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5 août 2025
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL CONFIRME LA VICTOIRE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le Conseil constitutionnel a publié vendredi les résultats officiels définitifs de l’élection présidentielle, confirmant la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour avec un score de 54,28% des suffrages;
Dakar, 29 mars (APS) – Le Conseil constitutionnel a publié vendredi les résultats officiels définitifs de l’élection présidentielle, confirmant la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour avec un score de 54,28% des suffrages, annonce une décision transmise vendredi à l’APS.
Dans une décision rendue publique le Conseil constitutionnel a officialisé la victoire de l’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, qui sort vainqueur de l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Le candidat du pouvoir sortant, Amadou Ba, est arrivé deuxième du scrutin avec un score de 35, 79 %, d’après les résultats définitifs publiés par la haute juridiction.
Le candidat du PUR, le parti de l’unité et du rassemblement, Aliou Mamadou Dia est classé troisième avec 2, 80 %
Cette publication des résultats définitifs sera suivie de la prestation de serment du président élu et de la passation officielle du pouvoir avec le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, dont le mandat s’achève le 2 avril.
La prestation de serment est prévue mardi à 11 heures au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.
Les chiffres du scrutin
— Nombre d’électeurs inscrits : 7 millions 371 mille 890
— Nombre de votants : 4 millions 519 mille 253
— Nombre de bulletins nuls : 33 mille 991
— Nombres de suffrages valablement exprimés : 4 millions 485 mille 128
— Taux de participation : 61, 30 %
Voici les résultats officiels pour les dix-neuf candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024
Boubacar Camara : 23 359 voix, soit 0,52%
Cheikh Tidiane Dieye : 15 172 voix, soit 0,34%
Déthié Fall : 15 836 voix, soit 0,35%
Daouda Ndiaye : 15 895 voix, soit 0,35%
Habib Sy : 3 206 voix, soit 0,07%
Khalifa Ababacar Sall : 69 760 voix, soit 1,56 %
Anta Babacar Ngom : 15 457 voix, soit 0,34%
Amadou Ba : 1 605 086 voix, soit 35,79%
Idrissa Seck : 40 286 voix, soit 0,90%
Aliou Mamadou Dia : 125 690 voix, soit 2,80%
Serigne Mboup : 16 049 voix, soit 0,36%
Papa Djibril Fall : 18 304 voix, soit 0,41%
Mamadou Lamine Diallo : 9 998 voix, soit 0,22%
Muhammed Boun Abdallah Dionne : 8 435 voix, soit 0,19%
Il n’est pas trop tard pour rejoindre, dès maintenant, un vaste front pour la mise en œuvre de ruptures fondamentales dans la manière de gérer l’Etat, et de mettre leur expertise avérée au service de la Nation
Nous ne laisserons rien, ni personne, nous gâcher l’immense joie que nous procure la cinglante défaite électorale subie par la Coalition Benno Bokk Yakaar ! En attendant d’être édifié sur le fait de savoir s’il s’agit d’une simple alternance, la troisième de notre histoire politique ou d’une véritable alternative sociopolitique, réjouissons-nous, au moins de la fin du régime antidémocratique de Macky Sall !
Certains esprits malintentionnés parlent déjà d’un soi-disant deal entre le président sortant et les dirigeants du Pastef. En fait de deal, il pourrait simplement s’agir de négociations finales (comme celles entre l’ANC et les tenants du système d’apartheid sud-africain, en 1991) entre un régime en fin de course et des forces politiques émergentes censées être porteuses de changements sociopolitiques venus à maturité. Il faudra seulement éviter de passer, par pertes et profits, tous les crimes économiques et de sang ainsi que les innombrables forfaitures politiques commis par le régime du Benno-APR, ces dernières années. Le faire, c’est courir le risque, que les mêmes causes (absence de reddition de compte, clientélisme politique, transhumance…) produisent les mêmes effets, à savoir une nouvelle caste de prédateurs, peu soucieux des droits et libertés.
