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25 mai 2025
L’ECONOMIE SENEGALAISE A RUDE EPREUVE
La crise politique que vit le pays depuis l’annonce d’un décret abrogeant celui portant convocation du corps électoral pour la tenue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 impacte négativement l’activité économique.
Depuis l’annonce du décret abrogeant la convocation du corps électoral pour la tenue de l’élection présidentielle du 25 février prochain, l’économie Sénégalaise vit au ralenti. Une situation qui s’est aggravée à la suite des manifestations ayants entrainés la mort de trois jeunes. Pis, l’activité économique semble perdre sa vitalité, jour après jour, au point que des organisations du secteur privé (Cciad, Cnp, Mdes, Unacois Jappo, Unacois Yessal, Ges, Cdes, Cnes, Cis), réunis avant-hier mardi, autour de la situation politique et sociale tendue, ont invité les acteurs politiques à prendre en compte les implications de cette crise sur l’activité économique.
La crise politique que vit le pays depuis l’annonce d’un décret abrogeant celui portant convocation du corps électoral pour la tenue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 impacte négativement l’activité économique. Jour après jour, l’activité économique roule au ralenti. Dakar, concentrant l’essentiel du dynamisme économique du pays, en souffre visiblement. Et le secteur marchand le démontre à suffisance. Pas d’affluence dans les grandes surfaces, ni dans les marchés, encore moins dans la circulation. Au marché de Castor, comme à Tilène, pas d’affluence, témoignent vendeurs et clients.
Modou Guèye, vendeur de légumes à Castor, cherche clients désespérément. «D’habitude, à 7 heures du matin, le marché grouille de monde. Mais, comme vous pouvez le constater, les gens ne sont pas là. Et ça, nous le ressentons jour après jour». En réalité, «tout le monde a peur de tomber au mauvais moment et au mauvais endroit», a-t-il poursuivi. «Les clients viennent au compte goute ; mais, ils nous pressent, surtout les femmes qui ont l’habitude de marchander». C’est dire que tout le monde a la peur au ventre. «Chacun joue à la prudence», explique-t-il. «Cette situation n’a que trop duré. Et si rien n’est fait, ça peut dégénérer à tout moment et l’économie en pâtira d’avantage», alerte-il.
Au marché de Tilène, la situation est identique à celle du marché de Castor. Woury Diallo, tablier de son état, appelle de tout vœu au calme. «Nous avons tous peur de la situation actuelle du pays. Le Sénégal a toujours été un havre de paix. Tout le monde se sent Sénégalais et sans exception. Mais, cette situation semble aller crescendo vers des lendemains incertains. Nous prions que les politiques jouent la carte du dialogue pour sortir le pays du bourbier».
LE TRANSPORT EN COMMUN SE CHERCHE
Avant-hier mardi, sur l’avenue du président Habib Bourguiba, la voie était toute libre. La circulation était fluide. Au rondpoint Liberté 5, en passant par celui du Jet d’Eau, le dispositif de la Gendarmerie était impressionnant, comme l’atteste ce chauffeur de taxi clando. «Pourquoi, tout ce dispositif ? Sommes-nous en état de guerre ? J’aimerai bien que ce régime arrête de nous terroriser. Nous avons vraiment marre de ces gendarmes, policiers et tous leurs dispositifs qui décorent la capitale Sénégalaise. Ils sont dans toutes les intersections»
Ce dispositif sécuritaire sur l’axe Front de Terre - Ecole Normale - Université et un peu partout à Dakar, en dit long sur la situation de tension. Sur le même trajet, aux environs de 10 h 30 déjà, les élèves en tenue scolaire rebroussaient chemin. En cause, l’effectivité de l’appel au débrayage, les mardi 13 et mercredi 14 février 2024, lancé par des syndicats d’enseignants, pour la tenue de la présidentielle à date échue. A Dakar, le transport en commun cherchait désespérément clients. Les habitants de la capitale Sénégalaises étaient restés chez eux, mardi, par mesure de prudence par rapport à la marche pacifique silencieuse annoncée par «Aar Sunu Election», le même jour, à 15 heures, mais interdite par l’autorité administrative de Dakar. S’agissant du transport public de masse à savoir Dakar Dem Dikk (DDD), souvent cible de manifestants, aucun bus n’était visible dans les rues de Dakar. Ce qui constitue un vrai manque à gagner. Sur l’avenue Bourguiba, notamment à partir du Jet d’Eau jusqu’à l’ex-Ecole normale supérieure (ENS), itinéraire initialement prévu choisi pour la marche silencieuse de «Aar Sunu Election» (interdite par le préfet de Dakar), tout semblait interrompu. La circulation était fluide. Le commerce n’était pas au rendez-vous, les magasins étant fermés par endroits.
