SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
25 mai 2025
UNE AUTRE OPÉRATION DE SAUVETAGE DE MIGRANTS RÉUSSIE
La marine royale marocaine a secouru lundi une pirogue transportant 65 migrants sénégalais tentant de se rendre en Espagne, a appris l’Agence de presse sénégalaise de source diplomatique.
Dakar, 22 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru lundi une pirogue transportant 65 migrants sénégalais tentant de se rendre en Espagne, a appris l’Agence de presse sénégalaise de source diplomatique.
Ces migrants nouvellement arrivés sur le territoire marocain après avoir été secourus en mer s’ajoutent à 75 de leurs compatriotes recueillis quatre jours plus tôt par la marine royale marocaine et aux 8 malades hospitalisés à Dakhla, a indiqué la même source.
Elle signale qu’en tout, 148 ressortissants sénégalais attendent d’être rapatriés de Dakhla alors que 325 autres ont regagné le Sénégal par voie terrestre à partir de dimanche.
«QUE JE SOIS CHOISI OU QUE JE RENONCE A MA CANDIDATURE, JE VAIS RENONCER A TOUS POSTES NOMINATIFS»
Mame Boye Diao s’est voulu clair, hier, lors d’une émission télévisée sur la 7TV.
Mame Boye Diao s’est voulu clair, hier, lors d’une émission télévisée sur la 7TV. Interrogé à propos de sa candidature à la candidature de Benno Bokk Yaakar (BBY), il a révélé avoir dit au président de la République qu’il va renoncer à tous ses postes nominatifs s’il portait son choix sur lui ou si lui-même venait à renoncer à sa candidature. D’autres questions d’actualité comme l’affaire Sonko ont été aussi abordées par le maire de la ville de Kolda au cours de cet entretien.
El Hadji Mamadou Diao, plus connu sous le nom de Mame Boye Diao, actuel Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) fait partie des candidats à la candidature les plus en vue au sein de Benno Bokk Yaakar pour la prochaine présidentielle.
Hier, lors d’une émission sur la télévision privée 7TV, il n’a pas varié dans sa démarche concernant sa candidature. Alors que son patron, le président de la République Macky Sall, peine à trouver le candidat idéal qui va défendre les couleurs de la majorité présidentielle en février prochain, l’ancien directeur des Domaines a dit clairement ce qu’il pense et ce qu’il compte faire une fois que cette personne tant attendue sera connue. « J’ai dit au président de la République Macky Sall que si je renonce à ma candidature, je vais renoncer à tous mes postes nominatifs et je vais retourner aux Impôts et Domaines retrouver mon poste de fonctionnaire », a-t-il révélé à la journaliste et patronne de la chaîne Maïmouna Ndour Faye. De même, il compte démissionner de ses fonctions si le président de la République jette son dévolu sur lui. En effet, estime-t-il, celui qui sera choisi par l’actuel chef de l’Etat devra lui aussi démissionner et se préparer pour la campagne électorale.
Sur la situation politique nationale, Mame Boye Diao s’est désolé du fait que les politiciens ne soient plus dans l’adversité mais plutôt dans l’animosité. ‘’Quand je vois un jeune Sénégalais prendre une pierre et la jeter à un autre frère sénégalais qui est policier, si cela ne choque pas, moi cela me choque’’, déclaré l’Inspecteur principal des Impôts et Domaines.
Mame Boye Diao estime que les politiciens doivent utiliser des armes politiques en parlant de la situation de certains hommes politiques qui ont maille à partir avec la justice. Sur ce dernier point, Diao, qui a préféré être très prudent sur certains sujets touchant des opposants comme Ousmane Sonko, a soutenu que son ambition est de réformer la justice qu’il juge difficile à rendre performante. ‘’La justice n’est pas modernisée, il faut la mettre dans des conditions de performance. Il y a beaucoup de sujets à traiter qui touchent beaucoup de Sénégalais qui ont par exemple des problèmes de papiers. Et pourtant, on parle toujours des dossiers de personnalités politiques emprisonnées’’, a lancé El Hadji Mamadou Diao.
S’exprimant toujours sur les réformes, il prévoit de réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature. Mame Boye Diao, qui est accusé d’avoir des liens d’amitié avec des opposants, répond qu’il est un humain et qu’il a le droit d’être l’ami de tout le monde. Sur une question relative à sa nomination à la tête de la CDC, il soutient qu’il n’a jamais été question pour lui de refuser ce poste. Car, considère t-il, c’est un honneur de remplacer Cheikh Bâ qui a été son patron à la Direction générale des Impôts et Domaines.
