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25 mai 2025
SONKO SANS ISSUE
L'hospitalisation de l'opposant sous une surveillance étroite renforce l'impression d'un isolement politique forcé orchestré par le régime en place. Il se retrouve ainsi dans une situation précaire, où sa position politique est affaiblie
La situation politique d'Ousmane Sonko suscite des interrogations et soulève des préoccupations quant à son avenir politique. Privé de liberté, exclu des listes électorales et hospitalisé à la suite d'une grève de la faim, Sonko semble être dans une impasse politique, à en croire Jeune Afrique (JA).
Après avoir été confiné chez lui pendant de longues semaines, l’opposant politique au pouvoir du président Macky Sall a été transféré en prison avant d'être admis à l'hôpital principal de Dakar, situé à proximité du palais présidentiel. Cette proximité avec le locataire du palais de l’avenue Roume laisse supposer, selon le magazine panafricain, un contrôle étroit exercé par le gouvernement sur le leader de l’ex-parti Pastef.
Installé dans le pavillon VIP de l'hôpital, Sonko est sous étroite surveillance des agents de l'administration pénitentiaire postés devant sa chambre. Il ne peut en effet recevoir que ses avocats, sa famille et son médecin personnel. Ce qui renforce l'impression d'un isolement forcé. D'autant que l'exécutif n'a jusqu'ici montré aucun signe de désserrer l'étau autour de l'ancien député malgré les cris d'orfraie des organisations de la société civile et autres personnalités à travers le monde.
En poursuivant sa grève de la faim malgré sa santé fragile, le maire de Ziguinchor semble adopter une stratégie du martyr qui pourrait lui permettre de maintenir une base militante. Cependant, étant privé de liberté de mouvement et de la possibilité de participer aux élections, son avenir politique au Sénégal semble compromis, indique JA.
Cette situation place l’ancien inspecteur des impôts en confrontation directe avec le chef de l’État Macky Sall, son principal opposant politique. Jeune Afrique souligne le déni dans lequel Ousmane Sonko semble se trouver, refusant d'arrêter sa grève de la faim malgré les risques pour sa santé et son avenir politique déjà compromis.
Ce bras de fer politique entre Macky Sall et lui est au cœur de la crise politique que traverse le Sénégal, et son dénouement aura un impact sur la course à l'élection présidentielle de 2024.
PARIS REFUSE TOUT PATERNALISME MAIS AUSSI TOUTE FAIBLESSE EN AFRIQUE
La France se refuse à tout "paternalisme" mais aussi toute "faiblesse" en Afrique, a dit lundi Emmanuel Macron, alors que le Sahel fait face à une "épidémie de putschs"
"Ni paternalisme, ni la faiblesse parce que sinon on n'est plus nulle part", a dit le président français devant les ambassadeurs de France réunis à l'Elysée, en appelant aussi les pays du Sahel à avoir une "politique responsable" en la matière. "La faiblesse que d'aucuns ont montré à l'égard des putschs précédents a nourri des vocations régionales. Il y a une épidémie de putschs dans tout le Sahel", a-t-il déploré, en référence aux coups d'Etat militaires qui sont successivement intervenus au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, et plus récemment au Niger.
Les militaires qui se sont emparés du pouvoir au Niger le 26 juillet retiennent prisonnier depuis au palais présidentiel le président renversé Mohamed Bazoum, et ont pris la France, l'ex-puissance coloniale, pour cible privilégiée. "J'appelle tous les Etats de la région à avoir une politique responsable", a-t-il insisté, en rappelant que "nous soutenons l'action diplomatique, et quand elle le décidera militaire, de la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, ndlr), dans une approche de partenariat".
Emmanuel Macron a précisé dans la foulée que l'ambassadeur de France au Niger était toujours en poste, bien que les militaires ayant pris le pouvoir aient demandé son départ. "La France et les diplomates ont été confrontés ces derniers mois à des situations dans certains pays particulièrement difficiles, que ce soit au Soudan où la France a été exemplaire, au Niger en ce moment même et je salue votre collègue et vos collègues qui écoutent depuis leur poste", a-t-il déclaré.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir, avec à sa tête le général Abdourahamane Tiani, a demandé vendredi soir le départ de l'ambassadeur de France en poste à Niamey, Sylvain Itté. Le CNSP a également dénoncé les accords militaires entre Niamey et Paris, qui dispose au Niger de 1.500 soldats. Ces derniers, avant le coup d'Etat, participaient à la lutte contre les groupes jihadistes qui ensanglantent depuis des années ce pays et une grande partie du Sahel.
Des milliers de personnes favorables au coup d'Etat ont manifesté dimanche à proximité de la base militaire française à Niamey, brandissant des pancartes demandant notamment le départ des troupes françaises. Mais la France oppose une position de fermeté, arguant qu'elle ne reconnaît pas le régime militaire.
"Les putschistes n'ont pas autorité" pour demander le départ de l'ambassadeur, a ainsi fait savoir le ministère des Affaires étrangères vendredi soir. "Il ne faut pas céder à un narratif utilisé par les putschistes qui consisterait à dire notre ennemi est devenu la France ", a prévenu M. Macron. "Le problème des Nigériens aujourd'hui sont des putschistes qui les mettent en danger parce qu'ils abandonnent la lutte contre le terrorisme, parce qu'ils abandonnent une politique qui était bonne économiquement pour eux et qu'ils sont en train de perdre tous les financements internationaux qui était en train de leur permettre de sortir de la pauvreté", a-t-il insisté.
LES NOUVELLES FILIÈRES DJIHADISTES
Le trafic de migrants cacherait aussi des recrutements djihadistes. Au Sénégal, les recruteurs auraient investi certaines zones au niveau des endroits situés dans les départements de Podor, Matam, Kanel, Bakel, à cheval entre la Mauritanie et le Mali
Alerte sur la présence d’agents recruteurs dans les zones adjacentes aux frontières entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, notamment les endroits situés le long des rives du Sénégal comme Podor, Matam, Kanel, Bakel, Sélibaby. Cette information a été confirmée par les autorités et montre que les candidats à l’émigration, floués par des promesses d’emplois dans des secteurs lucratifs, se retrouvent souvent dans des filières terroristes.