Une véritable réconciliation nationale devra reposer sur le socle de la justice et de la vérité. Il faudra éviter que des préoccupations politiciennes et électoralistes comme celles observées lors de nos deux premières alternances viennent parasiter l’exaltante œuvre de justice sociale, de libération nationale et de reconquête de nos souverainetés confisquées.
Certes, les contextes de 2012 et de 2024 ne sont pas superposables et les prémisses semblent, cette fois, plus propices. Le président Macky Sall venu accidentellement au pouvoir, suite à l’éclatement de la coalition Benno Siggil Sénégal, était parti d’un score de 26,58% au premier tour. Cela l’avait conduit à user de combines et de stratagèmes politiciens pour maintenir la cohésion de sa coalition, aux dépens de son propre parti, l’APR, non structuré jusqu’à ce jour. De plus, les ruptures nécessaires identifiées par les Assises nationales avaient été sacrifiées sur l’autel de la désastreuse continuité néocoloniale.
Le duo présidentiel Sonko-Diomaye du Pastef, quant à lui, proclamant urbi et orbi, sa volonté de détruire le système (néocolonial), accède au pouvoir, dès le premier tour, avec un score flatteur, devançant son adversaire et suivant immédiat de près de 20 points, auréolé d’un parcours prestigieux voire héroique et bénéficiant d’une adhésion populaire sans précédent.
De fait, tout observateur sérieux se doit de reconnaître, en toute objectivité que le Pastef a joué les premiers rôles, fait preuve de résilience, de constance et a payé un lourd tribut dans cette confrontation politique épique avec le régime du Benno-APR, qui a abouti à l’éclatante victoire électorale du 24 mars 2024 ! Cela est dû aussi à la clarté des positions de ce parti, qui vient de célébrer ses dix ans, sur le fléau de la mal-gouvernance illustrée par de multiples scandales à répétition et sur les méfaits de la dépendance néocoloniale.
A tel point que son leader Ousmane Sonko, dont le charisme ne fait pourtant l’objet d’un doute, a, depuis toujours, mis en avant une démarche collective, basée sur un projet commun, visant une véritable alternative au système néocolonial et reposant sur une pleine participation des masses populaires. Cela lui a permis, quand il a été arbitrairement évincé de la compétition électorale, de se faire remplacer, au pied levé, par son camarade de parti, Bassirou Diomaye Faye. A contrario, la plupart des autres candidatures se réclamant, à tort ou à raison, de l’opposition, reposaient sur des approches individualistes, selon la fameuse formule mystificatrice, de « rencontre d’un Homme (providentiel ?) avec son peuple » et n’ont récolté que des scores lilliputiens, qui ne reflètent très certainement pas la valeur des postulants.
Il n’est pas trop tard pour rejoindre, dès maintenant, un vaste front pour la mise en œuvre de ruptures fondamentales dans la manière de gérer l’Etat, et de mettre leur expertise avérée au service de la Nation. Cette unité des forces patriotiques autour de l’essentiel devra privilégier les convergences programmatiques sur la massification tous azimuts et surtout sur les déplorables marchandages autour de quotas et de strapontins. C’est à l’aune de ces critères, que le peuple vigilant saura si nous entrons dans l’ère d’une véritable alternative sociopolitique ou d’une simple alternance.
DAKAR, POINT DE CHUTE DE MENDIANTS DE LA SOUS-RÉGION
En banlieue comme au centre-ville de Dakar, ces mendiants, majoritairement des femmes, se placent à des endroits où ils sont facilement visibles des passants afin de se faire repérer par des âmes charitables.
Dakar, 29 mars (APS) – Les artères de Dakar continuent d’être envahies par de nombreux mendiants, venus de pays de la sous-région à la recherche d’une vie meilleure et de plus sécurité.
Ils sillonnent les trottoirs, squattent les autoponts, les esplanades des mosquées et autres édifices publics de la capitale.
En banlieue comme au centre-ville de Dakar, ces mendiants, majoritairement des femmes, se placent à des endroits où ils sont facilement visibles des passants afin de se faire repérer par des âmes charitables.
