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28 juillet 2025
LA CANDIDATURE DE DIONNE MISE EN TAS
La candidature du troisième Premier ministre de Macky Sall amuse le président de La République des valeurs. Thierno Alassane Sall juge celle-ci incohérente, se fondant sur la posture que Mahammed Boun Abdallah Dionne a toujours eue face au chef de l’Etat
Thierno Alassane Sall (TAS) juge la candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne «tout simplement incohérente», d’après la posture qu’il a toujours eue devant le chef de l’Exécutif et devant les incohérences et «déboires» qui ont marqué le régime actuel. «Lorsque j’ai refusé le contrat avec Timis, c’est Boun Abdallah qui l’a signé, cinq jours après ma démission. Et Timis est parti avec 200 milliards de nos francs», a lancé l’ancien ministre de l’Energie dans l’équipe gouvernementale dirigée par Mahammed Boun Abdallah Dionne, aujourd’hui candidat à la candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, après le choix porté sur Amadou Ba par le patron de Bby, le Président Macky Sall.
Poursuivant son argumentaire, le président de la République des valeurs (Rv) de souligner que la candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne pour l’élection présidentielle de 2024, «c’est une décision qui défie les exigences de son mentor, qui continue d’appeler à se réunir derrière le candidat de Benno bokk yaakaar (Amadou Ba)».
Evoquant le sentiment qui l’anime lors de l’émission «Tribune présidentielle» sur la Sen Tv, Thierno Alassane Sall n’a pas manqué d’exprimer «ses doutes» quant à la sincérité de la candidature de l’ancien Premier ministre Boun Dionne. «Moussoul wahh déétt (Il n’a jamais dit «Non») devant le président de la République, même s’il lui semblait incompréhensible que quelqu’un puisse dire «Non» au chef de l’Etat», poursuit Thierno Alassane Sall, qui pense bien que cette candidature de l’ancien Premier ministre est «voulue» et «orchestrée». «Pourquoi je rigole de la candidature de Boun Abdallah et de ses nouvelles positions de changer les contrats signés ? C’est parce que c’est lui-même qui les a signés du temps où il occupait le poste de Premier ministre. Alors, comment celui qui n’a jamais dit «Non» devant les négociations, veut nous faire croire qu’il est sincère dans son nouveau projet», s’étonne le patron de la République des valeurs (Rv).
Soulignant qu’il «s’agit d’être cohérent et de dire «Non» le moment opportun», TAS d’en rajouter une couche en soutenant qu’il «est temps que les Sénégalais puissent enfin distinguer ceux qui les leurrent des hommes intègres, prêts au sacrifice». Lors de son passage à l’émission «Faram Facce» de la Tfm, le 3e Pm du Président Macky Sall avait affiché sa détermination à remporter le scrutin présidentiel de 2024. Tout en considérant les autres candidats comme des adversaires, Mahammed Boun Abdallah Dionne avait aussi déclaré qu’il n’avait besoin de la permission de personne pour être de la course au palais de la République. Non sans démontrer qu’il demeure un candidat crédible, qui va opérer des changements en profondeur une fois qu’il aura obtenu le fauteuil présidentiel.
L'ÉQUILIBRE FRAGILE DE BBY
Derrière les reconductions de ministres se cachent des négociations stratégiques visant à apaiser les tensions et à préserver la cohésion de BBY. Le Sénégal se prépare ainsi à un scrutin électoral où l'équilibre fragile de la coalition sera mis à l'épreuv
Le récent remaniement ministériel annoncé par le Premier ministre Amadou Ba a mis en lumière les subtilités des tractations politiques au sein de la coalition autour du président Macky Sall. Bien que marqué par des reconductions de ministres, cette recomposition gouvernementale révèle un équilibre précaire entre les différentes sensibilités politiques composant la majorité présidentielle, à en croire Jeune Afrique (JA). Le média dit panafricain informe que derrière une apparente continuité, des négociations stratégiques en coulisses ont été nécessaires pour ménager les susceptibilités et préserver l'unité de la coalition à l'approche de l'élection présidentielle.
JA indique que certains conseillers de Macky Sall souhaitaient voir le candidat Amadou Ba abandonner son poste de Premier ministre afin de se consacrer à la campagne présientielle. Finalement, il a été maintenu à la tête du gouvernement et a reconduit la grande majorité des ministres de l'équipe précédente. Ce maintien vise, selon Jeune Afrique, à renforcer les soutiens politiques derrière lui tout en préservant la cohésion de la coalition Benno.
