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3 octobre 2025
INFANTICIDE AU SÉNÉGAL, UNE ÉTUDE DÉVOILE LE MAL-ÊTRE DES AUTEURES DE CE CRIME
Huit femmes sur dix-neuf ayant commis l’infanticide au Sénégal ont entre 25 et 30 ans, selon une étude effectuée par African Population and Health Research Center (APHRC) en collaboration avec Population Council et lbis Reproductive Health.
Huit femmes sur dix-neuf ayant commis l’infanticide au Sénégal ont entre 25 et 30 ans, selon une étude effectuée par African Population and Health Research Center (APHRC) en collaboration avec Population Council et lbis Reproductive Health. Les travaux ont été partagés, hier, à Dakar, au cours d’un atelier de partage avec des acteurs de la presse sénégalaise.
African Population and Health Research Center (APHRC) a partagé hier, avec la presse, les résultats d’une recherche sur l’infanticide au Sénégal. Elle a été réalisée, en collaboration avec Population Council et Ibis Reproductive Health, entre mai 2021 et janvier 2022. Au cours de l’atelier qui s’est tenu à Dakar, les expériences et mécanismes de pénalisation ont été évoqués.
Selon l’étude, l’infanticide figure parmi les cinq premiers motifs d’incarcération des femmes au Sénégal, soit 22,13 %. L’expérience de 19 femmes et filles dans les prisons a été partagée. L’étude a également permis de recueillir des renseignements auprès de 11 proches et partenaires de victimes ainsi que 26 acteurs des milieux institutionnels (palais de Justice, commissariat de police, structures sanitaires).
Pour la plupart, les femmes qui commettent l’infanticide ont entre 25 et 30 ans. S’agissant de leur niveau d’études, certaines ont abandonné les salles de classe au primaire, d’autres ont reçu l’enseignement coranique. Sur les 19 femmes sur lesquelles l’étude s’est basée, la majeure partie est célibataire.
Vindicte populaire
L’étude a aussi démontré qu’à cause de ces grossesses non désirées, ces femmes sont exposées à la vindicte populaire. Parfois, elles peuvent causer la fragilité des liens sociaux et familiaux chez la plupart des participantes issues de familles de polygame. Ce sont des femmes qui sont également victimes de violences sexuelles et de maltraitances qui optent souvent pour le silence et dans la dénonciation des violences.
L’absence de méthodes contraceptives a été relevée par l’étude. Ceci est dû le plus souvent à un manque d’informations sur les méthodes de contraception, avec une crainte des effets tels que la stérilité, stigma associé à l'utilisation de la contraception par les jeunes, un manque de moyens financiers pour accéder aux méthodes contraceptives, entre autres.
S’agissant de l’expérience de l'accouchement, l’étude indique que les participantes étaient partagées entre solitude et peur. Les résultats renseignent qu’elles accouchent généralement seules et sans assistance, à domicile ou seules dans les centres de santé.
En ce qui concerne les poursuites judiciaires, l’étude fait état de deux condamnations de 5 à 10 ans de réclusion criminelle. Ces dernières ont finalement bénéficié d’une grâce. Toutefois, 11 détenues sont en attente de jugement et une a bénéficié d’un acquittement. En outre, dans leur vie carcérale, les victimes ont témoigné d’un vécu jugé lourd et difficile à porter avec souvent une rupture des liens et un sentiment d'abandon par les proches, parfois même avec des épisodes de dépression.
Les objectifs du dialogue initié avec les acteurs de médias, notamment les journalistes, sont de partager les histoires et perspectives derrière les cas d'infanticide, afin de mettre en lumière les complexités entourant l'infanticide. C’est aussi d’engager une discussion constructive avec les journalistes pour une couverture médiatique plus responsable, empathique et éclairée de l'infanticide, humaniser la question de l'infanticide et des violences sexuelles dans les médias, afin de susciter de l’empathie et une compréhension plus complète des facteurs en jeu.
AMADOU BA ENTRE LE MARTEAU DE SON CAMP ET L’ENCLUME DE L’OPPOSITION
Esseulé dans son camp, mené à la baguette parle président, pilonné par l’opposition, le candidat du pouvoir peine à trouver ses marques. Les tirs groupés sur le Premier ministre viennent de partout...
A quatre mois de la présidentielle, le parti au pouvoir, l’APR, est secoué par des déclarations et comportements qui renseignent sur le degré de contestation du choix porté sur Amadou Ba pour être le candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle de février prochain. Est-ce le début d’une rébellion à l’interne ou une invite au président de la République et à son dauphin à revoir leur démarche ? Une chose est sûre : après les attaques acerbes de l’opposition, voilà que des voix émanant de son propre parti s’élèvent pour mettre en doute la capacité de l’actuel Premier ministre de remporter la victoire à l’élection présidentielle de février prochain.
