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27 juillet 2025
LE SÉNÉGAL PRÊT A ACQUÉRIR LE PATRIMOINE DE SENGHOR
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a réagi sur la vente aux enchères des « bijoux et décorations militaires de Léopold Sédar Senghor et divers » prévue ce samedi 21 octobre 2023, à 14h, en France par Caen Enchères
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a réagi sur la vente aux enchères des « Bijoux et décorations militaires de Léopold Sédar SENGHOR et divers » prévue ce samedi 21 octobre 2023, à 14h, en France par Caen Enchères.
« Devant pareille situation, le Chef de l’Etat, réaffirmant son attachement profond au patrimoine national et à toutes les figures marquantes de notre République a, immédiatement, donné les instructions nécessaires au ministre de la Culture et du Patrimoine historique et à notre Ambassadeur à Paris pour que les diligences nécessaires soient prises, en relation avec le Commissaire-priseur, pour la préservation de ces objets du Président SENGHOR », lit-on dans le communiqué du ministère.
Il ajoute que le président de la République, Macky SALL, a demandé au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en relation avec l’Ambassadeur du Sénégal à Paris, « d’engager des discussions, par les voies appropriées, avec le Commissaire-priseur, en vue de permettre l’acquisition, par l’Etat du Sénégal, des objets mis en vente. La même mesure avait été prise par le Chef de l’Etat quand le véhicule du Président SENGHOR était sur le point d’être mis aux enchères en France ».
« Depuis, les mesures idoines ont été prises par le Gouvernement pour acquérir et intégrer ledit véhicule au patrimoine de l’Etat du Sénégal, bloquant ainsi la procédure de vente aux enchères », ajoute le document.
A CŒUR OUVERT
A Vélingara, l’on dénombre officiellement 754 personnes dont 518 femmes vivant avec le VIH du Sida. Dans ce lot, figurent des enfants et adolescents malades qui gardent néanmoins la foi de recouvrer un jour la santé.
A Vélingara, l’on dénombre officiellement 754 personnes dont 518 femmes vivant avec le VIH du Sida. Dans ce lot, figurent des enfants et adolescents malades qui gardent néanmoins la foi de recouvrer un jour la santé.
VELINGARA – Amadou Ly vit trois années interminables à souffrir, englué dans le marais de l’angoisse, entre la maladie qui l’a terrassé là-bas et le monde d’ici où il ne se reconnaît plus. «C’est positif». Ce bout de phrase, une tache indélébile qui habite ses nuits, ses jours, sa vie. Le jeune, la vingtaine entamée, vit une image, une seule, toujours la même, obsédante à l’infini. Celle de l’horreur, d’une rencontre avec le néant… A force de cogiter sur ce fichu virus de VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine), Amadou n’a plus goût à la vie. Il demeure reclus, évasif et ne sort presque plus de la maison familiale nichée au cœur de la commune de Vélingara dans la région de Kolda. Sa seule motivation, le soutien de sa famille. Son espérance, la Miséricorde d’Allah.
«Le croyant doit rendre grâce à Dieu dans la santé comme dans la maladie», glisse-t-il, la voix grelottante, le front plissé. Mais sa plaie du cœur est profonde. Béante. Le moral au plus bas. Assisté par une maman fatiguée, le jeune vélingarois surmonte difficilement ses journées depuis qu’il a été testé positif au Vih Sida. Amadou vit sa sérologie avec foi. «Je m’en remets au Maître du destin. Mais pour dire vrai, mes journées sont devenues cauchemardesques. Je ne vis pas, je m’accroche en réalité» confesse le jeune homme.
A Vélingara, les chiffres sont effarants. Malgré les énormes efforts consentis par les autorités sanitaires pour contrer la maladie, le Sida continue sa poussée. Durant le premier semestre 2022, le District sanitaire de Vélingara a dénombré 754 personnes vivant avec le Vih suivies, dont 20 enfants de 0 à 14 ans, 518 femmes (13 femmes enceintes) et 12 enfants nés de mères séropositives. Selon le Dr Oumar Sané, médecin chef du district sanitaire de Vélingara, en termes de performance médicale, 85 pourcents des personnes vivantes avec le Vih connaissent leur statut sérologique contre 17 pourcents chez les enfants. Il ajoute que 71 pourcents des personnes vivantes avec le Vih qui connaissent leur statut sérologique, sont sous traitement Arv contre 100 pourcents chez les enfants. Toujours selon lui, 90 pourcents des patients sous traitement Arv ont une charge virale indétectable contre 50 pourcents chez les enfants.
Ces statistiques (dé)montrent la poussée virale du Sida dans la zone. La position géographique de Vélingara est un atout commercial. Cependant, cette partie Sud du pays constitue un lieu de transit d’hommes et de femmes très dense grâce à ses deux grands marchés hebdomadaires (Diaobé et Manda Douane). C’est donc un carrefour de brassages, de rencontres et de partages où se croisent différentes nationalités, du Sénégal, des deux Guinées et de la Gambie. Ce melting-pot fait de Vélingara une zone à risque sanitaire. C’est d’ailleurs un secret de Polichinelle. La région de Kolda fait partie parmi les régions les plus touchées par le Sida dans le pays. Pis, les régions de Kolda et Ziguinchor (1,5 pourcents), Kaffrine (0,9) et Tambacounda (0,8) et Kédougou (0,6) présentent des taux de prévalence au-dessus de la moyenne nationale, selon une enquête du Secrétariat exécutif du Conseil nationale de lutte contre le Sida intitulée : «Situation épidémiologique du VIH au Sénégal 2017-2018».
Depuis la publication de cette enquête, beaucoup de choses ont évolué. Le Dr Oumar Sané, médecin chef du District sanitaire de Vélingara rassure que les résultats de la riposte sont satisfaisants mais reconnaît néanmoins que les défis persistent. Il urge donc, préconise-t-il, d’égaliser et de «pousser» pour l’égalité. Il s’agit, selon lui, de rattraper le retard dans la prise en charge des enfants vivants avec le Vih et d’éliminer la transmission de la mère à l’enfant. Mais aussi et surtout de favoriser l’accès aux soins pour les populations les plus marginalisée et l’accès à l’information pour les jeunes filles et adolescents.
