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27 juillet 2025
AMADOU BA A MPAL
Le Premier ministre, Amadou Ba, est arrivé jeudi après-midi à Mpal, une commune située dans la région de Saint-Louis (nord), pour la première étape d’une tournée économique qu’il effectue dans le nord du pays jusqu’à dimanche
Dakar, 19 oct (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, est arrivé jeudi après-midi à Mpal, une commune située dans la région de Saint-Louis (nord), pour la première étape d’une tournée économique qu’il effectue dans le nord du pays jusqu’à dimanche, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
À l’entrée de Mpal, le chef du gouvernement et ceux qui l’accompagnent ont été accueillis par le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, et d’autres autorités administratives, ainsi que des chefs religieux.
Selon le programme de sa visite, Amadou Ba va s’entretenir avec le khalife de Mpal et les autres guides religieux.
LA DÉFENSE DE SONKO DÉNONCE À UNE ATTEINTE À L'ÉTAT DE DROIT
Les avocats du maire de Ziguinchor considèrent le refus de la DGE de délivrer la fiche de parrainage à leur client comme un mépris envers l'institution judiciaire. Ils promettent de faire respecter la primauté de la loi, qui est au-dessus de tous
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 19/10/2023
Dans un communiqué publié ce jeudi 19 octobre à Dakar, la défense de Monsieur Ousmane Sonko dénonce le refus de l'État du Sénégal de se conformer à une décision de justice rendue en faveur de leur client. L'ordonnance numéro 01/2023, rendue le 12 octobre 2023 par le président du tribunal d'instance de Ziguinchor, annule la radiation de Monsieur Ousmane Sonko et ordonne sa réintégration immédiate sur les listes électorales.
Selon le texte, un huissier de justice mandaté pour signifier cette ordonnance à la Direction Générale des Élections se voit refuser l'accès aux locaux, de même que le mandataire d'Ousmane Sonko chargé de récupérer les fiches de parrainage. Le Directeur Général des Élections justifie ce refus sans motif valable, enfreignant ainsi l'article L 47 alinéa 4 du code électoral qui prévoit la prise en compte immédiate des décisions de justice.
La défense d'Ousmane Sonko considère cet événement comme un mépris envers l'institution judiciaire et une violation de l'État de droit. Ils soulignent également que même le pourvoi en cassation projeté ne suspendrait pas l'exécution de la décision de réintégration, conformément à la loi organique portant création de la Cour Suprême.
Le communiqué appelle le président de la République, Monsieur Macky Sall, en tant que garant du fonctionnement normal des institutions et du respect de l'État de droit, à assurer l'exécution des décisions rendues par les Cours et Tribunaux. La défense d'Ousmane Sonko demande à l'État du Sénégal de protéger les institutions, de respecter l'indépendance de la magistrature et de se conformer aux décisions de justice.
La situation décrite dans le communiqué est jugée d'une extrême gravité, sapant les fondements de la République et de l'État de droit. La défense d'Ousmane Sonko alerte donc l'opinion nationale et internationale sur cette affaire, dénonçant des ambitions purement électoralistes de la part de l'État.
Les avocats promettent d'agir pour faire respecter la primauté de la loi, qui est au-dessus de tous, y compris de l'État.
LE GOUVERNEMENT ÉTABLIE SES PRIORITÉS POUR L'EXERCICE 2024
Les pouvoirs publics sénégalais disent vouloir privilégier les investissements dans les domaines de la santé et de l’agriculture, le soutien aux ménages les plus vulnérables et la construction des infrastructures, lors de l’exécution du budget de l’État e
Dakar, 19 oct (APS) – Les pouvoirs publics sénégalais disent vouloir privilégier les investissements dans les domaines de la santé et de l’agriculture, le soutien aux ménages les plus vulnérables et la construction des infrastructures, lors de l’exécution du budget de l’État en 2024.
‘’La poursuite des investissements dans le secteur de la santé, le renforcement du secteur agricole, le soutien aux ménages les plus vulnérables, le renforcement des projets d’infrastructures et le démarrage du BRT (Bus rapid transit, une infrastructure de transport de masse) constitueront les axes majeurs dans la prochaine loi de finances’’, annonce le ministère des Finances et du Budget dans des documents parvenus à l’APS.
En ce qui concerne les infrastructures, il prévoit la poursuite, entre autres travaux publics, de l’extension de l’exploitation du Train express régional à l’aéroport international Blaise-Diagne.
Au plan budgétaire, la mobilisation des ressources en 2024 devrait bénéficier des retombées de la mise en œuvre de la Stratégie des recettes à moyen terme (SRMT). La SRMT est mise en œuvre pour booster et élargir la capacité de mobilisation des ressources internes.
‘’Les dépenses publiques seront orientées essentiellement vers la satisfaction des priorités, notamment le maintien des actions de protection sociale et de soutien aux ménages pour faire face au renchérissement des prix, à la poursuite des mesures de relance de l’activité économique’’, de même qu’‘’à la consolidation des marqueurs sociaux (bourses familiales, Promovilles, PUMA…) et au renforcement de la sécurité’’.
