En embuscade depuis quelques journées, Teungueth FC a finalement rejoint la tête du classement de Ligue 1 après sa nette victoire devant Diambars. Les Rufisquois sont désormais co-leaders, à égalité de points avec le Dakar-Sacré cœur accroché à domicile, par le stade de Mbour. Cette 6e journée a été faste pour le Jaraaf, qui, en faveur de sa large victoire (3-0 devant GF), intègre le podium avec la 3e place. Tout à l’opposée du Casa-Sports qui a essuyé face à la Sonacos, une quatrième défaite qui l’enfonce encore aux bas-fonds du classement.
T eungueth FC a donné un coup d’accélérateur en championnat avec la bonne opération réussie samedi 2 décembre pour le compte de la 6e journée. Les Rufisquois (12 points+4) qui se sont nettement imposés (0-2) au stade Lat Dior face à Diambars FC. Ils reviennent à égalité de points Dakar Sacré-Cœur qui ne les distance qu’à la faveur de la différence de buts (12 points+5). Puisque les Académiciens ont été contraints à un match nul vierge (0-0) dans le duel qui l’a opposé au Stade de Mbour (13e ; 4 points) avant dernier au classement. Le duo de tête est désormais talonné par le Jaraaf qui a réussi la plus belle opération de la journée en exerçant samedi au stade Iba Mar Diop, une nette domination devant Génération foot (9e ; 7 points). Ce succès permet aux «Vert et Blanc» de quitter la 5e place et d’accéder au podium (3e ; 10 points).
Au stade Amadou Wade, Guédiawaye FC (4e ; 10 points) est resté maitre à domicile après sa victoire (1-0) devant les promus de Jamono de Fatick. Avec cette défaite, les promus Fatickois perdent leur troisième place et retrouvent la 8e place (8e ; 7 points). Pour les autres rencontres, la Linguère de Saint Louis a profité de la réception de l’Us Ouakam (11e ; 5 points) au stade Mawade Wade pour s’imposer sur la plus petite des marques (1-0). Ces trois précieux points décrochés à domicile l’éloignent de la zone rouge pour la 5e place (9 points). Au stade Iba Mar, l’Us Gorée et l’As Pikine se sont quittés dimanche par un match nul (1-1). Menés au score, les Insulaires ont fini par arracher le point du nul à la 90e minutes. Avec point du nul permet aux Pikinois et Goréens d’occuper respectivement la 7e place (8 points) et la 10e place (5 points). Au bas du tableau du tableau, aucun changement n’a été noté. Diambars de Saly (12e ; 5 points), qui a sombré à domicile, reste première équipe à 1 points du stade de Mbour (13e ; 4 points). Après sa quatrième défaite (0-1) subie devant la Sonacos de Diourbel (6e ; 9 points), le Casa Sport reste scotché à la place de lanterne rouge avec 1 petit point au compteur.
DEFIS DE L’EDUCATION A LA PAIX DES TOUT-PETITS
Lancement semaine nationale de la petite enfance, ce lundi. Top départ pour une semaine d’activités, de réflexion et de plaidoyer pour le bien-être et l’avenir des toutpetits, sur toute l’étendue du territoire national
Les autorités vont donner le coup d’envoi de la Semaine nationale de la petite enfance, ce lundi 4 décembre. Il s’en suivra une série d’activités qui seront déroulées, jusqu’au 11 décembre courant, dans plusieurs localités du pays en faveur de la petite enfance. Le thème de cette dix-septième (17e ) édition est : «L’éducation à la paix dès la petite enfance».