A peine 19 ans, Diari Diallo a vu sa vie basculer. Ses rêves d’enfant s’écrouler comme un château de cartes. Puisque quand le toubib l’a testé positif du Vih Sida, elle ne vit plus comme une personne normale. Pour Diari, tomber malade n’est pas une fatalité. Et en bonne musulmane, elle garde une foi inébranlable. Seulement, geint-elle, c’est l’œil méfiant de la société qui tue à petit feu les «damnés» du Sida. Diari Diallo : «Je l’ai fait une fois sans me protéger et ça m’a été fatale. Je conseille aux jeunes de se protéger, ou mieux s’abstenir et surtout oser faire le test. J’ai le soutien de mes proches mais il est difficile de surmonter chaque jour qui naisse. Vivre avec une telle maladie est une fatalité». Désormais, la jeune élève dans une école de la place suit son traitement médical et rêve sérieusement de recouvrer définitivement la santé. De reprendre encore le sourire. De (re)vivre…
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LUTTE CONTRE LE TABAC, LE SÉNÉGAL SI LOIN, SI PRES DES OBJECTIFS…
L’adoption du décret portant application de la loi numéro 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac a soulevé un tollé général au Sénégal.
L’adoption du décret portant application de la loi numéro 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac a soulevé un tollé général au Sénégal. Elle relance surtout le débat sur la lutte antitabac qui est loin d’être gagnée dans le pays.
Un secret de Polichinelle : le tabac tue. Et son usage ainsi que celui de ses dérivés comportent des risques énormes pour la santé de l’homme. Selon les spécialistes de la santé, notamment les pneumologues, le tabac peut provoquer des cancers de différente nature (cancer du poumon, de la gorge, de la bouche, des lèvres, du pancréas, des reins, de la vessie et de l’utérus). Tous, des tueurs silencieux. Consciente des dangers de… mort imminente, la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab), sous la houlette de l’Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (Acta), ne baisse guère les bras. Avec tact et tactique, elle fait doucement mais sûrement son travail de veille et d’alerte antitabac, en contribuant de façon efficiente à la réduction de la morbidité et de la mortalité due au tabac au Sénégal. A cet égard, la Listab s’est insurgée contre l’adoption du décret portant application de la loi numéro 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.
Ce projet de loi examiné en « silence » en Conseil des ministres tenu au Palais de la République, vise à « réguler » les produits du tabac chauffé et les cigarettes électroniques. Mais la promotion de ces produits dérivés du tabac vise la jeunesse. Ils sont en vogue et existent en plusieurs variétés, selon Bamba Sagna, juriste et membre de l’Ong CTFK (Campaign for Tobacco Free Kids’). D’ailleurs, le mardi 10 octobre 2024 à Dakar, il avait fustigé, lors d’une conférence de presse, l’adoption dudit décret. « Cette loi est en train d’annihiler tout le travail qui a été fait dans le cadre de la lutte antitabac au Sénégal. Puisqu’il fait la promotion de ces produits qui sont extrêmement dangereux. Nous avons vu le ministère de la Santé et en l’occurrence le Programme national de lutte contre le tabac (Pnlt). Si nous laissons ce décret passer, ce sera la catastrophe. Nous interpellons les parents d’élèves car ces produits sont maintenant présents dans les écoles. Ils ressemblent à des outils scolaires comme les feutres et clés USB ». Les parents sont avertis. Outre la Chicha et la cigarette qui tuent à petit feu, ces produits dérivés du tabac sont nuisibles et constituent un danger patent. Et les risques encourus sont énormes.
Lobbying de l’industrie du tabac
L’adoption du décret portant application de la loi numéro 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac est due à la pression des lobbyings du tabac, selon Djibril Wéllé. Le coordonnateur de la Listab n’y va pas par quatre chemins. Il dit, tout haut : « Nous avions eu des informations dans le passé. L’industrie du tabac est d’abord passée par le ministère des Finances et le ministère leur a dit qu’ils ne sont pas habilités à donner les autorisations. Depuis quelques mois, nous étions au courant des agissements de l’industrie du tabac, sauf qu’on n’imaginait pas qu’au moment où on nous a isolé pour réviser la loi de 2014, on préparait ce coup ». C’est donc clair. L’industrie du tabac a manœuvré pour faire passer ce décret de loi très « contesté » par les organisations de lutte antitabac. Et comme M. Wéllé, Bamba Sagna de l’Ong Ctfk y voit une « main intruse » de l’industrie du tabac : « Nous savons que l’industrie du tabac est impliquée. D’habitude quand on adopte un texte de loi ou un décret qui est en faveur de la lutte antitabac, le ministère se presse de diffuser ce texte. Mais cette fois-ci, on a demandé que l’on ait une copie du décret mais on nous a dit que vous ne pouvez pas l’avoir. Ni l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ni personne n’a à sa disposition ce texte. C’est une ingérence de l’industrie du tabac ». Pour contrer la loi, la Listab a saisi l’Oms et compte s’en ouvrir aux chefs religieux et candidats à la Présidentielle de 2024. Dans un souci d’équilibre, on a tenté de joindre les autorités compétentes pour avoir leur version. Mais, c’est l’omerta total. Aucune réponse. Aucune orientation. Ici, on adopte le silence radio…
Grâce à la lutte acharnée de l’Acta et des organisations de lutte antitabac, le produit a perdu la côte. Mais malheureusement, il continue toujours à briser des destins et détruire des vies. Les Etats sont conscients des graves dangers de santé publique que cause l’usage du tabac mais ils ne peuvent pas grande chose à cause de la pression des lobbyings du tabac. C’est parce que le tabac, ce produit nocif pour la santé de l’homme, apporte de la valeur ajoutée à l’économie des pays.
De l’avis de Meissa Babou, économiste et enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion (Faseg) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au moment où tous les produits flambent, la cigarette, elle, ne bouge pas. Parce que, poursuit-il, des lobbys du tabac très puissants empêchent aux Etats de réagir. « Le marché du tabac est florissant et colossale. Le tabac est un produit à forte valeur ajoutée, il apporte beaucoup dans l’économie fiscale de l’Etat », soutient l’économiste. C’est pourquoi, conseille Meissa Babou, l’Etat a les moyens de s’enrichir fiscalement sur ces produits-là, en rendant difficile l’accès. Toujours est-il que le combat antitabac est loin d’être remporté… Comme qui dirait, si près, si loin !