Ramener le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut
‘’Les stratégies de rationalisation des dépenses de consommation publique seront poursuivies afin d’accroître les marges de manœuvre budgétaire de l’État’’, assure l’administration financière.
Elle compte, selon les documents du ministère, activer quatre ‘’leviers’’, à savoir le renforcement de la résilience des finances publiques, celui de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, la résilience socioéconomique et le renforcement de la résilience aux changements climatiques.
‘’Le gouvernement entend préserver la viabilité des finances publiques, améliorer la notation souveraine de la dette publique et reconstituer les marges de manœuvre budgétaire érodées par les multiples chocs auxquels l’économie sénégalaise a fait face, afin de ramener le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut’’, lit-on dans les documents.
Concernant la fiscalité, les services publics concernés s’inscrivent dans la poursuite et l’intensification des actions du programme budgétaire intitulé ‘’Gestion de la fiscalité intérieure et du foncier’’.
L’‘’objectif général’’ poursuivi est de contribuer à faire gagner à l’État un point supplémentaire de taux de pression fiscale par an, jusqu’à atteindre 20 % en 2025.
Les mesures de rationalisation régressive des exonérations et les mesures de politique fiscale prises en 2022 seront reconduites en 2024 en vue d’un accroissement des recettes.
‘’Des actions d’élargissement de l’assiette fiscale, conformément aux orientations de la SRMT, seront priorisées à travers un enrôlement massif de contribuables, un recensement des propriétaires immobiliers, une digitalisation intégrale des procédures et un renforcement de la conformité fiscale’’, lit-on dans les documents du ministère des Finances et du Budget.
Une ‘’limitation des pertes de recettes douanières’’
Concernant les douanes, l’État va veiller à ‘’la facilitation des échanges’’, à ‘’la mobilisation optimale des recettes’’ et au ‘’renforcement de la surveillance douanière’’.
Pour y arriver, ‘’des mesures de suivi de l’assiette douanière […] seront prises pour permettre la limitation des pertes de recettes douanières du fait de la conjoncture mondiale défavorable’’, est-il écrit dans les documents.
Les pouvoirs publics disent avoir pris en compte la dimension environnementale dans la budgétisation.
Ils disent aussi avoir introduit des ‘’clauses discriminatoires en faveur des femmes dans le code des marchés publics, pour encourager l’entrepreneuriat chez les femmes’’.
‘’Ledit code impose qu’un ratio de 2 % des marchés publics soit attribué aux entreprises dont l’actionnariat majoritaire est détenu par des femmes’’, rappelle le ministère des Finances et du Budget.
Le gouvernement envisage de porter ce taux à 8 %.
L’élaboration du budget de l’État pour l’année prochaine tient également compte des ‘’dispositions législatives et règlementaires favorables à l’équité […] et à l’égal accès des femmes et des hommes aux sphères de décision’’.
«NOUS FERMONS LES YEUX SUR LES BOURREAUX, LES CRIMINELS QUI VIOLENT LES FEMMES…»
Bigue BA Mbodji, présidente de l’association nationale des sages-femmes se prononce sur l’avortement clandestin
La recrudescence des grossesses précoces chez les jeunes est un des facteurs d’avortements clandestins qui sont de plus en plus fréquents. Lors du 2e forum sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, la présidente de l’association des sages-femmes d’Etat du Sénégal a fait un plaidoyer fort pour la prise en charge des victimes de viol suivi de grossesse qui, selon elle, aboutit à un avortement clandestin.
«Nous fermons les yeux sur les bourreaux, les criminels qui violent les femmes et généralement, ils ont une ascendance sur les victimes. Ils sont très proches d’elles et nous, en tant qu’agents de santé, nous les recevons dans un état vraiment lamentable». C’est le cri du cœur de Bigué Bâ Mbodji présidente de l’association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal, lors du forum sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (Sraj) sur le thème ‘’l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste’’. Cependant, elle est revenue sur les principales complications de l’avortement. «Ce que nous recevons dans nos structures, c’est d’abord l’infection qui peut se compliquer à une infection généralisée. Il y a aussi l’hémorragie qui constitue la 1ère cause de décès maternels mais aussi les nombreux cas de tentatives de suicide, des cas d’amputation de la jambe», révèle-t-elle. En outre, elle est revenue sur une problématique qui pousse les femmes à pratiquer l’avortement clandestin. «Dans les réseaux sociaux, régulièrement on m’envoie des vidéos où on dit : on fait des offres de service ; au vu et au su de tout le monde, avec des adresses et des numéros de téléphone. Ils offrent des services d’avortement et ils citent les médicaments qui le font», indique-t-elle. Elle ajoute que rien n’est fait ; et une fois qu’une personne l’utilise, on va dire que cette personne sera sanctionnée parce qu’elle ne devait pas utiliser. «Mais est-ce que le travail ne devait pas être fait en amont contre ces personnes-là qui leur donnent ces services et qui n’ont ni compétence, ni légalité encore moins la légitimité de pouvoir leur offrir ces services ?»