Le trafic de migrants cacherait aussi des recrutements djihadistes. Le Quotidien a appris des informations qui font froid dans le dos : le long des deux berges du fleuve Sénégal se développent des réseaux de recrutement de jeunes destinés aux groupes terroristes. Au Sénégal, les recruteurs auraient investi certaines zones au niveau des endroits situés dans les départements de Podor, Matam, Kanel, Bakel, qui sont à cheval entre la Mauritanie et le Mali. Alors qu’en Mauritanie, ce sont les zones situées dans le département de Sélibaby et aussi dans certaines grandes villes comme Nouakchott évidemment qui sont touchées.
En plus des routes migratoires, les sergents-recruteurs ont infiltré des jeunes désœuvrés ou qui ont des emplois précaires comme les maçons. Ils leur proposeraient des contrats de travail dans d’autres pays comme au Mali ou au Cameroun. Avec des avances d’argent assez solides pour les pousser à céder à la tentation.
Souvent, ils finissent dans la zone des trois frontières où nichent la plupart des groupes terroristes. Ce qui montre qu’il existe certainement des relations à un certain niveau entre les trafiquants de migrants et les groupes armés qui contrôlent des portions de territoire dans le Sahel. Le Quotidien a authentifié des témoignages de victimes de ces réseaux criminels. Flouées par des offres qui n’ont rien à voir avec les promesses de départ.
En tout cas, Le Quotidien a saisi les autorités chargées de la sécurité publique. Bien sûr, elles confirment l’existence de cette situation. Pour l’instant, elles assurent que des actions sont menées pour les démanteler grâce au système de renseignement. Par contre, elles estiment aussi qu’il est nécessaire que les familles ont un rôle important à jouer, tout en insistant sur l’importance de la sensibilisation.
Il faut savoir qu’il y a quelques mois, un vent de panique avait soufflé dans une partie du Dandé Maayo, notamment dans le département de Kanel, où il avait été signalé la présence d’une vingtaine d’hommes lourdement armés, qui s’étaient dispersés entre Ngano, Bow et Soringho. Leurs traces n’ont jamais été retrouvées, après qu’ils ont été vus dans la zone le jour de la Korité.
Dans son édition du 23 janvier dernier, Le Quotidien révélait aussi l’arrestation de trois personnes dans la commune de Sadatou, à l’Est du pays. Présentées comme des djihadistes dont la présence a été signalée dans la zone depuis quelques semaines, elles ont été prises en chasse par les populations. Pour certains habitants de la zone, ces présumés terroristes préparaient des attentats de grande envergure. Si deux sont parvenus à semer leurs poursuivants, à la faveur de l’obscurité, le troisième n’a pas eu cette chance. Il a été lynché à mort. Les Forces de l’ordre dépêchées sur place ont constaté que le corps était déjà enseveli. Certains de ses bourreaux expliquent que c’était le meilleur moyen de protéger leur zone et d’éviter qu’elle ne serve de base à d’éventuelles opérations criminelles dans le pays.
En février 2021, quatre hommes suspectés de terrorisme ont été arrêtés à Kidira, localité située dans la région orientale du pays, puis écroués pour «association de malfaiteurs» et «actes d’appui au terrorisme». En outre, des images de propagande djihadiste ont été retrouvées dans leurs téléphones portables. Selon les enquêtes, le numéro de l’un des suspects figurerait également dans un groupe WhatsApp lié à la Katiba Macina de Amadou Koufa, l’une des principales composantes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), affiliée à Al-Qaida au Sahel.
LE BASSISTE CHARLIE NDIAYE TIRE SA REVERENCE
Le mythique groupe de musique Orchestra Baobab a perdu un autre de ses membres. Charlie Ndiaye est décédé à l’âge de 75 ans, samedi matin à l’hôpital Fann de Dakar.
Le mythique groupe de musique Orchestra Baobab a perdu un autre de ses membres. Charlie Ndiaye est décédé à l’âge de 75 ans, samedi matin à l’hôpital Fann de Dakar.
L’Orchestra Baobab est encore secoué par une perte. Charlie Antoine Ndiaye, bassiste et membre depuis 1974, a rendu l’âme. « Grand Charlie nous a quittés ce matin » des suites d’une longue maladie, a regretté le manager du groupe, Badou Bèye, actuellement en tournée en Europe. Il ajoute dans la foulée. « La tournée se passe bien à part cette mauvaise nouvelle ». C’est la maladie qui avait éloigné Charlie Ndiaye des scènes. Natif de Karabane, Casamance, Mouhamed Charlie Ndiaye est un pan du groupe, avec Médoune Diallo (voix) et Ndiouga Dieng (voix), Issa Sissokho (sax ténor), Rudolph Clément «Rudy» Gomis (voix), Peter Udo (clarinette), Mountaga Koité, de la deuxième vague de musiciens qui a intégré l’Orchestra Baobab après la création de celui-ci en 1970 autour d’Oumar Barro Ndiaye, le premier chef d’orchestre et saxophoniste, Cheikh Sidath Ly (guitare basse), Balla Sidibé (chant et timbales), entre autres. Avant d’intégrer le groupe en 1974, Mouhamed Charlie Ndiaye venait remplacer de temps à autre Cheikh Sidath Ly, le premier bassiste de la bande qui prenait de l’âge.
Le groupe de musique tire son nom du club Baobab où il a joué pendant les huit premières années de son existence. L’orchestre s’est disloqué en 1987 avant de reprendre ses activités en 2001 avec le soutien d’un producteur anglais et de Youssou Ndour. Le mythique Orchestre qui a ainsi recouvert la scène, après un long silence, fête depuis quelques mois les cinquante ans de sa création. Apportant un témoignage empreint d’émotion, l’artiste chanteur Iba Guèye Massar se désole d’une perte inestimable pour la musique, même si le bassiste a arrêté de jouer. « Le Sénégal a perdu, le monde a perdu, et nous acteurs culturels mais surtout, au-delà de sa famille propre, ceux qui ont suivi le Baobab depuis ses débuts. Cet orchestre est une institution, les gens du Baobab ont formé des musiciens ». Il rassure, in fine, que la relève est déjà prise en charge par les fils des membres de l’orchestre. « Nous avons vu nombre des fils des fondateurs rejoindre le Baobab. Le fils de Mountaga chante. Malick Sy a remplacé feu Charlie Ndiaye. La section des vents est aussi renforcée par des fils et petit frères... Ce qui est sûr, c’est que leBaobab ne mourra jamais », souligne le secrétaire général de l’Ams.