Le remaniement ministériel revêt plusieurs enjeux majeurs, à en croire JA. Tout d'abord, il s'agit de renforcer les soutiens politiques derrière Amadou Ba en vue de l'élection présidentielle imminente. Ensuite, il est primordial de préserver la cohésion de la large coalition au pouvoir, la BBY, malgré les divergences internes.
De plus, il faut satisfaire les appétits des grandes figures politiques tout en ménageant les ambitions de chacun. L'équilibre hommes-femmes et entre le nord et le sud du Sénégal est également à prendre en compte. Tout cela contribue à l'objectif ultime : assurer un fragile consensus au sein de la majorité présidentielle avant le scrutin à venir.
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LANCEMENT A DAKAR DE LA BIENNALE DE LA RECHERCHE, DE L’INNOVATION ET DE L’INDUSTRIALISATION EN AFRIQUE
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, a procédé au lancement des préparatifs de la première édition de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique prévue du 28 au 30 Novembre à Dakar.
Dakar, 13 oct (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a procédé au lancement des préparatifs de la première édition de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique prévue du 28 au 30 novembre à Dakar, a constaté l’APS, vendredi, dans la capitale sénégalaise.
Selon le comité d’organisation de l’événement, quelque 450 ‘’personnalités’’ vont y participer.
‘’Cette cérémonie est le premier acte fort que notre département ministériel pose dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national de la recherche et de l’innovation 2023-2032’’, a souligné M. Baldé.
‘’Ce plan associé au document de la politique nationale des sciences, des technologies et de l’innovation envisage de faire de la recherche, de l’innovation et l’industrialisation le levier du développement économique et culturel du Sénégal’’, a-t-il ajouté.
Plusieurs sujets, dont la propriété intellectuelle et la valorisation des résultats de recherche, seront abordés lors de la biennale, selon Moussa Baldé.
Cette rencontre de trois jours va permettre aux universitaires, aux inventeurs et aux startups qui y prendront part de ‘’créer ensemble un écosystème capable de prendre en charge les problématiques de nos communautés’’, a-t-il dit.La biennale va ‘’positionner notre pays comme un porte-étendard de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique’’, espère M. Baldé, annonçant que la Côte d’ivoire est l’invité d’honneur de la première édition.
‘’L’organisation de cette biennale permettra de maintenir le positionnement historique de notre pays sur le plan scientifique’’, a-t-il assuré.
Selon le professeur Souleymane Mboup, le fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation, la santé et l’agriculture seront au cœur des travaux de la biennale.
‘’C’est un événement qui va offrir beaucoup d’opportunités, car il permettra de dresser la cartographie de l’innovation, de lister les obstacles, de construire un écosystème idéal et d’identifier les potentielles sources de financement’’, a assuré M. Mboup, le président du comité scientifique de la manifestation qui aura lieu tous les deux ans.
La Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique ‘’va encourager l’innovation’’ en Afrique de l’Ouest notamment, une région confrontée à de ‘’nombreux défis alimentaires et sanitaires’’, a-t-il ajouté.
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AMADOU BA PASSE LE TEMOIN A LAT DIOP ET A DAOUDA DIA
Le Premier ministre Amadou Ba, qui avait en charge des départements des Sports et de l’Elevage, a passé, vendredi, le témoin au nouveau ministre des Sports, Lat Diop et à son collègue de l’Elevage et des Productions animales, Daouda Dia
Dakar, 13 oct (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba, qui avait en charge des départements des Sports et de l’Elevage, a passé, vendredi, le témoin au nouveau ministre des Sports, Lat Diop et à son collègue de l’Elevage et des Productions animales, Daouda Dia, a constaté l’APS.
Le chef du gouvernement cumulait les fonctions de ministre des Sports avec celles de chef du gouvernement et exerçait en même temps les fonctions de ministre de l’Elevage et des Productions animales, après que Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop ont rendu le tablier.
Amadou Ba a passé le témoin aux nouveaux ministres nommés, lundi dernier, dans le nouveau gouvernement de 39 membres constitué mercredi par le président de la République, Macky Sall.
