Une course-poursuite entre tracteurs fait 3 morts à Tassette
C’est l’émoi et la grande tristesse dans la commune de Tassette. La cause, deux chauffards à bord de tracteurs ont heurté mortellement hier trois filles qui marchaient tranquillement au bord de la route pour rentrer chez elles dans le village de Tassette Peul. Rivalisant dans une folle course-poursuite, les deux conducteurs de tracteurs ont commis l’irréparable. L’un des engins a dérapé, foudroyant trois filles sur son passage. Deux d’entre elles sont mortes sur le coup, et la troisième a finalement succombé de ses blessures un peu plus tard. Il a été également enregistré deux blessés. Il faut noter que toutes les trois victimes sont issues d’une même famille. Elles étaient en classe de 5e au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Tassette. Il s’agit de Aïssata Kâ âgée de 15 ans, Aïssata Kâ dite Aby et Amy Colé. Après le choc, les conducteurs de tracteurs ont pris la poudre d’escampette avant d’être finalement alpagués.
Deux talibés en prison pour meurtre
Nouveau rebondissement dans l'affaire du meurtre perpétré le 09 octobre passé dans la capitale du Mouridisme. Cette fameuse nuit du drame, F. Diagne, âgé seulement de treize ans et qui fréquente le "Daara" (école coranique) de Serigne Khadim Mbacké, avait perdu la vie lors de son transfert vers l'hôpital Matlaboul Fawzeiny de Touba. Blessé au thorax au couteau, le jeune talibé avait été découvert gisant dans une mare de sang. Mais les efforts des blouses blanches qui ont tenté de le sauver se sont révélés vains. C'est l'enquête ouverte par les éléments de la brigade de gendarmerie de Ndindy qui a pu déterminer les causes du drame après la capture des deux meurtriers présumés qui avaient pris la fuite. Il s'agit de M. Sow et P. Diouf. Dans sa déposition M. Sow (14 ans) a reconnu l’avoir poignardé avec l'aide de son complice présumé P. Diouf qui lui aurait prêté le couteau. Selon M. Sow, il s'était bagarré avec le défunt qui venait de tabasser son jeune frère, K. Sow âgé de huit ans. Mais quand il s'est battu avec sa victime, celle-ci lui avait infligé une déculottée avant qu'ils ne soient séparés. Il a surpris sa victime qu'il a poignardée à plusieurs reprises. Présentés au procureur, les deux jeunes gens ont été envoyés à la maison d'arrêt et de correction (Mac) de Diourbel après avoir été inculpés pour meurtre.
Aucune hausse du prix du pain n’est envisagée
La déclaration de syndicats de boulangers annonçant une possible hausse du prix du pain a suscité une inquiétude chez les consommateurs. Le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana est monté au créneau pour rassurer les populations qu’aucune augmentation du prix du pain n’est envisagée par le gouvernement. A cet effet, le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME rappelle que le prix du pain est sous le régime de l’homologation et sa révision obéit à une procédure particulière, qui se déclenche par la saisine de la Direction du Commerce Intérieur, par les acteurs souhaitant une modification de prix accompagnée des justificatifs y afférents. A ce jour, indique un communiqué parvenu à «L’As», aucune demande de révision du prix n’a été déposée pour une éventuelle réévaluation du prix du pain. Le ministère du Commerce, de la Consommation et des PME renouvelle, par ailleurs, toute sa disponibilité́ aux acteurs de la boulangerie pour une prise en charge optimale de leurs préoccupations dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs. Pour rappel, le gouvernement a consacréé entre 2022 et 2023, 60 milliards de francs CFA pour la stabilisation du prix de la baguette de pain de référence à 175 F en lieu et place d’un prix projeté́ à 325 F CFA.
Les députés en plénière demain
Après l’ouverture mouvementée de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, les députés sont attendus à l’hémicycle jeudi. Les parlementaires seront en séance plénière à 16 h pour la ratification des listes des membres des commissions permanentes
Bientôt 9 millions de litres d’eau par heure à Dakar
Grâce au projet Keur Momar Sarr 3 (KMS3), les problèmes d’approvisionnement d’eau à Dakar et à Thiès seront bientôt rangés aux oubliettes. En effet, le surpresseur de Mékhé, un booster, un accélérateur de pression, permettra d’injecter plus d’eau vers Thiès et Dakar, en un temps plus court. Charles Fall, Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), en compagnie de certains responsables de l’Agence Française de Développement(AFP), viennent de visiter les chantiers en cours de finition du KMS3. D’ailleurs les tests de mise en service ont commencé hier ; et ils vont se poursuivre graduellement. Avant l’installation du surpresseur, les compteurs affichaient 5 750 000 litres d’eau par heure arrivant à Dakar en provenance de Keur Momar Sarr. Mais avec le surpresseur, cette capacité va atteindre d’abord les 7 750 000 litres et à terme les 9 millions de litres par jour injectés entre Thiès et Dakar. Selon Charles Fall, l’ambition de départ de KMS3 était une capacité de 100 000 m3. Mais le président de la République, via le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, a demandé à ce que cette capacité soit doublée. C’est ainsi que le projet de surpresseur, d’un coût de près de 10 milliards de Fcfa a été rajouté.
Arrestation de drogués
Adeptes de l’herbe qui tue, M. Ngom ainsi que I. Ndiaye et B. S. Guèye, habitant le quartier Grand Médine, avaient l’habitude de se retrouver ensemble pour prendre leur dose quotidienne. Cependant, ils ignoraient que les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies qui font des patrouilles régulières dans la zone étaient à leurs trousses. Ce qui a conduit à leurs arrestations au cours d’une descente inopinée dans la zone où ils ont été trouvés en train de griller tranquillement leurs joints de chanvre indien. Interpellés, ils ont été conduits au parquet pour détention et usage collectif de chanvre indien pour avoir reconnu auparavant les faits.
