SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
5 août 2025
LE NGALAX FÉDÈRE TATTAGUINE POUR PÂQUES
Malgré l'inflation des prix, les familles chrétiennes perpétuent cette tradition culinaire initiée par les "gourmettes" de Saint-Louis pour célébrer Pâques. Un symbole du dialogue islamo-chrétien renforcé par l'entraide des communautés
La préparation du ngalax (un plat à base mil, de patte d’arachide, de pain de singe et de sucre) servi lors des fêtes de Pâques mobilise de nombreuses familles de confession chrétienne à Tattaguine, aidées par leurs voisins musulmans, un symbole du dialogue islamo-chrétien.
Cette année, malgré la cherté de certains produits, les ménages ont bien perpétué la tradition.
Trouvée dans sa demeure en face de la RN1 à Tattaguine, Virginie Sarr Ndong, est assise devant une grande bassine. Elle prépare le Ngalax qu’elle va servir à la famille et aux voisins. “Chaque année, on le prépare mais j’avoue aujourd’hui que la demande nous dépasse”, confie t-elle.
”Le pain de singe, la farine de mil et la pâte d’arachide, le sucre sont incontournables” dans la préparation de ce plat, souligne Mme Ndong aidée par une de ses voisines musulmanes, Malé Sow. La jeune dame explique qu’elle vient, chaque année, aider ses amies dans la préparation de ce mets très prisé par les Sénégalais.
Dans la cour de la famille Ndong, une dizaine de jeunes garçons d’à peine douze ans qui attendent d’être servis devront patienter jusqu’au soir.
À l’autre bout de la route, réside Aby Faye. La cinquantaine, assise sous un manguier dans sa vaste concession familiale, n’éprouve pas de difficultés pour disposer des ingrédients nécessaires à la préparation du ngalax.
”Nous sommes des cultivateurs, c’est pourquoi on n’a pas de problème pour le mil et la patte d’arachide”, explique Aby occupé à remplir des sachets de ngalax destinés au voisinage.
Parfois, dit-elle, la famille fait appel à un conducteur de moto pour la distribution du plat aux amis.
Aby Faye offre du ngalax à ces voisins musulmans qui lui apportent de la viande à l’occasion de la fête de tabaski.
”Vous voyez ces sachets? C’est pour eux, parce qu’à chaque fête musulmane, ils nous offrent de la viande, etc”, explique t-elle.
Malgré la conjoncture, ces familles chrétiennes dépensent sans compter. ”Les prix sont extrêmement chers, le Kg de sucre est à 700 cette année, le beurre est passé de 900 à 1200 Fcfa, le paquet de 500 gramme est passé de 1500 à 2 000 Fcfa; la bassine de pain de singe est à 10 000 Fcfa; le seau de patte d’arachide est à 20 000 Fcfa; le kilogramme de mil est à 500 Fcfa et les 20 kg nous reviennent à 10 000 Fcfa”, relève Rama Sarr, une musulmane mariée à un chrétien. Elle indique que ses dépenses avoisinent les 75 000 FCFA.
Jean Paul Ndior, un père de famille, aime bien respecter la tradition en tenant compte de ses moyens.
”Les gourmettes (un terme qui désignait les chrétiens noirs) de Saint-Louis ont initié le ngalax pour le servir à leurs voisins pendant la fête de Pâques puisque les musulmans faisaient de même pendant leur fête et que la viande de porc n’est pas licite pour eux. Je le donne à mes amis musulmans toutefois je le fais en fonction de mes moyens puisque ce n’est pas inscrit dans la Bible”, soutient M. Ndior.
Eugénie Fakhar Ndong a trouvé une astuce face à la flambée des prix. Elle dit acheter les produits plus tôt pour éviter les spéculations notées souvent dans les marchés à l’occasion des fêtes.
Tailleur à Tattaguine, Moussa Thiam, la trentaine reçoit une grande quantité de ngalax de ses clientes. Il se réjouit de cette tradition qui, selon lui, raffermit les liens entre musulmans et chrétiens au Sénégal.
