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27 juillet 2025
LA REALITE DE LA SECURITE NUCLEAIRE EN CHIFFRES
410 centrales nucléaires en exploitation, 57 nouvelles centrales en construction…L’usage des sources radioactives à des fins destructrices prend une proportion inquiétante dans le monde. On assiste à une course de construction de centrales nucléaires.
L’usage des sources radioactives à des fins destructrices prend une proportion inquiétante dans le monde. On assiste à une course de construction de centrales nucléaires.
En juillet 2023, il a été dénombré 410 centrales nucléaires en exploitation dans 31 pays, 57 nouvelles centrales nucléaires en construction ainsi qu’une trentaine de nouveaux pays qui se lancent dans des programmes électronucléaires. A cela s'ajoutent 224 réacteurs de recherche en exploitation dans 54 pays, 22 en construction dans 16 pays et 76 en arrêt dans 30 pays, 519 en démantèlement dans 70 pays, 351 installations du cycle du combustible nucléaire en exploitation.
Sans compter les 15 millions d'envois de matières radioactives chaque année, des millions de sources radioactives utilisées en médecine, agriculture, industrie, recherche... etc. face à cette augmentation de l’usage des sources radioactives, la mise en place d'une infrastructure de sécurité nucléaire efficace et durable est cruciale pour la protection des personnes, des biens, de la société et de l'environnement. En effet, une personne ou un groupe de personnes ayant la motivation, l’intention et la capacité de procéder à l'enlèvement non autorisé de matières nucléaires ou d’autres matières radioactives, vise des matières nucléaires ou d’autres matières radioactives dans des attaques contre la population, les biens, l’environnement ou d'autres emplacements stratégiques.
Ainsi pour lutter contre le sabotage d’installations nucléaires, d'installations de matières radioactives, du transport ou d'activités associées à des matières nucléaires ou d'autres matières, il faut une mise en œuvre et de la pérennité d'un régime de sécurité nucléaire (RSN) pour tous les États. En réalité, un État devrait prendre des mesures appropriées, au titre du cadre législatif et réglementaire, pour établir un régime de sécurité nucléaire et en assurer la bonne application tout au long du cycle de vie des matières radioactives.
Mieux, il devrait veiller à ce que l'organisme de réglementation et les autres autorités compétentes aient les pouvoirs, les compétences et les ressources financières et humaines nécessaires pour s'acquitter de leurs responsabilités en matière de sécurité nucléaire. En résumé, la sécurité nucléaire est la prévention, la détection et la réponse aux actes criminels ou intentionnels non autorisés impliquant ou dirigés contre des matières nucléaires, d'autres matières radioactives, des installations associées ou des activités associées. Dès lors, un programme de sécurité nucléaire efficace est primordial pour se protéger contre les menaces.
15 PAYS D’AFRIQUE FORMES SUR LA SECURITE DES SOURCES RADIOACTIVES
Nos pays sont de plus en plus confrontés à l’augmentation progressive et à un usage abusif des applications civiles du nucléaire.
L’autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN), en partenariat avec l'agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a tenu hier un cours régional sur la sécurité des matières radioactives en cours d’utilisation et d’entreposage. 15 inspecteurs venus de la sous-région vont être formés sur la sécurité des matières radioactives et sur les dispositions à prendre au plan national pour pouvoir renforcer la sécurité des sources radioactives qui sont dans leurs pays.
Nos pays sont de plus en plus confrontés à l’augmentation progressive et à un usage abusif des applications civiles du nucléaire. Ainsi il devient urgent de conscientiser les populations sur l’usage des sources nucléaires. Pour ce faire, il faut au préalable outiller les experts sur la sécurité des matières radioactives et des installations associées en cours d’utilisation ou d’entreposage. C'est dans ce cadre que s’inscrit le cours régional de 5 jours organisés par l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN) en partenariat avec l'Agence internationale de l’énergie atomique(AIEA).
Il s’agit de former des experts venus de 15 pays d’Afrique sur les instruments internationaux de sécurité nucléaire, les conséquences de la perte de contrôle et de l’utilisation malveillante des sources, les concepts de conception de systèmes de sécurité. Cela pour assurer une meilleure protection des personnes, des biens et de l’environnement contre leurs potentiels effets néfastes qui résulteraient d’un acte malveillant. Ce cours ambitionne de donner aux États des orientations sur la mise en place des éléments d’un régime de sécurité nucléaire liés aux matières radioactives, y compris les obligations et les engagements pouvant découler des instruments internationaux pertinents tels que la convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, le code de conduite sur la sûreté et la sécurité des sources radioactives et ses orientations sur la gestion des sources radioactives retirées du service qui le complètent . Il sera aussi l’occasion de rappeler l’importance de l’établissement et le maintien du régime de sécurité nucléaire, reconnue dans les publications de l’AIEA relatives aux principes fondamentaux et aux recommandations de la sécurité nucléaire.
