOANA, Macky Sall a misé sur le PRACAS et la stratégie nationale pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Le nouveau chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans son programme, prévoit de mettre en place un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations. Fera-t-il mieux que ses prédécesseurs pour asseoir une véritable sécurité alimentaire ?’’, s’interroge la publication qui affiche à la Une : ”Diomaye au défi de Wade et de Macky”.
Source A s’intéresse à la composition du nouveau gouvernement et titre : ”Diomaye en mode fast track”. Selon le journal, le nouveau chef de l’Etat cogite déjà sur la formation du nouveau gouvernement. ”L’on nous apprend que son intention est de constituer son équipe avec la passation de service. Diomaye planche actuellement sur la formation du nouveau gouvernement (…). Ainsi, il faudrait s’attendre à la publication de la liste des nouveaux ministres dans les prochains jours’’, indique le journal.
A propos de la formation de ce premier gouvernement, WalfQuotidien s’interroge : ”Diomaye-Sonko par où commencer ?”.
”Pour la formation de son premier gouvernement, le nouveau président de la République devrait miser sur une équipe composée de technocrates et d’hommes expérimentés dans la gestion des affaires publiques pour répondre dans l’immédiat aux attentes des Sénégalais. C’est du moins ce que recommandent des analystes politiques”, note le journal.
L’avenir de la majorité présidentielle et de l’Alliance pour la République (APR) intéresse également les quotidiens.
EnQuête fait l”’autopsie” d’une ”débâcle” du camp d’Amadou Ba. Le journal explique qu’elle est liée à plusieurs facteurs, évoquant, entre autres, ”la colère de Macky Sall contre le candidat de BBY, le refus de s’appuyer et défendre le bilan matériel de Macky et le vide communicationnel et politique autour d’Amadou Ba’’.
Le quotidien Bës Bi estime qu’Amadou Ba ‘’a été sans nul doute le candidat qui a bénéficié du bout des lèvres du soutien de ses camarades’’. ‘’Là où les alliés se battaient et essayaient de convaincre les électeurs de voter pour lui, Amadou Ba recevait des crocs-en-jambe des responsables les plus en vue de l’APR, qui passaient tout leur temps à le dénigrer et contrecarrer le projet de faire de lui, le 5ème président de la République du Sénégal’’, écrit le journal.
Bès Bi évoque également les prochaines échéances législatives, relevant qu”’Amadou Ba et son poids de près de 32% sur la balance de la légitimité’’. ”L’avenir politique d’Amadou Ba est lié à celui de l’APR. Macky Sall, qui reste encore le président de son parti, va-t-il lui confier son parti déchiré après le choix du candidat ? Les prochaines échéances électorales seront déterminantes’’, écrit le journal.
Par Assane SECK (Seckane)
SYNERGIE ENTRE CES DEUX MECANISMES DE CHOIX ET DECONCENTRATION
Cette contribution est en rapport avec celle portant sur : «Vice-Présidence de la République : cas de pays africains et des USA».
Bés Bi le Jour |
Assane SECK (Seckane) |
Publication 27/03/2024
Cette contribution est en rapport avec celle portant sur : «Vice-Présidence de la République : cas de pays africains et des USA». En juin 2011, le Président Abdoulaye Wade, avait proposé la mise en place d’une Vice-Présidence au Sénégal. «Dans un gouvernement, un vice-président est une personnalité politique dont la première fonction est de se substituer au président si ce dernier est absent, démissionne, meurt ou n’est pas disponible pour remplir sa mission, peu importe la raison.
Selon le système politique, il est soit élu comme colistier (comme le vice-président des États-Unis), soit élu spécifiquement pour le poste ou bien nommé une fois le président élu». (Wikipédia.org consulté le 17 mars 2024).En Afrique, au moins quinze (15) pays ont des Vice-Présidences de la République.
1.Des pays africains ayant des Vice-présidences de la République
Ces quinze (15) pays africains ont des Vice-président-e-s de la République : Afrique du Sud, Botswana, Burundi, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée équatoriale, Kenya, Libéria, Nigéria, Ouganda, Seychelles, Sierra Léone, Zambie.
