Le Premier ministre malien de transition évoque l'actualité sociopolitique internationale dans l'émission dominicale de Sud FM.
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TRIPLE PEINE POUR UN JEUNE COUPLE
Comment un bébé se retrouve-t-il dans une machine à laver et les parents empêchés de voir le corps ? Pourquoi l’hôpital a trainé à annoncer la mort du bébé ? Pourquoi le corps est sorti sous scellé de l’hôpital à l’insu des parents. Un récit glaçant
Un enfant prématuré qui naît sain et sauf au grand bonheur de ses parents. Le bilan de santé du nourrisson se révèle excellent. La nouvelle maman se trouve en pleine forme après la délivrance. Ce n'est que du bonheur.
Étant donné sa prématurité, le bébé est d’abord gardé aux « bons soins » du personnel de santé, le temps d’une rapide retour à la maison.
Des entrailles de sa mère, le nouveau-né est passé à la couveuse, puis de la couveuse à la salle dite kangourou, sans encombre. Mais ce bonheur ne sera que de courte durée pour le jeune couple.
Dieu ou la nature, - c’est selon -, a fait bien fait sa part. Quid des humains ? Deux jours après, terrible coup de tonnerre sur la tête des parents. Comme si leur monde s'effondre, bébé est donné pour mort à l’hôpital. Premier choc, alors que famille et proches sont déjà informés de l’arrivée du bébé.
Le jeune couple lui-même attendait un retour à la maison pour un corps-à-corps fusionnel avec leur bébé. Quelque temps après, le jeune couple apprend que les conditions de la mort du bébé décrites sont atrocement surréalistes. Deuxième choc encaissé.
Comme si cela n’était pas assez pour leur drame, l’accès à la dépouille leur ai refusé. Troisième choc. Les parents, tournés en bourrique pendant des jours, l’autopsie sera faite à leur insu avant même qu’ils n'aient eu l’occasion, ne serait-ce que, de porter un simple regard sur la dépouille.
In fine, c’est une triple peine. C’est ce qu’ont subi les époux Kouderin, un jeune couple totalement dans le désarroi depuis quelques semaines. Dans cette interview, Jean-François Kouderin, le père du bébé, raconte sa peine, son long chemin de croix. Un bonheur écourté.
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LA GAUCHE EN QUÊTE DE RÉSURGENCE
Aziz Salmone Fall partage ses réflexions sur la nécessité de transformer la société, en tenant compte des dynamiques mondiales, de la jeunesse et de la diaspora africaine. Il souligne les défis de la gauche à l'heure de son renouveau - ENTRETIEN
L'invité Aziz Salmone Fall partage son parcours et ses réflexions sur la nécessité de transformer la société, en tenant compte des dynamiques mondiales, de la jeunesse et de la diaspora africaine. Il souligne les défis passés de la gauche et son renouveau, tout en abordant le rôle des intellectuels et des symboles.
LE BRAS DE FER SE POURSUIT ENTRE LE NIGER ET LA CEDEAO
Samedi, des milliers de volontaires se sont rassemblés aux abords du stade Seyni Kountché, répondant à un appel de plusieurs organisations pour se faire inscrire en tant qu'auxiliaires civils potentiellement mobilisables en soutien des forces armées
Une délégation ouest-africaine est arrivée samedi à Niamey pour tenter de trouver une solution diplomatique à la crise au Niger, où des militaires ont pris le pouvoir fin juillet, au lendemain d'une annonce de la Cedeao se disant prête à engager une intervention armée.
Cette délégation, qui a atterri à la mi-journée dans la capitale, est conduite par l'ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar, selon la cellule communication du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir au Niger.
M. Abubakar s'était déjà rendu à Niamey au nom de la Cedeao le 3 août, mais n'avait rencontré ni le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, ni le président renversé.
Selon une source proche de la Cedeao, cette délégation souhaite transmettre "un message de fermeté" aux militaires à Niamey et rencontrer le président Bazoum toujours retenu prisonnier.
Vendredi, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l'organisation régionale, Abdel-Fatau Musah avait annoncé que cette mission avait pour objectif de "continuer à suivre la voie pacifique pour rétablir l'ordre constitutionnel".
La voie diplomatique est donc toujours privilégiée par la Cedeao qui a toutefois indiqué vendredi soir être prête à utiliser la force pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger.