Deux dealers interpellés
Meissa F et A. Fall habitant respectivement Keur Massar et Parcelles sont actuellement dans les liens de la détention. Ils ont été alpagués au quartier Unité 26 par les limiers du Commissariat de Police de l’unité 22 avec 03 kilogrammes de chanvre indien. Interrogés sur la provenance du chanvre indien, les quidams disent avoir acquis la drogue à Ngathie Kaolack auprès d’un dealer dont ils ignorent le domicile fixe. L’aveu étant la reine des preuves, les susnommés ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Cherté des fournitures
Les fournitures scolaires constituent encore un casse -tête pour certains parents d’élèves en banlieue. Ce qui a poussé le mouvement « Action » du Professeur Daouda Ndiaye à voler au secours des écoliers de la commune de Pikine-Ouest en distribuant 545 kits scolaires, au grand bonheur de la communauté éducative, au cours d’une cérémonie organisée pour la cause
Augmentation de 87% des cas d’abus sexuels sur enfants
L’organisation internationale WeProtect Global révèle, dans un rapport paru mardi, une augmentation de 87%, depuis 2019, du volume de signalements d’abus sexuels sur enfants en ligne dans le monde. Ce pourcentage correspond à 32 millions de cas, selon le National Centre for Missing and Exploited Children, cité dans le document. Intitulée «Évaluation mondiale de la menace», cette quatrième étude qui documente les risques auxquels les enfants sont confrontés en ligne en 2023, indique que «les environnements sociaux de jeux facilitent la rencontre entre adultes et enfants et l’échange de cadeaux virtuels accroissent considérablement ces risques.» Elle révèle une augmentation significative de l’extorsion sexuelle financière, avec des chiffres qui passent de 139 cas rapportés en 2021 à plus de 10 000 en 2022, ajoutant que « les garçons, moins conscients des risques que les filles, en sont les principales victimes». Les auteurs du rapport pointent du doigt le rôle des nouvelles technologies dans la menace. Les nouvelles technologies et leur usage en ligne font peser des menaces toujours plus lourdes sur les enfants. Depuis début 2023, les prédateurs utilisant l’IA générative pour créer des supports d’abus sexuels sur enfants et exploiter les enfants sont toujours plus nombreux, précisent-ils. Selon Iain Drennan, le directeur exécutif de WeProtect Global Alliance, les nouvelles capacités technologiques exacerbent les risques existants, et la situation ne diffère pas selon le pays.
Désistement de l’agent judiciaire de l’Etat
L’agent judiciaire de l’Etat (Aje) s’est finalement désisté de son action en récusation contre le juge Sabassy Faye qui a demandé la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. L’acte de désistement a été déposé hier, selon nos confrères de iRadio, alors que le premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor devait statuer sur sa demande aujourd’hui. L’agent judiciaire de l’Etat, Yoro Moussa Diallo, avait motivé sa requête par le fait que le frère du président du tribunal d’instance de Ziguinchor Sabassy Faye, est adjoint au maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko.
500 millions F CFA en faux billets saisis
La brigade de recherches de Keur Massar s'est encore illustrée dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité dans la banlieue dakaroise. Cette unité de la gendarmerie nationale vient de débusquer une nouvelle mafia. Les hommes du major Abdoul Aziz Kandji ont démantelé un vaste réseau de faux-monnayeurs. Exploitant un renseignement, ces gendarmes en tenue civile ont surpris deux faussaires dans un appartement au quartier Firdawsi de Keur Massar, a appris Seneweb. La descente inopinée s'est soldée par la saisie de 500 millions FCFA en billets noirs. Les pandores ont mis la main sur une arme à feu et un véhicule de marque Ford Everest, selon la Division de la communication
348 migrants interpellés dont 30 femmes et 5 nourrissons
La Marine continue de traquer les candidats à l’émigration clandestine. Lundi, le patrouilleur Walo a intercepté deux pirogues transportant un total de 348 candidats à l'émigration irrégulière dont 30 femmes, 21 mineurs et 5 nourrissons. Les migrants ont été débarqués à Dakar et remis aux services compétents. Le même jour, les éléments de la Base navale Nord, à Saint-Louis, ont interpellé 164 candidats à l'émigration irrégulière lors d'une patrouille terrestre. Ils ont été mis à la disposition des services compétents.
QUE CACHE LA RECULADE DE L’AGENT JUDICAIRE DE L’ETAT ?
Dans un revirement inattendu, l’Agent judiciaire de l’État a renoncé, hier, à son action en récusation contre le juge Sabassy Faye du tribunal de grande instance de Ziguinchor. Tentative de décryptage d'une décision surprise
Dans un revirement inattendu, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a renoncé, hier, à son action en récusation contre le juge Sabassy Faye du tribunal de grande instance de Ziguinchor. Cette décision a été officiellement communiquée aux autorités judiciaires, mettant ainsi fin à un épisode tendu dans le procès très médiatisé d’Ousmane Sonko à Ziguinchor.
L’acte de désistement a été déposé devant le premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor. Celui-ci devait statuer sur la demande de l’Agent judiciaire de l’état tendant à la récusation du juge Sabassy Faye. L’AJE avait soulevé des doutes relatifs à l’impartialité du juge Sabassy Faye, arguant que le président du tribunal d’instance de Ziguinchor avait des liens familiaux avec un adjoint à la mairie de Ziguinchor, une municipalité dirigée par M. Ousmane Sonko à qui la direction générale des élections a refusé de remettre des listes de parrainage pour sa participation à l’élection présidentielle de 2024.
Cette nouvelle procédure dans l’affaire des listes de parrainage de Ousmane Sonko, leader de l’ex parti Pastef, a jeté un éclairage sur les relations complexes entre la sphère politique et le système judiciaire au Sénégal. Alors que cette affaire continue de cristalliser l’attention du public, ce retournement de situation soulève des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’équité des procédures judiciaires dans le pays.
