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2 juin 2025
L’ANAT A LA RECHERCHE D’UNE PLANIMÉTRIE ET UNE ALTIMÉTRIE BIEN MAÎTRISÉES
Le Sénégal s’est donné pour objectif de disposer d’une planimétrie et d’une altimétrie ‘’bien maitrisées’’ en vue de parvenir à un développement planifié avec l’élaboration de plans de développement au niveau des territoires
Kaolack, 15 sept (APS) – Le Sénégal s’est donné pour objectif de disposer d’une planimétrie et d’une altimétrie ‘’bien maitrisées’’ en vue de parvenir à un développement planifié avec l’élaboration de plans de développement au niveau des territoires, a affirmé le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).
‘’Le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique d’avoir une planimétrie et une altimétrie bien maîtrisées, avec un réseau géodésique pour la localisation des espaces (…)’’, a déclaré Mamadou Djigo.
Il s’exprimait jeudi à Kaolack (centre), où il réceptionnait deux stations GPS permanentes dans le cadre de la coopération entre l’ANAT et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
La réception de ces deux stations entre dans le cadre du projet ‘’Seen Suuf’’ ou projet d’‘’Appui à l’amélioration de la gestion du foncier au Sénégal’’.
Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, avait exprimé sa volonté de moderniser le réseau géodésique du pays.
‘’Nous avons un réseau qui est un peu vétuste pour faire un travail de cartographie de l’espace par rapport à la planimétrie et à l’altimétrie pouvant permettre de faire des mesures précises pour le bien du pays’’, a-t-il expliqué.
Selon le DG de l’ANAT, une telle modernisation va grandement faciliter le travail des différents intervenants dans les domaines des travaux d’infrastructures routières, d’assainissement, de la gestion des inondations et de recueil de données spatiales. ‘’Une telle initiative contribue à une gestion intelligente et technique du foncier’’, a-t-il ajouté.
Il a salué l’’’un excellent travail’’ réalisé par l’ANAT, qui a permis d’avoir aujourd’hui une maquette de correction des incohérences territoriales pour aller vers la modernisation du réseau géodésique.
Dans le cadre de la correction des incohérences territoriales, Mamadou Djigo, estime que l’intercommunalité est une ‘’excellente chose’’ à encourager, signalant qu’il existe une loi dans ce cadre.
‘’Il est toujours important qu’un territoire bien donné puisse faire son inventaire communal, qui consiste à savoir avec exactitude ses limites, sa superficie et ses capacités à intervenir dans le cadre de la gestion foncière’’, a insisté M. Djigo.
Il a rappelé la validation du Plan national d’aménagement et de développement territorial du Sénégal (PNADT), qui constitue un levier pour la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation et son approfondissement, afin de mieux tenir compte de la dimension ‘’développement territorial’’.
Son objectif global est de promouvoir le développement du Sénégal à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable des ressources et potentiels des territoires.
MONDIAL U17, LE TIRAGE AU SORT A 14H GMT
Le Sénégal qui prend part à la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (10 novembre au 2 décembre 2023) connaîtra ses adversaires à l’issue du tirage au sort des phases de poule prévu, ce vendredi à 14h GMT, au siège de la FIFA à Zurich, en Suisse.
Dakar, 15 sept (APS) – Le Sénégal qui prend part à la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (10 novembre au 2 décembre 2023) connaîtra ses adversaires à l’issue du tirage au sort des phases de poule prévu, ce vendredi à 14h GMT, au siège de la FIFA à Zurich, en Suisse.
Vingt-quatre équipes participeront à cette 19e édition qui aura lieu en Indonésie.
L’équipe du Sénégal, championne d’Afrique en titre de la catégorie, représentera avec le Maroc, le Burkina Faso et le Mali, l’Afrique à la compétition.
Les Lionceaux sont logés dans le chapeau 3 avec la Nouvelle-Zélande, l’Iran, les États-Unis, l’Ouzbékistan et le Maroc.
Le pays hôte, l’Indonésie est dans le chapeau 1 avec le tenant du titre le Brésil, le Mexique, la France, l’Espagne, le Japon.
Le troisième représentant de l’Afrique le Mali est versé dans le chapeau 2 avec l’Allemagne, l’ Angleterre, la République de Corée, l’Argentine, et l’Équateur
Le Burkina Faso est dans le chapeau 4 qu’il partage avec le Canada, la Nouvelle-Calédonie, le Panama, le Venezuela et la Pologne.
Les équipes seront réparties en six groupes de quatre.
Le Sénégal a participé à sa première phase finale de Coupe du monde en 2019. Il s’était arrêté en huitièmes de finale, éliminé par l’Espagne (1-2).
La première édition de la Coupe du monde des moins de 17 ans qui s’est tenue en 1985, en Chine a été remportée par les Golden Eaglets du Nigeria.
Le Nigeria est aussi la nation la plus titrée avec cinq trophées (1993, 2007, 2013, 2015), devant le Brésil qui en compte quatre.
