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5 août 2025
ASP, LE DG EFFECTUE 39 NOUVEAUX RECRUTEMENTS ENTRE MERCREDI ET JEUDI
Le député Guy Marius Sagna a alerté sur la décision de la direction de l’Agence pour la Sécurité de proximité de recruter de nouveaux agents alors que le régime en place va rendre les dossiers d’Etat dans quelques jours.
Le député Guy Marius Sagna a alerté sur la décision de la direction de l’Agence pour la Sécurité de proximité de recruter de nouveaux agents alors que le régime en place va rendre les dossiers d’Etat dans quelques jours. Le parlementaire révèle que :”39 nouveaux recrutements auraient eu lieu à l’ASP entre mercredi et jeudi dernier. Ces nouveaux agents bénéficieront d’un contrat à durée indéterminée et 205 personnes auraient été nouvellement incorporées dans les mêmes rangs des ASP durant la même période.”
Selon lui, ces recrutements effectués par le directeur général Mamadou Salif Sow ressemblent plus à du sabotage et ne respectent pas les règles de l’élégance républicaine.
LA OU TOUT A COMMENCE
L’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême est tout sauf une surprise pour les habitants de Ndiaye-Ndiaye, qui avaient déjà tracé un destin prodigieux à ‘’l’honorable’’ fils prodige.
Ndiaye-Ndiaye, 29 mars (APS) – L’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême est tout sauf une surprise pour les habitants de Ndiaye-Ndiaye, qui avaient déjà tracé un destin prodigieux à ‘’l’honorable’’ fils prodige.
Pour beaucoup, l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme cinquième président de la République du Sénégal, dès le premier tour, tient du miracle en raison notamment des vents contraires qui soufflaient pour freiner l’accomplissement de cette ambition, le 24 mars.
Dix jours plutôt, il dormait encore en prison. Alors, lorsque les premières tendances le créditent d’une victoire dès le premier tour, ses partisans peinent à y croire, estimant sans doute qu’une telle perspective s’avérait trop beau pour être vrai.
Sauf pour les habitants de Ndiaye-Ndiaye, un village de la commune rurale de Ndiaganiao, située à 105 kilomètres de Dakar, qui ont vu naître Bassirou Diomaye Faye.
Pour la petite histoire, le tout nouveau chef de l’État du Sénégal a soufflé sa 44e bougie le lendemain du scrutin.
Un miracle, ce succès ? Que non, pour les Ndiaganiaois. Pour eux, l’explication est toute simple : à enfant prodige, destin prodigieux. Diomaye ne signifie-t-il pas ‘’L’Honorable’’ en langue sereer ?
Le baobab, arbre tutélaire de Ndiaganiao, village d’origine du nouveau chef de l’Etat
Garçon bien né
A l’école comme dans la vie de tous les jours, Bassirou Domaye Diakhar Faye, son nom complet, a toujours fait preuve d’honorabilité. Ce qui lui a valu tableaux d’honneur et éloges fervents de tous les habitants du village tant le jeune garçon est d’un comportement irréprochable.
De l’élémentaire à l’école du village au CEM, à Mbour, à 32 kilomètres de là, Diomaye a toujours été parmi les premiers de sa classe. A part une admission au Bac dès le premier tour, sans la mention qu’il convoitait, il a toujours fait la course en tête jusqu’à l’obtention de sa Maîtrise en Droit et son admission à l’ENA, l’Ecole nationale d’administration. Il en sort inspecteur principal des Impôts.
Mor Sarr, son camarade de classe en 6e se souvient : ‘’Diomaye était un élève brillant et calme, qui donnait les bonnes réponses aux questions des professeurs. Il était très fort en français. J’étais plus attiré par les mathématiques, la seule matière où je parvenais dès fois à le dépasser’’.
Nous sommes en 1992-1993, les deux collégiens viennent du même village et naturellement une certaine proximité se crée entre eux. Elle sera renforcée par le sain désir du petit Diomaye d’exceller dans toutes les matières. ‘’J’étais bon dans les matières dites scientifiques et lui dans celles littéraires’’, rappelle Mor Sarr.
Diomaye se rapproche davantage de Mor, qui l’aide, après les heures de cours, à déchiffrer les équations mathématiques que leur posait leur professeur. ‘’Cela nous a rapproché’’.
De cette soif de savoir naîtra une amitié qui résiste au temps, la conscience politique s’y étant greffée. Mor est d’ailleurs le responsable local de PASTEF, la formation de Diomaye.
Entre le président Diomaye et le responsable départemental de PASTEF, Mor Sarr, une amitié de plus de 30 ans.
Village le plus célèbre du Sénégal
Dans leur quartier général, un grand local en dur au toit en tôle ondulée, au cœur de Ndiaganiao, les vestiges de la campagne électorale sont toujours visibles : des chaises utilisées lors des meetings, des affiches à l’effigie du président élu et à celle de Ousmane Sonko, son mentor politique.
Quelques militants, bracelets aux couleurs du parti au poignet, jettent des yeux distraits sur un téléviseur qui diffuse le journal de 12 heures. Dans le siège local de PASTEF, des journalistes, étrangers et sénégalais, d’ailleurs plus nombreux que les militants, ce jour-là, s’impatientent.
Comme le président Léopold Senghor pour Joal et Djilor, Diomaye Faye, plus jeune président du Sénégal, a réussi à mettre Ndiaganiao et Ndiaye Ndiaye sur la mappe. Il est devenu le village le plus célèbre du pays. De partout, Mor Sarr reçoit des sollicitations des médias qui pour une interview qui pour être accompagnés à la maison familiale du nouveau président sénégalais.
Pour arriver sur les lieux, il faut passer par des ruelles sablonneuses jonchées pour certaines d’excréments d’ânes et de chevaux.
Ndiaye Ndiaye, la bourgade natale
Sise à Ndiaye Ndiaye, bourgade paisible de Ndiaganiao, cette concession modeste à la cour spacieuse, est, ce jour-là, le lieu de ralliement de notables du village, des parents et de visiteurs.
