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24 mai 2025
INSTALLATION DU NOUVEAU COMMISSAIRE CENTRAL DE KOLDA
Le directeur général de la sécurité publique, Ibrahima Diop, a procédé à l’installation du nouveau commissaire central, chef du service régional de la sécurité publique de Kolda (sud), Lat Dior Sall, a constaté l’APS, jeudi.
Kolda, 17 août (APS) – Le directeur général de la sécurité publique, Ibrahima Diop, a procédé à l’installation du nouveau commissaire central, chef du service régional de la sécurité publique de Kolda (sud), Lat Dior Sall, a constaté l’APS, jeudi.
M. Sall a fait part de son engagement à exercer ses fonctions en collaborant avec les forces de défense et de sécurité de ladite région, avec les populations locales aussi.
‘’Je suis venu ici pour obtenir des résultats positifs’’, a-t-il dit, souhaitant bénéficier de l’aide des autorités administratives et judiciaires de Kolda.
Le commissaire Lat Dior Sall remplace Malick Dieng, qui a passé dix mois à la tête du service régional de la sécurité publique de Kolda.
LE JUDO SÉNÉGALAIS EN DEUIL
Le judoka sénégalais maître Saïdou Nourou Touré, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, est décédé jeudi après-midi, à Montréal, à l’âge de 87 ans
Dakar, 18 août (APS) – Le judoka sénégalais maître Saïdou Nourou Touré, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, est décédé jeudi après-midi, à Montréal, à l’âge de 87 ans, a appris l’APS de source familiale.
Considéré comme le père fondateur du judo au Sénégal, maître Touré était aussi le judoka le plus gradé du pays, avec un huitième dan obtenu le 20 septembre 2013.
Président de la Commission des grades à la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, il a obtenu son premier dan le 25 juillet 1965, avant de décrocher son deuxième dan deux ans plus tard, le 17 juillet 1967.
Il poursuit son ascension en devenant troisième dan le 9 octobre 1968, puis quatrième dan, le 15 novembre 1973.
Mais, il lui aura fallu huit ans pour atteindre le grade de cinquième dan.
Maître Saïdou Nourou Touré obtient sa ceinture noire sixième dan le 22 décembre 1986 et sa ceinture noire septième dan le 23 août 1994.
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE KARATE, DE HAN ET GAYE DÉCROCHENT LE BRONZE EN KUMITE
Les combattants sénégalais Fama Samassa De Han et Mouhamadou Moustapha Gaye ont remporté, jeudi, les médailles de bronze de kumité (combat conventionnel du karaté) dans leur catégorie, lors de la première journée du championnat d’Afrique de karaté
Dakar, 18 août (APS) – Les combattants sénégalais Fama Samassa De Han et Mouhamadou Moustapha Gaye ont remporté, jeudi, les médailles de bronze de kumité (combat conventionnel du karaté) dans leur catégorie, lors de la première journée du championnat d’Afrique de karaté cadets, juniors et seniors.
Mouhamadou Moustapha Gaye (-63 kg) a obtenu la médaille de bronze en battant son adversaire égyptien en finale de bronze. Il avait perdu la demi-finale contre un adversaire libyen.
Quant à Fama Samassa De Han, elle a battu la Marocaine Lahwou Safia, chez les moins de 54 kg, avant de s’incliner devant un Égyptien par senshu ( après une égalité de points, le premier joueur qui marque le premier remporte la partie).
Qualifiée pour jouer la finale de bronze, elle a finalement gagné la partie faute d’adversaire.
Fallou Ndiaye (cadet) et Ismaila Barry ( junior) se sont classés cinquièmes dans leur catégorie respective, après avoir tous les deux perdu en finale de bronze kata.
La deuxième journée du championnat d’Afrique de karaté se poursuit vendredi, avec l’entrée en lice des seniors en kata individuel (homme et dame), en kata par équipe (homme et femme), en kumite individuel homme, et les compétitions de parakaraté en kata.
