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24 mai 2025
MULTIPLE PHOTOS
LE NOUVEAU COMMISSAIRE CENTRAL OFFICIELLEMENT INSTALLE
L’adjoint du gouverneur de Kédougou en charge des affaires administratives, Amadou Salmone Fall, a officiellement installé jeudi le commissaire de police Thierno Diop à la tête du commissariat central de cette localité du Sud-Est du Sénégal
Kédougou 17 août (APS) – L’adjoint du gouverneur de Kédougou en charge des affaires administratives, Amadou Salmone Fall, a officiellement installé jeudi le commissaire de police Thierno Diop à la tête du commissariat central de cette localité du Sud-Est du Sénégal, a constaté l’APS.
M. Diop remplace à ce poste le commissaire de police de classe exceptionnelle, Balla Fall.
La cérémonie de passation s’est déroulée dans les locaux du commissariat central de Kédougou en présence du Directeur de la sécurité publique, le commissaire-divisionnaire, Ibrahima Diop et de représentants de services techniques décentralisés et des autorités locales.
Thierno Diop, nouveau commissaire central de Kédougou a déclaré qu’il tend la main à toute la population pour relever les défis de la sécurité publique des personnes et des biens dans la région de Kédougou. Il a affirmé que ces portes seront ouvertes à toute la populations de la région de Kédougou.
A la tête du commissariat de Kédougou depuis 2009, le commissaire sortant Balla Fall, a magnifié les rapports excellents au cours des ces quatorze années de service dans la région, entre les forces de défense et de sécurité (FDS) dans le cadre de la gestion de la sécurité publique. » J’ en ai pour preuve la création d’une plateforme digitale qui regroupe toutes les forces de défense et de sécurité de la région de Kédougou », a dit M. Fall.
Il a exhorté les FDS de la région à créer des couloirs de communication avec les populations dans la dénonciation de tout acte de nature à compromettre la sécurité de la zone.
FIEVRE CHIKUNGUNYA, DES MESURES DRASTIQUES CONTRE PRISES LA PROPAGATION DU VIRUS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré jeudi que des mesures étaient en train d’être prises pour éviter une propagation de la fièvre Chikungunya récemment apparue à Kédougou, une région du Sud-Est du Sénégal
Dakar, 17 août (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré jeudi que des mesures étaient en train d’être prises pour éviter une propagation de la fièvre Chikungunya récemment apparue à Kédougou, une région du Sud-Est du Sénégal.
‘’Actuellement des mesures sont prises pour éviter la propagation du virus. L’équipe d’investigation du ministère de la Santé en rapport avec la région médicale de Kédougou et les partenaires techniques, comme l’OMS et l’Institut Pasteur sont sur le terrain pour essayer de voir un peu comment faire l’évaluation des risques et apprécier l’ampleur de la maladie’’ , a notamment assuré le docteur Mamadou Ndiaye, le directeur de la Prévention dans une déclaration à la presse.
Les autorités médicales de la région de Kédougou ont dernièrement fait état de 45 cas de Chikungunya. Aucun décès n’a à ce jour été officiellement signalé.
‘’C’est une maladie qui peut connaître des flambées. C’est une maladie virale transmise par un vecteur moustique Aedes ou moustique tigrée. Si la personne est piquée par le moustique entre trois à quatre jours il peut développer une maladie appelée Chikungunya’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il fait savoir qu’un plan de communication et de lutte était en train d’être consolidé dans la région de Kédougou en collaboration avec les autorités locales et administratives et des partenaires.
Ce plan tourne autour de la sensibilisation et de la lutte anti larvaire à travers des produits qui seront livrés par le service d’hygiène. D’autres services en dehors du ministère de la Santé peuvent également jouer leur partition à la lutte anti vectorielle’’, a souligné le directeur de la Prévention non sans admettre qu’il n’était pas facile de mener des séances de pulvérisation dans la saison des pluies..
Il a rappelé que la maladie s’était signalée en 2009 et 2015 et pouvait aussi apparaître dans d’autres régions du pays.
