KEEMTAAN GI - ÇA SENT MAUVAIS POUR LE CHEF!
Ça part dans tous les sens, installant une véritable confusion au sommet de l’Etat. Quand le distingué président du groupe parlementaire de l’armée mexicaine déclare au micro de F24 qu’il n’y a pas de crise et que nos instituions fonctionnent normalement, c’est la Garde des Sceaux et ministre de la Justice qui se montre alarmiste. Selon la bonne dame qui semble avoir perdu toute sa lucidité et qui avait été la première à vendre aux médias français l’existence de « forces occultes » lors des évènements de mars 2021, nous vivons une crise comme nous n’en avons avions jamais connu auparavant. C’est encore à un média français, en l’occurrence Le Figaro, qu’elle a vendu cette ineptie. Elle doit être la seule à vivre cette crise. Tremblez messieurs et dames, rien ne va plus dans ce charmant pays que la Première dame nous a changés en nous sortant de la morgue monotonie de vieilles qui l’ont précédée au Palais. Un Palais dans lequel elle a introduit des senteurs plus canailles. C’est certainement ces enivrants artifices qui jouent des tours au Chef pris en tenailles entre la clameur internationale et celle de nos compatriotes. La crise dont parle la bonne avocate serait certainement cette désapprobation totale des acteurs de tous les secteurs de la vie nationale qui se dressent contre le projet du Chef de s’octroyer quelques mois supplémentaires au Palais de la République. Et ça commence à sentir mauvais pour lui quand tout le monde s’oppose et bande les muscles. Syndicats de tous les secteurs d’activités, employeurs, religieux et la bonne vieille société civile… Quand toutes ces couches de la société, en plus des acteurs de la politique, se dressent et disent non, le bon sens serait d’avoir une bonne lecture de cette nouvelle situation plutôt que de s’entêter à un forcing sans être sûr d’en sortir victorieux. Ou de s’enorgueillir d’avoir les forces de sécurité et de défense dans sa poche. L’intelligence consisterait plutôt à sonder le mécontentement généralisé de la population et trouver les moyens d’y répondre. Plutôt que de faire parler les armes face à son peuple, il vaudrait mieux brandir le rameau d’olivier devant lui. Ou agiter le drapeau blanc. Le blanc, cette couleur dont vont justement se vêtir les citoyens de ce pays ce vendredi, pour protester contre le coup d’Etat constitutionnel du Chef. KACCOOR BI - LE TEMOIN
COUP D’ETAT CONSTITUTIONNEL VERS UNE GREVE GENERALE
Au lendemain des émeutes de mars 2021, le président Macky Sall avait fait un discours solennel pour apaiser les cœurs et éteindre le feu. « J’ai écouté et entendu vos messages » déclarait le chef de l’Etat pris de court parles violentes manifestations. Aux yeux de nombreux observateurs politiques, ce discours post-émeutes était une stratégie pour le « Lion » blessé de gagner du temps avant de reprendre du poil de la bête. Réunis au sein d’un front de résistance « Aar Suñu Élection », les leaders de l’opposition veulent éviter de tomber une nouvelle fois dans le piège de l’apaisement. Et jurent qu’ils vont achever le « Lion » politiquement blessé parle report de l’élection présidentielle et diplomatiquement affaibli par la communauté internationale. En effet, « Le Témoin » quotidien a appris que les leaders de l’opposition ont reçu le renfort de syndicats d’enseignants, d’universitaires, de transporteurs, de chauffeurs, d’imams et oulémas ainsi que de la classe ouvrière. Sans doute, ils seront renforcés par les professionnels des média réclamant la restitution de la « voix » devenue sans voix de Wal Fadji-Tv. Le collectif des familles des détenus politiques compte aussi se battre aux côtés de tous ces partis, mouvements, organisations et personnalités. Bref, toute une coalition de résistance est en train de se former pour sonner la mobilisation vers une grève générale destinée à obliger le président Macky Sall à respecter le calendrier électoral et à partir le 02 avril prochain.
