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27 juillet 2025
AMADOU BA INTERPELLÉ
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé, dans un communiqué de presse, a tenu, pour la ‘’énième fois’’, à rappeler au Premier ministre ‘’sa promesse de convoquer la séance plénière de restitution des propositions concrètes
L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas), dans un communiqué de presse, a tenu, pour la ‘’énième fois’’, à rappeler au Premier ministre ‘’sa promesse de convoquer la séance plénière de restitution des propositions concrètes concernant aussi bien les contractuels des établissements publics de santé que les travailleurs des collectivités territoriales et le personnel administratif en rade de l’application des accords, la trêve ayant duré et même perduré au point que d'illustres inconnus au bataillon s'en mêlent, car les élections de représentativité des centrales syndicales pointent à l'horizon du 30 novembre 2023’’.
En effet, And Gueusseum se dit étonné de voir des ‘’centrales s'agiter, voire gigoter dans le but de récupérer la lutte des travailleurs des collectivités territoriales que le regretté Sidya Ndiaye avait rigoureusement prise en charge jusqu'à la signature du protocole d'accords gouvernement-And Gueusseum le 10 mai 2022 portant augmentations de salaire du personnel des collectivités territoriales après avoir reçu en 2018 les neuf décrets matérialisant le statut du personnel des collectivités territoriales, sept années après le vote de ladite loi et les trois autres plus tard (...)’’.
Cette plateforme, qui regroupe divers syndicats, a invité le nouveau ministre des Collectivités territoriales, Mamadou Diagne Fada, à résoudre les problèmes des travailleurs des collectivités locales. Ces syndicalistes considèrent que l’histoire bégaie, puisque M. Fada avait résolu leur problème ‘’dans l'ombre en juillet 2018, à la suite des 17 plans d'action avec pour épilogue l'audience accordée à And Gueusseum par Son Excellence Monsieur le Président de la République le 11 janvier 2019 au palais’’.
...Actuellement est célébré Octobre rose. And Gueusseum se dit ‘’solidaire de tous les patients du monde entier et singulièrement de toutes les femmes victimes de cancer et/ou d'insuffisance rénale chronique nécessitant des séances de dialyse onéreuses ou parfois hypothétiques, soutient les efforts permanents de toutes les associations œuvrant dans l'allègement de la souffrance des personnes affectées et particulièrement la Lisca dans ce contexte d'Octobre rose’’, lit-on dans la note. Toutefois, ‘’And Gueusseum, se réjouissant des avancées significatives de l'État dans la prise en charge de ces milliers de malades chroniques, n'en considère pas moins leur insuffisance du fait du nombre impressionnant et croissant de diabétiques et d'hypertendus patientant dans l'antichambre de la dialyse et des accidents vasculaires cérébraux (AVC) avec leurs cortèges de handicaps’’.
Aussi, ‘’And Gueusseum rappelle que la panacée se trouve dans une médecine plus préventive que curative, par un changement de mentalité et de comportements, surtout alimentaires, car il n'y aura jamais assez de ressources financières, matérielles et humaines pouvant arrêter ces fléaux si chaque citoyen ne se rend pas compte qu'il est d'abord son premier et propre médecin. En effet, pour rappel, l'approche préventive par les déterminants de la santé, revendiquée par le Sutsas, avait justifié le changement de paradigme par l'érection des directions régionales de la santé et de l'action sociale, en lieu et place des régions médicales consacrée par le décret 2020-1430’’.
Elle dénonce également les retards notés dans la réalisation de la greffe rénale, ‘’malgré le vote de la loi portant transplantation d'organes et la création d'un conseil d’éthique sis au Service national d'éducation et d'informations sanitaires et sociales (SNEISS) après plusieurs années de lutte du Sutsas et du financement holistique et systémique de la santé excluant le paiement direct des frais médicaux par les populations dans des dépenses catastrophiques ?’’
NE NOUS PRIVEZ PAS DE NOTRE « NIOKHIT » !
Deet kay hana ! Après les factures salées, le loyer toujours pimenté, on veut encore rouler les baadoolo dans la farine de la hausse du prix du pain ! On veut nous priver de notre « niookhit » !