Installés sur des chaises en plastique, disposés en demi-cercle, sur une vaste véranda, ils sont parés de leurs plus beaux caftans.
Tous ont vu grandir Diomaye, avoir d’excellents résultats à l’école et montrer une ardeur et une ingéniosité dans les travaux champêtres pendant les vacances scolaires.
Solane Diouf, fait partie des notables du village. Il dit : ‘’Je suis un voisin mais je fais partie de la famille depuis très longtemps, des gens dignes, et Diomaye est quelqu’un de bien éduqué, à qui ses parents ont inculqué des valeurs fortes, qui ont développé en lui un leadership précoce’’.
Un grand poster à son effigie trône sur un mur, derrière son père assis sur sa chaise, élégant, le châle assorti à son fez. Samba Ndiagne Faye, malgré l’âge avancé et les nombreuses interviews sans prise de rendez-vous se prête gentiment au jeu. Son épouse, elle, à la santé fragile, préfère se reposer dans sa chambre.
Samba Ndiagne Faye, ne tarit pas d’enloges sur son fils de président, a qui ses parents ont inculque des valeurs cardinales.
‘’Diomaye a toujours été un enfant calme, poli et obéissant à ses parents et à ses aînés tant qu’il s’agisse d’agir en droite ligne des valeurs de droiture, de justice, d’équité que je lui ai inculquées’’, témoigne-t-il d’une voix posée. ‘’C’est pour cela que je n’ai jamais levé la main sur lui’’, dit-il.
‘’Thiapathioly’’
Une chose de rare sous nos cieux, que lui envieraient nombre d’enfants. Car, à une certaine époque, la chicotte, les gifles ou les fessées faisaient partie intégrante de l’éducation. Qui aime bien, châtie bien, dit-on. Mais Diomaye est un jeune premier qui ne se permet aucun écart de conduite, un ‘’thiapathioly’’ comme on dit en wolof.
‘’Du temps où il était écolier, après ses cours, c’est lui qui partait chercher des fagots de bois pour sa mère, lavait la vaisselle, pilait pour elle le mil et les graines ; bref, il s’adonnait à toutes les tâches dévolues aux filles dans nos contrées’’, se souvient Abdoulaye Diouf, ce sexagénaire, tirant de grosses bouffées de sa pipe.
Pour Abdoulaye Diouf ,qui a vu grandir le jeune président, l’accession de Diomaye a la magistrature est un mérite gagne au prix de service rendus a sa mère, Khady Diouf
‘’Dieu l’a gratifié pour services rendus à sa mère ’’, dit-il fièrement, avant d’ajouter : ‘’Autre chose que je peux dire de ce garçon : personne – ni même son père, ni sa mère- ne peut le dévier de la droiture’’.
Son père, justement, avoue qu’il ne l’a jamais ‘’vu être mêlé à une bagarre, ce qui est courant entre enfants à bas-âge.’’
‘’Vous pouvez demander au hasard aux habitants du village. Ils te diront la même chose’’, soutient-il. Djodie Diéry Faye, qui a joué avec Diomaye enfant, confirme. ‘’On attelait ensemble les chevaux de nos parents pour aller aux champs, en compagnie de ses frères Abdou Aziz et Mansour. On devait avoir 13-14 ans, mais jamais, il n’a eu le moindre accrochage avec quiconque’’.
Plus âgé que lui de deux ans, Djodie Diery est aux anges lorsqu’il se représente son camarade de jeu devenu président de la République du Sénégal.
Témoin privilégié d’un évènement historique
Il se considère comme un privilégié pour être témoin de cet évènement historique. Quand il évoque ce soir du 24 mars 2024, il a des étoiles dans les yeux, comme s’il n’était pas toujours revenu de son euphorie.
Djodie Diery espère vivre assez longtemps pour voir Diomaye réaliser de grands desseins pour le pays. ‘’Avec lui, le Sénégal vivra une période faste, connaîtra un réel développement, et la CEDEAO se réconciliera avec ses habitants’’, pense savoir cet ancien globe-trotter, passé par plusieurs pays de la région ouest-africaine.
Fortes attentes
Sur les questions internationales comme sur les priorités nationales, les attentes des habitants Ndiaganiao sont nombreuses envers leur président.
Tenning Ndour, la cinquantaine, est femme au foyer. Sous le chaud soleil de midi, elle discute avec son fils adolescent, attendant que leur charrette, principal moyen de transport ici, soit attelé.
Il était revenu voter, mais s’apprête à retourner à Kayar où il exerce de petits boulots. Elle espère que le nouveau chef de l’Etat trouvera une solution afin que ‘’nos enfants ne quittent plus nos terroirs et prennent le chemin de la migration irrégulière’’.
A voir le nombre de groupes de jeunes et de moins jeunes massés à l’ombre des arbres, devisant et buvant du thé, l’oisiveté fille d’un chômage endémique, semble être leur lot quotidien.
Dans cette commune rurale défavorisée, mais avec un réel potentiel agricole, seuls six des trente-sept villages qui la composent sont électrifiées, renseigne Mor Sarr de PASTEF. L’eau courante est toujours un luxe. Il en était ainsi lorsque Diomaye Faye était encore élève. Ndiaganiao ne dispose toujours pas d’hôpital, juste un dispensaire. Heureusement que Diomaye est là. L’énarque y organise souvent des journées de consultation médicale gratuite. Il a offert une ambulance au village. ‘’Ses actions caritatives ne nombreuses’’, soutient-on ici, rappelant que leurs doléances sont connues de leur président.
Commune rurale défavorisée, Ndiaganiao, désormais village le plus célèbre du pays, les charrettes constituent le moyen de transport privilégie des habitants
L’une des attentes de Fatou Sène, la quarantaine, réside dans la construction d’une route praticable. Elle qui effectue de fréquents aller-retours entre Gossas, où elle est originaire, et Ndiganiao où elle mène sa vie d’épouse, sait de quoi elle parle. La piste allant du croisement de Sandiara à Ndiaganio n’est sans doute pas meilleure.