Les deux récentes sorties des anciens ministres Abdoulaye Bibi Baldé et Souleymane Jules Diop, remettant en cause les capacités de l’actuel Premier ministre à sortir victorieux du scrutin de février prochain, n’ont fait que donner plus de retentissement aux nombreuses récriminations au sein de l’APR relativement au choix du candidat de la majorité présidentielle. Pour des raisons de calculs politiques et aussi mus par le souci de préservation de leurs intérêts personnels, les contestataires ne voulaient passe dévoiler. Mais, dit-on, à mesure que l’échéance électorale va se rapprocher, les masques vont tomber. Ce qui risque d’entraîner une rébellion pouvant aller jusqu’à des démissions de ceux qui ont toujours du mal à cautionner la préférence portée sur Amadou Ba. Pas besoin d’être grand clerc, en effet, pour comprendre que les contestations actuelles n’en sont qu’à son début. En effet, sitôt l’annonce du choix de Macky Sall rendu public, deux membres du cinq majeur des candidats à la candidature à savoir Mame Boye Diao et Aly Ngouille Ndiaye avaient claqué la porte. Un troisième, et non des moindres, en l’occurrence Abdoulaye Daouda Diallo, leur avait emboîté le pas pour se démarquer de ce choix qu’il avait contesté avec véhémence avant de rentrer dans les rangs. Il a été suivi par l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dione, lui également opposé au choix du Président. Depuis lors, tous ces « rebelles » ont, à l’exception de ADD, non seulement campé sur leur position de défiance mais ont en plus déclaré leur candidature à la présidence. Et depuis, le parti au pouvoir est sous la menace d’une division qui se profile entre partisans du Premier ministre et ses «ennemis» intérieurs. Ce sous le regard impuissant du président de la République qui peine à remettre l’ordre dans sa famille politique. Un Président affaibli parson départ annoncé et qui ne dispose plus de son pouvoir d’antan pour obliger les responsables à resserrer les rangs encore moins faire taire ceux qui ont choisi d’exprimer leurs opinions divergentes. Voire ceux qui l’ont défié ouvertement en présentant leurs propres candidatures. La situation est délétère comme l’a montrée la récente bagarre au siège du parti lors d’une cérémonie de remise de parrainages au candidat Amadou Ba.
Amadou Ba : un candidat, plusieurs défis...
Après avoir dévoilé le nom de son candidat, le chef de l’État a entrepris de le préparer en vue de l’élection présidentielle de février prochain. Sa stratégie consiste à « vendre » ce candidat, le mettre au-devant de la scène politique, l’envoyer faire des tournées à l’intérieur du pays, lui faire inaugurer des infrastructures... Ou poser des premières pierres ! Le Premier ministre, jusque-là dans l’ombre de son mentor, se fait plus présent désormais. Ses participations aux cérémonies de grande envergure ainsi que ses déclaration sont fortement médiatisées. Le chef de l’État, après avoir procédé à un remaniement ministériel, l’a maintenu à la tête du Gouvernement et l’envoie faire une tournée dite économique pour élargir sa côte de popularité, rencontrer des responsables et militants du parti, tâter leur niveau d’engagement, se frotter à la réalité du terrain. Une sortie aux allures de réchauffement en vue de la campagne électorale qui nécessite endurance, humilité, éloquence mais également pertinence et poigne. Au cours de ces voyages, M. Amadou Ba réussit de fortes mobilisations, enregistre de nouvelles adhésions et reçoit plusieurs centaines de parrains. Mais, malgré tout, le candidat de BBY est exposé aux attaques de certains de ses camarades de parti qui doutent de ses qualités à être l’homme de la situation pour le 25 février prochain. Ce vent de contestations vient s’ajouter à l’attitude d’autres militants, dont des cadres, accusés de ne pas mouiller le maillot à fond comme ils ont eu à le faire lors des précédents scrutins pour le compte du président de la République. En plus de leur absence constatée du terrain politique, on leur reproche d’être quasi absents des plateaux de télévision qu’ils étaient prompts à investir pour défendre le président Macky Sall et lister ses réalisations. Mais depuis qu’il a annoncé sa décision de ne pas briguer un troisième mandat et de faire de l’actuel chef du gouvernement son candidat, on sent ces cadres moins engagés. Ils sont, à la limite, aphones. Une attitude qui a fini d’installer un sentiment de suspicion sur leurs véritables intentions. Est-ce le début d’une rébellion à l’interne qui se prépare pour barrer la route au candidat de leur parti ?
C’est en tout cas dans ce contexte assez trouble et où des voix commencent à s’élever pour le contester, que le chef de l’État avait entamé, lui aussi, une tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaolack et Fatick. Durant son séjour dans ces capitales régionales où il a multiplié les promesses d’investissements à centaines de milliards et les inaugurations d’infrastructures parfois inachevées — ou déjà inaugurées ! —, Macky Sall en a profité pour remobiliser ses troupes, renforcer sa coalition et lever les obstacles sur le chemin de l’élection de son successeur désigné.