L’ÉTAT DU SENEGAL DANS LE... MACKY DU NON-DROIT
Le refus inexplicable et illégal de la DGE de se conformer à une décision de justice constitue une tache indélébile sur la crédibilité de l’Etat de droit
Un illustre penseur, l’académicien Alain Peyrefitte en l’occurrence, disait que quand une autorité est lointaine, inexplicable et qu’elle se dérobe au dialogue, elle laisse la place à une autre attitude. Et le refus inexplicable et illégal de la Direction générale des élections (DGE) de se conformer à une décision de justice en recevant aux heures normales de service mais surtout de donner au mandataire du chef de file de l’opposition ses fiches de parrainage, comme ce dernier y a droit, constitue une tache indélébile sur la crédibilité de l’Etat de droit. Des taches qui s’amoncellent sous le magistère du président Macky Sall, dont la dernière adresse publique à la Nation portait justement sur sa ferme volonté de faire respecter les décisions de justice ! Mais, à l’analyse, le régime du président Macky Sall, dont le dernier gouvernement contient pourtant au moins cinq juristes, ne respecte que les décisions de justice qui lui sont favorables. Pour ce qui est des rarissimes autres décisions qui lui sont défavorables, elles n’ont qu’une seule destination : la poubelle !
Entrave à l’exécution d’une décision de justice
Après leur éclatante victoire obtenue la semaine dernière devant le tribunal d’instance de Ziguinchor relativement à l’annulation de la radiation de l’homme politique Ousmane Sonko des listes électorales, les avocats du chef de file de l’opposition, munis de l’ordonnance N° 01/2023 du 12 octobre 2023 du juge Sabassy Faye et accompagnés pour la circonstance d’un huissier de justice, Me Weindé Dieng en l’occurrence, pour la signification de ladite ordonnance, et aussi du mandataire de leur client, le député Ayib Daffé, se sont rendus hier à la Direction générale des élections (DGE) pour prendre possession des fameuses fiches de parrainage auxquelles tous les candidats à la présidentielle ont légitimement droit. Surprise ! Les conseils de l’opposant sénégalais le mieux placé pour remporter le prochain scrutin présidentiel prévu le 25 février prochain, sont éconduits et empêchés d’accéder aux locaux de la DGE. “Le Directeur Général des Élections a pris prétexte qu’il ne pouvait les recevoir aujourd’hui, sans aucun motif et les a fait éconduire tous les deux, aux heures de service, se rendant ainsi auteur d’une entrave à l’exécution d’une décision de justice, à l’exercice de la fonction d’huissier de justice et d’une voie de fait”, ont constaté la mort dans l’âme, dans un communiqué rendu public, les conseils de l’opposant embastillé.
Et de poursuivre : “Or, l’article L 47 alinéa 4 du Code électoral prévoit que les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral, seront immédiatement prises en compte et traitées dans le sens prescrit, nonobstant la clôture de la période de révision et du traitement des mouvements».
L’Etat du Sénégal coutumier des faits
Cette posture de la Direction générale des élections qui foule au pied l’Etat de droit n’est cependant pas un fait isolé sous le magistère du président Macky Sall. Déjà, au lendemain de la décision du juge Sabassy Faye, président du tribunal d’instance de Ziguinchor, l’Agent judiciaire de l’Etat s’était tristementsignalé par un communiqué danslequel il indiquait sa volonté de ne point se conformer à cette décision de justice ! Une justice pourtant rendue au nom du peuple sénégalais et pour le peuple et qui, pour une fois, a été unanimement saluée un peu partout. Si on remonte plus loin, on se rappelle aussi des décisions prises par la Cour de justice de la CEDEAO et que l’Etat du Sénégal, pourtant membre de l’organisation communautaire et signataire de ses conventions, a refusé d’exécuter. En 2013, le 22 février de cette année-là plus exactement, la CEDEAO avait invalidé l’interdiction de sortie signifiée à certains pontes de l’ancien régime libéral pour “défaut de base légale”.
Étaient concernés par cette interdiction, le fils du président Abdoulaye Wade et ministre d’alors du Ciel et de la Terre, Karim Wade, Me Madické Niang, ancien ministre des Mines puis de la Justice et aussi des Affaires étrangères, Ousmane Ngom ancien ministre de l’Intérieur, Oumar Sarr, Samuel Sarr et Tahibou Ndiaye ancien directeur du Cadastre entre autres. Pour jeter cette décision à la poubelle, le régime du président Macky Sall avait estimé que cette Cour n’est pas compétente pour connaître de cette affaire et ne peut lui donner des injonctions. Également, en 2015, le Comité des droits de l’homme de l’ONU exigeait le réexamen de la déclaration de culpabilité et de condamnation de Karim Wade conformément aux dispositions de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le Sénégal, dans ce cas aussi, s’était fendu d’un communiqué dans lequel il soutenait qu’aucun organe international ne peut annuler un arrêt de la CREI…qui est pourtant une juridiction d’exception ! Il en est ainsi de l’affaire Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, dont la Cour de justice de la CEDEAO a qualifié le 28 juin 2018 la détention d’arbitraire en ce sens que ses droits, notamment à bénéficier de l’assistance d’un conseil, à la présomption d’innocence et à un procès équitable ont été allègrement violés tout au long de la procédure depuis son incarcération le 07 mars 2017 dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance. L’Etat du Sénégal avait été condamné à payer 35 millions de francs CFA à Sall et à ses co-prévenus pour les préjudices subis. L’ordonnance de la juridiction communautaire n’a jamais été respectée. Et la liste des refus par l’Etat du Sénégal sous le magistère du président Macky Sall d’exécuter des décisions de justice est loin d’être exhaustive.