Des travaux sont en train d’y être effectués. Ils seront sûrement être accélérés, maintenant qu’un fils de Ndiaganiao est à la tête de l’Etat. Rien que pour l’image du Sénégal, il ne serait pas bien vu que la route menant au domicile familial du président soit truffée de nids de poule et de crevasses.
‘’Diomaye relèvera le défi’’
Malgré ‘’la vie chère, le manque d’eau et toutes les difficultés’’ qui affectent leur contrée et au-delà, le pays entier, Anta Dione, paysanne, et tous les Niaganiaois, n’ont pas de doute que le fils du terroir relèvera ces défis et bien d’autres. ‘’C’est une personne bien, de grand cœur et qui sait d’où il vient’’, soutiennent-ils en chœur.
”Je sais que le président Diomaye relèvera les défis qui se présenteront a lui” dit son oncle et homonyme.
Diomaye Diakhar Faye est l’homonyme du président, frère cadet de son papa. Il n’est pas adepte d’un optimisme béat.
Avec la distance axiologique caractéristique du monde académique, il sait que la fonction présidentielle n’est pas une sinécure.
‘’En tant que politologue, je saisis la pleine mesure de cette noble et lourde charge, parce que je connais la réalité du Sénégal. Pendant ces 24 dernières années, le comportement de certaines personnes qui représentent les institutions a bien terni l’image du pays. La corruption s’est presque sclérosée. Et si dans un pays, les mauvaises pratiques politiques se perpétuent pendant des années, presque pendant une génération, elles deviennent comme normales et finissent par faire partie plus ou moins des mœurs’’, analyse-t-il.
Aussi, ‘’voir (son) fils se retrouver dans cette situation compliquée et pour laquelle le peuple lui fait confiance afin d’apporter les corrections idoines’’ lui procure à la fois ‘’fierté’’ et ‘‘prudence’’.
Toutefois, dit-il, ‘’il sait plus que quiconque qu’il ne peut y avoir de développement industriel et économique sans passer par le secteur primaire. Sa culture de fils de paysan est certainement l’une des raisons pour lesquelles la question de l’agriculture est aussi importante pour lui. De plus, il est allergique à l’injustice et est très généreux avec les personnes démunies. C’est une personne avec beaucoup de qualités’’.
‘’Tout ça peut être compliqué, mais je sais que Diomaye peut relever le défi’’, ajoute-il.
En attendant, son élection a créé une réelle émulation et auprès des écoliers et collégiens qui reviennent de l’école primaire où le chef de l’Etat élu a étudié. Enfants d’ouvriers, de paysans, qui n’ont pas les bras assez longs pour bénéficier de pistons et autres passe-droits, ils savent désormais que ‘’tout est possible à force d’y croire, poussé par une forte abnégation’’, comme le dit avec détermination Astou Dione, élève en Seconde L.
Mansour, lui est un neveu du président. Il est le fils du grand frère de ce dernier. A la question de savoir ce qu’il aimerait faire plus tard, quand il sera grand, la réponse est toute trouvée : ‘’président de la République’’.
L'AFP FÉLICITE DIOMAYE ET ENCOURAGE AMADOU BA
"Le parti forme ses vœux pour que notre créateur, seigneur de tous, inspire pendant les cinq années à venir la vision et les actions du président de la République élu".
Allié de la coalition Benno Bokk Yakaar, le parti de Moustapha Niass s’est exprimé sur le scrutin présidentiel occasionnant la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye : «Dans un élan national remarquable, le dimanche 24 Mars 2024, les sénégalais se sont acquittés sereinement de leur devoir citoyen pour élire le 5ème président de la République malgré les sombres prévisions des cassandres, tous les acteurs de ce rendez-vous ont joué leur partition dans la discipline et avec rigueur», indique l’Afp.
Qui poursuit en adressant ses vives félicitations au compatriote Bassirou Diomaye Faye dont sa victoire éclatante vient d’être confirmée par la Cour d’appel : «Le parti forme ses vœux pour que notre créateur, seigneur de tous, inspire pendant les cinq années à venir la vision et les actions du président de la République élu», ont souligné les membres du bureau de l’Alliance des Forces de Progrès avant d’encourager le président Diomaye à suivre les sillons qu’il a empruntés lors de sa première sortie.
Entre autres, Moustapha Niasse et ses collaborateurs n’ont pas manqué aussi à présenter leurs encouragements à leur compagnon de guerre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar monsieur Amadou Ba et des félicitations au président sortant Macky Sall et le ministre de l’Intérieur Mactar Cissé qui était chargé d’organiser le scrutin.
VERS L’ÉLABORATION D’UN NOUVEAU PLAN D’ACTION NATIONAL POUR LA SÉCURITÉ SANITAIRE
Le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’ (une seule santé) va s’atteler à l’élaboration d’un plan d’action national 2024/2028 afin de relever les défis auxquels a été confronté le plan précédent
Le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’ (une seule santé) va s’atteler à l’élaboration d’un plan d’action national 2024/2028 afin de relever les défis auxquels a été confronté le plan précédent, a indiqué vendredi le ministre secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye.
‘’Après la mise en œuvre du Plan d’action national pour la sécurité sanitaire -PANSS- 2019-2023, il est important de procéder à l’élaboration d’un nouveau PANSS 2024-2028 selon une approche multisectorielle et multidisciplinaire’’, a-t-il souligné. Il présidait vendredi la sixième réunion du comité de pilotage du Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’.
Il a rappelé que ‘’des défis ont été identifiés’’ pour le plan d’action 2024/2028. Ils concernent notamment la signature du projet de décret du Haut Conseil national de sécurité sanitaire (HCNSS) ‘’One Health’’, l’opérationnalisation de la sécurité sanitaire au niveau local, a-t-il précisé.
Parmi ces défis figurent également la mise en œuvre effective des plans régionaux de sécurité sanitaire, la prise en compte du genre dans la sécurité sanitaire, entre autres.