A propos de la renonciation de l’agent judiciaire de l’Etat à sa demande de récusation du juge Sabassy Faye, certains juristes estiment qu’il est peut-être en train de corriger la faute commise aux yeux des observateurs nationaux et internationaux qui suivent de près le déroulement des actions de l’état de droit au Sénégal. D’autres avancent que solliciter une récusation sur la simple base qu’un juge est le frère d’un conseiller municipal du demandeur était trop léger pour passer. Par conséquent, l’Etat aurait sûrement voulu éviter une seconde défaite dans ce même dossier. Ces deux thèses sont avancées dans le landerneau politico judiciaire. « Seulement l’on peut se demander en réalité ce que cache la reculade de l’Agent judiciaire de l’Etat dans le dossier de la radiation des listes électorales du président Ousmane Sonko. L’Etat veut éviter un nouveau camouflet judiciaire parce que le président de la Cour d’Appel peut suivre la voie tracée par le juge Sabassy Faye.
L’Exécutif peine à contrôler des pans de la justice qui donnent l’impression de leur échapper. Mais nous pensons que la botte secrète du régime qui n’a pas dit son dernier mot pourrait venir de la cassation introduite par Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang ». Lors du 1er jugement, Ousmane Sonko avait été condamné à 2 mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions de frs en mai 2022 pour diffamation contre le ministre du Tourisme.
L’appel introduit en mai 2023 par les deux parties avait corsé la peine du leader de Pastef à 6 mois de sursis et un maintien des 200 millions d’amende. Une peine qui écarte de facto Ousmane Sonko de la Présidentielle de 2024. Seulement un avocat du leader de Pastef contacté par le Témoin indique que cette botte secrète du régime, la défense de Sonko l’a déjà envisagée. Elle s’est préparée en conséquence pour contourner tout obstacle que le régime mettra en place pour écarter leur client de la Présidentielle de 2024.
MIMI TOURE NE MENAGE PAS SA PEINE
Aminata Touré a séjourné à Vélingara dimanche, à Diaobé-Kolda-Moussori lundi et Soulabaly dans le département de Médina Yoro Foula hier. Partout où elle passe, Mimi est accueillie en reine.
Modou FAYE, Envoyé Spécial au Fouladou |
Publication 18/10/2023
Le leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (Mimi2024) est dans le Fouladou depuis dimanche dernier dans le cadre de ses tournées politiques. Aminata Touré a séjourné à Vélingara dimanche, à Diaobé-Kolda-Moussori lundi et Soulabaly dans le département de Médina Yoro Foula hier. Partout où elle passe, Mimi est accueillie en reine.
Après Matam le mois dernier, Aminata Touré a engagé une tournée dans la région de Kolda depuis dimanche dernier. Et c’est Vélingara qui a été la première étape de la tournée du leader de Mimi2024 et candidate déclarée à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Dans cette grande ville du Fouladou, l’ancienne Première ministre a, sous la conduite de son délégué régional au parrainage, Moussa Diao, et sa responsable départementale, Tening Baldé, procédé à des rencontres avec les responsables du département de Vélingara jusque tard dans la soirée. Des rencontres qui se sont conclues par l’adhésion de plusieurs responsables politiques de ladite localité. Le responsable départemental de Pastef Vélingara, Pape Guèye, avait fait le déplacement avec une forte délégation pour rendre une visite de courtoisie à Mimi Touré. Une visite qui semble confirmer le rapprochement visible entre Ousmane Sonko et Aminata Touré.
Diaobé et Kolda accueillent Mimi le lundi...
Vélingara maillé, Mimi a pris le lendemain la direction de Diaobé et du département de Kolda. À Diaobé, la candidate à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain est arrivé dans ce grand marché sous-régional vers les coups de 9 heures du matin. Accueillie par ses responsables et militants, Mimi a effectué des rencontres et des visites de proximités auprès de dignitaires de ladite localité. « Je tiens à féliciter les responsables de Diaobé pour leur travail en cours ! », s’est exclamée Aminata Touré dite Mimi, visiblement satisfaite de l’excellent travail abattu par ses éléments de Diaobé. Kolda a pris le relais de Diaobé dans l’après-midi de lundi. L’ancienne Première ministre, qui a été accueillie en fanfare, a procédé à des prises de contact. Il s’en est suivi une grande rencontre sur une place publique avec des milliers de personnes venues de partout dans Kolda. « Je félicite les responsables du département de Kolda pour les actions de parrainage en cours partout dans le département », a déclaré Mimi qui a également fait un crochet à Moussori.
FOULA : « LE DEPARTEMENT DE MEDINA YORO FOULA EST LE SEUL DEPARTEMENT DU PAYS QUI A ZER0 KILOMETRE DE GOUDRON ! »
Après Vélingara, Diaobé et Kolda, c’est le département de Médina Yoro Foula qui a accueilli Aminata Touré hier mardi. Le leader de Mimi2024, qui y est arrivée en début de matinée, a d’abord fait cap sur Soulabaly, une localité se trouvant dans le département de Médina Yoro Foula, avant de rallier le chef-lieu de ce département où elle a été accueillie par une importante foule sur la place publique de cette localité. Toutes les tranches d’âges notamment des femmes, des vieux, des jeunes dames, des jeunes hommes, des adultes étaient présentes dans la foule. Mimi Touré, aux anges devant l’accueil qui lui a été réservé, s’est adressé à l’assistance responsables en ces termes : « Je félicite les responsables Mimi2024 du département de Médina Yoro Foula et le coordonnateur départemental Algassimou Baldé pour leur engagement et l’important travail de parrainage en cours. » Envoyant une pique au pouvoir en place, Aminata Touré a dénoncé le fait que « Médina Yoro Foula est le seul département du pays qui a ZER0 kilomètre de goudron ! » « Cette injustice devra être réparée et l’énorme potentiel agraire et pastoral maximisé au bénéfice des jeunes et des femmes », a soutenu Aminata Touré. Après le Fouladou, Mimi Touré a mis le cap vers Tambacounda et Kédougou.
