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28 juillet 2025
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BIENALSUR À LA CONQUÊTE DE L'AFRIQUE
Pour la première fois, la Biennale internationale d'art contemporain du Sud (BienalSur) est venue au Sénégal avec une série de trois expositions dont le Musée abandonné qui tourne autour de la question de la pollution des océans avec du plastique.
Née il y a seulement 5 ans, au sein au sein de l’Universidad Nacional de Tres de Feberao, en Argentine, la Biennale internationale d’Art contemporain du Sud (Bienal Sur), gagne de plus en plus en popularité et va à la conquête du monde afin d'apporter la culture à tous en tan que droit.
Lors de sa première édition, BienalSur était au Bénin. Depuis quelques jours, elle est à nouveau sur le continent, notamment au Sénégal puis au Maghreb.
Au Sénégal les organisateurs propose une série de 3 expositions dont le projet de « Musée abandonné» basé au centre culturel espagnol, Instituto Cervantes Dakar.
De jeunes artistes africains ont contribué à proposer diverses créations sur la question de la pollution plastique autour de l’initiateur du projet, l’artistes argentin Diego Bianchi.
Vivez le reportage du vernissage avec les différents acteurs.
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LÉONORA MIANO : DÉCONSTRUIRE L'HOMME BLANC
L'essayiste Léonora Miano se penche sur ce qu'elle nomme "la blanchité", une modalité du pouvoir renvoyant à la manière dont l'Europe de l'Ouest et les USA ont établi un système de domination qui perdure
L'essayiste Léonora Miano se penche sur ce qu'elle nomme "la blanchité", une modalité du pouvoir renvoyant à la manière dont l'Europe de l'Ouest et les USA ont établi un système de domination qui perdure. Dans son essai "L'Opposé de la blancheur", elle interroge : comment le déconstruire ? Elle est l'invitée de Géraldine Mosna-Savoy et Nicolas Herbeaux.
MACRON RENONCE À FAIRE LIBÉRER MOHAMED BAZOUM
L'option militaire française envisagée aurait été une intervention "chirurgicale" sous couvert de la Cedeao. Cependant, le contexte politique et les risques d'escalade ont probablement conduit Macron à abandonner cette voie
Le président français, Emmanuel Macron, aurait envisagé une opération militaire française pour rétablir Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d'État survenu le 26 juillet au Niger, selon des sources citées par Jeune Afrique. Cependant, le chef de l'État français aurait exprimé son scepticisme face à cette option risquée, deux mois après le putsch.
Des proches de Bazoum ont plaidé en faveur de cette intervention lors d'une rencontre avec Macron fin septembre. Ils auraient évoqué la possibilité d'une opération sous couvert de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Néanmoins, Macron aurait écouté sans se prononcer, laissant transparaître sa réserve quant à une telle initiative.
Selon les informations rapportées par Jeune Afrique, le coup d'État au Niger résulterait d'une rupture entre Mohamed Bazoum, le président précédent Mahamadou Issoufou, et un groupe de généraux mécontents. Tout se serait joué le 26 juillet, lorsque Bazoum aurait refusé la nomination d'un nouveau chef d'état-major par les putschistes.
Depuis le coup d'État, Mohamed Bazoum est assigné à résidence. Emmanuel Macron tente de jouer un rôle de médiateur avec le soutien de la Cedeao, mais il semble avoir abandonné l'option d'une intervention militaire. Les contacts entre Bazoum et Macron se poursuivent néanmoins, les deux personnalités s'entretenant régulièrement au téléphone.
Les deux interlocuteurs nigériens reçus par Macron étaient Hassoumi Massaoudou, ancien ministre des Affaires étrangères, et le général Mahamadou Abou Tarka. Depuis le coup d'État, ils se sont installés à Abuja, au Nigeria.
L'option militaire française envisagée aurait été une intervention "chirurgicale" sous couvert de la Cedeao. Cependant, le contexte politique et les risques d'escalade ont probablement conduit Macron à renoncer à cette voie. La France privilégie désormais la médiation avec la Cedeao pour trouver une solution à la crise politique au Niger.