La maladie se manifeste par une fièvre, des douleurs musculaires, parfois une éruption de la peau et des douleurs articulaires (…) C’est une maladie qui au bout de quelques jours ou semaines peut disparaître c’est-à-dire guérir spontanément malgré les douleurs et autres signes. Elle peut aussi avoir des complications chez les personnes âgées allant jusqu’au décès ‘’, a averti le docteur Mamadou Ndiaye.
Il a fait remarquer qu’avec la vie en communauté, beaucoup de personnes peuvent contracter la maladie, bien que la plupart des malades guérissent. »Il n’y a pas de médication, mais des médicaments peuvent être administrés pour lutter contre les symptômes jusqu’à ce que les personnes se rétablissent complètement’’, a-t-il fait valoir.
S’agissant de la prévention, le directeur de la Prévention indique qu’elle repose sur le fait de lutter contre les moustiques vecteurs, mais aussi détruire tout ce qui peut aider ou favoriser la reproduction des moustiques »notamment les récipients artificiels à l’intérieur ou aux abords des maisons’’.
‘’Il est également recommandé de coucher sous moustiquaire imprégnée, tout en sensibilisant la communauté pour connaître les signes. Globalement, la maladie n’est pas mortelle ’’ a-t-il assuré.
DES MIGRANTS SENEGALAIS REPECHES AU LARGE DES COTES MAROCAINES
La marine royale marocaine a secouru, jeudi, au large des côtes du Maroc, une pirogue transportant 75 migrants sénégalais qui tentaient de se rendre en Espagne, a appris l’APS d’une source diplomatique.
Dakar, 17 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru, jeudi, au large des côtes du Maroc, une pirogue transportant 75 migrants sénégalais qui tentaient de se rendre en Espagne, a appris l’APS d’une source diplomatique.
Une dizaine de blessés pris en charge et évacués à l’hôpital de Dakhla font partie des personnes secourues, selon la même source.
Les autres passagers de l’embarcation partie de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, ont été admis au centre d’accueil des migrants d’Argoub, à une centaine de kilomètres de Dakhla.
Le consulat du Sénégal situé dans cette ville du sud marocain, avec l’aide des autorités marocaines, est en train de s’affairer pour l’évacuation des migrants sénégalais internés dans les centres d’hébergement et d’accueil de la région.
À ce jour, 400 citoyens sénégalais qui tentaient de se rendre en Espagne par la mer attendent d’être rapatriés, a-t-on appris de la même source.
SONKO A REPRIS CONNAISSANCE
Bien que faible et sous perfusion, l’opposant toujours hospitalisé à l’hôpital principal de Dakar envisage de reprendre sa grève de la faim pour demander sa libération sans condition
L’opposant politique Ousmane Sonko, qui avait été admis à l’hôpital le 6 août en raison de son état de santé critique, a repris conscience après avoir été placé en coma dans la nuit du 16 au 17 août. La nouvelle a été confirmée à RFI par son avocat, maître Ciré Clédor Ly, qui a rendu visite à l’intéressé accompagné de son médecin personnel. Bien que faible et sous perfusion, Ousmane Sonko envisage de reprendre sa grève de la faim pour demander sa libération.
L’opposant est toujours hospitalisé à l’hôpital principal de Dakar, où il refuse de se nourrir ou de recevoir des soins médicaux. Son état de santé s’est aggravé, nécessitant son transfert en réanimation en raison d’un malaise aigu. Depuis son arrestation le 31 juillet, Ousmane Sonko est en grève de la faim pour protester contre ce qu’il qualifie de “régime dictatorial” du président Macky Sall.
Ousmane Sonko fait face à sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection et d’atteinte à la sûreté de l’État. Ses condamnations récentes pour diffamation et corruption de la jeunesse pourraient remettre en question son éligibilité à l’élection présidentielle prévue en février 2024. La question de sa radiation des listes électorales est en débat, alors que le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a été dissous suite à son arrestation en août.
