SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
28 juillet 2025
CAN 2023, UN DERBY SENEGAL-GAMBIE A L'ENTREE
Le Sènégal jouera son premier match de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire contre la Gambie le 15 janvier 2024 au stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro, selon le calendrier des matchs établi après le tirage au sort.
Dakar, 13 oct (APS) – Le Sènégal jouera son premier match de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire contre la Gambie le 15 janvier 2024 au stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro, selon le calendrier des matchs établi après le tirage au sort.
Le Sénégal est logé dans le groupe C, en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, au terme du tirage au sort des groupes de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février) effectué, jeudi à Abidjan.
Les Lions du Sénégal , champions en titre, seront basés dans la ville de Yamoussoukro. Ils entameront l’opération de conservation du titre par le derby inédit en phase finale de CAN contre la Gambie.
Quatre jours après, Ils affronteront les Lions indomptables du Cameroun avant de jouer leur dernier match de poule, le 23 janvier dans un autre derby ouest africain contre le Syli national de la Guinée.
LE SENEGAL VA ARRIVER A LA COUVERTURE SANITAIRE UNIVERSELLE
Le Sénégal a un système de santé solide lui permettant d’arriver, avec le temps, à la couverture sanitaire universelle, a indiqué le Directeur général de l’agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.
Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal a un système de santé solide lui permettant d’arriver, avec le temps, à la couverture sanitaire universelle, a indiqué le Directeur général de l’agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.
»Le système de santé du Sénégal est solide. Avec le temps, nous arriverons à la couverture sanitaire universelle. Le Sénégal est un des pays phares dans ce domaine, les preuves, c’est comment nous avons pu gérer Ebola et la pandémie de la Covid-19″, a souligné M. Daff, qui était l’invité de la rédaction de l’APS.
Il a rappelé que « la couverture sanitaire universelle, c’est le principe de ne laisser personne au bord de la route ».
»Il y a plusieurs aspects dont l’offre et la demande. Il faut que l’offre soit disponible et de qualité, la demande quant à elle doit être solvable », a expliqué Bocar Mamadou Daff.
L’ANACMU est »du côté de la demande », selon son DG, estimant qu’il faut aussi »prendre en compte certaines dimensions par exemple l’accès à l’eau, les infrastructures, l’électricité et autant d’intrants qui entrent dans ce cadre-là pour faciliter l’accès aux soins et réduire le fardeau de la maladie ».
« Nous disons souvent que la couverture sanitaire universelle est un trépied mais le trépied que je préfère c’est la gouvernance », a affirmé Dr Daff, ajoutant: »Nous devons nous assurer que chaque franc dépensé est bien utilisé dans l’assurance maladie. La couverture sanitaire c’est autant le ministère de la santé que nous-mêmes et d’autres secteurs qui contribuent à l’objectif ».
Selon lui, »les filets sociaux, les bourses de sécurité familiale, les cartes d’égalité des chances mises en place par le chef de l’Etat permettent d’aller de l’avant ».
L'AGENT JUDICIAIRE DE L'ÉTAT CONTESTE LE RÉTABLISSEMENT DE SONKO SUR LE FICHIER ÉLECTORAL
Yoro Moussa Diallo a vivement critiqué la décision du tribunal, dénonçant ce qu'il qualifie d'"atmosphère délétère" durant le procès
Le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor, situé dans le sud du Sénégal, a annulé la radiation d'Ousmane Sonko, une figure politique importante du pays, du fichier électoral. Cette décision a été saluée par les partisans de Sonko mais a également été vivement critiquée par l'Agent judiciaire de l'État, Yoro Moussa Diallo, qui a annoncé le dépôt d'un recours.
Cette affaire a rapidement pris une dimension politique, mettant en lumière les tensions qui existent au sein de la société sénégalaise et de son système judiciaire. L'annulation de la radiation de Sonko intervient dans un contexte marqué par des divisions politiques profondes et des manifestations de rue, et elle a exacerbé les passions de part et d'autre.
Yoro Moussa Diallo, l'Agent judiciaire de l'État, a vivement critiqué la décision du tribunal, dénonçant ce qu'il qualifie d'"atmosphère délétère" durant le procès. Dans un communiqué, il a déclaré : "Cette audience s'est tenue dans des conditions indignes d'un procès équitable." Il a également pointé du doigt le comportement du juge Sabassy Faye, affirmant que ce dernier avait ignoré la récusation formulée par les représentants de l'État et qu'il avait violé à plusieurs reprises la loi. Cette situation est d'autant plus préoccupante, selon Yoro Moussa Diallo, que le juge Sabassy Faye est le frère d'un adjoint au maire de Ziguinchor et membre de l'ex-parti Pastef, auquel Ousmane Sonko est affilié.
Le litige autour de l'inscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales a suscité des débats passionnés au Sénégal, reflétant les clivages politiques profonds qui traversent le pays. Le fait que l'Agent judiciaire de l'État ait annoncé un recours contre la décision du tribunal souligne l'importance de cette affaire et l'enjeu qu'elle représente pour l'avenir politique du Sénégal.