Deet kay hana ! Après les factures salées, le loyer toujours pimenté, on veut encore rouler les baadoolo dans la farine de la hausse du prix du pain ! On veut nous priver de notre « niookhit » ! Pourtant il y a « mil » et une céréales pour un ndekki plus consistant que la tyrannie du pain. Même mbourou... ak show se sont séparés. C’est vrai que « beignet dougoup » n’est pas là, mais il faut chercher des plan B comme le « lathiri ». Les candidats vont peut-être nous sortir une baguette magique. En tout cas, ce n’est pas du pain béni pour le candidat de Benno.
LE NOUVEAU CHALLENGE DE THÉRÈSE FAYE
Samba Ndiobène Ka a passé le témoin hier, à Thérèse Faye Diouf, nouvelle ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale. La cérémonie s’est déroulée à la sphère ministérielle Habib Thiam
Samba Ndiobène Ka a passé le témoin hier, à Thérèse Faye Diouf, nouvelle ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale. La cérémonie s’est déroulée à la sphère ministérielle Habib Thiam, devant les militants et collaborateurs. Celle qui était jusque-là Dg du Fongip s’est engagée à relever le défi.
L’ambiance était festive hier au Rez-de-chaussée du bâtiment B de la sphère ministérielle Habib Thiam, lors de la passation de services entre Samba Ndiobène Ka, ministre sortant, et la nouvelle ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf. Tous deux étaient habillés dans un boubou blanc, des lunettes claires bien vissées. Le nouveau ministre de l’Agriculture a exprimé sa « reconnaissance sincère », son « engagement » et son « attachement aux idéaux de Macky Sall et son « soutien inébranlable à Amadou Ba ». Après trois années à la tête du ministère du Développement communautaire, le successeur de Aly Ngouille Ndiaye a indiqué que d’« importantes réalisations ont été accomplies, notamment les projets du Pudc, Puma, Promovilles qui ont permis de désenclaver, d’électrifier et d’aménager de nombreuses localités ».
« Un sacerdoce et un nouveau challenge »
Thérèse Faye Diouf qui a pris le flambeau a également réitéré son engagement indéfectible aux côtés du Président Macky Sall qui « incarne un leadership assumé et fortement attaché au développement de son pays, le Sénégal et de l’Afrique tout entière ». Pour la nouvelle ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, sa mission est plus comme un « sacerdoce et un nouveau challenge à relever qu’une sinécure ».
« Pour ma part, vous trouverez en moi une ministre à votre écoute, mais aussi une ministre engagée et déterminée à relever les défis de ce secteur stratégique du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale. Et cela, je ne le dirais jamais assez », a déclaré Thérèse Faye, sous l’applaudissement des militants et sympathisants.
AUGMENTATION DU PRIX DU PAIN, LE GOUVERNEMENT EN DÉSACCORD
L’allusion faite par la Fédération des Boulangers concernant l’augmentation du prix du pain n’est pas envisageable. Le gouvernement, via son ministère du Commerce a réagi à cette annonce.
L’allusion faite par la Fédération des Boulangers concernant l’augmentation du prix du pain n’est pas envisageable.
Le gouvernement, via son ministère du Commerce a réagi à cette annonce.
« Lors d’une conférence de presse, des syndicats de boulangers ont fait état d’une possible augmentation du prix du pain. Face à cette déclaration, le Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME informe le public qu’aucune augmentation des prix du pain n’est envisagée par le Gouvernement ».
Et « pour rappel, le prix du pain est sous le régime de l’homologation et sa révision obéit à une procédure particulière, qui se déclenche par la saisine de la Direction du Commerce intérieur, par les acteurs souhaitant une modification de prix accompagnée des justificatifs y afférents. A ce jour, aucun cadre de prix n’a été déposé pour une éventuelle réévaluation du prix du pain ».
Le ministère du Commerce souligne également que le gouvernement sénégalais a consacré entre 2022 et 2023, « soixante (60) milliards de francs CFA pour la stabilisation du prix de la baguette de pain de référence à 175 frs CFA en lieu et place d’un prix projeté à 325 frs CFA ».
Le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME dit renouveler toute sa disponibilité aux acteurs de la boulangerie « pour une prise en charge optimale de leurs préoccupations dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs ».
