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7 août 2025
POUR LES LIONS, UN AMICAL STRATÉGIQUE À DUBLIN
Avant les qualifications décisives pour le Mondial, le Sénégal s'offre une répétition générale face à l'Irlande ce vendredi. De quoi permettre aux hommes de Pape Thiaw d'affûter leurs armes avant les défis cruciaux de septembre
Irlande - Sénégal ! Une rencontre inédite parce que c'est la première fois que les deux sélections s'affrontent. Ce sera ce vendredi soir (18 h 45) au stade Aviva de Dublin. Un match certes pour du beurre pour la Fédération sénégalaise de football mais, il constitue aussi un test pour les hommes de Pape Thiaw en perspective des rencontres prévues au mois de septembre prochain avec notamment la réception du Soudan et un périlleux déplacement en RD Congo qui a d'ailleurs battu (1-0) le Mali.
"The Boys in Green" ("les Hommes en Vert") face aux Lions du Sénégal. Ce sera ce vendredi soir à partir de 18 h 45 TU au stade Aviva de Dublin. Sans Sadio Mané qui a préféré effectuer un pèlerinage à La Mecque et sans Pape Matar Sarr forfait en raisons de blessures. Pour autant, les Lions qui préparent activement les prochains matches du mois de septembre comptant pour les qualifications à la coupe du monde de football, ne vont pas se présenter en victimes expiatoires. Au contraire, comme lors du Mondial qatari, la bande à Kalidou Koulibaly va tenter de prouver qu'il n'y a pas de Mané-dépendance au sein de cette sélection qui regorge d'autres talents capables de pallier à l'absence de l'enfant de Bambaly.
Comme en témoigne un effectif de haute volée avec des joueurs tels qu'Idrissa Gueye (Everton), Pape Gueye (Villarreal), Ismaila Sarr (Crystal Palace) et Nicolas Jackson (Chelsea). Sous la direction avisée de l'entraîneur Pape Thiaw, cette équipe de qualité représente un véritable test pour l'Irlande, qui se prépare, elle aussi, à affronter ces défis cruciaux avant les qualifications.
Selon plusieurs sites d'ailleurs, Heimir Hallgrimsson met la République d'Irlande à l'épreuve alors que l'équipe se prépare pour la campagne décisive des qualifications pour la Coupe du Monde, en débutant par un match amical face au Sénégal ce vendredi soir. Le sélectionneur islandais, à la tête de l'équipe depuis huit rencontres aux résultats variés, compte bien tirer profit de ces amicaux pour peaufiner le jeu de son groupe avant les qualifications capitales à venir.
Malgré une chute à la 60e place au classement FIFA, les Irlandais affichent une dynamique encourageante, avec quatre victoires lors de leurs huit derniers matchs sous la houlette de Hallgrimsson. Les succès convaincants contre la Finlande et la Bulgarie en Ligue des Nations ont insufflé un vent d'optimisme, compensant les défaites attendues face à des poids lourds comme l'Angleterre et la Grèce.
En s'apprêtant à évoluer à l'Aviva Stadium, l'équipe aborde ces échéances avec confiance, ayant remporté trois de ses quatre dernières rencontres.
Des préparatifs minutieux pour les qualifications
Chacune des décisions tactiques de Hallgrimsson est dictée par l'imminence des qualifications pour la Coupe du Monde en septembre. Les confrontations à venir contre la Hongrie et l'Arménie sur leur terrain s'annoncent déterminantes dans ce groupe à quatre équipes, comptant notamment le redoutable Portugal.
Ces rencontres amicales contre le Sénégal et le Luxembourg représentent une ultime occasion d'ajuster les stratégies et de renforcer la cohésion. Toutefois, il est peu probable que de nombreux joueurs issus du Sky Bet Championship soient alignés, Hallgrimsson souhaitant avant tout évaluer son noyau dur.