En définitive, la conclusion est dans le post viral sur les réseaux sociaux d’un ténor du barreau de Dakar et membre du pool des avocats de l’opposant le plus persécuté du continent africain, Ousmane Sonko. « Nul n’ose, nul ne doit, nul ne peut être aussi nul. Nul avant, nul pendant, nul après. Nul à gauche, nul à droite. Nul devant, nul derrière. Nul en haut, nul en bas. Nul intégral. Pas de juge qui tienne. Vous êtes sourds ou quoi ? Circulez !», a posté Me Cheikh Koureyssi Ba ce jeudi à 18h. Un post lu par près de 5000 personnes et partagé par près de 500 internautes.
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SORANO SUNUGAL, SYMBOLE DU MOUVEMENT D’ENSEMBLE DU PEUPLE SÉNÉGALAIS
La nouvelle trouvaille totémique de la compagnie du théâtre national Daniel Sorano intitulé « Sorano Sunugal », symbolise le mouvement d’ensemble du peuple sénégalais et son engagement à la préservation des traditions artistiques
Dakar, 20 oct (APS) –La nouvelle trouvaille totémique de la compagnie du théâtre national Daniel Sorano intitulé « Sorano Sunugal », symbolise le mouvement d’ensemble du peuple sénégalais et son engagement à la préservation des traditions artistiques, a déclaré le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en procédant, jeudi, à son inauguration.
‘’Le totem incarne plus qu’une simple œuvre signalétique et d’embellissement. Il symbolise le mouvement d’ensemble du peuple du Sénégal, notre engagement envers la préservation de nos traditions artistiques et renforce notre lien avec les peuples de l’eau d’ici et d’ailleurs’’, a souligné Aliou Sow.
Ce totem construit sous forme de pirogue, demeurant un symbole culturel, revêt d’une « signification profonde dans de nombreuses cultures à travers le monde », a indiqué le ministre, en présence de son collègue en charge de l’Artisanat, Birame Faye ainsi que l’ancien ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye.
Réalisé par trois jeunes artistes sculpteurs, le totem en question est une pirogue de huit mètres de long et quatre 4, 5 mètres de hauteur qui va embellir le boulevard de la République, a-t-on appris lors de la cérémonie d’inauguration.
Il est composé de balafon, de la kora et un tam-tam, des instruments traditionnels mettant en valeur l’identité culturelle du Sénégal.
Selon le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, « le totem incarne des valeurs telles que le voyage, l’unité, la tradition et surtout la résilience ».
‘’En inaugurant ce totem, nous célébrons notre héritage culturel commun, nos voyages en tant que société et notre capacité à surmonter les grands défis’’, a-t-il souligné.
Le ministre a par ailleurs salué le travail ‘’remarquable’’ abattu par le directeur général de Sorano Ousmane Baro Ndione qui dit-il, « en un an, a fait du théâtre Daniel Sorano une destination, un lieu où tout le monde a envie d’aller en famille », parlant d’une diversification des activités de la compagnie à travers notamment les concepts ‘’Sorano chez vous’’, ‘’Sorano à l’école’’ et ‘’Sorano et sa diaspora’’.
Deux bus pour la mobilité des artistes et une salle de sport dédiée à l’amélioration du cadre de vie et de la performance physique et émotionnelle des artistes ont été également réceptionnées en marge de la cérémonie d’inauguration.
Il en est de même pour une nouvelle salle de spectacle de 250 places et une galerie d’exposition.
YOUSSOUF SABALY FAIT SON RETOUR
Bonne nouvelle pour le Real Betis et l'Équipe nationale du Sénégal. Victime d’une lésion aux adducteurs face à l’Algérie le 12 septembre dernier.
Blessé lors de la défaite de l’équipe nationale du Sénégal contre l’Algérie (0-1) au stade me Abdoulaye Wade de Diamniadio, Youssouf Sabaly est de retour à l'entraînement avec son club, Real Betis. il pourrait même être apte pour le déplacement de son équipe contre Getafe, comptant pour la 10ème de la Liga.
Bonne nouvelle pour le Real Betis et l'Équipe nationale du Sénégal. Victime d’une lésion aux adducteurs face à l’Algérie le 12 septembre dernier. Le latéral droit revient à trois mois de la CAN Côte d’Ivoire 2024. Alors que son éventuel retour était prévu au mois de novembre, Youssouf Sabaly a refait son apparition hier à l’entraînement collectif du Real Betis à la Ciudad Deportiva Luis Del Sol, le terrain d’entraînement du Real Betis. Il a participé à la séance collective avec ses partenaires verdiblancos et a semblé laisser de bonnes sensations.
Par ailleurs, l’ex-défenseur de Bordeaux pourrait être de la partie dès ce samedi après-midi sur le terrain de Getafe, à l’occasion de la 10e journée de La Liga. Malgré sa participation limitée cette saison, avec seulement trois apparitions et une passe décisive, le joueur sénégalais n’est pas éligible pour jouer en Ligue Europa. Il avait dû manquer les cinq derniers matchs du Real Betis. Actuellement, l’équipe de Manuel Pellegrini se classe huitième au championnat.
Une bonne nouvelle pour Manuel Pellegrini mais également pour la Tanière des Lions qui compte énormément sur les prestations du latéral droit pour les éliminatoires de la Coupe du monde prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique. L’ancien pensionnaire de Bordeaux pourrait retrouver sa place de titulaire face au Soudan du Sud en novembre prochain, à Diamniadio.
CES EX-APERISTES OBLIGES DE CONTOURNER UNE DISPOSITION LEGISLATIVE ELIMINATOIRE POUR PARTICIPER A LA PRESIDENTIELLE 2024
Boun Dionne, Mame Boye Diao, Samba Ndiaye, Serigne Gueye Diop, Aly Ngouille Ndiaye, Ndongo Ndiaye, … pourraient être recalés par le Conseil constitutionnel s’ils ne font pas attention à une subtilité majeure.
Plusieurs candidats issus de l’Alliance pour la République (APR) pourraient être recalés par le Conseil constitutionnel s’ils ne font pas attention à une subtilité majeure. En effet, il y a une disposition législative éliminatoire introduite dans le code électoral qui indique que le candidat indépendant doit respecter un délai d’un an au moins après avoir cessé toute activité militante au sein d’un parti politique.