Amadou Ba, entre le marteau de son camp et l’enclume de l’opposition
Le chantier qui attend le candidat de BBY, Amadou Ba, ne sera pas de tout repos. En effet, il devra d’abord faire avec les piques des membres et cadres de sa coalition. Ce, pour étouffer dans l’oeuf une possible rébellion qui pourrait s’avérer difficile à contenir si elle éclatait au grand jour. En clair, il s’agit pour lui d’entreprendre des discussions larges et profondes avec toutes les forces vives de sa coalition afin de lever toute équivoque. C’est la condition de la densification de son électorat s’il veut prétendre sortir victorieux de la prochaine présidentielle. A l’heure actuelle, il ne semble pas avoir pris cette direction d’où les difficultés qu’il éprouve à réussir autour de sa personne. Dans sa longue marche vers le palais présidentiel, on sent un manque de soutien de grande envergure venant surtout de cadres et des militants dits légitimes de l’APR. C’est à la limite s’il n’est pas laissé à lui-même comme un général envoyé sur les champs de bataille en l’absence de ses lieutenants.
Les attaques de Abdoulaye Bibi Baldé et de Souleymane Jules Diop suffisent comme exemples. Ces insuffisances constatées en la personne d’Amadou Ba même corrélées à son déficit supposé de communication pourraient se retourner contre lui durant la campagne électorale. Il y a également son silence très remarqué suite à la mort de centaines de personnes dans les océans qui tentaient de rejoindre l’eldorado européen. C’est donc tout un ensemble de limites qu’il se doit de corriger s’il veut incarner un leadership à même de rassurer son camp qui, encore une fois, doute beaucoup. Et c’est un euphémisme ! Mais ce n’est pas seulement de son propre camp qu’Amadou Ba reçoit des coups. Il est aussi attaqué violemment par l’opposition qui l’accuse d’être un candidat à la remorque du chef de l’État qui tient à tout prix à lui baliser le chemin de la victoire quitte à violer toutes les règles démocratiques. Voyant en lui un privilégié, cette opposition s’insurge contre tous les actes posés par le régime pour le conduire à bon port. Parmi ceux-ci, il y a l’interdiction qui leur est faite d’aller à la rencontre de leurs militants alors que lui-même poursuit allègrement ses tournées sous la protection des gendarmes et des policiers. Les mêmes qui dispersent sans ménagement toutes les caravanes des candidats de l’opposition. En plus des manifestations interdites sans aucun prétexte valable, cette même opposition considère que le processus électoral est biaisé dès le départ de par les actes déjà posés par le camp Amadou Ba. Surtout, elle ne cache pas son sentiment de suspicion à l’égard de tous les organes intervenant dans tout le processus électoral à savoir le ministre de l’intérieur, la DGE, la nouvelle équipe de la CENA et le Conseil constitutionnel qu’elle récuse et accuse d’être à la solde du candidat de la mouvance présidentielle. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le FITE (Front pour l’Inclusivité et la Transparence des Élections) s’est réuni ce weekend pour s’attaquer avec véhémence au régime avant d’inviter les Sénégalais à se joindre à sa cause pour s’opposer à la volonté du régime d’imposer par tous les moyens son candidat. Ce qui passe, entre autres, par la violation du processus électoral et l’élimination de candidats n’appartenant pas au camp du pouvoir.
SIX QUESTIONS POUR COMPRENDRE LA COP28 DE DUBAÏ
Au terme d’une nouvelle année de chaleurs record et d'événements climatiques extrêmes, près de 200 pays et des milliers de personnes se retrouvent aux Emirats arabes unis pour tenter d'opposer une réponse universelle à un problème tout aussi mondial.
Au terme d’une nouvelle année de chaleurs record et d'événements climatiques extrêmes, près de 200 pays et des milliers de personnes se retrouvent aux Emirats arabes unis pour tenter d'opposer une réponse universelle à un problème tout aussi mondial. Comment fonctionne une conférence climat de l’ONU ? En quoi celle-ci se distingue-t-elle ? COP28, mode d’emploi.
Où et combien de temps ?
La 28e Conférence des Parties (Conference of the Parties, COP) de l'ONU sur le climat se déroule cette année à Dubaï, l'un des sept Émirats arabes unis. Mais elle se tient dans l'enceinte de l'Expo City qui sera administrée pendant toute la durée par les règles de l'ONU. Ainsi, il y est par exemple autorisé de manifester, alors que cela est proscrit dans le pays. C'était également le cas l'année dernière à Charm el-Cheikh (Égypte), ce sera à nouveau le cas cette année de l'autre côté du désert d’Arabie.