De la même manière, il dit que son successeur à la Direction des Domaines, El Hadji Mamadou Guèye, est un frère pour lui et il n’a posé aucun acte en sa défaveur depuis sa venue aux Domaines. Parmi les autres sujets évoqués hier par l’inspecteur principal des Impôts et Domaines, par ailleurs candidat à la candidature de Benno Bokk Yaakar, figurent la situation au Niger, le secteur informel, la jeunesse. Bref, voilà un candidat qui n’entend pas faire de la figuration et avec lequel il faudra compter au sein de la majorité présidentielle où, apparemment, les jeux sont loin d’être faits !
L’INSTABILITE DES SELECTIONNEURS, LE FACTEUR BLOQUANT
N’ayant pas glané un douzième trophée et éliminé en Coupe du Monde et aux Jeux olympiques, le basketball sénégalais a fini de manger son pain noir durant cette année 2023.
Après l’échec des Lionnes dans leur tentative de décrocher un 12e trophée et la double élimination des Lions en Coupe du monde et aux prochains Jeux olympiques Paris 2024, le basket sénégalais vit un marasme sans précédent. Le diagnostic déjà établi par les acteurs, à la veille même des dernières campagnes, a déjà décelé le mal du basket sénégalais : nombre d’acteurs de la discipline épinglent l’instabilité et la valse continue d’entraineurs à la tête des sélections nationales. Autant de maux auxquels il faudra vite remédier lors des deux prochaines années qui nous séparent des futures échéances internationales, notamment les Afro baskets masculine et féminine de 2025.
N’ayant pas glané un douzième trophée et éliminé en Coupe du Monde et aux Jeux olympiques, le basketball sénégalais a fini de manger son pain noir durant cette année 2023. Pour les Lionnes, il faudra encore attendre deux années pour répartir à la conquête du titre africain et décrocher un 12e trophée. De même pour les Lions toujours réduits à la quête de ce sixième sacre qui les fuit depuis l’édition 1997 disputée à Dakar. Soient 26 longues années de marasme pour un basket sénégalais qui, jadis, jouait les premiers rôles sur le continent. Une éternité pour les nombreux observateurs ! Quelle est la cause de ces échecs répétitifs ? Les analyses faites par les acteurs du basketball depuis la veille du dernier Afrobasket féminin ont fini de déceler les points qui plombent les différentes sélections nationales mais elles convergent toutes vers l’instabilité notée chez les hommes nommés à la tête des sélections nationales.
LA VALSE DES ENTRAINEURS
A la veille de l’Afrobasket masculin de Kigali en 2021, l’ancien sélectionneur des Lions et directeur technique national Moustapha Gaye n’a pas manqué de faire le diagnostic. Comme la plupart de ses pairs, il a imputé les échecs répétitifs à la valse de techniciens. Comme bon nombre d’observateurs, l’ancien DTN du basket est convaincu que l’instabilité marquée par les courts séjours à la tête des sélections constitue le facteur bloquant. De 1997 à 2023, l’équipe nationale masculine aura, en effet, changé 14 fois de sélectionneurs. Après Bassirou Badji, dernier vainqueur sur le banc des Lions (1995 à 1999), plusieurs coaches issus de différents horizons, de styles, de projets et de philosophie différents se sont succédé à la tête de l’équipe nationale. On peut citer entre autres les passages de Moustapha Gaye de 1999 à 2001, Magatte Diop en 2003, Alain Weisz, Porfirio Fisac, Cheikh Sarr qui ont fait un rapide tour sur le banc des Lions sans pour autant permettre au Sénégal de retrouver le podium africain. L’exemple patent de cette instabilité sera le surprenant remplacement du coach Abdourahmane Ndiaye dit Adidas, à la veille de la Coupe du monde de 2019 en Chine et à la suite d’un brillant parcours durant les fenêtres de qualification (10 victoires obtenues sur 12 matches). C’est également le cas avec le limogeage avec fracas de Boniface Ndong suite à l’échec sur la route de la qualification du Mondial d’Alexandrie. « Quand on dit instabilité au niveau des bancs de touche, ça implique instabilité au niveau des effectifs. Chaque sélection qui vient, arrive avec ses joueurs. Nous n’avons jamais gardé tous nos joueurs, tous nos bons joueurs. Nous n’avons jamais laissé de temps à un sélectionneur de travailler dans la durée. A mon humble avis, je pense que les échecs, il peut y en avoir, mais il faut laisser le temps à un sélectionneur de travailler dans la durée », analysait Moustapha Gaye. Si le phénomène est moins marqué dans une moindre mesure, les sélections féminines ne sont pas aussi épargnées par la valse d’entraîneurs. Hormis le court passage de Moussa Touré et de Cheikh Sarr, des allers et retours, notamment celle du sélectionneur Moustapha Gaye, ont aussi été notés sur le banc des Lionnes.