L’UNION AFRICAINE AU BORD DE L’IMPLOSION
Entre le bloc des pays «militaires» et celui des pouvoirs « civils », rien ne va plus
Officiellement fondée en 2002 sur les cendres de l’Organisation de l’unité africaine (Oua/1963-1999), l’Union africaine (Ua) regroupant 55 pays membres est au bord de l’implosion. La situation au Niger est en passe de fragiliser l’organisation continentale qui est désormais divisée en deux blocs : la République des militaires et le Pouvoir des civils.
Regroupant 55 pays membres, l’Union africaine (Ua) s’inscrit dans la vision d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique. Elle ambitionne, d’une manière générale, de réaliser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique. Et surtout une Afrique unie et solidaire ayant entre autres comme objectifs de défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses États membres comme le Niger par exemple.
Se voulant constante dans sa démarche, même si elle se veut fidèle à la Déclaration d’Alger qui demande de suspendre tout pouvoir issu d’un coup d’Etat, l’Ua vient de rejeter toute intervention militaire contre le Niger et, ainsi, de se désolidariser de l’organisation régionale qu’est la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Une décision prise le lundi 14 août dernier à AddisAbeba au cours d’une réunion tendue, houleuse et interminable tenue par les diplomates et membres du Conseil de paix et de sécurité (Cps), l’organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits.
Comme durant la période guerre froide qui vit les blocs de l’Est, conduit par la défunte Urss (Union des républiques socialistes soviétique), et de l’Ouest ayant pour leader les Etats-Unis d’Amérique, deux blocs se dessinent actuellement sur le continent africain : D’abord, la République des juntes ou des militaires composée du Niger, du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée et du Tchad (dans ce dernier pays on parle d’un coup d’Etat constitutionnel avec l’arrivée au pouvoir du général Mahamat Idriss Déby Itno qui a succédé à son père tué au combat, un « bon » coup d’Etat béni par la France !). Sans compter le Soudan où une junte putschiste est au pouvoir mais est en train de s’entre-déchirer les armes à la main depuis des mois. Et le bloc des civils regroupant la majorité écrasante des pays de l’Ua même si, dans certains d’entre eux, des chefs d’Etat s’enlisent à la magistrature suprême grâce à des tripatouillages constitutionnels. En plus du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, d’autres pays membres dirigés par des civils, membres de l’Ua et frontaliers du Niger à savoir l’Algérie et le Bénin se sont prononcés contre l’usage d’une force armée.
Si de manière générale la plupart des Etats africains se sont accordés à condamner le coup d’Etat et à exiger un retour à l’ordre constitutionnel au Niger, les avis divergent par contre sur le soutien à apporter à l’intervention militaire envisagée par la Cedeao et fortement encouragée par la France dont 1500 hommes stationnent dans le pays après que la force Barkhane a été déclarée non grata au Mali. La France qui exploite l’uranium du Niger pour faire tourner ses centrales nucléaires et qui lorgne aussi les autres fabuleuses richesses minières du pays. A cet effet, de nombreux pays de l’Ua comme l’Algérie, une des plus grandes puissances du continent se sont catégoriquement opposés à une action militaire qui aurait des répercussions négatives dans toute l’Afrique, et particulièrement la sous-région ouest-africaine. Surtout, encore une fois, Alger ne veut pas de guerre à ses frontières surtout menée par procuration par la France !
D’autres pays d’Afrique centrale s’inquiètent également des conséquences d’une telle option pour la sécurité et la stabilité du continent. Et surtout pour l’image du Conseil de paix et sécurité (Cps) de l’UA dont le rôle est de contribuer à « régler les conflits » sur le continent. Vous conviendrez avec nous que cette frilosité du Cps est de mauvais augure pour les chefs d’états-majors des armées de la Cedeao réunis depuis hier et jusqu’à aujourd’hui au Ghana pour discuter d’une éventuelle intervention armée au Niger. Le Sénégal lui-même a fait savoir son intention d’envoyer des troupes dans ce pays. Des troupes qu’il aurait même commencé à regrouper en vue de les projeter au Niger. Gageons qu’il s’agit juste d’une guerre « psychologique » de la Cedeao pour faire pression sur la junte du général Tchiani ! En tout cas, certains pays menacent de quitter la Cedeao en cas d’intervention armée au Niger. Encore faudrait-il que la Cedeao ait les moyens d’aller faire une guerre dans ce pays au vu de l’état d’impréparation de certaines forces armées des pays les composant !
