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7 août 2025
MADY TOURÉ DÉCLARE SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENCE DE LA FSF
Dans une lettre adressée aux présidents de clubs et de ligues, le fondateur de Génération Foot affirme vouloir proposer « une vision claire et audacieuse pour l’avenir de notre football », fondée sur « des bases solides et durables ».
Le fondateur de Génération Foot, Mady Touré, a officiellement annoncé, ce vendredi, sa candidature à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF), en vue de l’élection prévue le 2 août prochain.
Dans une lettre adressée aux présidents de clubs et de ligues, l’ancien candidat malheureux de 2021 affirme vouloir proposer « une vision claire et audacieuse pour l’avenir de notre football », fondée sur « des bases solides et durables ». Une déclaration qui marque son retour dans l’arène électorale, avec la volonté affichée de contribuer à un nouveau souffle pour le football sénégalais.
Figure respectée du paysage sportif national, Mady Touré est reconnu pour son engagement dans la formation des jeunes talents à travers l’académie Génération Foot, pépinière de plusieurs internationaux sénégalais. Sa candidature devrait donc raviver les débats autour des orientations à donner à la gestion du football local, à l’approche du scrutin.
Pour l’heure, le président sortant, Maître Augustin Senghor, qui dirige la FSF depuis 2009, n’a pas encore officialisé sa position quant à une éventuelle candidature pour un cinquième mandat. Son silence alimente les spéculations, alors que les échéances électorales se rapprochent.
LE SÉNÉGAL CONCÈDE LE NUL FACE À L'IRLANDE
Avec ce résultat nul, les Lions pourront sereinement croiser le fer avec l’Angleterre, mardi, au City Ground de Nottingham.
L’équipe nationale du Sénégal de football a concédé le nul (1-1) devant celle de l’Irlande, vendredi à Dublin, en match amical international.
Avec un onze de départ remanié, les Lions ont été bousculés par les ‘’The Boys in Green’’ (Hommes en vert) et souffert en début de partie et fini par encaisser un but sur une erreur de positionnement de la défense, à la 21e minute.
Ce but de l’attaquant irlandais McAteer, le premier encaissé depuis sept matchs, malgré la prouesse technique de Yehvann Diouf, pour sa première titularisation, va réveiller les Lions.
Les protégés de l’entraineur Pape Thiaw vont réagir en fin de première partie. Au retour des vestiaires, les changements apportés avec les entrées d’Ismaila Sarr, Lamine Camara, Cheikh Tidiane Sabaly, entre autres, va donner du tonus au jeu des Sénégalais.
Ils réussissent à asseoir leur jeu et parviennent à égaliser à la 81e minute par Ismaila Sarr.
Avec ce résultat nul, les Lions pourront sereinement croiser le fer avec l’Angleterre, mardi, au City Ground de Nottingham. Ce match constituera une revanche symbolique après la défaite 3-0 des Sénégalais en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
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QUAND LA TABASKI RÉVÈLE LES FRACTURES DE LA SOCIÉTÉ
Chaos dans les gares routières, prix qui s'envolent, familles entassées dans des véhicules de fortune : Omar Diaw dresse un tableau saisissant de l'exode annuel vers les régions lors de l'aïd el-Kebir. "Un puissant révélateur social", analyse-t-il
Chaque année, le même rituel se répète. À l'approche de la fête de la Tabaski, le Sénégal urbain se transforme en un immense point de départ vers l'intérieur du pays. Dans sa chronique intitulée "Départ massif : Un marqueur sociologique !", Omar Diaw, journaliste reconnu de la RTS, pose un regard acéré sur ce phénomène qui dépasse largement le cadre religieux pour révéler les profondes inégalités de la société sénégalaise.
Le chroniqueur dresse un tableau saisissant des gares routières en période de Tabaski. "Qu'elle soit officielle ou sauvage, règne un chaos indescriptible", observe-t-il. Dans ces lieux de transit, des "autobus de fortune qui semblent davantage porteurs d'infortune" deviennent l'objet de tous les espoirs. Omar Diaw n'épargne rien de ce spectacle où "des familles entières ballotées, parfois flanquées d'un mouton sacrificiel", scrutent "l'horizon dans l'attente d'un véhicule hypothétique".
Le journaliste souligne avec ironie que si "ce n'est pas l'avion, les prix s'envolent dans l'indifférence". Une observation qui met en lumière l'exploitation dont sont victimes les voyageurs dans cette "économie de la rareté".
Dans cette chronique, Omar Diaw n'hésite pas à dénoncer les pratiques abusives qui accompagnent cette période. "Chauffeur, apprenti coxeur font leur loi. Ils se muent en seigneur éphémère, étranglent littéralement ceux qui n'ont pas d'autre choix", écrit-il avec une plume acerbe.