DÉCÈS DU JOURNALISTE MAMADOU ALIOU DIALLO
Le journaliste Mamadou Aliou Diallo, correspondant du quotidien Le Soleil à Kolda (sud), est décédé mercredi des suites d’une maladie
Dakar, 18 oct (APS) – Le journaliste Mamadou Aliou Diallo, correspondant du quotidien Le Soleil à Kolda (sud), est décédé mercredi des suites d’une maladie, à appris, l’APS de plusieurs sources locales.
Mamadou Aliou Diallo a été admis à l’hôpital régional de Kolda depuis plusieurs jours.
La presse locale et plusieurs bonnes volontés s’organisaient pour son évacuation dans une structure sanitaire à Dakar.
Il a finalement rendu l’âme ce mercredi à Kolda où il sera inhumé le même jour.
Décrit comme un journaliste « brillant, discret et serviable », Diallo a, par le passé, exercé dans plusieurs organes de presse et agences de presse internationales.
SANDIARA, UN EXEMPLE A COPIER D’APRES LE PNUD
La commune de Sandiara est l’une des collectivités qui a le plus changé de visage ces sept dernières années
Le modèle économique de la commune de Sandiara qui a permis de trouver plus de 6 mille emplois est un exemple à répandre à travers le territoire national. Une délégation du Pnud, en visite hier dans la commune, considère Sandiara comme un échantillon qui devrait être copié par les autres collectivités locales
La commune de Sandiara est l’une des collectivités qui a le plus changé de visage ces sept dernières années. Cette localité qui était une communauté rurale dont l’unique ressource était le marché hebdomadaire est devenue urbanisée grâce aux investissements publics et privés de plus de 65 milliards de nos francs. Aujourd’hui, la commune dispose d’une zone économique spécialisée avec 16 usines, un port sec d’une capacité de stationnement de 2 000 camions assurant le corridor Dakar-Bamako, une zone agricole, un lycée moderne et un institut islamique.
Maintenant la commune a complètement changé de figure, grâce à ces investissements qui ont créé plus de 6 mille emplois directs, faisant reculer le chômage. Lors de la visite du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les responsables ont exprimé leur satisfaction du modèle de la commune de Sandiara. A en croire Médoune Guèye, chef d’équipe de l’unité de gouvernance, Sandiara est une réussite en matière de décentralisation mais aussi de gestion des collectivités territoriales. «Nous avons réuni l’ensemble des maires qui viennent de différents horizons pour partager leurs expériences. Le Pnud accompagne le ministre des Collectivités territoriales dans l’approfondissement de la politique de décentralisation sur des questions liées à la planification sur des questions sociales spéciales. Nous avons quelques communes pilotes avec qui nous travaillons, notamment la commune de Sandiara, Mont Rolland, Bargny, Ndiafat et Ndiob. Dans notre prochain programme, nous avons comme cibles des communes qui sont dans les zones frontalières. L’idée de ce forum était de partager les différents outils sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, sur la mobilisation de ressources et de partenariat », a soutenu le chef d’équipe de l’unité de gouvernance du PNUD
Durant la matinée, la délégation du PNUD, accompagnée des élus locaux du département de Mbour, ont visité quelques usines qui sont installées dans la zone économique spécialisée (ZES), le port sec, le lycée et le centre islamique moderne. L’installation de ces infrastructures a facilité l’urbanisation de la ville qui est devenue un lieu prisé par de nombreux villageois, le retour des enfants accentuant la démographie de la collectivité locale.
LA GRÉVE DE LA FAIM DE OUSMANE SONKO ET D'AUTRES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens de ce mercredi 18 Octobre évoque la nouvelle grève de la faim d’Ousmane Sonko et la renonciation de l’Agent judiciaire de l’État à sa demande de récusation du juge ayant annulé la radiation de l’opposant du ficher électoral
Dakar, 18 oct (APS) – Les quotidiens annoncent une nouvelle grève de la faim d’Ousmane Sonko et la renonciation de l’Agent judiciaire de l’État à sa demande de récusation du juge ayant annulé la radiation de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) du fichier électoral.
‘’J’ai décidé de reprendre ma grève de la faim pour exprimer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées [et] protester contre ma détention arbitraire et […] celles de centaines de patriotes’’, écrit Libération en citant M. Sonko.