En solidarité avec Ousmane Sonko, d’autres détenus membres du Pastef observent également une grève de la faim.
La situation continue d’attirer l’attention et suscite des débats sur les enjeux politiques de la prochaine présidentielle dans le pays.
TASSINIÈRE FIÈRE DE SES TRADITIONS
La localité fut la porte d’entrée des colons via l’embouchure du fleuve. Aujourd’hui, elle garde les vestiges du temps colonial, tout en restant fidèle à sa longue tradition d’apprentissage et de maîtrise du Coran
Maguette Ndong et Arame Ndiaye et Assane Sow |
Publication 17/08/2023
Dans le Gandiole, le village de Tassinère reste un symbole du passé. La localité fut la porte d’entrée des colons via l’embouchure du fleuve. Aujourd’hui, Tassinère garde les vestiges du temps colonial, tout en restant fidèle à sa longue tradition d’apprentissage et de maîtrise du Coran.
À quelques mètres de la mosquée de la localité, la boutique de Baye Ba est le lieu de rassemblement des gens du village. En quête de fraîcheur et de quiétude, en cette matinée de grande chaleur, plusieurs personnes sont assises à l’ombre d’un arbre. De temps à autres, quelqu’un passe et distribue des salamalecs. À Tassinère, l’un des trente villages qui composent la commune de Ndiébène Gandiole, dans le département de Saint-Louis, tout le monde se connaît. La plupart des familles se sont installées ici depuis des générations. « Tassinère est la capitale du Gandiole. La plupart des localités qui sont dans la zone des Niayes sont issues du Gandiole, notamment Lompoul, Fass Boye et Potou », explique Diadji Sarr, pêcheur de métier et grand historien de cette contrée du Nord du Sénégal. Selon lui, Tassinère était la porte d’entrée des Blancs (Portugais et Français) à Saint-Louis. « La plupart des localités n’avait pas de port d’attache et ici comme nous sommes frontaliers avec la mer et l’embouchure du fleuve Sénégal, les bateaux venaient accoster sur la côte », fait savoir Diadji Sarr.
Le lieu était aussi un grand comptoir de commerce où acheteurs et traitants se donnaient rendez-vous pour échanger des marchandises. De célèbres traitants y séjournaient. « La maison où j’habite actuellement faisait partie des comptoirs de commerce ainsi que d’autres places du village », rapporte Youssou Diop, assis à même le sol.
Les vestiges de la présence des Blancs sont bien visibles dans ce village. Notamment l’école primaire qui reste une fierté des populations. « C’est la première école rurale de l’Afrique occidentale française. Elle a vu le jour en 1927 », rappelle quelqu’un avec assurance. Signe de cette présence prématurée de l’école française, les Gandiolais sont toujours fiers de rappeler que le premier inspecteur noir, Mapathé Diagne, est issu de la contrée. « Lui, c’est mon grand-père », coupe un vieil homme à la calvitie naissante dès qu’il a entendu ce nom. En plus de l’école, le phare qui fait face à la mer fait partie des symboles de Tassinère. L’édifice, toujours fonctionnel, avec ses 25 mètres de longueur serait le plus ancien phare d’Afrique de l’Ouest. « Ce phare continue de guider les bateaux et autres embarcations parce qu’à partir de 19 heures, il commence à clignoter et il est visible sur 30 à 40 kilomètres d’ici », signale Souleymane qui fait office de gardien de ce lieu de mémoire. De temps à autre, selon lui, le service des phares et balises du port de Dakar effectue des entretiens et autres réparations.
Dans ce village paisible, situé au cœur du Gandiole, les wolofs vivent en parfaite harmonie avec les maures et les peulhs. Même si la pêche et l’agriculture restent les deux principales activités, ce village dispose d’atouts touristiques non exploités. « Le parc de la Langue de Barbarie et la réserve de Gueumbeul se trouvent ici en plus des marées où on peut faire de la pisciculture, mais tout cela ne nous profite pas beaucoup », regrette Diadji Sarr, ajoutant qu’aucun projet d’envergure n’est installé à Tassinère. « Nos élites nous considèrent comme un vivier électoral rien de plus. Tassinère ne dispose pas de ministre ou de directeur national », dénonce avec amertume le bonhomme.