«QUAND IL Y A VIOL, LE PREMIER RECOURS, CE N’EST PAS LA STRUCTURE SANITAIRE SI VOUS VOULEZ QUE JUSTICE SOIT FAITE»
L’avortement clandestin est devenu, selon Bigué Ba Mbodji, un problème de santé publique. «Il ne faut pas que l’on se voile la face en jouant à la politique de l’autruche. L’avortement clandestin est un problème de santé publique. C’est une situation qui se vit dans la chair de la personne», dit-elle. Selon elle, on doit se référer à la définition de la santé de la reproduction qui est un état de bien-être physique, moral, mental et social. «Si on se réfère à cette définition de la santé de la reproduction, on pourra savoir que nous devons parler de manière courageuse et efficiente de cette problématique de l’avortement parce que c’est un problème qui est là et qui demande solution ; parce que si l’on ne fait rien, nos filles vont mourir», affirme-telle. Mme Bâ déplore que la femme qui est violée soit toute seule à subir toutes les conséquences. «La femme est violée seule, elle porte la grossesse seule, elle meurt de cette grossesse en cas d’avortement clandestin seule, elle fait face à la justice toute seule. Quelqu’un qui est accusé de viol, s’il n’a pas les moyens, on lui donne un avocat d’office mais la victime est seule», se désole-t-elle. A cet effet, elle souligne qu’elles sont les agents de première ligne que les femmes consultent en cas de viol. «Quand il y a viol, le premier recours, ce n’est pas la structure sanitaire si vous voulez que justice soit faite. Le premier recours est d’aller à la gendarmerie ou à la police, avoir la réquisition et maintenant, les résultats des examens qui seront faits au niveau de la structure de santé pourront être utilisés en cas de procès. Quand on est violée, on se sent sale, souillée, et le premier réflexe est de se laver, se débarrasser de ses habits qui constituent une preuve du viol.»
LE DESTIN POLITIQUE DE SONKO ENTRE LES MAINS DE LA COUR SUPREME
Rattrapé par la réalité du terrain, le leader de Pastef doit maintenant prier pour que la Cour suprême tranche en sa faveur dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang et sur le dossier de sa radiation des listes électorales.
A quelques mois de la présidentielle, l’opposant Ousmane Sonko ne peut plus compter sur la rue pour participer aux prochaines joutes électorales. Rattrapé par la réalité du terrain, le leader de Pastef doit maintenant prier pour que la Cour suprême tranche en sa faveur dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang et sur le dossier de sa radiation des listes électorales.
Ousmane Sonko propose, Macky Sall dispose. Finalement la participation de l’ancien maire de Ziguinchor à la prochaine élection présidentielle ne sera pas déterminée par la rue comme l’avait annoncé ce dernier, mais elle dépendra de la justice sénégalaise. D’ailleurs, le leader de Pastef et ses partisans ont l’esprit rivé sur la Cour suprême et prient de toute leurs forces pour que les juges qui la composent rendent des décisions favorables à l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Il semble même que les «Patriotes», après avoir manifesté leur joie suite à la décision rendue par le juge Sabassy Faye dans l’affaire de la radiation de Sonko sur les listes électorales, n’épiloguent pas sur la grève de la faim de leurs camarades détenues dans les prisons ou sur la diète entamée par le maire de Ziguinchor, mais leurs débats sont plus axés sur le rêve de voir leur leader récupérer ses fiches de parrainage et être en lice pour les joutes électorales à venir.
Il faut souligner qu’ils n’ont pas du tout tort. Car le rêve est permis. Puisqu’aujourd'hui, il est évident que le seul espoir de Sonko, c'est au niveau de la Cour suprême. Et pour cause, le 26 octobre prochain, ladite juridiction va se pencher sur la condamnation de Sonko face à Mame Mbaye Niang. Et si la Cour suprême confirme le jugement de la Cour d'appel, cela veut dire que son destin politique est hypothéqué. Si en revanche, la Cour casse la décision, il le relance, parce qu’après, ce sera une Cour d'appel autrement constituée qui va statuer sur l’affaire. Pour être plus clair, ce sont d'autres magistrats qui vont le juger et ça relancera la procédure.
En ce qui concerne l'affaire de sa radiation sur les listes électorales, le juge a ordonné sa réintégration dans le fichier. Maintenant, avec la saisine de l'agent judiciaire de l'État, si la Cour suprême donne raison au juge, c'est aussi un espoir pour lui parce qu'il sera électeur. Mais si en revanche, la Cour suprême anéantit cela, ça sera fini pour lui. Après ces deux cas de figure, le dernier mot va revenir au Conseil constitutionnel qui va se baser sur les faits et les documents à fournir. Parmi les documents à fournir, il y a le casier judiciaire. Or quand on est condamné à six mois, on ne peut pas avoir de casier judiciaire. Ce qui fait que le Conseil constitutionnel va l'éjecter et invalider sa candidature.