LE SÉNÉGAL CHRÉTIEN EN PRIÈRE
De Tambacounda à Ziguinchor en passant par Mbour, la ferveur chrétienne s'est emparée du pays à l'occasion de Pâques. Dans les églises, les fidèles se sont réunis par milliers pour célébrer, prier et renforcer leur foi en la résurrection du Christ
La fête de Pâques, l’une des plus importantes dans le calendrier de l’église chrétienne, a été célébrée avec une grande ferveur à travers le Sénégal. Cette fête, qui commémore la résurrection du Christ, revêt une signification profonde pour les fidèles chrétiens à travers le monde.
À la cathédrale de Tambacounda, les fidèles se sont rassemblés en grand nombre pour assister à la messe pascale. L’évêque Monseigneur Paul Abel Mamba a exhorté les fidèles à être des relais de cette histoire sacrée pour ceux qui ne la connaissent pas encore.
Sur la Petite Côte, la communauté chrétienne a également célébré la résurrection du Christ dans un esprit de joie et de recueillement. La messe pascale, présidée par l’Abbé Louis Alphonse Ndong, Curé de la Paroisse Sainte Marthe de Mbour, a rassemblé de nombreux fidèles venus de divers horizons de la région.
À Ziguinchor, la cathédrale Saint Antoine de Padoue a accueilli une foule de fidèles venus exprimer leur joie et leur gratitude pour la résurrection du Christ. La célébration a été marquée par des moments de prière et de louange, symbolisant la victoire de la vie sur la mort.
Dans tout le pays, cette célébration de Pâques a été l’occasion pour les fidèles chrétiens de se réunir, de renforcer leur foi et de célébrer ensemble la résurrection du Christ, fondement de leur espérance et de leur joie.
UN RETOUR À LA NORMALE ENCORE FRAGILE À L’UCAD
Si les étudiants poussent un soupir de soulagement, la réouverture masque mal les stigmates d'une longue crise. Logements insalubres, services défaillants, nombreux départs : le quotidien estudiantin est encore loin d'être normalisé
(SenePlus) - Après 9 mois de fermeture suite aux émeutes de juin 2023 qui avaient secoué la capitale sénégalaise, le campus social de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a rouvert ses portes fin mars pour accueillir à nouveau les étudiants. Une réouverture bienvenue qui suscite un réel soulagement chez les apprenants, même si tous les services ne sont pas encore pleinement opérationnels.
C'est ce que rapporte un reportage réalisé sur place par RFI. "Actuellement, l’accès au campus social ne se fait pas n’importe comment", indique d'emblée l'agent de sécurité Dabo, cité par la radio française. Désormais, les étudiants doivent présenter une carte d'accès délivrée par l'université pour pouvoir pénétrer les lieux, surveillés en permanence.
Une fois ce contrôle passé, les étudiants peuvent à nouveau profiter des dortoirs et réfectoires situés sur le vaste campus. "On a une satisfaction de la réouverture du campus social parce que ce n’était pas évident la vie pendant ces neuf mois", reconnaît Mouhamadou Moustapha Ba, rencontré dans sa chambre du troisième étage du pavillon D.
Car si la réouverture est une bonne nouvelle, le retour à la normale est encore loin d'être achevé. "Il y a même le pavillon F où les serrures n’ont pas encore été montées. Certains logements ne sont pas encore fonctionnels", indique Idrissa Diallo. Son camarade Mouhamed Mbaye se plaint quant à lui de ne toujours pas avoir récupéré sa chambre : "Ils me disent qu’il y a un problème de serrure, de matelas, de draps, etc.".
Les étudiants déplorent par ailleurs le manque d'entretien des lieux pendant la longue fermeture. "Quand je suis venu, j’ai trouvé qu’on n’était pas prêts du tout. Durant tout ce temps, ils n’ont rien fait, ils ont juste fermé l’université", s'insurge Mouhamed Mbaye.
Autre conséquence néfaste de cette crise universitaire, de nombreux étudiants ont choisi de ne pas revenir sur le campus. "Beaucoup de nos camarades ont pris le chemin de l'émigration", indiquent les étudiants interrogés par RFI.
Le campus social de l'UCAD retrouve donc doucement son rythme, porteur d'espoirs renouvelés à l'aube du nouveau quinquennat du président Bassirou Diomaye Faye. Mais les stigmates de cette longue fermeture restent encore bien présents.