Selon la directrice générale de l’ARSN, la présence de ces sources va augmenter de plus en plus. Déjà dans différents secteurs tels que la médecine, l'industrie, l'agriculture, le Pr Ndèye Arame Boye Faye indique qu’elles sont présentes dans tous les secteurs de développement. Citant l'exemple du Sénégal, elle renseigne que les sources sont présentes dans la radiothérapie pour les soins du cancer et pour soigner les différents types de cancer. D’où leur importance, alerte-t-elle. En effet, elles ont une énergie tellement importante qu’elles peuvent être utilisées pour traiter toutes cellules cancéreuses. Par ailleurs, elle avertit que c’est aussi une énergie qui peut être utilisée à d’autres fins. «Ces sources peuvent être utilisées pour faire du mal c'est-à-dire que des personnes mal intentionnées peuvent utiliser ces sources pour des dispositifs explosifs ou des dispositifs pouvant exposer les populations avec des conséquences désastreuses sur la santé et sur l'environnement», alerte le Pr Ndèye Arame Boye. Toutefois, elle indique que ces sources sont encadrées au plan international par des conventions et des traités auxquels beaucoup de pays comme le Sénégal ont adhéré. En outre, elle révèle que ces conventions doivent être accompagnées au plan national d’un cadre juridique légal pour mieux contrôler l'utilisation de ces sources.
NOUS SOMMES EN DANGER ET NOS VIES SONT MENACÉES
A la prison pour femmes de Liberté 6, les conditions de détentions sont devenues «exécrables» au point de pousser ses pensionnaires à décrire leur «détresse dans une lettre ouverte».
A la prison pour femmes de Liberté 6, les conditions de détentions sont devenues «exécrables» au point de pousser ses pensionnaires à décrire leur «détresse dans une lettre ouverte».
L’atmosphère à la Maison d’arrêt pour femmes (Maf) de Liberté 6 est tendue. Les pensionnaires ne sont pas du tout contentes de leur vie carcérale qu’elles exposent dans une lettre collective. Elles dénoncent leurs conditions de détention difficiles. Dans leur vécu quotidien, ces contestataires pointent «les longues détentions, des moisissures et champignons cancérigènes dans les chambres, etc.». Elles déplorent aussi la «situation des toilettes qui ne répondent pas aux normes sanitaires, le manque d’aération des chambres, la panne des extincteurs depuis 2017, la forte présence d’humidité et d’acariens causant des infections pulmonaires… ». «Depuis plus de deux ans, les chambres n’ont pas été désinfectées avec une surpopulation carcérale dépassant l’entendement. La Maf est pleine à craquer», listent les détenues dans leur correspondance.
Dans un communiqué, elles dénoncent «l’alimentation n’est pas saine et équilibrée». Elle est parfois, lit-on, servie «avec de la viande pourrie, du mauvais poisson, etc.». Sur ces points, indiquent les protestataires, des projets comme «la pisciculture, la culture de légumes, l’ouverture d’une pizzeria, la fabrication de savons», ont été proposés aux autorités pénitentiaires, mais ont été rejetés par les responsables de la prison. Elles dénoncent également «des négligences médicales». Selon elles, les recommandations issues des portes ouvertes des médecins en début septembre 2023 ne sont pas encore appliquées. Dans leurs conclusions, écrivent les détenues, les spécialistes avaient indiqué que «plus de 100 femmes ne pratiquent pas d’activités sportives, plusieurs d’entre elles sont sous traitement d’hémorroïdes graves… ». «Le don de savons ne couvre même pas deux semaines et il faudra l’acheter à la cantine avec des prix surcotés», déplorent-elles.
Dans leur lettre de protestation, elles dénoncent également «leur interdiction de passer des appels téléphoniques, de recevoir des visites de leurs proches… ». «Nous sommes en danger et nos vies sont menacées Que tout le monde soit informé au niveau national comme à l’international», concluent-elles.
LE SAES SUSPEND LES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES A ZIGUINCHOR
Les membres de la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de l’université Assane-Seck de Ziguinchor (sud) ont décidé de suspendre leurs activités pédagogiques, mardi et mercredi, pour ce faire entendre.
Ziguinchor, 17 oct (APS) – Les membres de la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de l’université Assane-Seck de Ziguinchor (sud) ont décidé de suspendre leurs activités pédagogiques, mardi et mercredi, en guise de protestation contre le non-paiement de sommes dues au personnel d’enseignement et de recherche dudit établissement académique.
Le bureau de la section SAES de Ziguinchor soutient dans un communiqué qu’‘’aucun acte concret n’a été posé par l’administration de l’université dans le cadre d’une prise en considération notoire des préoccupations du personnel d’enseignement supérieur’’.
C’est la raison pour laquelle, ‘’en guise d’avertissement’’, les membres dudit syndicat ont décidé de ‘’suspendre, sans réserve aucune, les activités pédagogiques (cours, soutenances de mémoires et de thèses, délibérations, etc.) et toute participation à des activités administratives et réunions, mardi 17 et mercredi 18 octobre 2023’’.
À la suite d’une assemblée générale tenue le 11 octobre, le bureau de la section université Assane-Seck de Ziguinchor du SAES s’est réuni le 14 pour ‘’examiner soigneusement la situation de l’université et le niveau de respect de l’engagement de l’administration’’.
Il dénonce le ‘’dilatoire’’ de l’administration universitaire ‘’quand il s’agit d’honorer ses engagements vis-à-vis du personnel d’enseignement et de recherche’’.
La section SAES de la même université déplore aussi ‘’la dette lancinante due au restaurant du syndicat’’.
‘’Le paiement des salaires du personnel d’enseignement et de recherche est toujours relégué au second plan, et l’alignement administratif et financier [des] promus du CAMES n’est pas encore traité’’, selon les syndicalistes.
‘’Le budget prévu, notamment le rallonge, pour payer les salaires des mois d’octobre, de novembre et de décembre 2023 est toujours en attente’’, affirme le communiqué.