LE JOURNALISTE ABDOU KHADRE SAKHO LIBÉRÉ
Le reporter du site d’information Senego, arrêté pour diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions, a été libéré mercredi soir et son dossier judiciaire ‘’classé sans suite’’
Le journaliste Abdou Khadre Sakho, du site d’information Senego, arrêté pour diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions, a été libéré mercredi soir et son dossier judiciaire ‘’classé sans suite’’, a déclaré à l’APS le secrétaire général du Synpics, Ahmadou Bamba Kassé.
Sakho avait été arrêté lundi dernier à la suite d’une audition menée par la Division des investigations criminelles.
Il lui était reproché d’avoir écrit et publié sur le site Senego un article faisant état de ‘’négociations souterraines’’ en vue de la libération de l’opposant Ousmane Sonko.
‘’Abdou khadre Sakho est libre, l’affaire a été classée sans suite’’, a dit Kassé à l’APS, confirmant une information publiée par le Synpics sur sa page Facebook.
‘’Le jeune reporter […] ne sera [auditionné] ni par le procureur ni par un magistrat instructeur’’, écrit le Synpics, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal.
Plusieurs associations de professionnels des médias, dont le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, dénonçaient depuis lundi son arrestation et réclamaient sa libération.
Mercredi, quelques heures avant sa libération, la Convention des jeunes reporters du Sénégal avait demandé aux autorités concernées, ‘’si elles estiment que [le journaliste] a commis un acte susceptible de poursuites judiciaires, de lui accorder la clémence’’.
MACKY FACE À L'ÉQUATION BENNO
Une alliance Taxawu-Pastef semble appartenir au passé. Et dans cette logique, si Benno bokk yaakaar (Bby) réussit à avoir un candidat consensuel, la perte du pouvoir ne sera pas pour demain
Il ne joue pas, mais il semble d’ores et déjà gagner la partie. En réussissant à diviser Yewwi askan wi, le président Macky Sall donne un avantage considérable à son camp. En effet, une alliance Taxawu-Pastef semble appartenir au passé. Et dans cette logique, si Benno bokk yaakaar (Bby) réussit à avoir un candidat consensuel, la perte du pouvoir ne sera pas pour demain.
Il aura été jusqu’au bout de sa logique. En prenant le pouvoir en 2012, le président Macky Sall avait juré de réduire l’opposition à sa plus simple expression. A la veille de la Présidentielle de février 2024, force est de constater qu’il n’a jamais varié dans sa logique. Bien que renonçant à se présenter, le patron de Benno bokk yaakaar (BBY) s’est évertué à fragmenter au maximum la dynamique de l’opposition, qui était susceptible de menacer les ambitions de son camp. En effet, après la déferlante vague de l’opposition, qui a fait main basse sur certaines grandes villes aux élections locales, la mouvance présidentielle avait nié cette percée en invoquant une division dans ses rangs.
Après l’union sacrée de la majorité derrière Mimi Touré aux dernières législatives, l’opposition a confirmé sa montée en puissance en obtenant 80 députés lors de ce scrutin. Le chef de BBY a été contraint de freiner cette dynamique de l’opposition, qui menace de le déloger du Palais. Comment casser cette entente de l’opposition caractérisée principalement par l’alliance Taxawu Senegaal-Pastef ? C’est cette équation que le Président Macky Sall devait résoudre. En lançant son dialogue politique, il n’ignorait pas que Khalifa Sall, écarté de la Présidentielle de 2019, n’avait que l’ambition de concourir pour 2024. Dans ce cas, laisser Ousmane Sonko avec sa popularité aux mains expertes de Khalifa Sall était un risque à ne surtout pas faire perdurer et, ce, à moins d’une année de l’élection présidentielle de 2024.