A Keur Massar, dans la lointaine banlieue dakaroise, la plupart d’entre eux se mettent devant l’église Saint François d’Assise, sous un autopont et aux abords de la route menant vers Malika.
Aïssata, la trentaine, porte un pagne africain que cache presque entièrement une burka noire qui ne laisse entrevoir que ses yeux.
“Nous avons fui le Niger en raison de l’insécurité, En tant que femmes, nous sommes des proies faciles pour les agresseurs qui n’hésitent pas à abuser de nous, ou à abattre certaines d’entre nous quand l’envie les prend”, confie la jeune femme arrivée à Dakar l’année dernière, avec ses deux filles et son nouveau-né.
Originaire d’un village très reculé du Niger, elle déclare qu’elle ne peut pas toujours compter sur son mari pour la défendre des attaques des groupes armés contre les populations.
A Dakar, Aissata tente de construire une nouvelle vie avec d’autres femmes dans un bâtiment en construction qui leur a été prêté.
Trafic entouré d’omerta
Mais elle est loin d’être la seule femme de son pays à avoir pris la route de l’exil. Comme elle, nombre de ses compatriotes ayant rejoint le Sénégal, l’ont fait pour fuir notamment l’insécurité et la pauvreté.
Et leur parcours ressemble à s’y méprendre à celui des migrants clandestins. La filière est en effet tenue par un réseau de convoyeurs privés qui agissent dans l’omerta le plus total. Ainsi, tout candidat au départ est tenu d’observer la plus grande discrétion pour ne pas courir le risque d’être laissé en rade.
“Un convoyeur privé nous a aidées à effectuer le trajet de Moto Gatta (région de Tillabéri au Niger) à Dakar. Ce n’était pas un chemin direct, on a eu à faire des escales et à monter dans différents véhicules. C’est à lui que mes parents ont payé [les frais du voyage]”, raconte une adolescente nigérienne de quinze ans, qui vit désormais avec ses deux parents au Sénégal.
Elle explique que le convoyeur “a ensuite coordonné avec d’autres gens” les aider à passer la frontière.
La jeune fille, originaire de Windi Boula (près du fleuve Niger), est habillée à la manière de la plupart des filles et femmes qui arpentent les rues de Keur Massar pour faire la manche. Un pagne noué à la taille, le corps presque entièrement recouvert d’une burka de couleurs vives pour certaines et sombres pour d’autres.
La jeune fille, qui s’exprime dans un wolof approximatif, déclare que c’est la pauvreté qui l’a poussée ainsi que sa famille à quitter le Niger.
“Là-bas, nous pouvions rester des jours sans avoir de quoi manger. Mes parents sont pauvres, toute ma famille aussi. Je ne suis jamais allée à l’école à cause de nos ressources financières limitées”, dit-elle.
Elle jure que l’argent ayant servi à payer les frais de son voyage a été collecté auprès de membres de sa famille élargie.
Ce voyage, si l’adolescente et sa famille ont pu se le payer avec de l’argent, il en va différemment pour d’autres, comme Bineta.
Selon cette dernière, les convoyeurs n’hésitent pas à proposer des relations intimes aux candidates au voyage en contrepartie de la prise en charge de leurs frais de voyage, jusqu’à leur arrivée à destination.
Concurrence avec les mendiants sénégalais
Les mendiantes venues de la sous-région ont une astuce bien rodée pour s’attirer la générosité des Dakarois. Elle consiste à poster des enfants de deux à trois ans non loin de l’endroit où elles prennent place afin d’interpeller les passants et de collecter plus facilement l’aumône.
Une pratique loin d’être du goût de certaines mendiantes sénégalaises, comme Maty Thiaw que semble beaucoup déranger la présence massive dans la capitale sénégalaise de ses collègues de la sous-région.
“Elles sont omniprésentes à Dakar. Leur présence envahissante entrave fortement notre activité. Nos gains journaliers se trouvent diminués, car elles ne se contentent pas simplement de mendier, mais envoient également leurs enfants de très bas âge le faire”, fustige-t-elle.