Alé Lo et l’association des maires sortants chez Boun Dionne
Sa candidature à la présidentielle n’est pas prise au sérieux par de nombreux observateurs parce qu’il n’a pas une base politique. En tout cas, l’ancien Premier ministre est en train de tisser petit à petit sa toile sans tambour ni trompette. A ce rythme, Mahammad Boun Abdallah Dionne risque de faire des surprises. Il nous revient qu’il a reçu hier Alé Lo et une délégation de l’association des maires sortants.
Fiches de parrainage pour Sonko
On en sait un plus sur les raisons du retard du retrait des fiches de parrainage par le mandataire d’Ousmane Sonko. Si Ayib Daffé ne s’est pas encore présenté à la Direction Générale des élections, c’est que les avocats du maire de Ziguinchor n’ont pas encore reçu la notification de la décision du juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Le mandataire va récupérer les fiches dès la réception de la décision.
150 prisonniers en grève de la faim à Ziguinchor
Afin de protester contre les longues détentions préventives, 150 détenus à la prison de Ziguinchor ont entamé hier une grève de la faim. L’information a été donnée par les membres du Frapp. Les activistes informent que ces détenus dénoncent également le coût de l'unité du téléphone qui est à 50 FCFA et la très mauvaise qualité de la nourriture. C’est pourquoi ils ont décidé de boycotter les appels téléphoniques et les visites. Frapp souligne par ailleurs qu’à la prison de Ziguinchor sont également incarcérés, dans le cadre des manifestations politiques, 05 mineurs. 5 mineurs détenus à la prison de Ziguinchor Restons à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor où des mineurs cohabitent avec des majeurs. Selon Frapp, il s’agit de cinq mineurs arrêtés lors des manifestations politiques. Ils se nomment Joseph Vieux Mendy, âgé de 17 ans, Chamsidine Mbaye 16 ans, Amadou Cissé 15 ans, Aliou Mané 17 ans, Alain Bassem 16 ans. Par ailleurs, les activistes sont plus que jamais inquiets de la situation des prisonniers au Sénégal. Ils ont un grand souci pour les 08 prisonnières politiques détenues à la prison du camp pénal liberté 6 qui en sont aussi à leur huitième jour de grève de la faim. Le Frapp demande à l'État du Sénégal de mettre un terme au supplice infligé aux filles et aux fils du Sénégal dans les 37 prisons. Guy Marius et Cie prévoient, à cet effet, de déposer une lettre de protestation auprès de l'Administration pénitentiaire pour dénoncer les conditions inhumaines et dégradantes de détention des prisonniers au Sénégal.
8e jours de grève de la faim de Falla Fleur et Cie
Des organisations dont le Chemin de la Libération, le collectif des Familles des détenus, les Femmes en blanc et Mojip sont très préoccupées par l’état de santé des détenus politiques, Maty Sarr Niang, Ndèye Fatou Fall (Falla Fleur), Ndèye Anta Fall, Adji Ndao, Nafissatou Guèye, Yacine Diagne, Rose et Chersty, détenues à la maison d'arrêt des femmes de Camp Pénal. Dans un communiqué parvenu à « L’As », ces organisations informent que ces dames ont entamé une grève de la faim pour réclamer leur libération immédiate et sans condition, ainsi que l'amélioration des conditions de détention à ladite prison. Malgré leurs revendications, indiquent les signataires du document, la direction de l'établissement a ignoré leur demande, privant ces femmes de leurs droits humains élémentaires. Face à cette situation, elles demandent instamment aux autorités compétentes de prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité, la santé et les droits fondamentaux de ces détenues politiques. Elles exhortent également les organisations des droits de l'Homme à se mobiliser et à faire pression sur le gouvernement afin que ces femmes soient traitées avec dignité et respect conformément aux normes internationales des droits de l'Homme. Elles appellent tous les citoyens épris de justice à se mobiliser pour soutenir ces femmes dans leur lutte pour la justice et la liberté.
La RTS tient son cahier des charges
Désormais la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (Rts) tient son cahier de charges. Le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (Cnra) a reçu hier une délégation de la Rts conduite par son Directeur Général, Racine Talla. A l’occasion de la rencontre, les deux parties ont finalisé le cahier des charges de la RTS. Pour le président du CNRA, Babacar Diagne, c’est un acte historique, une première depuis 1960. Babacar Diagne plaide par ailleurs en faveur d'un financement conséquent, garanti et pérenne pour la RTS en raison de la lourdeur de ses missions. Il est d’avis que ces missions exigent que la RTS reste constamment connectée aux préoccupations profondes de la société sénégalaise. Il invite l’État à tout mettre en œuvre pour assurer un financement adéquat. Selon Racine Talla, la Rts est à la recherche de financements provenant de sources clairement définies, afin d'assurer la stabilité nécessaire pour remplir pleinement sa mission.
Passation de service au ministère des Transports aériens
Me Antoine Mbengue a été officiellement installé dans ses fonctions de ministre des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires. La cérémonie de passation de service avec le ministre sortant Doudou Ka s’est tenue hier à Diamniadio. Le ministre sortant, Doudou Kâ est revenu sur les réalisations et perspectives qui, selon lui, donnent une transformation structurelle qui fera de la plateforme aéroportuaire de Dakar le premier hub aérien de la sous-région à l’horizon 2035. Cette transformation passe, dit-il, par la mise en place d’un pôle aéronautique, la mise aux normes des aéroports régionaux, la génération d’un trafic important (3 millions de passagers en 2025, le développement d’une compagnie solide, le renforcement des moyens de l’autorité de l’aviation civile (ANACIM), la digitalisation du secteur et la promotion de pôles d’activités aéroportuaires. Pour sa part, le nouveau ministre a souligné que les expériences de l’équipe sortante seront capitalisées et consolidées.