Il leur a rappelé les ambitions « énormes » du gouvernement et du chef de l’État de faire de ces secteurs de ‘’puissants leviers de développement économique et social du pays’’.
Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, l’ancien questeur de l’Assemblée nationale, Daouda Dia est revenu sur la signification particulière que revêt sa nomination à ce département ministériel. « Au-delà du symbole, il s’agit de relever le défi d’éclore tout le potentiel qu’à le secteur sylvopastoral’’,a-t-il dit.
Il s’est réjoui « des efforts consentis par le gouvernement dans l’hydraulique, dans les programmes de développement de la culture fourragère et dans l’aviculture ».
« Il s’agira de renforcer et de consolider cette bonne dynamique impulsée par l’État du Sénégal en mettant à contribution tous les secteurs de l’élevage et les acteurs pour construire de nouvelles stratégies qui nous permettront d’atteindre les objectifs fixés’’,a-t-il promis.
Pour sa part le nouveau ministre des Sports, Lat Diop a reconnu l’importance et le niveau ‘’stratégique et transversal’’ de ce département dont il a en charge.
Il a promis de s’attaquer aux »nombreux et variés chantiers » de ce département. Il a cité la préparation et la participation du Sénégal à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire, des Jeux olympiques de la jeunesse de Dakar, en 2026.
Lat Diop, par ailleurs président de Guédiawaye FC, a aussi mis dans ses chantiers les défis liés aux ‘’infrastructures sportives, à l’arbitrage des compétitions internationales, au soutien au sport local et au soutien du football local conformément aux directives du chef de l’Etat de lancer un programme national de soutien au football local.
‘’Je réitère ma solidarité et mon engagement pour mériter cette responsabilité. Pour ce faire, je pourrais compter sur le soutien du mouvement sportif national et des supporters sénégalais’’.
SENEGAL-CAMEROUN SERA UN MATCH PAS DU TOUT AMICAL
Le Sénégal et le Cameroun, battus lors de leurs derniers matchs, voudront se surpasser lors de leur rencontre amicale prévue lundi à Lens (France), ce qui rendra ce duel ‘’pas du tout amical’’, analyse le défenseur sénégalais Moussa Niakhaté.
Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal et le Cameroun, battus lors de leurs derniers matchs, voudront se surpasser lors de leur rencontre amicale prévue lundi à Lens (France), ce qui rendra ce duel ‘’pas du tout amical’’, analyse le défenseur sénégalais Moussa Niakhaté.
Le Sénégal a perdu son dernier match amical, contre l’Algérie (0-1), au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, en septembre.
Le Cameroun s’est incliné devant la Russie (0-1), lors d’une rencontre sous le signe de l’amitié, jeudi dernier.
‘’Nous préparons un grand match contre le Cameroun. Nous connaissons la rivalité sportive entre les deux pays. Je pense à beaucoup de choses, sauf à un match amical’’, a dit Niakhaté à la fin d’une séance d’entraînement des Lions à Lens.
‘’Les deux équipes voudront gagner. Elles sortent toutes les deux d’une défaite, et les deux nations voudraient renouer avec la victoire’’, a souligné le défenseur.
Les Lions indomptables du Cameroun et les Lions du Sénégal vont se rencontrer lundi à 18 h 30, au stade Bollaert-Delelis.
‘’Nous savions tous que ce serait une grosse poule’’
‘’Nous allons continuer à travailler nos automatismes. Notre objectif sera de marquer le maximum de buts et de ne pas en prendre pour faire plaisir aux supporters’’, a dit Moussa Niakhaté.
Le joueur de Nottingham Forest (Premier League anglaise) trouve la poule du Sénégal pour la CAN ‘’excitante’’. ‘’Nous savions tous que ce serait une grosse poule. Nous ne sommes pas déçus. Ce sera à nous de faire le travail’’, a-t-il commenté, concernant la poule que partagent les Lions du Sénégal avec le Cameroun, la Gambie et la Guinée pour la 34e Coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
‘’Nous jouons lundi contre le Cameroun, et nous allons le retrouver en Côte d’Ivoire en janvier. C’est drôle. Nous sommes les favoris de ce groupe et même de la CAN’’, a assuré le défenseur du Sénégal, le champion d’Afrique en titre.
‘’Nous devons être prêts à jouer contre les grosses équipes. S’il y a un seul match à gagner contre le Cameroun, je préfère que ce soit celui de la CAN en janvier, mais je voudrais gagner les deux. C’est un match amical, mais il faut le gagner’’, a dit Niakhaté.