Faisant miroiter une possible participation pour Khalifa Sall, Macky Sall avait trouvé l’astuce de faire renier à Ousmane Sonko ses principes ou de l’éloigner de l’ancien maire de Dakar. Le choc des ambitions fera le reste du boulot.
Khalifa Sall décide alors de rejoindre la table du dialogue et Ousmane Sonko continue son chemin politique avec ses principes. La rupture est consommée. Mais Khalifa Sall, connaissant l’apport que le parti Pastef sans candidat pourrait lui apporter, a tenté tant bien que mal de s’accrocher à cette alliance, qui n’existe plus que de nom. Le «monstre politique» Macky Sall obtient gain de cause, mais en y laissant quelques plumes. Il renonce à se présenter en 2024 et va, certainement, entraîner dans son départ Ousmane Sonko. N’ayant plus son soutien, Ousmane Sonko est devant le fait accompli. Il devra répondre de ses actes devant la Justice.
En attendant, Khalifa Sall a été réhabilité par l’Assemblée nationale. La guerre, qui s’est ensuite déclarée au sein de Yewwi askan wi, ne va profiter à aucun de ses membres. L’appareil politique du PS n’étant pas acquis pour Khalifa, l’ancien maire de Dakar voit le parti Pastef s’éloigner, et sa collaboration avec le Pur est incertaine. En fin de compte, le président Macky Sall, qui ne sera pas candidat, gagne à l’heure actuelle l’élection en réduisant l’opposition à sa plus simple expression. Khalifa Sall ne pourra que compter sur lui-même.
La femme enceinte enlevée est retrouvée
La disparition de maman Coundoul enceinte avait défrayé la chronique. Sa photo était devenue virale sur les réseaux sociaux. Finalement, elle a été retrouvée. Il nous revient que cette victime d’un enlèvement aurait accouché et regagné son domicile conjugal sans son bébé. Nos sources renseignent d’ailleurs qu’elle a été entendue par la police de Wakhinane-Nimzaat en charge de l’enquête sur les circonstances de son kidnapping. D’ailleurs, nos radars informent que l’époux de la dame, un émigré, va bientôt débarquer à Dakar.
L’affaire des journalistes de Senego classée sans suite
Le journaliste Abdou Khadre Sakho et son rédacteur en chef Mangoné Ka de Senego sont libres. D’après le syndicat professionnel de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), l’affaire a été classée sans suite par le Parquet. Bamba Kassé se réjouit de cette fin heureuse et souligne l'implication agissante de la Convention des Jeunes reporters du Sénégal (CJRS) pour la gestion de ce cas. A l’en croire, le président de la CJRS, Migui Marame Ndiaye, s’est impliqué aux côtés du Synpics pour une résolution sans dommage de cette affaire. Le Synpics salue par ailleurs la solidarité agissante notée au sein de la Coordination des associations de presse (CAP) dont des membres ont également porté le combat de façon très dynamique. Pour rappel, le jeune reporter Abdou Khadre Sakho a été placé en garde à vue après audition pour diffusion de fausses nouvelles. Quant à son rédacteur en chef Mangoné Ka, il était libre après son audition. Par contre, le directeur de publication ou patron du site n’a pas été convoqué.
Une rixe vire au drame à Yeumbeul nord
Une bagarre entre deux charretiers a viré au drame hier, à Yeumbeul nord. P. Fall a poignardé à mort son collègue Serigne Mb. Nos sources renseignent que la victime a été évacuée dans une structure sanitaire pour les besoins de l'autopsie après une réquisition de la police de Yeumbeul Asecna en charge de l'enquête. Il nous revient que le présumé meurtrier P. Fall est actuellement en détention dans les locaux de la police de Yeumbeul nord où l'enquête suit son cours.