Le rappeur NittDoff en liberté provisoire
Cette fois-ci, c’est la bonne. Le rappeur NittDoff a humé hier l’air de la liberté après plusieurs tentatives de son avocat, Me Moussa Sarr. Ce dernier a saisi de plusieurs requêtes la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Dakar pour obtenir une liberté provisoire pour son client. Mais la juridiction a toujours rejeté ses requêtes. C’est finalement jeudi passé qu’elle a accepté une liberté provisoire à Mor Talla Guèye alias NittDoff, assortie d'un contrôle judiciaire.
6 kg d'héroïne saisis à Karang
La stratégie de bouclage des réseaux et couloirs de trafics illicites par les Douanes s'avère efficace contre le trafic de drogues et de marchandises. En effet, les éléments de la brigade commerciale des Douanes de Karang ont intercepté, vendredi vers 11 heures du matin, un bus d’immatriculation étrangère en partance pour Dakar. Le contrôle des passagers a permis aux agents de cibler un individu au comportement douteux et aux déclarations très peu convaincantes. D’après un communiqué parvenu à «L’As », une fouille minutieuse des bagages du suspect a permis de constater la présence de 06 kg d'héroïne pure dans sa valise. La drogue était conditionnée en deux paquets plastifiés et placés dans un double fond aménagé dans la valise ciblée. Selon la même source, la contre-valeur totale de la drogue est évaluée à 250 millions de francs CFA. Les premiers tests positifs à l’héroïne ont été confirmés par le laboratoire national d’analyse des drogues (LNAD) de la police scientifique. Le trafiquant, de nationalité étrangère, a été arrêté et mis à la disposition du parquet de Fatick.
Saisie de 267 kg de chanvre indien à Djinack
Restons avec les gabelous qui sont très engagés dans la lutte contre le trafic de drogue pour dire qu’ils ont mis un coup de frein aux activités délictuelles de trafiquants, avec l’intensification de la lutte contre le trafic par voie maritime ces derniers mois, le renforcement des moyens d’intervention des unités fluvio-maritimes. La brigade maritime des Douanes de Toubacouta a arraisonné une pirogue transportant 12 colis de chanvre indien d'un poids de 296,5 kg pour une contre-valeur totale de 29 650 000 francs CFA. La saisie a eu lieu vers 06 heures du matin au large de Djinack, dans les îles du Saloum.
Me Moussa Diop victime d'une agression sur la Vdn :
L'ancien Directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk a été victime d'une agression sur la Vdn. Me Moussa Diop a confié à seneweb qu’un individu armé a tenté de l'attaquer pour emporter son téléphone portable. Mais il a réussi à déjouer l'attaque.
Démarrage des formations à distance
Dans le cadre du suivi des accords signés avec le gouvernement, le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) informe avoir rencontré les autorités de la Fastef pour le démarrage des formations diplômantes. Le secrétaire général du Saemss, El hadji Malick Youm, confirme ainsi l’authenticité du communiqué annonçant le démarrage des regroupements pour les formations à distance. Prenant acte, le syndicaliste exige l’effectivité du démarrage des cours pour toutes les cibles concernées, notamment les bénéficiaires de mise en position de stage, les chargés de cours, les professeurs de philosophie, les professeurs contractuels issus du recrutement spécial de novembre 2021, et ceux ayant capitalisé plusieurs années d’expériences. Par ailleurs, M. Youm renseigne qu’à l’issue de sa session ordinaire du 14 octobre 2023, le syndicat a validé la feuille de route 2023/2024 qui érige l’apurement du passif social des accords en exigences prioritaires sine qua non pour la stabilité de l’année scolaire.
Plateforme éducative numérique «Planète»
Le Premier ministre Amadou Ba a procédé hier au lancement de la plateforme éducative « Planète » en présence du ministre de l'Éducation nationale». L’objectif est de poursuivre et améliorer l’exécution d’un plan de transformation digitale de l’administration afin d’accentuer la célérité, l’efficacité. D’après une note rendue publique, la plateforme éducative numérique révolutionnaire marque ainsi une avancée significative dans le domaine de l’éducation au Sénégal. Elle offre un accès centralisé à une vaste gamme d’applications éducatives, de ressources pédagogiques et de contenus, permettant aux enseignants d’accéder facilement à des outils de qualité pour l’enseignement. Selon Cheikh Omar Hanne, «Planète» est accessible depuis n’importe quel appareil avec une connexion Internet, facilitant ainsi l’apprentissage en ligne et à distance. Ils soulignent aussi que la plateforme peut également évoluer pour répondre aux besoins changeants de l’éducation. Elle permet surtout un suivi détaillé des progrès de chaque élève, facilitant ainsi l’adaptation de l’enseignement en fonction de leurs besoins spécifiques.
IL NE PEUT Y AVOIR DE SOLUTION MILITAIRE
Le Sénégal, en sa qualité de président du comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a réitéré, mardi, à Dakar, son appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire
Dakar, 17 oct (APS)- Le Sénégal, en sa qualité de président du comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a réitéré, mardi, à Dakar, son appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire, suite à la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien, a déclaré le président Macky Sall, notant qu’il « ne peut y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier ».
« En sa qualité de président du comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Sénégal appelle à nouveau à la désescalade et au respect du droit international humanitaire. Il ne peut y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier », a dit Macky Sall.
Il s’exprimait à l’ouverture officielle de la 12e session du Comité permanent de l’Organisation de la coopératin islamique (OCI) pour l’information et les affaires culturelles.