La COP rassemble 198 Parties : 197 États plus l'Union européenne, c'est-à-dire presque tous les pays de la planète. Les pays ne négocient pas individuellement mais par groupe. Il y en a huit principaux (groupe Afrique, Union européenne, Petits Etats insulaires, groupe des pays les moins avancés ou encore le groupe des États latino-américains). Beaucoup de pays en voie de développement sont également membre d’un super-groupe, le G77+Chine qui compte 135 pays et la Chine. L’appartenance à un groupe d’intérêts voisins permet de peser davantage dans les salles de négociations.
Après la cérémonie d’ouverture ce jeudi (diffusée ici en direct), la COP commence véritablement ce vendredi 1er et samedi 2 décembre par un sommet de chefs d'États et de gouvernements. Puis elle se poursuit du 3 au 10 par huit journées thématiques : santé, finance, énergie, transport, océan, forêts... Les 11 et 12 décembre sont réservés aux négociations finales, qui jouent généralement les prolongations sur un ou deux jours. À l'issue de ce marathon diplomatique ressort au minimum une déclaration finale. Mais cette COP est charnière : sept ans après Paris, dont elle doit dresser le bilan, et sept ans avant l’horizon fatidique des stratégies climat de 2030. Dans ce contexte, un véritable texte décisionnel est fortement espéré, notamment sur les énergies, fossiles et renouvelables, et sur un déblocage de la finance climatique, publique et privée.
Trois mois jour pour jour depuis le coup d’État au Gabon, l’ex-première dame Sylvia Bongo est en détention tout comme son fils Noureddin. Mais l’ancien chef de l’État, Ali Bongo, est toujours dans sa résidence.
Trois mois jour pour jour depuis le coup d’État au Gabon, l’ex-première dame Sylvia Bongo est en détention tout comme son fils Noureddin. Mais l’ancien chef de l’État, Ali Bongo, est toujours dans sa résidence. Le nouveau pouvoir a déclaré qu’il avait été mis à la retraite, qu’il était libre de ses mouvements et notamment pouvait partir à l’étranger se faire soigner à tout moment. Mais son entourage dément et dénonce une détention qui ne dit pas son nom.
Pour certains de ses proches, Ali Bongo est en prison. L’ancien président vit toujours dans sa luxueuse résidence de La Sablière, avec ses fils Bilal et Jalil, mais sa liberté serait restreinte. Selon plusieurs sources, « il y a des chars autour de sa résidence. Ses sorties dans le jardin sont limitées. Un garde républicain est constamment là pour écouter ses propos. Il n’est pas du tout libre et ne peut pas voir sa femme et son fils emprisonnés », confie un proche.
Ali Bongo est diminué depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018, mais sa santé reste toutefois bonne. Un kinésithérapeute vient d’ailleurs régulièrement pour sa rééducation.
Côté matériel, là encore une bonne source explique qu’il n’a pas accès au téléphone, ses comptes bancaires seraient gelés, il ne toucherait pas sa retraite et son statut d’ancien chef d’État ne serait pas appliqué. Il aurait accumulé trois mois d’arriérés de factures d’électricité. « Il ne peut pas payer, car ses chèques sont refusés. On a peur d’une coupure », confie son entourage.
Seul un cercle très restreint de collaborateurs serait présent autour de lui. « Les militaires fouillent à l’entrée et la sortie. Le cuisinier principal est parti, car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions. Sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger », indique une bonne source.
Peu de visites
Plusieurs hauts dignitaires ont pu lui rendre des visites officielles. Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, le représentant de l’Unoca (Bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale), Abdou Abarry, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, ou encore le 25 novembre dernier, le Premier ministre de Sao Tomé, Patrice Emery Trovoada. Tous ont d’ailleurs confirmé la bonne santé de l’ancien président gabonais. « Ce ballet diplomatique, c’est de l’esbroufe, pour donner une bonne image », confie toutefois un collaborateur.
Ces rendez-vous sont souvent rapportés dans les médias, donnant ainsi de rares images d’Ali Bongo depuis sa chute. On se souvient aussi d’une vidéo du chef de l’État diffusée quelques heures après le putsch dans laquelle il appelait, en anglais, les amis du Gabon à « faire du bruit ». Selon une bonne source, les mutins auraient décidé de laisser dormir le président durant le coup d’État. Les images auraient été enregistrées par son majordome lui-même anglophone, quelques heures après le putsch, alors qu’Ali Bongo venait d’être déposé. Des propos en anglais pour espérer une plus large diffusion à l’international.