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ANTA BABACAR NGOM VEND L'ESPOIR AUX SENEGALAIS
En course pour l'élection présidentielle de février 2024, Anta Babacar Ngom a lancé, samedi, son mouvement politique "Alternative pour la relève citoyenne".
En course pour l'élection présidentielle de février 2024, Anta Babacar Ngom a lancé, samedi, son mouvement politique "Alternative pour la relève citoyenne". Devant une foule immense à l'esplanade du Grand théâtre, elle s'est engagée à faire "renaître l'espoir.
Elle vient du monde des affaires. Mais Anta Babacar Ngom arpente désormais le champ de la politique. Qui plus est, elle a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Pour baliser sa course à cette élection, la Directrice générale du groupe Sedima depuis 2015 a lancé, samedi, son mouvement politique. L'Alternative pour la relance citoyenne (ARC) sera en quelque sorte le cheval de bataille qui portera la candidature de celle qui veut redonner au Sénégal le destin qui est le sien. "Mes frères et sœurs sénégalais, c'est parce que je veux faire renaître l'espoir que je me présente à l'élection présidentielle du Sénégal. Je suis Anta Babacar Ngom Diack et je suis candidate à l'élection présidentielle. C'est avec humilité que je me présente devant vous pour vous parler d'espoir, vous parlez de changement, vous parler d'un avenir radieux que nous pourrons construire ensemble pour notre cher pays, le Sénégal", a déclaré, samedi, dans un court discours, la candidate déclarée à la Présidentielle de 2024 devant une foule de jeunes et de femmes arborant les couleurs vert et jaune de ce mouvement qui vient de naître. Sous ce rapport, la candidate à la Présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom, s'engage à investir dans les ressources les plus précieuses du pays. "Nos frères et sœurs sont dans la rue parce qu'ils n'y croient plus. Ils se tournent vers l'émigration clandestine et sont prêts à mourir en mer parce qu'ils n'ont plus d'espoir. Ils ont le sentiment d'être abandonnés. On les a abandonnés", constate la fille du fondateur, en 2009, du groupe Sedima, Babacar Ngom.
Pour y remédier, la candidate déclarée à la Présidentielle de 2024 a porté son engagement sur l'éducation et la formation professionnelle pour élever une nouvelle génération de leaders. Par ailleurs, Anta Babacar Ngom propose, dans son offre politique, de rendre l'école obligatoire dès l'âge de 6 ans avec l'enseignement de l'anglais pour tous. Elle défend aussi la mise en place d'un service civique de 24 mois pour 300 000 jeunes par an, confié à l'armée nationale qui proposera, dit-elle, une formation professionnelle de 12 mois pour favoriser l'insertion des jeunes.
Sur le plan religieux, Anta Babacar Ngom propose aussi la création d'un ministère des Affaires religieuses. Ce ministère travaillera sous l'encadrement de l'enseignement religieux et l'éradication totale de la mendicité dans nos villes, a-t-elle précisé. "Nos guides religieux sont les ferments de la cohésion nationale", note la présidente de l'Alternative pour la relève citoyenne. Pour un système de santé plus juste, la fille de Babacar Ngom propose d'accompagner les couches sociales qui n'ont pas les moyens de se soigner ; de moderniser et de démultiplier les infrastructures de santé et surtout revoir les conditions des aides-soignants, des infirmiers, des médecins etc. Car, elle est convaincue que la santé ne doit pas être un luxe mais un droit. La candidate à la Présidentielle propose aussi le combat pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire. Anta Babacar Ngom veut aussi renforcer le patriotisme économique, créer des champions nationaux dans tous les domaines d'activités et renforcer notre souveraineté dans nos matières premières et nos hydrocarbures pour préparer notre avenir.
ANTA BABACAR RECUSE LA BIPOLARISATION DU CHAMP POLITIQUE
D'ores et déjà, l'Arc a lancé sa campagne de "parrainages" et de "marrainages". Car Anta Babacar Ngom reste convaincue que le Sénégal se trouve à un tournant décisif de son histoire. Et ce n'est qu'en prenant nos responsabilités, argue la candidate déclarée à la Présidentielle, que nous parviendrons à choisir la voie qui déterminera notre avenir et celui de nos enfants. "Depuis quelque temps, nous sommes confrontés à des défis majeurs qui ébranlent notre cohésion sociale, notre économie et notre confiance envers les symboles de l'État. Des tensions et des divisions menacent notre vivre-ensemble et de nombreuses personnes ont perdu foi en un avenir meilleur. Si les moments douloureux que nous avons traversés mettent en relief les problèmes du Sénégal, ils n'ont révélé aucune solution définitive pour notre avenir. La preuve : que s'est-il passé depuis 2021 ? Rien", diagnostique la néophyte en politique.
L’EX-JUGE IBRAHIMA HAMIDOU DEME OFFICIALISE SA CANDIDATURE
«J’ai une grande ambition pour la reconstruction et la modernisation du Sénégal, avec toutes les filles et tous les fils du pays »
Il y a 5 ans, l’ex-Juge Ibrahima Hamidou Dème lançait à Thiès ses activités politiques, à la suite de sa démission de la magistrature. Ledit acte sera ensuite suivi de la naissance de son parti politique dénommé Ensemble pour le Travail, l’Intégrité et la Citoyenneté (ETIC). C’est également la ville de Thiès, sa base politique, qu’il a choisie hier pour officialiser sa déclaration de candidature à la prochaine élection présidentielle de 2024. «J’ai une grande ambition pour la reconstruction et la modernisation du Sénégal, avec toutes les filles et tous les fils du pays », a-t-il déclaré d’emblée. Il estime ensuite que les difficultés que vivent nos concitoyens sont énormes dans tout le pays.