Pour l'instant, Ousmane Sonko ne peut pas être réintégré dans les listes électorales en raison du recours déposé par l'État. Cette situation ajoute un élément d'incertitude à l'approche des prochaines élections, ce qui ne manquera pas d'avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.
L'affaire de l'annulation de la radiation d'Ousmane Sonko du fichier électoral met en lumière les défis auxquels est confronté le système judiciaire sénégalais et soulève des questions importantes sur la transparence et l'impartialité des décisions judiciaires dans un contexte politique hautement polarisé. Elle continuera sans aucun doute à être au centre des débats politiques et juridiques au Sénégal dans les mois à venir.
MAKHTAR CISSÉ, LE RETOUR EN FORCE
La nomination de l'ex-patron de la Senelec sonne comme un retour aux affaires de l’Inspecteur général d’Etat. L’homme, faut-il le rappeler, avait récemment décliné la réunion d’enregistrement des candidats de BBY à la candidature pour la présidentielle
La nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé sonne comme un retour aux affaires de l’Inspecteur général d’Etat. L’homme, faut-il le rappeler, avait dernièrement décliné la réunion d’enregistrement des candidats de Benno à la candidature pour la Présidentielle de février 2024. Le président Macky Sall l’avait dans la même mouvance, félicité. Malgré cela, on était loin de penser à son retour aux affaires, même si cette séquence a été révélatrice de la haute estime dont il jouit auprès des membres de la mouvance présidentielle. Puisqu’il a été présenté d’office comme un candidat à la candidature de Benno Bokk Yaakaar, sans en avoir exprimé le souhait.
Pur produit de l’administration publique (École nationale d’administration et de magistrature, (Enam, Inspection générale d’Etat (Ige), il avait retrouvé son bureau d’inspecteur au Palais de la République, après son départ du gouvernement, en toute humilité et ‘’sans doute aussi parce qu’il garde une certaine passion de l’expertise publique’’. Il retrouve le cabinet du Président, poste qu’il a occupé de juillet 2014 à juin 2015.
Il finit par rejoindre la Société nationale d’électricité du Sénégal, alors en grande difficulté. En quatre ans, il a remis de l’ordre dans ce fleuron de l’industrie sénégalaise et surtout ramené la performance.
Originaire de Dagana, Mouhamadou Makhtar Cissé a ainsi été tour à tour été Directeur général des Douanes (2009), ministre du Budget (2013), Directeur de cabinet du Président (2014), Directeur général de la Société nationale d’électricité (Senelec en 2015) et ministre du Pétrole et des Energies (2019). Il a marqué d’une bonne empreinte positive faite de résultats concrets tous les départements et entreprises publiques qu’il a dirigés.
Maître d’œuvre du chantier de réfection de la grande mosquée de Tivaouane, Makhtar Cissé jouit aussi d’une grande notoriété et d’une grande confiance au sein de la famille Sy. Son retour dans le gouvernement, sous ce rapport, peut être considéré comme un clin d’œil à Tivaouane.
Mais, surtout, ce retour dans le cabinet du Président de la République témoigne d’une grande confiance dans ses compétences. Car, il sera amené à accompagner la sortie du Président de la République, avec tout ce que cela implique comme travail de préparation des dossiers, entre autres tâches.
En outre, le contexte préélectoral qui prévaut reste particulier et sans doute sera-t-il amené à jouer un rôle majeur, alors que l’actuel Premier ministre Amadou Ba est choisi comme candidat de Benno Bokk Yaakaar à la Présidentielle de février 2024.
LES CALCULS DE MACKY SALL
Plutôt qu’une rupture radicale, le président de la République a opté pour un changement dans la continuité, compte tenu de plusieurs facteurs, dont celui du temps
L’attente a été très longue. Les espérances très grandes. Mais à l’arrivée, les résultats sont moindres, ‘’décevants’’, commentent certains observateurs. Le chamboulement tant espéré n’a pas eu lieu. À la place, le président de la République, Macky Sall, a opté pour le statu quo. Ou presque. Globalement, on note quelques jeux de chaises musicales, des entrées sans surprise et des départs plus ou moins attendus. Plutôt que la rupture, le chef de l’État semble miser sur la continuité dans le choix des hommes, à moins de cinq mois de la Présidentielle. Car il aurait été hasardeux de tout chambouler dans cette dernière ligne droite où le facteur temps est déterminant ; ainsi qu’est importante la dynamique unitaire de la coalition.
Parmi les décisions qui ont le plus marqué les esprits, il y a le retour de Mouhamadou Makhtar Cissé. Peu d’observateurs avaient vu venir. Inspecteur général d’État, l’ancien ministre du Pétrole et des Énergies avait été limogé du gouvernement en novembre 2020, après une brillante victoire aux élections. À l’époque, on l’accusait surtout d’avoir des ambitions présidentielles. Depuis, il est retourné à l’Inspection générale d’État, où il menait tranquillement sa vie en tant que fonctionnaire.