«JE SUIS LE CANDIDAT LE PLUS CLEAN»
Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly, parlementaire émérite, porte-étendard du monde des daaras qui a fait immixtion dans un monde interlope -celui de la politique où la vérité n’est pas toujours vraie, ni le mensonge toujours faux - parle
- J’ai déposé une proposition de loi pour une caution avant le retrait des fiches de parrainage
- Ousmane Sonko doit recouvrer la liberté et participera à la présidentielle de 2024
- Taxawu voulait intégrer le groupe de Wallu et j’ai opposé mon véto
- Comment j’ai aidé Biram Souley Diop à ses débuts au Parlement
- Nos guides religieux doivent rompre le silence sur le sort de nos frères palestiniens.
- Plus de 250 000 jeunes ont fui le pays
Il avait déjà de l’aura et du bagout, mais la candidature à la magistrature suprême d’un pays confère une stature supérieure. Et Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly, parlementaire émérite, porte-étendard du monde des daaras qui a fait immixtion dans un monde interlope — celui de la politique où la vérité n’est pas toujours vraie, ni le mensonge toujours faux —, a pris ce mardi matin la pleine mesure de sa nouvelle dimension. En effet, dès les premières heures de la matinée, une horde de journalistes — une bonne centaine – a pris d’assaut le siège de la coalition “Nekaalfi Askan wi” aux Maristes où il devait faire une déclaration de presse. Forte de 70 partis et organisations politiques, la “Coalition Nekaal fi Askan wi” avait convoqué hier la presse pour se prononcer sur quatre points essentiels de l’actualité nationale et internationale. Il s’agit notamment de sa proposition de loi modifiant le code électoral, de la situation de l’opposant Ousmane Sonko, du blocage qui a marqué le renouvellement du nouveau bureau de l’Assemblée nationale et la situation dramatique qui prévaut dans la bande de Gaza avec les raids meurtriers israéliens sur cette enclave palestinienne.
Une caution pour le retrait des fiches de parrainage
Pour le vice-président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, Cheikh Abdou Mbacké, il urge, au vu de la multitude de candidats à la candidature pour la présidentielle du 25 février 2024, de corser davantage la loi sur le parrainage. Ainsi, le 16 octobre dernier, il a déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale une proposition de loi modifiant l’article L.57 du Code électoral en y insérant deux nouveaux alinéas. D’abord l’alinéa 15 qui stipule qu’il “est prévu une caution pour le retrait de la fiche de parrainage pour chaque élection” et ensuite l’alinéa 16 qui dispose que “l’arrêté fixant le montant de la caution pour chaque élection déterminera également le montant de la caution pour le retrait de la fiche de parrainage”.
L’honorable député et candidat à la candidature, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, estime ainsi que sa proposition de loi va rationaliser davantage les candidatures en permettant d’écarter celles qui sont fantaisistes ou empreintes de considérations régionalistes, voire ethniques. “Devant le nombre trop élevé de candidats à la candidature et pour beaucoup, trop fantaisistes, il apparaît nécessaire d’instaurer une caution pour le retrait des fiches de parrainage. Ce qui évitera de dévoyer l’objectif de ce filtre démocratique” écrit-il au président de l’Assemblée nationale. Surtout que la mort d’un des candidats à la candidature entraînerait de facto le report du scrutin présidentiel.
Ousmane Sonko « doit être candidat et sera candidat »
Abordant le deuxième point de sa déclaration à la presse, le candidat de la « Coalition Nekaalfi Askan wi » s’est réjoui de la victoire obtenue par l’opposant Ousmane Sonko devant le tribunal d’instance de Ziguinchor relativement à sa requête d’annulation de sa radiation sur les listes électorales. “Dans cette affaire, le droit a été dit, bien dit et nous saluons le courage du juge Sabassy Faye qui, par cette décision, a redoré le blason de la justice qui montrait de réels signes d’inquiétude”, a-t-il soutenu. Dans le même registre, le député a fustigé avec la dernière énergie l’attitude de l’Agent judiciaire de l’Etat qui a tenté de jeter le discrédit sur un honnête magistrat au moment où le peuple, habitué à des parodies de justice, saluait, pour une fois, une décision rendue en son nom.
Un peuple désespéré, à ses yeux, au point que plus de 250 mille jeunes ont bravé les profondeurs de l’océan avec des embarcations de fortune pour fuir le pays. Et ces jeunes, selon lui, sont tous favorables à l’opposition.
Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a profité de l’occasion pour apporter son soutien indéfectible à Ousmane Sonko dont la place, a-t-il martelé, n’est pas en prison. Il entend ainsi tout mettre en œuvre afin que le leader de Pastef recouvre la liberté dans les meilleurs délais. “Nous avons initié des démarches auprès des chefs religieux et de certains dignitaires du pays pour plaider la libération de Ousmane Sonko comme nous l’avions fait en son temps pour Biram Souley Diop. Cette élection présidentielle doit être inclusive et Ousmane Sonko, qui porte l’espoir de beaucoup de Sénégalaises et de Sénégalais, ne doit aucunement être en marge de cette course. Je vais poursuivre mes efforts pour sa libération malgré l’opposition de certains responsables de Pastef qui, pourtant, avaient sollicité il n’y a pas longtemps mon aide pour les tirer de la prison. Et si je ne parviens pas à le faire libérer maintenant, c’est la première chose que je ferai une fois à la tête de ce pays en le nommant Premier ministre”, a promis, la main sur le cœur, l’honorable Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly
Inexpérience des députés de YAW
Revenant sur le renouvellement mouvementé du bureau de l’Assemblée nationale samedi dernier, le député et candidat à la présidentielle a regretté le manque d’expérience des députés de Yewwi Askan wi qui, dans une guéguerre improductive avec Taxawu Sénégal, ont perdu des postes stratégiques comme celui de deuxième questeur à l’Assemblée nationale. Une guéguerre qui a plus profité à la mouvance présidentielle qui a ainsi renforcé ses lignes à Linguère et Mbour notamment. A l’en croire, il aurait fallu que ces députés novices de Yewwi Askan wi prennent langue avec des ainés de l’opposition plus expérimentés pour tirer avantage de cette situation qui a conduit surtout à un blocage de la séance avec la tentative des députés de Taxawu de réintégrer le groupe parlementaire de Wallu, Liberté et Démocratie. “Quand ils ont posé cette question sur la table de Wallu, j’ai mis mon véto en disant clairement que nous ne voulons pas des partisans de Khalifa Sall dans notre groupe. Ils ont trahi leurs anciens partenaires et pourraient gangrener demain notre groupe. Mais aussi, pour rappel, quand j’ai voulu intégrer la coalition YewwiAskan Wi, c’étaient ce même khalifa Sall et Habib Sy qui avaient mis leur véto. Ils n’ont jamais travaillé pour Sonko qui, malheureusement, est trop pur, pour voir les ennemis autour de lui”, a encore martelé le leader de la coalition « Nekaal fi Askan wi » qui revendique haut et fort être le candidat le plus propre puisque n’ayant jamais détourné un seul sou du contribuable.