Outre le gouvernement du Sénégal, le secrétaire général adjoint de l’Organisation de la coopération islamique, Tarig Ali Bakheet et des représentants de pays membres de l’OCI prennent part à cette rencontre qui s’est ouverte, lundi, à Dakar, et se poursuit jusqu’au mercredi.
« La tenue de cette session du COMIAC marque notre engagement renouvelé dans la défense des idéaux que nous partageons dans la cause palestinienne. Nous sommes tous préoccupés par la tragédie insoutenable qui fait suite à la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien », a encore fait valoir Macky Sall.
Le chef de l’Etat réaffirmé son « attachement » à un règlement pacifique du conflit, « conformément à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations unies de deux États indépendants et souverains : Israël et Palestine vivant chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».
Le président de la République a aussi condamné les cas « d’islamophobie constatés ces derniers temps par des autodafés du saint Coran ». Des actes, selon lui, « qui ne font que raviver en chaque musulman sa foi dans les valeurs de sa religion ».
Le secrétaire général adjoint de l’OCI, Tarig Ali Bakheet, a aussi évoqué les inquiétudes de la Umma après l’état de siège illégal sur Gaza et le bombardement effectué sur des civils.
Il a parlé d’actes de « violation flagrante des principaux fondamentaux du droit humanitaire ».
M. Bakheet a aussi fait part des « provocations » perpétués à l’endroit des symboles de l’islam, au nom de « la liberté d’expression ».
Dans cette perspective, le secrétaire général adjoint de l’OCI a insisté sur le rôle attendu du COMIAC en matières d’information et de communication, soulignant notamment la nécessité pour les pays membres d’aller vers des « partenariats médiatiques ».
LA ZIARRA ANNUELLE DE LOUBOUDOU CÉLÉBRÉE LE 24 OCTOBRE PROCHAIN
La deuxième édition de la ziarra annuelle de Louboudou, dans la commune de Keur Momar Sarr (Louga), se tiendra le 24 octobre prochain, a appris l’APS des organisateurs.
Louga, 17 oct (APS) – La deuxième édition de la ziarra annuelle de Louboudou, dans la commune de Keur Momar Sarr (Louga), se tiendra le 24 octobre prochain, a appris l’APS des organisateurs.
La ziarra du village de Louboudou commémore la vie et l’œuvre du guide religieux Serigne Cheikh Amadou Bamba Ndiaye (1914-2021), une figure spirituelle importante de cette contrée qui a beaucoup œuvré dans le social.
Arrivé à la tête du khalifat en 2003, il s’est battu pour que Louboudou soit raccordé à l’électricité et ait accès à l’eau potable, selon son petit-fils Cheikh Talla Bouya Ndiaye.
Le programme de la ziarra qui lui consacré prévoit notamment un récital de Coran, qui va démarrer, le matin, le début des activités de cette manifestation.
Par Ousseynou FALL
POUR UNE PLUS GRANDE FERMETE DANS LA PROTECTION DES LIBERTES FONDAMENTALES
On a pu dire : « Les libertés publiques dans lesquelles entrent les droits civils et politiques sont par excellence, au plan du droit positif, la traduction de cet idéal, de liberté philosophique, sa façade juridique…
On a pu dire : « Les libertés publiques dans lesquelles entrent les droits civils et politiques sont par excellence, au plan du droit positif, la traduction de cet idéal, de liberté philosophique, sa façade juridique…
Cette façade qui n’a aucun sens en elle-même, et pour elle-même : selon que l’esprit de liberté sera ou non vivace, les libertés publiques prendront une importance particulière dans l’ordonnancement juridique ou, au contraire, dépériront sous le fait de violations répétées, acceptées dans l’indifférence. »
La défense des droits fondamentaux ou plus précisément des droits civils et politiques, tel était l’objet des procédures judiciaires devant la Cour Suprême et le Tribunal d’Instance de Ziguinchor du leader du principal parti d’opposition : Ousmane SONKO.
Pour revenir brièvement aux faits, rappelons qu’Ousmane SONKO, leader charismatique et courageux de PASTEF s’est vu refuser, sans aucune justification, la délivrance des fiches de candidature pour l’élection présidentielle de février 2024.
Cette violation injustifiée, constitutive de voie de fait, constituait la énième forfaiture du régime de Macky SALL à l’encontre de l’opposant Ousmane SONKO dont l’ambition légitime est de sortir le Sénégal et les sénégalais de la misère et des maux qui gangrènent notre Etat et qui en noms: corruption, gabegie, pillage des ressources nationales, etc…
En effet, après avoir honteusement fomenté un complot de viol dans le but de discréditer l’opposant, les juges ont finalement écarté cette incrimination de viol pour retenir le délit de corruption de la jeunesse !
Tour à tour, le leader Ousmane SONKO est ensuite accusé de diffamation dans le dossier du « festin de 35 milliards » ou l’affaire PRODAC sous la direction du ministre du tourisme Mame Mbaye Niang et le candidat de Macky SALL aux élections présidentielles de 2024, lui-même mentor dudit ministre et supérieur hiérarchique, le premier ministre Amadou BA
Il est ensuite arrêté Mano militari alors qu’il effectuait son « Némékou Tour », délesté de ses effets personnels, de quatre (04) portables et d’une forte somme d’argent puis conduit à son domicile sis à Keur Gorgui pour y être enfermé avec sa famille 56 jours durant
Le 56e jour, jour de la « délivrance », alors qu’il revenait de la prière du vendredi, il est accusé de vol de portable devant la porte d’entrée de sa demeure.
