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4 octobre 2025
LE PROCESSUS ÉLECTORAL SE DESSINE
Alors que s'achève la période de collecte des parrainages, la DGE a dévoilé le timing des opérations à venir, du tirage au sort pour l'ordre du contrôle à la notification des irrecevabilités et la liste finale des prétendants
Selon l’article 29 de la Constitution, les candidatures sont déposées 60 jours francs au moins et 75 jours francs au plus avant le premier tour du scrutin, a rappelé le Directeur de la Formation et de la Communication (Dfc) de la Direction générale des élections (Dge), Biram Sène. De ce fait, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, le temps imparti court du lundi 11 décembre à 00 heure au mardi 26 décembre 2023 à minuit, aux jours ouvrables de 8 heures à 17 heures. Au dernier jour du dépôt, une permanence est assurée au greffe du Conseil constitutionnel jusqu’à minuit.
À l’expiration du délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature, la Commission de contrôle des parrainages, installée au siège du Conseil constitutionnel, procède à la vérification des listes des parrainages suivant un ordre de passage déterminé par un tirage au sort, précise le guide pratique pour les mandataires des candidats. Le tirage au sort est prévu par le Conseil constitutionnel à la date du jeudi 28 décembre 2023 et le contrôle des parrainages se fera du 29 décembre 2023 au 18 janvier 2024, ajoute M. Sène. Toutefois, il précise que ces dates peuvent évoluer selon l’agenda retenu par le Conseil constitutionnel.
La liste des candidats annoncée pour le 20 janvier 2024
Au plus tard 35 jours avant le scrutin, le Conseil constitutionnel procèdera à la publication de la liste des candidats, soit le samedi 20 janvier 2024, annonce Biram Sène de la Direction générale des élections. « À l’issue de l’instruction des dossiers de parrainage, le Conseil constitutionnel procède, au plus tard 43 jours avant le premier tour du scrutin, soit au plus tard le vendredi 12 janvier 2024, à la notification écrite au mandataire ou au représentant du candidat indépendant, de l’invalidité de son dossier pour cause de présence de parrains sur plus d’une liste (doublons externes), si ce fait a entraîné la non-obtention du minimum de parrains requis », lit-on dans le guide. Cette notification écrite indique au mandataire ou au représentant du candidat que ce dernier dispose d’un délai de 48 heures pour régulariser son dossier par le remplacement des parrainages invalidés pour cause de présence de parrains sur plus d’une liste.
DERRIÈRE LES PARRAINAGES, DES LUTTES DE POUVOIR
A quelques jours de la fin de la période de parrainage, les candidats se livrent à une course contre la montre pour réunir les soutiens exigés. Les petites formations dénoncent les entraves dont ils seraient victimes face aux grands partis
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/12/2023
Selon un reportage diffusé le 6 décembre 2023 par RFI, la course aux parrainages pour l'élection présidentielle sénégalaise, qui s'achève ce dimanche, révèle les rapports de force entre les différents partis mais constitue également un véritable défi, surtout pour les petits mouvements.
En banlieue de Dakar, le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC) mené par la jeune candidate Anta Babacar Ngom a installé une tente dans le quartier de Guiedawaye pour collecter les signatures nécessaires à sa candidature. "On a besoin d'une femme", explique une femme au foyer venue la soutenir, estimant que "la vie est dure" au Sénégal.
Pourtant, Mam el Hadj Malick Diouf, coordinateur de la collecte des parrainages pour ARC, reconnaît la complexité de l'exercice. "C'est un gros effort logistique et financier pour les petits mouvements" comme le leur, d'autant que "le jeu est biaisé dès le départ" en faveur des grandes formations. Il déplore ainsi que "le Premier ministre soit en train de faire des tournées pseudo-économiques pour collecter ces parrainages" pendant qu'on empêcherait d'autres candidats de le faire.
Menacés lors de leurs déplacements, de nombreux opposants dénoncent des incidents, à l'image des candidats de l'opposition à Mbour et Thiès. Ce jour-là, l'opération de l'ARC s'est heureusement déroulée sans heurts, même si seul 500 signatures ont pu être récoltées après un porte-à-porte, révélant la difficulté de la tâche.