Dénonçant toujours l’inexpérience des députés de YAW, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a rappelé les débuts de Biram Souley Diop et compagnie au Parlement. “Ousmane Sonko m’a interpellé pour me dire qu’il me confiait Biram Souley Diop que j’ai beaucoup aidé. D’abord, en tant que président du groupe parlementaire, on lui avait attribué un petit bureau pas digne de son rang parce qu’il était bleu et ne connaissait pas le fonctionnement de l’institution. Je me suis personnellement interposé en vertu de la mission que m’avait chargée Ousmane Sonko et ai obtenu qu’on lui donne le bureau beaucoup plus grand et commode de Djimo Souaré qui était rapporteur général de la commission des finances. Je l’ai aussi aidé ensuite, quand il a été en prison et qu’il m’a sollicité directement pour recouvrer sa liberté”, a encore révélé le candidat à la présidentielle qui est aussi, rappelons-le, un pur produit des « daaras ».
Le silence alourdissant des guides religieux sur le massacre des Palestiniens
Dernier point abordé par Cheikh Bara Mbacké Dolly dans sa déclaration de presse, la situation au Moyen-Orient avec les raids meurtriers de l’Etat hébreu sur le peuple palestinien dans la bande de Gaza avec au moins plus de 700 enfants tués. Le candidat de la Coalition Nekaal fi Askan wi dénonce la posture partisane de la communauté internationale qui a pris fait et cause pour Israël qui occupe pourtant les territoires d’autrui. Il a également dénoncé la position passive de l’Union africaine qui fait dans le clair-obscur. Mais surtout, le candidat à la candidature a fustigé le silence de nos guides religieux qui se bouchent les oreilles et ferment les yeux sur cette escalade de violences meurtrières sur un peuple frère musulman. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly invite nos guides religieux à condamner les exactions d’Israël et à prier davantage pour nos frères musulmans de Palestine.
SADIO MANE MAGNIFIE LE JEU DES LIONS
Après la victoire des lions sur le Cameroun, les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont produit un jeu attrayant. Cette prestation n’est pas passée inaperçue par Sadio Mane qui a magnifié le jeu des Lions.
Les Lions du Sénégal ont battu, avant-hier, au stade Bollaert de Lens les Lions indomptables du Cameroun sur le plus petit des scores (1-0). A cette occasion, les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont produit un jeu attrayant. Cette prestation n’est pas passée inaperçue par Sadio Mane qui a magnifié le jeu des Lions.
Maintenant les Lions jouent et gagnent. Pendant très longtemps, les férus du ballon rond ont toujours critiqué leur jeu. Ce, en dépit du fait qu’ils gagnaient. Aujourd’hui, ils jouent au football à travers un jeu attrayant qui respecte toutefois les consignes tactiques. Quelques années auparavant, le Sénégal avait une sélection de joueurs talentueux incapables de produire plusieurs passes qui aboutissaient à une action de but.
Avec cette équipe, Aliou Cissé et ses poulains ont un vécu. Depuis plusieurs années, la base de l’équipe joue ensemble et a participé à toutes les grandes compétitions en Afrique et dans
le monde. A Lens et face à une redoutable équipe camerounaise, les Lions ont fait le jeu. Ce qui a attiré l’attention de Sadio Mane qui, au sortir de la rencontre, n’a pas manqué de magnifier le jeu produit par les siens. « On s’est bien senti. Je pense que ça se voit sur le terrain. On a eu une bonne semaine de préparation. On s’est très bien préparé et je pense que sur le terrain, il y avait une bonne fluidité dans le jeu … On a eu ce qu’on voulait. Dans l’ensemble, je pense qu’on a bien joué, on a eu pas mal d’occasions. On mérite notre victoire », a révélé l’international sénégalais d’Al Nassr.
Certes cette victoire permet aux Lions de se ressaisir et d’avoir un ascendant psychologique sur leur adversaire qu’ils doivent rencontrer en poule à quelques mois de l’ouverture de la CAN en Côte d’Ivoire. Les matchs des Lions de la Teranga et ceux dits Indomptables se sont terminés dans la plupart du temps par une histoire de pénalty. On se rappelle la finale de 2002 où Aliou Cissé, l’actuel coach, avait raté le penalty de la victoire. De même en 2017, lors de la qualification en demi-finale, Sadio Mane avait manqué le penalty de la qualification.
Forcément avant hier au stade Bollaert de Lens, au moment de tirer le penalty contre le portier Onana, cela a réveillé des souvenirs. Mais ce moment douloureux pour le joueur et pour le douzième Gainde appartiennent au passé. «Non. On n’oublie pas, mais on essaie de tirer des leçons. C’est ce que j’ai fait, du coup je n’ai pas tremblé « a précisé Sadio Mane.