L’ÉCONOMIE DIGITALE PÂTIT
En ce qui concerne l’internet mobile, comme cela semble devenir une habitude, le droit du consommateur est bafoué. La connexion a été tout simplement coupée. Seuls ceux qui sont connectés au réseau wifi arrivaient à surfer. Mais, combien sont-ils à se faire un chiffre d’affaire à partir du digital ? Ce qui fait que modus operandi dégoute des consommateurs
Trouvé assis, les yeux rivés sur son smartphone, Cheikh Fall n’en décolère pas. «Cette façon de couper la connexion est un vrai manque de respect aux consommateurs que nous sommes. Et surtout ceux qui y en font tout leur business», fait-il savoir. En 2024, «l’Etat n’a trouvé mieux que de priver les citoyens de leur droit fondamental et le plus élémentaire», se désole le friand des réseaux sociaux. Pire, ajoutera-t-il, «Cet Etat ne mesure même pas le manque à gagner. Ils n’ont de soucis que leurs propres intérêts…».
Déjà, réunis avant-hier mardi, autour de la situation politique et sociale tendue, les Organisations du secteur privé (Cciad, Cnp, Mdes, Unacois Jappo, Unacois Yessal, Ges, Cdes, Cnes, Cis), après avoir exprimé leurs vives inquiétudes, ont invité les acteurs à prendre en compte les implications politiques sur l’activité économique. Pis, l’Unacois Yessal, dans un communiqué rendu public, la veille lundi, sur cette décision «unilatérale» de report du scrutin, a montré que «L’économie nationale est fortement affectée, particulièrement celle dite informelle regroupant plus de 95% des acteurs et plus de quatre millions de nos concitoyens. L’accès à l’internet réduit fortement les libertés et les transactions financières, numériques et indispensables aux affaires».
Par Vieux SAVANE
LA CONSTITUTION, DERNIER REMPART
De démocratie craquelée voilà donc le Sénégal devenu une démocratie fracassée sous les coups de boutoir d’un « matey » cavalier habité par une petitesse de vue, si ce n’est une ivresse du pouvoir, qui le décrédibilisent totalement.
Deux anciens présidents qui signent un communiqué commun, appelant à l’apaisement et à la réconciliation tout en soutenant le report de l’élection présidentielle, des médiateurs autoproclamés qui s’activent pour l’instauration d’un dialogue entre le chef de l’Etat et le chef d’un parti de l’opposition embastillé, des idées d’amnistie agitées, des victimes et des parents de personnes décédées lors de violences désemparés, etc.
C’est dans ce contexte que Karim Wade s’est fendu d’une missive pour se réjouir d’avoir appris qu’ « Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui ». Après avoir prié pour que ce dernier « recouvre rapidement la liberté » et félicité toutes les personnes qui « officient sans relâche et dans la plus grande discrétion pour sa libération », il dit son impatience de l’ « affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent ».
Tout ce méli-mélo témoigne du fait que ce qu’il se passe aujourd’hui avec l’arrêt brusque du processus électoral est une catastrophe. De démocratie craquelée voilà donc le Sénégal devenu une démocratie fracassée sous les coups de boutoir d’un « matey » cavalier habité par une petitesse de vue, si ce n’est une ivresse du pouvoir, qui le décrédibilisent totalement. Pour accentuer cette descente aux enfers, il nous a été servi après une douzaine d’années de règne à la tête du pays, un discours abscons aux allures de manœuvre cousue de fil blanc. Ce dernier cherchant en effet à masquer une ruse de plus, tout en essayant de s’incruster durablement dans les plis d’un pouvoir présidentialiste qui fascine et fait fantasmer nombre de candidats à la candidature.