Le Cameroun, la Gambie, la Guinée et le Sénégal, qui constituent la poule C de la CAN, joueront leurs matchs à Yamoussoukro.
LA DISPUTE ENTRE LES MAGISTRATS ET L’AGENT JUDICIAIRE DE L’ÉTAT AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE SAMEDI
Les livraisons de ce week-end évoquent La querelle consécutive à l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales, entre l’Union des magistrats sénégalais (UMS) et l’Agent judiciaire de l’État
Dakar, 14 oct (PS) – La querelle consécutive à l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales, entre l’Union des magistrats sénégalais (UMS) et l’Agent judiciaire de l’État, est le sujet le plus commenté dans la livraison des quotidiens pour ce week-end.
L’Agent judiciaire de l’État et l’UMS se sont lancés dans une dispute par voie de presse, après que le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a annulé la radiation de l’opposant du fichier électoral.
Le défenseur des intérêts de l’État soutient dans un communiqué que l’audience durant laquelle la décision judiciaire a été rendue ‘’s’est tenue dans des conditions indignes d’un procès équitable’’, car ‘’le juge n’a cessé […] de multiplier les violations de la loi’’.
L’UMS, elle, déclare avoir ‘’appris avec stupéfaction’’ la réaction de l’Agent judiciaire de l’État à cette décision et ‘’condamne vigoureusement les attaques […] visant un juge qui a rendu une décision dans le sens qu’il croit conforme à la loi’’.
‘’L’UMS savonne l’Agent judiciaire de l’État’’, titre Libération, le journal EnQuête s’intéressant aux ‘’révélations de l’audience houleuse’’, qui a eu lieu au tribunal de Ziguinchor.
‘’L’État du Sénégal a manqué le coche, ce jeudi, dans sa volonté de radier le leader de l’opposition des listes électorales et de l’empêcher de participer à la prochaine élection présidentielle. Après l’étape du tribunal de Ziguinchor, d’autres batailles judiciaires sont à venir, la Cour suprême étant au cœur du débat judiciaire’’, lit-on dans EnQuête.
Il fait allusion à la décision des avocats de l’État de faire appel de la décision rendue à Ziguinchor.
‘’Maldonne démocratique’’
L’info pense que ‘’si un juge qui donne raison à un opposant est célébré et porté en triomphe, c’est parce qu’il y a une maldonne démocratique’’.
‘’La décision de Ziguinchor peut bien être le début de quelque chose de bien pour la démocratie’’, commente le même journal.
Le Quotidien fait remarquer qu’il y a eu une ‘’controverse autour du verdict du juge Sabassy Faye’’, le magistrat ayant pris la décision d’annuler la radiation du maire de Ziguinchor et candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
L’As relève le ‘’corporatisme autour du juge Sabassy Faye’’. ‘’Il faut reconnaître que du côté de la magistrature, ça bouge dans le bon sens’’, note Vox Populi en citant le militant des droits de l’homme Alioune Tine.
‘’Le juge Sabassy Faye […] a eu le courage de ramer à contre-courant de sa tutelle, laquelle a radié l’opposant des listes électorales’’, lit-on dans L’Observateur, qui s’est intéressé au parcours et à la personnalité du magistrat.
Malgré la décision rendue à sa faveur, Ousmane Sonko est ‘’encore loin du bout du tunnel’’, fait observer WalfQuotidien.
‘’Il a remporté une bataille. Mais la route qui mène à la présidentielle est encore longue pour le leader de Pastef. Il sera difficile pour Ousmane Sonko de sortir indemne des griffes de la justice’’, ajoute-t-il.
Le match de football Sénégal-Cameroun de lundi, ‘’un test grandeur nature’’
Sud Quotidien pose la question de savoir s’il fallait ou pas nommer une personnalité indépendante à la tête du ministère de l’Intérieur en vue d’une bonne organisation de la prochaine élection présidentielle.
‘’C’est quasiment impossible pour un ministre de l’Intérieur d’influer sur la transparence des élections’’ au Sénégal, répond l’un des experts interrogés par le journal.
Selon lui, l’appartenance politique du ministre ne peut pas impacter le déroulement de l’élection et ses résultats. Le Soleil s’est intéressé aux ‘’cultures fourragères’’ et à l’élevage en milieu urbain.