KREPIN DIATTA, LE COUTEAU SUISSE AIGUISE DE CISSE
Titulaire au poste de piston droit, Krépin Diatta a été l’un des tous meilleurs joueurs sur la pelouse du Stade Bolaert-Delelis lundi soir face au Cameroun (1-0). Apprécié d’Aliou Cissé, le pensionnaire de l’AS Monaco est bien plus qu’un simple couteau su
Titulaire au poste de piston droit, Krépin Diatta a été l’un des tous meilleurs joueurs sur la pelouse du Stade Bolaert-Delelis lundi soir face au Cameroun (1-0). Apprécié d’Aliou Cissé, le pensionnaire de l’AS Monaco est bien plus qu’un simple couteau suisse.
Pendant très longtemps, il a été l’un des plus grands chouchous des supporters de l’Equipe Nationale du Sénégal, quand bien même il jouait encore en petite catégorie. Mais depuis sa Coupe du Monde 2022, voire même un peu avant le voyage au Qatar, lors des matchs de préparation, il était devenu la cible préférée de certains, et pas dans le bon sens de l’expression. Ses bouts de matchs face au Mozambique, contre le Brésil ou encore contre l’Algérie ont même suscité beaucoup de critiques.
Krépin en piston, un choix payant
Mais, fort heureusement, à l’aube d’une nouvelle Coupe d’Afrique des Nations, une CAN 2023 en Côte d’Ivoire qui ne sera nullement pas comme les précédentes pour les Lions, on retrouve le Krépin Diatta d’il y a deux ou trois ans. Face au Cameroun en match amical à Lens ce lundi, le sociétaire de l’AS Monaco a crevé l’écran. Tout en puissance. Dans une position hybride, au poste de piston droit. Une nouvelle idée sortie de sa boîte par Aliou Cissé pour surprendre son homologue camerounais Rigobert Song. Dans cette victoire sénégalaise sur la plus des marges grâce à un but sur penalty de Sadio Mané, il a été difficile de trouver L’HOMME DU MATCH (voir notes des Lions), tant la plupart des joueurs sénégalais ont été au diapason. Toutefois, force est de constater que celui qui, auparavant, a pas mal été baladé dans plusieurs autres postes en Equipe Nationale a été impressionnant. Par ses projections. Mais pas seulement. Par sa discipline tactique. Ses replis défensifs. Sa polyvalence. Sa combattivité. Sa solidité dans les duels. Bref, autant d’arguments qui lui devraient permettre de regagner le cœur des supporters.
Apprécié par Aliou Cissé
Milieu offensif, milieu central ou meneur de jeu à son arrivée en Equipe Nationale, Krépin Diatta a au fur et à mesure été repositionné au poste d’ailier droit et a même, parfois, occupé le flanc gauche, comme à la Coupe du Monde, face au Qatar. Cette faculté à occuper différents postes mais surtout son état d’esprit exemplaire ont fait de lui un élément incontournable de la Tanière sous l’ère Aliou Cissé. Mise à part pendant sa grave blessure en 2022, Krepinho est de tous les rassemblements depuis qu’il a rejoint la sélection en mars 2019. Même quand il était en difficulté, que ce soit au Club Bruges ou à l’AS Monaco, le sélectionneur lui a constamment maintenu sa confiance et a fait de luises principaux cadres pour ne pas dire tout simplement « chouchous ». Et après ces qualités aperçues contre le Cameroun, Krépin Diatta pourrait inciter Aliou Cissé à se tourner le plus souvent vers un schéma tactique avec des pistons. Mais il faudra tout de même surveiller de plus près les prestations du joueur en Principauté. Car il devrait forcément batailler pour être régulier dans les choix d’Adi Hütter, l’entraîneur de l’ASM qui connaît aussi ses qualités de piston.
« NOUS SOMMES CONSCIENTS D’AVOIR UNE CARTE A JOUER »
Le sélectionneur des U-17 du Sénégal, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations, Serigne Saliou Dia, a évoqué les ambitions de son équipe pour cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023, aura lieu du 10 novembre au 2 décembre.
Le sélectionneur des U-17 du Sénégal, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations, Serigne Saliou Dia, a évoqué les ambitions de son équipe pour cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023, aura lieu du 10 novembre au 2 décembre. Le technicien sénégalais qui s’est entretenu avec le site de la Fifa soutient qu’il est conscient «d’avoir une carte à jouer». Rappelons que le Sénégal est logé dans le Groupe D avec le Japon, l’Argentine et la Pologne.
Formateur dans l’âme, Serigne Saliou Dia est un entraîneur qui met la notion de plaisir au centre de sa tactique. À la tête des Lionceaux depuis 2021, l’ancien éducateur de l’Aspire est un homme heureux et fier de sa sélection, championne d’Afrique U-17 depuis mai dernier. Une quête impulsée par l’homme qui a su s’entourer des meilleurs éléments du pays : Sérigné Diouf, Mamadou Lamine Sadio ou encore Amara Diouf. Une brillante génération de Lionceaux dotée d’un appétit de loup qui s’attaque à un nouveau défi : celui de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023™. Conscient du talent de ses protégés, Sérigné Saliou Dia veut marquer de son empreinte cette compétition qu’il affectionne tant.
FIFA : Quelles sont vos impressions sur le Groupe D dans lequel figure le Sénégal avec le Japon, la Pologne et l’Argentine ?
Serigne Saliou Dia : C’est un groupe très relevé. En passant au crible chacune de ces sélections, nous constatons que l’Argentine a atteint la demi-finale de la compétition à plusieurs reprises. Nous allons donc affronter un habitué du tournoi. De notre côté, nous avons une histoire assez récente avec la Coupe du Monde U-17. Grâce à ce genre de tournoi, nous allons gagner en expérience. Une expérience qui sera précieuse pour les joueurs quand ils seront chez les U-20, les U-23 et les seniors. Nous voulons que nos jeunes y poursuivent leur apprentissage du football.
