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3 octobre 2025
LES EFFRAYANTS CHIFFRES DU SIDA DANS LE MONDE
Le rapport mondial sur le sida a été publié, hier. La maladie continue de tuer par milliers, alors que les financements nécessaires à la lutte contre la maladie diminuent de manière drastique.
Le rapport mondial sur le sida a été publié, hier. La maladie continue de tuer par milliers, alors que les financements nécessaires à la lutte contre la maladie diminuent de manière drastique. Les révélations du rapport 2022 de l’Onusida sont préoccupantes.
À chaque veille de célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida prévue le 1er décembre, l’Onusida publie un rapport de l’année précédente. Hier, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest par intérim a fait face à la presse. Selon Hélène Badini, au niveau mondial, 39 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2022, contre 1,3 million de personnes qui ont été infectées au VIH. L’année dernière, 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida.
Selon toujours ses chiffres, 29,8 millions de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale, en fin décembre 2022, contre 7,7 millions en 2010. Plus spécifiquement, 77 % des adultes âgés de 15 ans et plus avaient accès à un traitement, contre seulement 57 % des enfants âgés de 0 à 14 ans. Les statistiques révèlent aussi que 82 % des femmes âgées de 15 ans et plus avaient accès au traitement. Un pourcentage qui baissait pour les hommes âgés de 15 ans et plus (72 %).
Dans le même temps, on apprend que 82 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH à leur enfant. Dans le même temps, plus de 9,2 millions de personnes vivant avec le VIH n'ont pas eu accès à un traitement antirétroviral.
Depuis le début de l'épidémie, 85,6 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 40,4 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida.
En 2022, sur les 39 millions qui vivaient avec le VIH, les 37,5 millions étaient des adultes (15 ans ou plus), le million 500 mille était des enfants (0-14 ans). Selon le rapport, 53 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes et des filles, et que 86 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique en 2022.
‘’Le fort taux d’adolescents qui ont été infectés s’explique par le fait que nous nous étions concentrés sur les adultes et on les avait laissés en rade. Une chose qui nous a rattrapés. Maintenant, il faut qu’on change la donne, à travers une bonne sensibilisation’’, renseigne Hélène Badini.
Chaque semaine, 4 000 adolescentes et jeunes femmes ont été infectées dans le monde
S’agissant des nouvelles infections au VIH, elles ont été réduites de 59 %, depuis le pic de 1995, apprend le rapport. Ainsi, en 2022, 1,3 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, contre 3,2 millions en 1995. Les femmes et les jeunes filles représentent 46 % de l'ensemble des nouvelles infections en 2022. Depuis 2010, révèle Hélène Badini, les nouvelles infections au VIH ont diminué de 38 %, passant de 2,1 millions à 1,3 million en 2022.
‘’Depuis 2010, les nouvelles infections au VIH chez les enfants ont diminué de 58 %, passant de 310 000 en 2010 à 130 000 en 2022. Les décès liés au sida ont été réduits de 69 %, depuis le pic de 2004, et de 51 % depuis 2010. En 2022, environ 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida dans le monde, contre 2 millions en 2004 et 1,3 million en 2010. Depuis 2010, la mortalité liée au sida a diminué de 55 % chez les femmes et les filles, et de 47 % chez les hommes et les garçons. Pour les femmes et les jeunes filles, dans le monde, 46 % des nouvelles infections au VIH concerneront des femmes et des filles en 2022. En Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes représentaient plus de 77 % des nouvelles infections chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans en 2022’’, renseigne Mme Badini.
En Afrique subsaharienne, poursuit-elle, les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) étaient trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que leurs pairs masculins en 2022. Chaque semaine, 4 000 adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été infectées par le VIH dans le monde en 2022 ; 3 100 de ces infections ont eu lieu en Afrique subsaharienne. On apprend aussi que seuls 42 % des districts à forte incidence du VIH en Afrique subsaharienne disposaient de programmes de prévention du VIH destinés aux adolescentes et aux jeunes femmes.
En outre, elle a laissé entendre que la prévalence médiane du VIH parmi la population adulte (âgée de 15 à 49 ans) était de 0,7 %. Toutefois, cette prévalence médiane était plus élevée parmi les populations clés : 2,5 % chez les travailleurs du sexe 7,5 % chez les homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ; 5,0 % chez les personnes qui s'injectent des drogues ; 10,3 % chez les personnes transgenres ; 1,4 % parmi les personnes incarcérées.
En 2022, 86 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique. Parmi elles, 89 % accédaient à un traitement. Et parmi ces personnes, 93 % ont bénéficié d'une suppression virale.