En fouinant dans le Code électoral et particulièrement dans la partie consacrée aux conditions d’éligibilité, d’inéligibilité et d’incompatibilité, « L’AS » a pu constater que les membres de l’APR ayant démissionnés de la formation marron-beige peuvent rencontrer des difficultés en ce qui concerne leur candidature pour la présidentielle du 25 février 2024. L’article L.57 du Code électoral qui prévoit cette éventualité dispose que le candidat indépendant est celui qui n’a jamais milité dans un parti politique ou qui a cessé toute activité militante depuis au moins un an. Aujourd’hui, certains candidats récemment démissionnaires de l’APR se sont déjà engagés dans la course. Cela étant, si ces derniers s’engagent dans ce scrutin avec un statut d’indépendant, leur candidature risque d’être rejetée par le conseil constitutionnel. Celui-ci pourrait ainsi s’appuyer sur l’article L57 du code électoral.
Parmi ces exapéristes concernés, on peut compter l’ancien premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’ancien ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye, l’ancien Directeur général de la caisse de dépôts et Consignations Mame Boye Diao, le maire de Sandiara Serigne Guèye Diop, l’ancien Directeur des Grands Train du Sénégal Samba Ndiaye, l’ancien conseiller du président de la République Ndongo Ndiaye, …
Interrogé sur cette contrainte qui risque de peser sur ces anciens membres du parti au pouvoir, l’Expert électoral, Président du Dialogue Citoyen, Ndiaga Sylla rétorque que ce texte est le produit d'une réforme récente. A l’en croire, c'est positif pour notre système politique. « Il fallait définir le statut du candidat indépendant. Dès lors, il est apparu judicieux de ne plus autoriser les dissidents ou frustrés d'un parti politique à se présenter comme candidats indépendants. Voilà l'esprit de la réforme », a souligné Monsieur Sylla. Qui ajoute que cette réforme date de 2017 à la suite de la révision constitutionnelle accordant la candidature indépendante à tous les types d'élection.
L’Expert électoral estime que leur candidature ne peut être certes portée par une entité indépendante ; mais le code électoral ouvre à ces démissionnaires d’autres possibilités. En effet, elle pourrait être portée par un parti politique ou une coalition de partis. L’article L57 dans son alinéa 2 dispose que la candidature est portée soit par un parti politique légalement constitué, soit pat une coalition de partis politiques légalement constitués, soit par une entité regroupant des personnes indépendantes. Ainsi, si ces candidats démissionnaires de l’APR évitent le petit piège et prennent le soin d’aller à ce scrutin avec un parti ou une coalition de partis, leurs candidatures ne pourraient aucunement être bloquées par cette disposition éliminatoire de l’article L57 du Code électoral concernant les candidatures indépendantes.
«APRES 21 MOIS, LE TER A TRANSPORTE 32 MILLIONS DE VOYAGEURS, SOIT PLUS DE 75 MILLE PAR JOUR»
C’est ce qu’a indiqué hier le Premier ministre Amadou Ba qui présidait la cérémonie d’ouverture du forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique.
Plus de 32 millions de voyageurs ont été convoyés par le Train express régional (TER) en l’espace de 21 mois. C’est ce qu’a indiqué hier le Premier ministre Amadou Ba qui présidait la cérémonie d’ouverture du forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique.
Avant de partir pour Saint-Louis où il doit effectuer une visite de trois jours, le Premier ministre Amadou Ba a présidé hier la cérémonie d’ouverture du forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique. Une occasion qu’il a saisie pour chanter les mérites du Train express régional(TER), expliquant que depuis sa mise en service, plus de 32 millions de voyageurs ont été transportés. «Notre pays récolte ainsi les fruits d’un pari, qui était certes audacieux, mais qui a permis de mettre à la disposition des populations sénégalaises une infrastructure de transport de masse moderne, rapide, sécuritaire et structurante.
Après 21 mois de mise en service commercial, ce sont plus de 32 millions de voyageurs qui ont été transportés par le TER, soit une moyenne de plus de 75 mille voyageurs par jour», a-t-il dit. Selon lui, le TERsigne l’entrée du Sénégal dans une nouvelle ère et replace la problématique de la relance du secteur ferroviaire au cœur des politiques publiques. Pour le chef du gouvernement, ce renouveau ferroviaire a été et demeure son combat, et celui de son gouvernement, autrement dit, son ambition de doter le Sénégal des infrastructures ferroviaires de dernière génération. « En effet, depuis l’arrivée au pouvoir en 2012 du président de la République Macky SALL, il ne cesse de mesurer l’intérêt vital de ce moyen de transport, si névralgique pour la vie du pays, tant ses effets d’entraînement sont nombreux avec toutes les branches d’activités économiques et sociales. Les nations qui veulent réussir ne plafonnent pas leurs ambitions et ne se résignent pas devant les obstacles. Sur le chemin du progrès, l’obstacle ne doit pas être pour nous une limite à ne pas franchir, mais un défi à relever. Nous devons relever, ensemble le défi du financement des projets ferroviaires», a-t-il indiqué.
«LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES CONSTITUE UN DEFI MAJEUR EN AFRIQUE»
Parlant de la rencontre, le candidat du pouvoir à la prochaine élection présidentielle souligne que ces deux jours de travaux et les recommandations qui en sortiront permettront de fixer les axes et orientations du financement des infrastructures ferroviaires, dans le contexte de la renaissance du rail partout en Afrique. Amadou Ba qui a présidé la cérémonie d’ouverture du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique au nom du Président Macky Sall a déclaré que « cette rencontre est d’autant plus symbolique qu’elle se tient pour la première fois au niveau mondial, pour réfléchir sur la problématique du financement des chemins de fer, avec un accent sur l’Afrique». «Le financement des infrastructures ferroviaires constitue un défi majeur en Afrique, aussi bien au niveau national qu’au niveau continental. En effet, dans la marche vers l’émergence, la construction et/ou la réhabilitation de lignes des chemins de fer, ainsi que le développement des corridors et l’acquisition de matériels roulants sont essentiels. Or la plupart de nos États sont confrontés, en cette période, à de fortes contraintes budgétaires, assorties de difficultés pour trouver les ressources financières nécessaires à la réhabilitation des lignes, à la construction de nouvelles infrastructures, à l’entretien régulier des réseaux ferroviaires et à l’acquisition de matériels roulants qui répondent aux normes et au confort requis», a-t-il signalé.