Quelles sont les ambitions du Sénégal pour sa deuxième Coupe du Monde U-17 de la FIFA™ ?
Nous sommes conscients que nous avons une carte à jouer. Tout d’abord, il va falloir rester concentré, bien gérer les matches de la phase de groupes puis se qualifier pour les rencontres à élimination directe. Nous allons prendre les matches les uns après les autres. Dans notre esprit, nous allons aborder chaque rencontre comme une finale, et faire mieux qu’en 2019 où le Sénégal avait atteint les huitièmes de finale. On vous a connu à l’Aspire où vous étiez l’un des formateurs du club.
Qu’inculquez-vous à ces jeunes footballeurs de la sélection U-17 ?
Ce sont des footballeurs qui ont vraiment envie d’apprendre et de réussir, ce qui nous facilite le travail. On essaie de tirer le maximum d’eux. Notre but est de les rendre les plus professionnels possible, sur le terrain ou en dehors. Je suis très exigeant et ambitieux avec eux, car je crois en eux. Et je prends également du plaisir à les aider à grandir et à les voir évoluer en tant que footballeur.
Le capitaine de votre sélection, Amara Diouf, a honoré sa première cape avec les seniors à 15 ans, en septembre dernier. Comment jugez-vous son entrée face au Rwanda?
J’étais très heureux. Il est dans une excellente dynamique et il veut marquer l’histoire du football sénégalais. Il a coché plusieurs cases : meilleur buteur lors de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 de la CAF, plus jeune joueur à avoir porté la tunique des Lions. Son entrée lors de ce match a été très positive, il a même failli marquer un but. Sur le plan national et continental, Amara montre que la valeur n’attend pas le nombre des années. J’espère que ses performances vont motiver les millions de jeunes sénégalais qui sont aussi talentueux que lui et qui veulent intégrer l’équipe nationale.
On ne cesse de le dire, le football sénégalais surfe sur une belle vague de succès. Vous êtes champions d’Afrique U-17. Le fait de vous présenter au Mondial U-17 avec ce statut engendre-t-il une pression particulière ?
On n’a aucune pression particulière. En tant que tacticien, ce statut n’est pas lourd à porter. Au contraire, c’est un rêve d’arriver à la Coupe du Monde en étant champion d’Afrique. Je pense que lorsque vous avez l’opportunité de participer à cette compétition, l’essentiel est de prendre du plaisir et de progresser. Donc, on ne se met aucune pression, cela n’est pas dans notre caractère. Nous avons juste pour objectif de défendre fièrement les couleurs de notre cher pays. Le Sénégal n’est plus à présenter en termes de performances footballistiques. En tant qu’ambassadeurs de cette nation, nous devons répondre aux valeurs de notre sélection et ce sans pression.
Que représente cette Coupe du Monde U-17 à vos yeux ?
Nous allons construire des moments inoubliables qui seront gravés à jamais dans la mémoire des garçons et dans la mienne. On va gagner en expérience, ce qui nous servira pour la suite de nos carrières respectives. Cette édition 2023 est importante pour nous en tant qu’acteurs mais elle l’est également pour le peuple sénégalais qui s’est pris d’affection pour cette génération U-17.
Le Mondial U-17 réussit très bien aux équipes africaines. Et si le Sénégal remportait le trophée ?
(Rires) On va y aller mollo-mollo (sic). C’est vrai que le Nigeria a marqué l’histoire de cette compétition, avec ses cinq titres remportés. Maintenant, nous, si on peut faire pareil, on ne va pas s’en priver. En restant dans notre dynamique actuelle, on peut faire de grandes choses.
AMARA DIOUF ET SES COEQUIPIERS ONT REÇU LE DRAPEAU NATIONAL
Les autorités sportives sénégalaises dirigées par le ministre des Sports ont accueilli l’équipe nationale des moins de 17 ans et ont remis le drapeau national à Amara Diouf et ses coéquipiers en partance pour le mondial
Dans la matinée de ce mardi, les autorités sportives sénégalaises dirigées par le ministre des Sports ont accueilli l’équipe nationale des moins de 17 ans et ont remis le drapeau national à Amara Diouf et ses coéquipiers en partance pour le mondial.
L’équipe nationale du Sénégal U17 s’apprête à partir pour un stage de préparation en Turquie, en vue de participer à la prochaine Coupe du monde dans cette catégorie, qui se tiendra en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre 2023. Avant cette échéance, le capitaine sénégalais Amara Traoré et ses coéquipiers ont pris part, ce mardi matin, à la traditionnelle cérémonie de remise du drapeau au ministère des Sports.
À cette occasion, le nouveau ministre des Sports, Lat Diop, a remis le fanion à l’attaquant sénégalais, qui a également été désigné meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique de la même catégorie remportée par le Sénégal. Les Lionceaux, emmenés par Sérigne Saliou Dia, sont dans le groupe D et affronteront le Japon, la Pologne et l’Argentine en phase de groupes. L’équipe championne d’Afrique en titre visera à faire mieux que lors de la première participation du Sénégal dans cette compétition où il a été éliminé en huitièmes de finale par l’Espagne (2-1).
LES BOULANGERS EXIGENT UNE HAUSSE DE 50 FRS
Le prix du pain va-t-il connaître une nouvelle hausse au Sénégal ? En tout cas, c’est le souhait de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS)
Le prix du pain va-t-il connaître une nouvelle hausse au Sénégal ? En tout cas, c’est le souhait de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) qui a fait face à la presse hier, mardi 17 octobre, pour exposer les difficultés croissantes auxquelles le secteur fait face. La rencontre qui s’est déroulée sous la présence d’Amadou Gaye, président de ladite fédération, a mis en lumière les problèmes qui secouent le secteur tels que l’augmentation « vertigineuse » des intrants, des tarifs d’électricité, les défis liés à la non-application des règlementations en vigueur et les violations persistantes des normes d’hygiène et de livraison du pain ».