Baisse des financements et sensibilisation des nouvelles cibles
Concernant le financement, un total de 20,8 milliards de dollars (en dollars constants de 2019) était disponible pour les programmes de lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2022, soit 2,6 % de moins qu'en 2021 et bien moins que les 29,3 milliards de dollars nécessaires, d'ici à 2025. ‘’Environ 60 % des ressources disponibles en 2022 proviendront de sources nationales, contre environ 50 % en 2010. La réduction des ressources disponibles pour le VIH en 2022 est due à la baisse des financements internationaux et nationaux. Les 8,3 milliards de dollars de financement externe pour le VIH en 2022 sont inférieurs de 3 % à ceux de 2021. Dans le même temps, les financements nationaux diminuent. Le financement bilatéral du gouvernement des États-Unis a constitué 58 % de l'ensemble de l'aide internationale pour le VIH, tandis que les décaissements du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont représenté environ 29 %. D'autres donateurs internationaux ont apporté le reste, mais cette part a considérablement diminué, passant d'environ 3 milliards de dollars en 2010 à 1,2 milliard de dollars en 2022, soit une baisse de 61 %. En 2022, le déficit de financement des programmes de prévention du VIH parmi les populations clés est estimé à 90 % du financement nécessaire d'ici à 2025’’, renseigne la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest.
Cette année, le thème est ‘’Pour mettre fin au sida, confions le leadership aux communautés’’. Selon Hélène Badini, ils ont compris que la meilleure façon de renverser la tendance, c’est d’impliquer davantage les communautés et à tous les niveaux. C’est dans ce cadre qu’il y a des programmes qui sont en train d’être ficelés et, au premier degré, les étudiants qui sont dans les établissements sanitaires, mais aussi des écoles de journalisme pour mieux toucher leurs cibles, histoire de réussir le pari d’éliminer le sida d’ici 2030.
LE SÉNÉGAL LANCE L’ÉLABORATION D’UNE POLITIQUE DE GESTION DE SES FRONTIÈRES
La CNGFa procédé, jeudi, à Dakar, au lancement d’un processus d’élaboration de la politique nationale de gestion des frontières, devant déboucher sur une amélioration de la gouvernance des espaces frontaliers du pays.
Dakar, 30 nov (APS) – La Commission nationale de gestion des frontières (CNGF) a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement d’un processus d’élaboration de la politique nationale de gestion des frontières, devant déboucher sur une amélioration de la gouvernance des espaces frontaliers du pays, a constaté l’APS.
“La gestion des frontières est une dimension importante de nos politiques nationales. La commission a été créée depuis plusieurs années, et depuis 2022, on a renforcé ses capacités. Aujourd’hui, nous avons une démarche qui nous permet de pouvoir gérer ces espaces importants pour l’Etat, du point de vue sécuritaire et de stabilité, mais également dans sa dimension socio-économique“, a déclaré l’Amiral Omar Wade, président de la CNGF.
Il intervenait à l’issue d’un atelier de deux jours auquel ont participé des représentants de ministères, de membres de la CNGF, d’autorités administratives des circonscriptions frontalières et de partenaires techniques et financiers.
La rencontre entre dans le cadre du processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières du Sénégal (PNGF-SN) mise en œuvre pour une durée de 9 mois par l’Etat du Sénégal avec l’appui de la République Fédérale d’Allemande à travers la GIZ, l’Agence allemande en charge de la coopération internationale .
“La première étape consiste à une délimitation de la zone frontière et dire voilà les espaces qui sont sous la souveraineté de l’Etat du Sénégal et travailler à partir de cela avec les autres pays“, a expliqué l’Amiral Omar Wade qui signale qu’en termes d’actions, quatre grand domaines, notamment la défense, la sécurité, les infrastructures et le domaine socio-éducative seront mis en avant..
Il a précisé que dans tous ces domaines, il sera question d’élaborer les actions à mener dans la gestion des espaces frontaliers. “Dans ces quatre domaines, nous allons exactement travailler à la pacification des zones frontières et nous accorder avec nos voisins sur les délimitations, de manière à prévenir et éviter d’éventuels litiges afin de renforcer la stabilité des zones concernées et ériger des infrastructures hospitalières et routières pouvant être utilisées de part et d’autre des frontières », a fait valoir l’officier de la marine nationale.,
"Une recommandation de l’Union africaine"
Au-delà des aspects politique et réglementaire, le document de la CNGF remis aux médias souligne “que l’élaboration de la PNGF-SN se justifie par un contexte politique, socioéconomique et sécuritaire fragile avec notamment plusieurs enjeux et défis d’ordre sécuritaire, géopolitique, économique, sociale et migratoire qui posent la pertinence d’une gouvernance efficace et efficience des frontières“.