CLONER LE FOOTBALL POUR RETROUVER LE SOMMET
Devant ce constat, nombre d’acteurs du basket considèrent que la discipline devrait aujourd’hui s’inspirer du football sénégalais qui, du point de vue de ses résultats, a réalisé de grosses performances. Outre la qualité de ses infrastructures, la régularité de ses compétitions ou le travail de détection, la stabilité des entraineurs au sein des différentes sélections a été une des clefs du succès du football sénégalais. A preuve, le cas Aliou Cissé qui, après huit années à la tête des Lions, a permis au Sénégal de remporter son premier trophée continental à la CAN 2022 au Cameroun. A côté de la question de la stabilité, le manque de régularité dans les compétitions nationales et internationales a également été décrié par les acteurs du basket. En guise d’illustration, la non-participation du Sénégal, à l’opposé de beaucoup de nations africaines, à la 2e édition de l’AfroCan destinée aux équipes masculines et disputée à Luanda, en Angola, était sans doute malvenue. Si l’on sait que la nouvelle compétition africaine était une belle occasion pour les joueurs évoluant au plan local de se mesurer avec le haut niveau et de préparer la relève. En perspective des échéances de 2025, le Sénégal attend de connaitre le prochain sélectionneur qui conduira les Lionnes aux prochains Afro basket de 2025.
DEUX ANS POUR LA RECONQUETE DES TITRES AFRICAINS
Le Sénégal qui court après son 6ème titre africain depuis 1997 va encore tenter de mettre fin à 28 longues années de disette lors de l’Afrobasket 2025. Sur cette lancée, la stabilité sera une des clés dans ce processus de la reconquête. Propulsé depuis un an à la tête des Lions, le sélectionneur Ngagne Desagana Diop a déjà inscrit son action dans la durée. « On ne peut pas rester deux ans sans rien faire. Il faudra des camps pour continuer le travail en direction de l’Afrobasket 2025», a-t-il suggéré. Pour l’heure, le Sénégal se projette vers les trois fenêtres de Fiba qualificatives pour le rendez-vous continental de 2025. La première fenêtre se tiendra du 19 au 27 février 2024. La 2e aura lieu du 18 au 26 novembre 2024. La 3e et dernière fenêtre est prévue du 17 au 25 février 2025.
VIDEO
LES CYBER-HARCELEURS ONT PRIS DU GALON PENDANT LA PANDÉMIE
Le harcèlement en ligne, ça suffit ! Pendant que le monde était inquiet, frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, les harceleurs du web ont redoublé d'effort, profitant pour davantage agresser, persécuter gratuitement des personnes tranquilles
Dans la vie réelle, elles sont l'objet de beaucoup de violences gratuites, sur les réseaux sociaux aussi, les femmes sont, avec les enfants, les cibles privilégiées de cyber harceleurs.
Face à ce fléau qui va d'ailleurs en s'empirant, l'association AfricTivsites, a organisé un ateliers avec des organisations de la société civile et du ministère pour débattre de comment lutter contre cette violence en ligne.
L’association a en même temps lancé une campagne de campagne de prévention. Invitée à cet atelier de lancement, la présidente de l'Association des juristes sénégalaises (AJS) Aminata Fall Niang, a plaidé pour un renforcement des dispositif juridique afin de réprimer efficacement des harceleurs qui, au plus fort de la Covid-19 ont été bien plus actifs que nuisibles qu’en temps de paix.
En sus, les avancées récentes des intelligences artificielles sont aussi pour la juriste, un motif suffisant pour le législateur de frapper plus fort ces cybers harceleurs qui semblent bien étudier les cibles auxquelles ils s'attaquent.