Pour rappel, la déclaration de candidature à l’élection présidentielle doit être accompagnée d’un certificat de nationalité, d’une photocopie légalisée de la carte d’identité nationale faisant office de carte d’électeur et un extrait de naissance datant de moins de six mois. Elle doit aussi comporter «un casier judiciaire datant de moins de 3 mois ; une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué, une coalition de partis politiques légalement constitués ou une entité regroupant des personnes indépendantes déclare avoir investi l’intéressé en qualité de candidat ; la liste des électeurs ayant parrainé le candidat, présentée en fichier électronique et en support papier ; une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste que sa candidature est conforme aux dispositions des articles 4 et 28 de la Constitution, qu’il a exclusivement la nationalité sénégalaise et qu’il sait écrire, lire et parler couramment la langue officielle ; une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste être en règle avec la législation fiscale du Sénégal ; une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) attestant du Dépôt du cautionnement dont le montant est fixé à trente millions de francs».
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LA DGE REFUSE DE DONNER LA FICHE DE PARRAINAGE DE SONKO
Le député Ayib Daffe, mandataire de leader de Pastef, dit avoir été refoulé sans autre forme d'explication par la Direction générale des élections dans sa tentative de récupérer ce jeudi, les fiches de parrainage du maire de Ziguinchor
Le député Ayib Daffe, mandataire de leader de Pastef, dit avoir été refoulé sans autre forme d'explication par la Direction générale des élections dans sa tentative de récupérer ce jeudi, les fiches de parrainage du maire de Ziguinchor. "Nous sommes dans un État policier", a-t-il déclaré.
Mouhamadou Lamine Diallo nouveau DG de l’Ena
L’école nationale d’administration (ENA) change de directeur général. Le chef de l’Etat a nommé hier Mouhamadou Lamine Diallo, Inspecteur général d’Etat Directeur général de l’École nationale d'administration (ENA), en remplacement de Cheikh Awa Balla Fall, admis à la retraite.
Kibily Touré, nouveau DG de la Sonacos
Restons au conseil des ministres pour dire que le Président Macky Sall a opéré des changements à la tête de quelques directions. Il a trouvé une planque à l’ancien Directeur général des chemins de fer du Mali et du Sénégal (Dakar/Bamako Ferroviaire (DBF). Âgé de 44 ans, Kibily Touré, natif de Tambacounda a été promu à nouveau Directeur geń eŕ al de la Societ́é nationale de commercialisation des Oléagineux du Seń eǵ al (SONACOS SA). L’ingénieur commercial remplace ainsi Modou Diagne Fada qui est promu ministre des Collectivités Territoriales.
Mohamed Moustapha Diagne limogé
Ne quittons pas la réunion hebdomadaire du gouvernement sans signaler le limogeage du directeur de la Formation et de la communication au ministre de l’Education nationale. Mohamed Moustapha Diagne est emporté apparemment par son malentendu avec le ministre de l’Education, notamment sur le recrutement spécial d’enseignants. Il a été annoncé lors de la réunion sur la rentrée scolaire que le gouvernement envisage un recrutement spécial d’enseignants pour combler le gap. Après la levée de boucliers des syndicats dénonçant cette méthode de caser des militants, le désormais ex-directeur de la communication, Mohamed Moustapha Diagne avait produit un communiqué pour dire qu’il n’a jamais été envisagé un recrutement spécial. Prenant ainsi le contre-pied du gouvernement. C’est pourquoi son limogeage n’a pas surpris certains. M. Diagne est remplacé par Lamane Mbaye, enseignant chercheur jusque-là conseiller technique au minister̀ e de l’Education nationale. Par ailleurs, Souleymane Soumaré, Dr en Pharmacie, titulaire d’un MBA en gestion des services de santé est nommé Secret́aire geń eŕ al de la SEN- Pharmacie nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA).
Le correspondant du journal «Le Soleil» à Kolda n'est plus
Le journaliste et correspondant du quotidien national Le Soleil à Kolda, Mamadou Aliou Diallo est décédé hier, à la suite d'une longue maladie. Après quelques hospitalisations à l’hôpital de Kolda, ses confrères de la capitale du Fouladou avaient lancé une opération de collecte afin de l’évacuer à Dakar pour une meilleure prise en charge médicale. Hélas ! L’ancien collaborateur du Groupe Walfadjri est rappelé à Dieu avant même que la collecte ne soit bouclée. M. Diallo était un journaliste pétri de talent. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée et à nos confrères du quotidien Le Soleil.