LE CARDINAL SARAH FUSTIGE LA DÉNATURATION DE LA LITURGIE
Le célèbre prélat traditionaliste, dénonce une "destruction" de la messe catholique en Occident et une dénaturation de la liturgie ailleurs. Lors d'une homélie à Dakar, il a fustigé les attaques contre la transmission des valeurs de la foi
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/12/2023
Le cardinal Robert Sarah, un traditionaliste dont le nom est cité parmi les possibles futurs papes, s'est élevé lundi à Dakar contre une "destruction" de la messe en Occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et en Asie.
Le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a célébré la messe dans la cathédrale de Dakar. Il est venu au Sénégal pour participer à un colloque sur la liturgie dans la banlieue de Dakar jusqu'au 8 décembre. Il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les vues traditionalistes pour lesquelles il est connu.
"Nous assistons aujourd'hui, surtout en Occident, à un démantèlement des valeurs de la foi et de la piété... et à une destruction des formes de la messe", a-t-il déploré en chaire. "Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains, asiatiques, dénaturant ainsi le mystère pascal que nous célébrons, nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent quelquefois six heures. Nos liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes", a-t-il assuré.
La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l'éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l'autel d'une quarantaine d'évêques et de prêtres. A défaut de publicité faite à l'événement, la vaste nef a accueilli dans la pénombre plusieurs dizaines de fidèles et de religieux et religieuses, dont certains appelés à participer au congrès des liturgistes.
Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en wolof, la langue locale, comme c'est le cas un lundi ordinaire. "Si nous regardons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (...), nous risquons de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies", a dit le cardinal Sarah.
Il a exalté la mémoire du pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique de 2005 à 2013. "Puissions nous suivre cette grande et éclatante étoile qu'a été Joseph Ratzinger, le pape Benoit XVI, le seul savant face à une armée de pseudo-liturgistes", a-t-il dit.
MALI ET NIGER DÉNONCENT LES ACCORDS DE NON-DOUBLE IMPOSITION AVEC LA FRANCE
Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Les gouvernements des deux pays sahéliens ont invoqué dans ce communiqué "l'attitude hostile persistante de la France contre nos Etats" et "le caractère déséquilibré de ces conventions causant un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger". Les accords prendront fin "dans un délai de trois mois", disent-ils.
Les retombées pratiques de ces dénonciations ne sont pas immédiatement claires. Le site de l'administration fiscale française indique que la France est liée avec le Mali et le Niger respectivement depuis 1972 et 1965 par des conventions "tendant à éviter ("éliminer" pour le Niger) les doubles impositions et à établir des règles d'assistance" réciproque en matière d'impôts.
Les conventions visent l'impôt des particuliers et des sociétés, l'impôt sur les successions ou encore les droits d'enregistrement.
Cette dénonciation est le dernier acte de détricotage des liens entretenus par le Mali et le Niger avec la France depuis que des militaires se sont emparés du pouvoir par la force à Bamako en 2020 et à Niamey en 2023. Les autorités d'un autre pays sahélien dont les militaires ont pris la tête en 2022, le Burkina Faso, avaient déjà dénoncé la convention fiscale avec la France il y a quelques mois.
Les trois pays confrontés au jihadisme et à des problématiques similaires ont formé une alliance cette année et leurs ministres des Affaires étrangères viennent de proposer la création d'une confédération.
LA CORÉE DU NORD FERME SES REPRÉSENTATIONS DIPLOMATIQUES AU SÉNÉGAL ET EN GUINÉE
L'annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères sud-coréen, s’inscrit dans une succession de fermetures d’ambassades, particulièrement sur le continent africain.
iGFM (Dakar) L'annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères sud-coréen, s’inscrit dans une succession de fermetures d’ambassades, particulièrement sur le continent africain. Alors que Pyongyang pourrait fermer plus d’une dizaine de postes diplomatiques, la Corée du Nord s’est déjà retirée de cinq pays africains. Une décision sur fond de difficultés économiques qui témoigne de la volonté du régime de changer de stratégie.
L’imposant monument de la Renaissance africaine, large sculpture qui surplombe Dakar, est aussi un symbole des liens entre le Sénégal et la Corée du Nord. Si les relations entre les deux pays sont restées limitées, des travailleurs nord-coréens ont été employés pour construire la statue, comme pour une dizaine d’autres monuments sur le continent africain.
Pyongyang semble avoir décidé d’y limiter sa présence diplomatique. Selon des témoignages d’anciens diplomates, les ambassades nord-coréennes sont souvent chargées de leur propre financement. Une stratégie difficilement tenable depuis que les sanctions onusiennes interdisent l’emploi de Nord-Coréens à l’étranger.