Le chroniqueur pointe également les défaillances des infrastructures publiques. Malgré les efforts de Dakar Dem Dikk et des trains du Sénégal pour "venir en renfort", force est de constater que "le réseau ferroviaire d'aujourd'hui n'a plus la prestance de celui du 19e siècle".
"La Tabaski devient un marqueur social"
Au-delà de la critique des conditions de transport, Omar Diaw livre une analyse sociologique profonde de ce phénomène. Pour lui, cette "fièvre révèle la sociologie sénégalaise" à travers un "exode inversé, reflux temporaire mais inexorable" qui vide les villes de leur substance.
"Chacun portant en lui une origine, un terroir natal qui attend le retour de ses enfants le temps d'une communion annuelle", explique le journaliste. Cette migration temporaire révèle selon lui que "la Tabaski n'est pas qu'une fête religieuse. Elle devient un marqueur social qui étale sans pudeur les fractures béantes de notre société".
Le chroniqueur de la RTS n'oublie pas de souligner les conséquences économiques de ce mouvement de population. "Dakar, Saint-Louis, Thiès, Kaolack, toutes ces cités étalent ainsi leur clivage et inégalité", note-t-il, avant d'observer que la capitale "transpire suffocante et alerte avant de consentir à se vider progressivement".
Cette pause forcée de l'activité économique crée selon Omar Diaw "un calme étrange, celui de milliards perdus dans une pause économique prolongée où on a cessé de produire, vivant d'une épargne dilapidée".
LA CASAMANCE CHERCHE SON AVENIR
Si un accord de paix a été signé avec une faction rebelle, les vrais défis commencent : sortir cette zone oubliée de quatre décennies de sous-développement
(SenePlus) - Après plus de quarante ans de conflit de basse intensité, la Casamance tente de tourner la page de la guerre. L'arrivée d'Ousmane Sonko à la tête du gouvernement en 2024 a insufflé un nouvel espoir dans cette région méridionale, mais les défis économiques restent immenses pour cette zone parmi les plus pauvres du pays.
En février dernier, un signal majeur a marqué l'évolution du conflit casamançais. Une faction du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), mouvement indépendantiste qui combat l'État sénégalais depuis 1982, a signé un accord de paix. Ousmane Sonko s'est félicité de ce qu'il considère comme "un très grand pas vers la paix définitive en Casamance", rapporte Le Monde.
Cependant, cette avancée doit être relativisée. Selon Henry Ndecky, facilitateur indépendant reconnu pour ses efforts de médiation entre le pouvoir et le MFDC, "la rencontre va dans le bon sens, mais plus qu'un nouvel accord de paix à proprement parler, il s'agit du suivi d'un accord conclu en 2022".
La situation reste précaire. Les branches toujours actives du mouvement rebelle tentent d'enrayer le processus de paix. Le 16 avril dernier, un soldat sénégalais a été blessé et un autre enlevé par la guérilla entre la frontière gambienne et le fleuve Casamance. Ce militaire n'a toujours pas été retrouvé par l'armée sénégalaise.
Le mouvement indépendantiste s'affaiblit progressivement. En 2022, après la mort de quatre soldats sénégalais, Dakar a saisi de nombreuses caches d'armes lors d'opérations militaires d'envergure. Affaiblies et en proie à de nombreuses défections, les troupes indépendantistes se sont amenuisées et divisées en petits fronts épars. La Gambie ne soutient plus le mouvement, et la Guinée-Bissau, ancienne base arrière de la rébellion, l'empêche depuis 2021 de se replier sur son territoire.
Le difficile retour à la vie civile
L'exemple d'Athanase Diédhiou illustre les complexités de la transition. Cet "adjudant" qui vivait dans le maquis depuis 1992 a fait le pari du retour en 2023. Avec 250 autres hommes de la "faction de Diakaye", il a décidé d'abandonner la lutte armée. Mais sa réinsertion s'avère difficile : "Je ne peux pas vivre dans mon village de Birkamanding, des maquisards ont essayé de me tuer", confie-t-il au quotidien français.
Son rêve reste simple : sortir du chômage et retourner au travail de la terre, "la riziculture ou le mil". Cette aspiration reflète les enjeux économiques cruciaux de la région.
La Casamance continue de souffrir d'un développement économique lent. Parmi les régions administratives les plus pauvres du Sénégal, deux sont casamançaises : Sédhiou et Kolda. Cette réalité économique préoccupante contraste avec le soutien massif accordé à Ousmane Sonko dans la région.
Originaire de Casamance, Sonko y a grandi, même s'il est né à Thiès. En 2022, il remporte la mairie de Ziguinchor. Durant la crise politique qui l'oppose au président Macky Sall de 2021 à 2024, les manifestations de soutien ont été nombreuses dans le Sud. À l'élection présidentielle de 2024, son parti, le Pastef, récolte des scores sans appel en Casamance : 74% à Ziguinchor et jusqu'à 81% dans la commune de Bignona.