A force de louvoiements, le risque est d’installer une rupture de confiance profonde entre les gouvernants et les citoyens exaspérés. En mal d’espoir pour leur écrasante majorité, comme saisis d’apoplexie, ces hommes et femmes, jeunes et vieux manquent d’air. Privés de cette respiration démocratique que permet l’élection, dépossédés de cette espérance d’un nouvel horizon qui aide à supporter les affres du présent ils étouffent, impatients d’enfanter à date échue un lendemain plus à leur portée. Brandissant leurs cartes électorales, en déphasage avec le dialogue dont il est question, ils tiennent ainsi à rappeler que ce dernier se fait en amont ou en aval, pour poser les règles du jeu ou en faire le bilan dans la perspective de nouvelles stratégies, mais certainement pas pour changer les règles en cours de jeu. Surtout qu’un vrai dialogue se déroule autour de principes clairs et non pour s’accorder dans la temporalité spécieuse d’arrangements dénués de toute épaisseur historique, embourbés dans la gadoue des ambitions personnelles et des calculs égoïstes.
Aussi est-il important de rappeler qu’une démocratie ne peut fonctionner qu’avec des démocrates. En somme des hommes et des femmes soucieux de la République, dotés d’une perception non captatrice du pouvoir, portés par un amour tyrannique pour leur pays, loin des petits calculs qui n’ont en ligne de mire que leurs petits conforts personnels. Il est donc bon de rappeler qu’une démocratie, ce sont des élections régulières, libres et transparentes, la séparation des pouvoirs, la liberté d’expression et de presse, une opinion publique forte. Une fois énoncées ces grandes lignes, il reste aux hommes et aux femmes de conviction de les appliquer si l’on ne veut pas qu’une quelconque instrumentalisation s’invite dans cette relation indivise et fasse courir le risque d’un basculement dans le chaos. Et le temps presse assurément au regard de la tension palpable, dans la rue, avec son cortège de vies fauchées, et d’ambitions calcinées.
Il s’y ajoute une grande misère sociale comme nous le rappelle ces 46 jeunes candidats à l’émigration irrégulière originaires de la zone de Missirah et de Koussanar, dans la région de Tambacounda. Agés entre 12 et 35 ans, ils ont été interpellés dans la nuit de lundi à mardi à l’entrée de la commune de Kaolack sur la route de Kaffrine, selon une dépêche de l’Aps. Chacun des migrants détenait une sacoche contenant des biscuits qui devaient leur servir d’alimentation au cours de leur voyage.
Près de 65 ans après l’indépendance du Sénégal, à voir ses enfants s’inscrire ainsi dans une démarche suicidaire, essayant vaille que vaille d’aller chercher ailleurs des moyens de vivre en dit assez sur les faillites d’une gouvernance plutôt encline à « se servir » qu’à « servir » les laissés-pour-compte. Parce que la crise multidimensionnelle que nous vivons est d’une grande acuité, elle nous oblige à nous convaincre que rien de durable ne peut se bâtir dans le mensonge et la manipulation mais plutôt dans la vérité et la grandeur. A cela, Il faut ajouter l’enterrement de facto de la commission d’enquête parlementaire devant faire la lumière sur les accusations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêt, voulue par le Pds et renforcé par la majorité, après enrôlement de la plainte du juge du Conseil constitutionnel Cheikh Ndiaye. Ce qui en dit long sur le burlesque voire le tragique d’une situation qui a conduit au report brutal de l’élection présidentielle.
C’est dire qu’il revient plus que jamais au Conseil constitutionnel de jouer son rôle, d’assumer pleinement ses prérogatives au nom du peuple sénégalais. Parce que l’atmosphère est pesante, parce qu’ils sont soumis à l’exigence de responsabilité, parce qu’il s’agit de défendre la Constitution, il est alors bien loin le temps des dérobades.