16e jour de grève de la faim de Fadilou Keita
Les prisons sont rythmées par les grèves de la faim des partisans d’Ousmane Sonko. Fadilou Keita qui est à son 16e jour de grève de la faim est très affaibli. Sa famille indique qu’il ne pourra pas recevoir de visites aujourd’hui à cause de son état de santé. Pour rappel, il a été arrêté pour un post sur sa page facebook réclamant la lumière sur le décès de l’adjudant de la gendarmerie, Didier Badji en service à l’inspection générale d’Etat (IGE).
Liberté pour 57 manifestants arrêtés à Ziguinchor
Arrêtés lors des manifestations survenues dans le Sud du pays, suite à la condamnation du leader du Pastef, ces partisans d'Ousmane Sonko ont tous été libérés ce mercredi par le tribunal de grande instance de Ziguinchor. Ils étaient au total 57 jeunes. Les 45 ont bénéficié d'une relaxe et 12 ont été condamnés à un mois assorti de sursis.
La diplomatie canadienne interpellée sur le cas Hannibal Ndjim
L'état de santé d’Hannibal Ndjim, arrêté depuis février 2023, préoccupe les Sénégalais établis au Canada. L'activiste qui observe une diète depuis fin juillet pour dénoncer sa détention qu'il juge arbitraire est en soins intensifs à l'hôpital Principal de Dakar. Ainsi, sensible au sort de l'un des leurs, les Sénégalais établis au Canada ont exigé des autorités sénégalaises la libération immédiate et inconditionnelle de Hannibal Samba Ndjim et de tous les détenus politiques. Dans le même temps, ils s'interrogent sur le silence du gouvernement canadien qui, rappellent-ils, a été informé dès le départ par le ministre des Affaires Étrangères et l'ambassadeur du Canada au Sénégal. Pour nos compatriotes, le Canada, réputé être un pays des droits de l'Homme, ne doit pas accepter qu'un résident canadien, ingénieur en qualité, sécurité et environnement, meurt en détention pour, disent-ils, un dossier aussi vide. A cet effet, ils ont invité solennellement la diplomatie canadienne à agir avant que l'irréparable ne se produise. Ils plaident pour que Mohamed Samba Djim retrouve sa liberté et revienne au Canada pour enfin matérialiser son désir de commencer son doctorat au Québec.
L’édition 2023 du grand Magal de Touba célébrée le 4 septembre
Le croissant lunaire n’a pas été aperçu hier au Sénégal. Par conséquent, le vendredi 18 août sera le 1er jour du mois musulman «Safar ». A cet effet, la communauté mouride annonce la célébration du départ à l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, appelée communément le grand Magal de Touba, pour le lundi 4 septembre
Deux charretiers écopent d'un mois de prison ferme
Allé Sarr et Modou Diouf réfléchiront par deux fois avant d'entamer des courses de charrettes à Touba. Ils ont été attraits mercredi devantla barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Le 12 juillet dernier, alors qu'ils transportaient des individus à bord de leurs charrettes, les deux jeunes se sont subitement mis à faire une course-poursuite effrénée à travers les artères de la capitale du Mouridisme. Inconsciemment, Allé Sarr et Modou Diouf ont mis en danger la douzaine de personnes qu'ils transportaient. Chacun des deux charretiers voulait arriver le premier à destination pour pouvoir prendre des clients au célèbre marché Ocass de Touba. Mais pour les infortunés passagers, les ânes se sont déchaînés sous la violence des coups de fouet avant de se percuter. Du coup, plusieurs blessés ont été enregistrés. Mais aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. Par contre, une demi-douzaine d'individus s’est retrouvée avec des fractures, entorses et contusions. Les deux charretiers ont été appréhendés par les éléments du commissariat spécial de police de Ndamatou. Après deux jours de garde à vue, Allé Sarr et Modou Diouf ont été déférés au parquet. Devant la barre, Allé Sarr et Modou Diouf ont nié les déclarations faites à l'enquête. Ils sont revenus sur tous les aveux circonstanciés qu'ils avaient faits aussi bien devant les enquêteurs que face au juge d'instruction. Dans son verdict rendu séance tenante, le tribunal a reconnu Allé Sarr et Modou Diouf coupables du chef de mise en danger de la vie d'autrui etles a condamnés à un mois de prison ferme et cent mille francs Cfa d'amende.