Plusieurs raisons semblent avoir pesé dans la décision de Macron de renoncer à l'option militaire. Tout d'abord, le facteur temps joue un rôle important, puisque deux mois se sont écoulés depuis le coup d'État, rendant une intervention plus difficile à mettre en place. De plus, une opération armée française aurait pu entraîner des violences et une escalade sur le terrain au Niger. Le scepticisme de la Cedeao à l'égard d'une intervention militaire a également pu influencer la position de la France. De plus, une libération forcée de Bazoum aurait pu rencontrer une opposition intérieure au Niger. Enfin, l'échec relatif de l'opération Serval au Mali a pu dissuader Paris de s'engager dans des interventions unilatérales.
COMPRENDRE LES RELATIONS ENTRE ISRAËL ET L'AFRIQUE
Jean-Baptiste Placca explore la complexité de ces relations, mettant en lumière les différentes motivations qui sous-tendent les positions des gouvernements et des peuples africains envers Israël et la cause palestinienne
L'éditorial du journaliste Jean-Baptiste Placca, publié le samedi 14 octobre 2023 sur RFI, soulève des questions fondamentales sur les relations entre Israël et l'Afrique. Placca explore la complexité de ces relations, mettant en lumière les différentes motivations qui sous-tendent les positions des gouvernements africains et des peuples africains envers Israël et la cause palestinienne.
Un débat complexe et nuancé :
Placca souligne d'emblée la nécessité d'introduire une multitude de nuances pour éviter de simplifier à l'excès la question des relations entre Israël et l'Afrique. Il reconnaît que le soutien africain à la cause palestinienne repose sur une variété de motivations, certaines étant d'ordre confessionnel, d'autres réagissant aux injustices perçues, et d'autres encore liées à des considérations géopolitiques.
Confusion entre peuples, dirigeants et motivations :
L'éditorialiste souligne la confusion croissante qui entoure ce débat, où les nations et les peuples sont souvent confondus avec leurs dirigeants. Il met en évidence le rôle du Hamas dans les récents événements entre Israël et la bande de Gaza, mais aussi l'absence ou la faiblesse des véritables dirigeants du peuple palestinien. De même, certains soutiens africains à Israël semblent davantage motivés par des intérêts personnels que par des principes.
Des relations historiques positives :
Placca rappelle que dans le passé, l'Afrique entretenait des relations positives avec Israël. Il souligne le rôle de Golda Meir, ministre des Affaires étrangères puis Premier ministre d'Israël, dans le renforcement de ces liens. Des milliers d'experts israéliens ont apporté leur aide aux nouveaux États africains, tandis qu'Israël accueillait de jeunes Africains pour les former dans divers domaines. Placca cite les paroles de Golda Meir, évoquant le partage des défis et des souffrances entre les Africains et les Juifs.
La polarisation actuelle :
Néanmoins, Placca constate que les événements récents ont contribué à une polarisation croissante entre l'Afrique et Israël. Les positions politiques, les intérêts personnels, les considérations confessionnelles et la géopolitique mondiale se mêlent et compliquent davantage les relations entre les deux parties.
L'analyse éditoriale de Jean-Baptiste Placca met en lumière la complexité et la nuance des relations entre Israël et l'Afrique. Il souligne la nécessité d'éviter les généralisations simplistes et les raccourcis, tout en reconnaissant l'importance des relations historiques positives entre les deux entités. Comprendre les motivations et les intérêts en jeu est essentiel pour ouvrir un dialogue constructif et rechercher des solutions pacifiques pour les parties impliquées.
L'ASSEMBLÉE A DE NOUVEAUX VICE-PRÉSIDENTS
Les députés réunis pour la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale ont constitué un nouveau bureau en élisant huit vice-présidents de l’institution, dont cinq appartiennent au groupe Benno Bokk Yaakaar
Les députés réunis pour la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale ont constitué un nouveau bureau en élisant huit vice-présidents de l’institution, dont cinq appartiennent au groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), a constaté l’APS, samedi.
Centre cinquante-trois membres de la chambre parlementaire – sur un total de 165 – ont pris part à l’élection.