Le Ghana est aussi vainqueur à deux reprises (1991-1995) du tournoi. Le Mali est finaliste de l’édition de 2015.
Le Mexique (2), la France (1), la Russie (1), l’Arabie Saoudite(1), la Suisse (1) et l’Angleterre (1) ont également remporté le trophée.
COUPE CAF, DÉMARRAGE DU DEUXIÈME TOUR PRÉLIMINAIRE CE VENDREDI
La phase aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF démarre ce vendredi avec l’affiche Dreams FC (Guinée )- Kallon FC (Sierra Leone) à 16h GMT.
Dakar, 15 sept (APS) – La phase aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF démarre ce vendredi avec l’affiche Dreams FC (Guinée )- Kallon FC (Sierra Leone) à 16h GMT.
L’autre rencontre du jour opposera à la même heure le CO Coyah de la Guinée à l’AFAD Djékanou de la Côte d’Ivoire.
À 18h00 GMT, Al-Hilal Benghazi de la Libye affrontera le Rayon Sports du Rwanda.
Plusieurs autres rencontres seront au programme samedi à partir de 13h GMT.
Les Mozambicains du CF Maputo recevront les Angolais de Sagrada Esperança. A la même heure, s’affronteront les Djiboutiens d’Arta Solar et les Égyptiens du Zamalek.
A 15h GMT, le club sud-africain de Sekhukhune United Sporting défiera le Saint Éloi Lupopo de la République démocratique du Congo. Les Nigérians du Bendel Insurance recevront les Marocains du RSB Berkane, à la même heure.
Les Botswanais de Gaborone United joueront contre les Sud-africaine du Supersport United.
Ce deuxième tour aller se poursuivra dimanche avec quatre autres affiches.
Le premier match opposera, à 12h30 GMT, les Ethiopiens du Bahir Dar Kenema aux Tunisiens du Club Africain.
A 13h GMT, Singida Big Stars de la Tanzanie -Future FC de l’Égypte et Muza de la Zambie- Diables noirs du Congo Brazzaville seront aux prises.
Stade Malien affrontera Aigle Noir du Burundi à 16h30 GMT.
L’Étoile filante du Burkina Faso, tombeur du club sénégalais du Casa Sports(1-1,0-0), lors du premier tour préliminaire, sera opposé à 19h00 GMT, à Rivers United du Nigeria.
Le deuxième tour sera clôturé samedi à 19h30 GMT avec le match FUS Rabat – USM Alger
Les matchs retour se tiendront les 29 et 30 septembre.
GAMOU 2023, LES ASSURANCES DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR
e ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a rassuré le Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas) de la tenue ‘’avec succès’’ de la 123e édition du gamou de Tivaouane
Dakar, 15 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a rassuré le Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas) de la tenue ‘’avec succès’’ de la 123e édition du gamou de Tivaouane, rapporte le quotidien Le Soleil.
Antoine Félix Diome a donné ces assurances, jeudi, lors de la réunion nationale consacrée aux préparatifs du gamou, l’évènement religieux célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
La délégation de Tivaouane a été dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil et Serigne Habib Sy Mansour, selon le journal.
Dans son édition de vendredi, Le Soleil rapporte que le gouverneur de Thiès est revenu sur ‘’l’ensemble des engagements pris par les services de l’Etat concernés par l’organisation du gamou lors du dernier Comité régional de développement (Crd), tenu à Thiés, le 16 août dernier’’.
Alioune Badara Mbengue a rappelé que dans le secteur de la santé, ‘’il est prévu au moins 61 postes médicaux avancés à raison de 200 tentes que la Croix-Rouge va mettre à la disposition du Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas)’’.
Il a annoncé également ‘’la mise à disposition de 50 millions de FCfa pour l’achat de médicaments et une bonne dotation en moustiquaires imprégnées’’, rapporte le quotidien.
Selon Le Soleil toujours, le gouverneur a informé qu’un hélicoptère médicalisé sera prépositionné à Pout de même qu’un camion médicalisé. A cela s’ajoutent 200 secouristes, des tentes en provenance de la Direction de la protection civile (Dpc), 65 ambulances dont cinq médicalisées, 2000 agents de santé (médecins généralistes, infirmiers et sages- femmes).
La publication signale qu’il est aussi prévu des opérations de désinsectisation, de saupoudrage, avec 200 éléments du service de l’hygiène mis à la disposition du Coskas avant le Gamou.
Le gouverneur a rappelé que le comité d’organisation avait demandé aux services de l’Etat 75 camions de vidange, 100 toilettes mobiles, 25 camions à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).
Au sujet de la salubrité, des bacs à ordures et des groupes électrogènes seront disponibles en grand nombre, selon le journal, relevant que ‘’l’implication de la Sen ‘Eau avec la mise à disposition de citernes au niveau des grandes cuisines et des bâches à eau a été aussi sollicitée’’.
Le Soleil rapporte également que le gouverneur Alioune Badara Mbengue ‘’a rappelé l’urgence de sécuriser les travaux de la grande mosquée de Tivaouane en phase de finition car, dit-il, certains fidèles, curieux, essayeront de voir l’état d’avancement alors que cela peut causer des dégâts’’.