MARCHÉS PLEINS, BUDGETS SERRÉS POUR LA TABASKI
Alors que l'offre de moutons et de denrées rassure, la cherté du bétail local interroge sur l'accessibilité sociale d'une fête symbole de solidarité
À la veille de la célébration de la Tabaski pour la majeure partie des musulmans sénégalais, les marchés affichent un approvisionnement satisfaisant, tant en moutons qu'en denrées alimentaires de première nécessité, notamment la pomme de terre et l'oignon. À quelques heures de la fête, la disponibilité générale de ces produits rassure les consommateurs, malgré un contexte économique tendu.
Dans la région de Dakar, plus de quarante points de vente officiels ont été mis en place par les autorités pour faciliter l'accès au bétail. À ces espaces organisés s'ajoutent les nombreuses zones informelles, ruelles et carrefours où l'on observe une forte concentration de moutons. Cette large distribution reflète les efforts soutenus des éleveurs et des autorités pour assurer la satisfaction de la demande à l'échelle nationale.
Le ministre de l'Élevage, Mabouba Diagne, s'est exprimé sur la question en soulignant que l'approvisionnement a été structuré en amont, grâce à une coordination entre les services étatiques, les éleveurs et les collectivités territoriales.
Le mouton élevé localement : un gage de qualité, mais un coût élevé
Une tendance marquante cette année est la forte présence du mouton élevé localement, apprécié pour sa robustesse, sa taille et la qualité de sa viande. Toutefois, cette qualité a un prix. Ces moutons, bien qu'esthétiquement impressionnants et nourris dans de bonnes conditions, demeurent onéreux.
Moussa Diop, père de famille rencontré au marché de Liberté 6, confie : « Les moutons élevés sont de très bonne qualité, mais ils restent hors de portée pour de nombreux ménages aux revenus modestes. La situation économique actuelle, marquée par une baisse du pouvoir d'achat, complique davantage les préparatifs de la fête. »
Les éleveurs justifient ce coût élevé par les charges supportées tout au long du cycle de production : alimentation, soins vétérinaires, transport, et logistique. Ce modèle d'élevage, bien qu'il réponde aux standards de qualité, soulève des interrogations sur l'accessibilité sociale à un moment symbolique de solidarité et de partage.
Pommes de terre et oignons : des produits disponibles et abordables
En ce qui concerne les denrées alimentaires, la pomme de terre et l'oignon, qui occupent une place centrale dans la préparation des mets de la Tabaski, sont largement disponibles sur l'ensemble du territoire, notamment dans les grands marchés urbains tels que Castors, Tilène, Kermel et Pikine.
Le ministre du Commerce s'est félicité de l'efficacité des dispositifs mis en place pour éviter toute pénurie. Grâce à une régulation concertée entre les importateurs, les distributeurs et les services de contrôle, les prix sont demeurés stables, permettant aux consommateurs d'accéder à ces produits essentiels à des tarifs raisonnables.
Un équilibre fragile à préserver
Si la disponibilité globale des produits de Tabaski 2025 témoigne des efforts des pouvoirs publics et du secteur privé, elle met également en lumière les disparités économiques au sein de la population. Entre satisfaction de l'offre et préoccupations liées au pouvoir d'achat, cette fête religieuse illustre les défis permanents de la souveraineté alimentaire, de la résilience économique et de la justice sociale.
Il revient désormais aux autorités de renforcer les politiques publiques d'appui à l'élevage local et à l'agriculture, tout en veillant à ce que l'équité dans l'accès aux ressources demeure une priorité.
DOUBLE RECUEILLEMENT
Des milliers de personnes quittent Dakar en ce week-end marqué par la double célébration de la Tabaski et du pèlerinage marial de Popenguine. Deux traditions religieuses distinctes révèlent une même soif de spiritualité et de retrouvailles familiales
Le week-end en cours revêt un caractère exceptionnel au Sénégal, marqué par la concomitance de deux événements d'envergure : la fête de la Tabaski pour la communauté musulmane, et le pèlerinage marial de Popenguine, qui célèbre sa 137e édition. Ces deux rendez-vous, bien que distincts sur le plan confessionnel, partagent une même essence : celle du recueillement, du partage familial et du renforcement du lien communautaire.