Voici la liste des huit vice-présidents élus :
premier vice-président : Ibrahima Baba Sall (BBY) ;
deuxième vice-président : Aïssatou Sow Diawara (BBY) ;
troisième vice-président : Malick Diop (BBY) ;
4ème vice-président : Yetta Sow (BBY) ;
cinquième vice-président : Modou Bara Gaye (Yewwi AskanWi) ;
Le député Abdou Mbow a annoncé samedi, avoir été ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, en remplacement d’El Hadji Oumar Youm
Le député Abdou Mbow a annoncé à l’APS, samedi, avoir été ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, en remplacement d’El Hadji Oumar Youm.
M. Youm a quitté le parlement après avoir été nommé ministre des Forces Armées, mercredi dernier.
M. Mbow, militant de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall, en est à sa troisième législature.
Il est député depuis 2012. La session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale s’est ouverte, samedi après-midi, sous la direction du président de ladite institution, Amadou Mame Diop.
Cent cinquante-sept des 165 membres de la chambre parlementaire y prennent part. Les travaux se tiennent en présence du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy.
Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a déclaré le président de l’Assemblée nationale, quelques heures après l’ouverture de la session. Il affirme avoir reçu leurs lettres de démission.
Les députés démissionnaires du groupe YAW, dont il parle, sont ceux de Taxawu Senegaal, la coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a-t-on appris de l’un d’eux, Babacar Abba Mbaye.
‘’Nous venons […] de renoncer à notre présence dans le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi […] Depuis quelques semaines, ce groupe […] travaille sans nous […] Nous ne sommes conviés à aucune de ses réunions’’, a soutenu M. Mbaye.
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YEWWI IMPLOSE
Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi, a déclaré, samedi, à Dakar, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, affirmant avoir reçu leurs lettres de démission
Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a déclaré, samedi, à Dakar, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, affirmant avoir reçu leurs lettres de démission.
‘’J’ai reçu les lettres de 14 députés, qui disent avoir démissionné du groupe Yewwi Askan Wi’’, a annoncé M. Diop lors de la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale.
Les députés démissionnaires du groupe YAW, dont il parle, sont ceux de Taxawu Senegaal, la coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a-t-on appris de l’un d’eux, Babacar Abba Mbaye.
‘’Nous venons […] de renoncer à notre présence dans le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi […] Depuis quelques semaines, ce groupe […] travaille sans nous […] Nous ne sommes conviés à aucune de ses réunions’’, a soutenu M. Mbaye.
’Si nous quittons ce groupe, il va perdre au moins quatre postes [du bureau], dont un poste de deuxième questeur’’, a-t-il ajouté.
Le président de Yewwi Askan Wi, Birame Souleye Diop, a dit aux journalistes qu’il n’avait pas inscrit des élus de Taxawu Senegaal parmi les candidats de son groupe à l’élection du bureau de l’institution.
Cette élection doit avoir lieu ce samedi.
‘’Notre groupe est souverain. Il lui revient de choisir ses membres devant figurer dans l’équipe du bureau de l’Assemblée nationale’’, a soutenu M. Diop.
Il a dénoncé une ‘’violation du secret’’ du dépôt des listes de candidature à l’élection du bureau.
‘’Nous allons mener la bataille, conformément à la loi’’, a ajouté Birame Souleye Diop en parlant de l’élection des membres du bureau.
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QU'EST-CE QUE LA BANDE DE GAZA ?
Gaza est un petit rectangle de terre coincé entre Israël, l’Egypte et la mer Méditerranée, qui abrite 2,3 millions de Palestiniens soumis à un blocus depuis seize ans. Une situation inédite qui est le fruit d’une histoire mouvementée
C’est une enclave quasiment coupée du monde, coincée entre Israël, l’Egypte et la mer Méditerranée. La bande de Gaza tire son nom de sa forme unique : un long rectangle, étroit, de 360 kilomètres carrés. Elle est l’une des zones les plus densément peuplées du monde.
Ses frontières telles qu’on les connaît aujourd’hui datent de 1967. Depuis, la « bande » et ses habitants ont vécu sous occupation israélienne pendant trente-huit ans, jusqu’en 2005, avant de subir un blocus terrestre, aérien et maritime, du côté égyptien comme israélien.