LAT DIOP, SON REFUS DE PARTIR, SON COUP DE FIL A SON MARABOUT, LE JUBILE D’AGENTS…
Si cela ne tenait qu’à Lat Diop, il ne quitterait jamais son onctueux fromage de la direction générale de la Lonase…
Si cela ne tenait qu’à Lat Diop, il ne quitterait jamais son onctueux fromage de la direction générale de la Lonase… Même pour un poste de ministre. La Lonase, c’est un chiffre d’affaires de 266 milliards de frs en 2022 et une projection de 400 milliards de francs dans un avenir proche. Désespéré et malgré sa ruée vers son marabout Mbacké-Mbacké, il n’a rien pu faire face à la détermination du président Macky Sall de l’enlever de la direction générale de cette société si liquide et si…utile politiquement. Lat Diop est donc sacrifié… pour les besoins de la liquidation de Mame Boye Diao dans le Kolda. Une chose est sûre : à la Lonase, des travailleurs ont jubilé ce jeudi pour fêter le départ de leur DG qui avait fini par installer un climat vicieux au sein de l’entreprise.
Les langues commencent à se délier du côté de la direction générale de la Lonase située sur la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. La surprise et la stupeur de voir leur directeur général viré — même si, en réalité, il va bénéficier d’une promotionsanction — passées, il se raconte dans les couloirs des détails sur le limogeage de Lat Diop de son onctueux fromage pesant 266 milliards de frs par année. « Effectivement, le limogeage de Lat Diop a été décidé par le président Macky Sall uniquement pour contrer Mame Boye Diao à Kolda naturellement avec l’argent de la Lonase. Et aussi, évidemment, lesrecrutements à la chaîne de jeunes Koldois que le nouveau directeur général ne va pas manquer d’effectuer à très court terme. Lorsque Lat Diop a été informé de sa nomination à un poste ministériel pour qu’il libère son fauteuil de Dg, il n’a pas caché son dépit et a tout fait pour rester à la Lonase qui est un fromage onctueux qui offre des possibilités d’enrichissement sans commune mesure avec ce que peut offrir une station ministérielle » souligne un travailleur de la boîte. « Quel dommage ! Nos autorités sont les propres fossoyeurs de notre économie. Toujours dans ce même registre, lorsque l’ancienne PCA de la Lonase, Néné Fatoumata Tall, avait été proposée comme ministre par Aliou Sall au titre du quota de Guédiawaye, elle aussi avait refusé et voulait rester à la Lonase. Au finish, avec cette nomination d’un nouveau DG, les pauvres gorgorlou vont trinquer. Plus généralement, les gens du pouvoir vont piller toutes les sociétés publiques pour financer leur campagne électorale » ajoute notre source. Lat Diop, informé par Palais et la Primature de son départ de la direction générale de la Lonase pour atterrir à un poste de ministre, plus précisément en charge des Sports – NDRL : le remaniement est prévu en fin de semaine — a freiné des quatre fers parce qu’il ne voulait pas quitter cette direction où il a atterri le 20 avril 2020 en remplacement Amadou Samba Kane. Le responsable politique de Guédiawaye a déployé un trésor de ruses et a surtout activé son lobby religieux de Touba où il a une base politique pour contrer la volonté de Macky Sall de lui ôter un onctueux fromage de la bouche. Naturellement, cela a été peine perdue puisque, face à la détermination du président Macky Sall de réduire Mame Boye Diao à sa plus simple expression dans le département de Kolda, les états d’âme et les intérêts financiers de Lat Diop pesaient de peu de poids. Surtout qu’il va être promu ministre, alors que veut-il de plus ?
Pourquoi Lat Diop n’a pas voulu partir
Société prospère brassant des milliards, la Lonase est la société idéale pour tout directeur général désirant se faire ou se refaire une santé financière solide. Et beaucoup de ministres troqueraient volontiers leur maroquin contre la direction générale de la Lonase. La Lonase, c’est surtout aussi une boîte permettant de caser des militants. Lat Diop n’a pas dérogé à cette pratique de ses prédécesseurs. Plusieurs membres de sa famille, des amis, des condisciples mais surtout de ses militants politiques de Guédiawaye et de Touba ont été recrutés dans l’entreprise. « Aujourd’hui si Lat Diop est président de Guédiawaye Football Club, c’est parce qu’il est directeur général de la Lonase. Il a pu user de son influence pour que la plateforme de paris en ligne X-BET, partenaire de la Lonase, soit l’un des plus grands sponsors de Guédiawaye Football Club » souligne notre source. Mais remarquez qu’en tant que ministre des Sports, il pourra encore continuer et même développer le partenariat avec cette société spécialisée dans les paris sportifs !