Il déclare : «Les Sénégalais sont fatigués de leurs élus qui pensent toujours que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Les Sénégalais sont fatigués de la cherté de la vie qui a précarisé davantage plus de la moitié de la population et fortement affecté quasiment tous les ménages. Les Sénégalais sont fatigués de la corruption qui s’est installée presque partout. Les Sénégalais sont fatigués de la mal gouvernance foncière qui a détruit leur environnement et réduit comme peau de chagrin leur cadre de vie. Les jeunes et les femmes sont fatigués du manque de formation, de financement et d’emplois. Les jeunes sont fatigués de l’avenir médiocre et incertain qu’on leur offre et préfèrent tenter la mortifère aventure de l’émigration clandestine. »
Il fait par ailleurs le constat suivant : « Le contexte politique actuel ne leur donne pas tort, puisque notre système politique est en train de vivre une crise sans précédent. La gouvernance centrale comme territoriale est toujours caractérisée par le clientélisme, le népotisme, la gabegie et le laxisme. Maintenant, c’est la violence sous toutes ses formes qui est en train de régner en maître dans le champ politique. Ce n’est malheureusement plus la confrontation des idées, la compétition loyale et saine qui sont privilégiées, mais l’instrumentalisation de la justice, la violence, les invectives, les injures.Dans ce quiproquo violent, voire sanglant, c’est le peuple qui est encore pris en otage par les acteurs politique de tous bords».
Au regard d’une telle situation, il est d’avis que c’est une réforme en profondeur dont la gouvernance du pays a besoin, menée par un Président qui se place au-dessus des clivages, qui soit à l’écoute de tous et au service de tous. «Donner au Sénégal un visage nouveau sur la base d’un projet bâti sur le socle des assises nationales qui restent plus que jamais d’actualité», telle est entre autre la volonté affichée par l’ex-juge Dème. Ce projet, dit-il, sera marqué par une réforme en profondeur de la gouvernance, politique, institutionnelle, économique et sociale. Mais surtout une réforme radicale de la justice sans laquelle il n’y aura pas de paix, ni de démocratie, encore moins de développement. Il poursuit: «Il sera ensuite axé sur la justice et l’équité sociale en prenant en compte les besoins prioritaires des populations non encore satisfaits, à savoir l’accès à l’eau, à la santé, à l’éducation, l’autosuffisance alimentaire et le désenclavement. Il sera aussi axé sur la lutte contre la pauvreté et le chômage, sur la réduction du train de vie de l’Etat, sur une bonne gestion et une rationalisation des ressources publiques et sur une inclusion sociale avec notamment la valorisation des personnes vivant avec un handicap. Mais le plus grand défi est de restaurer les rapports de confiance entre l’homme politique et les populations. Pour cela, il faudra constamment, dans la conquête comme dans l’exercice du pouvoir, tenir un langage de vérité aux populations».
Il rappelle ensuite que dans six mois, les Sénégalais vont choisir leur nouveau président de la République pour un mandat de cinq ans, et alerte sur la nécessité de faire en sorte que « le processus qui nous y mène soit apaisé, sincère et inclusif, pour que le peuple souverain puisse traduire son désir de changement, en faisant son choix en son âme et conscience ». Mais pour y arriver, dit-il, il urge de mettre au point une réforme radicale, portée par un Président viscéralement attaché aux valeurs éthiques et morales. Un Président garant du bon fonctionnement et de l’équilibre des institutions, qui prend des engagements et les respecte. Le plus grand défi en politique n’est pas tant de dire ce qu’on veut, mais de faire ce qu’on dit. Mais il se désole du fait que «notre classe politique ne semble pas être à la hauteur des attentes des populations et des défis qui nous interpellent. Cependant, même si le désespoir est grand, nous pensons qu’il y a toujours place à l’optimisme. Oui, nous sommes pour l’espoir et n’acceptons pas la fatalité car beaucoup d’entre nous se sont engagés en politique pour démontrer qu’elle peut se faire autrement, c’est-à-dire exclusivement au service des populations».
Gabrielle Kane équipe le Centre de Santé Darou Mousty
Activiste et féministe, Gabrielle Kane est désormais dans le social. Elle a équipé le Centre de Santé Mame Thierno Birahim Mbacké de Darou Mousty sur instruction de «son ami, son guide... Borom Darou ». Le défenseur d’Adji Sarr qui a été reçue par le guide religieux se dit fière d'avoir tenu son engagement. Gabrielle Kane promet de revenir avec un programme médical plus ambitieux en 2024 pour servir les populations.
Le terrain de Liberté 6 inauguré
C'est dans une ambiance de fête qu’Elimane Lam a procédé hier à l’inauguration du nouveau terrain de football de Liberté 6. Entièrement financée par l’opérateur économique, cette infrastructure sportive est gracieusement offerte à la jeunesse. Pour ce rendez-vous important dans le calendrier sportif, les acteurs du football n’ont pas lésiné sur les moyens pour donner un cachet particulier à l’événement. Du monde était présent devant le terrain pour prendre part à cet événement. Avant l’arrivée des ministres Abdoulaye Sow et Pape Malick Ndour, les nombreux invités ont eu droit à une belle ambiance. Avec les chanteurs comme Viviane, Ngaka Blindé, VJ, Bilou, Mya Guissé, Pape Diouf, Sidy Diop et Wally Seck, le spectacle est forcément beau. Les musiciens sénégalais étaient fortement représentés pour participer à cet évènement. Bref, la cérémonie a été riche en couleurs.
La fille de Ismaël Lô sollicite une médiation pénale
La fille de Ismaël Lo et ex épouse du ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow est dans de sales draps. Mais Marie Lô est en train de se démener grave pour se tirer d’affaire. Poursuivie pour escroquerie et abus de confiance portant sur plus de 500 millions, elle n’aimerait pas que son dossier soit porté à la juridiction du jugement. C’est pourquoi, selon nos informations, elle compte profiter de son face-à-face aujourd’hui avec le procureur pour solliciter une médiation pénale. Marie Lô, qui bénéficie d’un retour de parquet, sera édifié sur son sort aujourd’hui. Mais il faudra d’abord que les plaignants acceptent la proposition qu’elle leur fera. Ses victimes attendent impatiemment de voir ce qu’elle va proposer concrètement pour régler l’affaire à l’amiable. Il est évident, qu’elles n’accepteront pas tout simplement qu’elle leur retourne uniquement l’argent qu’ils ont investi. A en croire certains d’entre eux approchés par «L’As», ils attendent à ce que la fille d’Ismaël Lô partage avec eux les bénéfices de l’investissement qu’ils ont fait si évidemment elle veut privilégier la médiation pénale. Marie Lô est poursuivi par beaucoup de plaignants qui l’accusent tous de les avoir grugés. Comment procédait-elle ? Selon nos informations, pour ferrer ses proies, elle avait dans un premier temps pris le soin de les convaincre du fait qu’elle bénéficiait de solides relations avec des dignitaires du régime dont le ministre de l’Intérieur et son épouse. Ce qui lui permettait de gagner facilement des marchés publics. Ainsi, convaincus, ces derniers mettaient de l’argent dans ces marchés pour partager avec elle plus tard les bénéfices. Toujours selon nos sources, elle a travaillé à neuf reprises avec la plupart de ces hommes d’affaires. Mais, c’est à partir du septième marché gagné qu’elle a commencé à agir de façon malhonnête en leur donnant des chèques blancs. Les victimes ont dû saisir la Section Recherche pour la voir mise hors d’état de nuire.