- "Prêts" -
"Nous sommes prêts à intervenir dès que l'ordre sera donné.Le jour de l'intervention a aussi été fixé", a déclaré M. Musah, à l'issue d'une réunion de deux jours des chefs d'état-major ouest-africains à Accra.
Selon lui, ont été convenus lors de cette réunion "les objectifs stratégiques, l'équipement nécessaire et l'engagement des Etats membres" pour cette possible intervention.
Cette option militaire est brandie par la Cedeao depuis plusieurs semaines.Le 10 août, les dirigeants ouest-africains avaient ordonné le déploiement d'une "force en attente", dont les contours ont été dessinés vendredi à Accra.
Ni les modalités ni un éventuel calendrier n'ont toutefois été rendus publics.
Une autre initiative diplomatique a eu lieu vendredi: le Premier ministre nommé par les militaires nigériens, Ali Mahaman Lamine Zeine, s'est entretenu avec une délégation de l'ONU conduite par Leonardo Santos Simão, le représentant spécial du secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel.
"Il faut d'abord écouter les autorités, leur point de vue pour étudier ensemble un chemin afin que le pays rentre aussi rapidement que possible dans la normalité et la légalité constitutionnelle.Nous sommes convaincus que c'est toujours possible par le dialogue", a déclaré M. Simão à l'issue de cette rencontre.
- Volontaires -
A Niamey, le nouveau régime reste pour le moment inflexible et avait affirmé qu'une intervention armée serait une "agression illégale et insensée".
Samedi matin, des milliers de volontaires se sont rassemblés aux abords du stade Seyni Kountché, dans le centre-ville de la capitale, répondant à un appel de plusieurs organisations pour se faire inscrire sur des listes en tant qu'auxiliaires civils potentiellement mobilisables en soutien des forces armées, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Plus de trois semaines après le coup d'Etat, les conditions de détention du président déchu Mohamed Bazoum inquiètent la communauté internationale et se "détériorent" selon le président du Nigeria Bola Tinubu.
Dans une interview au New York Times, le nouveau Premier ministre nigérien a de son côté assuré vendredi soir qu'il "n'arrivera rien" à M. Bazoum.
Dans les heures qui ont suivi le coup d'Etat, la France avait été sollicitée pour apporter son appui à une éventuelle intervention de l'armée nigérienne pour libérer M. Bazoum, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
"Mais les loyalistes ont changé de camp et rejoint les putschistes.Les conditions n'étaient donc pas réunies pour satisfaire cette demande d'appui", a précisé cette source, qui n'a pas précisé la nature de l'aide que Paris aurait pu potentiellement apporter.
Environ 1.500 militaires français sont stationnés au Niger, en vertu d'accords de défense entre les deux pays, notamment pour la lutte contre les jihadistes qui endeuillent régulièrement le pays par leurs attaques sanglantes depuis plusieurs années.
Mardi, au moins 17 soldats ont été tués dans une attaque près du Burkina Faso, la plus meurtrière depuis le coup d'Etat.Toujours en début de semaine, au moins 28 civils sont morts dans des violences dans plusieurs villages près du Mali, selon une source officielle locale qui n'a pas précisé la nature de ces violences.
NIGER : LA FRANCE AVAIT ÉTÉ SOLLICITÉE POUR LA LIBÉRATION DE BAZOUM
Dans les heures qui ont suivi le coup d'État, "une demande a été formulée d'appui à une intervention de l'armée nigérienne pour libérer le président Bazoum", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier
La France avait été sollicitée dans les heures qui ont suivi le coup d'État au Niger le 26 juillet pour apporter son appui à une éventuelle intervention de l'armée nigérienne pour libérer le président Mohamed Bazoum, a-t-on appris samedi de source proche du dossier, confirmant des informations du journal Le Monde.
Environ 1.500 militaires français sont stationnés au Niger, en vertu d'accords de défense entre les deux pays. Ces accords ont été dénoncés par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, mais cette révocation n'est pas reconnue par Paris qui considère qu'ils ne représentent pas les autorités légitimes du pays. Dans les heures qui ont suivi le coup d'État, "une demande a été formulée d'appui à une intervention de l'armée nigérienne pour libérer le président Bazoum", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. "Mais les loyalistes ont changé de camp et rejoint les putschistes. Les conditions n'étaient donc pas réunies pour satisfaire cette demande d'appui", a précisé cette source, qui n'a pas précisé la nature de l'aide que Paris aurait pu potentiellement apporter.