‘’Le foin ne règne plus en maître dans l’alimentation du bétail. Dans les mangeoires, les cultures fourragères sont en train de gagner de plus en plus de place’’, constate-t-il.
‘’Même si le potentiel […] est énorme, des défis sont encore à relever’’ dans ce domaine, signale Le Soleil.
Stades évoque le match amical Sénégal-Cameroun prévu lundi à Lens, en France. ‘’Les Lions joueront […] contre un adversaire qu’ils retrouveront en phase de poules à la CAN en Côte d’Ivoire, en 2024’’, écrit Stades, estimant que ce sera ‘’un test grandeur nature’’.
UN CHAMBOULEMENT EN VUE
Prévue à 10 heures, cette session s’annonce tendue en raison des changements profonds attendus non seulement dans la composition du bureau de l’Assemblée nationale ...
L’Assemblée nationale procède, ce samedi 14 octobre, à l’ouverture de sa session ordinaire unique de l’année 2023-2024. Prévue à 10 heures, cette session s’annonce tendue du fait du chamboulement attendus non seulement dans la composition du bureau de l’Assemblée nationale mais aussi des différents groupes parlementaires.
Les députés de la 14e législature vont procéder ce samedi 14 octobre, à l’ouverture officielle de leur deuxième session unique de mandature. Prévue à 10 heures, cette session s’annonce tendue en raison des changements profonds attendus non seulement dans la composition du bureau de l’Assemblée nationale mais aussi des différents groupes parlementaires.
En effet, avec les chamboulements actuels de l’espace politique du fait de la crise de candidature qui a touché toutes les coalitions représentées au niveau de cette institution parlementaire, plusieurs changements sont attendus.
Au sein du groupe de la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (Bby), la nomination dans le nouveau gouvernement de l’ancien président Oumar Youm et de l’inamovible questeur, Daoudia Dia, laisse des places à pourvoir qui pourraient alimenter des appétits. A cette nouvelle donne s’ajoutent les turbulences internes alimentées par la désignation de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar en 2024. Car, avec le maintien de la candidature de certains responsables membres fondateurs du parti au pouvoir dont Mohamed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Mboye Diao, il ne sera pas étonnant de voir des députés de la majorité actuelle se démarquer de la position officielle de leur mentor, le président Macky Sall.
Par ailleurs, dans un souci d’avoir la mainmise sur cette équipe parlementaire, l’actuel candidat de la majorité pourrait également demander à apporter quelques changements dans la liste des candidats aux différents postes pour y mettre ses hommes de confiance. Les deux groupes de l’opposition parlementaire : Yewwi Askan Wi et « Wallu » sont également sous la menace d’une scission.
Avec un bloc de 56 députés dont 6 membres dans le bureau sortant de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire de la coalition Yewwi askan wi pourrait connaitre une dislocation si un compromis n’est pas trouvé, suite au différend qui oppose avec la plateforme Taxawu Dakar de Khalifa Ababacar Sall. Un différend né de la décision de l’ancien maire de Dakar de participer au dernier dialogue politique.
Le groupe parlementaire « Wallu » n’est pas logée à meilleure enseigne avec la tension sourde née de la candidature à la présidentielle de Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki, par ailleurs 7e vice-président de l’Assemblée nationale, élu sous la bannière élu « Wallu Sénégal » lors des dernières législatives.
A cette équation du leader du mouvement Tekki pourrait s’ajouter celle de l’actuel vice-président du groupe parlementaire de Wallu, Serigne Abdou Bara Dolly. Le leader du mouvement « Nekkal fi Askan Wi », élu sous la bannière de l’inter coalition Yewwi-Wallu, a lui aussi déclaré sa candidature à cette élection présidentielle de février 2024. Ce qui pourrait créer des frictions au sein de Wallu ce samedi, à l’hémicycle.
LE SELECTIONNEUR DE LA GAMBIE PREVIENT LE SENEGAL ET LE CAMEROUN
Le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet, a assuré que son équipe vendra chèrement sa peau, alors que les Scorpions sont tombés dans le très relevé groupe C à la CAN 2023, avec le Sénégal et le Cameroun comme adversaires.
Le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet, a assuré que son équipe vendra chèrement sa peau, alors que les Scorpions sont tombés dans le très relevé groupe C à la CAN 2023, avec le Sénégal et le Cameroun comme adversaires.