APRÈS L'ÉLECTION, PLACE AUX ACTES
Réduction du coût de la vie, emploi des jeunes, développement de l'agriculture... Dans les marchés de Dakar, la population exprime de nombreuses préoccupations et espère des réponses concrètes de la part du prochain gouvernement
Des Dakarois interrogés par l’Agence de presse sénégalaise ont décliné leurs attentes vis-à-vis du prochain président de la République, lesquelles préoccupations portent essentiellement sur la réduction du coût de la vie, l’emploi, le développement de l’agriculture, la promotion de la bonne gouvernance, etc.
Trouvé devant sa machine à coudre au marché Sham, Ndiaga Ndiaye, un tailleur, originaire de Touba a notamment insisté sur la réduction du coût de la vie.
‘’Nous demandons au futur gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye de prendre des mesures concrètes pour réduire le coût de la vie. Nous sommes très fatigués par la cherté des prix’’, plaide-t-il.
Il invite également les nouvelles autorités à créer des opportunités d’emplois pour les jeunes et contribuer à l’amélioration de leur qualité de vie.
Assis sur un banc en compagnie de son ami, Mouhamed Diop, vendeur d’habits qui se consacre aux travaux champêtres pendant l’hivernage, invite le nouveau gouvernement à accorder une “attention particulière au développement de l’agriculture pour permettre aux paysans de vivre dignement et aux citoyens d’avoir une alimentation saine”. A cela s’ajoute l’amélioration de l’accès aux soins de santé, à l’éducation.
Préoccupé également par les questions de bonne gouvernance, Mouhamed Diop estime que le gouvernement devra intensifier la lutte contre la corruption, simplifier les procédures administratives pour faciliter l’accès aux documents officiels dont les passeports, les extraits de naissances.
Sur un autre registre, Diop estime qu'”il est essentiel que le futur gouvernement respecte le droit des citoyens à manifester pacifiquement (…)”.
“Nous espérons un gouvernement responsable et nous l’attendons avec impatience pour qu’il apporte un changement dans tous les domaines’’, affirme pour sa part Khady Diop, une autre citoyenne rencontrée dans un marché dakarois.
“Ne pas répéter les dérives du régime sortant”
Maimouna Sène est une commerçante. Elle estime que le président Faye ‘’gagnerait à se pencher sur des problématiques telles que la cherté de la vie, le loyer et l’emploi des jeunes’’.
‘’Si les besoins primaires (se nourrir, se vêtir et s’abriter) sont satisfaits, le reste ne sera qu’un supplément’’, tranche-t-elle.
Seydina Omar, un transporteur, rappelle que le candidat Bassirou Diomaye Faye a ‘’vendu’’ aux électeurs ‘’un projet”, et “il lui incombe maintenant de “le matérialiser”. “Nous voulons qu’il combatte jusqu’à la dernière énergie, la corruption, la mal gouvernance et le népotisme qui gangrènent le pays depuis la nuit des temps”, a-t-il martelé.
Le mécanicien Oumar Mbengue plaide pour des investissements dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’industrie, entre autres.
Rencontré au marché Grand-Yoff, un quartier périphérique de Dakar Pape Ndiaye, n’a pas manquer de prier pour le nouveau président, avant de lui prodiguer des conseils.
‘’Je prie pour lui et lui conseille de mettre tout le monde à l’aise, de ne brutaliser personne. On est tous témoin des dérives du régime sortant. Il ne faut pas les répéter. Un président de la République doit avoir le dos et les épaules larges pour porter tout le monde, un cœur en or et une tête bien faite. L’égo et l’arrogance sont inutiles’’, dit-il.
Serigne Amadou, un marchand ambulant, estime que le nouveau président est très attendu sur l’allègement du coût de la vie et de l’immobilier, et l’’appuyer aux marchands ambulants. “Nos conditions de travail sont précaires, nos gains dérisoires. Entre nous et les autorités municipales, c’est le jeu du chat et de la souris. Mais nous finissons toujours par revenir faute d’alternatives”, indique-t-il.