En octobre 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé un "plan Diomaye pour la Casamance" doté d'une première enveloppe de 53,6 milliards de francs CFA (81,7 millions d'euros). "Plus qu'un chèque, une réflexion sur les besoins de la région", promet Abdou Sané, cadre du Pastef et conseiller municipal à Ziguinchor. "On veut soutenir le développement d'une économie locale. Nous avons besoin d'infrastructures, à commencer par un port industriel."
Les attentes de la jeunesse
La jeunesse casamançaise place ses espoirs dans le développement économique. Yahya Tamba, diplômé du supérieur qui conduit un "jakarta" - une petite moto devenue symbole de la région - exprime les aspirations communes : "Je veux la même chose que tout le monde : qu'on transforme ici les produits de notre agriculture pour créer de vrais métiers. Que nos diplômes nous servent. J'ai de l'espoir, mais je sais qu'il faudra être patient."
Ces jeunes se bricolent des métiers avec leurs motos : coursier, taxi, transporteur, pour des revenus qui ne dépassent pas 100 000 francs CFA par mois (150 euros). Leur mécontentement s'est exprimé en janvier lors de manifestations de Kolda à Sédhiou pour protester contre l'obligation d'immatriculation de leurs véhicules, représentant un coût d'environ 20 000 francs CFA (30 euros).
Le premier volet du "plan Diomaye" se concentre sur les conséquences de la guerre civile. Les autorités ont commencé à verser des aides directes aux "déplacés". Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés estime que quelque 70 000 personnes ont quitté leurs villages depuis 1982 pour fuir vers d'autres localités de Casamance, la Gambie ou la Guinée-Bissau.
Avec la pacification, près de 200 villages ont vu leurs habitants revenir progressivement ces trois dernières années, mais une quarantaine reste vide. Sitapha Sédhiou témoigne de ce retour difficile dans son village de Mahamouda : "J'ai quitté ce village à 10 ans, en 1992, sur instruction de l'armée sénégalaise. On entendait les mortiers. Je suis revenu en 2022."
L'État a recensé 488 villageois originaires de Mahamouda, mais seules quelques dizaines sont revenues. Les infrastructures manquent cruellement : "Il nous manque une école, l'électricité, au moins un autre puits", souffle Sitapha Sédhiou.
Une économie locale encore fragile
"L'économie locale est encore fragile. Les gens se débrouillent comme ils le peuvent", souligne Samba Sané, économiste à l'université Assane-Seck de Ziguinchor. Cette précarité pousse certains vers des activités illégales. Début mars, la gendarmerie a mené des opérations sur les îles Karone pour abattre des plants de cannabis.
Athanase Diédhiou, l'ancien combattant du MFDC, livre une analyse lucide : "C'est parce qu'on manquait de tout qu'on est entré dans le maquis. Si on veut éloigner la jeunesse casamançaise de la guerre, il faut lui offrir un avenir."
L'économiste Samba Sané confirme cette nécessité : "À terme, il faudra trouver des alternatives pour sortir les personnes de ces trafics qui se sont développés à l'ombre de la guerre et leur permettent de survivre."
La Casamance se trouve ainsi à un tournant de son histoire. Si la paix semble enfin à portée de main après quatre décennies de conflit, le véritable défi réside désormais dans le développement économique de cette région oubliée. L'optimisme affiché par les habitants témoigne de leur espoir en l'avenir, mais les autorités devront transformer rapidement les promesses en réalisations concrètes pour éviter que la frustration économique ne ravive les tensions.
PAR HABIB DEMBA FALL
NE DÉSESPÉREZ PAS DE LA VIE, LE TRAIN REPASSERA !
Pour nommer la visite de la chance à ses heureux élus, les personnes d’un certain esprit parlent du train qui repasse. Comme pour le but en or, il faut transformer l’essai. Une opportunité à ne pas rater !
Pour nommer la visite de la chance à ses heureux élus, les personnes d’un certain esprit parlent du train qui repasse. Comme pour le but en or, il faut transformer l’essai. Une opportunité à ne pas rater ! L’expression nous change de l’image d’une personne plantée sur le quai alors que les wagons du bonheur s’ébranlent vers des terres lointaines. Quand le coup manqué survient, cela nous rappelle bien que la vie est une roue. Cette roue tourne pour s’arrêter aux portes de la fortune de la même manière qu’elle peut rester coincée dans les fers de l’infortune. La chance et le sourire sont une question de cycle, n’est-ce pas ? Pas fataliste du tout, je dis souvent que le jour succède à la nuit et que la nuit succède au jour. Quelle que soit l’ampleur de la difficulté dans la nuit noire des désillusions, la porte du jour s’ouvrira avec ses belles opportunités de renouveau. Difficile, cependant, de promettre le soleil à un homme reclus dans le noir du désespoir. C’est simple : le train de problèmes est le chat noir des déçus de la vie. Le train de solutions se fait rare, selon les esprits torturés par les échecs répétés aux portes de la gloire et de la quiétude.