Après avoir été brutalisé ainsi que ses épouses, il est arrêté cette fois-ci, pour de bon par les forces de l’ordre sur ordre du Procureur de la République avec cinq (05) chefs d’inculpation (appel à l’insurrection, destruction des biens publics, etc.)
La persécution et l’acharnement judiciaire…
La persécution et l’acharnement judiciaire, ne suffisant pas, c’est au tour de l’administration avec la Direction Générale des Elections (DGE) de prendre la relève en lui refusant de lui délivrer les fiches de candidature. Car, si on ne peut le supprimer physiquement, il faut le détruire civilement en l’empêchant de jouir de ses libertés fondamentales.
Pourtant, le Sénégal a garanti le respect et la protection des droits fondamentaux en signant et ratifiant les principales conventions en la matière comme la Charte des Nations Unies, la Charte africaine des droits de l’homme, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen en les proclamant dans la loi fondamentale.
C’est différentes conventions et traités internationaux où le Sénégal a librement aliéné une partie de sa souveraineté, imposent notamment aux Etats membres l’obligation de promouvoir le respect universel et effectif des droits et des libertés de l’homme.
Ces droits découlent, en effet, de la dignité inhérente à la personne humaine ; l’idéal de l’être humain, libre, libéré de la crainte et de la misère, ne peut être réalisé que si les conditions permettant à chacun de jouir de ses droits économiques, sociaux et culturels aussi bien de ses droits civils et politiques sont créées.
À cet effet, l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme, prévoit : « toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales, compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. »
Cependant, si la démocratie est un droit égal à tous, sa défense est forcément le rôle de l’avocat qui, pour combattre les atteintes, doit identifier les obstacles de fait et de droit qui pourraient entraver la libre jouissance des droits fondamentaux.
En l’espèce, le refus de délivrance des fiches de candidature par la DGE ne reposait sur aucun argument sinon l’arbitraire et une insulte grave et intolérable aux conventions internationales en la matière signées par l’État du Sénégal, mais aussi une insulte au principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs qui définit les compétences respectives du pouvoir exécutif, du pouvoir législatif, et enfin du pouvoir judiciaire.
C’est encore une insulte oh combien gravissime à l’endroit des millions de sénégalais d’ici et de la diaspora qui s’identifient à la doctrine du leader de PASTEF: « De par son positionnement doctrinal, le PASTEF et son leader Ousmane SONKO s’inscrivent parfaitement dans la lignée de ces grands partis ou mouvements politiques qui, tout au long de l’histoire ont combattu pour l’émancipation de l’Afrique. La nouvelle génération, incarnée par SONKO, veut « démarchandiser la politique » et « définir un nouveau contrat social» à même de jeter les bases d’une « nouvelle voie » du progrès national.
Energie de ce programme de rupture générationnelle‚ bâtie autour du triptyque patriotisme, panafricanisme et l’antisystème qui sera le « feu qui chassera les ténèbres du repli sur soi, du pillage des ressources publiques, du clientélisme, de la gabegie, de l’incompétence, bref, de nombreux maux… »
Ces atteintes intolérables à la liberté de candidater ont justement été relevées avec fermeté par Madame Marième Diop GAYE, Procureur près la Cour Suprême qui, à la place d’un réquisitoire, nous a gratifié d’un cours magistral sur les libertés publiques et les droits fondamentaux dont le droit de candidater, la liberté syndicale, la liberté d’association ainsi que les droits de la défense comme la présomption d’innocence, le droit à l’assistance d’un avocat dès la première interpellation, le droit à un délai raisonnable, l’égalité des armes, bref, toutes les conditions requises pour un procès juste et équitable. Elle a aussi affirmé que les droits fondamentaux d’Ousmane SONKO ont été injustement violés par le refus de la DGE de lui délivrer des fiches de candidature ; que l’acte de retrait d’une fiche de parrainage est une simple prétention à la candidature qui ne préjuge pas de sa recevabilité qui sera tranchée par le Conseil Constitutionnel, lequel reçoit les candidatures, en arrête la liste et statue sur les contestations y relatives (article 2 de la loi Organique 2016-23 du 14 juillet 2016 portant création du Conseil Constitutionnel) ;
Cette fermeté dans l’affirmation des principes fondamentaux est en droite ligne avec la jurisprudence de la Cour de Justice européenne qui dans l’arrêt Selmouni contre France du 28 juillet 1999 consacre l’un des plus beaux principes juridiques qui soit, celui de l’élévation des standards démocratiques : « La Cour estime en effet que le niveau d’exigence croissant en matière de protection des droits de L’homme et des libertés fondamentales implique, parallèlement et inéluctablement, une plus grande fermeté dans l’appréciation des atteintes aux valeurs fondamentales des sociétés démocratiques. » Les démocraties ont le devoir de combattre cette inclination qui conduit toujours à s’attaquer aux libertés publiques ou individuelles pour atteindre l’illusoire de sécurité absolue.
La décision du juge Sabassy FAYE, Président du Tribunal d’Instance de Ziguinchor ne nous surprend guère dans la mesure où ce sont les principes fondamentaux du droit invoqués à juste titre et développés brillamment par la sublime défense de Ousmane SONKO sur la compétence, la recevabilité, et l’état de contumace qui ont été appliqués.