Celui qui dit avoir voté pour Amadou Ba, le candidat malheureux de la majorité sortante, invite toutefois les jeunes à la “patience”, car tout ne va pas se régler d’un coup de baguette magique.
L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 24 mars avec 54, 28 %. Il va prêter serment, demain, mardi, à partir de 11 heures, au Centre international de conférences Abdou-Diouf (CICAD) de Diamniadio, lors d’une cérémonie suivie d’une passation de pouvoir avec le président sortant, Macky Sall, au Palais de la République.
VIDEO
BIRAME SOULEYE DIOP TRACE LA FEUILLE DE ROUTE DU NOUVEAU POUVOIR
Le lieutenant d'Ousmane Sonko, lève le voile sur les premiers chantiers. Rigueur budgétaire, assainissement des finances publiques, relance de l'emploi... Le vice-président du parti dissous prévient : le Sénégal d'après sera aux antipodes du régime déchu
Dans un entretien accordé à RTS ce dimanche 31 mars 2024, Birame Souleye Diop, premier vice-président du parti dissous Pastef d'Ousmane Sonko et président du groupe parlementaire d'opposition Yewwi Askan Wi, a dressé les grandes lignes des priorités du nouveau pouvoir. Malgré les spéculations, il a nié toute négociation avec l'ancien régime pour accéder à la présidence.
Le chemin semé d'embûches qui a mené à la victoire de Bassirou Diomaye Faye a été long de dix ans, jalonné d'épreuves comme les emprisonnements répétés des dirigeants et l'assassinat de militants. Mais l'espoir incarné par le nouveau président a transcendé ces obstacles, renforcé par un programme politique minutieusement élaboré depuis 2019.
Contrairement aux habitudes, ce projet n'a pas été rédigé à la hâte mais construit par 1400 cadres durant 4 ans, puis challengeé par des experts neutres. Objectif : répondre aux attentes légitimes du peuple, trop longtemps négligées selon M. Diop.
Parmi les urgences : réduire le train de vie de l'État, lutter contre l'évasion fiscale et la corruption, faciliter l'emploi des jeunes. Le nouveau pouvoir donnera aussi la priorité à la souveraineté, notamment monétaire. Un sujet qui fait débat mais que M. Diop justifie : "Pourquoi avoir peur d'assumer notre souveraineté ?"
S'il promet un gouvernement rationalisé, M. Diop reste prudent sur la composition et le nombre de ministres. Quant au rôle d'Ousmane Sonko, son importance passée est reconnue mais son avenir reste flou. "Il n'y a ni dualité, ni contradiction. C'est Bassirou Diomaye Faye le chef", tranche le vice-président.
VIDEO
FACE À UN RÉGIME TROP FAURE, UN PRESSE FORTE
Des « Panama papers » au « Pétrole gate - affaire de 500 milliards-», en passant par les Swiss Leaks, le journal togolais L’Alternative a beaucoup mouillé le régime de Lome et a fini par provoquer sa foudre. Explications du rédacteur Isidore Kouwonou.
Rédacteur en chef du journal togolais d’investigation L’Alternative, Isidore Kouwonou a échappé de justesse à la machine à broyer du régime de Lomé traversant forets et rivières la peur au ventre pour sortir du pays. Après un d’absence le journal soutenu a RSF a repris service récemment. C’est en marge de cette cérémonie de relance qu’AfricaGlobe Tv interrogé Isidore Kouwonou.
L’Alternative, journal d’investigation fonde au Togo est illustre dans des enquêtes sans complaisance qui ont trop souvent éclaboussé le régime de Faure Gnassingbé.
Le journal a notamment participer avec de grand médias du monde aux Panama papers, aux Swiss Leaks. Au Togo, beaucoup de scandales comme le « pétrole gate » a été mis au grand jour par le journal : une affaire de 500 milliards FCFA.
Le journal a même obtenu des distinctions internationales pour son travail d’intérêt public qu’il réalise depuis des années. Mais le pouvoir de Lomé n’entendait pas laisse ces empêcheurs de tourner en round prospérer en continuant de mette un point de lumière vive dans les ténèbres.