Renforcer le Haut Conseil du Dialogue social
En conseil des ministres hier, le président de la République est revenu sur la réception des rapports 2020-2022 du Haut Conseil du Dialogue social. Macky Sall a ainsi demandé au gouvernement de poursuivre et d’intensifier l’exécution du plan national de renforcement du dialogue social dans tous les secteurs d’activités, en intégrant particulièrement l’appui à la transformation du secteur informel. Le Chef de l’Etat a, en outre, invité le gouvernement, en rapport avec le Haut Conseil du Dialogue social, à accélérer les mécanismes de revue périodique et de suivi permanent des accords et conventions collectives signés ; l’actualisation de la charte nationale du Dialogue social, la mise en place des comités dialogue social dans tous les secteurs, le processus de réforme consensuelle du Code du travail et du code de sécurité sociale et la signature, dans les meilleurs délais, du deuxième Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique. Le Président Macky Sall a enfin demandé au Premier ministre d’examiner les voies et moyens du renforcement institutionnel du Haut Conseil du Dialogue social.
Consolider la place des chefs de village
Restons en conseil des ministres, notamment sur l’administration de proximité du territoire et la consolidation de la gouvernance territoriale. Rappelant l'importance des villages, le président de la République avait décidé de l’octroi d’une indemnité mensuelle de 50. 000 F aux chefs de village, lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 16 juin 2021 à Matam, en soutien à leurs missions. Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement de consolider la place des chefs de village dans la mise œuvre des politiques publiques, avec la mobilisation de la participation des populations, l’établissement d’un cadre juridique plus pertinent à l’exercice de leurs attributions et la dotation de moyens adéquats. D'autant que, rappelle-t-il, les chefs de village jouent un rôle fondamental dans le cadre de leurs fonctions éminentes et indispensables au bon fonctionnement de l’Administration, au développement de nos terroirs et à la stabilité sociale du Sénégal.
Dr Cheikh Oumar Hanne à Tassette Peul
Après le drame survenu à Tassette Peul, avec la mort tragique de 3 jeunes filles, élèves en classe de 5e au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Tassette, écrasées suite à la course-poursuite entre deux tracteurs, Dr Cheikh Oumar Hanne, ministre de l'Education nationale, est allé hier au chevet des familles des victimes. Accompagné de l’inspecteur d’Académie de Thiès, de l’adjointe au gouverneur, du Préfet du département, il a présenté les condoléances du président de la République et de la nation. Pour lui, c’est pénible de se séparer le matin de sa fille qui part à l’école et qui subit finalement une mort aussi atroce. «La douleur est partagée par l’ensemble des Sénégalais», a-t-il indiqué avant de rappeler que ce qui s’est passé ne devrait pas avoir lieu. Mais, dit-il, tout sera fait pour que justice soit faite, à travers des sanctions exemplaires contre les fautifs. Pour lui, c’est inacceptable que des gens s’amusent à faire de la course avec de tels engins, au point de semer la mort dans ces conditions. Cheikh Oumar Hanne a remis une enveloppe de 3 millions de Fcfa à la famille des trois victimes et 500 000 Fcfa à chacune des deux blessés dont l’une et toujours à l’hôpital régional de Thiès où s’est d’ailleurs rendu le ministre pour s’enquérir de sa santé.
Les résultats du 5e recensement publiés le 31 octobre
Les résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat(RGPH) réalisé par l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) seront publiés le 31 octobre, apprend-t-on dans un communiqué de l'Ansd. Le document précise que tous les chiffres communiqués jusqu’ici sont basés sur les projections issues du recensement de 2013 et disponibles sur le site de l’ANSD. Pour rappel, ce recensement général s’est déroulé du 15 mai au 14 juin 2023, avant que la durée ne soit prorogée de six jours pour se terminer le 21 juin 2023. Il permet d’avoir l’effectif de la population de la région, jusqu’au quartier, village et hameau et de disposer de leurs caractéristiques sociodémographiques, ainsi que la mise en place des équipements collectifs nécessaires pour l’accès des populations aux services sociaux de base, lit-on sur le site internet créé à cet effet.
46 migrants sénégalais secourus par la marine marocaine
Une pirogue en provenance de Saint-Louis avec 46 migrants sénégalais a été secourue, mercredi matin, par la marine royale marocaine. Le Consul du Sénégal à Dakhla a confié que les rescapés sont logés au centre d’accueil de Bir-Guindouz à 300 km au sud de Dakhla. Et selon lui, 203 migrants sénégalais sont actuellement en attente de rapatriement, à Dakhla.
Le journaliste Aboubacar Demba Cissokho membre du jury
Le journaliste et critique de cinéma Aboubacar Demba Cissokho est sélectionné pour faire partie du jury de la 23e édition du festival national du film de Maroc. La rencontre cinématographique se tient à Tanger du 27 octobre au 04 novembre 2023. Le journaliste sénégalais officiera dans la compétition long-métrage documentaire, ont fait savoir les organisateurs. Organisée sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, le festival programme quatre compétitions officielles. Par ailleurs, les jurys décerneront 20 prix, répartis entre les quatre compétitions. La première est destinée aux longs métrages de fiction. Il compte un grand prix, un prix de la production, un prix spécial du jury, celui de la première œuvre, la distinction de la réalisation, le prix du scénario, du premier rôle féminin, et masculin, et les prix des deuxièmes places des deux sexes. Il y a aussi le prix de l’image et celui du son, le prix du montage et de la musique originale. Pour ce qui est de la compétition de courts métrages les consécrations sont le grand prix, le prix spécial du jury et le prix du scénario. S’agissant de la compétition de longs métrages documentaire, les distinctions sont le grand prix du documentaire et le prix spécial du jury. Enfin, la compétition dédiée aux «films d’écoles» est sanctionnée du grand prix des écoles.