Des travailleurs de la Lonase ont jubilé, contents du départ de leur DG Si Lat Diop est dépité, on ne peut en dire de même de certains travailleurs de la Lonase. Il nous revient en effet que certains travailleurs de la société des jeux ont jubilé voire dansé en apprenant le départ de leur DG. « Ce jeudi, au lendemain de l’annonce du départ du DG Lat Diop, certains collègues ont jubilé car Lat Diop avait fini par diviser la boite en deux camps. D’un côté, les employés qu’il a fait venir et de l’autre, ceux qui sont appelés « les légitimistes ». Mais ce qui était le plus déplorable, c’est le doublon installé dans l’organigramme de l’entreprise. Figurez-vous qu’à côté du Secrétaire général, il y a le coordonnateur de la Direction générale qui est en réalité l’homme le plus puissant de la boite. Il dirige tout. Un autre doublon : le directeur commercial a aussi le titre de conseiller spécial et il est en même temps le directeur du Marketing et de la Communication. Plusieurs cadres de la Lonase ont été mis au frigo à l’avènement de Lat Diop en avril 2020. Ils sont payés à ne rien faire avec des titres de conseillers sans véritable mission de travail.
En outre, ce qui est aberrant, c’est qu’en trois ans de gestion de l’entreprise, le DG n’a jamais fait de tournée au niveau des agences régionales. Il s’en fichait éperdument » explique une autre source contactée par téléphone. Lat Diop est immolé pour faire place à Abdourahmane « Doura » Baldé du mouvement Kolda Debout et tant pis s’il promeut le Lonase par terre ! — pour contrer uniquement Mame Boye Diao qui a démontré que Kolda reste son fief politique puisqu’il a remporté en janvier 2022 les locales avec sa liste dissidente de Benno. Son nouveau challenger, très populaire dans le Fouladou où il était arrivé en troisième position lors des élections locales de janvier 2022 — s’est beaucoup illustré dans des actions sociales et caritatives et dans le mouvement navétane de Kolda. L’homme était devenu incontournable et est présenté comme le seul qui peut contrer Mame Boye Diao et « sa furie financière ». Il avait misé gros lors des locales et voilà qu’il décroche le jackpot avec la direction générale de la Loterie nationale sénégalaise !
LE «CHEMIN DE LA LIBERATION» DEMANDE A OUSMANE CHIMERE DIOUF DE SORTIR DU BOIS
Faire preuve d'objectivité et de courage. C'est ce que demande la plateforme «Chemin de la Libération» au Président de l'union des magistrats du Sénégal sur les sorties fréquentes du garde des Sceaux sur l'affaire Sweet-beauty.
La plateforme «Chemin de la Libération» demande au président de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS), Ousmane Chimère Diouf, à l'image de sa conférence de presse de mars 2022 pour répondre à Ousmane Sonko, de faire une sortie publique pour condamner les «dérapages» du ministre de la Justice sur le dossier «Sweet-beauty» avec la contumace y découlant.
Faire preuve d'objectivité et de courage. C'est ce que demande la plateforme «Chemin de la Libération» au Président de l'union des magistrats du Sénégal sur les sorties fréquentes du garde des Sceaux sur l'affaire Sweet-beauty. «Monsieur le Président, nous pensons que la même indignation qui vous avait conduit à faire une conférence de presse le 14 mars 2022 pour répondre aux propos de l’opposant Ousmane SONKO devrait vous pousser à condamner publiquement les incessants dérapages du garde des Sceaux Ismaila Madior Fall, sur le dossier dit «Sweet beauté» et la contumace y découlant. Face à cette désinformation permanente du ministre de la Justice, vous devez faire preuve de courage et d’objectivité», ont réclamé Guy Marius Sagna et ses camarades dans une lettre ouverte adressée, hier à l'Union des magistrats du Sénégal (UMS) contre « l’instrumentalisation de la Justice au service de la politique de répression du mouvement populaire du Président Macky Sall».
Les organisations politiques et mouvements de la société civile membres de la plateforme dénommée «Chemin de la libération » disent, dans leur lettre ouverte, constater que le régime en place a fini d’assujettir la justice aux lubies et caprices du dictateur. L’élimination de tous les adversaires politiques redoutables du régime, la liquidation de toutes les voix discordantes ainsi que le démantèlement des appareils politiques et sociaux crédibles, ont été froidement exécutés ces dernières années par des magistrats sur commande de l’exécutif. "Du dossier «forces spéciales» au fameux «combat final» en passant par «commando PASTEF», sans oublier les vagues d’arrestations systématiques de mars, avril, mai, juin, juillet et août 2023, le temple de Thémis a soumis toutes les forces protestataires à la guillotine judiciaire", a dénoncé le "Chemin de la Libération" qui dénonce une violation permanente par les autorités étatiques des libertés fondamentales et des droits inaliénables des citoyens. «En effet, les massacres crapuleux d’innocents citoyens en mars 2021, juin 2023 et récemment à Khossanto, ont été perpétrés dans une totale impunité. Et jusque-là, aucune poursuite judiciaire n’a été enclenchée afin de situer les responsabilités, d'identifier les auteurs et de les sanctionner conformément à la loi», ont dénoncé les organisations membres de la plateforme "Chemin de la Libération" qui dit constater avec regret que la justice sénégalaise a pris parti pour le camp du pouvoir en place. « Les rares décisions judiciaires intervenues à l’encontre d’acteurs politiques sont en défaveur des opposants et ont fini d'installer le Sénégal dans un chaos indescriptible», a dénoncé la plateforme qui note qu'à chaque fois que le pays est dans une instabilité politique, c’est soit une ordonnance, soit un jugement, soit un arrêt, qui est à l’origine. Pendant ce temps, regrette le «Chemin de la Libération», l’audit de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19, les multiples rapports de l’OFNAC, le dossier des 94 milliards, les 6 000 milliards du pétrole ainsi que le trafic de faux billets incriminant un ancien député de la coalition au pouvoir, n’ont toujours pas connu un dénouement judiciaire. «Nous sommes consternés de voir maintenant que le clientélisme et la flagornerie ont fini de prendre le dessus sur la compétence et le mérite dans le traitement et la gestion de la carrière des magistrats», a dénoncé la plateforme.
