Baadoolo - Il vise président !
Ah la politique ! C’est aussi l’art de changer de visage et les visages. De changer les décors aussi. C’était vilain, il y a encore quelques semaines avec deux opposants en prison. Et c’est beau aujourd’hui, avec ces franches ( ?) accolades d’hier. Comme de franches rigolades ! Mais est-ce qu’on ne sera pas habitué à cet arrière-plan de l’autre ? Exfutur président. Futur vice-président ? Et naturellement qui vise la présidence. Bon, le «Sonko mooy Diomaye» amna foumou yam nak. Ça pourrait devenir niaari kouy… Et on connait la suite.
Nommé porte-parole de Wade à la place de Tafsir Thioye Bachir Diawara, la promotion d’un fidèle de Karim Wade
Le Parti démocratique sénégalais a procédé à un réaménagement de ses instances. Tafsir Thioye n’est plus le porte-parole du Secrétaire général du parti. Le communiqué souligne qu’il est «appelé à d’autres fonctions», sans autre précision. En attendant sa prochaine chute, certains s’interrogent sur l’orientation prise par Wade et ses hommes de s’allier avec la coalition Diomaye Président. Il est remplacé par Bachir Diawara, un fidèle de Karim Wade. Me Abdoulaye Wade a aussi décidé de nommer le député Serigne Abo Mbacké Thiam et Gallo Tall porte-paroles adjoints.
Administration pénitentiaire L’inspecteur Idrissa Sow libéré hier
L’inspecteur de l’administration pénitentiaire Idrissa Sow et son codétenu l’adjudant Ndione ont bénéficié, hier, d’une liberté provisoire. Ils étaient poursuivis pour violation du secret professionnel, détournement de données à caractère personnel, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, divulgation du bulletin médical de Ousmane Sonko. Cette libération est favorisée par la décrispation. Et sans doute aussi par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République.
Attaque du bus Dakar Dem Dikk - Les travailleurs noirs de colère
Suite à l’attaque du bus de Dakar Dem Dikk par des jeunes à Pikine, les travailleurs de la société sont montés au créneau. Ainsi ils demandent à la direction générale d’intenter des actions judiciaires contre les auteurs de ces faits et appellent les citoyens sénégalais à préserver les bus de DDD qui sont «un patrimoine national». Le secrétaire général du syndicat, Masseck Ndiaye et ses camarades ont condamné fermement l’acte.
MATAM Accident mortel du 17 mars dernier Issakha Koba condamné à 5 mois de prison ferme
Le verdict de l’accident mortel du 17 mars dernier est tombé ce jeudi 28 mars 2024. Issakha Koba a été condamné à 5 mois de prison ferme et 26 000 FCFA d’amende avec une confiscation de son permis de conduire, d’une durée de trois mois. L’accident s’était produit sur la route OurossoguiMatam, juste à l’entrée de la route Ila Nawel et a coûté la vie à Abdourahmane Fall, un jeune conducteur de moto demeurant au quartier de Thiaydé, dans le Soubalo. Un dispositif sécuritaire a été noté dans l’enceinte du tribunal régional de Matam et la présence d’un des membres de la famille du défunt. La mort du jeune homme avait plongé la capitale régionale dans de violentes manifestations entre forces de l’ordre et jeunes de Soubalo, poussant certains manifestants à saccager et à incendier le poste de douane situé au bord du fleuve et un véhicule de la police des frontières
Le président Sall nomme de nouveaux membres du Hcct 5 hauts conseillers pour une institution menacée
Le Président Macky Sall a procédé à la nomination de 5 nouveaux membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). El Hadj Momar Samb, qui n’a pas été reconduit dans le gouvernement Sidiki Kaba, retrouve son poste dans cette institution. Les autres sont Awa Guèye, qui remplace Aminata Diao, démissionnaire, Dame Lo à la place Me Ousmane Sèye, décédé, Dié Lèye Seck à la place de Mouhamadou Mawloud Diakhaté, décédé. Des nominations qui interviennent alors que le nouveau président pourrait dissoudre le Hcct.