Seydou Guèye a annoncé la signature du décret 2024/845 portant organisation et fonctionnement du Haut Conseil de sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’, le 28 mars dernier.
Il a souligné que ‘’la sécurité sanitaire est un enjeu crucial dans le monde moderne, marqué par l’émergence constante de nouvelles menaces pour la santé publique’’. ‘’Face à des défis tels que les pandémies, les épidémies, le bioterrorisme et les crises environnementales, il est impératif de renforcer les systèmes de sécurité sanitaire à l’échelle mondiale, sous régionale et nationale’’, a-t-il préconisé.
La réunion du comité de pilotage avait, entre autres objectifs, de valider le plan de travail annuel de la Sécurité sanitaire mondiale 2024 et le Plan d’action national multisectoriel de surveillance de lutte pour la résistance aux antimicrobiens 2024-2028.
Le processus d’élaboration du PANSS 2024-2028 et la feuille de route du processus de soumission du deuxième appel pour le Fonds de lutte contre les pandémies font aussi partie de ces objectifs.
Le Gouvernement du Sénégal a créé, en 2017, le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale (HCNSSM) ‘’One Health’’, rattaché à la Primature.
Sa mission essentielle est d’assurer la coordination du Programme national de sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’ (PSSM OH), conformément au règlement sanitaire international (2005).
”« Une seule santé » est une approche intégrée et unificatrice qui vise à optimiser la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes, et à trouver un équilibre entre ces dimensions. Elle utilise les liens étroits et interdépendants qui existent entre ces domaines pour créer de nouvelles méthodes de surveillance des maladies et de lutte contre celles-ci”, explique l’Organisation mondiale de la santé.
LES «ASSISARD» A L’ECOUTE DU PRESIDENT DIOMAYE
Avec l’élection d’un nouveau président de la République, les acteurs de la commission nationale de réforme des institutions (Cnri) veulent concrétiser leur avant-projet d’une nouvelle Constitution
Avec l’élection d’un nouveau président de la République, les acteurs de la commission nationale de réforme des institutions (Cnri) veulent concrétiser leur avant-projet d’une nouvelle Constitution. Ainsi, ils entendent amener le président Diomaye Faye à puiser sur leurs recommandations afin de limiter les pouvoirs du président de la République qu’ils jugent exorbitants.
Le nouveau Président élu est l’un des candidats à avoir signé le pacte national de bonne gouvernance démocratique. Ainsi, pour concrétiser son cachet en engagement, les acteurs de la commission nationale de réforme des institutions (Cnri) ont tenu hier un débat sur leur avant-projet d’une nouvelle Constitution. Devant les panelistes dont les Pr Babacar Guèye, Abdoulaye Bathily, le syndicaliste Mamadou Ndoye, le Pr Abdoulaye Dièye a présenté le projet d’une nouvelle Constitution. Il tient en 148 articles en lieu et place des 104 articles de l’actuelle Constitution.
Cet avant-projet, selon le rapporteur général de la Cnri, fait l’état des lieux des recommandations issues des assises nationales en 2009. «Nous sommes en train de discuter article par article sur cet avant-projet de Constitution». Mais pour une meilleure prise en charge des recommandations, assure le Pr Dièye, il a mis en exergue les points pris en compte par le Président Macky Sall et les points restants. «Nous avions remis au président de la République un projet mais il avait décidé de ‘’prendre ce qui l’arrange’’», a-t-il rappelé.
C’est pourquoi, avec l’arrivée au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye, la Cnri a jugé nécessaire, au lieu de recommencer le travail de réforme des institutions, de puiser sur ces recommandations. «Il faut prendre ce qui a été proposé et voir ce qu’il faut améliorer et réfléchir sur les points manquants. Faut-il une nouvelle Constitution ou une révision de la constitution ? C’est ce débat qui a été engagé. C’est de simples propositions qu’on fait au nouveau Président élu. Donc, nous ne pouvons forcer la main à qui que ce soit», a indiqué le Pr Abdoulaye Dièye.
Pour formaliser les travaux menés par la Cnri, le Pr Babacar Guèye a suggéré que les conclusions et les recommandations puissent être envoyées aux nouvelles autorités sous forme d’une lettre officielle. Il s’agira de le remercier d’avoir signé le «pacte national de gouvernance démocratique» et de le tenir informé sur le conclave tenu par la Cnri dans le but de proposer un avant-projet d’une nouvelle constitution. En d’autres termes, il s’agira d’une certaine manière de mettre la pression sur les nouvelles autorités. Il a, à cet effet, précisé que les recommandations n’ont aucun caractère obligatoire. C’est au président de la République d’apprécier, a fait noter le Pr Babacar Guèye.
«LA RECONCILIATION SANS LA JUSTICE, CE N'EST PAS UNE VRAIE RECONCILIATION»
Le penseur sénégalais Felwine Sarr salue la maturité démocratique du Sénégal suite à l'élection présidentielle. Invité d'un entretien spécial sur itv, Felwine Sarr n'est pas pour l'impunité malgré le désir de tourner la page de la crise politique du peuple sénégalais. À l'en croire en effet, la réconciliation sans la justice, ce n'est pas une vraie réconciliation.
