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27 juillet 2025
GRANDE BATTUE FISCALE POUR OBTENIR 700 MILLIARDS DE FRS DE RECETTES SUPPLEMENTAIRES
Les titulaires de hauts revenus, détenteurs de patrimoines importants, immobiliers, immobiliers de luxe, professions libérales, les détenteurs de téléphones portables haut-de-gamme, les plateformes électroniques… sont autant des niches
Les titulaires de hauts revenus, détenteurs de patrimoines importants, immobiliers, immobiliers de luxe, professions libérales, les détenteurs de téléphones portables haut-de-gamme, les plateformes électroniques… autant des niches qui n’ont pas fait l’objet d’une fiscalisation correcte seront traqués en 2024. Le Gouvernement a réactivé la Brigade de contrôle mixte Impôts-Douane pour réussir un tel objectif qui devrait au finish permettre une hausse de près de 700 milliards de recettes fiscales en 2024. Plus de cent examens de situation fiscale personnelle sont prévus.
2024 sera terrible sur le plan fiscal pour certains segments qui échappent jusqu’ici au fisc. Le Gouvernement entend en effet déployer une véritable traque fiscale contre les titulaires de hauts revenus, les détenteurs de patrimoines importants, les propriétaires immobiliers, notamment d’immobilier de luxe, les professions libérales, les possédants de téléphones portables haut-de gamme, les plateformes électroniques. S’agissant de la fiscalité intérieure, la DGID a déjà préparé un véritable plan de bataille qui l’amènera à s’attaquer avec vigueur à ces gisements de recettes quasi-inexploités que sont le secteur de l’immobilier, notamment l’immobilier de luxe, les professions libérales et les téléphones portables haut-de-gamme.
La Brigade de contrôle mixte Impôts-Douane a déjà été réactivée et ses moyens, matériels et humains, seront décuplés dès le début de l’année 2024.Un programme spécial permettra d’effectuer plus de cent examens de situation fiscale personnelle en 2024 afin que tous les titulaires de hauts revenus et tous les détenteurs de patrimoines importants qui, du fait des lacunes du système d’imposition, s’acquittent d’un impôt sur le revenu sans commune mesure avec leur capacité contributive réelle soient appréhendés et fiscalisés correctement. Déjà auréolé du titre de première administration fiscale de l’Uemoa avec un taux de 18,2% sur un critère de convergence arrêté à 20%, le Sénégal ambitionne d’arriver à une pression fiscale de 19,4% en 2024. Le Gouvernement prévoit ainsi une augmentation de 693,3 milliards de FCFA des recettes fiscales entre 2023 et 2024. « C’est un chiffre record mais c’est une performance que le Gouvernement estime qu’il est tout à fait possible de réaliser. Car 2024 sera l’année où le Sénégal devrait atteindre le taux de croissance le plus élevé de son histoire : 9,2 %.Quand une économie fait un tel bond, les retombées fiscales mais aussi douanières (car cela induit une embellie de la consommation) sont forcément importantes, pour peu que les administrations chargées de la collecte soient bien préparées. Pour ce qui concerne la fiscalité de porte, le PROMAD (Programme de modernisation de l’administration des Douanes) va monter en puissance, corrélativement à la SRMT, afin de faire basculer la DGD dans une autre dimension sur le plan technologique, permettant d’optimiser ses recettes. S’agissant de la fiscalité intérieure, la DGID a déjà préparé un véritable plan de bataille qui l’amènera à s’attaquer avec vigueur à ces gisements de recettes quasi-inexploités que sont: le secteur de l’immobilier, notamment l’immobilier de luxe, les professions libérales et les téléphones portables haut-de-gamme » indiquent les services du ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha BA.
A travers la modernisation de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) et de la Direction générale des Douanes (DGD, les deux structures administratives qui collectent 95% des ressources internes, l’Etat a lancé une Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT), visant à augmenter son taux de pression fiscale par le truchement de trois axes stratégiques que sont : - le consentement à l’impôt pour un élargissement de l’assiette fiscale ;-l’atteinte de la maturité digitale ; - la gouvernance rénovée des administrations de recettes. « Sur la période 2024-2026, les recettes devraient maintenir une tendance haussière avec un taux moyen de progression de 20,5%. Cette forte hausse résulterait, entre autres, des efforts en termes d’extension et de sécurisation de l’assiette fiscale, de la réduction drastique des dépenses fiscales sans portée sociale, de la rationalisation des exonérations de TVA, de la poursuite de la modernisation des services (interconnexion et e-services) mais aussi des retombées, à compter de 2024, de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. En conséquence, la pression fiscale devrait passer d’un taux de 18,3% en 2023 pour atteindre 19,4% en 2024 » souligne le document du PLF 2024.
La nouvelle feuille de route fiscale
La politique fiscale mise en œuvre depuis 2012 est bâtie sur le présupposé que le rendement de l’impôt est moins fonction du taux que de l’assiette. Autrement dit, on peut baisser les taux d’imposition tout en augmentant le recouvrement des recettes, pour peu que l’on accroisse la capacité de l’administration à lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, selon les services du ministère des Finances et du Budget.
Dans la nouvelle feuille de route fiscale, les administrations fiscale et douanière s’évertueront à mettre en œuvre la TVA sur les prestations de services numériques. Le Gouvernement veut profiter du boom des opérations de ventes en ligne de biens et de services via des plateformes numériques qui connaissent un essor évident au Sénégal pour en capter des dividendes. Ainsi, le Sénégal a adopté, à travers la loi 24 n° 2022-22 du 19 décembre 2022 portant loi de finances pour l’année 2023, de nouvelles règles fiscales pour assurer l’imposition effective à la TVA des livraisons de biens et prestations de services immatérielles réalisées au profit d’un particulier non assujetti établi au Sénégal à partir de l’étranger et ce, au moyen d’un réseau informatique et/ou électronique. La mise en œuvre de ces règles, prévue au plus tard au mois de janvier 2024, permettra une hausse sensible des recettes. C’est dans cette perspective que le dispositif de taxation applicable à certaines taxes spécifiques contenues dans le Code général des impôts (CGI) a été modifié. Il s’agit, en premier lieu, de la taxe sur les sachets, conditionnements ou emballages non récupérables, pour éviter une double taxation des assujettis. En deuxième lieu, de la taxe sur les boissons et liquides alcoolisés, pour assurer, à titre principal, la protection de l’industrie locale mais également permettre de diminuer l’importation clandestine. En troisième lieu, de la taxe sur les tabacs pour élargir son champ d’application en prenant en compte toutes les formes de tabac produits ou importés au Sénégal, notamment la cigarette électronique, les pipes et leurs parties, les préparations pour pipes ainsi que les produits et les matériels de la chicha et de la cigarette électronique. En quatrième et dernier lieu, et dans un souci de cohérence d’ensemble, de diverses autres taxes relatives notamment à la dernière tranche du barème progressif ; aux rémunérations occultes; aux plus-values sur les transferts de titres miniers d’hydrocarbures ; aux mutations indirectes afférentes à des acquisitions de biens ou droits immobiliers situés au Sénégal.