Le ciel est visiblement tombé sur la tête des Scorpions, jeudi soir à Abidjan. La sélection gambienne a en effet hérité du Cameroun, du Sénégal et de la Guinée dans le groupe C, à la CAN 2023. Une poule considérée comme le plus relevé de ce premier tour, où les Lions Indomptables et leurs homologues de la Téranga, champions en titre, sont donnés pour favoris.
Interrogé sur les chances de ses poulains de sortir de ce marigot infesté de gros caïmans, le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet, a assuré que les siens se battront jusqu’à la dernière goute de leur sang. « Oui, on est dans un groupe très difficile, groupe de mort avec le champion d’Afrique Sénégal. Ça va être un match spécial, derby Sénégal au début de la CAN pour les deux. Mais naturellement avec Cameroun, un grand pays de football qui a joué la demi-finale, lors de la dernière CAN, et aussi Guinée-Conakry qui a joué le deuxième tour à la dernière CAN« , a confié le technicien belge après le tirage au sort.« C’est un groupe très difficile. On a joué les quarts de finale, Il s’agit de quatre pays qui ont joué lors de la dernière CAN le second tour. C’est clairement que Sénégal et Cameroun sont les grands favoris, Guinée aussi fort, et nous sommes dedans, j’espèrerais un groupe plus facile. Mais, c’est la réalité, on va se préparer, et j’espère que tous les joueurs sont en forme, ils joueront beaucoup de matchs avec leur club, et on va se préparer très bien, mais c’est un groupe très très difficile pour nous», a-t-il ajouté.
Malgré ce niveau relevé, Tom Saintfield demeure tout de même ambitieux: « Oui, notre ambition est naturellement de rester un peu long temps là-bas, mais dans ce groupe, on va faire de toute façon pour qualifier pour le deuxième tour. Ça va être très difficile, mais c’est notre ambition, clairement». Pour rappel, la CAN 2023 aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
LE CHOC DE LENS AURA BIEN LIEU
Match de préparation Sénégal - Cameroun. La Fédération sénégalaise de football confirmé ce vendredi, via un communiqué que le duel des Lions aura bien lieu ce lundi ( 19h GMT) au stade Bollaert de Lens
Suite au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations effectué jeudi 12 octobre à Abidjan, qui a donné lieu à une poule commune, un petit doute s’était installé sur la faisabilité et la pertinence de la rencontre de préparation entre le Sénégal et le Cameroun. Mais la Fédérations sénégalaise de football confirmé ce vendredi, via un communiqué que le duel des Lions aura bien lieu ce lundi ( 19h GMT) au stade Bollaert de Lens.
Après le tirage au sort d la Can côte d’Ivoire 2023 effectué jeudi 12 octobre à Abidjan, le Sénégal et le Cameroun se sont donné rendez-vous dans la poule C pour les grands chocs de la compétition qui se joue du 13 janvier au 11 février en Côte d'Ivoire. Mais des interrogations n’ont pas aussitôt manqué sur la pertinence de maintenir ce gros test programmé prévu le 16 octobre à Lens.
En marge de la cérémonie, le président de la Fédération sénégalaise de football avait laissé planer l’éventualité d’un réaménagement. «Il y avait une probabilité qu'on soit dans le même groupe, on savait que c'était possible. Il fallait programmer des matchs. Et d'ailleurs, la Mauritanie et le Burkina Faso sont dans le même cas. Là, je sors juste du tirage. Je vais parler avec l'agence organisatrice du match ainsi que le président Samuel Eto'o, mon petit frère. Pour qu'on puisse voir quels aménagements faire. Mais, c'est vrai même au-delà d'une règlementation éventuelle, c'est déjà assez compliqué de jouer deux mois avant et de se retrouver dans la même poule », avait déclaré Augustin Senghor. Il n’ y a pas eu de place à la révision puisqu’ à travers son communiqué la Fédération sénégalaise de football a confirmé le maintien. Il faut noter que l’agence organisatrice de la rencontre avait déjà lancé la vente des billets de ce match et signé les contrats avec des annonceurs. Tout réaménagement participerait à compliquer davantage la situation.« Après concertation suite au tirage au sort, il a été décidé par toutes les parties prenantes que le match Sénégal-Cameroun du lundi 16 octobre 2023 à Lens est maintenu », peut-on lire dans le communiqué. Ce duel de « Lions » sera ainsi l’occasion pour les deux gros favoris de la compétition africaine de jauger leurs forces et leurs faiblesses.