Avant Dakar et Conakry, le pays a fermé ses ambassades en Ouganda, en République démocratique du Congo et en Angola. La Corée du Nord a longtemps soutenu les mouvements d’indépendance africains avant de poursuivre ses échanges commerciaux avec différents pays, malgré les sanctions.
En plus de la construction de statues, l’armement, les minerais ou encore la pêche, ont fait partie des secteurs de coopérations privilégiés. En proie à des difficultés économiques du fait des sanctions et de son isolement, la Corée du Nord semble se concentrer sur ses partenariats avec la Russie et la Chine. Mais Pyongyang maintient pour l’instant des ambassades dans huit pays africains.
ALIOU SANÉ LANCE UN PLAIDOYER DEPUIS LA PRISON
Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais.
iGFM - (Dakar) Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais.
Dans un post sur X, le coordonnateur de Y'en a marre, par ailleurs vice-coordinateur de F24, « exige que l'État du Sénégal prenne toutes les dispositions requises pour garantir sa participation ainsi que celle de milliers de détenus dans les prisons du Sénégal à l'élection présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il plaidé.
Incarcéré à la maison d'arrêt de Rebeuss, le membre du Conseil d'administration du Réseau ouest-africain des droits humains appelle à l’État à respecter ses droits civiques et politiques tels que le vote.
« N'ayant été ni jugé, encore moins définitivement condamné par un tribunal, je continue de jouir pleinement de mes droits civiques, dont mon droit constitutionnel au vote », rappelle-t-il.
TOUT SAVOIR SUR LE PROGRAMME DES LIONS SUR LA ROUTE DE YAMOUSSOUKRO
L'équipe nationale de football du Sénégal dirigée par Aliou Cissé devrait se regrouper à Dakar avant de rallier directement Yamoussoukro, pour la Coupe d'Afrique des Nations prévue en Côte d'Ivoire.
iGFM (Dakar) L'équipe nationale de football du Sénégal dirigée par Aliou Cissé devrait se regrouper à Dakar avant de rallier directement Yamoussoukro, pour la Coupe d'Afrique des Nations prévue en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Comme lors des dernières compétitions majeures, à savoir la Can camerounaise et le Mondial qatari, les sélectionneurs ont souvent peu de temps de préparation. Entre le problème de la libération des joueurs et la difficulté à trouver des matchs amicaux, c’est un vrai casse-tête pour Aliou Cissé et Cie.
Justement, concernant les champions d’Afrique, ils risquent d’être confrontés aux mêmes problèmes, avec une Can en plein hiver (13 janvier-11 février 2024) et à cheval sur les championnats étrangers qui vont continuer à se jouer.
Déjà il faudra respecter certains délais exigés par la Caf. Comme l’envoie d’une pré-liste de 55 joueurs avant ce 13 décembre. Quatre jours après, il faut envoyer la liste des convoqués aux clubs, en attendant le 3 janvier, date-limite du dépôt de la liste définitive des 27, sur la table de l’instance dirigeante du football africain.
En attendant ces dates-repères, nos confrères du journal Le Quotidien ont appris, sauf changement de dernière minute, que les Lions, sur la dernière ligne droite vers "Côte d’Ivoire 2023", devraient se regrouper à Dakar avant de rallier directement Yamoussoukro, leur "camp de base".
Yamoussoukro, vrai camp de base de Lions avec Cameroun et Sénégal
Un "Plan A" que la tutelle, les Fédéraux et le staff technique sont en train de peaufiner. Le temps de confirmer et de dévoiler les dates du regroupement, de la remise du drapeau national et celle du départ pour Yamoussoukro, devenue une vraie Tanière de Lions, avec Camerounais et Sénégalais qui seront dans le même réceptif et qui partagent la même poule.
En effet, le Sénégal a décidé de rester à Yamoussoukro, contrairement à certains pays, comme, entre autres, l’Algérie ou encore le Maroc.
Algériens et Marocains "boudent" leur hôtel
La Caf avait prévu de loger la sélection algérienne à Bouaké, au village de la Can, avec les trois autres équipes de la Poule D. Mais finalement, les Algériens ont choisi un autre hôtel qui répond aux exigences des responsables algériens pour être le lieu de résidence des Fennecs, toujours à Bouaké.