REPORT DE LA PRESIDENTIELLE 39 DEPUTES DE YEWWI ASKAN WI SAISISSENT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La bataille juridique Conseil Constitutionnel sera au rendez-vous dans quelques jours sur la question du report de la présidentielle de 2024. Hier 39 députés de Yewwi Askanwi ont saisi le Conseil constitutionnel pour faire annuler le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Ce sont deux députés de YAW, dont Mohamed Ayib Salim Daffé, agissant au nom de leurs 37 autres collègues, qui ont déposé hier une saisine en inconstitutionnalité contre la loi numéro 04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution. D’après Amadou Ba, mandataire de la coalition Diomaye Président, « le Conseil constitutionnel est compétent contrairement à l’offensive mensongère du moment ». Dans une récente sortie, le ministre des Affaires étrangères, Pr Ismaïla Madior Fall, par ailleurs professeur de droit constitutionnel à l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) soutenait que le Conseil Constitutionnel devrait se déclarer incompétent en cas de saisine portant sur la dérogation.
DIPLOMATIE HUIT NOUVEAUX AMBASSADEURS A DAKAR
Dakar a rarement reçu autant d’ambassadeurs en même temps. Hier pas moins de huit ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créances au président Macky Sall. Un acte diplomatique indispensable pour permettre au diplomate nouvellement accrédité dans un pays d’entrer en fonction. C’est les nouveaux ambassadeurs du Tchad, Kalzeube Neldikingar Madjimta, du Vietnam, Tran Quoc Khanh, de Djibouti, Mohamed Bourhan, du Soudan du Sud, David Buom Choat, d’Australie, Mme Bérénice Owen-Jones, de Slovaquie, Tomas Félix, du Sri Lanka, M. Velupillai Kananathan, d’Ouganda, Nelson Ocheger, du Pérou, Félix Chipoco Caceda, d’Italie, CaterinaBertolini et d’Azerbaïdjan Oghlu Samadov qui ont présenté leurs lettres de créances. On le voit, Dakar reste une capitale diplomatique très courue.
REPORT DE LA PRESIDENTIELLE LE SEN DE L’APR SALUE LA VOLONTE DE MACKY SALL DE DIALOGUER
Dans un communiqué rendu public hier, le Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République a salué la volonté, « sans cesse renouvelée » selon lui, du président de la République, de dialoguer régulièrement avec toutes les franges de la population mais particulièrement pour son engagement ferme à mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation, en vue de préserver la paix et la stabilité. Le SEN n’a pas manqué de saluer l’adoption de la loi(Ndlr, portant report de la présidentielle) à la majorité qualifiée des trois cinquièmes des suffrages exprimés et engage tous les démocrates et républicains au respect de cette décision souveraine des représentants du peuple. Le SEN se réjouit également de la volonté clairement indiquée du Président Macky SALL, en sa qualité de garant du fonctionnement régulier des Institutions et de la cohésion nationale, de tout mettre en œuvre pour un Sénégal pacifié et réconcilié. Dès lors, le SEN appelle tous les Sénégalais à s’engager dans cette importante séquence ouverte par le président de la République, afin de consolider la paix et la concorde nationale et de bâtir des consensus dynamiques, notamment, dans un contexte où les menaces sont à nos porte’’, lit-on dans le texte.
APRES SIX MOIS DE DETENTION LE MAIRE DE THIAROYE-SUR-MER EL MAMADOU NDIAYE LIBERE
Le maire de Takhawu Me Mamadou Ndiaye a été élargi de prison hier jeudi. La Chambre d’accusation a répondu favorablement à la demande de la mise en liberté provisoire du maire de Thiaroye-Sur-Mer. Cette haute juridiction a tranché en faveur de l’avocat du maire, Me El Mamadou Ndiaye. Ce membre de Taxawu Sénégal est désormais libre après six mois de détention. L’information a été confirmée par Me Moussa Sarr, membre du pool d’avocats du maire de Thiaroye-Sur-Mer. Pour rappel, Me Ndiaye avait été placé sous mandat de dépôt au courant du mois d’août dernier. Il est poursuivi pour complicité d’escroquerie dans une affaire de vente de faux baux relatifs à un site situé au centre-ville. Me El Mamadou Ndiaye a contesté les faits qui lui sont reprochés, jurant n’avoir touché dans cette affaire que ses honoraires.