Quelques jours plus tard, le 31 juillet, les auteurs du coup d'État avaient accusé la France de vouloir "intervenir militairement" pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions. Dans un communiqué lu à la télévision, ils avaient affirmé que "la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l'état-major de la Garde nationale du Niger, pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires".
Mohamed Bazoum est toujours retenu par les nouveaux dirigeants du Niger. Et les pays occidentaux et africains multiplient les mises en garde contre la détérioration de ses conditions de détention et de son état de santé. La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), de son côté, menace d'une opération militaire pour restaurer l'ordre constitutionnel, tout en privilégiant une issue diplomatique à la crise.
Une délégation d'émissaires de la Cedeao est arrivée samedi à Niamey afin de tenter une nouvelle médiation, ont indiqué à l'AFP des sources proches de la Cedeao et du président renversé.
REIMAGINER L'INTERDEPENDANCE A L'ERE POST-CAPITALISTE
Dans la série "Faire-Pays", Patrick Chamoiseau évoque une vision qui, selon lui, dépasse les "nationalismes des années 50" et les "revendications d’autonomie-indépendance restées inefficientes"
Les notions d'identité, de nation et d'appartenance ont longtemps été façonnées par le prisme du nationalisme, des revendications d'autonomie et des aspirations à l'indépendance. Toutefois, le monde d'aujourd'hui, un monde d'interdépendance et de connexions globales, exige de nous une reconfiguration radicale de ces conceptions.
Dans la série "Faire-Pays", Patrick Chamoiseau évoque une vision qui, selon lui, dépasse les "nationalismes des années 50" et les "revendications d’autonomie-indépendance restées inefficientes". Il envisage un remaniement de notre rapport à la notion de pays non pas dans des "exclusives nationalistes ou des indivisibilités républicaines", mais dans une "intensification tous azimuts de nos systèmes relationnels". Il plaide pour une ouverture totale : une mobilité accrue, un multilinguisme babélique, un abandon des normes centrées, et la création de partenariats trans-mondiaux.
Pour Chamoiseau, la clé réside dans l'intensification des relations – la création de ponts plutôt que de murs, l'ouverture vers l'extérieur plutôt que l'enfermement. Tout cela, dit-il, suppose une "entrée en responsabilisation post-capitaliste" pour tous. La richesse d'une présence collective ne peut se réaliser que si elle est "riche de ses sources, de ses racines, de ses alliances géographiques et historiques multiples". Plutôt que de se fondre dans un mélange globalisé, il s'agit de puiser dans nos propres histoires, d'innover à partir de nos traditions et de nos cultures.
Parallèlement à cette idée, il est essentiel d'aller de l'avant, de projeter cette présence collective innovante dans les défis changeants de notre époque. En d'autres termes, il ne s'agit pas simplement de préserver le passé, mais de l'utiliser comme tremplin pour aborder l'avenir. Cette vision se cristallise également autour d'un désir de "démocratie économique nouvelle, résolument sociale, culturelle, écologique et solidaire". Une intention holistique qui valorise non seulement l'économie, mais aussi le social, la culture, l'environnement et la solidarité. C'est un appel à stimuler notre créativité collective, à imaginer de nouvelles façons de vivre, de travailler et de coexister.
Mais l'exploration de Chamoiseau va au-delà des solutions et des innovations. Il touche également à la profonde mélancolie qui peut émaner d'une telle réflexion. En évoquant les figures emblématiques de Frantz Fanon, Aimé Césaire et Édouard Glissant, il rappelle le drame de vivre "jour après jour dans la splendeur des paysages, mais sans jamais dépasser l'effrayante condition du pays". Ces penseurs, bien que profondément ancrés dans leurs paysages caribéens, étaient toujours aux prises avec la quête d'une véritable autonomie, d'une véritable indépendance.
En conclusion, "Faire-Pays" selon Chamoiseau, c'est redéfinir notre appartenance à un lieu, une culture et une histoire. C'est embrasser l'interdépendance tout en célébrant nos racines uniques. C'est, en fin de compte, une invitation à imaginer un monde où l'identité est fluide, ouverte et résolument tournée vers l'avenir
LE SENEGAL FACE AU DEFI GUINEEN
Le Sénégal affrontera ce samedi 19 août, la Guinée en demi-finale du tournoi de pré-qualification zone Afrique pour les aux Jeux Olympiques. L’équipe guinéenne a éliminé la Tunisie, champion d’Afrique en titre, sur la marque de (95-86).