À rappeler que les deux nations ne se sont plus affrontées depuis le quart de finale de la CAN 2017. C’était le Cameroun qui s’était imposé avant d’aller décrocher son cinquième trophée continental.
LES ENJEUX DE LA NOMINATION DE SIDIKI KABA AU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
La nomination de Sidiki Kaba à la tête du ministère de l'Intérieur, à quelques mois de l’élection présidentielle du 25 février, est une preuve que « le président Sall est resté dans sa logique »
La nomination de Sidiki Kaba à la tête du ministère de l'Intérieur, à quelques mois de l’élection présidentielle du 25 février, est une preuve que « le président M. Sall est resté dans sa logique ». L’avis est de Ndiaga Sylla, expert électoral et président cabinet CEELECT et Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D. Réagissant sur le remplacement de Antoine Felix Diome par son camarade de parti à la tête de ce ministère chargé de la prochaine élection présidentielle, nonobstant la demande de l’opposition d’une personnalité neutre, les deux acteurs de la société civile ont toutefois tenu à rassurer qu’il est « quasiment impossible pour un ministre d’influer sur la transparence des élections ».
C’est désormais officiel, le président de la République Macky Sall passe outre la tradition républicaine consistant à nommer une personnalité neutre à la tête de l’organisation de l’élection présidentielle. Instauré depuis 2000 par le président Abdou Diouf et perpétué par son successeur, Me Abdoulaye Wade, en 2012, ce principe qui a valu au Sénégal ses deux alternances démocratiques au pouvoir, a été cependant récusé par l’actuel chef de l’Etat depuis son arrivée au pouvoir en mars 2012. En effet, depuis son élection à la présidence de la République, Macky Sall s’est toujours illustré par son refus catégorique de satisfaire la demande de l’opposition et de la société civile dans ce sens. « Je ne suis pas là pour satisfaire les désirs de quelques personnes. (...). C’est un faux-débat. J’ai toujours combattu ceux qui disent que le ministre de l’Intérieur ne doit pas être politique. Je ne prendrais pas un militaire pour en faire un ministre de l'Intérieur pour la simple raison que le système électoral sénégalais est un système transparent », avait-il martelé lors du Grand Entretien qu’il avait accordé à quelques journalistes en marge de son discours à la Nation du 31 décembre 2018.
Avec la nomination du nouveau gouvernement effectué le mercredi 11 octobre, le chef de l’Etat semble camper sur sa position de ne pas « satisfaire les désirs de quelques personnes ». En effet, avec le remplacement du magistrat Antoine Felix Diome réputé très proche du chef de l’Etat par Me Sidiki Kaba, responsable du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République ne fait conforter la démarcation de l’actuel chef de l’Etat par rapport à la tradition républicaine instaurée par ses prédécesseurs à la présidence de la République, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.
Interpellé par Sud quotidien sur cette situation, Ndiaga Sylla, expert électoral et président cabinet CEELECT estime au sujet de cette nomination de Me Sidiki Kaba que le « président M. Sall est resté dans sa logique ». « La question de l'autorité chargée d'organiser les élections avait déjà fait l'objet de désaccord lors du dialogue politique. Le président M. Sall est resté dans sa logique. A cette étape du processus électoral, il ne serait pas indiqué de créer un nouveau ministère des Élections. Toutefois, une personnalité neutre à la tête du département en charge de l'organisation matérielle des élections aurait pu contribuer à restaurer la confiance et rassurer les acteurs ». Abondant dans le même sens, Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D, interrogé par nos confrères de la radio Sudfm tout en jugeant légitime la demande de nomination d’une personne indépendante pour organiser les élections de l’opposition a toutefois tenu à rassurer qu’il est « quasiment impossible pour un ministre d’influer sur la transparence des élections ». « L’opposition est légitimement en droit de réclamer la nomination d’une personne indépendante pour organiser les élections, soit en tant que ministre de l’intérieur ou à la limite, en tant que délégué chargé de l’organisation des élections. Mais, ma conviction est que quel que soit le statut de la personne qui est désignée pour diriger l’organisation des élections, il est quasiment impossible d’influer sur la transparence des élections pour un ministre ».