Et pourtant, le train repasse dans nos gares en cette fête de la Tabaski ! Les wagons sont portés par les Grands Trains du Sénégal, pour des prévisions de 3000 voyageurs sur les axes Dakar-Tivaouane et Dakar-Mbacké.
L’initiative est circonscrite dans le temps. Cependant, elle doit inspirer les décideurs sur une réhabilitation de ce moyen de transport. Et sur la durée !
C’est un très court souffle de jeunesse pour nos gares désertées par cette vie que les wagons leur insufflaient jadis. Les villes en tiraient profit : Tivaouane, Ndande, Kébémer, Louga ou encore Saint-Louis d’une part et, d’autre part, Diourbel, Gossas, Guinguinéo, Kaolack, Koungheul, Koumpentoum, Koussanar et Tamba. Elles doivent encore en tirer profit, dans l’ambiance générale d’un commerce florissant, d’un petit commerce qui tire d’affaire les budgets poids plume ou encore de la connaissance du pays.
Un petit bonheur à portée de cœur et de main, d’un wagon à un terroir tendant les bras au voyageur, cet autre soi qui passe. Des instants furtifs certes, mais qui durent une éternité dans la mémoire des témoins.
Le train était également le temps des rires francs et des sentiments non corrompus par l’envie et/ou stress. Pont d’humanisme. Le temps de « salimto », ce chef-d’œuvre poétique porté en chanson à la radio, à 12 heures tapantes. Le déjeuner avait une heure quasi-sacrée.
C’était le temps où, dans l’ambiance bigarrée du marché Thiaroye, les trains venant de Saint-Louis et Kaolack dynamisaient les activités commerciales grâce à leurs ballots de marchandises. Le temps où l’on raccompagnait les cousins ou cousines rentrant de leurs grandes vacances après s’être ressourcés dans la grande demeure du patriarche.
Le quai n’était pas la scène du lâchage sec ou du reniement. Il était le jardin d’une nostalgie grandissante aussitôt que les wagons s’étiraient pour finir par se fondre dans l’horizon. Puis, il y a eu le silence, les roues en acier ne se frottant plus aux rails pour porter les lourdes cargaisons à destination.
Encore de petites villes qui se meurent. Une économie locale à la peine. Nous attendions tous que le train repassât. Une si longue attente, après des accès d’espoir créés par le Petit train Bleu devenu le Petit train de Banlieue. Le Ptb était le bijou local à la hauteur de nos ambitions d’économie engluée dans les coupes budgétaires des différents programmes d’ajustement structurel. Il avait son peuple, ce train aux couleurs bleu-blanc.
Un peuple gai, voyageant à bon marché malgré la poussière qui envahit les rames vers l’ancienne Seras et les indélicatesses des bandes de récalcitrants polluant l’intérieur au « ginz » (diluant cellulosique inhalé) ou trônant sur les toits. Une ambiance colorée. Ici, une tirade d’un vendeur de babioles ; là, la science d’un spécialiste des plantes médicinales à la posologie approximative. Ça rembobine les actualités du matin et les rumeurs du soir.
Ça se lance des défis sur la dernière affiche de lutte traditionnelle. Des analystes se lâchant dans la bonhommie créée par cette cohabitation dans les rames à des tickets bon marché. Le Ptb aura été le Ter du siècle dernier.
Sans luxe mais avec une joie de vivre contagieuse. Ce n’étaient pas les rames importées et fabriquées selon des standards hyper-côtés. L’imagination de Sénégalais a permis de recycler des rames, de créer une nouvelle charte graphique sommaire et de pratiquer des prix populaires. Après les gares de ses différents trajets, le train a fait les gares des différents redressements sous plusieurs noms de baptême.
L’ancienne Société nationale des Chemins de fer du Sénégal (Sncs) a eu ses héritières : les Chemins de fer du Sénégal (Cfs), Dakar-Bamako ferroviaire (Dbf) et, maintenant, les Grands Trains du Sénégal (Gts).
Les combinaisons s’enchaînent, laissant toujours croire que les résultats suivront. Tantôt, ce sont les rails à grand écartement. Tantôt, ce sont les rails à dimension standard. Ici, c’est Dakar-Bamako qui renaît de ses cendres ; là, c’est Dakar-Djibouti en ligne ouest-est de l’Afrique.
Des laboratoires d’idées sortent des plans de remise à flot qui ne mènent pas encore à la gare du renouveau. Les deux petits trajets campent peut-être le décor du nouveau train. Ni naïf ni blasé, je me suis fait une raison ! Dans la vie comme sur les rails, il n’y a pas de raison de désespérer.
Le train repassera. Et lorsqu’il sifflera, il faudra être sur le quai avec, dans son baluchon de voyageur, les vertus de patience en complément à celles d’engagement au travail et de probité morale et intellectuelle. Oui, la vie est un train d’espérances !