Pertes de recettes de 103 milliards en 2023 neutralisées
Les pertes de recettes découlant des mesures fiscales projetées à 103 milliards de FCFA pour 2023 pourraient alors être neutralisées pour l’exercice 2024. La stratégie prônée sera la mise en place d’un système de facturation électronique qui permettra une nette augmentation des recettes grâce à des mécanismes digitaux de lutte contre la fraude fiscale. Il a été retenu la mise en place d’une plateforme dématérialisée propre à réduire, de moitié, dans sa première phase, le poids du secteur informel et permettant que la TVA soit gérée de bout en bout (sans interférence humaine) de la facturation au paiement entre acheteurs et fournisseurs. Il s’agira aussi de faire en sorte que toutes les factures soient envoyées via la plateforme de facturation, ainsi que toutes les données de reporting (sur les transactions et les paiements) soient envoyées à la DGID. On retiendra l’instauration d’obligations fiscales déclaratives spécifiques pour les délégataires de service public dans le secteur de l’eau et de l’électricité : en vue d’élargir le portefeuille de contribuables et d’améliorer le rendement de l’impôt, il est prévu de renforcer l’obligation légale pour les entités délégataires de service public urbain ou rural dans le secteur de l’eau et de l’électricité. Les mesures d’élargissement de l’assiette fiscale vont au-delà de l’objectif visant à augmenter de 25 000 le nombre de contribuables immatriculés à la Direction des Services fiscaux au titre de l’année 2023.
«LE BUDGET 2024 MONTRE QUE MACKY A LAISSE SON PAYS DANS UN ETAT BIEN MEILLEUR QUE LE 1ER AVRIL 2012»
Mamadou Moustapha Ba ne se contente pas d’aligner des chiffres pour présenter un budget record de 7000 milliards pour 2024. Le ministre des Finances et du Budget rend hommage au président Macky Sall qui ne va exécuter ce budget que pendant trois mois
Mamadou Moustapha Ba ne se contente pas d’aligner des chiffres pour présenter un budget record de 7000 milliards pour 2024. Le ministre des Finances et du Budget tient surtout à rendre hommage au président de la République Macky Sall qui ne va exécuter ce budget que pendant trois mois. Selon l’argentier de l’Etat, « le PLF 2024 est le legs ultime d’un président de la République à la postérité, la preuve la plus éclatante qu’il laisse son pays dans un état bien meilleur qu’il ne l’avait trouvé le 1er avril 2012, et avec des perspectives qui autorisent tous les espoirs pour le Sénégal et pour les Sénégalais ». Ce PLF (Ndlr, projet de loi des finances) s’articule autour de six axiomes dérivés totalement du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Au-delà des chiffres et des articulations du PLF 2024, Mamadou Moustapha Ba a cherché surtout à rendre hommage au président Macky Sall. L’exposé des motifs du PLF a été un espace d’opportunités choisi par l’argentier de l’Etat pour ce faire. « Toute loi de finances est particulière, mais celle de l’année 2024 revêt un caractère unique. En effet, depuis que l’actuel chef de l’État a confirmé, dans son discours à la nation du 03 juillet 2023 sa volonté de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un président de la République soumet à la représentation nationale un projet de budget qu’il est sûr de mettre en œuvre pendant seulement trois mois », a souligné le ministre des Finances et du Budget. Et de rappeler que le budget de l’État pour 2024 n’est pas un document isolé puisque s’inscrivant dans une stratégie globale dont l’horizon dépasse les mandats électoraux, quel que soit leur nombre. Il marque une étape supplémentaire dans une trajectoire bien définie, qui n’a pour point de repère que le bonheur du peuple sénégalais. Ainsi, note-t-il, le projet de loi de finances(PLF) pour 2024 affiche, comme ceux qui l’ont précédé, une volonté réelle de maintenir le Sénégal sur sa trajectoire d’émergence, profonde aspiration de tout Sénégalais de quelque bord qu’il soit. Même si les concepts peuvent changer, selon Mamadou Moustapha Ba, les hommes peuvent être remplacés, les délais, les outils et les méthodes évoluer, il y a certaines vérités qui resteront stables car elles ne sont liées ni à l’idéologie ni aux convictions personnelles encore moins aux évènements politiques.
La situation économique du Sénégal au 01 avril 2012
Au 1er avril 2012, la situation des finances publiques du Sénégal était marquée, globalement, par une croissance économique (1,8% en 2011) inférieure à la croissance démographique (2,8%, en 2011), une situation délicate des comptes publics avec un de déficit budgétaire proche de 8 %, avec en miroir une dégradation du compte courant de la balance des paiements, un pouvoir d’achat réduit par une inflation au-dessus du plafond communautaire de l’UEMOA, conjugué à une circulation fiduciaire en repli de 0,6% entre 2010 et 2011, une situation financière caractérisée par un besoin net de trésorerie de 302,572milliards de FCFA, un doublement de l’encours de la dette publique en moins de 6 ans: 1 022,7 milliards de FCFA correspondant à 20% du PIB en 2006, contre 2 741,4 milliards de FCFA équivalant à 40% du PIB au 31 mars 2012) et un gap de 60 milliards de FCFA sur la subvention des tarifs de l’électricité. Ce tableau sombre de la situation de notre économie en 2012 peint par le ministre des Finances n’a rien à voir avec la situation actuelle. « L’essentiel de l’action des pouvoirs publics, au cours des deux mandats du chef de l’État sortant, a consisté à développer les conditions permettant à chaque Sénégalais de vivre du travail correspondant à ses vœux et/ou à ses aptitudes, avec au bout, lorsqu’on agrège les fruits du labeur de ces millions de gens, cet indicateur simple mais puissamment révélateur qu’on appelle le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) » a souligné Mamadou Moustapha Ba. Au plan économique, explique l’argentier de l’Etat, les investissements ont atteint, durant ces dernières années, un rythme soutenu et des niveaux jamais égalés grâce, entre autres, au renforcement de nos capacités de mobilisation des ressources internes et externes de notre pays et qui ont permis de stimuler la croissance et de faire face aux urgences sociales. Cela s’est traduit par une croissance du PIB réel de 6,5%enmoyenne sur la période 2014-2018 et de 4,2%surla période 2019-2023 contre 2,8 % sur la période 2009- 2013. En 2020, alors que la quasi-totalité des économies des autres pays du monde se trouvait en récession du fait des effets liés à la COVID-19, le Sénégal a réussi à faire 1,3% de croissance grâce aux mesures hardies prises dans le cadre du Programme de Résilience économique et sociale (PRES). «Au total, la forte dynamique de création de richesses, nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des populations, s’est traduite par un taux de croissance annuel moyen de 5,6% sur la période 2014-2023 » se réjouit Mamadou Moustapha Ba.