MILITANTS ET SYMPATHISANTS RECLAMENT LA LIBERATION D'OLIVIER BOUCAL
Des voix s’élèvent de plus en plus pour réclamer la libération de l’inspecteur du Trésor Olivier Boucal, président du mouvement politique dénommé « Goudomp Debout »
Des voix s’élèvent de plus en plus pour réclamer la libération de l’inspecteur du Trésor Olivier Boucal, président du mouvement politique dénommé « Goudomp Debout ». il avait été interpelé en juin dernier à l’aéroport international de Dakar au motif d’avoir tenu des propos subversifs et conduit à la section de recherches de Colobane à Dakar. Il a été ensuite mis en prison. Ces derniers jours, ses militants et sympathisants se mobilisent pour réclamer sa libération invoquant un contexte purement politique de sa déclaration comme l’ont tenu bien d’autres responsables d’une autre obédience. Ce week-end, c’est Malamine Faty, le coordonnateur de ce mouvement à Baghère qui a conduit le plaidoyer.
C’est en juin dernier que l’inspecteur du Trésor Olivier Boucal et président du mouvement politique « Goudomp Debout » a été interpelé à l’aéroport international de Dakar en partance pour le Maroc où il suit des études professionnelles. Il lui est reproché d’avoir tenu des propos subversifs et envoyé en prison. Depuis, ses proches, militants et sympathisants n’ont cessé de réclamer sa libération. Le samedi 19 août, c’est Malamine Faty, le coordonnateur communal du mouvement « Goudomp Debout » qui a animé une conférence de presse pour demander que leur mentor soit mis en liberté sans condition :« nous informons la communauté nationale et internationale que cela fait deux mois dix jours que le président du mouvement politique « Goudomp Debout » Olivier Boucal, inspecteur du Trésor, a été arrêté à l’aéroport international de Dakar et mis en prison pour ses déclarations politiques. Nous rappelons qu’à l’image de beaucoup de responsables politiques qui font des déclarations en des moments de mobilisation à caractère politique, le président Olivier Boucal n’a fait qu’une déclaration qui lui a valu son emprisonnement à Dakar», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre sur ses qualités qui font de lui un homme de cœur : « Olivier Boucal est un fonctionnaire de haut rang, courtois et discipliné. En Casamance, nous l’appelons l’homme de la situation en raison de son soutien à toutes les couches de la population surtout en des moments difficiles aussi bien pour les Musulmans que les Chrétiens. Olivier Boucal n’est ni un criminel ni un voleur de biens publics ».
Face à la presse, Malamine Faty a sollicité la clémence du président de la République : « nous pensons que le président de la République Macky Sall n’est pas au courant de la détention arbitraire de Olivier Boucal. L’inspecteur Boucal n’a pas sa place en prison ; sa place est dans sa famille et parmi ses amis, ses militants, sympathisants et collaborateurs. Nous réclamons sa libération sans condition et tendons la main à l’Etat pour qu’il soit libéré le plus vite possible », a-t-il conclut.
LE GROUPE PARLEMENTAIRE YEWWI INDEXE LE POUVOIR
Restriction des libertés, traque des militants de l’ex-Pastef, cas Sonko et Présidentielle 2024, Le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi est catégorique
Le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi a fait face à la presse hier, lundi 21 août 2023, pour s’exprimer sur la situation politique nationale marquée, selon ses membres, par la restriction de l’exercice des libertés démocratiques, la traque sans répit des militants de l’ex-parti Pastef, la situation dite alarmante des « détenus politiques » et le cas Ousmane Sonko. Le député Birame Souleye Diop et ses camarades parlementaires ont pointé un doigt accusateur sur le régime en place.
«Vous avez tous l’information comme quoi aujourd’hui, il y a au Sénégal 1062 détenus politiques. Il y a eu, quelques jours, 300 grévistes de la faim. Aujourd’hui, nous en avons une bonne cinquantaine. Et dans ce lot, beaucoup ont été en réanimation et sont aujourd’hui dans une situation critique. Pour certains d’entre eux, il leur a été refusé pendant un moment les soins sous le prétexte qu’ils étaient en grève de la faim », a révélé le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Mettant le focus sur le cas des détenus qu’il considère comme « des détenus politiques », Birame Souleye Diop a tenu à alerter l’opinion nationale et internationale sur leur cas. « Le gouvernement pousse les détenus à la seule méthode de résistance qui leur est offerte. Le droit de visite est difficilement exerçable parce qu’il y a tellement de familles qui sont restées longtemps sans voir leurs parents incarcérés », a-t-il affirmé.