Le juge Sabassy et le verdict… sur le siége
Bref, le droit a simplement été dit. Sur le reproche injustifié fait au juge par l’AJE de n’avoir pas suffisamment pris le temps qu’il faut pour délibérer, nous lui répondrons seulement que, pour la rédaction d’un jugement, les motivations ou considérants découlent de manière évidente des arguments ou moyens juridiques développés tout au long du procès par les différentes parties au cours de leurs plaidoiries. Qu’ainsi, le juge Sabassy FAYE aurait même pu rendre son verdict sur le siège.
Nous souhaitons que cette décision rendue, qui constitue un signal fort dans le contexte actuel marqué par les prochaines joutes électorales pour le fauteuil présidentiel, fasse jurisprudence pour que les atteintes aux droits fondamentaux et libertés publiques des candidats de tous bords et des citoyens soient non seulement sanctionnées, mais qu’elles puissent faire aussi l’objet d’une réparation comme le prévoit le second alinéa de l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme qui dispose : « Tout individu lésé pourrait faire appel à l’organe judiciaire ou administratif compétent pour demander réparation en cas de violation du droit proclamé à l’article 13 (2) si ce droit est reconnu par la loi ou la constitution de son pays. »
A cet égard, la justice aura un rôle capital à jouer dans la mesure où elle devra rester indépendante, neutre, impartiale et objective.
En conclusion, on peut avec le grand publiciste Maurice Duverger, tirer la sonnette d’alarme : « Les libertés étant partout menacées, il est essentiel que leur protection soit renforcée dans les rares pays qui les pratiquent. »
Et Jean - Noël Jeanneney de renchérir : « En démocratie, si l’on n’a pas les moyens de faire que la pratique se conforme à la loi républicaine, il vaut souvent mieux pour le moral et la morale de tout le milieu concerné, rapprocher la loi de la pratique. »
Ousseynou FALL
Docteur en droit diplômé de l’OMPI et de l’OAPI
LA POLITIQUE ET LA VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LES LIONS INDOMPTABLES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les quotidiens parus ce mardi 17 Octobre 2023 traitent de l’actualité politique et du match amical des Lions du Sénégal contre les Lions indomptables du Cameroun
Dakar, 17 oct (APS) – L’actualité politique et le match amical des Lions du Sénégal contre les Lions indomptables du Cameroun sont les sujets les plus en vue dans l’édition des quotidiens pour ce mardi.
‘’Des calculs politiciens et les manœuvres […] ont pris le dessus sur les objectifs’’ du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), observe Tribune après que 14 députés proches de Khalifa Sall en ont démissionné.
‘’Samedi dernier, signale le même journal, Yewwi Askan Wi a perdu 14 députés élus de Taxawu Senegaal. Leur démission change l’équilibre de l’hémicycle.’’
Kritik’ note que ‘’l’unité tant vantée au sein de l’opposition s’est fissurée à la faveur d’un positionnement politique’’ des leaders de Yewwi Askan Wi en vue de l’élection présidentielle.
‘’Yewwi Askan Wi n’a pu résister aux ambitions de ses [dirigeants]’’, constate Kritik’.
‘’C’est Khalifa Sall qui nous a demandé de démissionner et de devenir des députés non-inscrits’’, écrit Vox Populi en citant Abba Mbaye, l’un des démissionnaires du groupe parlementaire YAW.
WalfQuotidien pense que ‘’Khalifa Sall est dans une position délicate’’. ‘’Il doit manœuvrer habilement pour ne pas tomber dans les pièges de ses principaux adversaires : Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yaakaar’’, ajoute le même journal.
‘’Une candidature inattendue’’
Bés Bi Le Journal fait remarquer qu’‘’Ousmane Sonko ne peut pas encore retirer des fiches de parrainage à la direction générale des élections parce que la décision […] du président du tribunal d’instance de Ziguinchor n’est pas disponible’’.
‘’Si la cour d’appel, qui statue sur la récusation du juge Sabassy Faye, ce mercredi, va dans la même direction que l’AJE (Agent judiciaire de l’État), la radiation sera maintenue’’, ajoute Bés Bi Le Jour.
Le juge en question a annulé la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales, une décision dont l’Agent judiciaire de l’État a fait appel, en plus de récuser le magistrat.
‘’La radiation de monsieur Ousmane Sonko des listes électorales était totalement prématurée et donc illégale’’, note Sud Quotidien en citant un expert électoral.
Un autre spécialiste du code électoral estime, dans un entretien avec le même journal, que ‘’la décision du tribunal d’instance de Ziguinchor semble à la fois logique et conforme [à la loi]’’.
L’info se fait l’écho de la mise en garde que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a adressée aux concessionnaires de travaux publics.
‘’Désormais, quiconque casse une route pour y mettre son réseau et refuse de la réparer verra son réseau déterré’’, avertit M. Dias.
C’est ‘’un manque notoire de civisme de casser des routes pour installer ses réseaux, sans se soucier du cadre de vie’’ des Dakarois, rapporte le journal en citant le maire de Dakar.
L’As s’est intéressé à la candidature à l’élection présidentielle d’Anta Babacar Ngom. ‘’Une candidature inattendue, qui peut surprendre à plus d’un titre’’, commente le journal, concernant les ambitions présidentielles de la cheffe d’entreprise.
La ‘’fin de douze années de galère’’
Le Quotidien annonce que l’opposant Ousmane Sonko, en prison depuis le 28 juillet dernier, est ‘’interné’’ à l’hôpital Principal de Dakar depuis trois jours.
‘’Il semble que les locaux de l’hôpital Principal sont une annexe de l’administration pénitentiaire’’, commente-t-il.
‘’Il y a des choses à parfaire’’, avoue le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, malgré sa victoire sur les Lions indomptables du Cameroun, lundi, à Lens (France).