KEEMTAAN Gi – SOULAGEMENT
Deux années qui auraient dû être belles et qui, hélas, ont occasionné de vilaines blessures. Deux années de perdues sur l’autel de la politique politicienne et de l’envie bête et improductive de vengeance. Quel gâchis pour la République qui aurait pu se concentrer sur d’autres priorités durant ce laps de temps. Par exemple augmenter le niveau de vie de nos compatriotes, lequel s’est considérablement dégradé au point que ce beau pays figure parmi les plus pauvres du monde selon le classement du PNUD. Après dix ans d’un magistère tranquille, voilà que tout dérape un mois de mars de l’année 2021 pour plonger ce beau pays dans un cycle de violences qui ne s’est arrêté qu’en février dernier. Alors que l’on pronostiquait le pire, ce beau peuple a déjoué les cassandres en montrant sa volonté—et surtout sa capacité—de sortir de ce tourbillon de haine et d’affrontements qui opposait deux camps, semant ainsi les graines de la division. Hier, à la vue des images montrant le Chef recevant le président nouvellement élu et le leader du Pastef, les cœurs sensibles ont dû voir une larme couler sur leurs visages. Conseillé par des hommes dignes et ayant le sens de l’honneur, de la vérité et de la justice, le Chef aurait pu nous épargner ce que nous avons vécu ces deux dernières années. Mais, animé par une volonté de « tuer », il s’est montré intraitable à travers des envolées guerrières qui présageaient le pire pour le Sénégal avec une éventuelle confrontation des deux camps. Dans trois jours, il constatera de lui-même combien les gens qui se prétendent ses amis peuvent être exécrables. Les belles images en provenance, hier, du Palais de la République doivent nous servir de références afin que ce qui s’est passé durant ces deux dernières années et qui aurait pu être évité ne se reproduise plus jamais. Quand les langues se délieront et que celle par qui tout est arrivé se confiera pour soulager sa conscience, l’on comprendra alors combien le pouvoir peut compter en son sein des crapules. Lesquelles sont à l’origine de toute l’agitation qui nous a fait frôler une guerre civile. Au-delà des belles images du Palais, que nul ne fasse abstraction de la reddition des comptes. Pas de chasse aux sorcières mais que tous ces gens qui ont dépecé notre économie à travers les différents scandales qui ont jalonné les douze ans de règne du Chef, rendent compte. Que tout cela se fasse dans l’équité et sans esprit de vengeance. Que ce 2 avril, jour de prestation de serment du nouveau président élu, sonne une rupture totale avec des pratiques qui ont mis à terre des valeurs jadis socles de cette République KACCOOR BI - LE TEMOIN
BASSIROU DIOMAYE FAYE PRETE SERMENT LE 2 AVRIL A 11H…
On en sait un peu plus sur les contours du protocole d’installation du nouveau président de la République. Le Témoin a appris que le président Bassirou Diomaye Faye prêtera serment le mardi 02 avril 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio à 11 h.
…ET LA PASSATION DE POUVOIRS AVEC MACKY SALL DANS L’APRES-MIDI
Après la prestation de serment, le nouveau président sera officiellement investi lors d’une passation de pouvoirs avec le président sortant Macky Sall dans l’après-midi du même jour. La passation de pouvoir marquera le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye récemment élu avec 54,28% des voix selon les résultats officiels provisoires annoncés mercredi.
BACHIR DIAWARA, NOUVEAU PORTE-PAROLE DE ME WADE ET DU PDS
Par décision administrative sortie hier, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, a pris les décision suivante : Article premier: Monsieur Bachir Diawara est nommé porte-parole du Secrétaire général national en remplacement de Tafsir Thioye appelé à d’autres fonctions. Article 2 :MM. Serigne Abo Mbacké Thiam et Gallo Tall sont nommés porte-paroles adjoins ». Tafsir Thioye paye donc au prix fort son récent soutien à Amadou Ba, candidat de Benno, en opposition à la ligne officielle du parti.