Arrestation d’un dealer sexagénaire
Maçon et âgé de 65 ans, M. Sané a été arrêté par les limiers du Commissariat de police des Parcelles Assainies. Il a été interpellé chez lui à l’unité 14 en possession de 23 cornets de chanvre indien, soit l’équivalent de 25 grammes. Devant les enquêteurs, le mis en cause a reconnu les faits. Il a soutenu s’activer dans le commerce de l’herbe qui tue à cause du travail pénible de maçonnerie, mais une partie de la drogue est destinée à sa consommation. Placé en garde à vue, M. Sané a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
L’agresseur maîtrisé par sa victime Charretier de profession habitant l’Unité 17 des Parcelles assainies, A. Diallo croupit en prison pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violences. Le mis en cause écumait l’Unité 17 et environs avec ses deux acolytes. Ils ont agressé J. Manga, une technicienne de surface qui se rendait très tôt à l’Église universelle. Les agresseurs ont emporté son sac contenant son téléphone, ses chaussures et de l’argent. Toutefois, sa résistance face aux agresseurs a permis l’interpellation de A. Diallo par un limier témoin de la scène. Ses acolytes ont réussi à prendre la fuite. Devant les enquêteurs, A. Diallo est passé aux aveux. Ce qui a motivé sa garde à vue puis son défèrement au parquet.
Rixes sur la voie publique
La prochaine fois, ils vont bien réfléchir avant de se battre sur la voie publique. Pour une histoire de 3 000 FCFA, M. D. Fall et I. Niasse agent municipal domicilié aux Hlm Patte d’Oie ont dégainé chacun une arme blanche pour solder leurs comptes sur la voie publique. Ils ont été surpris par une patrouille des hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies au terrain de basket de la Patte d’Oie. Devant les enquêteurs, Niasse a confié que son protagoniste a refusé de lui payer ses 3 000 Fcfa après la vente d’un tee-shirt à 5 000 Fcfa. Une allégation battue en brèche par Fall qui déclare avoir dit à son camarade Niass d’arrêter de fumer du chanvre indien. Ce qui a suscité la colère de ce dernier qui a voulu solder ses comptes. Ils sont placés en garde à vue pour rixe sur la voie publique et détention illégale d’arme blanche.
Les assurances sur la sécurité au Gamou de Tivaouane
Les autorités mettront l’accent sur l’hygiène, la prévention médicale et la sécurité notamment, lors de la 122e édition du Gamou de Tivaouane prévu le 26 ou le 27 septembre prochain, a assuré mercredi le gouverneur de Thiès, Alioune Badara Mbengue. Selon lui, la prochaine édition se tiendra dans un contexte particulier, qui mérite des dispositions particulières pour le volet sécuritaire. Il présidait une réunion préparatoire du gamou de Tivaouane, un important événement du calendrier musulman commémorant la naissance du Prophète Mohamed (Psl). Des représentants du Khalife général des tidjanes, sous la direction de Serigne Habib Sy Mansour, ont pris part à la réunion. Le gouverneur précise que ce gamou se tiendra sous une sécurité renforcée. Les forces de défense et de sécurité vont veiller à la quiétude des populations sur le long des routes menant à Tivaouane et à l’intérieur de cette ville, a-til poursuivi. Les lieux de regroupement des fidèles, les lieux de culte notamment, ainsi que les domiciles des chefs religieux seront placés sous haute sécurité, selon Alioune Badara Mbengue. La grande mosquée de Tivaouane et ses alentours feront l’objet d’une attention particulière pour les autorités, rapporte l’Aps. 3 000 agents de la Police nationale seront déployés dont 50 dès le début du ‘’Bourde’’. Des patrouilles mixtes de la gendarmerie et de la police seront menées en vue de la sécurité des habitants de Tivaouane et des milliers de pèlerins attendus dans cette ville. Le gouverneur a demandé à la société Sen’eau d’éviter que les pénuries d’eau survenues lors du gamou de l’année dernière ne se reproduisent. Les denrées alimentaires, même l’oignon dont les prix ont flambé, seront disponibles en quantité suffisante, a promis le chef du service régional du commerce, Khadim Ndiaye.