Son retour aux affaires marque donc la fin d’une époque. Il intervient à la suite de celui d’Amadou Ba, qui est passé de paria à n°2 du régime. Macky Sall est-il en train de réparer des torts ? On pourrait être tenté de le croire, à entendre le journaliste Madiambal Diagne qui lui est par ailleurs très proche.
À la question de savoir si les informations faisant état de rapports heurtés entre le président de la République et son actuel PM étaient avérées, il rétorque : ‘’Sincèrement, on ne saurait le nier. C’était surtout à cause des délations des adversaires d’Amadou Ba. Ce qui a le plus sauvé ce dernier, ce sont les téléphones d’Ousmane Sonko. Ceux qui l’accusaient de tous les noms d’oiseaux, d’être un proche de Sonko, c’est eux qui parlaient à Ousmane Sonko. Cette découverte a causé une grande déception au président de la République. Il n’aurait jamais imaginé que certains de ses collaborateurs s’adonneraient à de telles bassesses.’’
Après Amadou Ba, le retour de Makhtar Cissé marque la fin d’une époque
Aujourd’hui, c’est au tour de Mouhamadou Makhtar Cissé qui a fait l’objet des mêmes accusations de la part des faucons, d’effectuer son grand come-back dans l’entourage du chef de l’État. Ancien ministre du Budget, ancien directeur général de la Senelec, ancien ministre du Pétrole et des Énergies, M. Cissé ne sera pas en terrain inconnu, puisqu’il a déjà eu à occuper le très stratégique poste de directeur de cabinet du président Sall.
À côté de ce grand retour de Mouhamadou Makhtar Cissé, l’autre fait saillant du nouveau gouvernement concerne le jeu de chaises musicales au niveau des ministères de souveraineté. Ici, l’on notera le mouvement de l’inamovible Sidiki Kaba qui n’a plus quitté le gouvernement depuis qu’il y est entré en septembre 2013, à la suite de la nomination d’Aminata Touré au poste de Première ministre. Avec sa nomination, hier, à la tête du ministère de l’Intérieur, Sidiki aura fait la plupart des départements de souveraineté. Tour à tour, il a été ministre de la Justice, ministre des Affaires étrangères, ministre des Forces armées et maintenant ministre de l’Intérieur. Il a cédé son poste des Forces armées à Maitre Oumar Youm qui, lui aussi, fait son grand retour dans le gouvernement, après son départ en 2019.
À la place Washington, Sidiki va remplacer Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui ne va sans doute pas se plaindre de quitter ce département très stratégique, mais aussi politiquement très exposé, avec ses nombreux problèmes. Il atterrit au non moins stratégique ministère du Pétrole et des Énergies, avec notamment pour mission de faire sortir les firsts oil et gas en début d’année 2024.
Dans la même veine, le président Sall enlève Ismaila Madior Fall de la Justice et lui confie les Affaires étrangères. À l’instar de M. Diome, le Rufisquois, non plus, peut s’estimer heureux de s’éloigner des querelles politiciennes relatives aux nombreuses affaires judiciaires encore pendantes.
Jeu de chaises musicales dans les ministères de souveraineté : Macky Sall met à l’abri Antoine et Madior, et file les patates chaudes à Sidiki et à Aissata
Le nouveau gouvernement a par ailleurs été l’occasion pour le président Macky Sall de gérer certaines contingences politiques, avec la grande entrée de ses poulains, ses militants de la première heure qui soutenaient en grande partie la candidature d’Abdoulaye Daouda Diallo. Parmi ces militants dits authentiques de l’Alliance pour la République, on peut citer Thérèse Faye Diouf nommée ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale ; Birame Faye qui passe de ministre auprès de… à ministre plein chargé de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel ; Pape Malick Ndour qui reste au département de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, ainsi que de Mame Mbaye Niang (Tourisme et Loisirs) ; Abdou Karim Fofana (Commerce, Consommation et PME).
Les ténors de l’APR n’ont pas été en reste, avec le maintien de Moustapha Diop (Développement industriel…) ; Mansour Faye (Infrastructures, Transports terrestres et Désenclavement) ; Cheikh Oumar Hann (Éducation nationale) ; Mariama Sarr (Formation professionnelle, Entrepreneuriat et Insertion), en sus de l’arrivée de Maitre Oumar Youm promu à la tête du ministère des Forces armées.
Pendant ce temps, de Doudou Ka qui a pris la place d’Oulimata Sarr à la tête du ministère de l’Économie et du Plan, et de Samba Ndiobène Ka qui remplace poste pour poste Aly Ngouille Ndiaye.
À noter que le maintien du maire de Louga, Moustapha Diop, peut paraitre surprenant, si l’on sait qu’il est le seul, parmi ceux qui avaient bravé le choix de Sall en ce qui concerne la candidature, à conserver son poste. Un maintien qui conforte s’il en était encore besoin ceux qui ont toujours estimé que cette candidature n’est qu’un bluff et que le maire de Louga finira par rentrer dans les rangs.