Célébrée dans la ferveur religieuse, la Tabaski ou Aïd al-Adha est l'une des fêtes les plus importantes de l'islam. Elle symbolise le sacrifice d'Ibrahim (Abraham) et constitue un moment privilégié pour les retrouvailles en famille. À cette occasion, des milliers de Dakarois prennent la route pour regagner leurs villes ou villages d'origine, désireux de célébrer ce moment de piété et de générosité auprès de leurs proches.
Ce déplacement massif entraîne un ralentissement sensible des activités dans la capitale, qui se vide peu à peu de sa population active. Les rues de Dakar, habituellement animées, présentent un visage inhabituel : celui d'une ville en pause, suspendue à la solennité du moment.
Popenguine : un sanctuaire de prière et de communion
Parallèlement, les chrétiens du Sénégal, ainsi que ceux de la sous-région, convergent vers la petite localité côtière de Popenguine, lieu emblématique de la dévotion mariale. Le pèlerinage, placé sous le signe de la paix, de la fraternité et de l'unité nationale, attire chaque année des dizaines de milliers de fidèles de toutes origines.
La 137e édition de ce rassemblement spirituel consacre une tradition séculaire qui fait de Popenguine un carrefour de foi, de dialogue interreligieux et de ferveur communautaire. Les fidèles, à pied ou en cortège organisé, viennent confier leurs prières à Notre-Dame de la Délivrance, implorant bénédiction et réconfort pour leurs familles et la nation tout entière.
Une dynamique sociale et spirituelle singulière
La simultanéité de ces deux événements imprime au pays une atmosphère rare, où spiritualité et cohésion sociale se rejoignent. L'exode temporaire depuis les centres urbains, notamment Dakar, vers les lieux de culte ou les foyers d'origine, révèle un attachement profond aux traditions religieuses et culturelles du peuple sénégalais.
Au-delà de l'aspect festif ou rituel, cette migration intérieure témoigne également d'un besoin collectif de se ressourcer, dans un monde où les exigences du quotidien tendent à affaiblir les liens sociaux. Le retour à la cellule familiale, tout comme la marche vers un lieu sacré, incarnent un mouvement de recentrage sur l'essentiel : la foi, la solidarité et l'héritage spirituel.
À CHACUN SA TABASKI
Observation du croissant lunaire ou alignement sur l'Arabie Saoudite ? La question divise encore le monde musulman en 2025. Cette année, la fête du sacrifice d'Ibrahim se déroulera sur deux jours selon les pays
Célébrer la fête de l'Aïd al-Kabir ou Tabaski le lendemain de la station au mont Arafah, conformément à la Sunna, ou continuer à déterminer la date à partir de l'observation à l'œil nu du croissant lunaire, aussi basée sur une autre tradition du Prophète (PSL) ou à l'aide de calcul astronomique ? Le monde musulman semble encore loin de s'accorder sur la meilleure formule. En atteste, cette année, la fête du sacrifice d'Ibrahim sera célébrée, en deux dates : les vendredi 6 et samedi 7 juin 2025.
Alors que le monde musulman, depuis plusieurs années, fête la Tabaski à l'unisson, le lendemain de la station au mont Arafah (avec l'Arabie Saoudite), à une ou deux exceptions près ou presque, pour cette édition 2025, l'Aïd al-Kabir sera fêté en deux date : les vendredi 6 et samedi 7 mai, selon les pays. C'est le cas au Sénégal où ce phénomène de deux célébrations pour une même fête musulmane n'est pas nouveau.