23 JOUEURS CONVOQUES POUR LE MONDIAL, LE SELECTIONNEUR LANCE UN APPEL POUR LA PREPARATION !
L’entraîneur de l’équipe de football des sourds du Sénégal, Souleymane Bara Fomba, a publié mercredi une liste de 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde prévue en Malaisie du 23 septembre au 7 octobre.
L’entraîneur de l’équipe de football des sourds du Sénégal, Souleymane Bara Fomba, a publié mercredi une liste de 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde prévue en Malaisie du 23 septembre au 7 octobre.
« Nous avons terminé notre quatrième stage de préparation. Au terme de ce stage, nous avons sorti une liste de 23 joueurs, qui vont défendre le Sénégal au Mondial », a-til dit dans un entretien avec l’APS. La liste est composée de 11 joueurs champions d’Afrique et de 12 nouveaux.
« Nous avons travaillé pendant quatre mois et il nous reste plus d’un mois avant d’aller à la compétition », a signalé Fomba. Il attire l’attention des autorités sénégalaises sur les difficultés auxquelles l’équipe a été confrontée durant ses stages. L’entraîneur les invite à l’aider à bien préparer la compétition. « Nous avons toujours des difficultés liées à la préparation. Depuis quatre mois, nous arrivons à peine à nous approvisionner en eau. Nous rencontrons des difficultés liées au transport des joueurs aussi », a signalé Souleymane Bara Fomba.
Au début des stages, l’équipe éprouvait des difficultés à trouver un terrain d’entraînement, selon lui. « Nous avons pu résoudre ce problème, grâce au maire de Dieuppeul Derklé, qui a mis à notre disposition le stade municipal de Castor. Son terrain moderne nous a permis de faire progresser les joueurs », a dit Fomba. La liste publiée est constituée de joueurs venus de la France et des départements de Dakar, Guédiawaye, Kolda, Louga, Pikine, Rufisque, Thiès et Ziguinchor
Les Lions ont remporté la première édition du Championnat d’Afrique des sourds en septembre 2021. Ils avaient battu le Mali en finale, 1-0. Le Sénégal est cinquième au classement général des derniers Deaflympics, les Jeux olympiques réservés aux sourds, qui se sont déroulés du 1er au 15 mai 2022, à Caxias do Sul, au Brésil. L’équipe du Sénégal est logée dans le groupe D, avec la France, l’Australie et le Koweït.
L’opposant en grève de la faim depuis plusieurs jours, a été admis en réanimation dans la nuit du 16 au 17 août 2023. Il était déjà hospitalisé à Dakar depuis le 6 août en raison de son état de santé alarmant, selon ses proches
Les nouvelles concernant l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko ne sont guère rassurantes. « Nous portons à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le Président Ousmane Sonko est admis au service de réanimation de l’Hôpital Principal de Dakar suite à un malaise survenu hier soir », informe le chargé de communiqué de l’ex-parti Pastef, Ousseynou Ly.
Il rappelle que l’opposant, « dans sa résistance face à l’injustice et l’arbitraire est, ce jeudi 17 août 2023, à son 19ème jour de grève de la faim. »
Avant d’ajouter : « Le président Macky Sall, son ministre de la Justice, son ministre de l’Intérieur et tous les acteurs de cette persécution inhumaine, qui a fini par mettre la vie du chef de l’opposition en danger, seront tenus entièrement responsables de tout ce qui adviendra. »
Pour finir , il appelle « les militants et sympathisants à rester debout pour exiger la libération immédiate sans condition du président Sonko et de tous les détenus politiques ».