Entrée en force de l’APR et consolidation de BBY
Dans la même logique politique, il faudrait inscrire le statu quo en ce qui concerne les postes réservés aux alliés de Benno Bokk Yaakaar. À moins de cinq mois de l’élection présidentielle, on peut imaginer aisément que le chef de l’État n’a pas été insensible aux préoccupations de ses alliés, en particulier du Parti socialiste et de l’Alliance des forces de progrès. Aucun changement n’a été noté à ce niveau. Alors que le PS conserve ses ministères (Environnement et Développement durable pour Alioune Ndoye ; Eau et Assainissement pour Serigne Mbaye Thiam), l’AFP est reconduite au département de la Pêche avec Pape Sagna Mbaye. Pendant ce temps, Samba Sy du PIT reste à la tête du ministère du Travail…
Le seul changement chez les alliés, c’est l’entrée d’El Hadj Momar Samb dans le gouvernement, une récompense pour ce fidèle qui a été de tous les combats de BBY depuis 2012.
L’exception Moustapha Diop
Outre M. Samb et Thérèse Faye Diouf, le nouveau gouvernement enregistre au moins trois nouveaux entrants. Il s’agit de l’ancien DG de la Lonase Lat Diop, l’ancien questeur de l’Assemblée nationale Daouda Dia, qui fait partie du quota d’Arona Dia, mais aussi Maitre Antoine Mbengue, qui est aussi un militant de l’APR à Joal, membre du Secrétariat exécutif national. Il remplace dans le gouvernement Sophie Gladima Siby (maire de Joal) qui occupait jusque-là le ministère du Pétrole et des Énergies. Pourquoi Antoine et non Sophie ? C’est l’une des questions que soulève ce nouveau gouvernement. Madame Siby va quitter le gouvernement en même temps que Mamadou Talla, emporté par la longue grève dans les collectivités territoriales.
Pour ce qui est des technocrates, il faut surtout noter le départ d’Oulimata Sarr, victime, en partie, de son manque de bagage politique, mais aussi les maintiens de Mamadou Moustapha Ba à la tête du ministère des Finances et du Budget, et de Marie Khémesse Ngom Ndiaye comme ministre de la Santé. Ils ont la particularité d’être des hommes du sérail et d’occuper des postes très sensibles.
Un gouvernement de ‘’missions et de combats’’
Ainsi, Amadou Ba dit tenir son gouvernement de ‘’missions et de combats’’. Son mandat sera articulé autour de quatre priorités. Le nouveau gouvernement est invité à répondre "au défi de la souveraineté et d’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024".
Le premier ministre engage aussi ses troupes à ‘’la prise en charge des urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion et l’emploi des jeunes, ainsi que l’organisation dans des meilleures conditions de la campagne de commercialisation agricole’’.
Le troisième axe d’intervention du nouveau gouvernement sera de “veiller au fonctionnement adéquat des services publics et à la stabilité sociale de l’ensemble des secteurs de la vie de la nation’’, en faisant référence à la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur et les collectivités territoriales.
Egalement, le chef du gouvernement tient à ‘’finaliser les projets prioritaires du chef de l’Etat et amorcer le déploiement à partir du dernier trimestre 2023 du plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent(PAP3) ». Cela devrait permettre de préparer l’entrée du Sénégal dans l’ère de l’exploitation du pétrole et du gaz. Et de mieux engager la période électorale.
FARY NDAO, L'INGÉNIEUR QUI ALLIE ART SCIENCE ET PROGRÈS SOCIAL
EXCLUSIF SENEPLUS - À la tête de la Senegal Fertilizer Company (Sefco), il pilote la construction d'une usine d'urée qui pourrait transformer le secteur agricole sénégalais et avoir un impact significatif sur l'économie du pays
Un portrait détaillé de Fary Ndao a été dressé parJeune Afrique dans sa dernière édition, mettant en lumière la diversité de ses talents et de ses engagements. L'article, publié par Jeune Afrique, se penche sur la vie de ce talentueux ingénieur géologue sénégalais âgé de 36 ans. Fary Ndao s'est engagé avec dévouement envers l'autosuffisance de son pays, le Sénégal.
À la tête de la Senegal Fertilizer Company (Sefco), une filiale de Petrosen Trading & Services, il joue un rôle clé dans la réalisation d'une usine d'urée qui a le potentiel de révolutionner l'agriculture sénégalaise et d'avoir un impact significatif sur l'économie nationale.
La mission de Fary Ndao à la tête de la Sefco est ambitieuse : il envisage de transformer le gaz naturel en urée, un engrais essentiel pour la croissance des plantes et des céréales. Actuellement, le Sénégal dépend entièrement des importations d'urée, ce qui exerce une pression sur sa balance commerciale. L'usine projetée, avec une capacité de production d'1,2 million de tonnes, est prévue pour être opérationnelle d'ici 2027-2028. Elle ouvrirait ainsi la voie à l'indépendance du pays vis-à-vis des fluctuations du marché international des engrais. Ce projet représente un atout économique majeur pour le Sénégal, avec la création attendue de centaines d'emplois directs et des perspectives de développement du réseau ferroviaire pour faciliter le commerce régional.