Comprendre la loi de finances en six axiomes
Tout en s’abreuvant au Plan Sénégal Emergent, la loi de finances 2024 est articulée autour de six vérités indéniables, pour ne pas dire six axiomes, indique-t-il. D’abord le développement du Sénégal ne se fera pas sans une transformation structurelle de son économie, permettant de générer une croissance forte, durable et inclusive. Ensuite la transition écologique constitue un enjeu qui doit se trouver au cœur de toutes les politiques publiques. Le capital humain doit devenir, à l’ère de l’intelligence artificielle, la principale richesse d’une nation si elle veut éviter de se retrouver parmi les perdants de la mondialisation. Les citoyens sont devenus plus exigeants et plus impatients qu’aux décennies précédentes. La demande d’État, à travers notamment une protection sociale et des services publics de qualité, est forte. L’emploi, surtout des jeunes, n’est plus un simple droit mais une revendication sociétale, comme la liberté et la sécurité. Le succès des politiques publiques est fortement tributaire de la vigueur des institutions qui les mettent en œuvre, de l’efficacité du système de gouvernance au sein duquel elles s’inscrivent. La paix est une condition du développement mais, dans l’environnement géopolitique incendiaire qui entoure le Sénégal, l’effort de guerre constitue le prix de la paix. « C’est parce qu’il est structuré autour de ces six axiomes, parce qu’il ne fait que prolonger une histoire qui a commencé à s’écrire il y a dix ans, une histoire qui ne s’arrêtera pas en 2024 car elle transcende le sort personnel d’un président de la République, que le PLF est pourvu de la même dignité que les lois de finances qui l’ont précédé. Pour en saisir toute la portée, il est utile de se replacer au début de l’histoire, à ce moment précis où le Sénégal a décidé de se fixer un nouveau cap, de se doter d’une feuille de route ambitieuse, à partir de 2014. Mais pour comprendre comment notre pays en est arrivé là, comment il a forcé son destin, bravé les vents contraires et emprunté résolument l’escalier du Progrès, il est important de pénétrer la méthode employée, d’analyser la politique budgétaire mise en œuvre depuis 2012 » explique Mamadou Moustapha Ba. « Les éléments clés du projet de loi de finances (PLF) 2024 renseignent sur les évolutions très favorables qui ont eu cours dans notre pays. Mieux, ils indiquent aussi de façon tangible que le Sénégal est dans une meilleure situation qu’à la date du 1er avril 2012 et se trouve devant de belles perspectives. Le PLF 2024 est le legs ultime d’un président de la République à la postérité, la preuve la plus éclatante qu’il laisse son pays dans un état bien meilleur qu’il ne l’avait trouvé le 1er avril 2012, et avec des perspectives qui autorisent tous les espoirs pour le Sénégal et pour les Sénégalais ». C’est par cette belle conclusion que le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, rend hommage au président Macky Sall.
Par Mamadou Oumar NDIAYE
LES PALESTINIENS DOIVENT ERIGER UN MONUMENT A LA GLOIRE DE NETANYAHOU !
S’il y avait un Panthéon mondial des dirigeants les plus idiots, les plus dangereux et les plus calamiteux pour leurs peuples, nul doute que Benyamin Netanyahu y décrocherait sa place d’office et avec une standing ovation du jury !
S’il y avait un Panthéon mondial des dirigeants les plus idiots, les plus dangereux et les plus calamiteux pour leurs peuples, nul doute que Benyamin Netanyahu y décrocherait sa place d’office et avec une standing ovation du jury !
Voilà en effet un Premier ministre qui, de par sa bêtise, sa méchanceté, son incompétence a valu à Israël le pire massacre de son histoire presque octogénaire. Plus de 1400 morts, 200 otages (dont des officiers de sa glorieuse armée, Tsahal), des lignes de défense supposées imprenables — comme la fameuse ligne Maginot française de la Seconde Guerre mondiale—enfoncées, des kibboutz détruits, des parties entières du territoire de l’Etat hébreu contrôlées par des combattants palestiniens…N’en jetons plus ! Au terme d’une opération commando qui a pris des allures de blitzkrieg avec des attaques coordonnées par terre, par air et par air, le mouvement de résistance palestinien Hamas a infligé à Israël une gifle dont il ne se remettra plus jamais. Pendant quelques heures, les combattants de ce mouvement ont contrôlé la situation, semant la panique au sein de la population, déstabilisant Tsahal et faisant blêmir le pauvre Netanyahou !
Bien sûr, l’instant de surprise passé, il a repris les choses en main et entrepris une contre-offensive qui se poursuit encore et dont la phase invasion terrestre devrait commencer incessamment après l’évacuation de plus d’un million d’habitants de la bande de Gaza ordonnée par Tsahal. Un nouvel exode que doit entreprendre le peuple martyr palestinien. La brute épaisse qu’est le Premier ministre israélien a promis d’écraser Hamas comme l’ont été, a-t-il dit, les mouvements « terroristes » Etat islamique et Al Qaïda. Déjà, depuis le début de la « riposte » israélienne plus de 2400 Palestiniens (dont 700 enfants) ont été tués, des centaines d’immeubles détruits sous des tapis de bombes, des milliers d’habitants ont tout perdu et errent désormais comme des âmes en peine. Netanyahou a prévenu : « Ce n’est que le début ! » Il n’a pas compris, l’idiot, que même s’il transformait les Palestiniens en charpie, le mal est déjà fait et qu’il ne pourra plus jamais effacer cette humiliation faite à son pays Le gouvernement américain a applaudi cette offensive, dépêché dans la région ses deux plus grands porte-avions, assuré Israël de son soutien indéfectible en lui disant en substance : « you’ll never be alone » ! Bien entendu aucune condamnation de la tuerie par Tsahal de populations palestiniennes innocentes.
L’Amérique ne se préoccupe que des pauvres victimes israéliennes et ne pleure qu’elles. Quant aux autres, c’est-à-dire les Palestiniens, qu’ils crèvent et soient écrasés comme des rats! Bien évidemment, telle est, en résumé, la position de la « communauté internationale », c’est-à-dire des pays occidentaux, USA en tête. Israël a beau se livrer à des massacres à grande échelle sur les Palestiniens — dont 250 ont été tués par ses forces de défense et de sécurité depuis le début de l’année—, la grande Amérique ne s’en émeut pas outre mesure. En revanche, qu’une attaque ou un attentat palestinien tue un seul Israélien, et c’est le déluge de condamnations de la « communauté internationale ». Depuis la création d’Israël sur les terres de la Palestine, en 1948, c’est toujours la même situation d’injustice qui prévaut avec une armée israélienne surarmée et aidée massivement mais aussi inconditionnellement par les Etats-Unis qui a carte blanche pour massacrer du Palestinien. On aura compris qu’à l’échelle des valeurs de ces Occidentaux, la vie d’un Israélien vaut celle d’au moins 100 Palestiniens.