Ne s’en limitant pas là, Birame Souleye Diop a vivement dénoncé dans la foulée la traque des militants menée sans répit par le régime en place. Une traque qui a forcé «une quarantaine de jeunes…à disparaître tranquillement ». A l’instar du greffier Ngagne Demba Touré. Et le maire de Thiès nord de révéler : « Il y a aujourd’hui cette chasse aux militants, parce que nous avons appris hier, par des Sénégalais de la diaspora, qu’il y a une liste de citoyens sénégalais vivant dans la diaspora qui a été déposée à l’aéroport et souvent, on reçoit des informations sur la situation de Sénégalais de la diaspora qui sont venus dans le pays et qui, au moment de rentrer, ont été arrêtés parce qu’on leur a reproché des opinions émises sur la situation du pays ».
Malgré cet acharnement contre les militants de l’ex-Pastef, son administrateur et non moins président du groupe parlementaire de Yewwi Askan wi s’est dit heureux de constater que l’engagement politique et citoyen est sans failles. Aussi dira-t-il face à la presse : « Aujourd’hui, la résistance démocratique des Sénégalais aussi bien de l’intérieur que de la diaspora nous permet de récupérer des espaces de liberté. Et aujourd’hui, notre présence dans ce siège ici n’est pas un cadeau qui nous est fait. C’est la somme de tous les combats qui sont en train d’être menés par la société civile et par des intellectuels que d’aucuns qualifient de politiques, qui nous permet de récupérer quelques portions de libertés démocratiques et de pouvoir les exercer ». Dans la foulée, il a lancé une invite aux Sénégalais à ne jamais cesser d’essayer d’exercer leurs libertés démocratiques. Et ce, dira le numéro 2 de l’ex-Pastef, qu’il est convaincu que tout ce qui se trame actuellement n’a qu’un seul objectif : l’élection présidentielle prochaine. Et de souligner : « Tout ce qui est en train d’être organisé aujourd’hui, au Sénégal, est en train d’être organisé autour de la prochaine élection présidentielle. C’est l’occasion de dire qu’Ousmane Sonko restera et est le candidat unique du parti Pastef et de la coalition qui sera organisée au tour de lui».
Dans le même registre, le groupe parlementaire de Yewwi qui faisait face à la presse a évoqué la question de la transparence des élections avec la nomination d’une personnalité neutre. « Nous avons besoin que la question de la transparence du vote avec la désignation d’une autorité impartiale soit définitivement réglée. Parce qu’aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur ne peut pas de manière impartiale être celui qui organise la prochaine élection présidentielle». Concernant par ailleurs le drame de la migration de Fass Boye, les députés de Yewwi ont indexé la responsabilité de l’Etat. Aussi ont-ils indiqué : « Nous avons été à Fass Boye pour présenter nos condoléances. Le constat général est que les jeunes ont pris la mer pour aller chercher un meilleur vivre…Ce qui s’est passé à Fass Boye est une question de responsabilité de l’Etat».
ZIGUINCHOR SOUS LA MENACE D’UNE « BOMBE ECOLOGIQUE »
Alors que les fortes pluies n’ont pas encore fini d’exhiber les limites dans son système d’assainissement, Ziguinchor et sa ville « suffoquent » à cause des boues de vidange. La problématique de l’évacuation de la boue de vidange reste en effet une véritable préoccupation dans une ville où les camions des boues de vidange sont déclarés « persona no grata » dans les communes voisines. Conséquence : les prix d’une séance de vidange connaissent une hausse vertigineuse passant de 25.000 à 100.000 francs à la stupéfaction totale des populations qui ne savent plus où déverser ses boues de vidange.
La question de vidange des fosses septiques se pose avec acuité en ce moment dans la ville de Ziguinchor. Une ville qui souffre d’un réel problème d’assainissement. Aujourd’hui la question devient plus lancinante au point la situation frôle « l’impensable ».
Les prix de vidange des fosses dans la ville ont quadruplé au grand dam des populations qui s’expliquent difficilement une telle hausse. La vidange qui s’effectuait à vingt cinq mille fra CFA (25.000 francs CFA) passe désormais à cent mille francs (100.000 francs CFA ).
S’il est difficile de cerner la situation au niveau des autorités municipales, les camionneurs de vidange expulsés de la décharge Mamatoro dans la commune d’Enampor où ils avaient l’habitude de déverser les boues de vidange se rabattent maintenant vers Bignona à une trentaine de kilomètres de Ziguinchor. « Nous ne pouvons plus déverser à Mamatoro. Nous devons maintenant parcourir des dizaines de kilomètres jusque dans le département de Bignona pour y déverser les boues. Un manque à gagner pour nous avec tous les risques … », nous confie un camionneur.