Outre son dualisme professionnel entre la science et l'art, Fary Ndao continue d'explorer de nouveaux horizons en se lançant prochainement dans l'écriture romanesque. Parallèlement, il partage ses analyses politiques sur diverses plateformes de médias sociaux, où ses opinions, parfois controversées, ont le mérite de susciter des débats animés parmi ses nombreux contacts.
Après avoir consacré six années de sa vie en tant que membre actif du Parti Demain La République (PDR), sous la direction de l'économiste El Hadji Ibrahima Sall, ce brillant ingénieur de 36 ans a choisi de mettre en veille son engagement politique depuis 2019. Cependant, il n'envisage pas de laisser cette sphère de côté de façon permanente, gardant en tête une éventuelle carrière politique. Fary Ndao, qui voue une profonde admiration à Cheikh-Anta Diop, un scientifique et écrivain éminent, envisage de suivre les traces de celui qu'il considère comme sa "référence intellectuelle".
Pour le moment, son unique aspiration, telle qu'il l'a exprimée à Jeune Afrique, consiste à "servir l'État au plus haut niveau possible et à avoir un impact significatif dans la vie des citoyens".
Une pétition et un mémorandum remis au Dg de la Senelec
Notre consœur Oumy Ndour a réussi sa campagne contre la cherté des factures d’électricité. A la tête d’une délégation composée de Dr Cheikh Guèye, Safiétou Kane Ndiaye, d’Abibou Mbaye, Malick Niass, elle a été reçue par le Directeur général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye et ses collaborateurs. Elle lui a remis une pétition de 41 453 signatures. Les deux parties se sont donné rendez-vous le 13 novembre 2023 pour régler la situation. Aussi, Malick Niass, le gérant du multiservices qui a perdu 500 000 F dans une erreur de manipulation sera remboursé. M. Bitèye demande à tous ceux qui considèrent que leurs factures avaient connu une hausse anormale d’en déposer copie avec une lettre de réclamation dans une agence Senelec partout dans le pays. Dans le mémorandum remis au Directeur général de la Senelec, figure un moratoire sur les paiements des factures du bimestre juillet-août, la revue de toutes la factures présentant une hausse démesurée et inexpliquée, une tarification plus transparente, le relèvement de la tranche sociale de 150 à 250 kw, un audit du système Woyofal, la mise en place d’un système d’annulation d’une transaction sur la plateforme Woyofal, la possibilité pour le client de choisir entre le prépaiement et le post-paiement, le respect des données personnelles des clients
Des Apéristes de Thiès en colère
Des responsables de l’Alliance Pour la République (APR) de Thiès se sont retrouvés hier à la permanence départementale pour exprimer leur colère à la suite de la formation du nouveau gouvernement. «Nous sommes désagréablement surpris par la composition du gouvernement Amadou Ba 2. Nous ne pouvons pas comprendre qu’une circonscription électorale aussi importante que le département de Thiès, avec ses 12 collectivités territoriales, ne puisse pas avoir un ministre», a estimé Gora Seck leur porte-parole. C’est d’autant plus incompréhensible à ses yeux qu’au niveau de la ville et du département de Thiès, la coalition Benno Bokk Yaakaar devra faire face à des adversaires de taille, notamment Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall, Talla Sylla, Hadjibou Soumaré, pour ne citer que ceux-là
Des Apéristes de Thiès en colère (bis)
Il a lancé un appel à l’endroit du président de la République, «pour qu’il soit plus regardant par rapport à Thiès, un grenier électoral incontournable et qui a beaucoup contribué à l’implantation de la coalition BBY. Thiès est incontournable pour la conquête du pouvoir en 2024 et il est impossible d’aller en guerre sans armes». Pour Ndiaga Wade responsable APR de Thiès-Nord, le département de Thiès est purement et simplement laissé en rade et personne ne peut comprendre qu’un gouvernement de 39 ministres soit formé et que Thiès soit écarté avec tout son potentiel électoral. Pendant ce temps, dit-il, «des villes qui n’ont même pas le tiers des électeurs de Thiès, comme Fatick, Podor, etc., ont été bien servies. Il convient pour lui de corriger ce dysfonctionnement d’autant plus que le pays va vers des échéances électorales très importantes.
L’alerte du Forum civil sur les jeux de hasard
Face au désarroi de la jeunesse et sa perméabilité à des pratiques préjudiciables à sa sécurité et à son avenir, notamment aux jeux de hasard électroniques, la section Forum civil de Guédiawaye invite l’Etat à prendre la juste mesure de la grande désespérance de la jeunesse de voir ses rêves d’avenir fleurir au Sénégal. Elle demande aux ministres en charge de l’Intérieur et de l’Éducation d’agir très rapidement pour ce qui concerne les jeux de hasard électroniques. Au ministère des Sports, à tous les acteurs et à toutes les instances du sport, Michel Mendy les exhorte à arrêter de porter ou de soutenir la promotion des entreprises de jeux de hasard, notamment électroniques, au niveau des médias et des quartiers. Aux inspections de l’Enseignement et de la Formation ainsi que les associations sportives et culturelles, il est demandé de s’assurer que lesdites sociétés ne polluent pas l’environnement des jeunes sous leur responsabilité. Cette invite s’adresse aussi aux parents à qui il est demandé de veiller activement sur les enfants afin qu’ils ne s’adonnent pas aux pratiques de jeu de hasard électronique. Quant aux leaders d’opinion, ils sont priés de s’investir effectivement dans la lutte contre ces nouvelles addictions qui menacent la construction de notre jeunesse.