2. Synergie entre les mécanismes d’élection ou de nomination d’un-e Vice-Président-e de la République (VPR).
Sept (07) parmi les quinze (15) pays ci-dessus ont des Vice-Président-e-s élu-e-s : Gambie, Ghana, Kenya, Libéria, Nigéria, Seychelles, Zambie. Huit (08) parmi les quinze (15) pays ci-dessus ont des Vice-Président-e-s nommé-e-s : Afrique du Sud, Botswana, Burundi, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Sierra Léone, Ouganda. Dans des pays, la nomination du ou de la VPR par le Président de la République est confirmée par le Parlement. Donc ici nous avons une élection (parlementaire) dans ce processus de nomination. Pour le ou la VPR élu-e par ticket au suffrage universel d’un pays, en cas de vacance, une élection spécifique doit ou devrait être organisée pour élire le ou la nouvelle VPR. Ceci parce que nous sommes en face d’un ticket présidentiel élu au suffrage universel. Nous pensons, très modestement, qu’en cas de vacance en cours de mandat électif et pour éviter une organisation d’élection spécifique pour ce poste, une nomination à confirmer par le Parlement pourrait être possible. Pour ce faire, vu que gouverner c’est prévoir, une disposition de nomination du ou de la VPR à confirmer par le Parlement devrait être prévue dans le texte juridique concerné. Ceci seulement en cas de vacance en cours de mandat et à défaut de pouvoir organiser une élection spécifique pour avoir un nouveau VPR ou une nouvelle VPR. Cette synergie entre l’élection ou la nomination d’un ou d’une VPR permettra de minimiser l’organisation de nouvelles élections en cours de mandat. Elle permettra de parer à une vacance de poste. Elle permettra de contribuer à la stabilité institutionnelle des pays ayant opté d’avoir une VicePrésidence.
3. Déconcentration de pouvoirs
A ce jour, dans les pays ayant une VicePrésidence par nomination ou élection, il n’existe pas de dualité avec la Présidence. Ceci parce que les pouvoirs des VPRs sont bien calibrés. Pour aider davantage le Président de la République (PR) dans ses missions, le Premier ministre (PM) pourrait se voir confier certaines fonctions. Ce dernier étant nommé et remplacé suivant le pouvoir discrétionnaire du Président de la République. Sept (07) parmi les quinze (15) pays ci-dessus ont à la fois une Vice-présidence et une Primature : Burundi, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Kenya (sous le nom de Premier secrétaire du Cabinet) Ouganda, Sierra Léone. Un exemple proche est celui de la Côte d’Ivoire, un géant de l’Afrique ayant remporté, avec ses éléphants, la coupe d’Afrique des nations de football 2023 par des montadas ou des remontadas de sa huitième de finale à la finale. Dans des pays, le PR et le PM cumulent leurs fonctions spécifiques avec des portefeuilles ministériels techniques. Ainsi nous pensons, très modestement et le cas échéant, le PM pourrait cumuler ses fonctions avec celles de la Vice-Présidence de République. Ceci parce que le ou la VPR assure d’abord des fonctions de suppléance pour d’abord aussi le renforcement de la stabilité des pays concernés.
Vive l’ancestrale, solide et vertueuse démocratie sénégalaise !
Assane SECK (Seckane)
Ingénieur technologue en génie sanitaire
Master Professionnel en Environnement (Option Chimie de l’Environnement) Master de Recherche en BioToxicologieseckassane 66@gmail.com
CHARLES FAYE ETALE SES CHRONIQUES
Les éditions Salamata et Odorico Gaston Madeira aka Charles Faye ont présenté un nouvel ouvrage du journaliste intitulé de «Vie de Char’R’L’Attend».
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 27/03/2024
Les éditions Salamata et Odorico Gaston Madeira aka Charles Faye ont présenté un nouvel ouvrage du journaliste intitulé de «Vie de Char’R’L’Attend». L’auteur y relate ses chroniques qui transcendent la société, l’économique, le politique, le culturel, le sportif, entre autres.
Connu pour son francparler et ses analyses pointues, le journaliste Charles Faye, Odorico Gaston Madeira à l’état civil, a présenté, il y a quelques jours, son recueil de chronique intitulé «Vie de Char’R’L’Attend». Il s’agit d’un ouvrage de 350 pages avec des chroniques qu’il a eues à écrire en 2017, exclusivement sur Facebook. Il est édité par les éditions Salamata. Lors de cette cérémonie de dédicace tenue dans la salle Amady Aly Dieng, archicomble, Abdoulaye Racine Senghor, président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires, a présenté l’ouvrage. Et le journaliste Barka Ba s’est chargé de présenter l’auteur. Prenant la parole, Charles Faye a expliqué le titre de son ouvrage. «C’est Charles qui attend, mais attend qui ? Mais ce n’était pas mal de charlatan que j’attendais à l’époque sur le charlatanisme que j’attendais entre le mois de septembre et décembre 2017», a-t-il dit.