Menaces, intimidation, persécution, emprisonnement, dissuasion de partenaires qui aiment fort bien le travail du médias. Finalement l’équipe éditoriale a dû prendre le large pour se sauver et continuer à exercer.
Avec son confrère et fondateur du journal Ferdinand Ayité ils sont définitivement des exilés juste parce qu’ils faisaient leur travail d’informer. L’objectif de la persécution dont ils ont fait l’objet visait à les faire et taire et de tuer définitivement leur canard.
D’ailleurs pendant un an, le journal a été absent des kiosques, le directeur Ferdinand Ayité ayant trouvé refuge à Paris et Isidore, le rédacteur en chef, à Dakar .
Récemment, grâce à une bourse de Reporters sans Frontières Afrique de l’Ouest, tout en étant hors du Togo, L’Alternative reprend du service depuis Dakar en format digital.
Confiant et déterminée, pour le rédacteur en chef, les dirigeants devraient comprendre que les journalistes critiques sont des allié qui les aident de par leur travail les gouvernants à faire bien et mieux, en réduisant les dérives et les écarts dans leur gestion comme c’est le cas Outre-Atlantique. Et par conséquent, ils devraient être protégés.
Il est d’ailleurs absurde d’oser prononcer le mot démocratie de passant son temps à traquer des journalistes puisque la presse demeure l’un des paliers de ladite démocratie.
VIDEO
DIOMAYE FAYE, UN PRÉSIDENT NORMAL ET AUSTÈRE
Le procès en inexpérience de Diomaye Faye est un non-sens - Avec un plus de 54% des voix, ce résultat électoral n’est pas du dégagisme mais un vote de conviction - Pourquoi Sonko ne doit pas rester hors des institutions ? - Entretien avec Ndeme Dieng
Élu avec plus de 54 % des voix, Bassirou Diomaye Faye n’a laissé aucune chance à un second round, il y a exactement 8 jours. Ce résultat électoral n’est pas du dégagisme c’est de la conviction. C'est l'avis de Ndeme Dieng, membre de la cellule de communication de la Coalition Diomaye Président interviewé par AfricaGlobe qui revient sur la personnalité, le projet et les chantiers du président élu.
Il est austère et apparemment pas disert. Le Président élu du Sénégal le 24 mars 2024 est en conclave avec ses équipes dans un hôtel de Dakar pour la préparation de son entrée officielle en fonction dès ce mardi 2 avril.
Dans sa déclaration de patrimoine, Diomaye Faye a déclaré un compte de 4 millions de francs CFA et deux voitures d’occasion.
Bon lycéen, l’inspecteur de 44 ans et ancien pensionnaire de l’École nationale d'administration (ENA) serait détaché des biens matériels. Il mène une vie parcimonieuse. Intègre, il aurait aussi une haute idée de l’éthique.
Pour toutes ces raisons Bassirou Diomaye Faye serait un président normal et ferait un bon président. C’est en tout cas l’assurance que donne Ndeme Dieng, dans cette interview accordée à AfricaGlobe Tv, à quelques heures de la prise de fonction du plus jeune président de toute l’histoire du Sénégal indépendant.
LE PREMIER MINISTRE DE DIOMAYE FAYE CONNU AU PLUS TARD MERCREDI, ANNONCE BIRAME SOULEYE DIOP
Au plus tard le mercredi, c’est-à-dire au lendemain de la cérémonie de passation de pouvoir au palais, Bassirou Diomaye Faye fera connaître son Premier ministre, à en croire le vice-président du Pastef.
Quel jour Bassirou Diomaye Faye nommera son premier ministre pour mettre en place son gouvernement ? Vice-président à Pastef, Birame Souleye Diop a donné une réponse à cette question.
Au plus tard le mercredi, c’est-à-dire au lendemain de la cérémonie de passation de pouvoir au palais, Bassirou Diomaye Faye fera connaître son Premier ministre. L’information a été livrée par Birame Soulaye Diop.
«Il aura, probablement, d’ici mardi ou mercredi, son premier ministre», a lâché Birame Soulaye Diop sur la Rts. Et le régime sera, dit-il, dans une très grande rationalisation pour pouvoir prendre ne charge les préoccupations des sénégalais.