Top départ pour une semaine d’activités, de réflexion et de plaidoyer pour le bien-être et l’avenir des toutpetits, sur toute l’étendue du territoire national. Les autorités lancent, ce lundi matin, la Semaine nationale de la petite enfance. La cérémonie officielle de cette édition, la 17e du genre qui se déroulera du 4 au 11 décembre 2023, est prévue au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Rose, «sous la présidence effective du président de la République Macky Sall», annonce un communiqué de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANCTP). En plus du lancement, suivi d’une exposition et d’une cérémonie officielle présidée par le chef de l’Etat, plusieurs programmes sont au menu de ces 7 jours «d’activisme» notamment, entre autres, «l’inauguration de cases des tout-petits, les 07 et 08 décembre à Thiamène dans le département Louga et à Richard-Toll dans le département de Dagana», indique la source. Aussi l’ANCTP, en partenariat avec la Banque mondiale, profitera-t-elle de cette semaine pour «partager l’enquête sur le développement de la petite enfance menée récemment». «Nous avons travaillé à innover, en réduisant un peu les activités menées au niveau de Dakar pour les décentraliser dans les régions». Il y a également l’organisation d’une randonnée pédestre, le samedi 09 décembre. Une journée de réflexion et des engagements, avec les partenaires techniques et financiers, sur les stratégies et moyens de promotion de l’éducation à la paix, marquera la dernière activité avant la clôture de l’événement à Dakar.
…ET DU RELEVEMENT DU TAUX BRUT DE PRESCOLARISATION
Déjà, justifiant le choix du thème retenu, face à la presse, le lundi 27 décembre dernier, la Directrice générale de l’ANCTP, Mme Maïmouna Cissokho Khouma, a rappelé que «depuis 2007 l’agence organise une semaine dédiée aux tout-petits. Dans le but de rester dans le même sillage que l’année dernière, dont le thème tournait autour de l’éducation aux valeurs, l’éducation à la citoyenneté, le Comité scientifique a jugé nécessaire de poursuivre la réflexion autour de ces valeurs en choisissant de mettre l’accent sur la paix, de promouvoir l’éducation à la paix dès la petite enfance».
Mme Maïmouna Cissokho Khouma n’a pas manqué de préciser que l’ANCTP prend en charge toute la petite enfance, à savoir les cases des tout-petits, les écoles maternelles publiques, les garderies communautaires, entre autres, depuis 2010. «Nous avons en charge près de 3 000 structures, plus de 800 cases des tout-petits sur l’étendue du territoire national», a-t-elle relevé, ajoutant que l’agence «accompagne et encourage les communautés à en créer davantage, parce que parmi nos missions, il y a cette promotion du modèle de la case des tout-petits»
Toutefois, a-t-elle reconnu, il se pose le défis de la préscolarisation, pour l’augmentant de façon significative du taux brut de fréquentation du cycle préscolaire qui est de 18,6%, depuis 2022. «Nous faisons face à plusieurs défis. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de réalisations à travers l’accès, la construction de la case des tout-petits, la réhabilitation et l’équipement, mais il reste à relever le taux de fréquentation», a-t-elle soutenu lundi dernier à Dakar.
LES CONTRACTUELS DE LA SANTE ACCUSENT LEUR MINISTRE
Le collectif national des agents contractuels des établissements publics de santé compte bien paralyser le système sanitaire, dans les jours à venir, si le ministère de la Santé et de l’action sociale ne leur paie pas les indemnités de logement ....
Le collectif national des agents contractuels des établissements publics de santé compte bien paralyser le système sanitaire, dans les jours à venir, si le ministère de la Santé et de l’action sociale ne leur paie pas les indemnités de logement auxquelles ils ont droit. En point de presse, samedi dernier, ils ont pointé du doigt leur ministre de tutelle qui, selon eux, « œuvre pour diviser les travailleurs de santé ».
Depuis un certain temps, la question des indemnités de logement et d’autres primes dans la santé occupent les médias. Ainsi, après l’annonce du chef de l’Etat de généraliser les indemnités de logement aux agents de l’Etat, beaucoup se sentent exclus dans la mise en œuvre de cette directive. Dans le domaine de la santé, ce sont les contractuels qui haussent le ton pour demander leur intégration. Ces derniers organisés en collectif ont tenu, samedi dernier, un point de presse pour dénoncer cet état de fait. Selon le coordonnateur Abou Ba, cette rencontre fait suite à leur demande d’autorisation de marche qui a été refusée et qui entre dans le cadre de la protestation contre les indemnités allouées aux 6859 agents contractuels des EPS depuis 2022 et dont ils n’ont pas bénéficié. « Nous voulons apporter des éclaircissements sur la rallonge budgétaire du mois de juin 2022 d’un montant de 8 148 320 000 destinés aux agents contractuels des Eps suite à la sortie dramatique de notre ministre de tutelle Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye à l’Assemblée nationale. Sur ces propos, elle nous confirme que c’est elle qui a fait la simulation après recensement des effectifs » a déclaré Abou Ba.