Aussi, est-il important d’après la même source pour la CNGF de se doter d’un cadre de référence fixant les grandes orientations en matière de gouvernance des frontières.
Pour les responsables de la CNGF, la politique nationale de gestion frontières du Sénégal (PNGF-SN) s’inscrit dans la Stratégie de l’Union africaine pour une meilleure gouvernance des frontières (SUAGF) et des orientations du Plan Sénégal Émergent (PSE). Elle vise à améliorer durablement les conditions de vie des populations frontalières par le renforcement de l’offre de services publics, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable.
« Elle sera ainsi structurée autour de plusieurs domaines prioritaires d’intervention dont la délimitation, la démarcation des frontières, le développement et l’équipement des zones frontalières, la sécurité, la migration et la santé publique, la coopération transfrontalière et la gestion et prévention des conflits », peut-on lire.
Le document indique que la PNGF-SN sera opérationnalisée à partir d’un plan d’actions articulé autour du renforcement des capacités des acteurs, du financement et la mobilisation des ressources en plus d’un dispositif de mise en œuvre (politique, stratégique et opérationnel) et de suivi évaluation.
Les responsables du commission rappellent que l’élaboration de la PNGF est une recommandation de l’Union africaine demandant aux Etats membres de se doter d’un cadre de référence en vue d’une gouvernance efficiente des frontières.
“Cette recommandation de l’UA a trouvé un écho favorable au Sénégal puisque qu’avec l’article 2 du décret n°2022-1949 du 07 novembre 2022 portant sa réforme, la CNGF a pour mission de s’assurer de la conception et la mise en œuvre de la politique de l’État en matière de gestion des frontières », rappelle le texte.
LE MONDE N’EST PAS SUR LA BONNE VOIE POUR RÉSOUDRE LA CRISE CLIMATIQUE
La présidente du groupe des quarante-six pays les moins avancés (PMA), la Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr, a déclaré, jeudi, que le monde n’était pas sur la bonne voie pour apporter les solutions à la crise climatique.
Dakar, 30 nov (APS) – La présidente du groupe des quarante-six pays les moins avancés (PMA), la Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr, a déclaré, jeudi, que le monde n’était pas sur la bonne voie pour apporter les solutions à la crise climatique.
»Le monde n’est pas sur la bonne voie pour déployer les efforts requis en vue de résoudre cette crise climatique. Notre marge de manœuvre pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C se réduit de plus en plus’’, a-t-elle souligné dans un communiqué rendu public alors que s’est ouverte le même jour à Dubaï, la COP 28.
La COP 28 (Conférence des parties sur les changements climatiques) »est l’occasion de faire le point sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs que nous nous sommes tous fixés à Paris [en 2015]’’, a-t-elle ajouté, en rappelant que les émissions n’ont cessé, depuis 2015, d’augmenter sur fond d’intensification des impacts des changements climatiques.
Pour la présidente du groupe des quarante-six PMA, la COP 28 est l’occasion de dresser un bilan et de changer de cap.
‘’Le Bilan mondial doit être l’occasion de changer de cap. Une décision significative est nécessaire à la COP 28, qui trace clairement la voie à suivre pour de fortes réductions des émissions et un soutien accru, dont les gouvernements sont tenus responsables’’, a martelé la cheffe de la division Changement climatique au sein du ministère sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
L’Afrique, qui concentre l’essentiel du groupe des 46 pays les moins avancés, ne produit que 4% des émissions mondiales, mais elle est disproportionnellement vulnérable au changement climatique.
Madeleine Diouf Sarr, a appelé à plus de justice climatique et réclamé davantage de financement pour combler les pertes et préjudices, permettant ainsi aux PMA de réussir leur adaptation climatique.
‘’Le déficit de financement pour l’adaptation est criant. Nous avons besoin immédiatement de fonds accrus et accessibles’’, a-t-elle insisté en signalant que les progrès réalisés dans la mise en place du Fonds pour les pertes et préjudices sont extrêmement importants pour la justice climatique.
‘’Mais un fonds vide ne peut pas aider nos populations’’, a ironisé la présidente du groupe des quarante-six pays les moins avancés.
LE PROCHAIN SOMMET DE LA CEDEAO PRÉVU LE 10 DÉCEMBRE, À ABUJA
Abuja, la capitale du Nigeria va abriter le 10 décembre prochain un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Dakar, 30 nov (APS) – Abuja, la capitale du Nigeria va abriter le 10 décembre prochain un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a annoncé la présidence ivoirienne.