Poursuivant, le chef du gouvernement a ajouté : «La problématique du financement se pose, par ailleurs, sur fond de débat sur la rentabilité des investissements dans le secteur ferroviaire. Au-delà des contributions pertinentes que nous attendons de vos échanges, vous êtes invités à produire une argumentation objective à partir des différentes approches de calcul économique et des démarches stratégiques. Souvent, les explications avancées pour justifier l’insuffisance des investissements dans les infrastructures ferroviaires en Afrique sont d’ordre subjectif, telles que l’élan de pessimisme sur l’Afrique, la prétendue faiblesse de la structuration des marchés financiers, les fiches des agences de notation ou les doutes sur les dynamiques économiques des pays en développement. Aussi, voudrais-je rappeler que la rentabilité des investissements publics ne doit pas être analysée à l’aune de la seule rentabilité financière. Tout investissement dans le ferroviaire, accompagné de mesures adéquates, renforce la productivité à moyen et long terme de nos économies. Mieux, les programmes d’aménagement et de rééquilibrage des territoires, en termes de capital humain et de capital physique, ne pourront être accélérés qu’avec le développement des chemins de fer».
«LES CHEMINS DE FER FACILITENT LE DEVELOPPEMENT INCLUSIF, HARMONIEUX ET DURABLE»
Le chef du gouvernement affirme qu’il est admis par tous que sans le rail, le monde n’aurait pas atteint son niveau actuel de croissance économique et qu’il faut désormais admettre que «nos politiques pour la résilience et nos combats contre les inégalités ne rencontreront pas les succès attendus sans les chemins de fer qui facilitent le développement inclusif, harmonieux et durable». «Un réseau ferroviaire performant peut être coûteux au début, mais il est toujours très profitable à l’avenir. La relocalisation en cours des industries des pays développés vers les pays émergents où le coût de la main d’œuvre est plus bas, profite aux pays avec un chemin de fer qui raccorde les ports aux grandes zones d’activités industrielles ou logistiques spécialement aménagées», a-t-il fait savoir. D’après Amadou Ba, le rail offre beaucoup d’avantages comparatifs par rapport à la route.
Selon lui, le coût par kilomètre de voie ferroviaire réhabilitée est inférieur de 50% à celui d’une route à deux voies. Par ailleurs, informe-t-il, «le rail a aussi une meilleure longévité : les routes doivent être entièrement refaites tous les 7 à 10 ans, contre 15 à 20 ans pour les voies ferrées. Sa consommation d’énergie et son empreinte carbone par tonne transportée sont aussi inférieures à celles de la route et des avions, le gain pouvant atteindre en moyenne 80%». Le Premier ministre estime qu’un chemin de fer performant engendre toujours des bénéfices économiques multiples avec un impact positif sur le niveau des activités portuaires, une accessibilité vers les régions enclavées, une réduction de la facture énergétique.
Pour Amadou Ba, dans le contexte actuel de lutte contre les changements climatiques, le transport par chemin de fer consomme quatre fois moins de carburant que par la route. «Dans la stratégie de développement de notre pays, Son Excellence le président de la République, Monsieur Macky Sall, a fait le pari d’accorder une importance capitale à la relance et au développement des chemins de fer. A ce titre d’ailleurs, le Sénégal a franchi une étape décisive, avec la mise en service du Train Express Régional, un grand projet ferroviaire ! Lors du lancement des travaux du chantier du TER, le Chef de l’État disait ‘’être animé par une volonté inébranlable de changer de paradigme, de vivre notre temps ; une volonté d’épouser la modernité, de regarder l’avenir avec confiance et ambition», a-t-il déclaré.
YAW dénonce le comportement de la DGE
Suite au refus de la DGE de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, malgré la décision rendue par le juge Sabassy Faye, la coalition Yewwi Askan Wi s’est fendue d’un communiqué pour exprimer son indignation. Dans le texte, Cheikh Tidiane Youm et Cie dénoncent « vigoureusement cette voie de fait symptomatique de l'affaissement de l'Etat de droit au Sénégal sous le régime de Macky Sall ». Très en colère, YAW exige ainsi de l'administration électorale l'application stricte de la décision de justice rendue par le tribunal d'instance de Ziguinchor, conformément au Code électoral, et la remise sans délai des modèles de fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko. Elle appelle tous les démocrates et les candidats à la candidature de l'opposition à faire bloc pour récuser « ce DGE manifestement partisan et exiger, comme par le passé, l'organisation des prochaines élections par une personnalité neutre consensuelle. En effet, la preuve est ainsi faite de l'incapacité notoire du ministre de l'Intérieur à organiser des élections justes, transparentes et inclusives ». Pour conclure, YAW demande à la communauté internationale et aux amis du Sénégal de contraindre le régime à mettre un terme « à l'arbitraire et l'acharnement contre M. Ousmane Sonko, pour éviter tout risque d'escalade préjudiciable à la paix civile au Sénégal ».
Vente aux enchères des bijoux et décorations de Senghor
La vente aux enchères des « bijoux et décorations militaires de Léopold Sédar Senghor et divers » est prévue jeudi prochain en France. Mais pour éviter que ces objets ne tombent entre d’autres mains, l’Etat du Sénégal a pris les devants. Dans un communiqué, le ministre de la Culture explique que par devoir patriotique et pour préserver la mémoire et le patrimoine que constitue le Président Senghor, le chef de l’Etat a demandé audit ministère, en relation avec l'Ambassadeur du Sénégal à Paris, d'engager des discussions, par les voies appropriées, avec le Commissaire-priseur, en vue de permettre l'acquisition, par l'Etat du Sénégal, des objets mis en vente. Le communiqué rappelle que la même mesure avait été prise par Macky Sall quand le véhicule du Président Senghor était sur le point d'être mis aux enchères en France. Depuis lors, indique le texte, les mesures idoines ont été prises par le gouvernement pour acquérir et intégrer ledit véhicule au patrimoine de l'Etat du Sénégal, bloquant ainsi la procédure de vente aux enchères.