Et d’ajouter : « le collectif déplore l’incohérence de la clef de répartition, vu que la direction de la santé à sa tête la directrice Dr Fatou Mbaye. Sylla avait envoyé une note d’information d’urgence aux directeurs des hôpitaux pour la prise en compte dans la revalorisation salariale accordée par l’Etat du Sénégal ».
Face à cette situation, le collectif rappelle que le décret 1430 porte le statut particulier des fonctionnaires du cadre de la santé et qu’eux contractuels, leur statut est régi par le décret 404 2016 que le Président de la République avait demandé d’appliquer le 1er janvier 2017. « Le décret 1430 ne peut pas être une clef de répartition de ces indemnités destinées aux contractuels des Eps » a renseigné M.Ba. Au nombre de 6859 contractuels, ledit collectif interpelle le ministre des Finances et du budget de leur venir en aide pour une issue heureuse tout en sollicitant une audience avec le Premier ministre pour trouver une solution définitive. A défaut, ils comptent perturber le système sanitaire.
«IL Y A UN MANQUE DE CONFIANCE ET DE DIALOGUE ENTRE LES ACTEURS POLITIQUES»
Installé dans la violence et les tensions depuis les événements de mars 2021, le processus électoral en vue de la présidentielle divise. Pour Babacar Guèye, cela s'explique par l'absence de confiance mutuelle au sein de la classe politique
A quelque mois de l’élection présidentielle de février 2024, le processus électoral continue de faire débat au Sénégal. Invité de l’émission Objection de Sud Fm hier, dimanche 3 décembre 2023, le Professeur Babacar Gueye, Président du Collectif des Associations de la Société Civile (COAS) est revenu sur les difficultés que rencontre le Code électoral actuellement. Selon le professeur, cela est dû à un manque de dialogue, de confiance de la part des acteurs politiques. Il s’est également prononcé sur certaines questions d’actualité.
«Le climat dans lequel ce processus électoral se déroule depuis 2022 qui vient après les évènements de mars 2021 qui se sont caractérisés par des violences, est particulier. C’est un processus qui est installé dans la violence, dans les tensions. Je ne me souviens pas d’avoir vécu un processus aussi difficile comme celui que nous sommes en train de vivre en ce moment. Difficile à cause de l’adversité, qui frise parfois l’animosité. Difficile également à cause des enjeux économiques de cette élection avec la découverte du pétrole et du gaz qui a suscité beaucoup d’envie et de traumatisme. Cela montre ensemble que nous avons un processus assez spécial à l’occasion de cette élection présidentielle de 2024 », a expliqué le Professeur Babacar Guèye. Poursuivant son propos, le président du COAS dira : « Ce qui fait défaut, c’est qu’il n’y a pas de confiance entre les acteurs politiques. Les acteurs politiques n’ont pas confiance les uns envers les autres. Aussi, vous ne pouvez de faire de démocratie sans démocrates. Parce que ce sont les démocrates qui font la démocratie. En fait, il y a des lacunes que nous avons constatées au sein même de la classe politique. Peut-être qu’il va falloir approfondir la réflexion pour qu’en sorte la politique soit regardée autrement que comme un moyen d’accéder à une rente financière ou à des postes de responsabilité. Ce qui dramatise l’enjeu des élections, c’est peut-être une absence de dialogue et de concertation entre les acteurs politiques ».
C’est ainsi, ajoute le professeur Guèye, parlant des fiches de parrainage de Sonko 2024 : « Lorsque cette affaire a éclaté, nous sommes allés voir la DGE pour comprendre pourquoi la décision du juge Sabassy Faye n’a pas été appliquée. Normalement, lorsqu’un juge prend une décision, cela est notifié au préfet, au gouverneur qui notifie à l’organe de gestion notamment la DAF. Puisque la DGE est soumise au ministère de l’Intérieur et quoi qu’il en soit, il faut que dans cette affaire, la décision du juge soit respectée. Etant donné que le recours n’était pas suspensif. Ainsi, nous avons écrit une déclaration pour constater la violation de la part de la DGE. Ensuite, lorsque la DGE a refusé d’obtempérer suite à l’injonction de la CENA. Nous sommes intervenus lorsque le Président de la République a pris le décret pour dissoudre complétement la CENA. Ce qui est une violation manifeste contre la loi », a fait savoir M. Guèye.
