KEEMTAAN GI - GRAND BOND EN ARRIERE !
Si les péripatéticiennes sont souvent crayonnées comme des personnes de peu de vertu, il y a d’autres personnes qui, actuellement, leur mènent une concurrence fort déloyale au Sénégal. Point besoin de vous creuser les méninges. Dans ce charmant pays des paradoxes, on les désigne pudiquement sous le terme de transhumants. Un nom peu glorieux dont ils s’accommodent pourtant. Et quand certains parmi ces gens de peu de vertu se croient obligés de donner des leçons de bonne conduite ou de délivrer des certificats de virginité à des gens plus valeureux qu’eux, on se dit que, décidément, tout part en vrille dans notre société en déliquescence morale et intellectuelle. Des individus qui ont mangé à tous les râteliers mais qui ne sont jamais repus. Quand on les éloigne du cercle des décisions, ils font tout pour revenir cirer les bottes du Chef. Leur point commun ? Ce sont de grandes gueules et ont des langues mielleuses sans compter qu’ils sont des spécialistes des contorsions et de la danse du ventre. À l’image de la péripatéticienne abusée, ils ont la langue pendue et peuvent cracher du feu dans une bouche saignante. Rien ne les différencie donc des catins. Quand ils reviennent dans le cercle du pouvoir, ravalant leurs propres vomissures et toute honte bue, ils se voient plus probes que ceux qui ont gardé leur dignité pour défendre des convictions qui les ont, eux, désertées. Se voulant plus royalistes que le Roi, ils tirent dans tous les sens pour plaire au Prince, et présentent comme de dangereux pyromanes les patriotes qui alertent justement pour que le pays ne s’embrase pas. Voir ce pays tel qu’il est aujourd’hui et dire que tout y marche comme dans le meilleur des mondes, voilà le sommet de la malhonnêteté intellectuelle ! Notre jadis belle démocratie est plus qu’abimée. Voir des gens de grande valeur prendre le chemin de l’exil pour échapper à la répression aveugle d’un pouvoir, nous ramène 63 ans en arrière lorsque de dignes fils du pays prenaient le chemin de l’exil. Pour ceux qui doutaient encore de l’abime dans lequel se trouve la démocratie sénégalaise, l’exil au Mali du jeune greffier Ngagne Demba Touré constitue sans doute la meilleure preuve de ce grand bond en arrière réalisé sous le magistère de l’ancien maoïste Macky Sall ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
BASSIROU DIOMAYE FAYE ET PAPE ABDOULAYE TOURE RESTENT EN PRISON
Bassirou Diomaye Faye et Pape Abdoulaye Touré restent en prison. Le secrétaire général de Pastef, Bassirou Diomaye Faye, et Pape Abdoulaye Touré viennent d’enregistrer un troisième refus de liberté provisoire. Tous les deux devaient être édifiés sur leur sort hier devant la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar. Bassirou Diomaye Faye, pour rappel, avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier pour « actes de natures à compromettre la paix publique », « outrage à magistrat » et «diffamation » à l’encontre d’un corps constitué. Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté dans le cadre des événements de juin dernier avec les saccages à l’université de Dakar. Il est poursuivi pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, participation à un mouvement insurrectionnel et actions diverses.
SACCAGE DU CONSULAT DU SENEGAL A HARLEM 11 PERSONNES RECHERCHEES PAR LA POLICE AMERICAINE
La Police américaine recherche une dizaine de Sénégalais accusés d’avoir saccagé le consulat général du Sénégal à Est Harlem. Ces personnes dont le célèbre activiste, Ousmane Tounkara, connu sur les réseaux sociaux avec ses lives sont accusées d’avoir endommagé des portes, des caméras et du matériel de bureau après avoir pénétré par effraction dans le consulat de la 11e rue le 04 août selon la police. Cette dernière a émis un avis de recherches à l’endroit des personnes susnommées. Il faut rappeler que la police canadienne a aussi lancé un avis de recherche visant les Sénégalais qui avaient aussi saccagé les locaux de l’ambassade du Sénégal au Canada.