VERS UNE HAUSSE DU NOMBRE D'INSCRITS SUR LE REGISTRE NATIONAL UNIQUE
Le Sénégal veut amener le nombre de ménages vulnérables inscrits sur le Registre national unique (RNU) à un million de ménages, dans le cadre de l’extension et de la revalidation de cet outil institutionnel de ciblage des populations
Cap Skirring, 18 août (APS) – Le Sénégal veut amener le nombre de ménages vulnérables inscrits sur le Registre national unique (RNU) à un million de ménages, dans le cadre de l’extension et de la revalidation de cet outil institutionnel de ciblage des populations en situation de vulnérabilité, a annoncé jeudi, à Cap Skirring (Ziguinchor, sud), son directeur, Dr Ousseynou Diop.
‘’Actuellement, 541. 192 ménages vulnérables sont sur le Registre national unique (RNU), soit 29% des ménages du Sénégal. Nous voulons amener ce nombre d’inscrits sur le Registre national unique à un million de ménages’’, a dit le directeur du RNU, Dr Ousseynou Diop.
Il intervenait à l’ouverture d’une session de formation portant sur la ‘’couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal, état des lieux du RNU, ses enjeux et ses perspectives ».
Une trentaine de journalistes de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) ont pris part à cette rencontre initiée par le Réseau des journalistes pour la protection sociale (RJPS), en collaboration avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Dr Diop a insisté sur la mise à jour et l’extension du RNU à un million de ménages par l’intégration des groupes spécifiques (populations pastorales, handicapés entre autres).
Il a aussi souligné les vœux des autorités étatiques d’optimiser l’utilisation du RNU dans le cadre de la protection adaptive pour la réponse aux chocs.
‘’Cette session de renforcement de capacités des journalistes dans ce domaine si vital au plan économique et social vise à contribuer à une meilleure connaissance et un traitement plus efficient et plus pertinent par les journalistes des questions de protection sociale’’, a expliqué le président du Réseau des journalistes pour la protection sociale, Masser Dia.
Elle vise également ‘’à partager et à renforcer les capacités des journalistes pour une meilleure couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal’’, a ajouté, M. Dia en présence du directeur de la gestion des projets et programmes des filets sociaux et coordonnateur du programme national des bourses de sécurité familiale, Papa Malick Gningue.
ME NGAGNE DEMBA TOURE DE PASTEF S’EXILE AU MALI
Traqué par toutes les forces de défense et de sécurité de notre pays, Me Ngagne Demba Touré, le jeune responsable politique membre de Pastef-les-Patriotes, annonce dans un texte avoir quitté le Sénégal pour s’exiler au Mali.
A peine installé dans ses fonctions de greffier au tribunal d’instance de Matam, Me Ngagne Demba Touré, le jeune responsable politique membre de Pastef-les-Patriotes, annonce dans un texte avoir quitté le Sénégal pour s’exiler au Mali.
Chers compatriotes,
Face à un Etat qui a délibérément institutionnalisé la terreur, j’ai pris la décision infaillible de résister par tous les moyens.
Face à une justice qui s’est transformée en bras armé du pouvoir tyrannique de Macky SALL, j’ai décidé de quitter le Sénégal.
Devant l’immensité des responsabilités qui m’attendent dans cette lutte qui s’annonce dans la durée, j’ai pris l’option de ne pas me livrer à l’ennemi.
Pour la pérennité des idéaux patriotiques qui nous unissent, je suis contraint à l’exil.