Plainte de Me Gaby So contre Dr Alphousseyni Gaye
Après un premier renvoi pour citation de toutes les parties, le tribunal correctionnel de Dakar s’est penché, hier, sur la plainte en diffamation que l’avocat, Me Pape Samba So dit Gaby a déposé en août dernier contre le Dr Alphousseyni Gaye, son ancien ami et gynécologue qui avait consulté Adji Sarr, le chroniqueur Pape Moussa Sow ainsi que le journaliste Babacar Touré et le site Kéwoulo. D’après nos confrères de Kewoulo, Pape Moussa Sow avait déclaré que Me Pape Samba So avait, selon les affirmations du Dr Gaye, tenté de le corrompre pour qu’il fasse un certificat médical en faveur de la thèse du viol dont Adji Sarr accuse Ousmane Sonko. Et si le Dr Alphousseyni Gaye s’était réservé de donner publiquement le montant qu’on lui a proposé, Pape Moussa Sow, lui, avait appris que la somme en question était estimée à plus d’une centaine de millions de F CFA. Trouvant là une bonne opportunité de laver son honneur englué dans cet ignoble complot organisé pour éliminer Ousmane Sonko, Me Pape Samba So a servi une citation directe au chroniqueur Pape Moussa Sow et au Dr Alphousseyni Gaye. Mais le tribunal a jugé irrecevable la plainte.
Plaidoyer du Forum civil sur la taxation du tabac
En collaboration avec la convention des jeunes reporters, le Forum civil a initié hier un atelier de formation dans le cadre du projet de plaidoyer sur la taxation du tabac au Sénégal. Se réjouissant de cette initiative, Abdou Malick Bousso, membre du bureau exécutif du Forum civil, rappelle que le tabac est un problème de santé publique dans notre pays et partout en Afrique et dans le monde entier. Il souligne que l’objectif est d’amplifier le travail qui a été fait par d’autres acteurs. Le Forum civil ne fait que s’inscrire dans cette démarche mais surtout en abordant la question sur la fiscalité. D’autant que, précise M. Bousso, le système de taxation au Sénégal sur le tabac est à revoir dans le sens d’aller vers les standards de l’OMS qui indiquent des plafonds où des seuils sur les taxations pour pouvoir diminuer l’addiction du tabac et le tabagisme et recouvrer des ressources importantes pour financer et impacter positionnement le système de santé publique. Abdou Malick Bousso renseigne d’ailleurs que le Sénégal est évidemment à 23% de taxation là où les standards sont élevés au niveau de 70%.
Camp gratuit de chirurgie de la cataracte à Yeumbeul
Des dizaines de malades ont été consultés ou opérés, à l’occasion d’un camp gratuit de chirurgie de la cataracte, organisé au district sanitaire de Yeumbeul (banlieue de Dakar) par l’ONG humanitaire koweïtienne Direct Aid Société, avec l’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale. D'après l’Aps, le camp gratuit de chirurgie de la cataracte, ouvert dimanche dernier, sera clôturé vendredi. Les initiateurs se sont donnés pour objectif de toucher 2 000 patients grâce à une équipe de médecins ophtalmologistes égyptiens de l’œil du monde. Ces derniers s’appuient sur la nouvelle technologie phaco par laser en collaboration avec le Programme national de la santé oculaire du Sénégal. Le Dr Gabriel Massène Senghor, médecin-chef du district sanitaire de Yeumbeul, a magnifié l’organisation de ce camp gratuit de chirurgie de la cataracte. Il a rappelé que près de 550 000 malvoyants sont dénombrés au Sénégal. Il s’est cependant montré rassurant en précisant que sur ces 550 000 malvoyants, «au moins 80% sont atteints de cécité évitable, comme la cataracte»
YAW invite la DGE à s'exécuter…
Les leaders de la coalition Yewwi Askan wi se félicitent du «coup de tonnerre à Ziguinchor». Ils font allusion à la décision du juge d’annuler la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. La conférence des leaders rappelle que les avocats du maire de Ziguinchor avaient introduit un recours aux fins d'annuler la mesure de sa radiation des listes électorales. Malgré les invocations de l'État sur l'incompétence du juge, la recevabilité et le fond du dossier, le tribunal d'instance de Ziguinchor s'est déclaré effectivement compétent, soulignent les alliés de Sonko. A les en croire, malgré les pressions de l'agent judiciaire de l'Etat, le juge est resté droit dans ses bottes pour dire le droit et rendre la justice au nom du peuple. La coalition Yewwi Askan Wi se félicite de cette décision historique qui matérialise la victoire de la vérité sur l'arbitraire et l'injustice, indique-t-elle dans un communiqué. A leurs yeux, la sentence montre aussi qu'il y a encore dans la magistrature des hommes de caractère et des magistrats debout. Ainsi la coalition Yewwi Askan Wi félicite le pool des avocats pour leur excellente plaidoirie. Elle appelle les autorités administratives à s'exécuter promptement afin qu’Ousmane Sonko reçoive ses fiches de parrainages et recouvre la totalité de ses droits. La