Sénégal, une division qui résiste au temps
Dans notre pays, la Commission Nationale de Concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) a annoncé, le mercredi 28 mai 2025, que le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du Sénégal, marquant officiellement le début du mois lunaire de Dhoul Hijja. Ainsi donc, le jeudi 29 mai 2025 est retenu comme le premier jour du mois de Tabaski. Par conséquent, la fête de l'Aïd al-Kabir, communément appelée Tabaski, sera célébrée sur l'ensemble du territoire national le samedi 7 juin 2025, informe-t-elle dans un communiqué.
La CONACOC, qui s'est réunie le même mercredi dans la soirée à la RTS pour l'observation du croissant, affirmé avoir validé cette date en concertation avec les Khalifes généraux des grandes familles religieuses et les imams ratibs des 14 régions et 46 départements du Sénégal.
Contrairement à la CONACOC, la Commission d'Observation du Croissant Lunaire de la Coordination des Musulmans du Sénégal (CMS), à l'issue d'une rencontre pour scruter la nouvelle lune, le 27 mai 2025, correspondant au 29 Dhoul Qa'da 1446 H, a appelé les fidèles à la prière de la Tabaski ce vendredi 6 juin.
La CMS a rappelé, dans un communiqué rendu public, que le jeudi 5 juin 2025, sera le jour de Arafah, pèlerinage islamique et que la Tabaski (fête du sacrifice) sera célébrée le vendredi 6 juin. Non sans relever que cette célébration de l'Aïd al-Kabir, rend hommage au sacrifice du Prophète Ibrahim (Abraham) et demeure un moment de ferveur religieuse marqué par la prière collective, l'immolation de moutons et des retrouvailles familiales.
L'Arabie Saoudite et ces pays qui prient ce vendredi 6 juin 2025
Loin du Sénégal où la division dans la célébration de cette fête est interne, les musulmans du reste du monde aussi vont fêter la Tabaski séparément, ce vendredi et demain samedi, selon le pays où ils habitent.
D'abord, la Cour suprême du Royaume d'Arabie Saoudite a informé, le mardi 27 mai dernier, que le croissant lunaire du mois de Dhoul-Hijja 1446 H a été observé le même jour, correspondant au 29e jour Dhoul-Qa'da (la nuit du doute du 11e mois du calendrier musulman). Dès lors, le mercredi 28 mai, marque le premier jour du 12e mois, Dhoul-Hijja, et le vendredi 6 juin, correspondant au 10 Dhoul-Hijja 1446H sera le premier jour de l'Aïd al-Adha ou Tabaski.
Non loin, dans le Golfe, la Présidence émiratie a communiqué, le même mardi, que le croissant lunaire du mois de Dhoul-Hijja a été observé légalement dans le pays et que le vendredi 10 Dhoul-Hijja, soit le 6 juin 2025, sera le premier jour de l'Aïd al-Adha. Plusieurs autre pays de l'Arabie et du Maghreb (Algérie, Tunisie, Egypte...) ont également arrêté la date de la Tabaski ce vendredi 6 juin. Il en est de même en Europe, où des pays comme la France, l'Espagne ont pris la même décision. Cette fête étant célébrée durant le mois du pèlerinage ou Hajj à La Mecque, beaucoup de pays se sont simplement aligné avec l'Arabie Saoudite notamment la fixant le lendemain de la station au mont Arafah.
Liste de pays qui célèbrent la tabaski ce samedi 7 juin
Par contre, plusieurs autres pays n'ayant pu observer le croissant lunaire la nuit du doute, le mardi 27 mai dernier, ont décidé que la fête du sacrifice est prévue le samedi 7 juin. C'est le cas, par exemple, en plus du Sénégal, du Sultanat de Brunei, de la Malaisie, du Pakistan, de la Mauritanie et du Maroc qui ont suivi le même processus d'observation lunaire et annoncé une célébration le surlendemain de la station au mont Arafah. L'Inde et le Bangladesh ont également confirmé la date du samedi 7 juin pour commémorer cette fête majeure de l'Islam, marquant l'unité des fidèles autour d'un calendrier religieux commun.