Mimi Touré meurtrie
L’ancienne Première ministre a été choquée après sa visite des détenus politiques à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. Selon Aminata Touré, c’est le cœur meurtri qu’elle a quitté la prison de Tamba où croupissent le responsable départemental de Mimi2024 Souleymane Dembélé et 37 autres détenus politiques dont le responsable départemental et la responsable des Jeunesses de Pastef, respectivement Abdou Mbacké Samb et Zahra Wagué. La candidate déclarée à l’élection présidentielle du 25 février 2024 s’indigne du « traitement infligé à d’honnêtes citoyens qui n’ont commis aucune infraction ». Ainsi Mimi Touré exige la libération de tous les détenus d’opinion estimés à plus de 2000 prisonniers. Il est urgent, à ses yeux, que tous les démocrates se mobilisent pour en finir avec toutes ces injustices en battant à plate couture le candidat « mackyé» de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.
Incinération de 2,6 tonnes de chanvre indien et 25 kg de cocaïne
Le Directeur régional des Douanes du Centre, le colonel Saliou Diouf et le gouverneur de Kaolack ont assisté hier à l'incinération de drogues et de faux médicaments saisis par la subdivision des douanes de Kaolack et ses unités constitutives. Il s'agit de 2,6 tonnes de chanvre indien, 25 kg de cocaïne, un lot important de faux médicaments, de sachets en plastique et de cigarettes d'une contre-valeur totale de 3 milliards 555 millions de Fcfa. Pour le Directeur régional des Douanes du Centre, le relèvement des moyens d'intervention est à la base des saisies qui ont été réalisées. Pour sa part, le gouverneur de Kaolack a réitéré ses félicitations à l'endroit de la Douane. A l’en croire, l'importance de la quantité témoigne de l'intensité du trafic en cours au niveau des frontières.
Un commerçant tué à l'aide d'une cisaille
Une bagarre entre deux commerçants a viré au drame hier aux HLM. S. Sy a poignardé son belligérant N. Diouf avec une paire de cisailles. Les hommes du commissaire Kimintang Ndao se sont déployés sur les lieux. Après une enquête de voisinage, les limiers n'ont pas perdu de temps pour identifier et interpeller le présumé meurtrier, selon des sources de Seneweb. S. Sy, âgé de 51 ans, est en garde à vue dans les locaux du commissariat d'arrondissement des HLM. D'après des témoignages recueillis, la victime, âgé de 35 ans, a fait irruption dans une maison desHLM 4 à la recherche de son ami[...]. Son interlocuteur S. Sy, âgé de 51 ans, lui a fait savoir que son petit frère était sorti, avant de le sommer de quitter la maison. Il s'ensuivit une altercation entre les deux commerçants. Au cours de la bagarre, S. Sy a poignardé l'ami de son petit frère. N. Diouf aurait succombé à ses blessures au cours de son évacuation au centre de santé des HLM. Après avoir procédé à l'interpellation du présumé meurtrier, les policiers ont saisi l'arme du crime.
«UN REVE POUR NOUS D’AFFRONTERLE SENEGAL A LA CAN»
Présent en observateur au stade Bollaert de Lens pour le match amical Sénégal – Cameroun lundi (1-0), le sélectionneur de la Gambie Tom Saintfiet s’est confié au micro d’Afrik-Foot.com sur la poule de « la mort » dans laquelle est logée la Gambie à la CAN
Présent en observateur au stade Bollaert de Lens pour le match amical Sénégal – Cameroun lundi (1-0), le sélectionneur de la Gambie Tom Saintfiet s’est confié au micro d’Afrik-Foot.com sur la poule de « la mort » dans laquelle est logée la Gambie à la CAN 2023. Le sélectionneur belge des Scorpions espère créer la sensation malgré la qualité de ce groupe. Saintfiet trépigne d’impatience d’affronter le Sénégal, champion d’Afrique en titre et voisin de la Gambie.
Coach, vous êtes venu observer le Sénégal et le Cameroun. Deux équipes qui partagent la même poule que la Gambie à la prochaine CAN (plus la Guinée). Comment voyez-vous ce groupe ?
C’est une poule de la mort clairement. Avec le champion d’Afrique, notre frère le Sénégal, avec le Cameroun, longtemps un géant du continent et qui était demi-finaliste de la dernière CAN. Ces deux pays ont disputé la Coupe du monde en 2022. Et puis la Guinée, une équipe très forte. Un groupe avec 4 équipes qui ont joué la dernière CAN et qui ont franchi le premier tour au minimum. Un huitième de finaliste, un quart de finaliste, un demi-finaliste et le champion. Cette poule est très difficile.