GAZ BUTANE LES VERITABLES RAISONS D’UNE PENURIE
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » quotidien a évoqué la pénurie de gaz butane qui sévit actuellement à Dakar provoquant des désagréments considérables aux consommateurs. Il ressort de nos investigations que la problématique de l’interchangeabilité des bouteilles entre Diprom, Touba Gaz, Total Energies et Vivo Energies est à l’origine de la pénurie actuelle comme nous le disait hier Momar Ndao, le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) cité dans notre papier. Dès la parution de notre article, un cadre de la Direction du Commerce intérieur nous a appelés pour confirmer qu’il y a effectivement une pénurie de gaz butane. « D’abord, il faut préciser que les sociétés agrées produisent et fournissent suffisamment de gaz butane. Donc, c’est au niveau de la distribution qu’il y a dysfonctionnement lié à la problématique de l’interchangeabilité des bouteilles. Ensuite, les manifestations sporadiques ayant suivi l’annonce du report des élections a eu des répercussions dans la distribution. Parce que les camionneurs craignaient d’être attaqués ou pillés. Une situation d’insécurité qui a aggravé la pénurie. D’ailleurs, je profite de l’occasion pour rassurer les populations que le ministre du Commerce et de la Consommation a pris toutes les dispositions pour que la situation revienne à la normale. Il a aussi donné des instructions aux agents de contrôle d’occuper davantage le terrain afin de surveiller l’application des bas tarifs fixés par le président de la République dans sa politique sociale. En effet, la direction du Commerce intérieur que nous sommes reste déterminée dans sa lutte contre toute spéculation sur les prix du gaz butane » rassure ce fonctionnaire de la direction du Commerce intérieur
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UNE DECISION, MILLE INTERROGATIONS
Depuis que le president a lache la bombe, les analyses et des commentaires divers et varies vont bon train. Pour les uns, c'est pour changer son cheval de crouse, pour d'autres, il reveler son desir profond de rester au pouvoir. Dans la rue chacun a son
Alors que les Sénégalais, en dépit du processus catastrophique de validation des parrainages, étaient prêts à aller aux urnes le 25 février prochain, le président Sall a pris tout le monde de court en annonçant le report de l’élection. Une décision qu’il fait valider par sa majorité mécanique à l'Assemblée nationale avec les députés de son ancien parti politique (PDS), à l’insu des députés de l’opposition, expulsés manu militari de l’hémicycle.
Quelles sont les réelles intentions du président en prenant cette décision unilatérale de report ? Est-ce une volonté inavouée de s’accrocher au pouvoir ?
Les citoyens sénégalais ont chacun leurs petites idéees sur les agissements du président Sall. Nous vous proposons leurs opinions captees dans les environs de Colobane, Fass, à Dakar
QUALIFICATION JO, LE SÉNÉGAL S’INCLINE DEVANT LE NIGÉRIA
L’équipe nationale du Sénégal féminine de basket s’est inclinée, 65-72, contre celle du Nigeria, jeudi, lors de la première journée du tournoi de qualification olympique de la FIBA, en Belgique.
Dakar, 8 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal féminine de basket s’est inclinée, 65-72, contre celle du Nigeria, jeudi, lors de la première journée du tournoi de qualification olympique de la FIBA, en Belgique.
Les Lionnes du basket menaient à la pause (46-37), avant de perdre le fil du match dans le dernier quart temps contre une solide équipe du Nigeria qui avait battu le Sénégal (84-74), en finale de l’Afrobasket féminin 2023 à Kigali.
Les joueuses du nouveau sélectionneur espagnol Alberto Antuña Leal vont jouer leur deuxième match, vendredi, à 19h 45mn. Elles affronteront, dimanche à 18h 15 mn, les États-Unis pour leur dernier match du tournoi.
La dernière participation des Lionnes aux Jeux olympiques remonte à 2016 (Rio de Janeiro, Brésil).
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APPEL AU DIALOGUE DE MACKY, LA RÉPONSE DE HADJIBOU SOUMARÉ
Après l’annonce de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le président Macky Sall a annoncé l’ouverture d’un dialogue. Hadjibou Soumaré a annoncé ce jeudi, qu’il y prendra part.
iGFM - (Dakar) Après l’annonce de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le président Macky Sall a annoncé l’ouverture d’un dialogue. Hadjibou Soumaré a annoncé ce jeudi, qu’il y prendra part.