«Une chronique transversale de notre pays»
Selon lui, c’est grâce à son «ami et frère» disparu, Ali Ba, qui l’obligeait tous les jours à écrire, qu’il s’y est mis. Surtout qu’à partir de 14h 30 ou 15h, il lui mettait une énorme pression pour corriger sa chronique. «Et c’était devenu un jeu. Je me suis pris au jeu. Nous nous sommes pris au jeu. Comme quoi, souvent, on a besoin de quelqu’un d’autre pour nous pousser. Et moi, c’est Ali Ba qui m’a poussé à écrire à l’époque. Mieux, c’est lui qui devait faire la préface du livre. Malheureusement, Dieu décida, le 26 mai 2020, de le reprendre auprès de Lui», narre-t-il, avant de préciser : «Ali Ba a tout lu, sauf la note de l’auteur. Et puis, ce livre qu’il ne verra pas, c’est en sa mémoire, c’est pour lui et pour tout ce que nous avions eu à bien faire à l’époque.» Décortiquant son œuvre, le journaliste de Gfm et proche collaborateur de Youssou Ndour dit avoir navigué à travers plusieurs sujets de notre société, à savoir de la politique, du sport, de la disparition du khalife général des Tidianes, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. «C’est un livre qui va du sport à la culture, en passant par la politique, l’économie. Une chronique transversale de la vie économique et sociale, voire sportive de notre pays», décline-t-il.
«Je me suis senti en totale liberté»
Charles Faye a indiqué que ce sont des chroniques inédites qui ne sont jamais parues dans un journal, ni à la radio, encore moins à la télé. «C’était une chronique que je faisais à l’époque et qui sortait exclusivement sur Facebook où j’étais très suivi. C’était en toute liberté, car Facebook me donnait cette liberté de ne pas suivre la rigueur d’une ligne éditoriale. Donc, c’était une liberté assumée, car je suis propriétaire de cette page et de ma plume. Je me suis senti en totale liberté», a-t-il insisté. Dans ce livre, le chroniqueur de l’émission «Jarkarlo» de la Tfm a réservé des lignes à Youssou Ndour. «C’est mon ami, mon confident. Il me voue une très grande confiance, car j’étais son conseiller en tant qu’artiste jusqu’en 2012, après avoir déclaré sa candidature. Et tant qu’homme politique, il est attaqué de tout bord comme s’il n’avait pas le droit de choisir», se désole-t-il. L’auteur de «Vie de Char’R’L’ATTEND» d’ajouter : «Dans chaque pays, il y’a un rêve. Et Youssou a incarné le rêve sénégalais. C’est un modèle de réussite pour le Sénégal. Mais, comme on dit, pour être célèbre, il faut taper sur quelqu’un de célèbre. Et en 2017, ça partait dans tous les sens, il était devenu une cible. Or, Youssou Ndour est un modèle de réussite.»
LE PLAN DE RELANCE DU SECTEUR DE LA SANTÉ
Malgré les progrès enregistrés, le système de santé sénégalais accumule encore les lacunes. Déterminé à relever ce défi de santé publique, Bassirou Diomaye Faye a fait du secteur l'une de ses priorités
Le Sénégal a élu, dimanche dernier, son 5ème président de la République en la personne de Bassirou Diomaye Faye du parti politique Pastef. Avec un programme riche en réforme dans plusieurs secteurs de la vie, il s’inscrit dans l’équité, la transparence et la protection des couches vulnérables. Dans le domaine de la santé, le président Bassirou Diomaye Faye parle d’un système sanitaire de protection sociale efficace, efficient et à moindre coût.
Dans le secteur de la santé, le président Bassirou Diomaye Faye compte mettre le focus sur une bonne gouvernance sanitaire. Ainsi, au regard des défis auxquels est confronté le système de santé sénégalais, son parti soutient dans son programme : « qu’il urge de mettre en place un système de santé très bien organisé, suffisamment doté en infrastructures aux normes avec un bon maillage territorial pour répondre aux besoins des populations en matière de santé ». Seulement dans cette organisation, un grand bond en avant a été fait dans plusieurs secteurs de la santé pour renforcer la résilience.