Manquements dans le parrainage
Par ailleurs, le professeur Guèye n’a pas manqué de déplorer les manquements qu’il y a dans le parrainage. « Ce qu’on peut déplorer, c’est le fait que pour ce parrainage-là, les cortèges soient bloqués par les forces de l’ordre. Ça, on peut le déplorer. Et cela est dû à une lacune dans la rédaction du Code électoral relativement au parrainage. Peut-être, il aurait fallu prévoir que durant ce parrainage, les candidats doivent avoir la possibilité de sillonner le pays pour recueillir des parrains. Malheureusement, comme cette disposition n’existe pas dans le Code électoral, c’est un manquement ».
Evoquant le cas Ousmane Sonko dans ce processus électoral, le Professeur Babacar Gueye a précisé : « nous n’avons pas fait d’appréciation sur ce cas en particulier. Mais nous avons constaté que la décision de Ziguinchor n’a pas été exécutée. Nous l’avons déploré et en le déplorant, nous parlons indirectement. Parce que nous ne voulons pas personnaliser le débat ». Cependant, le professeur pense que la candidature d’Ousmane Sonko est légale dans la mesure où sa condamnation n’est pas encore définitive. « Puisque aucune condamnation définitive ne pèse sur lui en ce moment. Donc, il a encore la possibilité d’être candidat. Par contre, si on voit les délais qui restent pour le parrainage, il va être difficile de matérialiser sa candidature », a-t-il déclaré.
Un processus électoral plombé par la judiciarisation de l’espace politique
Revenant par ailleurs sur le processus des élections, Cependant, le Pr Guèye affirmera : « Le constat qu’on peut faire, c’est que ce processus électoral a été marqué par une tension politique persistance, marqué par une judiciarisation de la politique qui, finalement, porte préjudice aux débats sur les programmes. On n’a pas pu avoir de véritables débats programmatiques durant toute cette période. A cause d’une judiciarisation excessive de la politique. Justement, ces enjeux notamment, économiques autant que financiers devraient favoriser le débat programmatique. Comment les uns et les autres vont se comporter lorsque le Sénégal commencera à exploiter son gaz et son pétrole ? Nous aurions aimé entendre les candidats sur ces questions-là. Qu’il y ait des débats entre les candidats sur ces questions. Mais tout cela n’a pas été possible à cause de cette judiciarisation qui a complètement parasité l’espace politique ». Sur ce, poursuit le Professeur Guèye, « Depuis 2007, nous revendiquons qu’on aille vers la mise en place d’un organe indépendant pour organiser des élections. Malheureusement, les régimes qui se sont succédé ne nous ont pas écoutés. Nous estimons que c’est la meilleure manière de crédibiliser les élections, c’est faire en sorte que tous les acteurs acceptent le verdict des urnes », a-t-il souligné.
LA MAISON DE LA FEMME MANTOULAYE-GUÈNE INAUGUREE A GUEDIAWAYE
Le Premier ministre, Amadou Ba, a présidé la cérémonie d’inauguration de la maison des associations et de la maison de la femme Mantoulaye-Guène.
Guédiawaye, 3 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a présidé la cérémonie d’inauguration de la maison des associations et de la maison de la femme Mantoulaye-Guène, a constaté l’APS, dimanche soir, à Guédiawaye (ouest).
Les deux infrastructures ont été construites avec un financement global de 668.739.097 francs CFA de l’État, selon le gouvernement.
La maison des associations de Guédiawaye a coûté 524.739.097 francs CFA et appartient à la mairie de Guédiawaye, selon la même source.
Le directeur chargé de sa gestion sera nommé par le maire de la ville.
Ses occupants vont fournir une contribution forfaitaire destinée à la maintenance de l’ouvrage.