Hadjibou Soumaré compte participer au dialogue que compte lancer le président Macky Sall, suite au report de l'élection présidentielle. L’ex premier ministre se dit inquiet pour ce qui pourrait arriver au pays si jamais les choses continuent sur cette trajectoire. «C’est la raison pour laquelle, quand j’ai écouté le président parler de dialogue, et surtout ce que j’ai le plus retenu, c’est le caractère inclusif de ce dialogue. Dès l’instant qu’on parle d’inclusivité, nos premières pensées vont à ceux qui sont aujourd’hui en prison. Et c’est cela qui m’a motivé le plus à accepter ce dialogue parce que je pense que, aussi bien Ousmane Sonko que les autres citoyens qui sont en prison, nous sommes en devoir aussi de penser à eux», a-t-il indiqué.
MACKY ET SA FAMILLE ONT DÉJÀ DÉMÉNAGÉ AU MAROC, RÉVÈLE SOULEYMANE JULES DIOP
Invité au Journal Afrique de TV5 Monde, l’Envoyé spécial du Sénégal à l’Unesco a fait une surprenante révélation quand le journaliste lui a demandé si Macky Sall comptait s’accrocher au pouvoir.
Invité au Journal Afrique de TV5 Monde, l’Envoyé spécial du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, a fait une surprenante révélation quand le journaliste lui a demandé si Macky Sall comptait s’accrocher au pouvoir comme le dit l’opposition. L’ancien membre du service de communication du Palais assure que « Le Président Macky Sall a déjà déménagé au Maroc. Sa famille a déjà déménagé au Maroc ».
Selon monsieur Diop, cela démontre que le Président Macky Sall n’a pas l’intention de dissoudre l’Assemblée nationale en septembre ni s’éterniser au pouvoir.
Pour rappel, dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, Macky Sall a clairement indiqué qu’il comptait rester au Sénégal après son départ du pouvoir.
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LE SÉNÉGAL SUR LA CORDE RAIDE
L'enjeu pour Macky Sall est moins de prolonger son mandat que de garder la main sur l'issue de l'élection. Décryptage de la situation de crise en cours depuis le report du scrutin présidentiel sur VOA avec René Lake, Samba Dialimpa Badji et Mamadou Thior
L'enjeu pour Macky Sall est moins de prolonger son mandat que de garder la main sur l'issue de l'élection. Décryptage de la situation de crise en cours depuis le report du scrutin présidentiel sur VOA avec René Lake, Samba Dialimpa Badji et Mamadou Thior. Ils sont invités de l'émission hebdomaire Washington Forum.
LA CNES CONDAMNE LE REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE
Selon Adama Lam et Cie, la perception positive du Sénégal auprès des investisseurs locaux et étrangers sera grandement affectée au regard du risque pays élevé que cette situation va engendrer.
La Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) a condamné, jeudi, le report de l’élection présidentielle par le président de la République Macky Sall, dans un communiqué reçu à Walfnet. «Cette décision ternit l’image de notre pays et participe également à fragiliser la paix sociale déjà si fortement éprouvée par les évènements de 2021 et 2023», peut-on lire dans le document.
Selon Adama Lam et Cie, la perception positive du Sénégal auprès des investisseurs locaux et étrangers sera grandement affectée au regard du risque pays élevé que cette situation va engendrer. «La CNES invite solennellement le Président de la République, garant de la Constitution, de prendre de toute urgence les dispositions utiles et nécessaires pour le respect du calendrier électoral et de la Constitution », ajoutent-ils.
La CNES lance un appel à l’ensemble des populations en particulier la classe politique, à faire preuve de retenue et de responsabilité afin d’éviter à notre pays les chemins de la division et de l’instabilité, terreau fertile aux menaces extérieures déjà présentes à nos portes.
La CNES reste par ailleurs disposée à participer à toutes initiatives visant à préserver la paix sociale et la stabilité.