A cet effet, le président Diomaye Faye s’inscrit dans le renforcement des acquis avec la création d’un département de Sante Social avec la mise en place de numéros verts pour permettre l’accès aux premiers soins aux plus vulnérables et démunis et la remontée rapide de la chaine d’information au service d’urgence pour prise en charge. Il va s’y ajouter la mise en place la couverture sanitaire universelle (CSU) en lieu et place de la Couverture maladie universelle (CMU), pour mieux prendre en compte la politique de prévention et travailler à éviter la maladie.
Ainsi que l’augmentation et diversification du personnel de soins et le personnel administratif et renforcement de ses capacités et aptitudes en matière de prise en charge du handicap entre autres points afin que la santé et l’assurance maladie deviennent une réalité pour tous.
Parmi ces grands défis figurent aussi l’organisation interne dans les structures de soins dont la mise en place de services d’accueil, d’information et d’orientation fonctionnels avec du personnel forme et qualifie a défaut leur externalisation avec des prestataires privés sous contrat. Il en est de même de la création ou fonctionnalité des SAU (service d’accueil ) dans tous les EPS 1; la disponibilité des intrants d’urgence disponibles H24 dans tous les SAU ; mais surtout le renforcement du plateau technique et la révision de la carte sanitaire conformément aux besoins de santé des populations afin de disposer d’un système de santé bien organisé, performant, équitable et durable avec des soins de qualité.
Le financement de la santé
Le nouveau pensionnaire du Palais compte développer aussi un financement endogène et innovant pour la santé à travers le regroupement des entités ou groupes homogènes pour favoriser le partage des risques de maladie et le financement solidaire de la demande en soins. S’y ajoute aussi la mise en place de mutuelles départementales ou communales du fait de l’acte III de la décentralisation pour davantage permettre aux communes rurales de mieux faire face aux dépenses de santé de leur population ; mais aussi par l’augmentation de la part du budget allouée à la santé (au moins 15% du budget national) entre autres.
L'EMPLOI, ENJEU CARDINAL DU QUINQUENNAT
Le programme novateur de Bassirou Diomaye Faye alliant réformes, formations et initiatives privées permettra-t-il d'enrayer le chômage endémique ?
Les jeunes ont beaucoup contribué à la victoire du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à l’issue du scrutin de dimanche dernier, 24 mars, dès le premier tour. L’attente qu’ils nourrissent est principalement de sortir du chômage. Le programme du président nouvellement élu pour contribuer à la création d’emplois, c’est de doter l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) de moyens financiers et humains suffisants pour lui permettre de fournir des données statistiques fiables, afin de suivre et de corriger l’évolution du secteur du travail et de l’emploi des jeunes, des femmes et moins jeunes et de mesurer réellement la masse de jeunes qui arrivent sur le marché́ du travail.
Dans son programme, Bassirou Diomaye Faye envisage aussi d’harmoniser les agences gouvernementales autour de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes et d’augmenter considérablement le budget du ministère du Travail et de l’Emploi. Il compte créer une seule agence gouvernementale portant les politiques d’emploi dénommée la Grande agence gouvernementale sur l’emploi et le travail (Gaget) et un Bureau du suivi- ́evaluation des politiques d’emploi et de travail.
La création d’emplois passera également par la mise en place d’un ambitieux programme d’accompagnement des jeunes diplômés. «Ce programme «Goungué» sera implémenté́ par notre premier gouvernement afin d’accompagner l’insertion des diplômés de l’enseignement technique et la formation professionnelle et promouvoir l’auto-emploi». Il y aura aussi la création de la Maison des entreprises régionales (Mer) et des espaces de coworking des autoentrepreneurs et la création d’un régime de protection et d’assurance sociale des entrepreneurs.