‘’Il reconnaît qu’il y a beaucoup de choses à parfaire dans son équipe, l’efficacité offensive surtout’’, lit-on dans Record.
‘’Convaincant en attendant la CAN’’, titre Stades à la suite du match amical de l’équipe nationale senior du Sénégal.
Cette victoire marque la ‘’fin de douze années de galère [des Lions du Sénégal] face au Cameroun’’, souligne le même journal, rappelant que les deux équipes partagent la poule C de la Coupe d’Afrique des nations prévue en janvier prochain en Côte d’Ivoire.
‘’Bon pour le moral !’’ titre WalfQuotidien, impressionné par l’‘’innovation tactique’’ d’Aliou Cissé.
‘’Les Lions ont assumé leur statut de champion d’Afrique devant une équipe restée une référence dans le football africain’’, ajoute-t-il.
EnQuête note que ‘’les champions d’Afrique tiennent leur rang’’.
SONKO, UN PATIENT SI SPÉCIAL
Des informations font état d’un accord passé par le leader de l’ex-Pastef avec les autorités, pour lui permettre de purger sa détention à l’hôpital Principal. Une faveur qui coûte 150 mille francs CFA par jour au contribuable
Il semblerait que les locaux de l’hôpital Principal de Dakar soient devenus une annexe de l’Administration pénitentiaire. Des esprits chagrins me diraient que du moment que le Pavillon spécial où sont internés des prisonniers malades est situé dans son enceinte, on peut estimer qu’effectivement, le centre hospitalier public de Dakar-Plateau est lié à l’Administration pénitentiaire. Mais il ne s’agit pas de cela.
S’il est vrai qu’un détenu mal en point physiquement peut être transféré au Pavillon spécial, il est tenu de regagner son lieu de détention une fois sa santé rétablie. Mais à ce jour, Ousmane Sonko, leader du parti dissous Pastef, est toujours interné au Pavillon spécial de l’hôpital Principal, plus de 72 jours après y avoir été évacué d’urgence. Tout le monde au Sénégal sait que M. Sonko a été conduit dans ces locaux à la suite de malaises occasionnés par sa grève de la faim, entamée en protestation de son emprisonnement, intervenu le 31 juillet 2023. L’Administration pénitentiaire avait informé que Ousmane Sonko était interné depuis le 6 août dernier.
Beaucoup de spéculations avaient tourné autour de la santé de M. Sonko. A un moment, plusieurs personnalités, aussi bien de la Société dite civile que de la politique, avaient lancé des alertes sur la détérioration de son organisme, certains allant jusqu’à prédire sa mort à plus ou moins bref délai s’il n’était pas libéré. Même ses deux épouses avaient fait une sortie télévisée devenue mémorable, dans laquelle l’une d’elles comparait l’organisme de son mari à celui de son fils d’une dizaine d’années. Tellement il s’était, disait-elle, dégradé. On se rappelle aussi cette honorable leader politique, alliée de Ousmane Sonko, après avoir été ministre et militante politique de plusieurs régimes, se plaignant que Ousmane Sonko n’était plus en état de reconnaître qui que ce soit, son organisme étant fortement affaibli par la grève de la faim.
Toutes les interventions n’ont pas pu convaincre les autorités pour qu’elles relâchent le leader de l’ex-Pastef. Mais elles ont néanmoins eu pour effet positif de convaincre ce dernier d’abandonner sa grève de la faim. Le 2 septembre 2023, ses proches collaborateurs et des médias ont annoncé que leur chef avait arrêté sa diète et entrepris de s’alimenter normalement. Et il semblerait que depuis lors, il ait repris toutes ses forces et sa vigueur. Mais depuis cette date, il reste toujours «en observation» à l’hôpital Principal.
Qu’est-ce qui vaut cette faveur à Ousmane Sonko ? Le Quotidien a appris auprès de certains membres de l’Administration pénitentiaire que le «Patriote en chef» aurait «passé un accord avec les autorités» pour continuer son internement à «Principal» et ne pas être ramené à sa cellule de la prison de Sébikotane. Sur quelles bases ? Personne ne peut le dire.
Cette situation commence d’ailleurs à faire grincer des dents au sein de la formation hospitalière. Des membres du personnel soignant font remarquer que le lit affecté à M. Sonko, qui ne souffre d’aucune pathologie, lèse de ce fait, un malade. Et les ressources du service des urgences de l’hôpital ne sont pas extensibles à souhait. «Si nous devions recevoir un grand nombre de malades urgents d’un seul coup, l’un d’eux aurait des problèmes de lit, parce que M. Sonko en occupe un», se désole un médecin, qui n’a pas souhaité être nommé.
Cette personne fait noter que le plateau qui est consacré à Ousmane Sonko revient à 150 mille francs CFA la journée. Or, ce n’est pas ce dernier qui débourse ce montant. Donc, fait-il comprendre, « depuis plus de 70 jours, l’Etat débourse 150 mille francs Cfa par jour, de notre argent, pour prendre en charge une personne qui n’est pas malade. Cela, au détriment de véritables malades, qui n’ont pas le bonheur de bénéficier d’une telle générosité ».
D’autres personnes soulignent qu’aucun autre détenu n’a jamais bénéficié d’autant de faveurs et pendant si longtemps. Ni Hissein Habré, ni Sitor Ndour, ni aucun autre détenu politique ou de droit commun, n’a jamais été couvert d’autant de sollicitude. La question qui se pose dès lors, est de savoir, de quoi l’Etat a-t-il peur de la part de Ousmane Sonko ?