Aujourd'hui, dans le privé, très peu de gens ont accès à lui et toute rencontre doit recevoir l’aval de l’armée. Aucun responsable de son parti, le PDG, n’est par ailleurs venu à La Sablière. « Au début, sa fille Malika et sa sœur Pascaline ont pu le voir, mais c’est terminé. Sa petite-fille Léa vivait dans une maison où séjournait Noureddin et sa famille. Elle est située au sein de la résidence. Mais Léa a été priée de déménager », indique l’entourage. Ce bâtiment fait notamment partie de l’héritage de l’ancien président et patriarche Omar Bongo. Certains craignent que le pouvoir cherche maintenant « à spolier les biens de la famille ».
Exil refusé
Ali Bongo serait « touché » par la situation, même s’il reste fort mentalement. « Il ne comprend pas cette violence contre lui. L’armée lui a proposé de s’exiler il y a environ un mois. Un avion était prêt, mais il a refusé de quitter le Gabon. Preuve de sa solidité. Il ne veut pas partir sans sa femme et son fils. Il affirme qu’ils n’ont rien fait et qu’il est prêt à prendre ses responsabilités », indique un proche des Bongo, ajoutant que le nouveau pouvoir cherche à tout mettre sur le dos de Sylvia et Noureddin Bongo. « Les militaires disent qu’ils dirigeaient, usurpaient sa signature, mais aucune décision n’était prise sans l’aval d’Ali qui était en pleine possession de ses moyens malgré son handicap physique », précise cette source.
En tout cas, aujourd’hui, une source judiciaire explique qu’aucune procédure ne vise pour l’instant l'ex-chef de l'État. Selon le président de l’Assemblée nationale, « seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président. Il ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire. Si les autorités judiciaires estiment qu’il faut ouvrir une enquête, je ne peux pas empêcher la justice de faire son travail », indique Jean-François Ndongou.
Même si Ali Bongo n’est pas inquiété par la justice, sa famille n’est pas sereine. Certains proches craignent même que l’ex-président gabonais soit victime d'un nouvel AVC.
GUY MARIUS SE DEFOULE SUR PAPE MALICK NDOUR
La question de l'émigration clandestine a été au cœur des débats lors du passage du ministre de la Jeunesse, de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi Pape Malick Ndour à l'Assemblée nationale.
Les députés ont examiné hier le projet de budget 2024 du ministère de la jeunesse, de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi. Au cours de la plénière, le ministre Pape Malick Ndour a été interpellé sur plusieurs sujets dont l'émigration clandestine. Conscient des dangers du phénomène de l'émigration irrégulière, Pape Malick Ndour a lancé un appel poignant aux jeunes en les invitant à faire confiance au gouvernement.
La question de l'émigration clandestine a été au cœur des débats lors du passage du ministre de la Jeunesse, de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi Pape Malick Ndour à l'Assemblée nationale. Le ministre a profité de la tribune pour lancer un cri du cœur à l'endroit de jeunes qui tentent tous les jours l'émigration clandestine. «Je suis d'accord avec eux des difficultés qu'ils rencontrent. Je suis d'accord qu'on doit mobiliser des ressources au profit de cette jeunesse. Il nous faut davantage de mécanismes permettant de régler les problèmes Mais nous n'avons pas le droit d'abandonner ou de quitter ce pays.Un pays que nous devons construire puisque nous sommes les délégataires légitimes», affirme le ministre de la Jeunesse. Il invite ainsi les jeunes à continuer à faire confiance à l'État, au président de laRépublique, à son gouvernement et à son Premier ministre Amadou Ba. «Nous sommes conscients que l'État doitfaire encore des efforts mais nous apprécions les actions de l’État. Elles sont incommensurables. En attestent les nombreux programmes et projets que l'État a mis en faveur des jeunes depuis 2012», ajoute Pape MalickNdour. Il lance en outre un appel à tous les acteurs, notamment aux acteurs de l’opposition, de la société civile, aux guides religieux. «Je pense que s'il y a un consensus fort qu'il faudrait avoir aujourd'hui, c'est celui autour du phénomène de l'émigration irrégulière. Cette question, de mon point de vue, doit être abordée avec compassion et non pas avec passion. Parce que ceux qui partent sont souvent intoxiqués», souligne le président du conseil départemental de Guinguineo. A ses yeux, la grande offensive, c'est avant tout de dire aux jeunes qu'ils ne doivent pas partir et qu'ils peuvent avoir des solutions chez eux.