DRAPEAU APR/BBY LA DEROUTE ELECTORALE DES PROMOTEURS DE LUTTE
Avec l’élection inédite de Bassirou Diomaye Faye à la Magistrature suprême, « Le Témoin » quotidien renvoie les croyants au Coran ou à la Bible où l’on dit : « ô Allah, Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité (pouvoir) à qui Tu veux, et Tu arraches l’autorité (pouvoir) à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent ». Heureusement que le candidat de la coalition « Diomaye-Président » a compris tout cela puisqu’aucun marabout ou charlatan n’a eu à « prédire » spirituellement sa victoire au soir du 24 mars dernier. Ce scrutin signe aussi la défaite des promoteurs de lutte et managers qui s’étaient ligués contre tous les responsables aux colorations « Pastef ».Quitte à politiser carrément l’arène sénégalaise au rythme de l’Apr de Macky Sall. D’où les innombrables combats ou « drapeaux » dédiés aux responsables politiques Apr/Bby : « Drapeau Boun Abdallah Dionne », «Drapeau Cheikh Kanté », «Drapeau Youssou Ndour », «Drapeau Marieme Faye Sall », « Drapeau Matar Ba », « Drapeau Amadou Ba », «Drapeau ElHaj Mansour Mbaye », «Drapeau Lat Diop » etc. En organisant ces chocs de gladiateurs, les promoteurs « door marteau » pensaient que la lutte pouvait détourner les jeunes de l’opposition incarnée par Ousmane Sonko. Ils s’étaient trompés de calcul électoral ! Pour preuve, la coalition Apr-Bby a perdu dans tous les grands centres de vote et quartiers populaires où habitent des lutteurs et promoteurs pro-Macky à savoir Boy Niang 2, Moustapha Guèye « Fass », Balla Gaye 2, Modou Lo, Pape Abdou Fall, Baye Niang 2, Gaston Mbengue, Luc Nicolaî, Mansour Ba, Gris Bordeaux, Kandji Production etc. Ils ont tous subi les quatre appuis infligés par le duo « Diomaye-Sonko » dépourvu de drapeaux, de sponsors, de gris-gris et de marabouts.
DIALOGUE NATIONAL ORATEURS ET LAUDATEURS PASSENT A LA TRAPPE !
Le lundi 26 février 2024 dernier, le président Macky Sall avait organisé au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad) un gigantesque Dialogue national entre Apr et Bby ou Bby et Apr. L’objectif de ces assises de ruse politique était de trouver un consensus autour de la date de l’élection présidentielle proposée pour le 2 juin 2024.Une date rejetée par Conseil constitutionnel. Ça c’est du passé ! Carles cafards commencent à sortir des placards du régime mourant de l’Apr de Macky Sall. Dans les coulisses de Diamniadio comme sur les plateaux de télévision ou journaux, il fallait surtout défendre publiquement le report du scrutin envisagé pour se faire rémunérer à titre personnel. Toujours est-il qu’ils étaient très nombreux à porter le combat du report et fusiller la bande à Ousmane Sonko composée de gosses « impétueux » : Pape Ibrahima Diagne Grand Serigne de Dakar, Ameth Khalifa Niasse, capitaine Mamadou Dièye, Omar Sarr, Cheikh Tidiane Gadio, Coumba Gawlo Seck,Me ElHadj Diouf, Moustapha Diakhaté, Farba Ngom pour ne citer que ceux-là. Tous ces orateurs et laudateurs sont passés à la trappe du…door marteau !
IDY FRAIS D’ENVOI OM, KHALIFA WAVE
Les réseaux sociaux sont implacables. Et surtout très taquins et imaginatifs. Figurez-vous qu’au lendemain de la proclamation des résultats par la Commission nationale de recensement des votes de la Cour d’Appel de Dakar, Idrissa Seck et Khalifa Sall font l’objet de railleries au niveau des réseaux sociaux. Leurs dégringola des se passent de commentaires. Idrissa Seck qui avait obtenu en 2019 un score honorable de 15% lui permettant de porter le titre de chef de l’opposition n’a vu que du feu pour la présidentielle de 2024. L’ancien maire de Thiès s’est retrouvé avec un score de 0,90%. Une chute dans les profondeurs du plus grand fleuve du monde l’Amazonie. Même cas de figure pour Khalifa Sall qui plonge à 1%. Ironisant, les réseaux sociaux disent que « Idrissa Seck moy frais d’envoi Orange money : 0,90%»,tandis que « Khalifa moy frais d’envoi Wave : 1% ». Alors n’est-il pas temps pour ces dinosaures politiques qui ontfini parse fossiliser de se retirer totalement de la scène politique ? Ils ne sont plus d’actualité surtout aux yeux d’une jeunesse qui devient de plus en plus consciente et qui ne laissera plus la chose politique aux seuls politiciens.