LE SUDES/ESR CRIE À L'ARBITRAIRE
Selon le syndicat des enseignants, la "pseudo crise institutionnelle actuelle" qui a mené à la suspension du processus électoral par le Parlement et l'Exécutif "est un acte extrêmement grave qui installe le Sénégal dans l'incertitude institutionnelle"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 08/02/2024
Le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ESR) a publié une déclaration le 8 février 2024 pour s'alarmer de la situation politique actuelle dans le pays. Dans ce texte dont nous avons obtenu une copie, l'organisation syndicale "n'est pas dans sa coutume d'admonester l'exécutif et le législatif" mais juge que "certains moments de la vie d'une nation requièrent que toute organisation, toute personne se détermine clairement".
En effet, selon le SUDES/ESR, la "pseudo crise institutionnelle actuelle" qui a mené à la suspension du processus électoral par le Parlement et l'Exécutif "est un acte extrêmement grave qui installe le Sénégal dans l'incertitude institutionnelle". Le syndicat y voit une décision prise "à l'initiative de groupes politiques coalisés" et qui "expose le pays à tous les dangers".
De plus, le SUDES/ESR déplore que ce report électoral se soit fait "en prenant prétexte d'accusations extrêmement graves portées, sans mesure ni retenue, contre des membres du Conseil constitutionnel", ce qui pour l'organisation "fait voler en éclats les derniers vestiges de l'État de droit au Sénégal".
Face à cette situation qu'il juge inacceptable, le syndicat "demande au chef de l'État et au Président du Parlement qu'ils cessent d'interférer sur le processus électoral sénégalais et s'assurent que chacune des parties prenantes du processus puisse faire correctement son travail" et qu'ils "annulent tous les actes illégaux qui ont été pris".
Le SUDES/ESR affirme par ailleurs que le président Macky Sall, jusqu'au 2 avril 2024, "est le garant de l'intégrité des Institutions qu'il a juré de servir et de préserver". Il l'enjoint "solennellement" à assurer "que le processus menant au libre choix par le peuple sénégalais de son successeur arrive à son terme avant la fin de son mandat".
Le syndicat conclut en disant qu'il s'associera "à toutes les actions nécessaires au rétablissement de la démocratie sénégalaise" et en tendant "la main à tous les syndicats et à toutes les organisations de la société civile pour la mise en place d'un plan d'action efficace".
EXPLOSION DE GAZ À LA CITÉ BARAKA
Selon le chef de quartier de Liberté 6 extension, Khadim Diouf, vers les coups de 7 heures, une bonbonne de Gaz a explosé faisant plusieurs victimes dont une femme enceinte.
A peine inaugurés par le chef de l’Etat, les nouveaux immeubles flambant neufs de la cité Baraka ont connu un drame en cette matinée du 8 février. Selon le chef de quartier de Liberté 6 extension, Khadim Diouf, vers les coups de 7 heures, une bonbonne de Gaz a explosé faisant plusieurs victimes dont une femme enceinte. L’explosion serait partie de la défaillance d’une tête de gaz.
«Je l’ai su vers 11h 45. Je suis allé sur les lieux et on m’a expliqué ce qui s’est passé. Selon les résidents, la victime est venue emprunter une tête de gaz à sa voisine la veille. Le matin, vers 7 heures, celle-ci est venue réclamer la tête de gaz. Sa voisine en essayant de déboulonner la tête, le gaz a explosé », explique-t-il. Poursuivant, il souligne que l’incident s’est produit dans un appartement au troisième étage chez une dame avec une grossesse très avancée.
«Le feu s’est propagé. Elle a eu peur car ses habits ont pris feu. Elle a donc sauté de la fenêtre. Heureusement, grâce aux fils de téléphone suspendus, elle a pu s’accrocher dessus. Elle aurait pu mourir n’eût-été ses fils. La vieille dame qui vivait avec elle, qui a entendu les cris, est sortie de la chambre et a pu sauver les deux enfants qui étaient dans une autre pièce. Le voisinage a appelé la police et les sapeurs-pompiers pour leur venir en aide. L’un des enfants, qui a été le moins touché par le feu, a été envoyé au centre de santé Mamadou Diop », ajoute le chef de quartier.