LE QUOTA ALLOUE AU PROGRAMME «XËYU NDAW ÑI» A ETE DEPASSE AVEC 67 000 EMPLOIS
Revenant par ailleurs sur les efforts de l’Etat, notamment sur la question de l’employabilité des jeunes, Pape Malick Ndour reconnaît, à travers le programme «Xëyu ndaw ñi», notamment le recrutement spécial, que beaucoup d’efforts ont été consentis. A cet effet, il rappelle que le quota alloué à ce volet a été dépassé avec 67 000 emplois créés alors que l’objectif était 65 000 emplois. S’agissant de la qualité des emplois créés dans le cadre du programme «Xëyu ndaw ñi», le ministre a souligné aussi que c’est grâce à ce programme que 5 000 enseignants ont été recrutés, en plus du recrutement des forces de défense et de sécurité avec une perspective claire d’intégration dans les corps tels que la police. «Dans chaque secteur, une politique publique est adossée à une perspective réelle pour permettre aux jeunes d’avoir une pérennité en matière d’emploi», ajoute le ministre. En outre, Pape Malick Ndour renseigne que grâce au programme «Xëyu ndaw ñi», plus de 500 personnes ont été recrutées et seront affectées dans les maisons de la jeunesse et de la citoyenneté. Ainsi, par rapport au nombre d’emplois créés exclusivement par le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, le ministre a annoncé un nombre de 700 volontaires du service civique national, en plus des autres quotas dans le cadre de la correction territoriale, ce qui fait un total de près de 6 000 emplois créés.
GUY MARIUS SAGNA : «AU LIEU D’ALLER CIRER LES PLATEAUX DE TELEVISION, VOUS AURIEZ DU VOUS OCCUPER DE LA POLITIQUE DE LA JEUNESSE DU PAYS»
Auparavant, certains députés ont dénoncé l’absence d’une politique de la Jeunesse. De l'avis du député Guy Marius Sagna, le départ massif des jeunes s'explique par une mauvaise politique du gouvernement. «Un gouvernement qui ne peut créer que 30 000 emplois, alors que chaque année vous avez plus de 300 000 demandeurs d'emplois, c'est normal que vous ne puissiez pas régler ce problème», regrette le député. Pire, poursuit-il, le gouvernement a donné les marchés aux étrangers. «C'est donc normal que les entreprises sénégalaises ne puissent pas absorber les questions d'emploi», peste Guy Marius Sagna. A ses yeux, c'est une faillite du Président Macky Sall et du plan Sénégal émergent. Il dénonce en outre l'insouciance du Ministre Pape Malick Ndour, par rapport aux préoccupations de la jeunesse. «Monsieur le ministre, nous sommes le 29 novembre, il y a toujours certains jeunes du programme civique national qui n’arrivent pas à percevoir leurs salaires. Voilà votre politique de jeunesse : retard de salaire, emprisonnement. Au lieu d’aller cirer les plateaux de télévision, vous auriez dû vous occuper de la politique de la jeunesse du pays », tonne amèrement l’activiste. Pour sa part, Ndèye Satala Diop estime que le problème de l'emploi des jeunes n'est pas lié à un problème de budget. «Je constate que chaque année, on augmente le budget alloué à la jeunesse. Cela n’a pas empêché les jeunes d'émigrer ou de se confronter à un problème d'emploi. Je pense qu'il faut chercher les problèmes ailleurs», affirme la parlementaire.
LES 800 MAITRES POLYVALENTS CRITIQUENT SUR LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
Après avoir payé leurs inscriptions, ils attendent depuis plus de 6 mois la signature du ministre de l’Éducation nationale Cheikh Oumar Hanne pour commencer leur formation.
Les maîtres polyvalents au nombre de 800 exerçant dans les cases des tout-petits réclament une formation diplômante. Après avoir payé leurs inscriptions, ils attendent depuis plus de 6 mois la signature du ministre de l’Éducation nationale Cheikh Oumar Hanne pour commencer leur formation.
Les maîtres polyvalents ne supportent plus la situation qu’ils vivent. Après 6 mois d’attente pour démarrer leur formation, ces anciens bénévoles de la case des Tout-Petits sont en train de broyer du noir. Cette situation est causée par le retard de signature de l’arrêté du ministre de l’Éducation nationale pour permettre aux 800 maîtres polyvalents de démarrer leur formation. Devant la presse, ils ont exprimé leur angoisse causée par ce retard. Selon Amdy Moustapha Kounta, porte-parole des bénévoles de la case des tout-petits, ils sont confrontés à des difficultés à cause du non-respect des engagements du ministre de l’Education nationale. «Nous remercions le président de la République qui fait le maximum possible pour honorer sa parole. Il avait recommandé le recrutement de tous les maîtres polyvalents qui sont dans les écoles. Depuis plus de 20 ans, nous servons dans les cases des tout-petits. Avec la politique du Président Sall, l'État nous a recrutés», a fait savoir Amdy Moustapha Kounta. Les nouvelles recrues devraient bénéficier d’une formation mais jusque-là, rien n’est fait. «Or c’est à l’issue de cette formation qu’on doit nous affecter dans une structure. Aujourd’hui, il reste la formation ; pourtant depuis le 10 juillet, les maîtres-polyvalents se sont inscrits. Le lendemain, plus précisément le 11 du même mois, alors qu’ils étaient partis pour commencer la formation, on leur a demandé d’attendre le mois d'août. Maintenant on nous demande d’aller jusqu’à nouvel ordre», a fait savoir M. Kounta.