Prenant position pour une élection transparente et inclusive depuis le début du processus électoral au Sénégal, Felwine Sarr fait partie des intellectuels sénégalais qui ont joué pleinement leur rôle en amont pour la préservation de la démocratie. C'est pourquoi à l'issue de ce scrutin qui a vu l'élection du président Bassirou Diomaye Faye, Pr Felwine Sarr trouve que c'est la victoire du peuple sénégalais dans son ensemble. ''Je l'appellerai une révolution démocratique. Il y a une révolution qui frappe à la porte, un désir de changement de paradigme, de renégocier le contrat social'' soutient-il non sans indiquer que le peuple sénégalais a démontré lors de cette élection sa grande maturité démocratique. Néanmoins, l'auteur du livre Afrotopia ne perd pas manifestement sa lucidité quant au devenir du Sénégal et des chantiers qui attendent le nouveau Président, notamment sur la justice. Sur ce plan, Pr Sarr est sans langue de bois. «La réconciliation sans la justice, ce n'est pas une vraie réconciliation», déclare l'intellectuel sénégalais. De son avis, il ne faudrait pas que le Sénégal tourne la page sans examiner ce qui s'est joué. Pour que le Sénégal, insiste-t-il, tire une leçon importante de cet épisode-là, il faut qu'on puisse faire le point sur ce qui s’est passé. '' La question de la Justice est importante et on ne peut pas la traiter par une phrase rapide du genre ‘’il faut tourner la page’’, fait-il savoir. Par ailleurs, Felwine Sarr a estimé que l'élection de Bassirou Diomaye Faye est une victoire du Pastef . ''Il faut reconnaître leur part du travail et leur engagement ces dernières années pour faire aboutir le projet'', salue-t-il en outre.
Par Madièye MBODJ
ADMIRABLE PEUPLE AFRICAIN DU SENEGAL !
La présidentielle du 24 mars 2024 a pris la forme d’un referendum pour ou contre la continuité du système néocolonial vermoulu de domination, de servitude volontaire, de prédation et d’autocratie.
La présidentielle du 24 mars 2024 a pris la forme d’un referendum pour ou contre la continuité du système néocolonial vermoulu de domination, de servitude volontaire, de prédation et d’autocratie. Le peuple sénégalais, en toute souveraineté et maturité, a voté NON et a choisi massivement la voie de la rupture incarnée par le candidat Bassirou Diomaye Faye. Ce dès le premier tour, avec un score de plus de 2 400 000 voix, soit plus de 54 %, loin devant Amadou BA, le candidat du pouvoir, qui a obtenu environ 1 050 000 voix, soit 35,7%, pour un taux de participation légèrement supérieur à 61%, avec un total de 19 candidats en lice. Par ce vote clair, les électeurs ont entendu couper court à toute incertitude, à tout mauvais calcul, à tout faux prétexte pour un éventuel coup fourré. Et cerise sur le gâteau, le tout dans la paix et la sérénité : admirable peuple du Sénégal ! Un fait inédit pour un opposant face à un candidat au pouvoir, un authentique tsunami- selon le mot du doyen des doyens Alla KANE, repris en quelque sorte par la presse internationale qui parle de «tremblement de terre», de «razzia», de «raz de marée» ou de «séisme» politique. Même Macron de la république de France s’est résolu à envoyer au Président démocratiquement élu, Bassirou Diomaye Faye, un message de félicitations en français et même … tenez- vous bien, en wolof !
C’est une loi de l’histoire : aucune révolution, ni même aucun changement significatif dans aucun pays au monde, n’a jamais pu se produire, dans l’histoire contemporaine des luttes des peuples, sans que n’aient été réunies les trois conditions suivantes i) le peuple ne veut plus être dirigé comme avant ; ii) le pouvoir ne peut plus gérer comme avant ; iii) des pans entiers du camp du pouvoir (‘’le système ’’) basculent peu ou prou, à un moment déterminé de l’exacerbation des antagonismes de classe, dans le camp opposé au pouvoir (‘’l’antisystème’’)-CF na contribution : De la Gauche qui se meurt à la Gauche qui vit, in Le Quotidien, du 9 septembre 2021. Dans ce cadre, il est essentiel qu’à toutes les étapes, le noyau dirigeant de la lutte sache garder le cap, «en restant stratégiquement ferme sur ses orientations de base, et en même temps lucide, ouvert et vigilant dans la conduite politique, autour d’objectifs pertinents, clairement définis et aptes à faire avancer réellement la lutte des masses populaires» (Idem, Ibidem). Sous ce rapport, aucune mauvaise querelle, aucun reproche hypocrite, ne sauraient être opposés à la démarche de la Coalition Diomaye Président, laquelle a su rallier à sa cause et unir autour d’elle l’essentiel des forces vives nationales décidées à en finir avec le régime de régression politique et sociale de l’APR-BBY.
D’un côté, le scrutin du 24 mars consacre, dans une osmose militante intergénérationnelle avec des segments importants parmi leurs devanciers, la montée en puissance de nouvelles générations de patriotes révolutionnaires, souverainistes, anti-impérialistes et panafricanistes, opposés au diktat du dogme néolibéral mondialisé. En même temps, le 24 mars signe l’enterrement de première classe ou, en d’autres termes, la descente aux enfers de certains ténors de ce que l’on appelle abusivement ‘’classe politique’’, que ce soient les tenants de la politique politicienne de ‘’la droite classique’’ et ses fragments épars, ou les personnages balafrés de ‘’la gauche plurielle’’ capitularde.
Le 24 mars marque une importante victoire d’étape dans la lame de fond ou la dynamique politique de révolution démocratique, sociale et citoyenne amorcée plus nettement depuis le 23 juin 2011, prolongée et amplifiée depuis mars 2021. Ni hasard ni miracle spontané, la lutte prolongée d’un peuple debout, uni autour d’un leadership de progrès, de convictions fortes, tenaces et partagées, constitue la clé de la victoire contre le système, ses injustices et ses violences de toutes sortes, tant il est vrai que, sous nos tropiques, la république, l’état de droit et la démocratie restent encore largement un combat de tous les jours et une conquête permanente ; tout comme d’ailleurs la bataille contre le socle économique, social, culturel et idéologique du système, ses valeurs ou contre-valeurs, ses mécanismes de reproduction et de perpétuation, les mentalités et comportements secrétés par lui et sédimentés dans le corps politique et social. Fort heureusement, soutenant la dynamique de la révolution politique enclenchée, une véritable révolution culturelle est en train de s’opérer à grands pas sous nos yeux, pour le changement positif des mentalités et des comportements, en rupture avec le mimétisme et l’élitisme complexé hérités de l’occident capitaliste. C’est pourquoi quand le président élu Bassirou Diomaye Faye oublie sa personne et déclare : «Le héros de la journée du 24 mars, c’est le peuple sénégalais», il se montre parfaitement en phase avec cette exigence de rupture paradigmatique. Il en est de même quand, armé symboliquement d’un balai tout au long de la campagne, il déblaie la voie du JubJubël-Jubbënti (Incarner soimême la droiture -Amener chacun et chacune à pratiquer la droiture - S’employer à corriger tout comportement non conforme à l’esprit de droiture), selon la pédagogie par l’exemple et par le haut. Pareillement quand lui-même et le président Sonko s’engagent publiquement devant le peuple, non à distribuer ou à partager des privilèges ou prébendes, mais plutôt à travailler dur en vue de la réalisation collective des objectifs et engagements du Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère, dans une Afrique de progrès.