L’information émane notamment du communiqué ayant sanctionné la rencontre mercredi à Abidjan entre le président Alassane Ouattara et le président de la Commission de l’organisation sous-régionale, Omar Alieu Touray.
‘’Venu saluer et traduire ses admirations au chef de l’État [ivoirien] pour son leadership dans la conduite des affaires de son pays et pour tout ce qu’il fait pour la sous-région’’, le président de la Commission de la CEDEAO a ajouté ‘’avoir profité de la rencontre pour donner quelques informations sur le prochain Sommet ordinaire de la CEDEAO qui aura lieu le 10 décembre 2023, à Abuja, au Nigeria’’, peut-on lire dans le texte.
Omar Alieu Touray a assuré avoir ‘’avoir passé en revue avec le président Alassane Ouattara, un certain nombre de sujets concernant la sous-région, notamment les questions liées à la sécurité dans l’espace communautaire’’ et ‘’recueilli les conseils et orientations de la part du chef de l’État’’ ivoirien.
La zone CEDEAO a enregistré des coups d’Etat dans quatre de ses États membres, aujourd’hui suspendus de ses instances.
Trois de ces pays, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, en froid avec la CEDEAO et confronté à une insurrection »jihadiste », se sont regroupés au sein d’une Alliance des États du Sahel (AES), mise sur le pied le 16 septembre dernier.
Dimanche, une tentative de coup d’Etat a été déjouée en Sierra Leone, autre pays de la CEDEAO, faisant 21 morts.
Le dernier sommet de la CEDEAO, tenu au début du mois d’août, avait été consacré à la situation au Niger. Il faisait suite au putsch perpétré par des militaires le 26 juillet dernier et qui avait débouché sur le renversement du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, retenu depuis dans sa résidence à Niamey par les auteurs du coup d’Etat.
QUALIFICATIONS CAN 2024, LE SÉNÉGAL DOMINE L’ÉGYPTE
L'équipe nationale féminine du Sénégal s’est imposée (4-0) contre l’Egypte, jeudi au stade Lat Dior de Thiès, en match aller comptant pour le 2e tour des qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations de football Maroc 2024.
iGFM (Dakar) L'équipe nationale féminine du Sénégal s’est imposée (4-0) contre l’Egypte, jeudi au stade Lat Dior de Thiès, en match aller comptant pour le 2e tour des qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations de football Maroc 2024.
Ce large succès permet aux Lionnes de prendre une sérieuse option en vue de la qualification à la prochaine CAN féminine. Rendez-Vous le 05 décembre au Caire pour la manche retour.
LA RECHERCHE SÉNÉGALAISE EST PORTEUSE D’ESPOIR
La recherche sénégalaise est « porteuse d’émergence et d’espoir », a affirmé, jeudi, à Diamniadio, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Diamniadio, 30 nov (APS) – La recherche sénégalaise est « porteuse d’émergence et d’espoir », a affirmé, jeudi, à Diamniadio, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
»(…) on voit des Sénégalais gagner des prix ici mais aussi à l’étranger (…). Donc, notre recherche est porteuse d’émergence et d’espoir », a déclaré Moussa Baldé, à la cérémonie de clôture de la première Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation (BRII) en Afrique.
Selon lui, »la biennale 2023 a été bien vécue » et »on espère que la biennale 2025 sera plus grandiose et plus fantastique’’. »Je pense que dans 10 ans, ce sera notre 5e biennale, la recherche va changer et le Sénégal même aura changé. C’est le but du jeu’’, a-t-il indiqué.
Pour le professeur Baldé, »le Sénégal méritait cette biennale » comme l’Afrique aussi »mérite sa biennale ». Selon lui, la recherche et l’innovation »progressent » en Afrique même si »ce n’est pas très bien visible ». »C’est l’occasion de le montrer un peu. Il faut le montrer davantage’’, a-t-il estimé.
La biennale a atteint ses objectifs »tant sur le plan de la mobilisation que de la recherche scientifique et de la communication », a salué Pr Ibrahima Badiane, responsable du comité d’organisation, soulignant que les représentants de 11 nationalités ont pris part à l’évènement.
Pour le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), c’est »un exploit d’organiser cette biennale et de l’avoir réussie’’.
En marge de cette première édition, s’est tenu un concours des startsups, qui a réuni 11 projets dont 03 ont été retenus.
Il s’agit de »Pastololait », un projet portant sur la nutrition du bétail qui vise un lait de qualité et la santé du bétail. Le deuxième projet dénommé »Afia » est une application qui a pour objectif d’éviter les longues files d’attente dans les structures de santé. »Captus innovation » est un projet portant sur l’utilisation de l’engrais pour des produits bio.