PAR ALY DIOUF
ET SI ON LAISSAIT SEULEMENT L’EMPREINTE DE NOS PAS ?
Il suffit de faire un tour autour de soi pour s’en rendre compte. On est habitué aux petits gestes inciviques qui finissent par balafrer le visage de nos rues, quartiers, marchés, plages et autres lieux publics. Manger un fruit et jeter la peau...
Il y a quelques années, j’ai eu le privilège de visiter l’archipel thaïlandais de Koh Similan, composé d’une dizaine d’îles sur la mer d’Andaman au large des côtes de Phang Nga, dans le sud du pays. Un décor de carte postale : eau turquoise, récifs coralliens, sable blanc, cocotiers, roches volcaniques, nature sauvage, le tout sous une température douce de 25 °C en moyenne toute l’année.
Le dépaysement est garanti. Et pourtant, ce n’est pas ce paysage de rêve qui m’a le plus marqué. Au détour d’un sentier, une petite plaque en bois a capté mon attention. Elle portait un message simple, écrit en thaï et en anglais, que l’on pourrait traduire ainsi : « Ne laissez rien ici si ce n’est l’empreinte de vos pieds ! »
La Thaïlande est un pays touristique qui reçoit annuellement beaucoup de visiteurs internationaux. En 2024, le pays a accueilli 35,32 millions de touristes. Un chiffre record qui implique une logistique importante, mais aussi et surtout une quantité énorme de déchets. C’est justement ici que la politique marche. En dépit de la masse critique de personnes qui se déversent sur les lieux, il n’y a pas un seul déchet qui traine dans les parages.
Tout est propre. Ici, les gens mettent tous les déchets dans leur sac (à main/à dos) et une fois sur le continent les placent dans les zones dédiées. Un bel exemple de réussite dans la gestion des ordures. En Asie bouddhiste, il y a une doctrine qui dit que pour ne pas nettoyer, il faut s’abstenir de salir.
Ailleurs dans le monde, les contrevenants sont frappés au portefeuille. Une amende dissuasive leur est imposée. Dans un pays comme la Suisse, il existe une police qui traque les auteurs d’incivilités dans l’espace public. Y compris ceux qui crachent dans la rue. Ces pratiques pourraient inspirer des pays comme le Sénégal. Sous nos tropiques, l’insalubrité est plus que problématique.
Il suffit de faire un tour autour de soi pour s’en rendre compte. On est habitué aux petits gestes inciviques qui finissent par balafrer le visage de nos rues, quartiers, marchés, plages et autres lieux publics. Manger un fruit et jeter la peau dans la rue ; boire de l’eau et se débarrasser du sachet ou de la bouteille ; boire son café et jeter la tasse n’importe où ; acheter un bien et jeter l’emballage n’importe où ; griller une clope et jeter le mégot par terre ; déverser ses ordures n’importe où et n’importe quand, etc. Des gestes banals et familiers, mais surtout inciviques.
Ces pratiques, qui deviennent des habitudes de tous les jours, ne riment pas avec la propreté. Tout au contraire. Pourtant, les différents présidents de la République qui se sont succédé au pouvoir au Sénégal ont essayé de prendre le taureau par les cornes. L’actuel chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye a, à plusieurs reprises, présidé des « Cleaning days » le premier samedi du mois.
Ce faisant, il invite les Sénégalais à s’approprier le concept. Ne pas salir et surtout nettoyer. En vain ! Au Sénégal, nous avons un rapport particulier avec la chose publique. Combien de fois a-t-on entendu cette phrase irresponsable : « Mbed bi mbedu Buur la » (la rue n’appartient à personne). Une réponse toute faite servie à quiconque nous rappelle nos manquements. Et l’on se croit détenteur d’une licence pour salir ou occuper la rue comme on l’entend. Au détriment du bien-être et de la santé ; sciemment ou inconsciemment !
Pourtant, des modèles inspirants existent sur le continent. Le Rwanda, depuis des années, ne transige pas sur la propreté. Résultat : des villes propres, une image valorisée, une attractivité touristique et économique renforcée. Des délégations viennent de toute l’Afrique pour s’inspirer de son modèle. Car la propreté n’est pas qu’une affaire d’esthétique ou de santé publique.
Elle est aussi un levier de compétitivité, de crédibilité, de dignité nationale. Il est temps de changer de mentalité. De voir la propreté non plus comme une corvée, mais comme un acte citoyen, un devoir civique, un respect envers soi-même et les autres.
Et si, au lieu de laisser des déchets, nous laissions seulement l’empreinte de nos pas ? C’est peut-être par ce petit geste symbolique, sur une plage de Thaïlande, que commence une grande révolution comportementale, ici, chez nous.