Le Sénégal affrontera ce samedi 19 août, la Guinée en demi-finale du tournoi de pré-qualification zone Afrique pour les aux Jeux Olympiques. L’équipe guinéenne a réussi l’exploit hier, vendredi 18 août, en éliminant la Tunisie, champion d’Afrique en titre, sur la marque de (95-86). L’autre duel des demi-finales opposera le Cameroun au Mali.
Après le carton plein réussi avec deux succès devant le Nigéria et le Mali, l’équipe du Sénégal ira chercher son ticket pour la finale du tournoi de pré-qualification zone Afrique des Jeux Olympiques qui se déroule à Lagos (Nigéria). Elle affrontera ce samedi 19 août, en demi-finale, celle de la Guinée. Le Syli national de la Guinée a rejoint hier, vendredi 18 août, le dernier carré en surprenant la Tunisie, championne d’Afrique en titre, (95-86) et s’emparer du coup, de la deuxième place du groupe B.
Pour avoir longtemps joué les seconds rôles dans les compétitions africaines, cette victoire est un exploit historique pour une équipe guinéenne. S’ils restent les favoris, les coéquipiers de Youssou Ndoye, Brancou Badio, Lamine Samb et autre Ousmane Ndiaye sont avertis devant ce surprenant adversaire porté par Alpha Ba qui a aligné 22 points et 8 rebonds mais aussi l’ailier Alpha Diallo, auteur lui d’un double-double (19 points-10 passes décisives). La seconde demi-finale du tournoi opposera ce samedi à 14h les Lions indomptables du Cameroun, sortis premier du groupe B, aux Aigles du Mali.
Absent de la coupe du monde masculine de basket qui se joue du 25 au 10 septembre au Japon), le Sénégal ambitionne de disputer les Jeux olympiques de Paris 2024 et décrocher le seul ticket qualificatif zone Afrique. Les cinq vainqueurs des différents tournois, vont décrocher leur place dans les Tournois de Qualification Olympique FIBA prévus en 2024.
LE GROUPE PARLEMENTAIRE YAW DENONCE « LE JUSQU’AU-BOUTISME DU REGIME »
Le groupe parlementaire a vivement dénoncé ce qu’il considère comme «jusqu’au-boutisme du régime de Macky Sall, face à la situation d’Ousmane Sonko admis en réanimation hospitalière après vingt jours de grève de la faim.
Le groupe parlementaire a vivement dénoncé ce qu’il considère comme «jusqu’au-boutisme du régime de Macky Sall, face à la situation d’Ousmane Sonko admis en réanimation hospitalière après vingt jours de grève de la faim. Ainsi, face à ‘’la démocratie en péril, la république en danger et l'Etat de droit’’, les députés affiliés au groupe Yewwi Askan Wi appellent le peuple à faire bloc pour exiger la libération de l’opposant, en prison depuis plus d’une vingtaine de jours.
« Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a appris avec consternation l'admission en service de réanimation hospitalière du Président Ousmane Sonko, qui entame son 20e jour de grève de la faim pour protester contre la détention arbitraire, l'acharnement et la persécution dont il fait l'objet de la part du régime oppresseur de Macky Sall. Devant l'alarmante dégradation de son état de santé, le groupe parlementaire exige sa libération immédiate et inconditionnelle et tiendra Macky Sall comme unique responsable de tout ce qui arrivera au Président Ousmane Sonko », ont-ils fait savoir dans un communiqué. Ainsi, face à cette situation, indique le communiqué rendu public, « Le groupe parlementaire dénonce vivement le jusqu'au-boutisme, l'autisme et l'apathie du régime de Macky Sall qui a fini de transformer le Sénégal en une sorte de goulag sahélien où le militantisme dans l'opposition est devenu un crime et les combats démocratiques assimilés à du terrorisme »
Selon Birame Souleye Diop et ses camarades, « Cette terreur judiciaire et policière instrumentalisée par le régime a produit comme triste record la détention de plus de 1000 prisonniers politiques et d'opinion dont le seul tort est de s'opposer à la politique désastreuse du gouvernement en place ». Et la note de poursuivre : « …aucune catégorie n'est épargnée par la frénésie inquisitoire et le zèle répressif d'un régime impopulaire et incompétent angoissé par la perte prochaine du pouvoir et des privilèges et sinécures qui y sont associés. Avec la dissolution arbitraire par le chef de l'APR du parti Pastef, la mode des barricades par la gendarmerie des sièges des partis d'opposition (PUR, PRP, GP), le bâillonnement de la presse, le Sénégal subit une dégringolade démocratique inédite et inouïe depuis son indépendance », ont-ils fait remarquer.