Félicitations appuyées et méritées à l’ensemble des composantes du peuple sénégalais des villes comme des campagnes, femmes comme hommes, jeunes comme personnes âgées, avec un accent particulier à l’endroit de nos exemplaires compatriotes de la diaspora. A présent, le plus dur, le plus difficile, restent à faire et pour relever le défi, nous nous devons de changer nous-mêmes pour changer le Sénégal et l’Afrique. Ceux ou celles qui disent : «nous avons renversé la bourgeoisie, c’est maintenant à notre tour de nous servir», rendent un bien mauvais service à la cause ! En reconnaissance des énormes sacrifices consentis et à la mémoire de l’ensemble des martyrs de notre lutte commune, nous avons l’obligation et la lourde responsabilité de ne décevoir ni les attentes immenses ni le formidable espoir de tout un pays, de tout un continent, de tout un peuple, notamment de sa frange la plus vigoureuse, sa vaillante jeunesse. Des chantiers prioritaires, divers et nombreux, sont à prendre à bras le corps par le président Diomaye et son équipe, comme : lutte contre la vie chère et le chômage ; réconciliation nationale, vérité et justice, non à l’impunité ; refondation des institutions, fin de l’hyper-présidentialisme néocolonial ; rationalisation et diminution de la dépense publique, lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ; état des lieux et concertations ciblées avec les divers secteurs pour la prise en charge efficiente de leurs préoccupations ; construction nationale, retour définitif de la paix en Casamance, développement endogène et souveraineté alimentaire ; éradication de l’analphabétisme, culture et communication du changement pour la promotion d’une citoyenneté nouvelle de discipline et de responsabilité ; mise en place du nouveau gouvernement pour faire face efficacement et sans retard aux urgences, entre autres.
Dans tous les cas, la mobilisation populaire et citoyenne pour la promotion du Projet politique porté par le Président Diomaye et, en toutes circonstances, pour la défense du nouveau pouvoir face à toutes manœuvres éventuelles de déstabilisation ou de retour en arrière, d’où qu’elles viennent, doit faire constamment l’objet, à tous les niveaux, de toute l’attention requise. Puisse le 4 avril 2024, dédié à la jeunesse et aux forces armées, constituer le coup d’envoi d’une authentique campagne de SET SETAL NATIONAL : setal suniy gox, sellal suniy jikko !
Madièye MBODJ
Membre de la Conférence des leaders de la Coalition Diomaye Président
Par Amadou SANO
TEMPS DE CHOIX
Le temps est venu de choisir les collaborateurs qui auront la lourde charge de vous accompagner dans la conduite des affaires de l’Etat. En cette occasion, nous vous conseillerions de mettre en avant 3 critères : la compétence, l’engagement et la vertu
Le temps est venu de choisir les collaborateurs qui auront la lourde charge de vous accompagner dans la conduite des affaires de l’Etat. En cette occasion, nous vous conseillerions de mettre en avant trois (3) critères : la compétence, l’engagement et la vertu. La compétence regroupe l’ensemble des connaissances et expériences pertinentes aux domaines d’exercice de la responsabilité à exercer. Quant à l’engagement, il est nourri par la foi inébranlable que la mission confiée relève du sacerdoce et la motivation constamment renouvelée à donner le meilleur de soi pour améliorer la qualité des services à offrir au peuple sénégalais.
Les personnes qui démontrent ces qualités sont passionnées par la réalisation de la vision que vous portez et à laquelle les Sénégalais ont adhéré dans leur grande majorité. Elles sont capables de penser de manière créative et d’aborder sous une perspective large les nombreux et multiformes problèmes qui assaillent au quotidien les populations. Elles sont pragmatiques, savent faire preuve d’initiative et sont orientées résultats. Elles savent remettre en question, de manière constructive, le statu quo, prennent des décisions courageuses et assument la responsabilité des actes qu’elles posent.
Ces personnes savent créer un environnement qui attire les talents d’ici et de la diaspora. Elles savent valoriser la diversité et les bagages culturels différents. Elles sont ouvertes d’esprit, cultivent les relations transversales et recherchent la synergie. Ces personnes sont celles qui ont compris que la réussite de votre mandat relève de leurs propres responsabilités et que l’échec n’est pas une option. Enfin, le candidat à la responsabilité d’Etat a prouvé, dans son parcours, qu’elle est digne de confiance et a fait preuve d’honnêteté dans ses relations avec ses semblables et dans la gestion des ressources à lui confiées. Nous nous permettons de vous rappeler les termes sublimes du Coran, au verset 26 de la sourate 28 (Le récit) : «… le meilleur à engager est celui qui est fort et digne de confiance».
Vos plus proches collaborateurs et vous-même serez assaillis de demandes directes et indirectes provenant des membres de votre propre parti et plus généralement de la coalition qui a porté votre candidature à la magistrature suprême. Quand vous opposerez un niet à certains, les germes de la division naîtront. En ce moment-là, vous vous rappellerez que vous n’avez pas été élu pour un partage de gâteau. La confiance du peuple est sous-tendue par votre capacité à engager des ruptures dans le choix des hommes d’Etat et la conduite des affaires du pays.