“Les gens sont attendris par eux et ça c’est naturel. Nous, on n’a quasiment plus rien et c’est en grande partie à cause d’elles”, vitupère la quinquagénaire, assise sur un seau en plastique, non loin de l’Institut Islamique de Dakar.
Vivre avec la peur constante de se faire rapatrier
De peur d’être renvoyés dans leur pays d’origine, certains mendiants rechignent à toute discussion sur leur métier, la moindre question sur leur travail réveillant la crainte d’une opération de recensement en vue d’un éventuel rapatriement.
Yama, une Guinéenne accompagnée de son mari non-voyant, vit constamment avec cette peur. Elle confie que c’est parce qu’elle ne parvenait plus à joindre les deux bouts dans son pays, qu’elle a décidé de venir mendier au Sénégal. Selon elle, c’est un pays dont la population, “très généreuse”, fait beaucoup d’offrandes.
En mars 2022, le gouvernement sénégalais, de concert avec les autorités nigériennes, avait procédé au rapatriement d’au moins un millier de mendiants : 478 enfants, 413 femmes et 162 hommes venus de Kantché et Magaria, dans la région de Zinder, au Niger.
DES SÉNÉGALAIS APPELLENT À L'APAISEMENT TOUT EN DEMANDANT JUSTICE
“Il y a certains dossiers qui méritent que l’on s’y penche. On peut tout pardonner certes, mais avant cela il faut que la lumière soit faite sur le nombre de morts", soutient un citoyen.
Le landernau politique peut enfin dégager un ouf de soulagement pour avoir été le théâtre des confrontations entre l’opposition et les gouvernants pendant plusieurs années. L’espoir est permis avec la visite jeudi du nouveau président élu Bassirou Diomaye Faye, accompagné d'Ousmane Sonko au Palais de la République. Il a été reçu par son prédécesseur, Macky Sall, pour une séance de travail en prélude à la passation de service prévue ce mardi 02 avril 2024. Des moments de fraternité qui ne laissent nullement indifférent le peuple sénégalais qui souhaitent que ce climat de paix entre ces leaders politiques perdure.
“Ce que j’ai vu hier entre Macky, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko m’a rendu fier d’être sénégalais, les images étaient belles à voir. Nous sommes très contents de voir cette fraternité entre ces grands hommes. j’étais très fâché mais maintenant je suis content”, lance Bakary Bangaré, ouvrier à Grand Dakar.
De 2021 à 2024, le pays a été secoué par des manifestations populaires entraînant ainsi des morts d’hommes et des dégâts matériels. Une situation dont la recherche des responsabilités est toujours au centre des débats entre les leaders politiques.
Le peuple semble prêt à oublier avec ce vent d’apaisement qui est en train de souffler. En effet, il demande au président Faye de privilégier l’oubli et le dialogue. “Personnellement, je pense qu’on doit oublier tout ce qui s’est passé. Même s’il veut que le régime sortant rende des comptes, qu’on le fasse dans la paix avec des discussions sérieuses et dépassionnées. La population n’a pas élu Diomaye pour la vengeance. Nous les ouvriers, on pouvait rester toute une journée sans percevoir un centime. Dimanche passé les citoyens sont sortis en masse pour voter pour le changement, donc le nouveau président a l’obligation d’écouter les sénégalais qui l’ont élu au premier tour”, a déclaré l’ouvrier. C’est dans ce même ordre d’idées que son voisin, Moussa Seye, gérant de quincaillerie à Grand Dakar, renchérit : “Macky Sall a toujours était un homme de grand cœur, ce sont ceux qui l’entourent qui sont mauvais. On peut se chamailler, mais cela sera sans suite parce qu’il y a la présence de nos guides religieux qui prie pour la paix au Sénégal. Nous voulons que le président Diomaye oublie tout ce qui s’est passé au Sénégal même le cas Adji Sarr. En tout cas, c’est mon vœux le plus cher actuellement dans la politique au Sénégal”.