Pauvres Palestiniens abandonnés à eux-mêmes y compris et en premier par leurs « frères » arabes, la dernière trahison en date étant celle de ces pays qui ont renoué leurs relations diplomatiques avec l’Etat hébreu et font commerce avec lui comme si de rien n’était ! Parmi ces pays signataires des accords d’Abraham, il en existe même un dont le roi est le « commandeur des croyants » dans son pays. Mais ne peut s’empêcher de faire ami-ami avec une puissance arrogante qui massacre des musulmans palestiniens et profane les lieux les plus sacrés de l’islam. Du « septembre noir » jordanien qui vit le roi Hussein massacrer des milliers de Palestiniens à ces accords d’Abraham que de trahisons subies par les Palestiniens ! Paradoxalement, c’est l’Iran, cet ennemi perse héréditaire des Arabes, qui est à la manœuvre et constitue le soutien le plus déterminé des Palestiniens mais aussi du Hezbollah libanais lui aussi en guerre contre Israël. Les autres dirigeants arabes, eux, on l’a dit pactisent et font du business avec l’Etat hébreu. S’ils ne lui confient pas leur sécurité. Quant aux Etats-Unis, si le prédécesseur de l’actuel président américain, Donald Trump, businessman en diable, avait vendu lesdits Accords d’Abrahams à des dirigeants arabes sur la base d’une promesse d’un Moyen orient prospère en échange d’une sécurité garantie à Israël, ils (les Etats-Unis) ne se préoccupent plus guère de cette région du monde depuis l’arrivée au pouvoir du président Joe Biden. Lequel concentre toute son énergie à contenir ce qu’il appelle les « visées expansionnistes » ou impérialistes de Pékin en Mer de Chine mais aussi à faire la guerre à la Russie par Ukraine interposée. Tiens, mais c’est vrai que les médias audiovisuels français ne sous tympanisent plus ces temps-ci avec « l’invasion de la Russie en Ukraine ». Ces temps-ci, il n’est plus question ici que des « terroristes » du Hamas!
Les « rois » Tsahal, Mossad et Shin Beth désormais nus!
Pour en revenir à l’idiot de première classe Benyamin Netanyahou, voilà donc un demeuré qui n’a pas compris qu’une guerre n’a jamais rien réglé et que la solution au conflit israélo-palestinien sera diplomatique ou ne sera jamais! Il n’a pas su — ou voulu — comprendre que seule la solution à deux Etats à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues pourra permettre d’instaurer une paix durable au Moyen-Orient. Hélas, le dirigeant israélien le plus intelligent et le plus lucide, Yitzhak Rabin, a été tué par un illuminé en 1995. On lui doit les accords d’Oslo qu’il avait signés avec le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. Netanyahou, donc, a cru qu’avec la force et en s’alliant avec l’extrême droite pour former le gouvernement le plus réactionnaire et le plus ultra de l’histoire d’Israël, mais aussi en signant des accords séparés avec des pays traitres à la cause arabe, il allait gagner la guerre. La déception n’en a été que plus grande pour lui, à la mesure de la cruelle humiliation qu’il a fait subir à son pays.
Jusqu’au 7 octobre dernier, Tsahal avait la réputation d’être une armée invincible, et le Mossad et le Shin Beth étaient présentés comme les meilleurs services de renseignements du monde. Rien, disait-on, ne pouvait échapper à la sagacité de ces deux services (opérant respectivement à l’extérieur et à l’intérieur des frontières de l’Etat hébreu) ainsi qu’à leurs grandes oreilles électroniques qui pouvaient capter même les murmures au fond de l’océan. Et voilà qu’à leur nez et à leur barbe, un mouvement considéré comme terroriste — et, en tant que tel, représentant un danger vital pour Israël—a monté une opération de grande envergure pendant des mois et l’a exécutée avec le succès que l’on sait sans qu’ils s’en soient seulement doutés. Terrible désaveu et humiliation pour ces jadis fleurons du renseignement et débâcle retentissante pour Tsahal dont le mythe de l’invincibilité a vécu.
Désormais, le Roi Israël est nu, le héros a chuté de son piédestal et le Hamas a démontré que la puissance d’Israël — comme le disait le Président Mao à propos de la bombe atomique—est un tigre de papier. Israël peut dire merci à qui pour ce désastre qui lui est porté ? A la brute épaisse, pour ne pas dire au fier à bras, Benyamin Netanyahou !
Mamadou Oumar NDIAYE
PS :
A présent que le Mossad et le Shin Beth ont étalé toutes leurs limites et se sont fait ridiculiser par le Hamas, on souhaite bien du plaisir à Gaby Peretz et à ses grandes oreilles chargées de nous écouter pour le compte du président Macky Sall. Qui ferait mieux d’écouter lui-même les pulsions et colères de son peuple plutôt que de compter sur la technologie israélienne qui pouvait être aveugle et sourde comme on vient de le voir !
«IL Y A DES CHOSES A PARFAIRE»
Une victoire qui fait du bien. On l’a senti hier, mardi, après la victoire des Lions du Sénégal sur le Cameroun. Aliou Cissé a débarqué en conférence de presse le sourire aux lèvres, souvent taquin, décontracté.
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 17/10/2023
Une victoire qui fait du bien. On l’a senti hier, mardi, après la victoire des Lions du Sénégal sur le Cameroun. Aliou Cissé a débarqué en conférence de presse le sourire aux lèvres, souvent taquin, décontracté. Mais le sélectionneur des Lions qui avait besoin de victoire après la défaite de Dakar face à l’ogre algérien, a refusé de tomber dans l’euphorie. Selon lui, il reste «encore des choses à parfaire» pour espérer monter sur la plus haute marche du podium au soir du 11 février 2024 à Abidjan.
Quels enseignements tirez-vous de cette confrontation que votre équipe a finalement remportée ?
Les enseignements, c’est que nous sortons d’une défaite et il était important pour nous de réagir. Beaucoup de gens nous considèrent, et nous aussi, on se considère comme une grande équipe et une grande équipe ne perd pas deux fois de suite. Aujourd’hui, je tiens vraiment à féliciter l’attitude de mes joueurs, leur comportement. Nous aussi de notre côté, nous avons eu quelques absents comme Pape Gueye et d’autres garçons. Mais comme je disais, ça reste un match de préparation quoique que le contenu soit quand même très intéressant. On a bien débuté le match, la philosophie de jeu qu’on a mise en place a été bien respectée et bien adoptée. On s’est créé pas mal d’occasions et on pouvait être plus efficace offensivement. Mais je pense que c’est un axe de travail. C’est un match qui a été travaillé sur tous les plans. Tactiquement et mentalement. Le contenu est bon face à une grosse écurie d’Afrique. Donc il y aura un deuxième match qui sera officiel à la Can. Mais comme vous le savez, entre octobre et janvier, il peut se passer beaucoup de choses. Nous sommes très satisfaits de cette victoire car ça nous permet d’être en confiance afin de bien préparer les deux matches des éliminatoires de la Coupe du monde. C’est notre dernier match de préparation. Maintenant, il y aura les matches officiels et la Can qui sont devant nous. L’équipe du Cameroun était un peu attentiste en première période.
Avez-vous obtenu ce que vous voulez dans ce match ?