«LES GENS DE PASTEF NE VONT PAS ACCEPTER LA TRANSHUMANCE»
Après la lourde défaite de Benno à l’élection présidentielle, Abdou Mbow appelle ses camarades de parti à rester «dignes». Par rapport aux critiques internes, le porte-parole adjoint de l’Apr invite à la retenue et prévient contre la transhumance
Après la lourde défaite de Benno à l’élection présidentielle, Abdou Mbow appelle ses camarades de parti à rester «dignes». Par rapport aux critiques internes, le porte-parole adjoint de l’Apr invite à la retenue et prévient contre la transhumance.
Le régime Benno est tombé. L’avenir de l’Apr et ses alliés est sombre. Abdou Mbow qui redoute des tentatives de transhumance prévient. Invité de l’émission matinale de la Tfm, ce jeudi, le député n’a pas mâché ses mots.
A ses camarades de parti, il dit : «Il faut être reconnaissants. On est restés douze ans au pouvoir. Et là, on vient juste de perdre le pouvoir et des gens veulent transhumer. Qu’ils essaient de le faire ! Ils verront ce qu’ils vont trouver en face d’eux. Les gens de Pastef que je vois là ne vont pas accepter la transhumance».
Le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr), très remonté contre ses camarades qui tenteraient de changer de camp, insiste : «Il est temps que cette pratique de la transhumance cesse dans ce pays».
A ceux qui attribuent la défaite du candidat de Benno au président Macky Sall, Abdou Mbow dément et soutient, au contraire, que celui-ci s’est mobilisé afin que Amadou Ba gagne les élections. «Nous devons rendre hommage au président. Vous n’entendrez jamais un responsable critiquer Macky. Tous ceux qui le font n’ont aucune responsabilité dans le parti», précise-t-il.
Moustapha Diakhaté a récemment déclaré que Macky Sall «devrait être exclu du parti» pour avoir «trahi Amadou Ba et le peuple Sénégalais». Abdou Mbow souligne que l’ancien président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar, ancien de l’Apr, «n’est pas du parti. Donc, il ne peut pas demander l’exclusion du président Macky Sall».
Le désarroi enfle chez les travailleurs de Sonacos
L’inquiétude et le désarroi enflent chez les travailleurs de l’unité industrielle de la société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos). La crainte d’une perte de leur emploi va crescendo chez les huiliers. L’usine fait face à un grave problème d’approvisionnement en arachide. La campagne de collecte va très mal, alertent les travailleurs qui ne cachent plus leur inquiétude. Ils déplorent l’indifférence des autorités sur la situation que traverse l’unité industrielle de Ziguinchor. «On a l’impression que personne ne semble se préoccuper de la situation de l’usine, alors qu’elle est au bord du gouffre. Le pire, c’est que nos autorités ne disent rien», se désole Samba Badji, secrétaire général du syndicat des corps gras de la Sonacos de Ziguinchor. Selon lui, depuis deux ans, les campagnes de commercialisation de l’arachide battent de l’aile. A l’en croire, depuis maintenant plusieurs années, l’unité industrielle de la Sonacos de Ziguinchor peine à atteindre ses objectifs. Impuissant devant la situation alarmante que traverse l’usine, les travailleurs n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts.
La Compagnie nationale italienne arrive à Dakar
Une bonne nouvelle pour les Sénégalais. La compagnie nationale italienne annonce l'ouverture de la nouvelle liaison sans escale Dakar-Rome, à partir du mois de juillet. Cette nouvelle liaison sera opérée avec quatre fréquences hebdomadaires, de juillet à octobre.
Nominations de nouveaux membres du HCCT
Le Président Macky Sall n’a pas pris en compte la promesse du Président élu de dissoudre le Haut conseil des Collectivités territoriales. En effet, le chef de l’Etat a nommé hier de nouveaux membres de l’institution. Il s’agit de l’ancien ministre débarqué lors du dernier remaniement du gouvernement, Momar Samb, de l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Awa Guèye, Dame Lo et Dié Lèye Seck. Awa Guèye remplace Aminata Diao qui a récemment démissionné. Dame Lo et Dié Lèye Seck remplacent respectivement les défunts Me Ousmane Sèye et Mawloud Diakhaté.
Bachir Diawara nommé nouveau porte-parole du Pds
Le secrétaire général national du parti démocratique sénégalais (Pds) a opéré des mutations au sein du parti. Il a nommé un nouveau porte-parole en la personne de Bachir Diawara. Il remplace Tafsir Thioye. Le secrétaire général national du parti, Abdoulaye Wade, a nommé aussi Serigne Abo Thiam Mbacké et Gallo porte-parole adjoints.
Les doléances de And Gueusseum
L’alliance des syndicats autonomes de la Santé Asas/And Gueusseum profite de la troisième alternance politique pour exposer ses doléances au Président élu, Bassirou Diomaye Faye. A cet effet, l’alliance réclame l’harmonisation impérative des augmentations des salaires des travailleurs des Collectivités territoriales et des agents des établissements publics de santé entre autres urgences. En félicitant le tout nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye non moins syndicaliste, Mballo Dia Thiam et Cie soulignent que malgré les nombreux efforts louables et inédits en termes d’augmentations substantielles du salaire des agents, obérées par l'inflation, les perspectives de carrière professionnelle et la réalisation d'infrastructures hospitalières de dernière génération, le déficit en ressources humaines est considérable. Ils ajoutent que le financement holistique et systémique et la gouvernance financière demeurent une équation tandis que les conséquences du non-respect de certains accords signés rendent le système sanitaire aveugle puisqu’il y a une rétention de l'information sanitaire et sociale depuis la fin mai 2022. L’alliance l’informe que la lutte continue pour un système de santé et d'action sociale cohérent, performant, motivant, mobilisateur et résilient pour le bonheur des populations, des acteurs et de l'Etat.