Balla Mbow. quant à lui, ne partage pas le point de vue de ses camarades. En effet, selon lui, “il y a certains dossiers qui méritent que l’on s’y penche. On peut tout pardonner certes, mais avant cela il faut que la lumière soit faite sur le nombre de morts lors des manifestations parce que ce sont des pertes en vie humaine et c’est très grave à mon avis. Les détenus libérés c’est moins grave car ils sont toujours en vie”.
OUSMANE SONKO, DANS LA PEAU D’UN CHEF DU GOUVERNEMENT ?
Le leader de Pastef est depuis le 25 mars avec Diomaye Faye dans un hôtel de la place, selon un membre proche de la coalition Diomaye. Il ajoute que les deux hommes sont en train de travailler sur la démarche à suivre après la passation de service.
Depuis jeudi, la rumeur s’intensifie sur la sécurité du leader de Pastef Ousmane Sonko.
Aujourd’hui nous sommes en mesure d’affirmer que le mentor du président de la République nouvellement élu, est depuis le 25 mars avec Bassirou Diomaye Faye à l’hôtel Azalaï, selon un membre très proche de l’équipe de campagne de la coalition Diomaye Président.
Il rajoute que « les deux hommes sont en effet depuis l’annonce des premières tendances en train de travailler sur la démarche à suivre après la passation de service prévu ce 2 avril ».
Ainsi, il est certain que Sonko bénéficie actuellement de la mesure de sécurité déployée pour le nouveau président élu du Sénégal.
Une information qui réconforte les partisans et sympathisants, cependant qui demeurent dans l’attente de voir quel sera la place de l’architecte de la victoire de Diomaye dans son nouveau gouvernement.
EN HAÏTI, LA TRANSITION POLITIQUE S’ANNONCE LABORIEUSE
Deux semaines après la démission du premier ministre Ariel Henry, un conseil présidentiel de transition a été mis en place en Haïti. L’organe collégial a la tâche de restaurer la légitimité démocratique dans ce pays en proie à une grave crise humanitaire
Deux semaines après la démission du premier ministre Ariel Henry, un conseil présidentiel de transition a été mis en place en Haïti. L’organe collégial a la tâche de restaurer la légitimité démocratique dans ce pays en proie à une grave crise humanitaire, exacerbée par une flambée de violence des bandes criminelles.
Mettre en œuvre « un plan d’action clair » ayant pour objectif « la restauration de l’ordre public et démocratique » en Haïti : tel est l’engagement pris par le conseil présidentiel de transition, nouvellement créé, dans son communiqué publié mercredi 27 mars. Deux semaines après l’annonce de la démission du premier ministre, Ariel Henry, ce document de deux pages officialise le début des travaux de cet organe collégial censé mettre fin à la grave crise politique et institutionnelle dans laquelle est plongé ce pays caribéen. Haïti est par ailleurs confronté, depuis un mois, à une multiplication des exactions commises par les gangs armés qui prolifèrent dans sa capitale, Port-au-Prince, terrorisant la population.
« Dès son installation, le conseil présidentiel nommera un premier ministre ou une première ministre », précise l’aréopage de neuf membres désignés par autant de partis politiques et organisations issues de la société civile. Le nouveau premier ministre « constituera un gouvernement d’union nationale et remettra Haïti sur la voie de la légitimité démocratique, de la stabilité et de la dignité », anticipe l’organe de gouvernance transitoire.
La création de ce conseil avait été réclamée, lors de leur réunion du 11 mars, à la Jamaïque, par les dirigeants des quinze pays de la Communauté caribéenne, soucieux de trouver une issue à la crise haïtienne et d’éviter une éventuelle déstabilisation de la région. Au bout de plusieurs mois de contestation populaire, l’annonce de ce consensus trouvé à Kingston avait précipité la décision de M. Henry, arrivé à la tête du pays juste après l’assassinat du président Jovenel Moïse, en juillet 2021, de quitter le pouvoir.