En outre, au Maroc fait cavalier seul au Maghreb, en fixant la date de cet important rendez-vous chez les musulmans pour le samedi 7 juin, la Tabaski sera différente de celle de ses voisins. Le royaume chérifien a décidé d'interdire/suspendre le sacrifice du mouton à l'occasion de l'Aïd al-Adha 2025, en raison de la faiblesse de son cheptel qui a été durement touché par la sécheresse, et de son incapacité financière à recourir à l'importation des ovins.
L'Aïd al-Adha ou la « fête du sacrifice » ou Aïd al-Kabir (« la grande fête ») est aussi appelée Tabaski dans plusieurs pays de l'Afrique musulmane comme la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Bénin... Et une partie des Amazighs en Afrique du Nord la nomme Tafaska. Elle est célébrée le 10e jour du mois de Dhoul-Hijja (12ème et dernier mois du calendrier hégirien) ; soit juste après le jour de Arafat, étape centrale du 5e pilier de l'Islam, le pèlerinage à La Mecque.
ÉCHANGES EXPLOSIFS ENTRE TRUMP ET MUSK
Après des mois de collaboration étroite, Donald Trump et Elon Musk ont rompu spectaculairement jeudi. Le milliardaire appelle à la destitution du président, qui menace en retour d'annuler ses contrats gouvernementaux
(SenePlus) - L'idylle entre Donald Trump et Elon Musk a pris fin de manière fracassante ce jeudi 5 juin, dans une escalade de critiques publiques qui illustre l'implosion de l'une des alliances les plus influentes de la politique américaine.
Selon les informations rapportées par Axios, Elon Musk a franchi une ligne rouge en appelant à la destitution du président Trump et en l'accusant d'apparaître dans "les dossiers Epstein". Cette attaque frontale fait suite à une semaine de critiques acerbes de la part du milliardaire contre ce qu'il qualifie de "grand et beau projet de loi" de Trump.
La riposte présidentielle n'a pas tardé. Trump a menacé d'annuler les contrats gouvernementaux de plusieurs milliards de dollars avec les entreprises de Musk, accusant son ancien conseiller d'être devenu "fou", rapporte le média américain.
Dans une déclaration particulièrement virulente sur X (anciennement Twitter), Musk a revendiqué son rôle décisif dans la victoire électorale de Trump : "Sans moi, Trump aurait perdu l'élection, les Démocrates contrôleraient la Chambre et les Républicains seraient 51-49 au Sénat", a-t-il écrit, ajoutant : "Une telle ingratitude."
Cette sortie intervient alors que Musk avait investi près de 300 millions de dollars pour soutenir la campagne présidentielle de Trump et les candidats républicains en 2024.
La querelle publique entre les deux hommes a déjà des répercussions économiques. Comme le souligne Axios, cette guerre ouverte "met en péril des milliards de dollars de contrats gouvernementaux" pour Musk, qui dirigeait jusqu'à récemment le département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) avant de quitter l'administration Trump.
Les investisseurs semblent déjà nerveux face à cette escalade, selon les informations du média, qui évoque des pertes financières substantielles pour les deux protagonistes.
Il y a encore quelques semaines, Trump et Musk apparaissaient comme un duo inséparable. Axios rappelle que le PDG de Tesla était considéré comme "l'un des conseillers extérieurs les plus influents" du président et que leur relation semblait se terminer "sur une bonne note" lors du départ de Musk de l'administration.
Cette rupture spectaculaire marque ainsi la fin d'une alliance qui avait façonné une partie de la politique américaine, transformant deux des hommes les plus puissants du monde en adversaires déclarés.
La timeline détaillée des échanges sur X et Truth Social, publiée par Axios, témoigne de l'intensité de cette confrontation qui s'est déroulée en temps réel sous les yeux du public américain, illustrant une nouvelle forme de diplomatie à l'ère des réseaux sociaux.