LIGUE 1 LEBUSDE TFCCAILLASSE PARDESSUPPORTERSDE L’ASPIKINE
Le bus de Tengueth FC a été caillassé hier à deux reprises par des supporters de l’As Pikine. Le club rufisquois, leader de la Ligue, jouait hier son match de 18ème journée au stade Alassane Djigo de Pikine. Seulement à la sortie de son match victorieux contre Dakar Sacré (2-0), le bus flambant neuf a été attaqué à deux reprises. Les vitres du bus ont volé en éclats et certains joueurs du TFC font été blessés. «On nous a attaqués après notre sortie du stade. A près de 100 mètres du stade, des pierres ont été lancées en direction des sièges des coachs. La vitre est brisée. Nous avons poursuivi les gosses qui ont pris la fuite en se réfugiant dans une école. Nous avons pris des photos et vidéos avant de repartir » indique le secrétaire administratif du club rufisquois, Doudou Guèye. Ce dernier poursuit en ajoutant qu’ « à hauteur de l’Arène nationale, nous avons subi une deuxième attaque. Notre attaquant Boubacar Traoré dit Abouta, assis à côté de la fenêtre, a frôlé le pire. La pierre a traversé la première vitre et fait voler en éclats la vitre opposée. Heureusement il était en train de regarder son téléphone en position courbée. Sinon la pierre allait le blesser gravement. Il a reçu des débris de verre. On ne comprend pas les actes des Pikinois ». Famara Soly, SG de As Pikine, indique qu’il se trouvait à la mosquée au moment des faits. « Désolé, mais c’est vous qui m’informez de cette situation. Je n’étais pas au courant. Je vais me renseigner » dit-il.
À NDIAGANIAO, BERCEAU DE BASSIROU DIOMAYE FAYE, LA FIERTÉ ET LES ATTENTES SONT GRANDES
Dans ce petit village du centre-ouest, la population rend hommage à l'enfant du cru devenu président. Ndiaganiao se remémore le parcours exceptionnel d'un des siens, de l'enfance studieuse aux défis qui l'attendent désormais
(SenePlus) - À Ndiaganiao, petit village reculé du centre-ouest du Sénégal, l'atmosphère est à la fête depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l'élection présidentielle. Dans la maison familiale où il est né, son père Samba Faye, 84 ans, reçoit les hommages des villageois en boitant avec son aide. "Je suis content et fier de mon fils", déclare-t-il au Monde, assurant lui avoir demandé de "satisfaire les Sénégalais" face à leurs "grands espoirs".
Dix jours après sa sortie de prison où il avait été incarcéré pour trouble à l'ordre public, le candidat du parti Pastef a créé la surprise en remportant le scrutin dès le premier tour avec 54,28% des voix, grâce à "la promesse d'un changement radical", selon le journal. Dans son village natal, son score a atteint 80,6%.
L'oncle du nouveau président, l'enseignant-chercheur Diomaye Faye, estime qu'il devra "rester lui-même, être humble et à l'écoute". Il le décrit comme "connecté aux réalités", ayant côtoyé le leader panafricain Thomas Sankara au Burkina Faso.
Son ami d'enfance et de faculté, Mor Sarr, secrétaire du Pastef local, se souvient d'un jeune homme "proche de sa mère pour les tâches ménagères", qui fut aussi "petit berger" et "grand sportif, fan de Zidane".
Dans le village dépourvu d'infrastructures, la commerçante Fabienne Dione affirme : "Nous attendons de lui des changements, comme un hôpital. Il doit investir dans l'éducation". Tous expriment ici leur fierté envers celui qui porte désormais les espoirs du Sénégal.