L es boulangers du Sénégal, en butte aux difficultés récurrentes de leurs charges de production, s’investissent pour une nouvelle hausse du prix du pain. Aussi, ils ont annoncé, au cours d’un face-à-face avec la presse, qu’ils vont tenir une rencontre pour demander l’augmentation du prix de la baguette de 200 grammes de minimum 50 francs de son prix actuel. « Nous sommes fatigués et confrontés à une situation critique. Nous faisons face à des hausses inexpliquées, ce qui a mis en péril la viabilité économique de nos boulangeries. Depuis plusieurs années, le secteur de la boulangerie traverse des difficultés de divers ordres qui entravent sa croissance au profit d’un pan incontrôlable de l’informel.
Durant cette année de 2023, nous avons rencontré à plusieurs reprises le ministre du Commerce et ses services pour trouver des solutions sur les hausses inexpliquées des intrants qui intensifient le problème des boulangers. Mais les boulangers ne peuvent pas attendre longtemps. Les solutions doivent provenir maintenant au plus haut niveau », a déclaré M. Gaye. En plus de cela, les boulangers ont dénoncé « l’incohérence entre les normes de régulation et leur application sur le terrain ». Ils ont également fustigé « l’anarchie régnant dans le secteur, avec des pratiques non conformes aux normes d’hygiène et de sécurité, telles que la vente de pain dans des conditions d’hygiène douteuses, la livraison effectuée dans des moyens de transport inappropriés, et l’ouverture de nouvelles boulangeries sans respecter les normes de distance et les dispositions réglementaires nécessaires ».
À cela s’ajoute « une incompréhension » avec le ministère du Commerce sur la méthode de contrôle du poids du pain, qui engendre « des amendes salées » aux boulangers. Pour remédier à cette situation insoutenable, les boulangers ont invité le gouvernement à agir rapidement. A défaut, la Fnbs et structures affiliées entendent recourir à « la convocation des conseils régionaux pour une révision du prix et poids du pain. Nous solliciterons une hausse minimum de 50 francs sur la baguette standard ».
LES GRANDES ORIENTATIONS DE LA LFI 2024
La Loi de finances initiale (Lfi-2024) voudrait se faire marquer indéniablement par un rebond des investissements sur ressources internes, par le renforcement des transferts aux ménages, aux collectivités et le renforcement du capital humain...
La Loi de finances initiale (Lfi-2024) voudrait se faire marquer indéniablement par un rebond des investissements sur ressources internes, par le renforcement des transferts aux ménages, aux collectivités et le renforcement du capital humain, avec un focus sur toutes les stratégies visant à stimuler la création d’emploi et l’insertion socio-professionnelle des jeunes..
Le Projet de loi de finances pour 2024 consacre l’essentiel des crédits budgétaires au renforcement des mesures visant la promotion des secteurs à fort potentiel (l’agriculture, le tourisme, l’économie numérique et l’économie du savoir, dont l’enseignement technique et la formation professionnelle) ; à la poursuite des grands chantiers visant à combler le déficit infrastructurel du pays et à la promotion du secteur industriel sélectif. Cette politique budgétaire de l’État entend privilégier l’accroissement soutenu des recettes, le choix des projets d’investissement structurants ainsi que la rationalisation des dépenses improductives. Concernant la politique budgétaire (2023- 2025), elle reste sensible au genre, au climat, à l’approche sécuritaire, à la consolidation du volet social de l’action publique (mise à échelle des mesures sociales existantes en tout domaine, densification et extension des filets sociaux, amélioration de l’accès aux soins de santé), à la poursuite de la mise en œuvre de la réforme de l’administration territoriale et au renforcement de l’État de droit et de la paix. Celle-ci sera menée dans une perspective de maintien de la trajectoire de consolidation budgétaire.
LE DÉFICIT BUDGÉTAIRE CHUTE DE 1% PAR RAPPORT À 2023
S’agissant du déficit budgétaire, il devrait baisser d’un point de pourcentage en un an en passant de4,9%duProduitintérieur brut (Pib) en 2023 à 3,9% du Pib en 2024. Ce qui permettrait de retrouver le seuil communautaire de « 3% dès 2025 », projettent les économistes. Par ailleurs, les réformes retenues dans le cadre de cette loi de finances devront permettre de disposer des moyens permettant d’assurer un financement stable, prévisible et adéquat pour les principales missions de l’État.
DES MOYENS ACCRUS POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
Le Projet de loi de finances 2024, entend mettre un accent particulier sur le financement de l’agriculture afin de favoriser une meilleure structuration des filières agropastorales et le développement des chaines de valeur. L’enjeu de ce Plf est de moderniser et de relever significativement la productivité du secteur afin de gagner la bataille de la souveraineté alimentaire. Pour ce faire, un accent particulier sera mis sur l’accessibilité et la disponibilité des intrants et du matériel agricole, l’amélioration des ressources génétiques et la santé animale et le renforcement des infrastructures de valorisation et de transformation des ressources halieutiques, l’accompagnement des acteurs en équipement et la préservation de la ressource ainsi que le développement de l’aquaculture. Des moyens conséquents pour promouvoir l’employabilité, la création d’emploi et l’insertion socio-professionnelle des jeunes seront dégagés. L’éducation et le développement du potentiel des jeunes demeurent la grande priorité du gouvernement. Pour ce qui est des initiatives en matière de formation professionnelle et de développement des apprentissages, le Plf 2024, cadre parfaitement avec les orientations du Chef de l’État, notamment la mise en œuvre du Programme « Xëyu Ndaw ñi » actualisé, dans ses volets formations, recrutements spéciaux et entreprenariat. Le Plf 2024 misera également sur les opportunités de développement offert par le numérique, à travers des formations adaptées pour les apprenants, le soutien au développement des startups.