«En tout cas on va partir sur quelque chose de très fondamental. La réduction du train de vie de l’Etat, la rationalisation des institutions, fondamentalement», dévoile-t-il.
ABASS FALL SOLDE SES COMPTES AVEC BARTH
Dans un entretien accordé à Libération, le député de Yewwi Askan Wi (Yaw) souligne que "l’écart abyssal (plus de 250 000 voix en faveur de Pastef) avec les autres candidats notamment celui de la coalition Khalifa Président..."
Le coordonnateur de Pastef de Dakar, Abass Fall solde en fin ses comptes avec le maire de la capitale sénégalaise, Barthélémy DIAS et son leader Khalifa Ababacar Sall.
Dans un entretien accordé à Libération, le député de Yewwi Askan Wi (Yaw) souligne que « l’écart abyssal (plus de 250 000 voix en faveur de Pastef) avec les autres candidats notamment celui de la coalition Khalifa Président notamment ceux de Dakar, se justifie par un sentiment d’injustice et d’ingratitude à la mairie de la ville de Dakar envers Pastef. »
« Nous étions en coalition. Aux élections locales, avec (Yaw), nous avons remporté la ville de Dakar et beaucoup d’autres communes. Malheureusement, entre temps nos chemins se sont séparés avec certains de la coalition dont les membres de Taxawu Sénégal. Et nous étions conscients du rôle que nous avions joué dans cette coalition», a-t-il dit.
Selon Abass Fall, il fallait montrer que Pastef est le principal parti de l’opposition qui a boosté la coalition (Yaw) surtout à Dakar, avec l’influence de notre leader, le président Ousmane SONKO. « Avec ce qui s’est passé à la Mairie de Dakar quand les gens ont préféré se séparer de nous d’une manière honteuse et moins courtoise, les populations et principalement les Dakarois ont voulu nous dire que dans l’arène politique, il ne faut jamais changer les façons de faire. Les gens ne veulent plus de trahison», soutient-il rappelant qu’il faut plutôt de la courtoisie politique.
Pou rappel, le candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars, Khalifa Sall s’est classé quatrième, avec 1,56% des voix, loin derrière Bassirou Diomaye Faye.
PRESIDENTIELLE, LE COMITÉ AD HOC DE FACILITATION RECOMMANDE LA POURSUITE DE LA VEILLÉE CITOYENNE
La structure salue ‘’la maturité du peuple sénégalais qui a voté avec un taux de participation de 61,30 %, dans le calme et la sérénité au terme d’un long et éprouvant processus électoral, marquant la résilience de la démocratie sénégalaise’’.
Dakar, 31 mars (APS) – Le Comité ad hoc de facilitation qui exprime ses ‘’chaleureuses félicitations’’ à Bassirou Diomaye Faye pour son élection au premier tour, recommande ‘’vivement’’ la poursuite de la veillée citoyenne dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Dans un communiqué transmis à l’APS, dimanche, le Comité ad hoc de facilitation qui regroupe plusieurs structures de la société civile et des personnalités indépendantes ”recommande vivement la poursuite de la veillée citoyenne dans l’intérêt supérieur de la Nation’’.
La structure salue ‘’la maturité du peuple sénégalais qui a voté avec un taux de participation de 61,30 %, dans le calme et la sérénité au terme d’un long et éprouvant processus électoral, marquant la résilience de la démocratie sénégalaise’’.
Il félicite le ministre de l’Intérieur et la Direction générale des élections pour ‘’le bon déroulement du scrutin, salué par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux’’ et relève ‘’l’importante contribution de la société civile sénégalaise, qui s’est mobilisée pour la transparence du scrutin à travers le déploiement des missions citoyennes d’observation électorale’’.
Ses membres exhortent le prochain gouvernement à ‘’s’atteler à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations pertinentes formulées par les missions d’observation électorale relativement au fichier électoral, au système de parrainage, à l’enrôlement des électeurs et à l’amélioration de la participation politique de la femme’.
Le Comité souligne également ‘’l’accompagnement déterminant du National democratic institute (NDI) qui a œuvré à ses côtés pour ‘’un processus électoral crédible, transparent, inclusif et apaisé’’.