Exil ? Oui. Exil ; loin de ma famille et de mes proches. Comme De Gaulle en juin 1940, chef de la France libre qui fit son appel à la résistance depuis Londre,
A l’image de l’ayatollah Khomeini qui s’était exilé vers Nadjaf en Irak pendant 14 ans (1964- 1978), avant de rejoindre Paris en 1978 pour achever la révolution de 1979,
A l’instar de nombreux résistants de l’histoire.
Et si j’ai opté pour l’exil avec son lot d’incertitudes et de conséquences, c’est parce que je considère qu’aucun sacrifice ne sera de trop pour la survie de notre projet politique.
De là où je suis présentement, avec plus de force, d’intensité et de liberté, je poursuivrai la lutte jusqu’à la fin de ce SYSTÈME MAFIEUX qui suce la sang du PEUPLE SÉNÉGALAIS.
La RÉSISTANCE CONSTITUTIONNELLE CONTINUE !
Par Maître Ngagne Demba TOURE,
Réfugié politique sénégalais,
Coordonnateur national de la Jeunesse Patriotique Sénégalaise- JPS
L’ETAT DE SANTE D’OUSMANE SONKO ET LE DRAME DES MIGRANTS DE FASS BOYE A LA UNE DE LA REVUE DE L’ACTUALITE DE CE VENDREDI
Les journaux parus ce vendredi 18 août s’intéressent à l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko, aux recommandations du khalife général des mourides tout en épiloguant encore sur le drame des migrants originaires de Fass Boye
Dakar, 18 août (APS) – Les journaux parvenus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent à l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko, aux recommandations du khalife général des mourides tout en épiloguant encore sur le drame des migrants originaires de Fass Boye, une localité de la région de Thiès (ouest).
Le maire de Ziguinchor (sud) a été admis jeudi matin au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, au 19e jour d’une grève de la faim qu’il a entamée à la suite de son emprisonnement consécutif à une inculpation pour huit chefs d’accusation.
‘’Ousmane Sonko en mode réanimation après son recours à une ultime de résistance ‘’la grève de la faim’’, indique en première page Sud Quotidien.
‘’Après 19 jours de grève de la faim, le maire de Ziguinchor a été admis jeudi au service réanimation de l’hôpital principal de Dakar suite à un malaise dans la nuit de mercredi à jeudi’’, écrit le journal en assurant qu’outre le maire de Ziguinchor, une dizaine de ses partisans qui observent également une grève de la faim ( …) sont admis en soins intensifs à Dakar’’, ajoute la publication.
‘’Victime d’un malaise, Ousmane Sonko en réanimation depuis hier (jeudi), signale Vox Pop en signalant que l’opposant en était à son 19ème jour d’une grève de la faim entamée le 28 juillet dernier.
‘’Après Cheikh Bara Ndiaye, Hannibal Djim et Pape Abdoulaye Touré, des personnalités et militants du parti Pastef, la coalition Yewwi s’inquiète de la situation.
De son côté, le journal Les Echos lance l’alerte sur la santé de Sonko’’, tandis que Libération assure que l’Etat de santé de l’opposant inquiète les membres de son parti, récemment dissout.
L’autre sujet de préoccupation des quotidiens portent sur les derniers développements liés au drame de la migration ayant touché la localité de Fass Boye d’où était partie une embarcation transportant une centaine de candidats à l’émigration vers l’Espagne.
Le gouvernement sénégalais a annoncé qu’une pirogue transportant 37 Sénégalais et un ressortissant bissau-guinéen a été secourue au large du Cap Vert.
Ces passagers font partie des 101 migrants qui avaient embarqué dans cette pirogue. Les témoignages des migrants recueillis ont fait état d’une soixantaine de décès, plongeant toute une localité dans la douleur et la tristesse.
A ce sujet, Le Quotidien n’hésite pas à parler de +Sal+ temps en expliquant que sept parmi les rescapés de ce drame étaient en soins intensifs et deux dans un état préoccupant.
‘’Praia (Cap-Vert), à l’écoute de Dakar pour le rapatriement des survivants et des morts. Entre temps à Fass Boye, une localité située dans la région de Thiès d’où est partie la pirogue c’est ‘’le calme après la tempête’’, souligne le journal.