Après les attaques menées par le Hamas sur le territoire israélien, le passage à un « siège complet » de Gaza, accompagné de bombardements massifs depuis le 8 octobre, risque d’aggraver une situation humanitaire déjà « désastreuse » qui va « se détériorer de façon exponentielle », a alerté le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres.
Dans cette vidéo, nous racontons comment est née cette enclave, et expliquons pourquoi elle est si souvent comparée à une « prison à ciel ouvert ».
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DERRIÈRE LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN, L'INIQUITÉ DU MONDE
Banda Kani, président du Nouveau Mouvement Populaire au Cameroun, revient sur les origines historiques complexes du conflit entre Israël-Hamas et le statut particulier revendiqué par le peuple juif
La confrontation entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza prend une nouvelle ampleur, suscitant des préoccupations internationales. Le conflit repose sur des origines historiques complexes et le statut particulier revendiqué par le peuple juif. Suivez le décryptage de Banda Kani, président du Nouveau Mouvement Populaire (NMP) au Cameroun.
LA CANDIDATURE DE DIONNE MISE EN TAS
La candidature du troisième Premier ministre de Macky Sall amuse le président de La République des valeurs. Thierno Alassane Sall juge celle-ci incohérente, se fondant sur la posture que Mahammed Boun Abdallah Dionne a toujours eue face au chef de l’Etat
Thierno Alassane Sall (TAS) juge la candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne «tout simplement incohérente», d’après la posture qu’il a toujours eue devant le chef de l’Exécutif et devant les incohérences et «déboires» qui ont marqué le régime actuel. «Lorsque j’ai refusé le contrat avec Timis, c’est Boun Abdallah qui l’a signé, cinq jours après ma démission. Et Timis est parti avec 200 milliards de nos francs», a lancé l’ancien ministre de l’Energie dans l’équipe gouvernementale dirigée par Mahammed Boun Abdallah Dionne, aujourd’hui candidat à la candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, après le choix porté sur Amadou Ba par le patron de Bby, le Président Macky Sall.
Poursuivant son argumentaire, le président de la République des valeurs (Rv) de souligner que la candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne pour l’élection présidentielle de 2024, «c’est une décision qui défie les exigences de son mentor, qui continue d’appeler à se réunir derrière le candidat de Benno bokk yaakaar (Amadou Ba)».
Evoquant le sentiment qui l’anime lors de l’émission «Tribune présidentielle» sur la Sen Tv, Thierno Alassane Sall n’a pas manqué d’exprimer «ses doutes» quant à la sincérité de la candidature de l’ancien Premier ministre Boun Dionne. «Moussoul wahh déétt (Il n’a jamais dit «Non») devant le président de la République, même s’il lui semblait incompréhensible que quelqu’un puisse dire «Non» au chef de l’Etat», poursuit Thierno Alassane Sall, qui pense bien que cette candidature de l’ancien Premier ministre est «voulue» et «orchestrée». «Pourquoi je rigole de la candidature de Boun Abdallah et de ses nouvelles positions de changer les contrats signés ? C’est parce que c’est lui-même qui les a signés du temps où il occupait le poste de Premier ministre. Alors, comment celui qui n’a jamais dit «Non» devant les négociations, veut nous faire croire qu’il est sincère dans son nouveau projet», s’étonne le patron de la République des valeurs (Rv).
Soulignant qu’il «s’agit d’être cohérent et de dire «Non» le moment opportun», TAS d’en rajouter une couche en soutenant qu’il «est temps que les Sénégalais puissent enfin distinguer ceux qui les leurrent des hommes intègres, prêts au sacrifice». Lors de son passage à l’émission «Faram Facce» de la Tfm, le 3e Pm du Président Macky Sall avait affiché sa détermination à remporter le scrutin présidentiel de 2024. Tout en considérant les autres candidats comme des adversaires, Mahammed Boun Abdallah Dionne avait aussi déclaré qu’il n’avait besoin de la permission de personne pour être de la course au palais de la République. Non sans démontrer qu’il demeure un candidat crédible, qui va opérer des changements en profondeur une fois qu’il aura obtenu le fauteuil présidentiel.