Quant aux Marocains qui doivent être basés à San Pedro, ils ont choisi un hôtel… marocain, le "Sophia", pour héberger les Lions de l’Atlas. Un choix tout sauf anodin. Le réceptif appartient en effet à Fatiha Bourdier, une femme d’affaires marocaine, qui le gère depuis 1998. Un cadre propice pour vivre une telle compétition, et qui permettra aux Marocains de se sentir comme chez eux.
Les Sénégalais qui, pour le moment, n’ont pas décidé de changer d’hôtel, devraient aussi se sentir comme chez eux à Yamoussoukro. Une nouvelle Tanière que le nouveau ministre des Sports, Lat Diop, a visitée récemment.
SUBVENTION À LA PRESSE, « WALF A OBTENU 0/20 A CAUSE DE SA LIGNE ÉDITORIALE »
Le ministre de la Communication n’est pas dans la logique de remettre le groupe de presse Walf dans ses droits. C’est en tout cas ce que démontre l’audience qu’il a accordée, hier, à Me Cheikh Niass.
Le ministre de la Communication n’est pas dans la logique de remettre le groupe de presse Walf dans ses droits. C’est en tout cas ce que démontre l’audience qu’il a accordée, hier, à Me Cheikh Niass et sa délégation. Se défaussant sur des arguments peu convaincants, il a proposé des contrats de partenariats pour solder les 50 millions.
Après avoir reconnu son tort, en plus des instructions de la haute hiérarchie, Me Moussa Bocar Thiam a reçu, hier, en audience le Président directeur général du groupe de presse WalFadjri pour le rétablir dans ses droits. A la surprise générale, Me Cheikh Niass et sa délégation sont rentrés bredouilles. «Les débats tournaient autour de l’aide à la presse. Nous avons été lésés lors de la distribution. Le ministre a clairement dit que son ministère n’a plus d’argent. A la place de nous remettre notre chèque, il a proposé un contrat de partenariat», confie Me Cheikh Niass, contacté par Walf Quotidien.
Selon lui, Me Moussa Bocar Thiam a signifié à la délégation qu’il est dans l’incapacité d’honorer les instructions de la hiérarchie. L’autorité, dit-il, précise que les caisses de l’Etat sont mal en point. «Nous lui avons rétorqué que les comptes de Walf sont déficitaires. On pensait repartir avec un chèque. Mais, lui, il promet des contrats de partenariat beaucoup moins que ce qu’il nous doit, à savoir les 50 millions de francs Cfa. Nous sommes repartis déçus. Le combat continue», dénonce le Président directeur général du groupe de presse Walf. «Il ne peut pas recevoir des instructions, puis refuser de s’acquitter. Force est de constater qu’il refuse d’honorer les instructions de sa hiérarchie», ajoute Me Cheikh Niass.
«Walf a obtenu 0/20», selon le ministre
Le patron de presse, même s’il ne rejette rien, assimile les propositions du ministre à des propos politiques. Il demande à Me Moussa Bocar Thiam de mettre quelque chose de concret sur la table. «Ce sont des paroles en l’air. Il n’y aura pas de suite. Nous avons été lésés de 50 millions, les autorités l’ont reconnu. Nous avons interpelé le chef de l’Etat qui a saisi le ministre. Nous exigeons notre chèque», lance Me Cheikh Niass. Selon lui, le ministre s’est basé sur des critères tels que «le contenu de la ligne éditoriale, la place des informations régionales, la pertinence et la diversité des sujets traités, la place du reportage et de l’enquête, la qualité du son et des images», pour déterminer la répartition de l’aide à la presse. En conclusion, déplore Me Cheikh Niass, Me Moussa Bocar Thiam a estimé que Walf n’a pas respecté ces conditions. «Il nous a fait savoir que Walf a obtenu 0/20 à cause de sa ligne éditoriale», déplore-t-il.
Ces exigences du ministre ont poussé la délégation à demander la publication de la liste des organes de presse bénéficiaires et les montants. «Ils ne veulent pas le faire. Il y a des organes de presse qui ont reçu beaucoup plus que Walf alors qu’ils n’ont pas autant de médiums que notre groupe. L’argent a été mal distribué. C’est cela la vérité. L’aide à la presse est du droit comme la bourse l’est pour l’étudiant. Ce n’est pas parce que l’étudiant est turbulent, qu’on doit lui retirer sa bourse», explique-t-il. «J’interpelle le chef de l’État. Aujourd’hui, l’argent alloué à l’aide à la presse a été bouffé. Nous avons reçu moins de 1 % du montant de plus de deux milliards. Le groupe Walf, avec tous les supports, a touché moins de 1 %. Ce qui est anormal», ajoute-t-il.