Il rappelle que des jeunes en colère ont brulé mercredi des pneus, saccagé des édifices publics pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un laxisme dans les opérations de recherche de la pirogue qui dérivait en mer, laisse entendre la publication.
Pour sa part, Bès Bi Le Jour propose à ses lecteurs une plongée à Fass Boye, un village traditionnel situé dans le département de Tivaouane, au lendemain de ces manifestations des jeunes et titre‘’Fass au drame’’.
‘’Fass Boye, noir d’édifices brulés, noir de colère. Des manifestants arrêtés, dispositif de sécurité maintenu. Les notables réclament le rapatriement des corps et des rescapés’’, résume le journal.
Pendant ce temps, d’autres quotidiens ont mis en avant les recommandations du Khalife général des mourides, Sérigne Bassirou Mountakha Mbacké en prélude de la tenue de l’édition 2023 du grand Magal de Touba.
‘’Lecture du saint-coran, respect des interdits de la ville de Touba, exemplarité, bon accueil des étrangers. Le khalife général des mourides a fait hier ses recommandations à la communauté mouride, dans une déclaration’’, rapporte le journal Enquête.
Message du Khalife général des mourides’’Serigne Mountakha sermonne les jeunes’’, estime WalfQuotidien en indiquant au passage que le guide religieux en appelle à la prière et invite les jeunes à œuvrer pour la paix et à cultiver la discipline.
LES LIONS DEPLUMENT LES AIGLES ET S’EMPARENT DE LA PREMIERE PLACE
Le Sénégal a montré de la détermination et du caractère pour remporter ce jeudi 17 août, à Lagos, le derby qui l’a opposé au Mali pour le compte de sa seconde et dernière sortie dans le groupe A du tournoi de qualification Pré olympique zone Afrique.
L’équipe du Sénégal a viré à la tête du groupe A en remportant le derby qui l’a opposé au Mali, lors de la dernière journée du groupe A du tournoi de qualification pré-olympique zone Afrique de Lagos. Les Lions ont mis en avant une belle combativité pour coiffer au poteau une accrocheuse équipe des Aigles (74-71). Le Sénégal disputera samedi la demi-finale qui l’opposera au vainqueur du duel de la deuxième place dans le groupe B entre la Tunisie et la Guinée.
Le Sénégal a montré de la détermination et du caractère pour remporter ce jeudi 17 août, à Lagos, le derby qui l’a opposé au Mali pour le compte de sa seconde et dernière sortie dans le groupe A du tournoi de qualification Pré olympique zone Afrique. Les Lions se sont imposés au forceps au bout d’un match âprement disputé. Les Lions ont dû sortir les griffes pour prendre la mesure d’une physique équipe malienne. Avec une bonne assise défensive, la bande à Youssou Ndoye réussit une bonne entame ( 8-4. 4e). Avec une succession de pertes de balles et de paniers faciles ratés, les Lions se relâchent et permettent à Fousseyni Dramé et cie d’être à au contact au terme du premier quart temps (19-16).
Dans le deuxième quart temps, les Aigles mettent la pression et parviennent à faire la jonction (22-22. 3e) avant de passer devant ( 22-24; 3e) . Les Lions ne sont pas au mieux devant la défense très agressive de l’adversaire malien. Avec un nombre de 11 ballons perdus, l’équipe sénégalaise va déjouer et permettre aux Aigles de remonter la pente et d’imposer un chassé-croisé au tableau des marques ( 26-27. 5e ) et ( 26- 29. 5e). Bousculé, le Sénégal s’adosse sur un bon jeu extérieur pour refaire son retard ( 31-31. 7e) avant de rejoindre les vestiaires avec une avance de 5 points (38-33). Au retour dans le parquet, le mano à mano reprendra de plus belle ( 42-38; 4e) et ( ( 42-43; 5e).
Maladroit sur la ligne des lancer-francs, le Sénégal marque le pas. Il sera vite sanctionné au terme du troisième quart temps où il accuse un retard de 5 points (49-54). Dans le dernier et décisif quart temps, le Sénégal reste sur de bonnes bases.