Quelles sont vos ambitions dans cette CAN après avoir atteint les quarts de finale en 2022 ?
On a encore deux mois. La préparation va commencer. On a deux matchs de qualification à la Coupe du monde en novembre. On veut se qualifier pour le 2ème tour. On est les underdogs (outsider), les plus petits dans cette poule mais notre qualité c’est notre capacité à créer la surprise dans les grands tournois contre les grandes équipes. Le Sénégal et le Cameroun sont les grands favoris. Mais il y a toujours la possibilité de franchir ce premier tour comme un des meilleurs 3èmes. On fera tout pour prendre des points. Mais nous ne sommes vraiment pas les favoris. J’ai confiance en mon équipe. Nous n’avons peur de personne. On a beaucoup de respect pour nos trois adversaires mais on va tout faire pour aller au 2ème tour.
“ÇA FAIT 5 ANS QUE TOUT LE MONDE ME DEMANDE QUAND ON VA AFFRONTER LE SENEGAL”
Comment jugez-vous cette équipe du Sénégal et avez-vous décelé ses points forts et ses points faibles ?
(Rires) Le Sénégal n’a pas beaucoup de points faibles. Ils sont champions d’Afrique, une des meilleures équipes du monde. Par contre, ils ont beaucoup de points forts sur le plan offensif. Physiquement très fort, avec des joueurs avec des qualités extraordinaires. Ce sera un match très difficile pour nous.
Quel est le niveau de motivation de votre groupe pour disputer ce derby face au Sénégal ?
Affronter le Sénégal à la CAN est un rêve pour tous les Gambiens. Ça fait 5 ans que je suis en Gambie et tout le monde me demande quand est-ce qu’on va affronter le Sénégal. Sur la motivation de mes joueurs, je n’aurai aucun travail à faire parce qu’ils sont tous motivés. Mais depuis 1980, la Gambie n’a plus battu le Sénégal. On doit plus travailler sur la tactique, créer la surprise dans ce match et essayer de prendre un point et pourquoi pas la victoire. Mais c’est un rêve pour nous de jouer contre le Sénégal, grand favori de la compétition.
LE PLAN DE RECAPITALISATION DU GROUPE LA POSTE SN CHIFFRE A 170 MILLIARDS DE F CFA
Il faut 170 milliards de FCfa pour recapitaliser la Poste. Dans cette perspective, la société a organisé, hier, à Dakar, une table ronde, en partenariat avec La Poste de France, pour mobiliser les partenaires techniques et financiers
Il faut 170 milliards de FCfa pour recapitaliser La Poste. Dans cette perspective, la société a organisé, hier, à Dakar, une table ronde, en partenariat avec La Poste de France, pour mobiliser les partenaires techniques et financiers.
Pour sauver La Poste, au bord de la faillite depuis quelques mois, la nouvelle direction a initié un plan de relance de la société qui prévoit une recapitalisation. Celle-ci est évaluée à 170 milliards de FCfa. La révélation est du Directeur général, Mahamadou Diaïté, qui s’exprimait, hier, lors d’une table ronde organisée à Dakar en collaboration avec La Poste de France et dont l’objectif est de trouver des financements pour cette recapitalisation. Plusieurs partenaires financiers et techniques de La Poste, telles que le Service économique de l’Ambassade de France, Expertise France, la Caisse des dépôts et consignations, les Ministères sectoriels ou encore Sénégal Numérique, ont pris part à cette table ronde. « Nous sommes dans une situation telle que la recapitalisation de La Poste est indispensable », a déclaré M. Diaïté aux journalistes à l’ouverture de la rencontre. Ce dernier est ensuite longuement revenu sur le Plan stratégique d’expansion (Pse) de La Poste qui comprend trois axes : augmentation et diversification de l’offre de services, la numérisation ainsi que l’amélioration de la gouvernance institutionnelle.
Les projets prévus dans ledit Pse, une vingtaine au total, se chiffrent à une centaine de milliards de FCfa. Alors que La Poste doit au Sénégal 174 milliards de FCfa, « il suffira à l’État de transformer cette créance en apport nouveau. Il n’y aura pas de trésorerie à décaisser et le Groupe La Poste pourra ainsi se recapitaliser », a proposé le Dg. Selon lui, en plus de la maison mère, il faut recapitaliser les filiales. Ainsi, 10 milliards de FCfa au minimum seront pour bancariser PosteFinances. « C’est le minimum réglementaire imposé par l’Uemoa pour créer une banque », a rappelé Mahamadou Diaïté. Cependant, en dehors des financements, il faudra également des ressources humaines de qualité pour sauver La Poste.