La situation est d’autant plus insoutenable que nombreux sont les foyers qui, dans l’impossibilité d’accéder à ces prix exorbitants, sont obligés de vider leurs fosses clandestinement en déversant les boues dans les rues. Ils profitent d’ailleurs de la pluie pour effectuer ces opérations de vidange. Suffisant pour s’exposer aux maladies du péril fécal.
A rappeler qu’à Ziguinchor, aucune maison n’est connectée au système d’évacuation de boues. Un système en construction depuis des années et qui n’est toujours pas achevé. La décharge de Mamatoro dans la commune d’Enampor servait de déversoir mais depuis des mois, les autorités de cette commune rurale en bisbilles avec celles de la commune de Ziguinchor ont décidé d’interdire toutes opérations de déversement de boue dan leur périmètre communal. Il y a quelques années, ce sont les autorités de la commune de Boutoupa Camaracounda qui, pour des raisons politiques, avaient expulsé les camionneurs de Ziguinchor de leur zone. Ces derniers avaient été priés alors de chercher ailleurs. Aujourd’hui, Ziguinchor et ses populations sont dans une situation inconfortable due à cette problématique d’évacuation de boues de vidange. Et comme si cela ne suffisait pas, une autre difficulté est venue se greffer à cette problématique de vidange de fosses septiques : la difficulté liée à la livraison de sable de construction. Les prix d’un chargement ont également grimpé passant du simple au double. Le chargement de 8m3 de sable passe de 45.000fr CFA à 90.000 francs CFA. Là également se pose un problème de carrière de sable. Les camionneurs sont contraints d’aller vers le département de Bignona. Broyage et Mandina dans la commune de Niaguis ont bloqué leurs carrière de sable.
Officiellement ce sont des raisons écologiques qui sont avancées, mais pour beaucoup des considérations politiques restent la source de ces blocages. Ziguinchor qui étouffe déjà à cause d’une saturation est aujourd’hui sous la menace d’une bombe écologique. Et si une solution urgente n’est pas trouvée, les conséquences environnementales et sanitaires risquent de plonger les populations dans un véritable le désastre écologique.
KEEMTAAN GI – CHAROGNARDS
Point n’est besoin de porter des œillères ou de feindre de ne rien voir. Ce pays que nous aimons tous, et où existe depuis longtemps une commune volonté de vivre ensemble, risque d’être en lambeaux, pris en otage par une bande de gens qui se croient tout permis et qui défient toutes les lois. Celles-là même dont elle est garante. Des gens qui peuvent se révéler plus dangereux que ceux qu’ils qualifient à tout bout de champ de terroristes. Ils se croient, eux, parmi les plus justes, les plus vertueux, les plus républicains et les plus respectueux des lois du pays. Ils se disent même « protecteurs » de la République — de leurs fabuleux intérêts, oui ! — , jurant de ne pas la laisser à des aventuriers. Au prix de leur vie…Quand ils accusent les autres de développer des appels à la haine, ils se découvrent hypocrites, déniant aux autres qui ne pensent pas comme eux toute raison d’exister. Plusieurs fois, des voix respectables et respectées sont sorties de leur silence pour se désoler de la manière dont marche l’Etat de droit, — enfin, ce qui en tient lieu — dans ce pays à la dérive. Preuve que des ressorts se sont cassés et de l’abîme où l’on risque de se retrouver ensevelis par notre hypocrisie. Ce pays est en train de développer tous les germes qui mènent à une grande division avec deux camps qui se vouent une haine mortelle. Ceux qui jouent leur rôle de vigies sont vite traités de pyromanes et houspillés par une chœur de flagorneurs qui n’a que l’insulte comme arguments. Nos prisons sont remplies d’innocents et particulièrement de jeunes arrêtés pour des posts qui ne sont accessibles qu’à quelques dizaines d’internautes et accusés du délit d’actes insurrectionnels. S’ils ne sont pas placés sous mandat de dépôt pour « terrorisme » ! Personne n’est autorisé à dire sa pensée. Nul n’est épargné pour franchir les portes d’une prison et quel que soit l’âge. La traque n’épargne pas non plus les compatriotes de la diaspora dont certains sont cueillis dès leur descente de l’avion et envoyés en prison. Pire que dans la dictature stalinienne. Autant dire que nous avons atteint le fond avec cette traque indigne d’une grande démocratie. Et pendant que celui qui est incontestablement le premier opposant du Chef observe une grève de la faim au point d’être admis en réanimation, y en a qui jubilent, souhaitant sa mort. Le plus haineux, un ancien ministre, a fait parler son cœur, estimant qu’en matière de grève de la faim, la vérité se trouve dans une séquence de 40 jours au-delà de laquelle aucun mensonge ne peut résister, invitant à la patience. Et pour illustrer son post, l’image d’un enfant mourant que guette un charognard. Le comble de la méchanceté et de la bêtise humaine. KACCOOR BI - LE TEMOIN