société civile lance les «Jeudis citoyens» Un regroupement d’organisations de la société civile, dont Présence chrétienne, ont lancé une série de rencontres, les «Jeudis citoyens», pour inciter les Sénégalais, les leaders politiques et leurs partisans notamment, à travailler à une élection apaisée en 2024, a constaté l’Aps, jeudi, à Dakar. «Dans ce contexte préélectoral marqué par beaucoup de crispations et de tensions sociales, nous pensons que cette nouvelle initiative sera un espace de dialogue pour promouvoir la paix», a dit Paul Dominique Corréa, le président de l’association Présence chrétienne. Les organisations membres de cette nouvelle structure ont décidé de tenir des rencontres bimensuelles dont le but sera d’appeler les citoyens à consolider la paix au Sénégal, pour éviter de nouvelles violences politiques dans le pays. «Au cours des Jeudis citoyens, nous allons, avec l’aide des compatriotes, dont les potentiels candidats, avoir des discussions sur les projets de société et les thématiques qui intéresseront tous les citoyens», a expliqué M. Corréa. Au sortir de cette série de rencontres, les Sénégalais auront une meilleure compréhension et une bonne vision des enjeux de l’élection présidentielle. L’expert électoral Ndiaga Sylla était l’invité de la première rencontre des Jeudis citoyens.
L’ANACMU a besoin de 53 milliards pour atteindre ses objectifs
Le programme de couverture maladie universelle a besoin de 65 milliards de francs CFA pour atteindre ses objectifs, a précisé jeudi le directeur général de l’Agence nationale de couverture maladie universelle (ANACMU), docteur Bocar Mamadou Daff. «A l’état actuel où nous avons atteint 53% de couverture, nous estimons qu’il nous faut 65 milliards de francs CFA pour faire notre travail correctement», a dit M. Daff à l’Aps dont il était l’invité de la rédaction, jeudi. A son lancement le 20 septembre 2013, par le président de la République, Macky Sall, le programme a bénéficié d’une allocation de 10 milliards de francs CFA, un montant porté aujourd’hui à environ 23 milliards de francs CFA. «Cette somme ne couvre pas tous nos besoins, et des évaluateurs externes pensent qu’il nous faut 89 milliards FCFA», a ajouté le docteur Daff. Parmi les défis que le programme de la CMU doit relever, figure en priorité la soutenabilité, qui suppose la mise à la disposition de ressources nécessaires à la hauteur de ses objectifs
SIDIKI KABA RÉCUSÉ PAR LA SOCIÉTÉ CIVILE
À peine nommé ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba fait l’objet de suspicions d’alignement politique de la part de l’opposition mais aussi de la Société civile
A peine la composition du Gouvernement Amadou Ba 2 dévoilée, les premières critiques fusent. Elles sont surtout soulevées par la Société civile qui dénonce la nomination d’un responsable politique, en l’occurrence Me Sidiki Kaba, au ministère de l’Intérieur. Au lendemain de la publication de la liste de la nouvelle équipe gouvernementale, la Société civile a soulevé de vives préoccupations concernant la personnalité nommée à la tête du ministère de l’Intérieur. Tout de même, cette position de la Société civile pose problème eu égard aux derniers scrutins, notamment les locales et les législatives de 2022, organisés par l’ancien ministre de l’Intérieur et marqués par des performances électorales notables de l’opposition.
Me Sidiki Kaba fait l’objet de suspicions d’alignement politique de la part de l’opposition mais aussi de la Société civile. A la lecture de la liste du nouveau gouvernement, ce mercredi 11 octobre, les Sénégalais ont eu la surprise de voir Me Sidiki Kaba migrer des Forces Armées vers le ministère de l’Intérieur. En clair, Me Sidiki Ka aura la lourde « mission » d’organiser la prochaine présidentielle qui aura lieu en février 2024. Visiblement, le président Macky Sall n’a pas voulu satisfaire une doléance de l’opposition, et aussi de la société civile, relative à la nomination d’une personnalité neutre à la Place Washington. Ou, à défaut, la création d’un ministère chargé des élections comme Me Abdoulaye Wade l’avait fait en portant à sa tête l’ancien Directeur général des Elections, Cheikh Gueye. Cette doléance avait fait l’objet, lors de la concertation sur le dialogue politique national, d’une divergence sur l’organe de tutelle en charge des élections. Les Non-alignés, l’Opposition et la Société civile avaient réaffirmé la nécessité d’un organe de tutelle indépendant avec une personnalité consensuelle à sa tête. A défaut, ces trois composantes proposaient de créer un ministère chargé des Elections dirigé par une personnalité non partisane. La Majorité, elle, avait soutenu que le système actuel a suffisamment produit des résultats appréciables gages de crédibilité de notre système démocratique. Et que, donc, il n’était pas question de le changer.