Litige foncier à Malika
Le feu couve à Malika. Pour cause, un litige foncier qui oppose le maire Momar Talla Gadiaga et des conseillers municipaux. Ces derniers, par la voix de Mamadou Fall, ont fait face à la presse pour réclamer un audit du foncier.
Cheikh Bara Ndiaye met fin à sa diète
Le chroniqueur de Walf Tv a mis fin à sa diète. Selon son avocat Me Moussa Sarr, Cheikh Bara Ndiaye en détention depuis juin dernier, a finalement arrêté sa grève de la faim. Il a reçu des instructions du Khalife général des Mourides qui lui a envoyé des émissaires pour l’inviter à arrêter cette grève de la faim avec son lot de conséquences. A signaler que Cheikh Bara Ndiaye est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et actions directes.
Enrôlement de 100 mille talibés, 10 mille maîtres coraniques
Se soigner est un véritable cassetête pour les pensionnaires des écoles coraniques ainsi que leurs maîtres. Cela sera bientôt un vieux souvenir. Ce, grâce au partenariat signé avec la fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal et l’État du Sénégal via la haute autorité du Waqf et l’Agence de la Couverture maladie universelle. Dans la première phase, 100 mille talibés, 10 mille maîtres coraniques et leurs familles ainsi que 700 marraines de daara communément appelées «Ndeyou Daara» de Saint-Louis, Diourbel, Thiès, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Louga, seront enrôlés.
Le corps d’un garçon de 10 ans retrouvé dans une fosse septique
Le corps d’un garçon âgé de dix ans, en état très avancé de décomposition, a été découvert dans une fosse septique au quartier de Tabangoye de la commune deKaolack, après avoir été porté disparu depuis trois jours, a appris l’Aps. L’enfant est originaire du quartier Médina Mbaba. Il était recherché par ses proches depuis jeudi dernier, jour où une forte pluie s’est abattue dans la capitale du Saloum. Informés de la découverte macabre survenue aux environs de 10 heures, des éléments de la compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers se sont dépêchés sur les lieux pour extraire le corps sans vie du jeune garçon. Il a été reconnu à travers les habits qu’il portait au moment de sa disparition, nous a-t-on confié au niveau de ce quartier. Le corps ayant été déposé à la morgue de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack, la police a ouvert une enquête pour déterminer les véritables causes de ce drame
Les enseignants libéraux plébiscitent Karim Wade
Les enseignements libéraux se veulent formels sur la dernière modification du code électoral et de la Constitution. Selon eux, Karim Meïssa Wade n’est nullement concerné par ces changements du code électoral issus du dernier dialogue national. Dans un communiqué parvenu à «L'As », le secrétariat national des enseignants libéraux rappelle que leur candidat est redevenu électeur et éligible depuis le 20 août 2020. Ils précisent dans la foulée que Karim Wade avait refusé une amnistie en se fondant sur son sens de l’honneur et son attachement aux valeurs sénégalaises tout en exigeant la révision de son procès, principale motivation de la participation du PDS au dialogue national. S'agissant par ailleurs de sa double nationalité, le Secrétariat national des Enseignants libéraux renseigne que Wade fils est actuellement exclusivement de nationalité sénégalaise. En plus, disent-ils, Karim Wade est en règle avec le fisc avec l’obtention d’un quitus fiscal en 2019, année depuis laquelle il n’a exercé aucune activité professionnelle sur le territoire national. Au regard des potentialités énormes dont regorge notre pays et du génie de son peuple, les enseignants libéraux appellent ainsi les Sénégalais à croire à un avenir plus prometteur avec surtout le retour imminent du président Karim Wade dont le leadership confirmé, la vision éclairée et les compétences avérées dans la gestion des affaires de l’État ont fini de convaincre qu’il est le seul modèle alternatif qui soit capable de sortir le Sénégal de l’ornière. Cela passera immanquablement par la réconciliation nationale, des réformes hardies dans le système judiciaire, la renégociation des contrats pétroliers et gaziers, la redéfinition des outils de planification du développement économique et social du pays.
Financement de 21 millions aux femmes de Yoff
Le président de la coalition d'union nationale «Joowando sunu Gaal ça kanam », Mame Ousmane Ndoye, vient à la rescousse des femmes de Yoff. Il a octroyé un financement de 21 millions de FCFA aux 21 groupements de femmes de la commune. La cérémonie s'est tenue ce samedi à Yoff en présence des présidentes des mouvements femmes. Selon le candidat déclaré à l'élection présidentielle, cette activité entre en droite ligne avec son programme. Il souligne que son objectif est de mettre en place un système d'autonomisation des femmes afin de permettre à ces dernières de mener correctement leurs activités. Mame Ousmane Ndoye signale aussi qu'il compte élargir ces financements sur toute l'étendue du territoire. En contrepartie, les bénéficiaires ont remis 35 000 parrainages au candidat à la Présidentielle.
Sept migrants malades seront rapatriés par avion, mercredi
Sept migrants sénégalais malades ou en convalescence à Dakhla, dans le sud marocain, seront rapatriés par voie aérienne mercredi dans la soirée, a appris l’APS de source diplomatique. Ils sont attendus à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass dans la nuit de mercredi à jeudi, à 3 heures 50 précisément en provenance de Casablanca. Le retour de ces candidats à l’émigration entre dans le cadre des opérations de rapatriement de citoyens sénégalais secourus dans leur majorité par la marine royale marocaine alors qu’ils tentaient de rallier l’Espagne à bord de pirogues. Quelque 294 migrants sénégalais ont ainsi quitté entre le 6 et 12 août le Maroc pour retourner au Sénégal par voie terrestre via la Mauritanie.