Mais la nomination du successeur de l’impopulaire premier ministre démissionnaire s’avère ardue. En témoigne la laborieuse mise en place du conseil présidentiel, qui a nécessité seize jours de tractations, alors que les leaders caribéens avaient fixé un délai de vingt-quatre heures. Les négociateurs haïtiens se sont heurtés à un obstacle de taille : ils évoluent en dehors du cadre constitutionnel. « On essaie d’inventer quelque chose qui n’est pas dans la Constitution, qui n’est pas dans les habitudes, alors c’est compliqué, résume Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien haïtien Le Nouvelliste. On est en train d’inventer une machinerie très lourde : choisir le premier ministre, ce sera une autre bataille. »
LA TERRE TOURNE SI VITE QU’ELLE PERDRA BIENTOT UNE SECONDE
Le changement de rotation de la Terre menace de bouleverser notre perception du temps, des horloges et de la société informatisée d’une manière sans précédent, mais seulement pour une seconde.
Le changement de rotation de la Terre menace de bouleverser notre perception du temps, des horloges et de la société informatisée d’une manière sans précédent, mais seulement pour une seconde.
Pour la première fois dans l’histoire, les chronométreurs du monde entier devront peut-être envisager de soustraire une seconde à nos horloges dans quelques années, car la planète tourne un peu plus vite qu’auparavant. Les horloges pourraient devoir sauter une seconde – appelée « seconde intercalaire négative » – vers 2029, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
« Il s’agit d’une situation sans précédent et d’un événement majeur», a déclaré l’auteur principal de l’étude, Duncan Agnew, géophysicien à la Scripps Institution of Oceanography de l’université de Californie à San Diego.
« Il ne s’agit pas d’un énorme changement dans la rotation de la Terre qui va entraîner une catastrophe ou quoi que ce soit d’autre, mais c’est quelque chose de notable. C’est une indication supplémentaire que nous vivons une période très inhabituelle ».
La fonte des glaces aux deux pôles de la Terre a contrecarré l’accélération de la vitesse de la planète et a probablement retardé d’environ trois ans cette seconde d’évaluation mondiale, a déclaré Agnew.
Il s’agit d’une situation complexe qui fait intervenir la physique, la politique de puissance mondiale, le changement climatique, la technologie et deux types de temps. La Terre met environ 24 heures à tourner, mais le mot clé est « environ ».
Depuis des milliers d’années, la Terre ralentit de manière générale, le rythme variant d’une période à l’autre, ont déclaré Mme Agnew et Judah Levine, physicien à la division du temps et des fréquences de l’Institut national des normes et de la technologie (National Institute of Standards and Technology).
Le ralentissement est principalement dû à l’effet des marées, qui sont causées par l’attraction de la lune, a déclaré McCarthy. Cela n’avait pas d’importance jusqu’à ce que les horloges atomiques soient adoptées comme norme de temps officielle il y a plus de 55 ans. Celles-ci n’ont pas ralenti.
Entre 1972 et 2016, 27 secondes intercalaires distinctes ont été ajoutées au fur et à mesure que la Terre ralentissait. Mais le rythme de ce ralentissement s’est ralenti. “En 2016, 2017 ou peut-être 2018, le rythme de ralentissement s’est ralenti au point que la Terre s’est mise à accélérer”, a déclaré M. Levine.
La Terre accélère parce que son noyau liquide chaud – “une grosse boule de fluide en fusion” – agit de manière imprévisible, avec des tourbillons et des flux qui varient, a déclaré Agnew.
Selon M. Agnew, le noyau déclenche une accélération depuis une cinquantaine d’années, mais la fonte rapide de la glace aux pôles depuis 1990 a masqué cet effet. La fonte des glaces déplace la masse de la Terre des pôles vers le centre bombé, ce qui ralentit la rotation comme le ferait un patineur sur glace en étendant les bras sur les côtés.
Sans l’effet de la fonte des glaces, la Terre aurait besoin de cette seconde intercalaire négative en 2026 au lieu de 2029, a calculé M. Agnew.