Chacun des lauréats a reçu une enveloppe de 150 000 FCFA et un ordinateur portable.
LA CDC N’A PAS RESPECTÉ LE CODE ÉLECTORAL SELON NGOUDA MBOUP
Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre.
Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.
« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.
La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s'arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n'est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.
LA CDC REJETTE LE CHÈQUE DE SONKO
Le mandataire de Ousmane Sonko avait annoncé, il y a peu, qu’il avait déposé la caution de son leader à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), en vue de la présidentielle de 2024. Mais, la Cdc a finalement annoncé avoir rejeté le chèque
Ayib Daffé, le mandataire de Ousmane Sonko avait annoncé, il y a peu, qu’il avait déposé la caution de son leader à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), en vue de la présidentielle de 2024. Mais, la Cdc a finalement annoncé avoir rejeté le chèque du chef de file des «patriotes». Ci-dessous les explications de Makhtar Diop, Directeur de la Communication de la Cdc.
«Nos services ont vérifié si Ousmane Sonko peut déposer une caution ou pas. Quand nous avons vérifié la liste des personnes autorisées pour le parrainage, nous n’avons pas vu le nom de Monsieur Sonko.
C’est pourquoi nous avons appelé monsieur Ayib Daffé pour lui renvoyer le chèque de Ousmane Sonko et lui notifier que Monsieur Ousmane Sonko ne peut, pour le moment, pas déposer de caution à la Cdc.
Nous ne lui avions pas donné d’attestation, mais juste une quittance de dépôt. Car dans la procédure, au dépôt on décerne une quittance. Mais l’attestation définitive n’est délivrée qu’après vérification.»
PRÉSIDENTIELLE, LA CAUTION DE SONKO DÉPOSÉE
L’administration électorale ne lui a toujours pas délivré de fiche de collecte de parrainages pour son candidat. Mais, le mandataire de Ousmane Sonko a déposé, ce jeudi, la caution de son mandant.
iGFM - (Dakar) L’administration électorale ne lui a toujours pas délivré de fiche de collecte de parrainages pour son candidat. Mais, le mandataire de Ousmane Sonko a déposé, ce jeudi, la caution de son mandant.
«Nous venons de déposer la caution du candidat Ousmane Sonko pour l'élection présidentielle du 25 février 2024», a annoncé Ayib Daffé, député et madataire de Ousmane Sonko. Une information confirmée par El Malick Ndiaye, responsable de la communication des "patriotes".
LA CCCNUCC PRÉSENTE UNE NOUVELLE VISION DE L’ACTION CLIMATIQUE
Simon Stiell, a décliné jeudi, à Dubaï, à l’ouverture de la 28ème conférence des parties sur le climat, une nouvelle vision biennale de l’action climatique et des stratégies de lutte contre les changements climatiques.
Dubaï, 30 nov (APS) – Le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell, a décliné jeudi, à Dubaï, à l’ouverture de la 28ème conférence des parties sur le climat, une nouvelle vision biennale de l’action climatique et des stratégies de lutte contre les changements climatiques.
‘’En 2025, les pays doivent verser de nouvelles contributions déterminées au niveau national », a-t-il déclaré en appelant les pays à commencer à travailler dessus dès maintenant.
Il s’exprimait en présence du président de la COP 28, l’émirati Dr Sultan Al-Jaber, et de plusieurs représentants et délégués de plusieurs Etats ou Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
‘’Cela nous amène à la COP30, où chaque engagement en matière de financement, d’adaptation et d’atténuation doit être conforme à un monde à 1,5 degré’’, a-t-il ajouté.
Le Secrétaire exécutif de la CCNUCC a relevé que d’après les experts, »il nous reste environ six ans avant d’épuiser la capacité de la planète à faire face à nos émissions de gaz à effet de serre, avant de dépasser la limite de 1,5 degré ».
»Nous sommes redevables aux jeunes et à la société civile de nous avoir poussés jusqu’ici. Ces derniers comptent sur nous pour assumer la responsabilité d’accélérer les choses’’, a-t-il encore déclaré appelant à être »transparents dans les actions et les décisions, que nous prenons ici, les uns avec les autres à cette 28e COP ».
Il a indiqué qu’en 2024, »les pays soumettront leur premier rapport biennal sur la transparence ».
»Avec ce rapport sur la transparence, cela signifie que la réalité des progrès individuels ne pourra pas être cachée », a-t-il dit, soulignant qu’ à la COP29, »nous verrons comment financer ce changement massif, avec le nouveau Finance goal ».
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) compte 197 pays signataires.