LA CRISE DU SECTEUR DE LA PECHE TRADUIT L’ECHEC DES POLITIQUES DE GESTION ACTUELLE
Diagnostic du secteur de la pêche et un plaidoyer pour une intégration de l’approche écosystémique dans les politiques de pêche
Dans le cadre du projet EAF-Nansen, un séminaire de formation des formateurs sur l’approche écosystémique des pêches a été organisé à l’institut universitaire de pêche et d’aquaculture (iUPA) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Une occasion pour les acteurs de faire un diagnostic du secteur de la pêche et un plaidoyer pour une intégration de l’approche écosystémique dans les politiques de pêche.
Le Directeur de l’Institut universitaire de Pêche et d’Aquaculture (IUPA) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Alassane Sarr, a présidé hier la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de formation des formateurs sur l’approche écosystémique des pêches (AEP) et l’outil de suivi de la mise en œuvre de l’AEP (EAF-IMT) du projet EAF-Nansen. Dans son allocution, il a indiqué que « le secteur de la pêche est actuellement en crise. Cette crise traduit l’échec des politiques de gestion actuelle ». En effet, M. Sarr estime qu’il nous faut aller vers d’autres modes de gestion qui sont en phase avec les réalités actuelles.
Aussi, souligne-t-il que «cette approche écosystémique des pêches qui prend en compte différentes dimensions est l’une des solutions à la gestion des ressources halieutiques. Ce qu’ilfaut, c’est avoir une vision beaucoup plus large du problème en adoptant une méthode qui essaie de prendre en compte toutes les dimensions de la pêche. L’approche écosystémique de la pêche permet d’appliquer cette nouvelle méthode». Cependant, il pense que d’énormes progrès ont été notés dans le secteur de la pêche. «Malheureusement, l’approche sectorielle utilisée ne prend pas en compte toutes les dimensions de la question. Dès lors, il y a une nécessité de tenir compte des interactions et des interdépendances entre les multiples composantes de l’écosystème et de trouver un équilibre entre les avantages écologiques, économiques et sociaux», a-t-il dit.
Ainsi, cette formation de dix jours va permettre de soutenir les efforts des gouvernants pour le développement de la pêche dans les différents pays participants. Pour sa part, l’administrateur national de l’initiative pêche côtière de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Amadou Oumar Touré, a insisté sur l’approche écosystémique développée par l’agence onusienne. « L’approche écosystémique des pêches est un instrument qui permet de combiner la recherche, l’environnement, la biologie, l’écologie pour une gestion durable des pêches», a-t-il, indiqué. Selon lui, pour développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture, les États peuvent s’inspirer de ces instruments développés par la FAO. «Une fois que ces outils sont maîtrisés, leur application sera beaucoup plus facilitée à travers leur intégration dans les politiques de développement des pêches de ces pays mais aussi les engagements que ces représentants des gouvernements auront avec les acteurs pour le développement de la pêche et de l’aquaculture», a-t-il relevé. La rencontre initiée par la FAO et l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture (IUPA) de l’Ucad réunit une trentaine d’enseignants-chercheurs et de spécialistes des pêches provenant de 13 pays africains.
«L'IA EST UN MONDE OU ON N’EST PAS OBLIGE D'ETRE UN PAYS DEVELOPPE POUR ETRE PERFORMANT»
Aissatou Jeanne Ndiaye, directrice des technologies de l'information au ministère de la communication, revient sur la politique de l'Etat en matière de numérique.
Propos recueillis par Mamadou Mbakhé nDiAYE |
Publication 15/09/2023
Rehaussant de sa présence la «Rentrée numérique», événement organisé tous les ans par le groupe Gainde 2000, la directrice de la Communication et des technologies de l’information du ministère éponyme est consciente manifestement de l'importance de l'intelligence artificielle. En effet, Aïssatou Jeanne NDiAYE est revenue, en marge de cette rencontre, dans cet entretien accordé à l'AS, sur la politique de l'Etat en matière de numérique. Elle reste optimiste mais lucide concernant l'iA surtout, soulignant notamment qu'elle est prenable pour un pays en voie de développement comme le Sénégal.