Mouvement d’humeur à l’hôpital Principal de Dakar
L’hôpital Principal de Dakar renoue avec les grèves. En effet, plus de 7 000 agents réclament le paiement de leurs indemnités. Les grévistes dénoncent le non-respect des engagements pris lors d’une rencontre tripartite entre Amadou Bâ, Premier ministre d'alors, le ministre de la Santé, Marie Khemess Ngom Ndiaye et celui des Finances, Mouhamadou Moustapha Ba. Ils réclament le paiement des indemnités de logement et les indemnités spéciales complémentaires octroyées aux agents contractuels des établissements publics de santé (EPS), de mai 2023 à nos jours. Selon le coordonnateur national des contractuels des établissements publics de santé, Abou Ba, après recensement des effectifs, le ministre de la Santé avait fait une simulation du coût qui est à hauteur de 8 milliards 140 millions de Fcfa que le ministre des Finances et du Budget avait décaissé, que le ministre de tutelle refuse de payer. Ils avaient espoir qu’après la récente rencontre entre le Premier ministre d'alors Amadou Bâ, les ministres de la Santé et celui des Finances et du Budget et les centrales syndicales, le problème allait être résolu. Très déterminés dans ce combat, ces agents de santé n’excluent pas de porter l’affaire devant la Cour des Comptes. Désespérés, ils interpellent le Président élu pour satisfaire leurs doléances.
John I. Novodo acquitté après 5 ans de détention
Le 19 mai 2019, un corps sans vie d’une jeune fille en état de décomposition a été découvert par les éléments de la brigade de gendarmerie de Ouakam. L’enquête ouverte a permis de savoir que le nommé Daouda Diouf était depuis quelques jours à la recherche de sa fille Amy Diouf. Appelé pour l’identification dudit corps, celui-ci a confirmé avec stupeur que la défunte était sa fille. Il informe qu’il n’avait plus de nouvelles de sa fille depuis le 2 mai 2019. Et d’ajouter qu’il ignorait les fréquentations de sa fille qui travaillait à Dakar comme domestique. Pour élucider cette affaire, sa tante qui l’hébergeait a été interrogée. Elle a conforté les propos du père de la victime en soulignant qu’elle ne connaissait pas les amis de sa nièce. Mais le sieur Aliou qui a eu écho du décès d’Amy Diouf s’est approché des gendarmes pour les informer que la jeune fille était une prostituée et qu’elle fréquentait le bar de Ouakam. Cette information n’a pas eu de suite. Mais les relevés de la Sonatel du numéro de téléphone de la défunte ont permis de savoir le dernier endroit où le téléphone de la victime avait borné. Les recherches ont mené les enquêteurs sur l’avenue du Sénégal X Blaise Diagne, dans le magasin de John I. Novodo.
John I. Novodo acquitté après 5 ans de détention (bis)
Interrogé, ce dernier reconnaît avoir acquis le téléphone de la victime auprès de Opi Madoka, un ressortissant nigérian. Il ressort également de la procédure qu'Anethié James a tué la jeune fille. Mais ce ressortissant nigérian a quitté le pays de même que Opi Madoka. Ainsi John I. Novodo est alpagué et placé sous mandat de dépôt au courant de l’année 2019 pour recel de crime. Après 5 ans de détention préventive, l’accusé a comparu hier, devant la barre de la chambre criminelle de Dakar. John I. Novodo a réitéré ses déclarations faites à l'enquête préliminaire et devant le juge d’instruction en plaidant non coupable. Il jure sur tous les saints n’avoir aucune idée sur le déroulement du meurtre d’Amy Diouf. A son tour, les parents d’Amy Diouf ont demandé que leurs intérêts soient réservés. Le délégué du parquet a requis l’acquittement en faveur de l’accusé. Embouchant la même trompette, le conseiller de la défense a appuyé le réquisitoire du parquet en plaidant la relaxe. Le juge a suivi le réquisitoire du parquet. John I. Novodo a été acquitté après 5 ans de détention préventive. La famille de la défunte était affligée après le verdict
La prestation de serment de Diomaye prévue mardi au CICAD
Le Sénégal a finalement échappé à une vacance du pouvoir. L’élection au premier tour de Bassirou Diomaye Faye a changé la donne. Le Président sortant, Macky Sall, va passer le témoin à son successeur, mardi prochain, après la cérémonie de prestation de serment qui est prévue le même jour au Centre International Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Ce sera une cérémonie solennelle et sobre puisqu’il n'y aura que quelques invités en plus des membres du Conseil Constitutionnel.
L’affaire Seydina Mouhamed Diop transférée à la DIC
La Division des investigations criminelles (Dic) a hérité de l’affaire Seydina Mouhamed Diop. Nos sources renseignent qu’un ami du défunt, Modou Guinar qui était en détention à Reubeuss, a bénéficié d’un retour de parquet. Et pour le moment, Pikine est sous haute surveillance policière. Affaire à suivre.
Colère des impactés du TER
Le collectif national des impactés du Train Express Régional (TER) demande aux autorités étatiques de faire de leur dossier une priorité, au regard des nombreuses difficultés que rencontrent les 3 000 familles des victimes qui sont partagées entre l’angoisse de la location et la séparation et le retard de la livraison des sites de recasement.
Viol collectif sur une élève
Un élève du nom de M. T, âgé de 17 ans habitant l’Unité 26 des Parcelles Assainies a été interpellé pour viol collectif. Le potache, adepte du temple de Bacchus, a tendu un piège à Nd. F. D. qu’il a rencontrée à la Cité Mixta. Avec l’aide de son ami Joe, ils ont réussi à violer la fillette. Toutefois, lors de son audition à la police, le potache a fait part d’un rapport consentant. Il sera placé en garde à vue et déféré au parquet par les limiers des Parcelles assainies.
Longs congés scolaires
Les élèves auront-ils le temps de rattraper le quantum horaire avec les longs congés scolaires et les perturbations antérieures des apprentissages dues aux tensions préélectorales ? En tout cas, avec les fêtes de Pâques cumulées et celles de la jeunesse, les potaches auront droit à 15 jours de repos. Les potaches prennent leurs fêtes aujourd’hui pour reprendre les cours le 15 avril prochain.