Des mineurs en conflit avec la loi primés
Dans le prolongement de ses missions de protection, de rééducation et de réinsertion socioprofessionnelle des mineurs en conflit avec la loi et des enfants en danger (victimes et/ou témoins), la Direction de la protection judiciaire et sociale (Dpjs) organise, depuis 2013, une cérémonie annuelle de distribution de prix. Celle-ci est destinée aux pensionnaires qui se sont distingués par leurs résultats scolaires et professionnels et par leur comportement dans et hors des établissements de protection judiciaire et sociale. Le Centre d’Initiation et de Perfectionnement dans les Métiers de l’Agriculture (Cipa) a été avant-hier le lieu de convergence des jeunes des établissements de rééducation de l’Inspection de Saint-Louis. Selon l’inspecteur de l’Éducation surveillée et de la protection sociale de la cour d’Appel de Saint-Louis, Mamadou Lamine Sow, ces enfants méritent une double félicitation en raison des conditions difficiles dans lesquelles ils ont évolué durant l’année. Un récipiendaire a obtenu une moyenne de classe de plus de seize. La cérémonie a été suivie par le lancement d’un camp de vacances qui regroupait 25 enfants.
Crainte d'une nouvelle crise postélectorale au Gabon
Au lendemain du vote au Gabon, la compilation des résultats est en cours, après une triple élection, samedi 26 août, à savoir : présidentielle, législatives et locales. Samedi, jour du vote, le principal candidat de l'opposition, Albert Ondo Ossa, a accusé le pouvoir de fraudes et, en fin de journée, le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de ce dimanche soir 19h jusqu'à 6h du matin. En milieu d’après-midi, ce dimanche, l’ambiance était calme dans Libreville. Taxis et véhicules circulaient, les gens qui étaient à l'église sont rentrés chez eux. La circulation a faibli au fil de la journée, et les rues sont ce dimanche soir beaucoup moins animées que d'habitude, selon des habitants. Selon plusieurs témoignages, la présence policière était un peu plus visible. Des forces de l'ordre ont été déployées dans certaines stations service. Au carrefour Rio, bien connu pour être un foyer de contestation, deux véhicules anti-émeutes et un anti-incendie étaient sur place. Des forces de l'ordre étaient aussi présentes au PK9, au PK12, à Nzeng Ayong ou encore au rond-point de la démocratie. Déjà samedi soir, des barrages ont commencé à apparaître, durant la nuit, en certains endroits. « Ce sont des manœuvres d'intimidation pour effrayer et dissuader les gens de sortir », indique un opposant à Rfi.
L’ALTERNATIVE A LA CANDIDATURE D’OUSMANE SONKO ET D’AUTRES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les ls’intéressent à l’actualité politique en mettant en avant l’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son parti à l’élection présidentielle de 2024 et la déclaration de candidature d’Anta Babacar Ngom à cette élection.
Dakar, 28 août (APS) –Les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent à l’actualité politique en mettant en avant l’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son parti à l’élection présidentielle de 2024 et la déclaration de candidature d’Anta Babacar Ngom à cette élection.
Au sujet de la participation effective à la présidentielle de 2024, ‘’Dr Dialo Diop confirme PASTEF’’, titre Sud Quotidien.
‘’Dr Dialo Diop se veut formel : avec ou sans Ousmane Sonko l’ex parti PASTEF aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février 2024 ».
Le vice-président du parti chargé du panafricanisme et des questions mémorielles était l’invité, dimanche, de l’émission Objection de la radio privée Sud FM.
Le leader de PASTEF, en prison, a entamé le 28 juillet dernier une grève de la faim qui a fini de dégrader son état de santé, suscitant l’inquiétude de ses proches, ses avocats et ses camarades de Yewwi Askan Wi, la coalition de l’opposition.
Pour WalfQuotidien ‘’PASTEF agite son plan B’’ pour la présidentielle de 2024.
»Le moment venu, l’opinion sera édifiée sur leur plan B », a annoncé dimanche Dialo Diop, invité de l’émission Objection de la radio privée Sud FM, rapporte le journal qui souligne que ‘’les responsables, de ce parti dissous, si on en croit à l’annonce faite hier par Dialo Diop, sont en train de chercher une alternative à Ousmane Sonko ».
»Il est sûr et certain que PASTEF aura un candidat’’, affiche en Une, Vox Populi qui reprend les propos du vice-président du parti dissous chargé du panafricanisme, Dialo Diop.
Selon le journal ‘’Dialo Diop théorise un autre plan B au-delà d’Ousmane Sonko’’, déclarant également : ‘’Nous ferons aussi le maximum possible pour que l’on ne puisse pas reporter cette échéance électorale ’’.
‘’PASTEF aura un candidat à la présidentielle’’, indique le Quotidien citant des propos de Diallo Diop.
‘’Ceux qui ont misé sur une non-participation du parti PASTEF à la présidentielle de 2024 peuvent déchanter. C’est du moins ce que Dr Diallo Diop tente de leur dire en soutenant que le parti PASTEF aura un candidat. Il a ainsi validé un plan B au cas où Sonko ne participerait pas au scrutin de 2024’’, a écrit le journal en page intérieure.
‘’Même sans Sonko PASTEF, aura un candidat’’, met en exergue Bès Bi le Jour qui rapporte également des propos du vice-président du parti dissous chargé du panafricanisme, ‘’Dialo Diop évoque la possibilité d’un plan B de PASTEF’’, note l’AS.
Toujours au plan politique la livraison du jour s’intéresse à la déclaration de candidature à la présidentielle 2024, d’Anta Babacar Ngom, leader du Mouvement Alternative pour la relève (ARC).
Présidentielle de 2024‘’Anta Babacar Ngom met la relève à son ARC’’, titre le Quotidien, qui indique que le mouvement ARC a été officiellement lancé samedi lors d’un meeting marqué par une forte mobilisation de ses militants.
‘’ Elle en a profité pour déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 en déclinant son programme dans lequel on note la restauration de l’espoir chez les jeunes, une de ses priorités’’ rapporte le journal.
‘’Anta Babacar Ngom décline ses axes prioritaires’’, selon WalfQutidien qui indique que la candidate a promis de ‘’faire renaitre l’espoir’’.
‘’Nous sommes dans un tournant décisif de notre histoire. Nous sommes confrontés à des défis majeurs. Des tensions et des divisions menacent notre pays. Le temps du désespoir est révolu. Il urge de proposer de réelles solutions. Il faut tourner la page et décider de ce que nous voulons pour le Sénégal’, note le journal citant des propos de la candidate du mouvement ARC.