Les commissions formées ce matin
La salle Joséphine Diallo du nouveau bâtiment de l’Assemblée nationale abrite depuis ce matin les réunions portant nomination des membres de bureau des 14 commissions permanentes de l’institution parlementaire. Un acte qui fait suite à la ratification hier par les députés des listes des membres des dites commissions et qui intervient après l’élection du bureau le jour de l’élection de la session ordinaire unique. Sur l’organisation, excepté celle des finances, qui doit avoir 40 membres, la commission des délégations et la commission de comptabilité contrôle qui doivent tous avoir 20 membres, toutes les autres commissions doivent être composées de 30 membres et chaque député a le droit d’être membre de 3 commissions au plus. Ces 14 commissions formées viendront s’ajouter aux commissions permanentes qui existent déjà et à partir de cette base, la commission des lois va être organisée pour la mise sur pied des bureaux des commissions comme le prévoit la loi organique. Présidant la séance, Amadou Mame Diop a rappelé les dispositions de l'article 35 du règlement intérieur, qui stipule que le président de l'Assemblée et les membres du bureau ne peuvent être membres des bureaux des commissions.
Litige foncier à Mbèye
De violents affrontements se sont produits hier, entre des gendarmes et la population de Mbèye, un village situé dans la commune de Bambilor. Des heurts qui ont engendré plusieurs blessés et des arrestations du côté des populations. Ces dernières s'opposent à l'expropriation d'une partie de leurs terres d'une superficie de 15 hectares par le promoteur immobilier Souhaibou Sèye qui avait mobilisé des gendarmes et des bulldozers pour détruire les champs. Une crise qui risque de s'embraser si les autorités étatiques n'y prennent garde. Il nous revient d’ailleurs que des jeunes de Mbèye qui pensaient que le maire y est mêlé ont lancé des projectiles sur les locaux de la mairie. Mais leur rencontre avec le maire Ngagne Diop a permis de lever les incompréhensions. Ce dernier n’est pas mêlé à cette affaire. A suivre !
Tension à l’université Euro-Afrique
Ça râle chez les enseignants de l'université privée Euro-Afrique située aux Allées Seydou Nourou Tall. A l'origine de leur grogne, des prestations impayées estimées à près de 11 millions que la direction leur doit. Ces enseignants dépités menacent même de porter l'affaire en justice si la direction de l'institution ne réagit pas.
La Dic fait tomber une bande de 05 malfaiteurs
La Division des investigations criminelles (Dic) a démantelé une bande qui détourne des fonds destinés à l’achat de carburant. A. D. Diop chauffeur, habitant à Bène Tally, B. B. Gassama chauffeur de profession, I. Diémé, pompiste habitant à Keur Massar, S. Touré, pompiste et K. Diatta pompiste domicilié à Boune, croupissent en prison pour association de malfaiteurs et abus de confiance. Les susnommés ont été alpagués par les éléments de la Dic suite à des manquements constatés par leur responsable, S. Badji. En effet, dans le cadre de l’exécution d’un projet de développement de l’Etat, S. Badji et son adjoint ont des véhicules et une carte prépayée carburant créditée de 01 million 500 mille par trimestre. Les cartes prépayées avaient des codes que les chauffeurs connaissent. Mais à la date du 02 octobre dernier, le chef du projet S. Badji constate avec surprise l’épuisement du crédit de la carte. Sans tarder alors, il saisit les gérants de la station Total pour avoir l’état détaillé des ventes. Et l’exploitation du document a permis au gestionnaire du projet de découvrir des prélèvements excessifs et répétés de carburant de la part de ses chauffeurs dont les prises dépassent même la capacité des réservoirs des véhicules. Badji en déduit un détournement de fonds dont les premiers auteurs ne sont autres que ses chauffeurs qui sont les seuls détenteurs des codes des cartes de carburant. Et après contrôle, Badji découvre un trou de caisse de 07 millions 519 mille 239 francs. La Dic fait tomber une bande de malfaiteurs Il dépose une plainte à la Dic contre ses employés indélicats avant de continuer ses investigations. S. Badji est tombé des nues lorsqu’il a découvert que ses chauffeurs ne cessaient de créditer des sommes variant entre 60 mille et 01 million 500 mille francs avec la complicité des pompistes, moyennant des commissions comprises entre 15 et 20 mille francs. Sans tarder, les hommes du Commissaire Adramé Sarr se lancent aux trousses des mis en cause. Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, le chauffeur, B. B. Gassama a reconnu les malversations en précisant avoir commencé ses agissements délictuels depuis juin 2023. Quant à son acolyte A. D. Diop, il a nié les faits. Cependant, les pompistes S. Touré, K. Diatta et I. Diémé ont reconnu les faits et ont enfoncé A. D. Diop. Aux termes de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet.
170 migrants débarquent à El Hierro
Les vagues de migrants continuent d’arriver sur les côtes espagnoles. Hier, deux pirogues en provenance du Sénégal ont débarqué 170 migrants à El Hierro. La première embarcation avait à son bord 96 personnes dont 1 femme et 36 mineurs et le second a accosté avec 74 personnes dont 4 femmes et un enfant. 244 personnes portent le bracelet électronique Au total, 244 personnes en conflit avec la loi portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, a révélé, jeudi à Ziguinchor, le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces et coordonnateur du centre de surveillance électronique, Alassane Ndiaye. « Nous sommes à 278 placements sous surveillance électronique. Et parmi les 278, il y a 34 dépôts, c'est-à-dire des personnes qui en avaient bénéficié et pour qui la mesure a pris fin ; on a enlevé et on a déposé le bracelet. Il reste donc actuellement 244 personnes qui sont sous bracelet électronique », a déclaré le magistrat. Alassane Ndiaye s’exprimait en marge d’un atelier de partage avec les acteurs de la justice de Ziguinchor, notamment les magistrats et les membres des comités de suivi en milieu ouvert, du dispositif juridique institutionnel relatif au bracelet électronique. Il a signalé que parmi les 244 personnes qui portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, 207 sont en attente d’être jugées. Soixante et onze personnes ont été condamnées, certaines d’entre elles sont dans les prisons et d’autres n’y étaient pas encore, a-t-il précisé, rappelant que le Sénégal dispose actuellement d’un stock de 1000 bracelets électroniques. Alassane Ndiaye a expliqué que le port du bracelet électronique permet de désengorger les prisons. A Ziguinchor, il n’y a pas de prisonniers qui portent le bracelet électronique, a-t-il relevé selon l’Aps.