La maison de la femme Mantoulaye-Guène de Guédiawaye a coûté 144 millions de francs CFA, selon le gouvernement. Elle va accueillir d’importantes activités de formation et de gestion des caisses d’épargne et de crédit, des mutuelles et des garderies d’enfants.
Mantoulaye Guène (1939-1991), dont l’ouvrage porte le nom, fut députée, ministre et militante du Parti socialiste.
‘’L’accès des populations aux services, équipements et infrastructures de base est plus que jamais une préoccupation’’, a dit le Premier ministre.
Sa construction procède de la politique d’‘’équité sociale et territoriale’’ du gouvernement, a dit Amadou Ba lors de la cérémonie d’inauguration, en présence de plusieurs membres du gouvernement, de députés, et de membres du Conseil économique, social et environnemental, de notables et de guides religieux.
‘’En faisant construire ces infrastructures […] d’utilité sociale, le président de la République met des services publics à la disposition des populations. Ces deux belles maisons destinées aux femmes et aux associations de Guédiawaye [traduisent] la volonté de modernisation de cette ville’’, a affirmé M. Ba.
Cheikh Sarr, le premier adjoint du maire de Guédiawaye, s’est réjoui de la construction des deux infrastructures. ‘’Ces joyaux vont permettre de résoudre beaucoup de problèmes. Ils offriront aux associations un cadre adéquat’’, a-t-il dit, promettant au Premier ministre que la mairie de Guédiawaye va veiller à leur bonne gestion.
LA SANTÉ ET LES CONCLUSIONS DES ASSISES NATIONALES À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 4 Décembre traitent des sujets se rapportant à la santé et ‘’l’exhumation’’ des Assises nationales à la veille de l’élection présidentielle.
Dakar, 4 déc (APS) – Des sujets se rapportant à la santé et ‘’l’exhumation’’ des Assises nationales à la veille de l’élection présidentielle sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En santé, WalfQuotidien s’intéresse aux opérations cardio-pédiatriques et signale que ‘’ plus de mille enfants malades sont sur la liste d’attente’’.
»Au centre cardio-pédiatrique Cuomo de l’hôpital Fann, beaucoup enfants atteints de maladies cardiaques attendent de subir une intervention chirurgicale. Mais, dans cette structure sanitaire, on ne peut plus dépasser deux opérations par jour. Du coup, c’est plus de mille patients qui attendent que l’Etat se précipite sur leur sort’’, écrit Walf.
Le journal se fait écho du ‘’cri du cœur’’ du Dr Sokhna Diagne, correspondante de Monaco collectif humanitaire (Mch) au Sénégal, lancé, samedi dernier, lors de la célébration des 15 ans d’existence de ladite structure.
»Ce sont des interventions très lourdes qui demandent énormément de moyens. Et nous lançons un plaidoyer à l’endroit des autorités sur la situation des enfants atteints de maladies cardiaques. Le cœur ne peut pas attendre. Malheureusement, on a énormément de cas chez les enfants’’, déclare-t-elle dans des propos rapportés par Walf.
En santé toujours, le quotidien Bës Bi dresse le portrait du Colonel Youhanidou Wane Dia, Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam où a été réalisée récemment la première transplantation rénale au Sénégal.
»Prouesse clinique indiscutable dans un pays où près de 750 mille patients souffrent d’insuffisance rénale, la réussite d’une telle opération plus que salvatrice rime désormais avec le nom de ce médecin Colonel’’, estime le journal qui écrit : ‘’la première transplantation rénale effectuée au Sénégal l’a sortie de l’ombre de la grande muette. Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo), Colonel Youhanidou Wane, gynécologue-obstétricienne, la cinquantaine, est aussi une mère de famille exemplaire’’.
Le quotidien souligne que ‘’la cinquantaine, visage affable, Youhanidou Wane, née à Saint-Louis, aurait pu suivre les traces de son papa, Amadou Tidiane Wane, et devenir ingénieur agronome. Ou bien, toujours comme ce dernier, aller à la quête des suffrages de sa communauté pour devenir maire’’.