LE QUAI D'ORSAY SE DIT PRÊT À COLLABORER AVEC BASSIROU DIOMAYE FAYE
Dans un communiqué de presse, le Quai d’Orsay indique que la «France est pleinement mobilisée pour travailler avec les nouvelles autorités sur l’ensemble de nos priorités communes et au service de nos peuples.»
iGFM - (Dakar) Après Emmanuel Macron, c’est au tour du Quai d’Orsay, de féliciter Bassirou Diomaye Faye élu dimanche dernier, président du Sénégal.
«A la suite du message du Président de la République, la France réitère ses chaleureuses félicitations à M. Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la présidence du Sénégal», a publié le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères.
Dans son communiqué de presse, il indique que la «France est pleinement mobilisée pour travailler avec les nouvelles autorités sur l’ensemble de nos priorités communes et au service de nos peuples.»
Le ministère salue aussi l’engagement de tous ceux qui ont permis la tenue de cette élection dans la sérénité, avec une forte participation des électeurs, conformément à la longue tradition démocratique du Sénégal.
DÉFAITE DE BBY, MACKY SALL DIT NE PAS ÊTRE SURPRIS
Pour le leader de Benno, les résultats obtenus lors des élections locales et législatives dernières étaient déjà des signes annonciateurs, rapporte L’Observateur.
Après la défaite de « son candidat » au scrutin présidentiel du 24 mars 2024, le président sortant, Macky Sall, face aux membres de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), dans le cadre du dernier Conseil des ministres sous son magistère, a listé les facteurs qui, à son avis, sont à l’origine de la défaite du candidat du pouvoir, Amadou Ba.
Selon L’Observateur, Macky Sall s’est dit ne pas être surpris des résultats obtenus par la coalition qu’il a mise sur pied en 2012. Pour lui, les résultats obtenus lors des élections locales et législatives dernières étaient déjà des signes annonciateurs.
D’après les sources du quotidien d’information, le président Macky Sall a déclaré que « l’usure du pouvoir » est l’un des facteurs de ces contreperformances que Bby a réalisées lors des dernières échéances électorales.
En outre, pour le prédécesseur de Bassirou Diomaye DiakharFaye, la division qui a miné la coalition, avec notamment le départ de Mohamed Boun Abdallah Dione, Aly NgouilleNdiaye et Mame Boye Diao qui ont quitté le navire « marron-beige » pour présenter leurs candidatures à la dernière présidentielle a été déterminante.
Le président sortant a par ailleurs pointé du doigt la non implication dans la campagne de tous les membres de la coalition. De son avis, bon nombre d’entre eux n’ont pas mouillé le maillot sur le terrain lors de la campagne.
L’UNION AFRICAINE FELICITE BASSIROU DIOMAYE FAYE
L’Union africaine, par la voix du président de sa Commission, Moussa Faki Mahamat, a adressé ses chaleureuses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars
Dakar, 29 mars (APS) – L’Union africaine, par la voix du président de sa Commission, Moussa Faki Mahamat, a adressé ses chaleureuses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars, dès le premier tour, lui souhaitant ‘’pleins succès’’ dans ses nouvelles missions.
”Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat félicite chaleureusement le Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la proclamation officielle de son élection au premier tour, président du Sénégal”, indique un communiqué dont l’APS a eu connaissance.
Moussa Faki Mahamat souhaite au président élu ‘’plein suces dans sa lourde et noble charge d’approfondissement d’une démocratie apaisée, stable et tolérante au service d’une prospérité́ inclusive, partagée’’.
Il dit se réjouir ‘’de l’acceptation unanime des résultats des élections présidentielles par toute la classe politique sénégalaise’’.
Selon lui, ‘’ce comportement digne et responsable de tous les acteurs politiques et sociaux atteste d’un enracinement profond des traditions démocratiques dans ce pays phare en démocratie africaine’’.
Moussa Faki Mahamat assure au président Bassirou Diomaye Faye ‘’de la pleine solidarité́ de l’Union africaine avec le grand peuple sénégalais’’.