TRAQUES PAR LA POLICE DEUX SONKISTES «RESSUSCITENT» AU CIMETIERE DE YOFF
Lors d’un point de presse tenu, hier, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (Yaw), Birame Souleye Diop, a condamné et fustigé les arrestations massives et arbitraires dans le camp de l’opposition et particulièrement celui de Pastef d’Ousmane Sonko. Revenant sur le cas Me Ngagne Demba Touré, en exil au Mali, le député Birame Souleye Diop s’est emporté : « le cas de Ngagne Demba Touré n’est que la face visible de la traque policière. Car, il y a une quarantaine de jeunes recherchés qui ont décidé de disparaître dans la nature. Et sur l’international, la chasse aux militants s’intensifie ! Il y a une liste de citoyens sénégalais vivant dans la diaspora déposée à l’aéroport pour être arrêtés et envoyés en prison » a-t-il fait savoir. Pour confirmer Birame Soulèye Diop, « Le Témoin » quotidien vous raconte cette triste anecdote qui s’est produite jeudi dernier 16 août 2023. C’était au cimetière musulman de Yoff lors de l’enterrement d’Adja Anna Guèye, mère de Me Cheikh Koureyssi Ba, avocat à la Cour. Dans la foule silencieuse, deux jeunes militants de Pastef très actifs dans la résistance numérique (réseaux sociaux) ont soudain surgi et tendu une main discrète et furtive à leur avocat, Me Koureyssi Ba en disant : « Maitre, « Siguil ndigalé » ! Nous ne pouvions pas ne pas venir pour présenter nos condoléances et partager votre douleur … » ont déclaré les deux « recherchés » tout bas. Suivant la scène, un autre membre du collectif des avocats de Pastef les a pris en aparté avant de les sermonner : « Mais qu’est-ce que vous faites là… Vous savez bien que la police vous recherche… Allez…partez ! » s’est énervé l’avocat. Réponse des deux jeunes : « Avec tout ce que Me Koureyssi Ba fait pour nous et nos camarades, nous ne pouvions pas pour tout l’or du monde rater l’enterrement de sa maman » se sont ils excusés avant de disparaître dans la nature du cimetière comme ils étaient apparus. Ndeyssan !
COURS MAGISTRAL ET LEÇON DE SAGESSE PR SERIGNE DIOP ET CONSORTS RETOURNENT AUX AMPHIS
Dans une déclaration collective aux allures d’un vrai cours magistral doublé d’une leçon de sagesse, Pr Serigne Diop et 142 autres personnalités et élites de divers secteurs d’activité ont demandé au président de la République, Macky Sall, de libérer le prisonnier politique Ousmane Sonko. « Depuis le 28 juillet 2023, M. Ousmane Sonko, le Président du parti les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef), est dans les liens de la détention. Les motifs de son interpellation puis de son incarcération ont évolué dans le temps. Il est d’abord accusé de « vol de téléphone portable », puis suivent d’autres chefs d’inculpation très graves : « appel à l’insurrection », « association de malfaiteurs », « atteinte à la sûreté de l’État », « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », « complot contre l’autorité de l’État » et « actes visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves ». Son parti Pastef a été dissous par décret alors qu’il participe, depuis sa création, à la vie politique et bénéficie d’une large représentation au niveau de l’Assemblée nationale et dirige des dizaines de collectivités territoriales » rappellent d’emblée l’éminent Pr Serigne Diop, agrégé en droit, ancien ministre de la Justice, et consorts avant de déplorer : « Au moins trois personnes ont été tuées à la suite des manifestations de protestation contre son arrestation qui ont éclaté à travers le pays. Des arrestations massives de militants et sympathisants du parti, dont des élus, ont eu lieu et la plupart des personnes interpellées sont inculpées pour de graves chefs d’infractions et placées en détention. M. Ousmane SONKO observe une grève de la faim depuis le 31 juillet 2023. Sa santé s’est gravement détériorée et il a été admis aux urgences hospitalières le dimanche 6 août 2023 » lit-on dans la déclaration collective.