‘’Anta Babacar Ngom décline l’ARC de triomphe’’, selon l’Observateur. Présidentielle de 2024, ‘’Anta Babacar Ngom vend l’espoir’’, affiche à sa Une l’AS
L’actualité c’est également la réplique de ‘’1220 intellectuels sénégalais à la pétition des 142 intellectuels intitulée ‘’Sénégal le temps du désenchantement’’ ayant à sa tête le professeur Sérigne Diop.
‘’1220 personnalités magnifient la démocratie sénégalaise’’, met en Une les Echos qui précise que 80 universitaires dont cinq recteurs, 200 acteurs politiques, 292 parlementaires ont signé la déclaration. Ils condamnent fermement la démarche sélective et partisane des 142 signataires de la pétition pour le rétablissement de l’Etat de droit, la libération d’Ousmane Sonko
Selon Vox Populi ‘’ 1220 signataires à l’assaut des 142 pétitionnaires en faveur de Sonko et Cie’’, qui souligne que c’est plus d’un millier d’universitaires, d’intellectuels, de chefs de parti, d’élus ont signé cette tribune intitulée ‘’la démocratie sénégalaise reste debout’’.
Lii Quotidien titre ‘’En réponse à la pétition pour la libération de Sonko, la pétition de plus de 1000 intellectuels sénégalais au groupe des 142’’.
‘’Ces derniers, d’après le journal, soutiennent que la démocratie sénégalaise reste debout et condamnent fermement la démarche sélective et partisane des auteurs de cette pétition ( …) pour d’éminents universitaires, il faut dire que c’est le comble du manque de rigueur’’.
Les quotidiens sportifs mettent en exergue la finale de la Coupe du Sénégal qui a opposé dimanche au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, l’ASC Jaraaf au stade de Mbour.
» Le Jaraaf tient sa 16ème coupe’’, titre Tribune Sport, précisant que le Jaraaf est venu à bout du stade de Mbour sur le score de 2 buts à 1 . 16ème sacre des médinois, 3ème finale perdue par les stadistes, rapporte Stades.
LE JARAAF S’OFFRE UN 16EME TROPHEE
Finale coupe du Sénégal – Sacré devant le Stade de Mbour (2-1) - Les «Vert et Blanc» ont résumé la partie en première partie et s’imposer
Le Jaraaf de Dakar a remporté hier, dimanche 27 août, au stade du Président Abdoulaye Wade, son 16ème trophée de coupe du Sénégal en remportant la finale qui l’a opposé au Stade de Mbour. Les «Vert et Blanc» ont résumé la partie en première partie et s’imposer sur la marque de 2 à 1. Il reste le club le plus titré du Sénégal.
Le Jaraaf de Dakar a mis la main sur la 63ème édition de la Coupe du Sénégal disputée hier, dimanche 27 août, au stade du Président Abdoulaye Wade. C’est aux dépens du stade de Mbour qu’il a dominé sur le score de 2-1. Pour ce Der de la saison, aux allures de remake de la journée de Ligue 1, les débats sont allés très vite. Après une légère domination, les «Vert et Blanc» profitent d’une action bien menée par Pape Mboup sur le flanc gauche de l’attaque pour s’ouvrir à la 14ème minute le chemin des buts. Sur un corner bien exécuté, Mouhamed Wellé surgit au deuxième poteau pour rabattre la balle au fond des filets (1-0).
Poussé par les cris des nombreux supporters, le Jaraaf reste sur les mêmes bases. Mais les coéquipiers de Moussa Ndiaye peinent à concrétiser leur domination. Les Mbourois vont profiter d’une belle action collective sur le côté pour réduire le score. Suite à un centre en retrait, Serigne Khadim Babou bat l’excellent portier (1-1). C’est l’égalité parfaite 1-1). La joie des supporters Mbourois sera de courte durée. Car les «Vert et Blanc» vont refaire le coup sur un autre corner. Mohamed Wélé, libre de tout marquage devancer le gardien mbourois Prince Guèye pour marquer encore de la tête (2-1). C’est le score à la mi-temps. A la reprise, la partie gagne en intensité. Rentrés sur la pelouse avec beaucoup plus de détermination, les Stadistes se montrent beaucoup plus tranchant en attaque.
Mame Saër Guèye campe le jeu sur la moitié de terrain et pousse le Jaraaf à reculer son bloc défensif. Mais s’ils se procurent de bonnes occasions, les Stadistes ont du mal à franchir les cages bien gardées par un Abdoulaye Diakhaté, visiblement très rassurant. A l’image de cet arrêt qu’il réussit sur un tir tendu d’un attaquant mbourois (77e ). La rencontre va toutefois progressivement baisser d’intensité. La bande à Rémy Bocandé réussira à conserver l’avantage et de remporter la finale. Dix ans après son dernier sacre, le Jaraaf sauve sa saison et soulève ainsi son 16ème trophée de Coupe du Sénégal en 22 finales disputées. Le club de la Médina reste l’équipe la plus titrée de l’histoire de cette compétition. Quant à Stade de Mbour, il peine toujours à inscrire son nom dans ce palmarès de Dame coupe.
LES POPULATIONS MENACENT D’ORGANISER LEUR AUTO-DEFENSE
La marche pacifique organisée hier, dimanche 27 août, à Samine, par les populations du Balantacounda, dans le département de Goudomp, se présente comme un inventaire de la situation du vol de bétail dans leur zone et l’urgence de s’y prendre
La marche pacifique organisée hier, dimanche 27 août, à Samine, par les populations du Balantacounda, dans le département de Goudomp, se présente comme un inventaire de la situation du vol de bétail dans leur zone et l’urgence de s’y prendre. Face à la presse, les manifestants, environs, quatre cent (400) personnes, ont dénoncé avec véhémence la fréquence des vols commis par des sujets guinéens de Bissau jusque dans leurs enclos, l’absence d’une sécurité de proximité et la main lourde de l’Etat du Sénégal en cas de représailles meurtrières contre des voleurs armés. Ces manifestants menacent, au demeurant, d’organiser leur propre défense, sous huitaine, s’ils restent «abandonnés» à leur propre sort.