Le nouveau régime compte aussi faciliter l’accès à l’emploi des personnes handicapées en combattant toute discrimination fondée sur le handicap et en instituant, dans le décret d’application de l’article 29 de la loi d’orientation sociale. La lutte contre le chômage passera par l’encouragement et l’accompagnement des initiatives privées des personnes handicapées en matière de création d'entreprises individuelles, de petites et moyennes entreprises (Pme), de coopératives de production et d'entreprises adaptées, tout en incitant les services de l’État et des Collectivités territoriales ̀a réserver une part de leurs marchés àde telles entreprises. En outre, le nouveau régime compte lutter contre la pauvreté, l’exclusion et la vulnérabilité́ afin de permettre à toutes les couches de la population de mener une vie digne, par la mise en place d’un Programme national de solidarité́ et la création d'un Fonds national de solidarité́. Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement feront de la baisse des prix des denrées de première nécessité une priorité́ absolue de la «première année de gouvernance».
Cela passera par une réorganisation profonde des fonds alloués aux subventions étatiques et une allocation adéquate des recettes du Pétrole et du Gaz. «Nous développerons l’approche coopérative pour la création d’emplois et l’appui à la production à la base par la mise en place d’un Programme de développement de l’Économie sociale et solidaire (Ess) pour la création de richesses immédiates (Precosol)». Il sera aussi institutionnalisé l'Economie sociale et solidaire comme levier du développement durable et local participatif et intégré́ au travers d’une approche projet et partenariat public-privé.
LE PARI DE DIOMAYE FAYE POUR L'ÉCOLE
Abris précaires, enseignants en nombre insuffisant, universités en crise, daaras à moderniser... l'école sénégalaise accumule les difficultés depuis des années
Les défis à relever dans le secteur de l’éducation sont énormes. Entre recrutement d’enseignants, résorption des abris provisoires, le déroulement normal des enseignements dans le supérieur, le développement de la formation professionnelle (adéquation formation/emploi), beaucoup de chantiers attendent le président de la République nouvellement élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Dans son programme présidentiel, il y a différentes propositions qui vont dans le sens de la poursuite des efforts déjà consentis dans le secteur de l’éducation.
Dans son programme présidentiel, le président nouvellement élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, compte améliorer la gouvernance et la qualité de l’éducation et la formation. Dans ce cadre, il prévoit la «généralisation de l’anglais couplé à l’utilisation progressive des nouvelles technologies dans les enseignements depuis l’école primaire».
En effet, depuis quelques années, on note un déficit d’enseignants et un grand nombre d’abris provisoires. Sur ce, le président nouvellement élu compte «résorber le gap au plus tard en 2029». Mieux, il s’engage à arriver à «zéro abri provisoire en 2029, par la mise en place d’un ambitieux programme de construction d’infrastructures pédagogiques aux standards internationaux». En ce qui concerne la question des «daaras» qui constituent une offre éducative importante dans le pays, le programme de Diomaye Président repose sur «l’intégration effective des langues nationales et des daaras dans le système éducatif».
Le président de la République nouvellement élu promet de renforcer «le Programme d'Appui à la Modernisation des Daaras (PAMOD) et de procéder à une cartographie participative et exhaustive de l’ensemble des daaras et écoles coraniques du Sénégal». Il prévoit aussi d’établir le statut du maître coranique «en vue d’améliorer ses revenus et sa protection sociale». Non sans créer un Centre de formation des maîtres coraniques afin de «renforcer leurs capacités techniques et pédagogiques».
La scolarisation des enfants et jeunes en situation de handicap reste également une «priorité nationale» pour Bassirou Diomaye Faye. Dans le programme de Diomaye Président, le développement de l’enseignement supérieur en fait partie. L’élaboration et la mise en œuvre d’une politique nationale d’enseignement supérieur assortie d’une Stratégie décennale et des Plans d’actions quinquennaux mais aussi l’élaboration d’une Loi d’orientation spécifique à l’enseignement supérieur qui rendra obligatoire la mise en œuvre de la politique sont des grandes lignes.
Il faut dire que depuis trois ans, les universités publiques sénégalaises sont secouées par une crise, avec des violences et une fermeture généralisée. Parmi les grands axes dans le secteur de l’enseignement supérieur, il y a la «résorption du déficit en personnel sur une période de 5 ans, par un recrutement massif de personnel d’enseignement et de recherche (PER) dans les universités publiques», mais aussi l’«élaboration d’un Plan spécial de désengorgement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui accueille 60% de la population estudiantine du Sénégal».
Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, le président nouvellement élu prévoit, entre autres, de «développer les filières professionnelles orientées vers l’exploitation des ressources dont dispose le pays : pétrole, gaz, tourisme, artisanat, pêche, élevage, agriculture, textile, services».