En alternant la stratégie homme à homme avec une défense en zone, le Sénégal verrouille sa raquette et oblige les Aigles à tenter des tirs en périphérie. Une bonne défense qu’il adosse à une bonne présence dans le jeu intérieur. Le Sénégal reste aux talons de l’adversaire ( 55-58; 4e) avant de reprendre rapidement l'avantage grâce à la puissance de son pivot Gora Camara sous le cerceau (60- 58e; 6e). Le Sénégal reste dans le bon tempo.
Le retour de Jean Jacques Boissy et de Lamine Samb apporte un plus et donne plus d’allant à l’attaque des Lions. Le Sénégal ne tardera pas de faire le break en larguant l’adversaire à 8 points ( 72-64) à 54 secondes du coup de gong final. Cette fois-ci, les Aigles ne reviendront pas. Brancou Badjo se chargera d’apporter la dernière estocade en concluant ses deux derniers lancer-francs et pour clôturer la marque (74-71). Le Sénégal s’empare de la première place et attend de connaitre ce vendredi son adversaire de la demi-finale entre la Guinée et la Tunisie qui s’affrontent pour la deuxième place de la poule B du tournoi de qualification pré-olympique.
Par Amadou LAMINE SALL
PARDONNEZ MONSIEUR LE PRÉSIDENT, PARDONNEZ ET PARTEZ PLUS GRAND ENCORE
Le seul territoire qui nous reste pour vivre ensemble et où Dieu vient prier, est celui du cœur. Du bon et soyeux cœur ! Tout le reste est dérisoire, vanité, roc et granite
Le seul territoire qui nous reste pour vivre ensemble et où Dieu vient prier, est celui du cœur. Du bon et soyeux cœur ! Tout le reste est dérisoire, vanité, roc et granite ! Monsieur le Président, sortez votre cœur du bouclier, montrez-le ! Moi, je l’ai rencontré. Il m’a ému. Nous savons que le pouvoir s’accommode peu du cœur, voire des sentiments. Même chez les poètes. Je pense à cet immense poète qui, homme, d’État inoubliable, fonda notre République. Il fut intraitable. Un État est une montagne. Elle exige magnificence, autorité, bravoure, vigilance et justice !
« C’est bien la lame qui fend les têtes plutôt que le fourreau ». Puisse mon Président, le Mecquois, devenir le fourreau et non la lame. C’est ma prière pour un Sénégal de paix et d’amour, malgré les épreuves, les ruses, les bravades, les empressements, les convoitises, les incompétences, les jalousies, les vilénies, les pactes avec le Diable. Monsieur le Président, soyez meilleur que nous tous ! Pardonnez ! Parce que vous êtes croyant, Médine et la tombe du prophète où vous vous êtes assis en prière tant de fois, vous le demandent. Vous avez déjà gagné. Maintenant, pardonnez ! Il y a un temps pour le pardon ! Révélez l’éclat de votre âme !
Je vous lis dans Jeune Afrique, le numéro du mois d’août 2023, où vous faites la une, sous la plume de Marwane Ben Yahmed qui vous demande pourquoi finalement ce choix de dire enfin que vous partez. Vous n’aviez pas pensé que « Quand un Président ne dit rien, on n’entend plus que lui ? » A Ben Yahmed, vous répondez ceci : « … je ne voulais pas être l’otage de petits politiciens qui ont fait « de mon 3ème mandat » leur fonds de commerce […] C’était ce qu’il y’avait de mieux à faire, pour le pays, pour sa stabilité et pour moi-même ». Bravo et quelle grandeur malgré ce que chacun est libre de penser ! Mais il reste encore à faire pour mieux finir cette fin de mandat. L’Histoire n’a pas encore fermé son livre sur Macky Sall. Une belle, très belle page reste à écrire et par vous seul, Monsieur le Président !