Le discours ferme et le ton menaçant sont des baromètres assez éloquents pour mesurer la colère, mêlée de déception, des manifestants du Balantacounda. Hervé Mansaly, le secrétaire général du Comité de lutte contre le vol de bétail dans le Balantacounda, déclare que «depuis les indépendances, le Balantacounda ou le département de Goudomp tout entier vit une situation qui l’appauvrit constamment : le vol de bétail à mains armées en direction de la Guinée-Bissau. Les populations voient impuissamment leur cheptel diminuer d’années en années. Les vols sont souvent soldés de cas de mort du côté des éleveurs du Balantacounda. Car, la plupart des malfaiteurs sont armés des fusils mitrailleurs, de type russes des anciens combattants du PAIGC démobilisés (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert)».
Et d’épiloguer sur l’ampleur grandissante : «Au début, les voleurs constituaient de petits groupes, sans armes à feu, et volaient quelques têtes de bêtes. A présent, ce sont des bandes lourdement armées qui sèment la terreur et s’emparent de troupeaux tout entiers. A l’heure actuelle, nous ne saurions dénombrer avec exactitude le nombre de personnes ayant perdu la vie à cause du vol de bétail, tuées par des voleurs».
En revanche, déplorent les manifestants, «tout cas de mort, côté assaillants, active tout de suite la machine judiciaire sénégalaise et aboutit à des emprisonnements des membres du Comité de surveillance. Cette gestion injuste du vol côté Sénégal ne serait-il pas une façon d’entretenir le vol ? De protéger et de favoriser le voleur ? Chaque année, plus de 500 bêtes sont illégalement déportées vers la Guinée-Bissau».
Et le porte-parole de rappeler des statistiques : «les rapports annuels du Comité de surveillance indiquent qu’entre 2017 et 2022, sur 2332 bovins volés 1315 sont disparus à jamais soit 56,38%. Sans compter les ovins, les caprins, les porcins et la volaille. En 2022, sur 241 bovins volés, 54 ont été retrouvés, sur 201 ovins, 14 ont été retrouvés. Ces chiffres représentent seulement des cas de vols signalés auprès du Comité de surveillance du Balantacounda».
ABSENCE DE COLLABORATION DE LA POLICE GUINEENNE SELON LES MANIFESTANTS
Bacary Sadio, le vice-secrétaire général du Comité de lutte contre le vol de bétail, relève que «quelques fois, les bêtes sont retrouvées en Guinée-Bissau et la Police Bissau-Guinéenne demande une rançon pour récupérer les animaux. Comme cela s’est passé en 2017 à Thiéba (commune de Simbandi Balante). Contre 15 bœufs volés la Police Bissau-Guinéenne a demandé une rançon de 1.110.000 FCFA aux propriétaires. Les exemples d’une telle forfaiture sont nombreux. Du côté Bissau-Guinéen, nous pourrions penser que le vol est entretenu par ces autorités», tire-t-il du mémorandum.
Face à la presse et relevant les déboires ci-haut cités, les manifestants s’interrogent : «Pourquoi sommes-nous oubliés par les Forces de Défense et de Sécurité, chargées de défendre les populations et leurs biens ? Pourquoi n’a-t-elle pas condamné ces voleurs et meurtriers comme la loi l’indique dans le Code pénal en son article 366 ? Quel avenir pour le secteur de l’élevage dans le Balantacounda ?»
LE BALANTACOUNDA S’INQUIETE DU TRAITEMENT JUDICIAIRE DES DOSSIERS
Le porte-parole du jour, Hervé Mansaly, a soutenu avec force que «c’est ici, au Sénégal, que le voleur peut traverser la frontière, lourdement armé, voler, tuer et avoir raison devant la justice. Cette razzia inquiète de plus en plus les populations du Balantacounda. Tous les jours, des individus lourdement armés, venus de la Guinée-Bissau, continuent de semer la terreur au sein de la population».
Il exhume des repères historiques sur le vol de bétail. «Le 25 août 2023, au moment où se tenait le procès à Sédhiou, les voleurs se sont emparés d’un troupeau de bœufs à Waliconda. Le 26 août 2023, à Marsaillle, à quelques mètres du cantonnement militaire, les voleurs ont réussi à voler du troupeau une vache. Cette gestion ambiguë du vol, par l’Etat du Sénégal dans le Balantacounda, ne serait-elle pas une façon d’entretenir le vol, de protéger et de favoriser le voleur ?»
RECOMMANDATIONS FORTES DE LA MARCHE
«Le Balantacounda, d’une seule voix, demande aux deux États de trouver immédiatement et définitivement des solutions au vol de bétail ; Le renforcement de la sécurité tout le long de la frontière avec la Guinée-Bissau, en installant des postes avancés ; la régularisation des entrées et sorties tout au long de la frontière, en installant des postes de polices dans les principaux axes frontaliers (Thiamoulé, Koussy, Sanou Sénégal, Faradianto, etc.) ; La redynamisation de la capacité des membres Comité de surveillance contre le vol de bétail en les dotant de moyens ; Le renforcement des capacités des éleveurs ; le Financement des éleveurs dans ce domaine ; La tenue d’un comité local, départemental et régional (de développement) spécialement contre le vol de bétail dans la Zone ; L’annulation des poursuites enclenchées contre le Sieur Sidou Diatta de Kounayang», sont entre autres recommandations faites par les marcheurs contre le vol de bétail dans le Balantacounda.
A cette même occasion, les populations du Balantacounda réclament plus de collaboration du Sous-Préfet de Djibanar et disent ne plus accepter que des Bissau-guinéens organisent la traite des noix de cajou de cette année dans leur terroir.
L’ULTIMATUM LANCE !
Dans ce même document de mémorandum, les marcheurs, qui revendiquent toute la légitimité populaire du Balantacounda, déclarent donner aux deux Etats (Sénégal et Guinée-Bissau) une semaine, à compter d’hier, dimanche 27 août 2023, pour entamer une résolution définitive du problème de vols bétail dans le Balantacounda. Sinon, menacent-ils, «nous procéderons, à partir de dimanche prochain, à la fermeture de toutes les pistes du Balantacounda menant vers la Guinée-Bissau, une façon d’empêcher la rentrée des voleurs chez-nous. Le Balantacounda est dos au mur et c’est le dernier cri de cœur sur le vol de bétail lancé à l’État du Sénégal», ont-ils conclu.