Qu’est-ce que l'Etat est en train de faire en matière d'intelligence artificielle ?
L'Etat a élaboré avec tout l'écosystème la stratégie de développement de l'Intelligence Artificielle (IA). Tous les points ont été soulevés aujourd'hui, notamment les défis de financement, première chose ; la deuxième chose, c’est les défis de données fiables mais aussi d'un écosystème de mise en œuvre. L'autre défi qui n'est pas ressorti forcément et qui est un défi important, c’est comment l'Etat va utiliser l’IA. Elle va être un catalyseur de notre économie, comment on va l'utiliser ? Les recommandations qui ont été faites pendant ces deux jours seront intégrées dans la stratégie, bien que dans la stratégie il y ait un axe qui lui consacre un point spécial : l'IA catalyseur du PSE.
Ce qui veut dire quoi ? Il faudrait qu’on forme nos décideurs, première chose. Deuxième chose, qu'on sensibilise sur l'importance et l'utilisation de cette technologie qui, normalement, permet de prendre des décisions et également qu'on puisse les utiliser sur des secteurs prioritaires. Comment les utiliser sur des secteurs prioritaires ? Et comment l'Etat est-il capable de mettre en collaboration et en coordination tout cet écosystème-là pour pouvoir produire des résultats ? Ça également c'est un point qui est important. C'est pourquoi on a mis en place cette stratégie tout en sachant que chacun de son côté était en train de faire quelque chose. Il y avait toujours des idées, des initiatives. L'Etat n’était pas le précurseur au niveau de l’IA. Mais eu égard à l’importance de son évolution, il était important que l’Etat, après avoir mis une stratégie sur les données personnelles, mette en place cette stratégie de l’IA pour qu'on puisse prendre tous les bénéfices qu'offre aujourd'hui l'IA.
Donc vous ne pensez pas que le Sénégal a accusé du retard par rapport à l’iA comme semblent le dire certains experts ?
Pas du tout. Nous avons la compétence. Nous avons des jeunes et nous avons des données. Qu'est-ce qui nous manque ? Juste une collaboration et un financement. C'est un monde où on n’est pas obligé d’être un pays développé. Il faudrait juste donner le tempo à un moment donné avec des feuilles de route très claires et échelonnées. C'est vrai que nous n'étions pas les premiers, les pionniers sur l’IA. Mais nous avons la chance de connaître les inconvénients et les avantages de l'IA. Donc on se met à un niveau où rapidement on prend la technologie telle qu’elle est et on essaie de l'intégrer. Après, on a un réel problème au Sénégal et c’est l’intelligence artificielle qui pourra le régler. C’est un problème de langage, de langue. Nous utilisons des langues de travail qui ne sont pas nos langues maternelles. Il faudrait faire la traduction. Il faut que l'IA permette à l'Etat d'intégrer tout le monde comme le veut le président Macky Sall.
Concrètement comment l’iA peut-elle aider le Sénégal pour son développement ?
Pour le moment, nous avons choisi trois axes. Je dis pour le moment parce qu’on va restituer et peut-être, les acteurs vont dire d’autres urgences. Mais les urgences que nous avons vues en corrélation avec la feuille de route que nous avons, c’est d'aller vers l'agriculture, les données spatiales et la mobilité urbaine. Et pour parler de la mobilité urbaine, il faut aller vers le ministère du Transport, avoir son accompagnement et son intérêt à le faire. Il faut savoir que le financement de l'IA coûte cher. Mais nous avons la chance d'être très créatifs et c'est dans cette créativité qu’on trouvera un moyen de savoir comment l'IA peut impacter nos vies et positivement.
L'un des défis du ministère en charge du numérique, c'est aussi la digitalisation de l’administration.Pouvez-vous revenir sur ce qui a été fait jusque-là ?