Las d’attendre, les maîtres-polyvalents lancent un appel au ministre de l’Éducation nationale Cheikh Omar Hanne qu’ils considèrent comme le seul responsable de la situation. «Tous les documents ont été fournis. Maintenant il ne reste que la signature du ministre pour démarrer la formation. Nous lui demandons de faire son autocritique car il doit savoir qu’on lui a confié un ministère du savoir», a dénoncé le porte-parole. En dépit de cette situation précaire qui envoie au chômage plus de 800 maîtres polyvalents, il y a seulement quelques mois, on parlait de déficit d’enseignants dans ces structures. «Comment est-ce possible qu’il y ait des enseignants qui ont leur CAP et qu’on leur refuse la formation pour terminer leur cycle. Paradoxalement, il y a des écoles qui n’ont pas assez d’enseignants», a dit M. Kounta. Une marche nationale est prévue à Dakar le week-end prochain par les maîtres polyvalents pour exiger du ministre de l’Éducation nationale la signature de l’arrêté.
LA COUR DES COMPTES RELEVE DES INSUFFISANCES NOTABLES
Apres examen des rapports annuels de performance (rap) de 9 ministères, La Cour des comptes dit avoir décelé des insuffisances notables par rapport aux critères de pertinence, de compréhensibilité et de comparabilité.
La Cour des comptes a rendu public hier son avis sur les rapports annuels de performance (RAP) en 2021. Après en avoir examiné dix-sept (17), elle dit avoir décelé des insuffisances notables par rapport aux critères de pertinence, de compréhensibilité et de comparabilité.
Depuis 2020, l’Etat du Sénégal a adopté l’approche budget programme qui instaure la démarche de performance dans la conduite de l’action publique. Cela signifie que chaque programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une action ou un ensemble cohérent d'actions représentatives d'une politique publique clairement définie dans une perspective de moyen terme.
Ainsi, chaque programme est assorti d'objectifs précis, arrêtés en fonction de finalités d'intérêt général et des résultats attendus. Ces derniers font l’objet d'évaluations régulières et donnent lieu à un rapport de performance élaboré en fin d'exercice par les ministères et institutions constitutionnelles concernés. Et la Cour des Comptes donne son avis sur le système de contrôle interne et le dispositif de contrôle de gestion, sur la qualité des procédures comptables et des comptes ainsi que sur les rapports annuels de performance. Elle fournit, à travers ses avis, des messages clés pour améliorer la qualité de la reddition, et les recommandations qu’il contient se veulent à « effet domino».
Dans son avis dont “L’AS” détient une copie, la Cour des comptes renseigne que dans le cadre de l’approche graduelle mise en œuvre par le gouvernement, les travaux de vérification menés portent sur les programmes des neuf (09) ministères retenus pour l’expérimentation de la déconcentration de l’ordonnancement. Elle relève cependant que les RAP des programmes du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications ainsi que ceux du Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel ne sont pas transmis. Il s’y ajoute que le RAP du programme «Promotion de la Diplomatie économique» du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur n’a pas été produit.
Finalement, l’examen n’a porté que sur 17 programmes provenant des ministères suivants: “Fonction publique et Renouveau du service public”;“Forces armées”, “Travail, Dialogue social et Relations avec les institutions”; “Economie, Plan et Coopération”; “Microfinance, Economie sociale et solidaire”; “Mines et Géologie”.
Rappelant les textes juridiques en la matière, la Cour estime que la production et la transmission des RAP constituent une exigence légale et instaurent une culture de redevabilité et de transparence dans la gestion des finances publiques.
PRINCIPALES CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS
Par ailleurs, la juridiction financière a mentionné dans son avis ses principales constatations et des recommandations pour améliorer la qualité de la reddition des comptes. Elle a ainsi indiqué que les informations contenues dans les dix-sept (17) RAP examinés dans le cadre du contrôle de l’exécution des lois de finances au titre de la gestion 2021 présentent des insuffisances par rapport aux critères de pertinence, de compréhensibilité et de comparabilité.
D’abord, note-t-elle, les RAP ne rendent pas adéquatement compte des réalisations concrètes au regard des objectifs définis et des ressources utilisées
Ensuite, il a été établi que les RAP ne rendent pas compte de manière suffisante des informations relatives à la stratégie du programme et que les dispositifs de gestion des risques mis en place ne sont pas clairement indiqués
Enfin, il est relevé que les informations contenues dans les RAP ne facilitent pas, en l’état, la prise de décision.
En conséquence, la Cour recommande au ministre des Finances et du Budget de veiller à la complétude et à la transmission, dans les délais, des rapports annuels de performance.