LE SÉNÉGAL PERD DEUX FIGURES DES MÉDIAS, NICOLAS DIOP ET IBRAHIMA DIENG
Deux personnalités respectées, deux voix du professionnalisme, de l’engagement et de la passion pour la communication, qui laissent derrière elles un vide immense.
Le monde des médias sénégalais est endeuillé par la disparition de deux figures emblématiques : Nicolas Diop, célèbre animateur radio, et Ibrahima Dieng, directeur commercial du Groupe Futurs Médias (GFM). Deux personnalités respectées, deux voix du professionnalisme, de l’engagement et de la passion pour la communication, qui laissent derrière elles un vide immense.
Nicolas Diop, la voix chaleureuse de Sud FM
Animateur de l’émission matinale Ndeeki Li sur Sud FM, Nicolas Diop est décédé ce jeudi des suites d’une maladie. Journaliste au parcours remarquable, il s’était d’abord fait connaître à la Radio Futurs Médias (RFM) à travers l’émission Real One avant de rejoindre Sud FM, où il partageait l’antenne avec Oustaz Maodo Faye et Mbacké Sylla. Sa voix posée, son professionnalisme et sa proximité avec les auditeurs avaient fait de lui une référence des ondes matinales.
Au-delà de la radio, Nicolas Diop était un homme de culture. Il avait entamé une carrière musicale et s’était illustré comme écrivain. Son premier ouvrage, You Génération, était un hommage vibrant à la star internationale Youssou Ndour, saluant l’impact d’un homme sur une génération entière.
Sa disparition est ressentie comme une perte inestimable pour la presse et la scène culturelle sénégalaise.
Ibrahima Dieng, un bâtisseur du développement commercial de GFM
Le Groupe Futurs Médias pleure également la perte de l’un de ses piliers. Ibrahima Dieng, directeur commercial du groupe, est décédé dans un contexte déjà lourd de tristesse. Figure respectée du monde des médias et du marketing, il s’est illustré durant de nombreuses années par son sens du devoir, sa loyauté et sa capacité à fédérer.
« Son départ laisse un grand vide dans le cœur de ses collègues, partenaires et amis. GFM perd un collaborateur, un homme de valeur » indique un communiqué du groupe.
Acteur clé du développement commercial de GFM, il incarnait une vision du service empreinte d’exigence et d’humanité. Son engagement a profondément marqué l’évolution de l’entreprise et le quotidien de ceux qui ont travaillé à ses côtés.
PLUS DE 2,9 MILLIONS DE BARILS DE PÉTROLE EXPORTÉS EN MAI DEPUIS SANGOMAR
Le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a publié ce jeudi un point détaillé sur la production de pétrole et de gaz en mai 2025. À GTA, une deuxième cargaison de gaz naturel a été livrée.
Ce jeudi, le ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur la production de pétrole et de gaz de Sangomar, GTA et Gadiaga lors du mois de mai 2025.
Ainsi, pour Sangomar, on note trois cargaisons (SAN031, SAN032, SAN033) qui cumulent à un volume total de 2,92 millions de barils. Ces cargaisons ont été commercialisées sur le marché international. Concernant les prévisions de production de l’année 2025, elles restent estimées à 30,53 millions de barils de pétrole brut.
Quant au Grand Tortue Ahmeyim (GTA), le chargement de sa deuxième cargaison (GTA_2025_002) de gaz naturel a été finalisé le 15 mai 2025. Son volume s’élève à 168 426 m³, soit 3,83 millions de MMBtu. Le ministère renseigne par ailleurs que « Les opérations de mise en service des installations se poursuivent, en vue d’une montée progressive en puissance de la production. ».
Enfin, pour le champ de Gadiaga, il a produit de 548 078 normaux mètres cubes (Nm³) de gaz naturel commercialisé au premier trimestre de 2025. Pour ce qui est de sa production mensuelle du mois de mai 2025, il est estimé à 207 737 Nm³.