PAR TALLA SYLLA
POUR LA PÉRENNISATION DU DIALOGUE NATIONAL
Les discussions ont mis en lumière des points de convergence encourageants, comme la volonté partagée de rationaliser le calendrier républicain en tenant l’élection présidentielle et les législatives la même année.
C’est avec un profond sens de la responsabilité et un engagement sincère envers l’avenir de notre nation que l’Alliance Jëf Jël, en tant que parti politique indépendant et fidèle défenseur du peuple, a répondu à votre invitation au Dialogue National, tenu du 28 mai au 4 juin 2025. Nous avons participé à cette initiative avec la ferme volonté d’apporter une contribution positive à l’amélioration de notre système politique, convaincus que le dialogue est le chemin le plus sûr vers la consolidation de notre démocratie.
Nous tenons à saluer cette démarche, qui a permis de poser sur la table des enjeux cruciaux pour notre pays. Les discussions ont mis en lumière des points de convergence encourageants, comme :
La volonté partagée de rationaliser le calendrier républicain en tenant l’élection présidentielle et les législatives la même année.
L’évolution du Conseil Constitutionnel vers une Cour constitutionnelle aux prérogatives renforcées.
La constitutionnalisation de l’organe chargé des élections.
L’ouverture à l’utilisation du bulletin unique (sous réserve d’une étude de faisabilité rigoureuse).
La proposition d’une inscription permanente sur les listes électorales pour le fichier électoral.
Ces avancées sont notables et témoignent d’un progrès significatif.
Des divergences persistantes
Cependant, Monsieur le Président, le communiqué de l’opposition qui a suivi la clôture de ce dialogue révèle que des divergences importantes persistent sur des questions fondamentales. Des sujets tels que le statut de l’opposition et de son chef, la rationalisation des partis politiques (notamment les modalités de leur création, fonctionnement et financement), le cumul des fonctions et l’exercice effectif des libertés publiques n’ont pas trouvé de consensus ferme. Le mode de scrutin des élections législatives et territoriales reste également un point de désaccord majeur. Ces points, loin d’être anecdotiques, touchent au cœur même de l’équité et de la vitalité de notre démocratie.
Appel à un dialogue continu
L’Alliance Jëf Jël, bien que non membre d’un cadre existant, est convaincue que ces questions non résolues ne sauraient être laissées de côté. Le Dialogue National, aussi essentiel fut-il, ne peut être un événement ponctuel. Il doit être le début d’un processus continu. C’est pourquoi nous vous invitons, Monsieur le Président, à ouvrir des canaux d’échanges permanents et structurés avec les parties prenantes autour de ces questions non encore résolues.
Nous sommes convaincus que des consensus peuvent encore être trouvés sur ces points de discorde, à condition de maintenir un espace de discussion ouvert, transparent et inclusif. Concevoir le Dialogue National comme une nécessité en tout temps, au-delà de la semaine écoulée, est la meilleure garantie pour apaiser l’espace politique, renforcer nos institutions et répondre aux aspirations profondes de notre peuple.
En persévérant dans cette voie du dialogue constructif, vous ancrerez durablement les fondations d’un Sénégal plus juste, plus stable et plus démocratique.
Dans l’attente d’une suite favorable à cette proposition, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
ADAMS TIDJANI PRÉCONISE UNE ACTION COLLECTIVE POUR ÉRADIQUER LA POLLUTION PLASTIQUE
Lors de la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin, le directeur de l’Institut des métiers de l’environnement et de la métrologie (IMEM) a tiré la sonnette d’alarme sur les effets dévastateurs des déchets plastiques.
Le Directeur de l’Institut des métiers de l’environnement et de la métrologie, (IMEM), professeur Adams Tidjani, a appelé à une action collective afin d’éradiquer la pollution plastique.
Le professeur de physique-chimie à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, aujourd’hui à la retraite, intervenait lors de la Journée internationale de l’environnement, célébrée ce 5 juin sur le thème ”Vaincre la pollution plastique”.
”Le plastique a envahi notre quotidien. Il a remplacé les matériaux de base tels que le verre, le fer et le bois de par sa robustesse, sa capacité à épouser toutes les formes et couleurs, son moindre besoin énergétique et son faible coût”, a déploré le chercheur.
De nos jours, a-t-il poursuivi, ”le plastique se retrouve partout : gaine de fils électriques, tuyaux d’évacuation et d’amenée des eaux, sièges de véhicules, coques de téléphones portables et d’ordinateurs, lunettes, matériel médical, (…)”.
”Nous avons absolument besoin du plastique. Ce dont nous n’avons pas besoin, ce sont les déchets plastiques, surtout au niveau de nos pays où les sachets plastiques de faible micronnage à utilisation unique ont fini de nous envahir”, a-t-il dit.
Il estime que les déchets plastiques sont aujourd’hui considérés comme un ”fléau” qui s’abat sur notre planète.