On a beaucoup de chantiers en cours. Il y a la digitalisation de l'Etat civil qui est en cours. Il y a aussi Sénégal numérique qui fait beaucoup de choses sur les services. C’est important de savoir qu'on est très avancé sur la digitalisation. Mais si on n’arrive pas à avoir un partage des données, d’avoir une plateforme d’inter opérabilité, si ça ne sert pas les usagers, ce n’est pas intéressant. On ne peut plus continuer à demander aux usagers des documents que l'Etat lui a déjà donnés. On ne peut pas continuer à leur demander des documents à fournir alors que c'est l'État qui leur donne ces documents-là. Ce qui important, c'est d'arriver à connaître les documents partageables dans l’administration. C'est ça qui est important dans la stratégie de données. Comment faire pour que ces données qui circulent dans l’administration, que les administrations elles-mêmes commencent à se les partager. Que l’État qui est le plus grand pourvoyeur de données puisse décider de l’utilisation efficace de ces données. L'ANSD le fait déjà mais elle recueille les informations au niveau des ministères et au niveau des citoyens. Il faut qu’elles soient d'abord de bonne qualité. La première chose à faire, c'est de renforcer les structures de l’administration pourvoyeuses de données. Il faut renforcer l'ANSD. Ce qui me permet aussi de parler de la question de l'éthique consubstantielle à l'utilisation de l'IA. C’est nous-mêmes qui utilisons l’IA. Donc nous devons être éthiques. Il faut qu'on puisse avoir une certaine souveraineté sur nos données. Comme l'Union Européenne a réussi à le faire, qu'on puisse dire aussi que ces données-là sont africaines. Qu'on puisse y avoir le choix. Mais aujourd'hui, si le droit à l'oubli dont on parle, c'est-à-dire qu'on publie une photo compromettante de quelqu'un, c'est la croix et la bannière pour qu'on l'efface. Si on avait une réglementation, normalement il serait facile d'avoir une procédure très simple pour dire par exemple à Google : voilà, cette photo a fait l'objet de polémique, merci de la supprimer. Mais jusqu'à présent, c'est difficile.
Tout le monde est d'accord que le numérique est la troisième révolution. Est-ce que l'Etat du Sénégal a pris la pleine mesure de ce bouleversement ?
Nous avons une bonne politique numérique qui prend en compte tous les aspects liés à ce secteur. Certains parlent du syndrome de la mise en œuvre des politiques. On est en train de mettre en œuvre. Mais entre les attentes de la population et le temps de l'administration, il y a toujours un décalage. Sur la stratégie SN20-25, nous sommes à 70% de réalisations.
Les compétences existent aussi, selon vous ?
Le Sénégal a des compétences. On n'a pas ce problème-là. On n'a pas de problèmes d'infrastructures, ça aussi c'est réglé. On a un problème de mise en cohérence, de mise en coordination. C'est pourquoi il faut que chacun puisse laisser une part de son pouvoir pour qu'on puisse travailler ensemble. Peut-être que c'est ce qu'on a réussi sur la stratégie des données et de l’IA. Il nous reste aujourd'hui le grand challenge dans l'exécution, que ces gens qui avaient des contributions pertinentes, qu'ils s'accordent à travailler tous ensemble
LÀ OÙ KARIM ET KHALIFA SONT CANDIDATS, SONKO DOIT VALABLEMENT L’ETRE
Babacar Diop, président du parti les Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Guelwars et candidat à la Présidentielle de 2024, a bouclé hier à notto Gouye Diama une tournée politique de 4 jours
Babacar Diop, Président du parti les Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Guelwars et candidat à la Présidentielle de 2024, a bouclé hier à notto Gouye Diama une tournée politique de 4 jours. il a tiré sur le candidat de BBY, estimant que le PM Amadou Bâ est l’alpha et l’oméga du Plan Sénégal émergent (PSE) qui a lamentablement échoué. Sur la question de la candidature, il a estimé que « là où Karim et Khalifa sont candidats, Sonko doit valablement l’être.»
Notto Gouye Diama, dans le département de Tivaouane, a été hier la dernière étape de la tournée politique de Dr Babacar Diop, président du parti les Forces démocratiques du Sénégal(FDS)/Les Guelwars et candidat à la Présidentielle de 2024. Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour «déshabiller» le PM Amadou Bâ, actuel premier du Sénégal, qu’il a peint sous les traits de candidat des lobbies.
Justement sur la question de la candidature, il estime qu’il n’appartient pas au Président Macky Sall de choisir les candidats. Sur ce même registre, il est d’avis qu’Ousmane Sonko doit être libéré ; et là où Karim et Khalifa sont candidats, il peut bien l’être valablement. « Amadou Bâ a été l’inspirateur du Plan Sénégal émergent (PSE). Aujourd’hui, si nous faisons le bilan du PSE, on peut en conclure que cela est un échec. Le PSE est une catastrophe morale. D’ailleurs, c’est ce qui justifie l’émigration clandestine, ce suicide collectif, à l’origine des milliers de jeunes qui meurent en pleine mer. Amadou Bâ estle candidat de la mafia politico-affairiste. Il est le candidat de la corruption, de la prévarication, de la concussion, de la soumission du pays aux intérêts étrangers», signale-t-il.
Dr Babacar Diop est d’avis que le peuple sénégalais doit se tenir debout et aspirer au changement. «Nous ne l’accepterons pas. Aujourd’hui, les élites, les médias corrompus, les pseudo-analystes corrompus de ce pays se sont arrangés pour nous l’imposer. Pour la prochaine Présidentielle, il s’agit moins d’élire un Président que de voter pour un projet de changement pour une alternative démocratique et sociale», confie-t-il.
D’après lui, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar est au cœur des politiques économiques désastreuses, l’alpha et l’oméga du Plan Sénégal Emergent (PSE), d’abord en tant de ministre des Finances, puis en tant que Chef du gouvernement, et toutes ses politiques sont marqués par des échecs cuisants. Dr Babacar Diop note que son parti politique FDS/Les Guelwaars incarne le changement. «Nous refusons donc la continuité et la soumission aux intérêts étrangers que Macky Sall veut nous imposer», martèle-t-il.