KEEMTAAN Gi - DE L’AMOUR A LA HAINE
On voudrait bien que ce pays change et qu’il prenne des couleurs plus gaies, plus chatoyantes et lumineuses comme ces perles qui irradient les folles étreintes intimes de personnes qui savent ce que signifie le bonheur de vivre sur terre. Excusez pour cette phrase aussi longue que les dix mois que le Chef veut s’offrir et qui pourraient compromettre, ces mois, la vie de détenus politiques qui rêvaient de respirer l’air du dehors et rejoindre qui une mère, qui un père, une épouse ou un époux. Voire des copains ou des copines! Ce pays donc, qui a étrenné ses ponts, ses autoponts, ses hôpitaux, son TER et son BRT, plutôt de nous offrir des ondes positives et nous éloigner de la monotonie, nous a plongés dans une suffocante grisaille. Au lieu des belles senteurs comme le thiouraye qui rendent si dingues les hommes, des gens préfèrent empester notre quotidien d’odeurs de gaz lacrymogène que des forces de défense et de sécurité balancent avec désinvolture à l’intérieur des maisons n’épargnant même pas les structures sanitaires et lieux de culte. Dans ce délétère environnement, mêmes les cœurs en ont perdu de leur enjouement pour célébrer la Saint Valentin. Ce beau pays a pourtant tout pour vivre dans une félicité paradisiaque. La bonne harmonie des religions, l’absence d’animosité ethnique, l’élégance à nulle autre pareille de nos gracieuses femmes qui peuvent être prudes et canailles selon les circonstances… Tout, vraiment, pour rendre heureux des Kaccoor comme votre serviteur ! Hélas, dans cette sinistrose et cette atmosphère stressante, même la vie artistique en a pris un sacré coup et les artistes sont devenus peu inspirés pour nous offrir les chansons canailles d’antan comme le « Bine-Bine » de Coumba Gawlo Seck, ou « Askanu Laobé » de Fallou Dieng voire le « Thiongolong » de Viviane Ndour. Ça, c’était le Sénégal d’antan où il faisait bon s’encanailler et où les cœurs étaient en allégresse pour célébrer la fête de l’Amour. Ce Sénégal que le Chef dit avoir au cœur nous semble aujourd’hui divisé, invivable, tristounet. Des politiciens qui s’entredéchirent, des comploteurs qui soufflent à l’oreille du Chef pour « tuer » un opposant, des crapules devenues immensément riches parleur proximité du pouvoir. Des marabouts affairistes, des fonctionnaires carriéristes et milliardaires, le système éducatif chahuté et la plus grande université du pays fermée depuis plus de six mois sans aucune perspective de réouverture, une Constitution constamment violée, une Justice aux ordres, des libertés piétinées… Avec ce tableau peu reluisant, il faut avoir le cœur bien solide pour célébrer l’Amour. Vivement le retour à ce Sénégal où il faisait si bon vivre ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA LOI D’AMNISTIE POSE UN LAPIN
Le Conseil des ministres de ce mercredi 14 février était beaucoup attendu. La rumeur avait annoncé un projet de loi d’amnistie pour Ousmane Sonko et près de 1500 détenus politiques. Surtout que le mercredi 07 février dernier, le président Macky Sall s’inscrivant dans la dynamique du dialogue politique avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation avait demandé à son ministre de la Justice d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation. « Dans cette dynamique, le Président de la République, garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions, a demandé au Gouvernement, notamment au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle » pouvait-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 07 février. Ce qui avait été considéré comme une volonté du président Macky Sall d’amnistier Ousmane Sonko et tous les détenus politiques. Des confrères avaient même annoncé un projet de loi que le Gouvernement devait adopter lors du Conseil des ministres de ce mercredi 14 février. A l’arrivée, rien du tout, touss. En tout cas d’ici le prochain Conseil des ministres, on aura le temps d’épiloguer, d’épiloguer encore et encore…
SYSTEME EDUCATIF ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