La femme enceinte et l’autre enfant ont été acheminés à l’hôpital de Grand Yoff à cause de la gravité de leurs blessures et la vielle dame à Dalal Jam. Le chef de quartier de préciser que la famille a tout perdu dans le feu. Ainsi, mis au courant, le préfet a fait le déplacement pour s’enquérir de la situation
LE MONDE UNIVERSITAIRE INVITÉ À PARTICIPER À LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Il est nécessaire et indispensable d’identifier des données qui permettent de construire des innovations et des besoins renforcement de capacités nécessaires pour répondre aux défis du changement climatique.
Dakar, 8 fev (APS) – La vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en charge de la pédagogie et de la recherche, Pr Aminata Niang Diène, a invité le monde universitaire à participer à la recherche de solutions dans la lutte contre les changements climatiques à travers des recherches pertinentes et des données pouvant aider les pouvoirs publics à la prise de décisions.
“Comme le changement climatique est un phénomène international qui intéresse et impacte tout le monde, le monde académique doit participer à la recherche de solutions sur les changements climatiques”, a déclaré Mme Diène.
Elle intervenait lors de la troisième session des webinaires du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL), organisée en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
L’objectif de cette session est de décrire avec les Universités ouest africaines les voies et les priorités de la recherche, de l’innovation et du développement des capacités dans le domaine des services climatiques pour la réduction des risques.
“C’est pour cela que l’UCAD qui est connue comme un creuset sur le plan de la recherche scientifique donne sa contribution en participant à cette troisième session du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) qui nous réunit aujourd’hui et qui contribue en même à la recherche de solutions pertinentes et à la production de données pour aider à la prise de décision”, a-t-elle expliqué.
Ce webinaire qui entre dans le cadre d’événements régionaux réunit des experts, des décideurs politiques, des universitaires et des praticiens.
Après Lomé, en septembre, Abidjan, en novembre, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite la troisième session sur le thème ”Impacts climatiques et résilience dans les scénarii actuels et futurs”.
Selon Aminata Niang Diène, ce webinaire est organisé “pour discuter sur les questions liées aux changements climatiques et échanger des expériences et des pratiques pour permettre d’aider à la prise de décisions politiques”.
“Nous allons dans ce cadre œuvrer pour la formalisation de meilleurs politiques publiques en Afrique, pour prendre en charge ces questions de changements climatiques à la fois dans nos vies quotidiennes et sur la question des infrastructures et services qui subissent tous les effets des changements climatiques”, a-t-elle-ajouté.
Depuis 2012, l’Allemagne contribue à ce projet WASCAL à hauteur de 100 milliards de francs CFA
L’Ambassade France à Dakar et l’Ambassade la République Fédérale de l’Allemagne à Dakar sont des partenaires du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) dans le cadre de ces webinaires.
Laurent Viguié, conseiller de coopération et action culturelle à de l’ambassade de France à Dakar s’est dit très ravi d’être associé à ce sujet ”majeur et urgent”.
Il est nécessaire et indispensable d’identifier des données qui permettent de construire des innovations et des besoins renforcement de capacités nécessaires pour répondre à ces défis, a t-il souligné.
“Nous travaillons dans le cadre de ce séminaire en amont, sur la connaissance qui permet une adaptation et cette résilience. Nous sommes engagés en collaboration avec l’Ambassade d’Allemagne qui est partenaire majeur dans ce domaine”, a poursuivi M. Viguié.
Pour sa part, Soule Siemon, ambassadeur de l’Allemagne à Dakar, a rappelé l’urgence de l’action climatique qui ne connait pas de frontière.
Il a réaffirmé l’engagement de son pays à travailler avec les différents acteurs pour la recherche de données scientifiques pouvant aider à la prise de décisions.
“Depuis 2012, l’Allemagne contribue à ce projet WASCAL, à hauteur de 100 milliards de francs CFA. Et nous continuerons à nous engager dans la lutte commune contre le changement climatique aux côtés de nos partenaires ouest africains et internationaux”, a assuré le diplomate, relevant que leur engagement s’appuie sur une base scientifique avec le soutien des chercheurs qui vont faire une planification et livrer des données scientifiques fiables et importantes pour la prise de décisions politiques.