»Mais n’empêche, l’édile d’alors de la commune de Kanel, son père, directeur général de la Sodragi aussi à l’époque, ne ménagera aucun soutien pour voir sa fille arpenter les endurantes marches du succès. +La réussite au bout de l’effort+, comme se le galvanisent ses compagnons d’armes, Youhanidou Wane, trimant dans les études au lycée Van Vollenhoven, actuelle lycée Lamine Gueye, va franchir le passage de l’ultra sélectif concours Santé militaire. Pour ensuite sortir de la Fac médecine avec un diplôme de gynécologie-obstétricale’’, écrit Bës Bi.
A trois mois de l’élection présidentielle, Sud Quotidien note que ‘’des acteurs politiques et universitaire recommandent’’ les conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI).
»Des acteurs politiques et universitaires sont montés au créneau pour alerter sur la nécessité d’une refondation du modèle démocratique sénégalais sur la base des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). S’exprimant le samedi 2 décembre, lors du séminaire de partage des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), initié depuis le 25 novembre dernier par le site d’information SenePlus en partenariat avec des mouvements citoyens, Demain Sénégal et Sursaut citoyen, ils ont déploré la crise persistante de la démocratie sénégalaise’’, rapporte Sud.
L’Info souligne qu’à quelques mois du scrutin présidentiel, ‘’des acteurs politiques et universitaires ont plaidé pour l’application des recommandations issues des Assises nationales, afin de mieux assoir l’Etat de droit et la démocratie, fortement menacés au Sénégal ces dernières années’’.
L’As note qu’une décennie après, ‘’la société civile veut replacer les conclusions des assises nationales au sein des débats politiques en perspective de l’élection présidentielle de février 2024’’.
»Remettre les assises nationales au cœur de la réflexion autour de l’élection présidentielle, C’est le souhait de la société ci vile. A cet effet, elle a organisé, samedi, une conférence publique avec la participation de quelques candidats à l’élection présidentielle. Parmi eux, Aminata Touré, Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio’’, écrit le journal.
La publication ajoute : ‘’À la table des discussions modérées par l’ancienne procureure Dior Fall Sow, il y avait l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, l’historienne Penda Mbow, le sociologue Moussa Mbaye, le syndicaliste Mamadou Ndoye. Ensemble, ils se sont interrogés sur l’appropriation des Assises nationales et des travaux de la Commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI). Dans les conclusions des débats, les acteurs de la société civile ont estimé qu’il faut réactualiser le texte des assises nationales’’.
Le Soleil rapporte que le Premier ministre a inauguré, dimanche, la Maison des associations et la Maison de la femme à Guédiawaye, en banlieue de Dakar.
»Dans le cadre du Programme de modernisation des villes (Promovilles), le département de Guédiawaye bénéficie désormais de deux importantes infrastructures: la Maison des associations et la Maison de la femme. Elles devraient booster la vie associative tout en promouvant les activités des femmes’’, souligne le journal.
Baadoolo : Pourtant, You ne faisait pas du mbalak !
Aïe ! Cette histoire de parrainage-là, c’est compliqué dé. Ça bloque vraiment des «ndaanaan». Et c’est comme si M. Parrainage avait des problèmes avec les doués du micro. N’est-ce pas MIK ? Et puis, tout le monde chantait «Fu ndaanaan bi di jaar» ! Et à vrai dire, d’aucuns murmuraient : «xaw mako». Cette fois-ci, il ne donnera «Conseil, conseil…» à personne, comme en 2012. Même pas de «weur ndomb». Sauf surprise ! Sa candidature n’était pourtant pas du «mbalak». Il préfère rester le «Roi du Mbalakh». C’est un maitre. C’est un grand chanteur.
Youssou Ndour renonce à sa candidature : «Tout le monde ne peut être président dans une élection»
Youssou Ndour aussi a décidé de renoncer à sa candidature. Dans un entretien spécial sur la Tfm, samedi, le chanteur, qui avait pourtant retiré sa fiche de parrainage à la Direction générale des élections, a ainsi justifié sa décision : «Après ma démission de mes fonctions de ministre conseiller et de Benno bokk yaakaar, j’ai choisi d’y aller sous ma propre bannière. C’est ainsi que mon mouvement, Fekke maci boolé, est allé retirer notre fiche de parraiange. Et il restait ma décision. Après avoir mûrement réfléchi et au nom de l’intérêt supérieur de la nation, j’ai décidé de ne pas être candidat à la Présidentielle de février 2024. Tout le monde ne peut être président dans une élection. Un seul sera choisi. Cependant, je ne ferai rien qui affaiblirait mon mouvement. Je n’ai pas abandonné la politique non plus. J’ai demandé à Fekke maci boolé de continuer sa massification en vue des prochaines législatives.» Avant lui, le leader de Demain c’est maintenant, Mamoudou Ibra Kane, avait renoncé à sa candidature.