La situation du système éducatif et de l’enseignement supérieur était au cœur de la communication du président Macky Sall hier en Conseil des ministres. Revenant sur le développement de l’Enseignement supérieur et la transformation du système éducatif, le Président de la République a rappelé la priorité qu’il accorde au secteur de l’Education en général. A cet égard, il a demandé au Gouvernement de veiller au bon fonctionnement des Universités publiques afin de consolider les performances de notre système d’Enseignement supérieur et la qualité du capital humain national. Macky Sall a notamment souligné l’impératif de promouvoir un climat scolaire et universitaire serein, ainsi que la nécessité d’une mutualisation des programmes, des ressources humaines et des fonctions support des universités en vue d’une optimisation des ressources financières mobilisées pour asseoir l’excellence universitaire dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres concernés de tenir une concertation-revue avec la communauté universitaire afin de trouver les voies et moyens rapides d’assurer le déroulement normal des enseignements et le déploiement adéquat des œuvres sociales. Le président de la République a, par ailleurs, rappelé l’importance primordiale qu’il accorde à la finalisation intégrale des infrastructures de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima NIASS (USSEIN) et au lancement des travaux de construction de l’Université Souleymane NIANG de Matam et de l’Université du Sénégal oriental. Enfin, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire un point hebdomadaire, en Conseil des ministres, sur la situation pédagogique et sociale dans les écoles et universités.
EXPLOITATION DES HYDROCARBURES
Toujours en Conseil des ministres, le Président de la République a salué l’arrivée dans nos eaux territoriales du navire FPSO (Floating Production Storage and Offloading ou FPSO) ou unité flottante de production, de stockage et de déchargement Léopold Sédar SENGHOR dans le cadre du projet Woodside SANGOMAR FPSO Sénégal. Il a félicité le Gouvernement, notamment les ministres chargés des Finances et du Pétrole, PETROSEN HOLDING SA et toutesles parties impliquées, pour le pilotage réussi de cette opération de grande envergure, avec ce bâtiment qui lance le processus d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières. Le Président a ainsi demandé au Premier ministre de tenir une réunion d’évaluation avec tous les acteurs publics et privés concernés, notamment le Secrétariat du COS - PETROGAZ, en vue d’assurer la mise en opération optimale du FPSO Léopold Sédar SENGHOR.
DR CHEIKH TACKO DIOP NOUVEAU DG DE LA CMU
L’Agence de la Couverture maladie universelle (CMU) change de patron. Le Docteur Cheikh Tacko DIOP, Médecin en Santé publique et Economiste de la Santé, a été nommé hier en Conseil des ministres Directeur général de l’Agence de la Couverture Maladie universelle. Il remplace du Docteur Bocar Mamadou DAFF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Ce dernier dirigeait cet important programme de l’Etat depuis près de 7 ans puisqu’il avait été nommé le 27 septembre 2017. Son départ pourrait décrisper le climat devenu délétère au sein de l’Agence notamment avec les syndicalistes qui lui reprochaient sa (mauvaise) gestion de l’agence.
CAN 2023 68 SENEGALAIS BLOQUES EN COTE D’IVOIRE RAPATRIES PAR LE GOUVERNEMENT
La Can 2023 s’est terminée ce dimanche 12 février par la victoire du pays organisateur, la Côte d’Ivoire. Alors que les Lions du Sénégal ont été éliminés dès les huitièmes de finale par cette même équipe de la Côte d’Ivoire sont rentrés dans leurs clubs respectifs, on apprend que d’autres Lions, cette fois-ci des supporters, sont restés bloqués au pays des Eléphants faute de moyens pour rentrer au Sénégal. « Des compatriotes partis en Côte d’Ivoire par leurs propres moyens et par voie terrestre pour soutenir l’équipe nationale de football lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) sont bloqués à Abidjan depuis quelques jours, faute de ressources financières pour leur retour au Sénégal » indique un communiqué de presse du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur chargé des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck Mbaye. Le communiqué ajoute que « sur instruction de Monsieur le Président de la République, son excellence Macky Sall, ces Sénégalais en détresse, au nombre de soixante-huit (68) feront l’objet d’un rapatriement par voie aérienne, entièrement pris en charge par l’Etat du Sénégal dans les meilleurs délais ».