Pour les députés de la principale coalition de l’opposition, « La stratégie du chaos et la politique de la terre brulée employées comme moyens pour conjurer une défaite électorale certaine et dévoyer le processus démocratique ne sauraient prospérer face à la vigilance citoyenne et démocratique. » Aussi, relève le texte, « pour préserver la démocratie en péril, la république en danger et l'Etat de droit, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi appelle tout le peuple sénégalais à faire bloc pour exiger la libération immédiate et sans condition du Président Sonko et de tous les détenus politiques et d'opinion ».
34 DOSSIERS DE RIZIERS ET PRODUCTEURS VALIDES POUR PLUS DE 89000 TONNES
La Ville de Saint-Louis a abrité hier, vendredi 18 août, la première réunion du Comité de Certification des prix subventionnés sur le riz paddy.
La Ville de Saint-Louis a abrité hier, vendredi 18 août, la première réunion du Comité de Certification des prix subventionnés sur le riz paddy. Ledit Comité a eu à étudier 34 dossiers fournis par des riziers et des producteurs pour une quantité totale de plus de 89 000 tonnes qui ont été certifiées et validées. Ce qui représente un montant de 2 875 000 000 FCFA, selon Papa Malick Ndao, Secrétaire Général du Ministère de l'Agriculture, de l'Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire qui a présidé la rencontre.
A peine mis en place le 14 août 2023 par le Ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, M. Aly Ngouille Ndiaye, le Comité de Certification de la Subvention sur le riz paddy a tenu hier, vendredi, sa première réunion dans les locaux du Centre AfricaRice de Saint-Louis. L’objectif était d’étudier les différents dossiers ayant été fournis par les riziers et les producteurs de la zone Nord pour bénéficier de cette subvention. « Le Président de la République avait accordé une subvention de 32 Francs CFA sur le kilogramme du riz paddy et cela devait commencer pendant la campagne de contre saison-chaude de 2022. Cette subvention devrait être intégrée dans l’enveloppe de 100 milliards FCFA que le gouvernement a accordée sur les produits de première nécessité mais que cette directive présidentielle a été prise en mars 2022, nous tardons à faire bénéficier cette subvention aux riziers et producteurs », a fait savoir Papa Malick Ndao, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il a rappelé que cette subvention est logée au niveau du Ministère du Commerce. Aujourd’hui, le travail de certification étant bouclé, les membres du Comité ont pu, lors de cette première réunion, étudier et valider 34 dossiers fournis par les riziers et producteurs. « Ces 34 dossiers fournis par des riziers et des producteurs représentent une quantité totale de plus de 89 000 tonnes qui ont été certifiées et validées. Ce qui représente un montant de 2 875 000 000 FCFA », at-il indiqué. Une mesure qui a enchanté les représentants des riziers et des producteurs présents à cette réunion.
Pour le Président du Comité Interprofessionnel Riz (CIRIZ), Ousseynou Ndiaye, cette mesure permettra aux riziers et aux producteurs de riz de pousser un ouf de soulagement car, dit-il, « le retard accusé dans le paiement de cette subvention a posé un énorme préjudice aux acteurs de la filière riz qui ont du mal à payer leurs dettes mais aussi à démarrer la saison hivernale ». Il a invité ainsi le Ministère du Commerce à payer au plus vite cette subvention aux ayants droit.
Abordant dans le même sens, le Président de l’Association Nationale des riziers du Sénégal, Ibrahima Sall, a saisi l’occasion pour remercier les autorités pour la diligence de cette directive présidentielle. Une réunion qui a vu la présence des autorités de SAED, des Directions régionales du Développement rural (DRDR), entre autres.
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LES EPOUSES DE SONKO RACONTENT LEUR SUPPLICE
Fouilles, barricade, état de santé, elles implorent Macky et la première Dame