La reprise de sa grève de la faim est ‘’un moyen pour le détenu […] de maintenir son électorat en alerte’’, commente L’Observateur.
‘’L’enjeu, de taille, est simple à déchiffrer […] Privé de sa liberté d’agir, à cinq mois de l’élection présidentielle, avec ses [ennuis] judiciaires et l’incertitude de sa candidature, le maire de Ziguinchor ne peut se permettre de laisser le terrain médiatique à ses adversaires, et ses militants dans le doute’’, analyse L’Observateur.
Le Soleil rappelle que l’opposant accusé d’appel à l’insurrection et d’autres infractions à la loi avait mis fin à sa première grève de la faim à la demande du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
‘’L’affaire de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral […] connaît un rebondissement. L’Agent judiciaire de l’État s’est désisté de la récusation du juge Sabassy Faye’’, note WalfQuotidien.
Selon plusieurs journaux, le magistrat ayant jugé cette affaire en première serait le frère d’un adjoint du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, une raison avancée par l’Agent judiciaire de l’État pour remettre en cause sa partialité, affirment plusieurs journaux.
‘’Le juge de la cour d’appel de Ziguinchor n’aura pas à statuer sur une requête de l’Agent judiciaire de l’État visant à récuser le juge du tribunal de grande instance’’ de Ziguinchor, écrit Le Quotidien.
Si le défenseur des intérêts de l’État a renoncé à la demande de récusation du juge ayant annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, ‘’c’est parce que cette procédure avait peu de chances’’ de succès, selon EnQuête.
‘’Avec l’acte de désistement, l’État va éviter non seulement un camouflet et une deuxième défaite qui aurait pu être néfaste pour son image, mais il va aussi concentrer ses efforts’’ sur l’appel que ses avocats feront de la décision du juge, ajoute EnQuête.
‘’On fera de notre mieux pour défendre notre titre’’, rapporte Record en citant le capitaine de l’équipe nationale senior de football du Sénégal, Kalidou Koulibaly.
Il y a un ‘’regain de confiance’’ au sein de l’équipe sénégalaise, observe Stades. ‘’Des certitudes en défense… de belles promesses au milieu du terrain’’, se réjouit le même journal.
UNE MENACE POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE AU SENEGAL ET EN MAURITANIE
La sécurité alimentaire au Sénégal et en Mauritanie est menacée par la croissance de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson
Le rapport de Partner Africa sur les impacts positifs et négatifs réels et potentiels de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson relève des menaces sur la sécurité alimentaire au Sénégal et en Mauritanie. Cela à cause de la croissance de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson dans ces deux pays.
La sécurité alimentaire au Sénégal et en Mauritanie est menacée par la croissance de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson. C’est ce que révèle l’étude intitulée «Suivre le Poisson» menée par Partner Africa. Saluant la publication, Greenpeace Afrique renseigne que ce document met en lumière les impacts positifs et négatifs, réels et potentiels, de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson sur les différents acteurs de la chaîne de valeur des petits poissons pélagiques en Mauritanie et au Sénégal. Chargé de campagne océans de Greenpeace Afrique, Abdoulaye Ndiaye indique que le rapport met en exergue l’importance d'une gouvernance transparente et responsable des pêcheries de petits pélagiques et la nécessité de stopper l'expansion, voire de réduire les usines de farine et d'huile de poisson dans ces deux pays afin de garantir la protection des écosystèmes marins et des droits des communautés locales à la protection de leurs emplois. «Greenpeace Afrique a toujours soutenu que les métiers des communautés de pêcheurs, plus particulièrement des femmes transformatrices, devraient être protégés contre cette industrie destructrice de la farine de poisson afin d'éviter l'épuisement des stocks de poissons pouvant entraîner les communautés ouest africaines dans une insécurité alimentaire et une situation environnementale dommageable», a déclaré Abdoulaye Ndiaye.