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FADILOU KEÏTA APPELLE À DES RÉFORMES IRRÉVERSIBLES ET À UNE JUSTICE ÉQUILIBRÉE
Invité de l’émission Champ contre Champ sur la RTS, le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations a insisté sur la nécessité de consolider l’État de droit et de restaurer l’autorité républicaine.
Invité de l’émission Champ contre Champ sur la RTS, Fadilou Keïta, Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), s’est exprimé avec clarté sur les enjeux du dialogue national clôturé le 4 juin dernier, insistant sur la nécessité de consolider les réformes institutionnelles et de restaurer l’autorité républicaine.
S’il salue l’ouverture du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko à maintenir un climat de dialogue, Fadilou Keïta souligne que les concertations doivent désormais déboucher sur des actions fortes pour stabiliser durablement le cadre institutionnel. Il plaide pour des réformes « sacrées et prioritaires », rendues irréversibles dans le temps, à travers des lois ancrées dans l’administration et les secteurs stratégiques.
Le rappel au droit face à la dérive des discours publics
Au cœur des débats, la question de l’article 80 continue de diviser. Cet article punit de trois à cinq ans d’emprisonnement « les manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou occasionner des troubles politiques graves ». Il s’agit là du fondement juridique de l’infraction qualifiée d’atteinte à la sûreté de l’État.
Face aux propos parfois haineux ou diffamatoires à l’encontre des institutions, Fadilou Keïta s’insurge :
« Il faut arrêter les abus, que ce soit quelqu’un qui est avec nous ou contre nous. Le président est la plus haute autorité de ce pays. »
Il convient toutefois de rappeler, sur le plan juridique, que l’offense faite au Président de la République relève en réalité de l’article 254 du Code pénal, distinct de l’article 80. Cet article 254 prévoit une peine de six mois à deux ans d’emprisonnement et une amende en cas d’offense au chef de l’État, infraction parfois qualifiée de « crime de lèse-majesté ». Ainsi, contrairement à certaines confusions fréquentes dans le débat public, l’article 80 ne traite pas de l’outrage au président, mais bien des atteintes graves à l’ordre public.
Une justice équilibrée et des réformes consolidées
Abordant également les débats autour de la création d’un juge des libertés, Fadilou Keïta marque son accord sur le principe, tout en appelant à éviter les antagonismes institutionnels : « Le juge des libertés ne doit pas être en opposition avec le procureur de la République. »
Pour lui, il est essentiel que les réformes en cours renforcent l’équilibre des pouvoirs, sans créer de tensions internes à l’appareil judiciaire. L’objectif est clair : bâtir une République plus solide, respectueuse des libertés, mais ferme face aux dérives.
POPOENGUINE, AUX ORIGINES DU PLUS GRAND PÈLERINAGE MARIAL DU SÉNÉGAL
À l’origine de ce sanctuaire dédié à la Vierge, une initiative des Spiritains, concrétisée après la visite d’un évêque séduit par la beauté mystique du site. Aujourd'hui, ce village devenu haut lieu spirituel attire des milliers de fidèles.
Le pèlerinage marial de Popenguine, dont la célébration de la 137e édition est prévue du samedi au lundi, trouve ses racines dans l’initiative des membres de la Congrégation du Saint-Esprit appelés Spiritains, a fait savoir Frère Prospère Joseph Carvalho, le conservateur du sanctuaire marial.
Ces religieux ont prospecté plusieurs lieux avant de choisir le site actuel, jadis appelé ‘’Bop Jinné’’ ou ‘’Tête du génie’’ et d’en faire un centre de pèlerinage chrétien, a-t-il précisé lors d’un entretien accordé à l’APS en prélude à la commémoration de cet évènement religieux d’envergure mondiale.
Selon lui, le site actuel aurait été choisi par un évêque émerveillé par la beauté des lieux qui, depuis 1888 est devenu le point de convergence annuel de milliers de fidèles catholiques du Sénégal et d’ailleurs.
‘’Au départ, il n’y avait même pas cent personnes. C’était juste les communautés de la Petite Côte qui venaient‘’, a dit Frère Carvalho. En comparaison, l’édition 2024 a accueilli 22 0000 marcheurs.