« IL FAUT METTRE FIN À CETTE AGRESSION CONTRE LES PÊCHEURS »
Le programme financé par la Chine à hauteur de 150 millions de dollars pour développer l’aquaculture au Sénégal risque d’envoyer au chômage plus d’un demi million de Sénégalais qui s’activent dans le secteur.
Le programme financé par la Chine à hauteur de 150 millions de dollars pour développer l’aquaculture au Sénégal risque d’envoyer au chômage plus d’un demi million de Sénégalais qui s’activent dans le secteur.
La présence de bateaux étrangers menace les pêcheurs sénégalais. Dans sa question économique de la semaine, le député Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki, affirme que le régime annonce un programme financé par la Chine de 150 millions de dollars ou plus; ce n’est pas clair, pour développer l’aquaculture au Sénégal. Or, selon lui, tout le monde sait que Benno Bokk Yakaar a ouvert les vannes aux bateaux chinois entre autres pour piller nos mers. Tout y passe, sardinelles, poulpes. *
Résultat des courses, dit-il, les pêcheurs sénégalais ne trouvent plus de poissons, ils proposent de transporter des jeunes chômeurs en Europe dans des pirogues Barsax. «Alors, l’aquaculture pour remplacer la pêche artisanale et ses 600 000 travailleurs? Si c’est l’option de Benno, la question est plus grave. Dans tous les cas, il faut mettre fin à cette agression contre les pêcheurs du secteur informel», dit-il. Candidat à la présidentielle, il s’engage, en cas de victoire, à arrêter immédiatement le trafic sur la pêche organisée par Benno. «J’engage l’audit de l’accord de pêche avec l’Union européenne», poursuit le leader de Tekki.
Dans un autre registre, Mamadou Lamine Diallo accuse le régime de vouloir fermer l’université Cheikh Anta Diop et s’accaparer du foncier. Car d’après lui, la mesure de fermeture de l’université est incohérente. «Le ministre Baldé, produit de cette université comme Macky Sall et Amadou Bâ l’Ascenseur, explique que l’avenir est à l’enseignement à distance; on peut fermer le campus social sans conséquences. Or, les bacheliers 2021, 2022, 2023 sont au même point, en attendant ceux de 2024.
C’est le point de départ de l’implosion du système. Benno n’aime pas le Sénégal et ses enfants. Il faut appeler le chat par son nom, c’est du sabotage», poursuit-il. Le député rappelle que l’université se situe à Fann Résidence, le quartier le plus huppé de Dakar, le m2 à deux millions. Selon lui, pour les prédateurs, tuer l’université et prendre le foncier est un business lucratif. «Comme le mouvement qui s’est opposé au bradage du lycée Lamine Guèye, il y a quelques années, il urge de sauver l’université. Franchement, les centrales syndicales Cnts, Uden, Csa et les autres doivent soutenir le Saes et arrêter cette spirale de prédation foncière de notre pays», plaide le député.
« LES AUTORITÉS ONT BOYCOTTÉ LA CÉRÉMONIE DE DÉDICACE DU LIVRE DE SIDY LAMINE »
Les autorités étatiques ont brillé par leur absence lors de la cérémonie de dédicace du livre posthume de Sidy Lamine Niass. Une posture du pouvoir qui n’agrée par Me Cheikh Niass
Les autorités étatiques ont brillé par leur absence lors de la cérémonie de dédicace du livre posthume de Sidy Lamine NIASS. Une posture du pouvoir qui n’agrée par Me Cheikh NIASS, Président directeur général du groupe de presse du Front de terre.
Selon lui, tout le monde a été invité, tous les partis politiques de tous bords y compris la mouvance présidentielle. «Malheureusement, aucune autorité de l’État n’est venue. Les autorités ont boycotté la cérémonie. C’est un boycott manifeste de cet événement majeur. Il ne faut pas s’étonner si on a plus de sensibilité pour l’opposition», déplore-t-il.
Selon lui, lorsque Walf invite le pouvoir à des cérémonies, personne ne vient. «Le livre n’est pas de Cheikh NIASS, mais de Sidy Lamine. Ils ont boycotté Sidy Lamine NIASS. Ils veulent sanctionner Walf», lance-t-il.
A noter cette cérémonie, qui s’est tenue le 4 décembre dernier, marque également le cinquième anniversaire du rappel à Dieu du fondateur du groupe Wal Fadjri.