Je suis très satisfait de mes joueurs. J’aime la mentalité de ce groupe-là. Notre projet est collectif, et comme vous le voyez, on arrive aujourd’hui à jouer collectivement et à mettre les individualités au service de ce collectif-là. A la fin, les individualités marquent et nous font gagner. Nous sommes tout de même conscients qu’il y a des choses à parfaire. C’est difficile d’atteindre la perfection, mais c’est ce que nous cherchons tout le temps, à chaque sortie de l’équipe nationale. Donc, ça reste un match de préparation, dans l’ensemble on est content de ce qu’ont produit les garçons. Après, le Cameroun attentiste, je ne crois pas. La Cameroun est resté le Cameroun, on a su les priver le ballon en première période et les éloigner des contacts et duels. Le sport est un jeu de duels mais surtout pour ceux qui défendent. Notre objectif était de jouer vite, jouer dans les intervalles et passer à l’intérieur pour trouver les extérieurs face à un bloc bien compact, bien dense. On disait qu’on avait des problèmes avec les blocs bas mais maintenant petit à petit, on est en train de trouver des solutions.
Qu’avez-vous pensé de la prestation de vos joueurs cadres qui sont partis en Arabie Saoudite ?
Je suis satisfait de cette victoire car ces garçons ont été au rendez-vous durant ce match-là, car c’est grâce à eux qu’on a gagné. Sadio qui a marqué, Koulibaly qui a été costaud, Edouard dans les buts et Habib Diallo qui a beaucoup travaillé pour l’équipe. Maintenant, il faut continuer à travailler et les garçons sont conscients de cela. Ils savent que ce sera une Can difficile, donc il faut qu’avec leurs clubs, ils continuent à mettre encore plus d’intensité et nous revenir dans les meilleures conditions. En tout cas, on est satisfait de ce qu’ils sont en train de faire.
Pensez-vous avoir des arguments pour gagner à nouveau en Côte d’Ivoire ?
Gagner en Côte d’Ivoire c’est ce que nous désirons. Quand on a perdu le match contre l’Algérie, beaucoup ont commencé à douter de nous en pensant que notre dynamique a été freinée par une équipe qui a l’habitude de nous battre. Mais comme je dis, ces matches amicaux doivent nous permettre de changer de stratégie et d’essayer d’autres joueurs. Ça fait depuis 9 ans que je suis ici, la plupart des matches amicaux qu’on joue, on les perd parce que c’est justement l’occasion pour moi de tourner et donner la possibilité à d’autres joueurs de s’exprimer. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui. On travaille pour faire partie des meilleures équipes du monde. On sait qu’il y a beaucoup de choses à améliorer. On est sur le bon chemin, la mentalité est bonne. Les garçons adhèrent à ce que nous leur proposons. On est en train de toucher quelque chose et il faut continuer sur cette lancée.
LES LIONS DOMPTENT LES INDOMPTABLES
Le Sénégal était d’un cran supérieur au Cameroun hier, mardi, au stade Bollaert de Lens. Les Lions du pays de la Teranga ont littéralement dominé les Lions indomptables du Cameroun dans ce duel des Lions.
(LENS, France) - Le Sénégal était d’un cran supérieur au Cameroun hier, mardi, au stade Bollaert de Lens. Les Lions du pays de la Teranga ont littéralement dominé les Lions indomptables du Cameroun dans ce duel des Lions. Sadio Mané a inscrit l’unique but du match à la 35ème minute en prenant à contre-pied Onana sur penalty
Les Lions du Sénégal se sont offert les Lions indomptables du Cameroun, littéralement dominés dans tous les compartiments de jeu. Avec un système 3-5-2, Aliou Cissé a réussi à donner du tournis à son homologue Rigobert Song qui a d’ailleurs avoué la suprématie du Sénégal surtout en première période en conférence de presse d’après match. Les débordements côté gauche et droite ont fini par payer.
Un penalty magistralement exécuté par Sadio Mané qui prend à contre-pied, Onana, à la 35eme minute. L’attaquant international sénégalais devient plus que jamais meilleur buteur de l’équipe nationale avec 38 buts en 98 sélections. Le stade Bollaert acquis à la cause des Lions visiblement bien préparés explose de joie.
Le Sénégal déroule surtout au milieu de terrain avec Nampalys Mendy et Pape Matar Sarr. Koulibaly associé à Moussa Niakhaté qui envoie Edouard Mendy au chômage. Au retour des vestiaires, le Sénégal garde le même cap. Le Cameroun tente de se rebiffer, mais les Lions continuent à exercer leur suprématie surtout sur les flancs, avec un virevoltant Ismaila Sarr qui va même se payer le luxe de rater la balle du 2-0. Aliou Cissé procède à des changements avec les entrées de Pathé Cissé, Idrissa Gana Gueye, Illiman Ndiaye qui prouvent que le Sénégal peut compter sur une bonne réserve sur son banc.
Les Lions quittent Bollaert, la tête haute après la défaite face à l’Algérie à Diamniadio. Focus désormais sur les matchs Sénégal -Soudan et Togo -Sénégal comptant pour les qualifications à la coupe du monde United2026 au mois de novembre prochain. Ce, en attendant la deuxième manche entre Lions indomptables et Lions du Sénégal qui s’annonce aussi houleuse le 17 janvier prochain au stade Charles Konan Bany de Yamoussoukro.
L’ENTREPRISE ASTRON A QUITTE OU DOUBLE POUR L’EXPLOITATION DU ZIRCON
La société SMR, ex Astron, court le risque de perdre son autorisation d’exploitation de la mine de zircon de Niafourang si elle n’arrive pas à faire adhérer le projet aux populations locales. L’Etat lui a notifié le processus de retrait de l’autorisation
La société SMR, ex Astron, court le risque de perdre son autorisation d’exploitation de la mine de zircon de Niafourang si elle n’arrive pas à faire adhérer le projet aux populations locales. L’Etat du Sénégal lui a notifié le processus de retrait de l’autorisation.
L’entreprise Astron, désormais SMR, titulaire d’une licence d’exploitation de la mine de zircon à Niafourang (Casamance) peine à dérouler ses activités d’exploitation de sables métallifères du littoral, riches en zircon et en minerais titanifères (ilménite, rutile…). A l’origine, la non-adhésion des populations locales au projet, au motif que la préservation de l’environnement et des ressources d’une zone déjà menacée par la montée du niveau de l’océan n’était pas prise en compte. Donc, pas rassurées (populations) de l’étude environnementale. Chemin faisant, les mêmes récalcitrants disent adhérer à l’idée d’exploitation de la mine mais cette fois-ci sans la société Astron. Une impasse qui inquiète la société minière. Face à la presse, l’ingénieur géologue, Ibrahima Diaw, représentant de la compagnie australienne Astron qui a découvert le gisement de zircon de Niafourang a invité l’Etat à appeler toutes les parties autour de la table pour trouver une issue heureuse. Il précise que la compagnie minière a reçu une notification de retrait de l’autorisation d’exploitation, faute de n’avoir pas exercé d’activités. Un avertissement qui, à ses yeux, ne tient pas puisque la mesure de suspension est toujours de vigueur.