Un nouveau service départemental de la famille à Thiès
La carte administrative de Thiès vient de s’agrandir avec l’installation du tout nouveau service départemental de la famille. L’autorité administrative a officiellement procédé à son installation et c’est Mme Adja Rokhaya Sambou qui est à la tête. Son installation a été d’ailleurs marquée par une prise de contact avec le comité consultatif des femmes du département de Thiès, les femmes représentant les Organisations Non Gouvernementales (ONG), mais aussi des Groupement d’Intérêt Economique (GIE). Ce qui a déjà permis au nouveau chef de service d’avoir une vision globale de ce que font les femmes à Thiès, qui sont sa cible principale. Selon Mme Adja Rokhaya Sambou, la protection de la famille, qui est la cellule sociale de base, demeure une préoccupation majeure du gouvernement et qui est constamment prise en charge par l’Etat, comme l’atteste d’ailleurs un nouveau service déconcentré, dédié.
Un maternité pour Ndoucoumane
Les populations de Ndoucoumane, dans la commune de Touba Toul, ont décerné leur satisfecit à Siré Dia, Président du Conseil Départemental de Thiès. C’était lors de la cérémonie d’inauguration de la maternité de la localité, réalisée par le conseil départemental, avec l’appui de partenaires italiens, notamment de Toscana. Selon le Président Siré Dia, cette coopération est vieille de plus de 20 ans et a permis de relever le plateau technique du département de Thiès, avec entre autres la mise à disposition de plusieurs conteneurs de matériels, mais aussi des ambulances. Et à partir de 2005, avec l’avènement du projet de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, soutenu par la région Toscana, un bloc moderne a été construit à l’hôpital régional de Thiès. Et avec ce saut qualitatif opéré au sommet, il indique qu’il était nécessaire d’agir à la base de la pyramide. Ce qui s’est traduit par la réhabilitation de plusieurs postes de santé. Pour lui, la maternité de Ndoucoumane, qui est en adéquation avec la volonté du Président Macky Sall qui a considérablement amélioré l’offre sanitaire du pays, va contribuer à améliorer le bien-être de la femme et de toute la population de la zone.
Oumy Ndour contre la cherté de l’électricité
La journaliste Oumy Ndour est plus que jamais déterminée dans son combat contre la cherté de l’électricité au Sénégal. Après avoir déposé une pétition auprès du Directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, elle vient de poser un autre acte. Cette fois, l’ancien présentatrice de la Rts a déposé hier une lettre de réclamation à l’agence de Senelec située à la cité Keur Gorgui. Elle appelle ainsi les Sénégalais à faire de même en déposant des réclamations dans les différentes agences.
AMADOU BÂ LANCE LE FORUM DE FINANCEMENTS DES PROJETS FERROVIAIRES EN AFRIQUE
L'événement organisé par l'Union Internationale du Chemin de fer connait la participation des géants du rail africain, dont AGL RAIL, SITARAIL (Côte d'Ivoire) et CAMRAIL (Cameroun)
Le Premier ministre, Amadou Ba, a réitéré, jeudi, à Diamniadio (ouest), la volonté du gouvernement de poursuivre sa politique de relance des transports ferroviaires.
‘’Le Train express régional signe l’entrée de notre pays dans une nouvelle ère et replace la problématique de la relance du secteur ferroviaire au cœur des politiques publiques. Ce renouveau ferroviaire a été et demeure notre combat’’, a dit M. Ba à l’ouverture du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique, à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar.
Le gouvernement a "l’ambition de doter le Sénégal d’infrastructures ferroviaires de dernière génération’’, a ajouté le Premier ministre.
‘’Après vingt et un mois de mise en service commerciale, plus de 32 millions de voyageurs ont voyagé à bord du Train express régional, soit une moyenne de 75.000 voyageurs par jour’’, a souligné Amadou Ba.
Un chemin de fer performant génère des bénéfices économiques importants, a-t-il dit, soulignant que le financement des infrastructures ferroviaires est un défi majeur en Afrique.
‘’Souvent, les raisons invoquées pour justifier l’insuffisance des investissements dans les infrastructures ferroviaires en Afrique sont d’ordre subjectif’’, a soutenu le chef du gouvernement.
Il a énuméré plusieurs raisons souvent invoquées pour ne pas financer les chemins de fer en Afrique, dont ‘’la prétendue faiblesse de la structuration des marchés financiers’’.
‘’Il faut une argumentation objective’’ et des ‘’démarches stratégiques’’ pour financer l’infrastructure ferroviaire, a poursuivi le Premier ministre.
‘’Les programmes d’aménagement et de rééquilibrage des territoires […] ne pourront être accélérés qu’avec le développement des chemins de fer’’, a-t-il souligné, estimant que ‘’le rail offre beaucoup d’avantages comparatifs par rapport aux autres voies de transport’’.
Le Premier ministre a lancé ce forum devant des géants du rail africain dont AGL RAIL, SITARAIL (Côte d'Ivoire) et CAMRAIL (Cameroun).
Le Directeur Génaral de CAMRAIL, Pascal Miny, est à ce FID (Forum International de Dakar), Forum de Financement des Projets Ferroviaires en Afrique, Voici la délégation de CAMRAIL, SITARAIL ET AGL RAIL : M. Arnould Cottin – Directeur général adjoint AGL Rail; M. Racim Lainceur – Coordinateur opérations AGL RAIL; M. Pascal Miny -DG CAMRAIL (Cameroun); M Simplice Essoh - Directeur Central Développement de SITARAIL.
Ce FID se tient alors que dans le nouveau gouvernement dévoilé le mercredi 12 octobre dernier, il y a, fait inédit, un ministre délégué chargé du développement des chemins de fer, Papa Amadou Ndiaye. Ce ministre délégué est le frère du notaire dakarois très réputé, Me Moustapha Ndiaye.
Ce FID est organisé par l'Union Internationale du Chemin de fer (UIC) et la société sénégalaise de chemins de fer. Ce Forum se terminera par des visites techniques, ce samedi 21 octobre.