Au nom des vénérables, si regrettés, si chers et si bien-aimés Coumba Thimbo et Amadou Abdoul Sall pour lesquels des moineaux bleus chantent au Paradis, et au nom de ce que vous avez de plus beau, de plus précieux et de plus cher au monde que tout : vos enfants et leur maman, la Sénégalaise aux yeux de henné - Senghor parlait de sa Normande aux yeux perspardonnez ! Pardonnez à tous ! Libérez ceux que l’on nomme à tort ou à raison des prisonniers politiques ! Videz leur prison ! Laissez-le retrouver leur famille. Entrez dans l’histoire du cœur, les deux pieds joints ! Refondez une nouvelle humanité. Vous le pouvez !
Vous avez beaucoup travaillé. Beaucoup. Il ne vous reste pas à réaliser le plus difficile, mais le plus facile : pardonnez, s’élever au-dessus, bien au-dessus de tous les autres ! Vous le pouvez ! Faites-le sans plus tarder Lamtoro ! Cela ne vous coûtera que la surprise et l’étonnement de vos adversaires ! Quant à votre peuple, ce peuple qui, douze années durant a veillé sur vous, il n’oubliera pas votre geste de sublimation ! Libérez-les tous, qui qu’ils soient et d’où qu’ils viennent et laissez-les comme un collier rompu, ramasser les perles dans les yeux du peuple Sénégalais qui seul tient le fil qui redonne son nom au collier !
La République a démontré avec vous jusqu’où elle était sublimée, vêtue, protégée, grandie. D’autres diront qu’elle fut plutôt une femme séquestrée, abusée, asservie. C’est ce que l’on appelle la liberté d’être différent et de penser différemment ! La République, quant à elle, sait qui est son meilleur époux ! Chacune, chacun de nous, seul, chez soi la nuit, recroquevillé dans ses os, corps périssable dans un coin de lit, prête l’oreille à sa propre conscience et entend son cœur battre, coupable ou non coupable. On n’échappe pas la nuit, au lit, à sa propre vérité. Certains se lèvent le matin, légers et sans masque, d’autres remettent le masque et sortent affronter de nouveau le jour et son fardeau de mensonges et de ruses ! Que chacun s’assume !
Un nouveau soleil doit se lever sur le Sénégal ! Une lumière, Monsieurle Président, que l’on attend que vous allumiez avant de nous quitter, car il y a dans ce pays tant de lampes allumées et qui n’éclairent plus rien. Cette lumière attendue est votre pardon, un pardon qui réconcilie tout un peuple, un pardon qui unit tous les cœurs d’un peuple qui mérite le vivre-ensemble, minaret et cloche entonnant le même chant de paix et d’amour ! Le pardon est une prière d’avance exaucée par Allah et récompensant le croyant ! Le pardon est une élévation divine. Ne pardonne pas qui veut ! Un cœur de moineau peut se cacher derrière un cœur de roc qu’une tige de mil et d’eau trahit toujours et il est des cœurs de roc qu’un moineau vient combler de brindilles pour faire son nid ! Et tout devient soyeux ! L’amour seul a puissance de métamorphose !
Monsieur le Président, pardonnez, ouvrez les portes et les fenêtres, aérez ce pays, gonflez les poitrines de votre peuple, faites-le de nouveau rêver, danser, travailler! Pardonnez mon humble mais ardente prière, mais je la veux comme « la blessure la plus proche du soleil ».
Par Amadou LAMINE SALL
Poète
Lauréat des Grands Prix de l’Académie française.
Lauréat 2023 du Grand Prix de Poésie Africaine
GRÈVE DE LA FAIM : LES SENEGALAIS APPRECIENT DIVERSEMENT
Interpellés sur le recours à la grève de la faim, de plus en plus fréquent en milieu carcéral, des Sénégalais ont des avis divergents sur la question
Interpellés sur le recours à la grève de la faim, de plus en plus fréquent en milieu carcéral, des Sénégalais ont des avis divergents sur la question. Pendant que certains apprécient cette forme de lutte, d’autres sont contre, prétextant que le pays a besoin de ces combattants.