Détentrice d’un permis d’exploration depuis 2006 et d’exploitation courant 2008-2010, renouvelé en 2022, la société ex Astron entend poursuivre ses activités d’exploitation de cette mine. Et pour ce faire, elle appelle l’Etat et les populations à reconsidérer leur position pour permettre à la compagnie de rentabiliser ses lourds investissements. Aston s’est beaucoup déployé pour aider les populations à mieux comprendre les enjeux qui se jouent autour de cette mine de zircon. « Au départ, une bonne partie de la population s’était opposée à l’exploitation de cette mine. Et les raisons évoquées étaient valables parce qu’il est question de leur existence, de leur survie. Elles n’ont jamais connue un tel projet dans leur localité. Donc, « leurs inquiétudes étaient légitimes », admet-il. Mais, voilà que Astron a fait visiter « leurs représentants à Diogo (un village de Méouane région de Thiès) où la société Grande Côte Operations (GCO) exploite la mine de Zircon, et après avoir tenu beaucoup de rencontres d’échanges, de sensibilisation, elles (populations de Niafourang) ont fini par comprendre qu’elles ont plus à y gagner qu’à perdre ». Mais, le seul bémol, « c’est le rejet d’Astron par les populations au profit d’une société Chinoise, inexpérimentée qui fait dans la corruption pour entrer en possession de cette mine », a soutenu l’ingénieur géologue, directeur du cabinet Harmony Group, qui a réalisé les études d’impact environnemental.
LE RETRAIT DE L’AUTORISATION NOTIFIE A ASTRON
A ce sujet, la Directrice générale des Mines et de la géologie, Roseline Mbaye Carlos, a tenu à préciser que dans la Constitution du Sénégal, il est bien dit que « les ressources naturelles appartiennent au peuple et qu’elles sont utilisées pour l’amélioration de leurs conditions de vie ». Il faut relever que le projet d’exploitation des minéraux lourds de Niafourang a souffert depuis « le départ à nos jours du manque d’adhésion des populations de la localité », admet Mme Carlos. Et ce, malgré les concertations initiées par les autorités administratives de la région de Ziguinchor. A l’en croire, malgré ce blocage, « l’Etat a tenu à accompagner l’entreprise en renouvelant l’autorisation d’exploitation de petite mine en février 2023 sur la base d’engagements donnés par Astron à faire adhérer les populations au projet ». « Ce qui n’est toujours pas le cas», s’en désole-t-elle. Bien que les populations aient reconsidéré leur position mais sans l’entreprise SMR, ex Astron, « le processus de retrait de l’autorisation a été notifié à la société minière », a-t-elle fait savoir.
LA RESILIENCE DES AEROPORTS ET RETOUR AU NIVEAU DE 2019 AU CŒUR DE L'AG DE L'ACI
Le Centre de conférence international Abdou Diouf (CICAD) accueille les travaux de la 70ème Assemblée Générale du Conseil International des aéroports d’Afrique
Le Centre de conférence international Abdou Diouf (CICAD) accueille les travaux de la 70ème Assemblée Générale du Conseil International des aéroports d’Afrique. Cette édition qui s’ouvre au lendemain de la crise sanitaire mondiale est consacrée à la résilience des aéroports africains dans un contexte de mutations et d’enjeux multiformes. L’ouverture a été présidée par le nouveau ministre des Transports aériens Papa Antoine Mbengue.
Pour sa première sortie, après sa passation de service, le tout nouveau ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires l’a consacrée à la 70ème Assemblée Générale du Conseil international des aéroports africains qui s’est ouverte ce lundi, à Diamniadio. Une rencontre sous le thème de la résilience par l’innovation qui a servi de prétexte aux participants pour réfléchir sur les voies et moyens de revenir à la situation d’avant la crise sanitaire de la COVID-19. Il s’est agi pour les acteurs du secteur de réfléchir sur les moyens de relancer davantage un secteur qui connait un léger mieux après la crise qui l’a touché en plein cœur occasionnant des pertes importantes à l’échelle mondiale, comme l’a rappelé le directeur général de l’AIBD. « La résilience est cruciale pour le secteur de l'aviation, pour plusieurs raisons impératives. D'abord pour garantir la continuité de service essentiel pour le commerce international, les secours en cas de catastrophe ainsi que les voyages de souveraineté. Ensuite pour soutenir l'économie, car l'aviation est une industrie robuste qui stimule l'économie et crée des emplois directs comme indirects. Thème ne saurait être plus pertinent, dans ce contexte post pandémie COVID19 qui doit tous nous inciter à réfléchir ensemble pour trouver des reprises durables de nos activités. En effet, au plus fort de la pandémie en 2020 le trafic aérien mondial a chuté de manière spectaculaire en passant de 60,2 % et les pertes ont été estimées à plus de 370 milliards dollars de revenus pour les compagnies aériennes », a dit Abdoulaye Dièye.
Dans le même sillage, le nouveau ministre a souligné la pertinence du thème de la rencontre pour soutenir le renforcement du secteur, dans un contexte de mutations permanentes et d’enjeux multiples. « La résilience par la technologie, est particulièrement pertinent car il explore la manière dont les avancées technologiques peuvent renforcer la résilience des aéroports africains face aux défis et aux perturbations des facteurs exogènes. La technologie est devenue un pilier essentiel de l'aviation moderne, que ce soit dans les opérations aériennes, la sécurité, la sûreté, la gestion des aéroports, ou dans l'expérience voyageurs. Il est impératif de continuer à investir dans des solutions technologiques innovantes pour garantir la résilience de notre secteur ». C’est dans ce contexte que s’inscrit le plan de hub aérien mis en place par l’Etat du Sénégal à l’horizon 2021-2025, pour être en phase avec les exigences sur le plan international. Ce plan est articulé autour d’un ensemble de programmes et projets structurants qui visent à transformer le secteur et l’adapter aux contextes nouveaux. Parmi ces axes du plan hub aérien, il y a entre autres la réalisation d’un aéroport moderne de dernière génération, l’AIBD, la création d’une compagnie aérienne nationale forte, la modernisation des aéroports de l’intérieur et le renforcement de l’autorité de l’aviation civile. « La réalisation de ces projets nous a permis d’avoir aujourd’hui un secteur aérien fort qui place les aéroports sénégalais parmi les meilleurs aéroports d’Afrique. En atteste, les distinctions obtenues par le gestionnaire LAS pour l’Aéroport International Blaise Diagne dans le cadre du programme Airport Service Quality (ASQ) de l’ACI etc », a soutenu le ministre des Transports aériens. Des propos confortés par le directeur général de LAS concessionnaire de l’aéroport Blaise Diagne et organisatrice de la rencontre. Askin Dénir a relevé les progrès réalisés, malgré la Covid et qui ont permis à l’AIBD de recevoir plusieurs distinctions et une reconnaissance internationale. « C’est avec fierté que LAS accueille cette conférence de l’ACI qui nous donne l’occasion de présenter notre aéroport, l’Aéroport International Blaise Diagne, qui a été inauguré depuis plus de cinq ans maintenant et qui accueille un trafic de presque trois millions de passagers par an. LAS a pu accomplir, durant ces cinq ans d’exploitation, toutes les certifications requises pour la gestion de l’aéroport. Nous sommes certifiés ISO 9001, ISO 14001, ASQ niveau 3, ACA niveau 3, AHA, etc… », s’est réjoui Askin Denir. Pour assurer une bonne reprise dans le sens de remonter la pente le gouvernement, à travers l’AIBD, entend mettre en œuvre de grands projets structurants. « AIBD SA société de patrimoine, fournisseur de service de la navigation aérienne et gestionnaire de réseau de 13 aéroports régionaux affiche de grandes ambitions dans un plan stratégique 2021 à 2025 pour faire de notre réseau d'infrastructures aéroportuaires de référence en matière de développement aéronautique et extra- aéronautique. Cette approche stratégique compte un portefeuille de 15 projets innovants pour un budget global estimé à plus de 500 milliards de francs CFA », a annoncé Abdoulaye Dièye.