PASTEF/BANLIEUE DES MILLIERS DE BRACELETS LUMINEUX VENDUS EN MOINS DE 24H
Pour ce coup-ci, « Le Témoin » quotidien doit se rendre à l’évidence que Dieu est Grand certes, mais Ousmane Sonko n’est pas petit ! En dépit de la campagne électorale « avortée », des responsables de la coalition « Diomaye Président » de la banlieue dakaroise continuent de vendre leurs gadgets et goodies publicitaires composés de casquettes, foulards, pins et autres tee-shirts aux couleurs de Pastef. Et surtout, surtout les nouveaux bracelets lumineux fluorescents personnalisés à l’effigie d’Ousmane Sonko qui s’arrachent comme des petits pains. Et s’il vous plait, à 3.000 cfa/unité. De Guédiawaye à Pikine en passant par Diamaguène, Keur Massar, Yeumbeul, Rufisque et Mbao, ces bracelets lumineux brillent de mille feux dans les quartiers de cette banlieue surpeuplée. Hier mercredi 14 février, « Le Témoin » a appris que la chasse aux « spéculateurs » a failli virer à une bataille rangée entre militants de la coalition « Diomaye Président » au quartier Nietty-Mbar de Pikine. « Cette animosité est due à une pénurie de bracelets. Parce qu’un responsable aurait filé plus de 2.000 bracelets à des « trafiquants » qui les revendent à 5000 cfa/unité. En moins de 24 heures, des milliers de nouveaux bracelets ont été vendus dans notre localité. D’ailleurs, il n’y en a plus! » se désole un coordinateur de Pastef/Pikine joint par « Le Témoin ».
REPORT DE LA PRESIDENTIELLE 700 PROFESSIONNELS DU DEVELOPPEMENT RURAL APPELLENT A PROTESTER PACIFIQUEMENT
700 professionnels du développement rural ont arrêté pour quelques heures de parler de terres, de semences, d’engrais, de prix au producteur etc. pour prendre position dans le débat sur la crise électorale. A travers une déclaration, ils estiment que le report de la Présidentielle 2024 est une forfaiture qui menace la République et les conditions de succès des politiques publiques, en particulier la mise en œuvre de toute stratégie de souveraineté alimentaire, énergétique et sécuritaire. Ces professionnels du développement rural qui constituent une frange importante de ce segment puisqu’on y retrouve des agents techniques, des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des géographes du développement, des économistes, des sociologues, des ingénieurs agronomes et des docteurs vétérinaires entre autres demandent au président Macky Sall de respecter son serment en organisant les élections comme prévu par le calendrier républicain. Ils appellent les acteurs du monde sylvo-pastoral à protester pacifiquement contre toute atteinte à la démocratie du Sénégal qui pourrait aggraver leur situation de précarité.
COUPURE D’INTERNET LA CEDEAO IGNORE LA PLAINTE DE L’ASUTIC
Face aux coupures devenues fréquentes d’internet au Sénégal depuis le mois de juin dernier, l’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) a déposé, il y a quelques mois, plus précisément en septembre, un recours auprès de la CEDEAO, qui, selon ses membres, n’a toujours pas été vidé. « Depuis le dépôt de notre recours, il y a de cela 6 mois, une décision n’a pas encore été rendue parla Cour de Justice de la CEDEAO malgré la demande de procédure accélérée. Pour rappel, ASUTIC avait saisi la Cour en même temps (à 1 jour d’intervalle) que l’homme politique sénégalais Ousmane Sonko, affaire ECW/CCJ/APP/35/23 du 14 septembre 2023, accompagnée aussi d’une demande de procédure accélérée. La requête du sieur Ousmane Sonko a été vidée le 17 novembre 2023, soit environ 2 mois après son dépôt, tandis que celle d’ASUTIC ne fait pas l’objet d’une décision depuis pratiquement 6mois’’, lit-on dans un communiqué. Ils ont rappelé les coupures d’internet mobile du 05, 06, 07 et 13 Février 2024