”D’après les études, le monde produit 350 millions de tonnes de déchets plastiques par an dont 150 se retrouvent dans les espaces maritimes (océans, rivières, etc.). Au Sénégal, 250 mille tonnes de déchets plastiques sont produites par année, dont une grande partie se retrouve disséminée dans la nature”, a relevé le directeur de l’IMEM.
Les déchets plastiques sont source de pollution environnementale, mais aussi de pollution sanitaire, indique le Pr Adams Tidjani.
”A l’air libre et exposés aux rayons solaires, les déchets plastiques se dégradent par le phénomène de photodégradation, qui conduit à la production de microplastiques. Ces derniers peuvent être ingérés par les bovins et les ovins. Ils contaminent également les sols avec un impact sur la biodiversité (perte de la faune végétale et/ou animale) et la santé des sols”, a-t-il expliqué.
”Les déchets plastiques se retrouvent également dans les eaux où ils y subissent le même phénomène de dégradation, conduisant là aussi à la consommation des micro-plastiques par les poissons, la perturbation du plancton, à la diminution de la reproduction des poissons, (…)”, a-t-il ajouté.
Depuis quelques années, a-t-il alerté, ”un nombre croissant d’études scientifiques soulignent la présence de micro-plastiques dans la chaîne alimentaire dont l’impact sur notre santé est encore peu connu”.
Le Pr Tidjani souligne que ”pour les amateurs de chewing-gum, il y a de quoi s’inquiéter car mâcher un simple chewing-gum pourrait libérer des centaines, voire des milliers de microplastiques dans votre salive”.
Devant cette menace grandissante, l’ONU propose d’éradiquer la pollution causée par les plastiques dans les écosystèmes aquatiques et terrestres, a fait savoir le scientifique sénégalais.
Pour mettre fin à la pollution plastique, un instrument international juridiquement contraignant est dans le circuit, a-t-il annoncé. Le Comité intergouvernemental de négociation (CIN) a été mis en place par l’ONU avec pour mission d’éradiquer la pollution plastique, a-t-il justifié.
Toutefois, il est d’avis que si le constat est unanime, les solutions pour éradiquer le péril plastique divergent selon les intérêts des uns et des autres.
”Si d’aucuns militent pour des obligations et des mesures de contrôle sur l’ensemble du cycle de vie des plastiques (de l’extraction du pétrole dont est issu le plastique, la production, la fabrication, l’utilisation, le recyclage et élimination), d’autres proposent le recyclage, l’innovation et une meilleure gestion des déchets plastiques”, a fait valoir le chercheur.
Quant au Sénégal, nouveau pays de producteur de pétrole, le Professeur espère qu’il devrait logiquement rejoindre le groupe 2, qui prône le recyclage, l’innovation et une meilleure gestion des déchets.
Dans tous les cas, le directeur de l’IMEM considère que des solutions sont envisageables dans le cadre de l’économie circulaire, où le déchet plastique est considéré comme une matière première avec à la clé la création de milliers d’emplois décents et durables (de la collecte à la distribution en passant par la transformation).
IMAM MOR KÉBÉ PLAIDE POUR UNE COMMISSION CONSENSUELLE DU CROISSANT LUNAIRE
À l’occasion de la prière de la Tabaski célébrée vendredi au stade Léopold Sédar Senghor, l’imam a également appelé à une régulation des réseaux sociaux, qu’il accuse d’alimenter les dérives dans la société.
L’imam Mor Kébé a invité, vendredi, l’Etat sénégalais à réguler les réseaux sociaux et à travailler à la création d’une commission consensuelle d’observation du croissant lunaire au Sénégal, pour mettre fin aux divisions notées lors de la célébration des fêtes religieuses musulmanes.
L’imam s’est en effet beaucoup appesanti sur les divisions notées chaque année dans la célébration des fêtes religieuses musulmanes au Sénégal. Il a demandé aux autorités étatiques de régler cette question en créant une commission consensuelle pour l’observation du croissant lunaire.
Prononçant son sermon à l’occasion de la prière de l’Aïd Al Adha, la fête musulmane communément appelée ”Tabaski”, sur le parking du stade Léopold Sedar Sengho, l’imam Mor Kébé déplore le fait de voir qu’il y a une ”anarchie” chez les musulmans relativement à cette question.
Pour lui, la création d’une telle commission permettrait aux responsables de la communauté musulmane de trouver un terrain d’entente pour prier et jeûner le même jour.
”Nous invitons les autorités à contrôler l’utilisation des réseaux sociaux, en continuant de sensibiliser les populations sur leur rapport avec les réseaux sociaux”, a-t-il par ailleurs déclaré.
L’imam Mor Kébé a appelé les fidèles musulmans à faire très attention dans l’usage des réseaux sociaux, mettant en garde sur leurs conséquences néfastes sur la société. Il indique que les réseaux sociaux ont aujourd’hui ”hypnotisé” les populations.
Aussi demande-t-il à l’État d’intervenir en les régulant de façon à limiter leur impact négatif sur la société.