« Nous avons présenté, ici, quatre projets qui nécessitent des ressources humaines de qualité. C’est pourquoi il faudra mettre l’accent sur la formation et le renforcement des capacités », a-t-il indiqué. Ces projets nécessitent aussi des moyens techniques importants. Par exemple, l’automatisation du Centre de tri nécessite « un outillage fixe et mobile d’une importance particulière ». M. Diaïté invite, dès lors, le Gouvernement à faire « tout ce qui est possible pour sortir La Poste de cette situation ». Cela, dit-il, en modernisant aussi les services, en dynamisant l’activité et en cherchant des financements.
COUPE DU MONDE U17 DE FOOTBALL INDONESIE 2023, LES LIONS OFFICIELLEMENT EN MISSION
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans (U17) est en partance pour l’Indonésie où elle doit prendre part à la Coupe du monde de la catégorie prévue du 10 novembre au 2 décembre 2023.
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans (U17) est en partance pour l’Indonésie où elle doit prendre part à la Coupe du monde de la catégorie prévue du 10 novembre au 2 décembre 2023. Une compétition en direction de laquelle l’équipe a reçu, hier, le drapeau national du ministre des Sports. L’occasion pour Lat Diop de galvaniser la délégation en demandant aux joueurs de faire preuve « d’abnégation, de courage et de détermination ».
Le ministre des Sports, Lat Diop, a sacrifié, hier, mardi 17 octobre, à une tradition avec la remise du drapeau national à l’équipe nationale des moins de 17 ans (U17) qui doit prendre part, du 10 novembre au 2 décembre prochain, à la Coupe du monde de la catégorie. Une compétition prévue en Indonésie et à laquelle le Sénégal participe avec son statut de champion d’Afrique des U17. Les « Lionceaux » seront très attendus à ce tournoi où ils ont un rang et une réputation à honorer. Un enjeu mais aussi des espoirs portés en eux par le public sénégalais, mais également africain. C’est dans ce sens que le ministre a invité Amara Diouf et compagnie à en prendre conscience. « Au-delà des attentes légitimes du peuple sénégalais, vous aurez l’honneur et le privilège de représenter le continent africain », leur a lancé Lat Diop. Non sans leur signifier qu’« après les forts moments de bonheur que vous nous avez fait vivre durant la dernière édition du Championnat d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, nous attendons que vous abordiez cette Coupe du Monde avec beaucoup plus de détermination, d’engagement et de combativité, pour porter haut le drapeau national, pendant votre séjour en Indonésie ».
L. Diop a, en outre, fait noter que l’État a fait le nécessaire pour mettre les sportifs, en particulier les poulains de Serigne Saliou Dia, dans de bonnes conditions de préparation afin qu’ils soient prêts pour la compétition. Ce qu’ont confirmé Mohammed Djibril Wade, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), par ailleurs président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), et Seydina Oumar Diagne, secrétaire général du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss). Le premier a d’ailleurs promis au public sénégalais que « les joueurs, avec leurs entraîneurs, feront tout ce qui est possible pour revenir avec un bon résultat ».
Le capitaine d’équipe et meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique, Amara Diouf, est conscient des attentes et espoirs placés en l’équipe. Il a ainsi assuré de la détermination de ses coéquipiers à répondre aux défis posés par les adversaires. Il a dit son espoir que « les résultats de la Can soient au rendez-vous à la Coupe du monde ». Il n’a pas manqué de témoigner de la bonne qualité de la préparation dont l’équipe a bénéficié en direction de cette compétition mondiale. « Nous avons eu tout ce dont nous avions besoin dans cette préparation. Bien plus que ce que nous avions fait comme mise en train avant la Can », a assuré le joueur de 15 ans.
CAN « CÔTE D’IVOIRE 2023 »
« L’État ne ménagera aucun effort pour une réussite du Sénégal », a assuré Lat Diop
L’équipe championne d’Afrique en titre se prépare à défendre son titre à Abidjan où aura lieu, du 13 janvier au 11 février 2024, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can). Logés dans la poule C du tournoi en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, les « Lions » sont fortement attendus pour relever le défi de la conservation de leur couronne. Dans ce combat, le processus de préparation est primordial et ils pourront compter sur le Gouvernement pour une mise en train optimale, a assuré Lat Diop, le ministre des Sports. « La préparation pour la Can a déjà démarré. Nous sollicitons l’union sacrée de tous les Sénégalais autour de l’équipe », a souligné, hier, mardi, Lat Diop, en marge de la remise du drapeau national à la sélection U17 du Sénégal en direction de la Coupe du monde de leur catégorie en Indonésie. Il a réitéré l’engagement du Gouvernement pour que les « Lions » qui doivent participer à la prochaine Can soient dans d’excellentes conditions. De ce point de vue, « toutes les dispositions sont en train d’être prises pour que le Sénégal remporte un deuxième titre continental », a-t-il assuré. Lat Diop de dire que « pour ce qui le concerne, l’État ne ménagera aucun effort pour une victoire finale de l’équipe nationale en Côte d’Ivoire ». Le nouveau patron des Sports a, du coup, renseigné que ses services vont prendre « toutes les dispositions nécessaires, en accord avec la Fédération sénégalaise de football ».