LA PORTÉE DE LA DECISION DU JUGE DE ZIGUINCHOR
Djibril Gningue : « La radiation d'Ousmane Sonko des listes électorales était totalement prématurée et donc illégale » - Ndiga Sylla : « La décision du Tribunal d’Instance de Ziguinchor me semble à la fois logique et conforme »
La réintégration dans le fichier électoral du leader de l’ex parti-Pastef dissout est conforme aux dispositions du Code électoral. L’avis est de l’expert électoral, Djibril Gningue, membre du Gradec et Directeur de la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte). Cet est avis est aussi partagé par Ndiaga Sylla, Expert électoral, Directeur du cabinet CEELECT. Interpellés par Sud Quotidien, ces experts électoraux membres de la société civile livrent les contours et les conséquences de cette décision sur le processus électoral en cours marqué par les opérations de collecte des parrainages.
DJIBRIL GNINGUE DU GRADEC, EXPERT ELECTORAL : « La radiation de Monsieur Ousmane Sonko des listes électorales était totalement prématurée et donc illégale »
« Du point de vue des dispositions du Code électoral, la décision rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor dans l’affaire de la radiation de Monsieur Ousmane Sonko des listes électorales est à mon avis une décision tout à fait conforme. Car comme, j’ai déjà eu l’occasion de le dire, aux termes des dispositions de la loi électorale, les décisions de justice ayant une incidence sur le processus électoral ne valent que lorsqu’elles sont définitives. Or, dans les différentes procédures dans lesquelles Monsieur Ousmane Sonko fait l’objet de poursuites ou de condamnation, il n y a encore aucune décision définitive. Par voie de conséquence, sa radiation des listes électorales était totalement prématurée et donc illégale et ceci même au cas où les condamnations dont il fait l’objet étaient des condamnations privatives des droits civils et politiques en matière électorale. Concernant le recours annoncé par les avocats de l’Etat, c’est également conforme puisque le Code électoral dispose en son article L.44que « La décision du président du tribunal d’instance est rendue en dernier ressort. Elle peut être déférée en cassation devant la Cour suprême conformément aux dispositions de la loi organique sur ladite cour ».
SUR LE RECOURS DE L’ETAT, IL NE S’AGIRA PAS DE REPRENDRE LE PROCES AU NIVEAU DE LA COUR SUPREME!
« Maintenant, s’agissant du temps que la formation et le traitement de ce recours pourrait prendre, il faut savoir que les avocats de l’Etat « disposent de dix (10) jours à compter de la notification de la décision du tribunal d’instance » ( L.45) du Code électoral tandis que « la partie adverse aura un délai de huit (8) jours à compter de la notification pour produire sa défense au greffe du tribunal d’instance » (L.47/1)) du Code électoral. A l’issue de la formulation du recours des avocats de l’Etat et de la formation par la partie adverse de sa défense, «le greffier du tribunal d’instance adresse la requête accompagnée de toutes les autres pièces fournies par les parties au greffe de la Cour suprême » (L.47/2) du Code électoral. A partir de ce moment, le Code électoral dispose en son article L. 47/3 que « la Cour suprême porte aussitôt l’affaire à l’audience et statue sans délai ». En conclusion, ce qu’il faut retenir, c’est que la décision du juge du tribunal de Ziguinchor étant rendue en dernier ressort, il ne s’agira pas de reprendre le procès au niveau de la Cour suprême. Mais, il s’agira plutôt d’examiner la conformité de la décision à la règle de droit. Si tel est le cas, la décision du tribunal d’instance est confirmée par la Cour suprême, elle notifie la décision à l’autorité électorale qui procède immédiatement à la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Ce qui lui permet de facto de recevoir les fiches de parrainage et de préparer le dépôt de sa déclaration de candidature au Conseil constitutionnel ».
NDIAGA SYLLA DU CEELECT, EXPERT ÉLECTORAL : « La décision du Tribunal d’Instance de Ziguinchor me semble à la fois logique et conforme »
« La décision rendue par le président du Tribunal d’Instance de Ziguinchor me semble à la fois logique et conforme non seulement au code électoral mais aussi à la loi n° 2021-21 du 02 mars 2021 fixant les règles d’applicabilité des lois, des actes administratifs à caractère réglementaire et des actes administratifs à caractère individuel. En vérité, ce qu’il y a lieu de comprendre dans ce contentieux est que l’administration a commencé à exécuter une décision sans l’avoir au préalable notifiée en méconnaissance de l’article L41 du code électoral et de l’article 12 de la loi n° 2021- 21 qui dispose : « Sauf exception prévue par la loi et sous réserve de dispositions contraires, les actes administratifs à caractère individuel, quelles qu’en soient la forme et l’origine, deviennent exécutoires dès leur notification. Ils ne sont opposables aux tiers que du jour où ceux-ci en ont pris officiellement connaissance. » S’agissant de la récusation du juge initiée par l’Agent judiciaire de l’Etat, il convient de relever que les causes et procédures de récusation sont bien encadrées par l’article 222 et suivants du code de procédure civile que le juge de Ziguinchor ne saurait ignorer. Donc, l’audience s’étant déroulée et l’ordonnance rendue, j’en conclus que le coup est déjà parti et le dossier clos à ce niveau de juridiction sauf si la récusation est admise en application des dispositions de l’article 233 de la loi susvisée ».
«L’ORDONNANCE DE LA REINSCRIPTIONDE O. SONKO SUR LA LISTE ELECTORALE DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR SERA EXECUTOIRE DES SA NOTIFICATION AU PLUSTARD CE LUNDI 16 OCTOBRE 2023»
« Après avoir pris une décision inédite de récuser le juge de Ziguinchor tout en contestant sa compétence en confondant les listes électorales au fichier électoral, il a aussi annoncé un pourvoi en cassation contre la décision rendue dans le cadre du contentieux sur la révision des listes électorales. Permettez-moi de rappeler que les articles L.34 et L35 du code électoral visent les listes électorales des communes. De plus, en application de L.43, « tout électeur inscrit sur la liste électorale de la commune peut réclamer, dans les même conditions, l’inscription d’un électeur omis ou la radiation d’un électeur indûment inscrit. Le même doit appartient à l’autorité administrative compétente. Le Président du Tribunal d’Instance, saisi dans les formes décrites à l’alinéa 2 du présent article, statue dans les délais fixés à l’alinéa 3 de l’article L.39 puis notifie sa décision dans les deux jours à l’intéressé, au préfet et au sous-préfet ». De ce point de vue, l’administration peut former un pourvoi même si c’est inhabituel pour ce type de contentieux. Toutefois, le recours en matière électorale n’est pas suspensif à l’exception des litiges relatifs aux élections départementales et municipales en vertu de l’article 74 -2 de la loi organique n°2017-09 sur la Cour Suprême. En conséquence, l’ordonnance de la réinscription de O. Sonko sur la liste électorale de la commune de Ziguinchor sera exécutoire dès sa notification au plus tard ce lundi 16 octobre 2023. Ainsi le mandataire muni de la décision pourra se présenter à la DGE pour récupérer les fiches de parrainage. A la lumière du système de parrainage non détachable de la candidature, il serait judicieux d’envisager d’étendre les compétences du Conseil constitutionnel à statuer sur les actes préparatoires à l’élection présidentielle ».