COURS MAGISTRAL ET LEÇON DE SAGESSE PR SERIGNE DIOP ET CONSORTS RETOURNENT AUX AMPHIS (BIS)
Et les 142 intellectuels et sommités signataires de cette déclaration, hommes et femmes, à titre individuel ou au nom de collectifs ou d’associations, citoyens du Sénégal, de différents pays d’Afrique et du monde entier, de faire un appel pressant : « Soucieux de la préservation de l’État de droit et préoccupés par la dégradation du climat politique et social et des menaces qui pèsent sur la concorde civile au Sénégal, attachés à la paix, à la stabilité et à la préservation des acquis démocratiques du pays, profondément attachés au respect et à la protection du droit à la vie garanti par la Constitution du Sénégal et les traités internationaux des droits humains ; Appelons Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal à, d’une part, donner les instructions nécessaires à son ministre de la Justice afin que les chefs de Parquet mettent en œuvre une procédure d’urgence pour obtenir :– la mise en liberté d’office d’Ousmane Sonko afin de préserver sa vie et respecter ses droits civiques ; – la mise en liberté provisoire des autres personnes détenues pour avoir exprimé librement leurs opinions et mené des activités politiques conformément aux droits garantis par la Constitution ; – D’autre part, retirer le décret de dissolution de Pastef pour un retour à un ordre constitutionnel garantissant le pluralisme intégral. Nous exhortons le Président Macky SALL à faire mettre en œuvre ces mesures afin de restaurer la paix, l’unité et la concorde nationale dans un espace sous-régional marqué par des conflits et le recul de la démocratie » ont demandé voire supplié ces sommités.
EMIGRATION CLANDESTINE LES 37 RESCAPES A DAKAR, LES 7 DEPOUILLES ENTERREES AU CAP-VERT
L’avion de l’armée de l’air transportant les 37 rescapés de la pirogue de migrants récemment secourue au large du Cap-Vert, a atterri hier à 18h 20 mn à la base aérienne de Ouakam à Dakar, a constaté un reporter de l’APS. Outre les 37 rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye, quelques membres des familles des victimes étaient à bord de l’appareil de l’armée qui a quitté le sol capverdien à la mi-journée. Au total, 37 sénégalais et un Bissau-guinéen à bord d’une embarcation en dérive dans l’océan Atlantique ont été secourus mardi dernier par un bateau de pêche battant pavillon espagnol et amenés au port de Sal. Ils font partie des 101 personnes qui avaient embarqué à bord de cette pirogue pour rallier l’Espagne. Les 63 autres ont perdu la vie. Les secours ont récupéré sept dépouilles. Celles-ci ont été inhumées au Cap Vert, a indiqué la ministre déléguée des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye. La décision en a été prise en concertation avec les familles, a dit devant des journalistes la ministre déléguée, revenue du Cap Vert avec les compatriotes rescapés. « Il faut combattre les réseaux criminels responsables de la mort de nos enfants », a indiqué la ministre de l’Education du Cap Vert, Filomena Gonçalves, non sans rappeler que le continent africain dispose de beaucoup d’opportunités à exploiter pour améliorer l’éducation, développer l’économie et redonner de l’espoir aux jeunes. « En définitive on sait tous que la migration est liée à la vie de l’homme sur la planète. Raison pour laquelle il est nécessaire de travailler pour résoudre les problèmes qu’elle engendre », a encore dit Filomena Gonçalves.
REWMI OPERATION «NGIBISSI» LA PURE MASCARADE «TAPE-A-L’ŒIL» DE DIATTARA
Les Thiessois ont constaté, ce week-end, au Cybercampus de Thiès, que l’ancien ministre des Sports, Yakhoba Diatarra, et certains de ses «frères» et «sœurs» de parti ont eu toutes les peines pour mobiliser les troupes lors d’une rencontre politique dans le cadre de l’opération «Gnibissi». De hauts cadres de Rewmi dans le proche entourage de l’ancien Premier ministre justifient ce « fiasco » par le fait que l’image de Diatarra ne passe plus » plutôt que d’« un manque de fidélité dans l’engagement, de détermination et de loyauté aux côtés du président Idrissa Seck». Pour nos interlocuteurs, « l’opération ‘’Gnibissi’’ ou ‘Retour au bercail des ex-camarades du parti’’, avec comme objectif de bâtir une large coalition en perspective de la présidentielle de 2024, est si chère à l’ancien Président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) que quiconque badine avec cet impératif s’expose à la risée du public ». En tout cas, pour une opération «Gnibissi», on peut dire que Yankhoba Diattara n’a pas ramené grand-monde au bercail de Rewmi !