D’ailleurs pour l’obstacle du parrainage, le leader des Guelwars et non moins Maire de Thiès ne montre aucune inquiétude. Selon lui, là où certains candidats se sont contentés des médias, il a pris l’option d’aller à l’intérieur du pays. Et dans ce cadre, il a déjà visité 7 régions et partout, il a mis en place un dispositif pour recueillir les parrainages et l’objectif est d’en engranger 100 000. A Ngaye Mékhé, lieu par excellence de l’artisanat, «un secteur vital, porteur d’emplois et de croissance», où se meuvent un nombre important d’hommes et de familles. S’il est élu président de la République, il promet de le moderniser avec des investissements conséquents, pour promouvoir le modèle Ngaye Mékhé à la dimension du modèle marocain. Le secteur de la pêche n’est pas en reste et selon Dr Babacar Diop, c’est la situation de crise qu’il traverse aujourd’hui, qui est à l’origine du drame de Fasse Boye. C’est ainsi, qu’il a projeté, une fois élu au soir du 25 février 2024, de jeter un nouveau regard sur les accords de pêche, pour mieux protéger la pêche artisanale. En ce qui concerne la production horticole, Dr Babacar Diop a exprimé l’ambition de faire de la zone des Niayes, la capitale du maraîchage. Pour lui, c’est bien possible vu les énormes potentialités de la zone dans ce domaine et qui dispose de pas moins de 1 500 ha de terres. L’eau étant l’intrant majeur pour atteindre cet objectif, il compte mettre en place un programme spécial eau, pour mettre la ressource à la disposition des acteurs, et en quantité suffisante. Et pour mieux protéger le secteur, il a inscrit sur ses tablettes la mise à disposition de chambres froides, de magasins de stockage, pour faire véritablement de la zone des Niayes le grenier du Sénégal et même de l’Afrique.
L’EDUCATION ET L’EMIGRATION IRREGULIERE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les parutions de ce vendredi 15 Septembre 2023 évoquent des craintes d’une perturbation de l’école par la tenue de l’élection présidentielle et l’émigration irrégulière caractérisée par des départs massifs
Dakar, 15 sept (APS) – Les craintes d’une perturbation de l’école par la tenue de l’élection présidentielle et l’émigration irrégulière caractérisée par des départs massifs sont les sujets mis en exergue par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Année scolaire et élections, scepticisme chez les acteurs’’, note WalfQuotidien, qui souligne que »les acteurs de l’éducation affichent leur inquiétude sur la situation de l’école par rapport à la tenue de l’élection présidentielle de 2024 ».
La publication signale que »la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), dans le cadre de la 5ème édition de sa campagne dénommée ‘nos vacances pour l’école’ , a organisé jeudi une table ronde autour de la situation de l’école dans une année électorale’’.
Selon le journal, il s’agissait de réfléchir sur des solutions afin d’anticiper les crises qui pourraient affecter le secteur de l’éducation lors de cette année marquée par la tenue de l’élection présidentielle.
L’Info parle de ‘’lourdes menaces sur la prochaine année scolaire’’.
‘’Les acteurs de l’éducation, parents d’élèves, entre autres, sont inquiets par rapport à l’année scolaire 2023-2024’’, note le journal, qui souligne qu’en rapport avec la COSYDEP, ils ont organisé une réflexion sur des solutions pour faire face aux crises.
L’AS livre ‘’la recette des acteurs » de l’éducation. »Ils appellent les acteurs politiques à la responsabilité en épargnant les enfants du jeu politique. Ils demandent aux autorités de corriger les formes d’organisation des acteurs éducatifs ou encore aux hommes politiques de faire preuve de responsabilité’’, rapporte le journal.
A propos du secteur éducatif, Le Soleil annonce ‘’une généralisation’’ des langues nationales à l’école primaire.
A cet effet, note le journal, l’Inspection d’académie de Diourbel a abrité jeudi la cérémonie de clôture de la 48ème édition de la Semaine nationale de l’alphabétisation. Une occasion pour les autorités étatiques de décliner les ambitions et perspectives du Gouvernement pour la promotion des langues nationales à l’école.
L’émigration irrégulière est en exergue dans la presse quotidienne avec les vagues de départs et de rapatriements de migrants qui se multiplient ces derniers jours.
»Arrivée massive de pirogues parties du Sénégal en Espagne, des chiffres inquiétants », affiche Libération qui indique qu’entre le 4 et le 14 septembre 2023, »17 pirogues, parties du Sénégal, ont accosté en Espagne’’. ‘’Les embarcations transportaient 1712 passagers dont 25 femmes et 5 mineurs’’, écrit le journal.
L’Observateur s’est intéressé aux conditions difficiles des migrants en donnant la parole au président de la Fédération des associations africaines des îles Canaries, Mame Cheikh Mbaye.