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ALAIN FOKA QUITTE RFI
Le journaliste camerounais annonce son départ de la radio à la fin de ce mois d'octobre 2023, laissant planer le mystère sur ses prochains projets
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/10/2023
Après avoir consacré près de trente années de sa vie à partager une lecture africaine de l'actualité internationale à travers les ondes de RFI, Alain Foka, journaliste renommé, annonce son départ de la radio à la fin du mois d'octobre 2023. Ce choix marque la fin d'une époque riche en contributions significatives, où Foka a su offrir une meilleure visibilité aux champions africains et une perspective africaine de l'histoire contemporaine du continent.
Au fil des années, Alain Foka a animé plusieurs émissions emblématiques sur RFI, telles que "Médias d'Afrique" en quotidienne pendant 16 ans, "Le Débat africain" en hebdomadaire pendant 12 ans, "Afrique +" en hebdomadaire pendant 5 ans, et "Archives d'Afrique" en hebdomadaire pendant 31 ans. Ces rendez-vous radiophoniques ont toujours suscité un vif intérêt auprès des auditeurs, faisant de Foka l'une des voix les plus écoutées sur l'antenne de RFI.
Dans son message publié sur les réseaux sociaux, Alain Foka exprime sa gratitude envers son public pour son soutien constant au fil des années. Il tient également à remercier chaleureusement ses collaborateurs, qui ont fait preuve d'un dévouement sans faille dans la réalisation de ces émissions. Le journaliste mentionne notamment Delphine Michaud, Olivier Raoul, Foch Nguyen, Lucie Bouteloup, Albert Morin, Nicolas Benitas, Aby Diouf, Sarah Sakho, Marie Hélène Rollin, et bien d'autres.
Le départ d'Alain Foka de RFI ne signifie pas pour autant la fin de son engagement à partager la perspective africaine. Au contraire, il considère ce moment comme un nouveau départ. Foka prévoit de continuer à proposer son point de vue africain sur sa plateforme digitale, où il compte déjà plusieurs millions de fidèles. Il invite ses auditeurs à le rejoindre sur cette nouvelle plateforme, espérant y accueillir encore plus de personnes intéressées par le narratif africain.
En outre, "Archives d'Afrique" continuera d'exister sous une forme vidéo, disponible sur les plateformes digitales d'Alain Foka Officiel (AFO). En plus des vidéos d'archives, les auditeurs pourront découvrir des reportages, des documentaires, des entretiens, des chroniques et d'autres contenus africains captivants.
Alain Foka exprime également sa volonté de changer la manière dont l'histoire est racontée, en particulier celle de l'Afrique. Il souhaite que la voix africaine soit mise en avant, offrant une vision plus complète et équilibrée dans un monde en constante évolution. Il promet même une grande surprise dans les mois à venir, évoquant une renaissance.
Pour l'instant, Alain Foka ne dévoile pas davantage de détails sur ses projets futurs, laissant planer le mystère et l'excitation parmi ses nombreux supporters. Son départ de RFI marque le début d'une nouvelle ère, où sa voix et sa perspective africaines continueront de résonner, renforçant ainsi la diversité et l'inclusion dans le paysage médiatique.
UNE PETITION LANCEE POUR LA REPRISE DES ROTATIONS MARITIMES À ZIGUINCHOR
Les conséquences économiques de l’arrêt des trois navires (Aline Sitoë Diatta, Aguene et Diambogne) ne sont plus à démontrer
Sevrées de navires assurant la liaison maritime Dakar-Ziguinchor depuis cinq mois, Ziguinchor et sa région souffrent. Les conséquences économiques de l’arrêt des trois navires (Aline Sitoë Diatta, Aguene et Diambogne) ne sont plus à démontrer. Les populations, plongées dans le désarroi, lancent une pétition pour renouveler leur cri de cœur face à une situation désobligeante.
Cinq mois sans bateau, la liaison maritime Dakar-Ziguinchor étant suspendu depuis les événements de juin dernier, les populations de Ziguinchor et sa région n’en peuvent plus. Tous les acteurs et autres usagers en souffrent. Et, très éprouvés, les acteurs économiques, qui évaluent les conséquences, montent au créneau en lançant une pétition. Xavier Diatta, opérateur économique, initiateur de cette pétition, exprime toute sa peine après l’arrêt des navires. «Depuis juin, cette liaison maritime Dakar-Ziguinchor est à l’arrêt. Cela fait cinq mois, l’économie régionale s’est effondrée complètement. Beaucoup de pères de familles, tant à Dakar qu’à Ziguinchor, qui venaient chercher leurs dépenses quotidiennes, n’arrivent plus à avoir cette niche économique ; et là, ça pose problème», s’insurge l’acteur économique qui s’explique difficilement le mutisme de l’Etat. «Jusqu’à présent, le gouvernement, surtout le ministre en charge du dossier, n’a jamais pris la parole pour expliquer. Aujourd’hui, personne ne sait quand est-ce que ces bateaux vont reprendre. Le bateau, c’était vraiment le moyen social qui permettait un déplacement facile. C’est dans ce contexte que nous estimons qu’il fallait lancer une pétition», lance M. Diatta qui estime que cette pétition vise entre 15.000 et 50.000 signataires, pour la réouverture de la liaison mari time Dakar-Ziguinchor. A l’arrêt depuis juin dernier pour des raisons sécuritaires, les bateaux peinent toujours à retrouver les eaux. Une situation qui laisse perplexe une bonne partie de la population du Sud qui se dit lésée par cet arrêt. Si les opérateurs économiques ne cessent d’interpeller les autorités sur le chapelet de dégâts, les marchands et les insulaires élèvent le curseur des complaintes.
L’évacuation des produits et leur commercialisation hors de la région accusent un coup dur à cause de cet arrêt qui fait jaillir, aujourd’hui, dans la région Sud, la panoplie de dégâts sur le plan économique et social. Cette pétition lancée, Ziguinchor espère avoir un écho favorable pour la reprise des rotations du bateau Aline Sitoë Diatta et ses deux sœurs Aguène et Diambogne, disparus des eaux depuis et aujourd’hui «activement recherchés» par les populations du Sud.