Avec le temps, le pèlerinage a pris de l’ampleur, en recevant des délégations venues de pays de la sous-région et, pour la première fois, du Mali.
Un engouement que le religieux attribue à l’attractivité mystique des lieux. ‘’Beaucoup achètent même des maisons ici, juste pour être au pied de Notre-Dame de Popenguine‘’, le sanctuaire qui abrite la statue de la Vierge Noire.
C’est surtout la marche-pèlerinage qui, selon lui, a permis de donner un certain engouement auprès des jeunes. ‘’Avant, ils n’étaient pas intéressés, car on venait juste le lundi en car, puis on repartait. La marche a changé cela’’, a-t-il dit.
Officiellement lancée, en 1981 sous l’impulsion de feu le colonel Pierre Faye, cette marche, qui contribue largement à la visibilité du pèlerinage, attire aujourd’hui des milliers de personnes, avec l’appui de sponsors.
Selon Frère Carvalho, ‘’Popenguine est un village paumé. Même pour trouver du poisson ce n’est pas simple, mais il y a quelque chose ici qui attire vraiment‘’
A l’en croire, le choix et l’implantation du sanctuaire marial à Popenguine trouve véritablement son origine dans une visite de Monseigneur Picarda (1845-1889), ancien vicaire apostolique du Sénégal.
D’après la légende, après avoir célébré des baptêmes à Guéréo, il découvre le site de Popenguine. Frappé par sa beauté et sa situation en hauteur sur le Cap de Naze, il s’écrie : ‘’Quel magnifique site pour un sanctuaire à la Vierge !’’.
D’origine bretonne et ancien missionnaire aux Antilles, Monseigneur Picarda est inspiré par le sanctuaire de Notre-Dame de la Délivrande de Bayeux, en France. Il a souhaité ériger en Afrique un lieu de pèlerinage dédié à la Vierge.
Popenguine s’est ainsi naturellement imposé pour ce projet, en raison notamment de la signification symbolique du nom du village en wolof : ‘’Tête du Génie ou Tête du Serpent’’’, une référence biblique à la Vierge écrasant la tête du serpent.
C’est ainsi qu’est née l’idée du sanctuaire marial de Notre-Dame de la Délivrande en terre sénégalaise.
DES PERTURBATIONS D’EAU ANNONCÉES À DAKAR LES 9 ET 10 JUIN
La société SEN’EAU procédera à des travaux d’entretien et de sécurisation sur des infrastructures stratégiques. Ces opérations, programmées durant la Tabaski, entraîneront des interruptions temporaires dans la distribution d’eau potable.
La société SEN’EAU, chargée de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zones urbaine et périurbaine, a annoncé ce jeudi qu’elle effectuera des travaux d’entretien et de sécurisation sur des ouvrages stratégiques du 9 au 10 juin 2025, lesquels entraîneront des perturbations temporaires dans la distribution d’eau, notamment à Dakar ville et dans sa banlieue.
Dans un communiqué, SEN’EAU précise qu’elle a choisi d’intervenir durant la période de la fête de la Tabaski, qui coïncide généralement avec une baisse de la consommation d’eau dans la capitale.
”Ces travaux seront réalisés dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 juin 2025 et entraîneront une baisse de pression, voire une coupure d’eau, dans plusieurs localités”, indique la note.
La société assure que le retour à la normale est prévu au cours de la journée du mardi 10 juin. ”La distribution reviendra progressivement à son rythme habituel dans les heures suivant la fin des travaux”, poursuit le communiqué.
Pour atténuer les désagréments, SEN’EAU annonce la mise en place d’un dispositif de camions-citernes dans les zones les plus touchées.
”SEN’EAU compte sur la compréhension de ses clients pour les désagréments occasionnés par ces opérations, dont l’objectif est d’améliorer durablement la qualité du service”, conclut le communiqué