Au-delà de l’impact négatif, Greenpeace Afrique souligne aussi que l’étude visait à fournir une vue d'ensemble des impacts réels et éventuels sur les métiers des différents détenteurs de droits dans la chaîne de valeur des petits poissons pélagiques. S’agissant de l'impact positif sur les moyens de subsistance et le droit au travail, le document indique que l’industrie de transformation artisanale des petits poissons pélagiques peut avoir un impact positif sur les droits de l'Homme des populations locales. «Elle a créé un nombre important d'emplois directs et indirects (formels et informels) tout au long de la chaîne de valeur, stimulant diverses activités économiques connexes pour les populations et les communautés côtières. Concernant le droit à la sécurité alimentaire, l’étude renseigne que lorsque les petits pélagiques sont transformés par des entreprises artisanales (femmes transformatrices) et vendus sur les marchés locaux, ils constituent une riche source de protéines pour la population locale», soulignent les enquêteurs. Selon eux, cela contribue au droit à la sécurité alimentaire, en garantissant l'accès à des aliments nutritifs. «Cependant, il est essentiel de noter que l'expansion rapide de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson menace les métiers de ces femmes transformatrices, mais soulève également des inquiétudes quant à son impact négatif sur les écosystèmes marins, la surpêche et les conflits potentiels avec les pêcheurs artisanaux qui dépendent de ces petits poissons pélagiques pour leur subsistance», lit-on sur le communiqué de Greenpeace Afrique.
CES GOULOTS A L’EPANOUISSEMENT DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES
Infections sexuellement transmissibles, grossesses et mariages précoces, violences domestiques, Les adolescents et les jeunes font face à d’énormes problèmes de santé.
Le 2e forum international sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (Sraj) a commencé depuis hier. Initiatrice de la rencontre, l’Ong Acdev espère qu’elle va contribuer à l’amélioration de l’accès des adolescents à des services complets de santé de la reproduction et adaptés à leurs besoins et préoccupations
Les adolescents et les jeunes font face à d’énormes problèmes de santé. Beaucoup d’entre eux ne sont pas conscients des maladies et infections qui les guettent. D’où le forum international qui leur est dédié pour parler des infections sexuellement transmissibles (Ist), les grossesses précoces et les violences domestiques. Au Sénégal, les résultats des dernières enquêtes démographiques et de santé (2017 et 2019) révèlent le taux encore élevé de mariages d’enfants et d’adolescents qui est à 30.5 ; le taux de grossesses précoces est estimé à 13,8%, la prévalence des infections sexuellement transmissibles est à 16,5% chez les adolescents âgés entre 15-19 ans et 29,3% chez les jeunes de 20-24 ans ; la prévalence des violences domestiques ou sexuelles chez les filles de 15-24 ans est de 28%.
LES JEUNES PRONENT UNE EDUCATION COMPLETE A LA SEXUALITE
Au Sénégal, la faiblesse courante des niveaux d'instruction, la vulnérabilité économique, les pesanteurs socioculturelles et certaines lois et politiques nationales entravent une bonne promotion de la Santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, l'utilisation et la prestation de services de SRAJ. A cela s’ajoute le faible niveau de connaissances des adolescents sur les droits en santé sexuels et reproductifs (DSSR). L'accès et les taux limités d'utilisation de services de santé de reproduction et des méthodes contraceptives rendent donc nécessaire l'établissement d'une éducation complète à la sexualité (ECS) ainsi qu'un accès à des services de SRAJ de qualité. Directeur de la santé mère-enfant, Dr Amadou Doucouré affirme que la santé de l’adolescent constitue un enjeu stratégique pour l’atteinte des objectifs de développement durable. «La santé durant l’adolescence a un impact à toutes les étapes de la vie.
Ainsi, l’Etat a fait de la santé de l’adolescent une priorité de premier ordre, matérialisée à travers la promotion du capital humain de qualité, un des piliers fondamentaux du PSE», indique-t-il. Malgré les avancées notées dans la prise en charge des adolescents, il reste beaucoup de défis. Il s’agit de «la recherche-action, le financement, la coordination et les synergies entre les différents secteurs, l’amélioration de l’accès à l’information appropriée et aux soins adaptés aux besoins des adolescents et à une information de qualité à travers une communication intégrée. S’y ajoute l’amélioration de l’environnement social, législatif et réglementaire sur les sujets concernant les adolescents et la prise en charge holistique prenant en compte dans sa globalité les problèmes inter reliés de santé de la reproduction, de violences basées sur le genre, de santé mentale, avec un accent mis sur la prévention».