ME NGAGNE DEMBA TOURE EN EXIL AU MALI
A peine installé dans ses fonctions de greffier au tribunal d’instance de Matam, Me Ngagne Demba Touré, le jeune responsable politique membre de Pastef-les-Patriotes, annonce dans un texte avoir quitté le Sénégal pour s’exiler au Mali. ‘’Face à un Etat qui a délibérément institutionnalisé la terreur, j’ai pris la décision infaillible de résister par tous les moyens. Face à une justice qui s’est transformée en bras armé du pouvoir tyrannique de Macky Sall, j’ai décidé de quitter le Sénégal. Devant l’immensité des responsabilités qui m’attendent dans cette lutte qui s’annonce dans la durée, j’ai pris l’option de ne pas me livrer à l’ennemi. Pour la pérennité des idéaux patriotiques qui nous unissent, je suis contraint à l’exil’’, a écrit le responsable des Jeunesses Patriotiques du Sénégal (JPS). Il dit avoir pris l’exemple du général De Gaulle qui s’était exilé à Londres en juin 1940 pour libérer la France ou de l’Ayatollah Khomeiny (France) et de nombreuses autres personnalités de l’histoire. Le jeune responsable de Pastef explique que s’il a opté pour l’exil avec son lot d’incertitudes et de conséquences, c’est parce qu’il considère qu’aucun sacrifice ne sera de trop pour la survie du projet politique de Pastef. ‘’De là où je suis présentement, avec plus de force, d’intensité et de liberté, je poursuivrai la lutte jusqu’à la fin de ce système mafieux qui suce le sang du peuple sénégalais » écrit-il encore.
PASTEF-LES-PATRIOTES TACLE LE MAIRE DE DAKAR
Les militants de Pastef, membres du bureau municipal de la ville de Dakar, ont fustigé, hier dans un communiqué, l’attitude du maire de Dakar, Barthélémy Dias, qui selon eux interfère dans le choix des membres devant siéger au bureau de l’institution. Selon eux, Pastef-les-Patriotes n’a aucune représentation officielle au sein du nouveau bureau municipal de la ville de Dakar. Dans le document, ils disent d’abord prendre acte de la décision de leurs ex-camarades lors des dernières locales et législatives d’évincer les membres de Pastef du bureau municipal de la mairie de Dakar. Une éviction survenue à la suite de la reprise de l’élection non paritaire de l’équipe municipale, mercredi 9 août dernier. ‘’Prenant prétexte du respect de la parité, le maire et son clan n’ont pas hésité d’user des méthodes bassement politiciennes pour évincer des membres de Pastef-les-Patriotes du bureau municipal de la ville de Dakar en s’alliant avec Benno Bokk Yaakar’’, fustigent les membres et ex-membres du bureau municipal et militants du parti d’Ousmane Sonko. Dans le précédent bureau, les camarades de Sonko avaient cinq postes d’adjoints au maire dont celui de 1er adjoint en la personne d’Abass Fall. Ce qui a été réduit à trois depuis la semaine dernière. Pour les signataires du document, le maire appartenant à Taxawu a manqué d’élégance en présentant une candidate au poste de 1ere adjointe, rompant ainsi les accords initiaux de composition du bureau. S’y ajoute, d’après les Patriotes, une volonté du maire et ses nouveaux alliés de réduire les adjoints de Pastef-les-Patriotes de 5 à 3. ‘’Le summum de la bassesse est que Barthélémy Dias veuille s’immiscer dans le choix des candidats des Pastef-les-Patriotes et tente de semer la zizanie dans nos rangs en essayant de soudoyer 3 des 5 adjoints’’, accusent les camarades d’Ousmane Sonko.
LE DANTEC GUY MARIUS SAGNA PARLE D’UNE RECONSTRUCTION SCANDALEUSE
Après la mise en place du « Chemin de libération, visant à pousser les autorités à libérer les détenus politiques, le député Guy Marius Sagna a rencontré, hier, les travailleurs de l’hôpital Aristide Le Dantec dont les locaux ont été fermés depuis un an pour cause de réfection. ‘’Cette reconstruction de l’hôpital Aristide le Dantec est un scandale foncier car le président Macky Sall a privilégié l’option suspecte de vendre une partie de l’assiette foncière de l’hôpital pour la reconstruction alors que d’autres options moins coûteuses étaient proposées par des Sénégalais. Cette reconstruction est un scandale humanitaire car des malades du cancer, des insuffisants rénaux ont souffert - s’ils n’en sont pas morts - de cette fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec’’, a taclé M. Sagna. Pour lui, la décision de reconstruire cet établissement est un scandale social car le gouvernement de Macky Sall s’était engagé à continuer à payer les salaires des travailleurs, leurs primes et motivations. Il a précisé que les salaires sont payés mais pas les primes ni les motivations. Or, des travailleurs avaient par exemple des prêts à payer auprès de banques ou des projets qui sont tombés à l’eau du fait de l’État. A noter que les travaux de cet hôpital devraient normalement être achevés le 31 décembre prochain. Mais jusque-là, la reconstruction n’a toujours pas démarré. Selon lui, les travailleurs prestataires qui devaient être recrutés par l’État ne le sont toujours pas. Sur tous ces points il compte interpeller le gouvernement de Macky Sall à travers une question écrite.