À moins de six mois de la prochaine élection présidentielle, prévue en février 2024, le Sénégal est de plus en plus en proie à des tensions politiques aux conséquences nombreuses et variées comme, entre autres, les nombreuses arrestations dans les affaires Ousmane Sonko, nées des manifestations violentes, de posts sur les réseaux sociaux et même d’articles de presse. Pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme «arbitraire» des «détenus politiques et d’opinion» ont recours à l’arme de la grève de la faim pour attirer l’attention sur leur situation. Non sans susciter des interrogations chez des Sénégalais. Est-ce une meilleure décision pour se battre ? Ces détenus pensent-ils vraiment aux conséquences sur leur santé ?
Pour Ousmane Fall, manager général et expert en communication spécialiste en santé communautaire, Secrétaire national du mouvement MRD/Jambars, «ce qui pousse certains grévistes de la faim à recourir à cette option, en général, c’est une contestation, un refus. Ils comptent souvent sur la force morale de leur protestation, souvent même étant déterminés à y laisser leur vie, pour leur cause. C’est un type d’action qui peut également apporter une grande publicité à leur cause et les aider à réussir leur combat. Donc, l’Etat du Sénégal prendrait un sacré coup de la situation d’un pays, des contestations d’une population dont la cause serait la mort d’un gréviste de la faim en milieu carcéral». Et de poursuivre : «c’est vrai que ce n’est pas la seule méthode dont le prisonnier peut user en milieu carcéral, il y en a beaucoup. Mais, il s’avère que c’est la technique la plus efficace pour se faire entendre, pour pousser l’Etat du Sénégal ou tout autre Etat ou structure à reculer, à prendre une autre décision jusqu’à même libérer, sous condition, ces prisonniers. De peur que celui-ci ne meure en milieu carcéral»
M. Fall, aussi conseiller en santé communautaire et spécialiste en nutrition, après avoir souligné que la grève de la faim est la technique la plus efficace pour se faire entendre, cite les impacts de cette diète. «Il y a beaucoup de risques médicaux qui sont liés à cette option de lutte. Bien vrai que les gens peuvent survivre plusieurs semaines sans nourriture, dans certaines conditions, les problèmes physiques et mentaux peuvent survenir au bout de 2 ou 3 jours. En raison du manque de glucide, le corps se tourne vers ses réserves de graisse et de protéines et commence à les utiliser comme principale source d’énergie. Et cela entraîne une perte de graisse ainsi que les modifications des processus corporels. Il y a également un impact neurologique... une défaillance organique», a-t-il expliqué.
Yoro, un étudiant, indexe les violations des droits et libertés. «Nous vivons dans une société assez énigmatique où la question de la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme sont des préoccupations majeures. La classe dirigeante est en porte-à-faux avec les garanties constitutionnelles telles que la liberté d’expression, la liberté d’association etc. Relativement aux détenus politiques et à leur situation, elle est grave car elle ne participe pas à la protection des individus, notamment leur état de santé. La grève de la faim constitue, à leur niveau, la seule arme de lutte, bien que celle-ci puisse leur être fatale. C’est une approche dangereuse ; mais ils pensent être dans leurs droits. Et tant que ceux-ci ne sont pas respectés, ils continuent leur combat de cette manière. A certains égards, c’est honorable, et à d’autres, c’est risqué. Les gouvernants devraient aider à assister ces gens-là. Il est de leur devoir, dans la démocratie moderne, de prendre les positions de tout le monde»
Un autre jeune qui répond au nom de Daouda ne partage pas les avis des premiers. «Un message à vous, les combattants en détention : n’adoptez pas la grève de la faim pour combattre. Même si c’est votre choix, je ne pense pas que ce soit la meilleure solution pour combattre ce régime. Se priver de nourriture et d’eau vous tuera lentement et nous avons besoin de vous parce que vous êtes les espoirs de tout un peuple. Alors, mangez, buvez, soyez en forme, car l’esprit et le corps du combattant doivent toujours être énergiques pour nourrir l’espoir de voir, un jour, Un SENEGAL prospère.»