Même s’il reconnait l’utilité des plateformes en ligne pour les populations, l’imam Mor Kébé n’en constate moins pas qu’elles sont à l’origine de plusieurs dérives.
Il a rappelé à l’Etat la nécessité d’être le garant de la préservation de la religion face à certaines attaques contre les croyances des Sénégalais.
Il a à ce propos fustigé la récente sortie de l’ancien aide de camp du président Macky Sall, le général à la retraite Meissa Sellé Ndiaye, sur les menaces terroristes au Sénégal.
Il a invité les fidèles à ne pas se laisser apeurer par certaines allégations, rappelant que le Sénégal est un pays de cohésion, d’unité et de paix.
L’imam Mor Kébé, membre de la Coordination des musulmans du Sénégal, a prié pour la préservation de la paix et de la stabilité du pays.
A l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal, une partie des musulmans sénégalais a célébré cette fête ce vendredi. Mais, la grande majorité des fidèles devrait l’observer ce samedi, jour retenu par la Commission nationale de concertation sur croissant lunaire.
par Ousseynou Nar Gueye
HOMMAGE IN MEMORIAM À LOUIS SARR DE L'ADEPME
Doc Louis était un professionnel exceptionnel, un coach en développement personnel et en entrepreneurship de stature mondiale qui a aidé tant de jeunes adultes et moins jeunes avec son accompagnement. J'ai du mal à parler de Louis à l'imparfait
Dr Louis Sarr, Directeur des Ressources et Partenariats de l'ADEPME (Agence de Développement et d'Encadrement des PME) s'en est allé dans la paix de son Seigneur Jésus-Christ, hier, en ce funeste jeudi 5 juin 2025. Il a rendu son dernier souffle à l'hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye et n'était pas retourné travailler au bureau depuis un mois et demi, cloué par la maladie. Il s'en va dans la fleur de l'âge, à moins de 60 ans.
Union priante pour "Doc" Louis. Mes condoléances les plus attristées à sa famille, ses proches et amis, pour ce décès cruel que moi et tant d'autres avons en partage en en éprouvant une si grande peine. J'ai du mal à parler de Louis à l'imparfait et au passé simple. En plus d'être un ami réel avec lequel je déjeunais une fois par mois depuis trois ans, et nous nous "disputions" toujours amicalement pour savoir lequel de nous deux paierait l'addition et il gagnait souvent à ce jeu de chahuts, avec notre dernier déjeuner d'avril 2025 (autour d'un plat de ndolè royal), il était aussi un frère véritable que j'avais au téléphone au moins une fois par semaine depuis lors et de tout temps jusqu'à l'avant-dernière semaine de mai 2025.
Doc Louis était un professionnel exceptionnel, un coach en développement personnel et en entrepreneurship de stature mondiale qui a aidé tant de jeunes adultes et moins jeunes avec son accompagnement. Louis avec qui j'échangeais constamment des livres que nous nous offrions : surtout des essais. Le dernier livre que je lui ai offert il y a 10 jours, lui souhaitant de meubler le temps de ce que j'imaginais être sa convalescence avec (alors qu'il était déja très souffrant), ce sont les memoires du Professeur Souleymane Bachir Diagne, "Le fagot de ma mémoire".
Louis était l'âme rassembleuse et souriante et courtoise et encourageante et empathique de toute l'ADEPME, où le Docteur en Économie qu'il était, a cheminé depuis 2007, voyant passer quatre Directeurs Génénéraux. L'ADEPME au sein de laquelle je fus son collègue de mai 2022 à février 2024, ce qui, en rétrospective est un privilège, que de l'avoir eu comme collègue. Quand j'ai démissionné de l'ADEPME en février 2024 pour motif de conflit d'intérêt potentiel (car j'accompagnais la Coalition Diomaye Président), Doc Louis fit beaucoup pour essayer de m'empêcher de partir, puisque mon contrat de CDD courait jusqu'en octobre 2024.
Il nous manquera beaucoup et longtemps. Khadioon në fi ba ci kanama kanam. Yalnako Yallah atté ci yeurmandém. Et de cela, nous sommes confiant pour le pratiquant catholique assidû à l'office de Dieu qu'il a été. Les morts vivent dans le cœur des vivants que nous sommes et cela est plus fort que la mort tant qu'une seule personne ayant connu Louis sera encore sur terre. Union priante. Que Dieu pose sa main secourante sur sa veuve et ses orphelins, et qu'il les fortifie pour l'acceptation dans la foi de ce cruel décret divin.
Acceptons avec foi cette disparition soudaine, brutale, si prématurée, dont seul Dieu le Tout-Puissant avait le pouvoir qu'il en aille ainsi de la vie de Louis. Amen, Amîîn.
Ousseynou Nar Gueye est président Option Nouvelles Générations - Oorna Ñiu Gérer.