Représentant les jeunes, Arona Sow plaide pour une éducation sexuelle complète. Selon lui, pour des millions de jeunes du monde entier, le début de l’adolescence amène non seulement des changements corporels mais aussi de nouvelles formes de vulnérabilité aux violations des droits de la personne dans les domaines de la sexualité, du mariage ou de la grossesse. «Des millions de filles sont forcées à des relations sexuelles non consenties, ce qui les met en danger de grossesse non désirée, d’avortement et d’accouchement à risque ainsi que de contraction d’infections sexuellement transmissibles notamment le VIH», indique-t-il.
A l’en croire, la SRAJ doit être défendue, et cela passe notamment par l’accès à une éducation sexuelle complète. Pour sa part, le Directeur exécutif de l’Ong Acdev, Dr Cheikh Tidiane Athie souligne que pendant 12 années, son organisation permis à plus de 3 500 participants de plus de 21 pays de bénéficier de formations et d’expériences enrichissantes partagées avec plus de 200 chercheurs, professeurs d’université, des professionnels de santé et gestionnaires de programmes et de projets venant de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et du Canada. Selon lui, l’objectif du forum est de faire le lien entre action et recherche et de répondre à des problématiques concrètes en favorisant une réflexion et des échanges autour d’expériences originales.
170 MILLIARDS POUR RECAPITALISER LE GROUPE LA POSTE
L’annonce est du directeur général dudit groupe qui présidait hier, en collaboration avec la poste française, une table ronde sur la mobilisation de ressources des parties prenantes pour la mise en œuvre du Plan Stratégique d'Expansion de la poste
Le plan stratégique d’extension du Groupe La Poste est évalué à 170 milliards de FCFA. L’annonce est du directeur général dudit groupe qui présidait hier, en collaboration avec la poste française, une table ronde sur la mobilisation de ressources des parties prenantes pour la mise en œuvre du Plan Stratégique d'Expansion de la poste (PSE 2023- 2028)
Pour réussir la recapitalisation de la poste, l’Etat du Sénégal doit transformer ses créances en un apport nouveau. Cela évitera une trésorerie à décaisser et le groupe La Poste pourra être recapitalisée ainsi que toutes ses filiales. En effet, la société doit à l’Etat du Sénégal plus de 174 milliards de FCFA, alors qu’elle a besoin de 170 milliards pour être recapitalisée. Et pour que le bilan d’une société puisse être équilibré même s’il n’est pas positif, il faudrait au moins que l’apport en capital puisse permettre de résorber tout ce qu’il y a comme créance. Si on se réfère aux propositions faites dans le Plan Stratégique d'Expansion de La Poste (PSE 2023-2028), un document conçu comme étant un instrument de pilotage de la boite et qui est essentiellement piloté sur 3 axes, il faut mettre l’accent sur l’augmentation et la diversification de l’offre de services, la numérisation et l’amélioration de la gouvernance institutionnelle.
Ainsi pour une mise en œuvre de ce cadre, les acteurs se sont réunis hier pour voir comment faire pour trouver des possibilités de réalisation concrètes avec des financements à apporter autant par le groupe La Poste, par ses bailleurs naturels, que ce soit le ministère des Finances, le ministère des Télécommunications mais également par des partenaires financiers et techniques extérieurs comme le groupe La Poste de la France, ou l’agence française de développement. Selon le directeur général de la poste, il urge de sortir cette société de cette situation dans laquelle elle se trouve et pour cela, il faut moderniser les services, dynamiser l’activité, ce qui implique de chercher des financements.
Pour ce faire, Mohamadou DIAITE propose 4 projets dont une marketplace pour participer au e-commerce, la modernisation du centre de tri, la transformation de la filiale para bancaire en banque postale, et le quatrième projet porte sur le bureau de poste intelligent. Pour ce faire, il préconise de mettre l’accent sur la formation de renforcement des capacités des agents et sur le transfert de technologie à partir de partenaires techniques. Il ajoute aussi que ce sont des projets qui nécessitent la mise en œuvre de moyens technologiques importants de centre de tri. «Par exemple, si nous voulons l’automatiser, il va falloir acquérir de l’outillage, les ressources financières nécessaires à la fois pour renforcer la capacité du personnel que pour acquérir de l’outillage, mais aussi pour que ces capitaux puissent servir à recapitaliser nos filiales», précise le directeur.