Aux responsables de programme, elle les exhorte de veiller, entre autres à la concordance des objectifs et actions contenus dans les Projets Annuels de Performance (PAP) avec ceux présentés dans les RAP ; à la qualité et à la complétude des cadres de performance des programmes budgétaires; et à une description sommaire, dans les RAP, de la stratégie du programme.
La Cour des comptes demande également aux responsables de programme de procéder à l’analyse complète des liens entre les ressources mobilisées et les résultats obtenus. Elle les exhorte aussi de mentionner les facteurs explicatifs des écarts entre les résultats prévus et ceux atteints ; et de faire ressortir les dispositifs de gestion des risques et de contrôle de gestion mis en place au sein des programmes
En définitive, la Cour des comptes invite les responsables de programme à systématiser l’analyse comparative entre les résultats de l’année sous revue et ceux des gestions précédentes ainsi que des standards reconnus ; et à fournir les informations pertinentes sur les mesures prises en cours de gestion pour améliorer les performances.
JOUR DE VERITE POUR MOHAMED BAZOUM
La Cour de justice de la CEDEAO va rendre son jugement jeudi concernant la plainte déposée par le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, pour ‘’destitution illégale’’, ‘’séquestration et détention arbitraire’’.
Dakar, 29 nov (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO va rendre son jugement jeudi concernant la plainte déposée par le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, pour ‘’destitution illégale’’, ‘’séquestration et détention arbitraire’’.
M. Bazoum, qui a été renversé le 26 juillet dernier par un coup d’Etat, pour le motif d’incapacité à faire face à l’insécurité croissante’’ dans son pays, est retenu en résidence dans le palais présidentiel depuis cette date alors qu’il refuse de démissionner.
L’avocat sénégalais Seydou Diagne, membre de son équipe juridique, estime que ‘’la destitution du gouvernement de Bazoum constitue une violation de ses droits politiques’’, appelant à sa ‘’libération inconditionnelle’’’ et sa ‘’réintégration à la présidence’’.
‘’La détention de [Mohamed] Bazoum, ainsi que de sa femme et de son fils porte atteinte à leurs droits humains’’, ont ajouté les défenseurs du président nigérien destitué.
En réponse, l’un des avocats de la junte, Aïssatou Zada a affirmé que M. ‘’ Bazoum, sa femme et son fils n’avaient pas été détenus arbitrairement ou contre leur gré’’, faisant savoir qu’‘’ils avaient la liberté de se déplacer’’, tandis que l’ancien président ‘’ [est] retenu (…) pour des raisons de sécurité’’.
Le 1er novembre dernier, le procureur général près la Cour d’appel de Niamey avait confirmé l’accusation de la junte nigérienne selon laquelle l’ancien président aurait tenté sans succès de s’évader avec l’aide de complices.
La Cour de justice de CEDEAO est un organe créé en 1991 pour traiter les questions au sein du bloc régional.
Les États membres ne sont pas liés par les décisions qu’elle rend, et il n’existe aucun mécanisme pour les faire appliquer.
LE DOUBLON FITE-F24
Un temps, c’était pour la guerre contre le 3e mandat de Macky Sall. Comme pris de cours, le F24 change de fusil d’épaule. Et refuse de mourir. Les arrestations donnent de la matière à cette plateforme de l’opposition et de la société civile.
Un temps, c’était pour la guerre contre le 3e mandat de Macky Sall. Comme pris de cours, le F24 change de fusil d’épaule. Et refuse de mourir. Les arrestations donnent de la matière à cette plateforme de l’opposition et de la société civile. Toutes ses manifestations sont interdites. Les politiques quittent le front de la rue et investissent le terrain du parrainage. Finalement, le F24 a trouvé un logiciel pour éviter le «piège» des doublons externes contre leurs candidats. C’est ce qu’on appelle changer de logiciel. Et il faudra commencer par le doublon Fite-F24 !
LA PRISE EN CHARGE DU CANCER EFFECTIVE À L’HÔPITAL RÉGIONAL DE SAINT-LOUIS
La direction de l’hôpital régional de Saint-Louis informe de la disponibilité des activités d’oncologie médicale pour la prise en charge du cancer dans toute la zone nord.
Saint-Louis, 29 nov (APS) – La direction de l’hôpital régional de Saint-Louis informe de la disponibilité des activités d’oncologie médicale pour la prise en charge du cancer dans toute la zone nord.
Dans un communiqué, elle souligne que le paquet de service offert est constitué de la consultation d’oncologie médicale, la mise en œuvre de protocole de chimiothérapie, d’hormonothérapie, d’immunothérapie, de thérapie ciblée et de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
La même source signale par ailleurs que l’hôpital dispose de médicaments anticancéreux par l’entremise de la direction de la lutte contre la maladie.