Présidentielle 2024 Les candidats invités à s’approprier les Assises nationales
Les candidats déclarés à la Présidentielle du 25 février prochain sont invités à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales afin de «ramener» le consensus dans l’espace politique. Une invite du professeur Penda Mbow, de l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum et du sociologue Moussa Mbaye qui animaient un panel sous le thème «Repositionnement des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) dans les objectifs et enjeux de la Présidentielle de 2024». Selon Penda Mbow, «il est impératif d’appliquer les conclusions des Assises nationales afin de retrouver le consensus qui est perdu depuis un moment».
Inauguration de La Maison des associations et de la Maison de la Femme : Un grand pas vers l’autonomisation des femmes de Guédiawaye
Premier ministre a procédé ce dimanche 3 décembre, à Guédiawaye, à l’inauguration de deux infrastructures communautaires de promotion de l’autonomisation des femmes, d’un coût total de plus de 668 millions FCFA, construites par l’Etat du Sénégal. Il s’agit de la Maison de la Femme Mantoulaye Guène qui va abriter d’importantes activités relatives, entre autres, à la formation, la gestion des caisses d’épargne et de crédit, des mutuelles ou encore de garderies d’enfants. Mais aussi de La Maison des associations qui sera une propriété de la Ville de Guédiawaye dont l’administration sera confiée à une assemblée générale des locataires, sous la supervision d’un directeur nommé par le maire de la ville. Les locataires s’acquitteront d’une contribution forfaitaire qui servira à l’entretien et à la maintenance des installations. La Maison des associations sera aussi mise en location pour assurer des revenus destinés exclusivement au fonctionnement et à des investissements de développement de l’infrastructure.
L’ambassadeur Amadou Diop sur son livre sur la diplomatie sénégalaise : «Laisser des traces à la nouvelle génération»
L’ambassadeur Amadou Diop a présenté ce samedi son livre «Le Sénégal, une diplomatie au diapason du monde : champ évolutif, jeux et enjeux». Le diplomate, à travers son ouvrage de 200 pages édité par L’Harmatan, a posé le débat sur la diplomatie sénégalaise, à travers le monde. Président du Conseil diplomatique de l’Assemblée nationale sénégalaise, l’auteur a expliqué que l’objectif, «c’est de laisser des traces à la nouvelle génération en tant qu’acteur et observateur, de livrer une part du vécu sur le champ diplomatique, pour que le Sénégal continue d’être considéré comme une grande puissance diplomatique». Il a par ailleurs souligné que ce nouveau livre est articulé autour d’une «démarche à la fois rétrospective, qui essaie de rappeler les fondamentaux de la diplomatie sénégalaise, les principes directeurs, les chefs d’Etat qui l’ont incarnée et les instruments mis en œuvre».
Babacar Diop après l’adoption du Jumelage entre Thiès et Sébastopol : «Les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts»
Malgré les injonctions de l’ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal, les conseillers municipaux ont majoritairement voté, jeudi dernier, le projet de jumelage entre la Ville de Thiès et celle de Sébastopol, une ville annexée par la Russie. La visite de travail de Dmitry Kourakov, ambassadeur de la Russie, à Dr Babacar Diop, maire de Thiès, en juillet dernier, s’inscrivait dans la perspective de nouer un partenariat entre Thiès et Sébastopol. Ce projet d’accord avait été vigoureusement dénoncé par l’ambassadeur de l’Ukraine. «Un grand homme d’Etat disait que les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts», rappelle Dr Babacar Diop, dit agir pour défendre les intérêts de la Ville de Thiès. «Ce sera un partenariat qui va aboutir à une coopération commerciale, économique, technique, scientifique, sociale et humanitaire entre nos deux villes», at-il ajouté