Les préoccupations de la Société civile
En tout cas, au lendemain du remaniement ministériel de ce mercredi, la Société civile s’est dite inquiète par rapport au changement intervenu à la tête du ministère de l’Intérieur à moins de quatre mois de la Présidentielle de 2024. Le Directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, s’interroge sur la pertinence d’enlever le magistrat Félix Antoine Diome pour le remplacer par Mme Sidiki Kaba, tous les deux étant partisans. « S’il devait y avoir un véritable changement au ministère de l’Intérieur, c’était de mettre un ministère délégué en charge des Elections dirigé par une personnalité indépendante. Cela, ç’aurait pu être apprécié. Le fait de changer uniquement d’homme ne règle pas le problème puisque c’est toujours une personnalité partisane qui organise les élections. Donc, sur le principe, en termes de symbole, il n’y a pas de changement, c’est toujours une personnalité partisane qui va devoir organiser les élections alors que celui qui était là (Antoine) avait déjà une parfaite connaissance du processus. Il a déjà supervisé deux à trois élections (locales, législatives et HCCT).Du point de vue pratique, cela soulève des inquiétudes car il faut maitriser l’administration territoriale, maitriser le Code électoral, prendre le temps » explique le directeur exécutif de l’OGN 3D. Selon Moundiaye Cissé, il y a des inquiétudes par rapport au délai court qui nous sépare de la présidentielle car ce changement peut impacter sur la célérité des opérations à moins que la Direction générale des élections(DGE) puisse faire un travail remarquable. Djibril Gningue, président de la Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections, affiche sa désolation relativement au changement intervenu Place Washington. « Nous nous attendions à ce que le président de la République profite de cette occasion pour répondre à une demande très forte de l’opinion, de la société civile ainsi que de la classe politique. C’est-à-dire la nomination à la tête du ministère de l’Intérieur d’une personne indépendante. Comme c’était le cas en 2000 avec le président Abdou Diouf qui avait nommé le général Lamine Cissé. Ou, à défaut, créer un ministère chargé des élections comme l’avait fait Wade. Malheureusement, c’est Sidiki Kaba qui a hérité de ce poste de ministre de l’Intérieur. Ce qui a été une grosse surprise de la part de la société civile. C’est donc un risque électoral majeur», se désole le membre du Gradec. Pour lever toute équivoque, M. Gningue précisera dans la foulée au micro de RFM que « personne ne doute de ses capacités à diriger un poste. Cependant, Sidiki Kaba est un ministre partisan. Il est un responsable politique à Tambacounda. En tant que tel, on ne peut pas être juge et partie. Il s’agit d’organiser des élections libres, transparentes et apaisées. Après le consensus sur le parrainage, on s’attendait à un meilleur choix pour justement organiser la prochaine élection présidentielle. Surtout que la question des libertés civiles et politiques est loin d’être réglée, avec notamment le cas Ousmane Sonko » ajoute le président de la Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections.
Me Sidiki Ka peut-il influer sur les résultats
Quoique partisan, Me Sidiki Kaba peut difficilement remettre en cause un processus électoral qui a déjà permis à l’opposition d’enregistrer des gains électoraux majeurs. Les derniers scrutins notamment les locales de janvier 2022 et les législatives de juillet 2022 ont permis à l’opposition d’arracher à la majorité présidentielle des bastions électoraux importants au niveau des collectivités locales et à l’empêcher aussi d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale (83 députés pour Benno contre 80 pour l’opposition). Ce qui fait dire à certains observateurs que la récusation de Me Sidiki Kaba parla Société civile manque quelque peu de pertinence.
Par Moussa KAMARA
RIPOSTE
Chassés de l’Europe, ils ont retrouvé la terre de leurs aïeux au Proche Orient. Par la guerre et avec l’aide exceptionnelle des Occidentaux, les Juifs ont gagné et créé un Etat. Et depuis ce jour, les belligérants, Juifs et Arabes se mènent à la guerre.
Israël, l’enfant chéri de l’Occident, n’a apparemment pas beaucoup retenu de l’holocauste et du nazisme. L’Allemagne nazie, qui a méprisé les Juifs au point de les éradiquer dans des camps de concentration, a disparu avec la participation massive des Soviétiques à la prise de Berlin.
Chassés de l’Europe, ils ont retrouvé la terre de leurs aïeux au Proche Orient. Par la guerre et avec l’aide exceptionnelle des Occidentaux, les Juifs ont gagné et créé un Etat. Et depuis ce jour, les belligérants, Juifs et Arabes se mènent à la guerre. Malgré des accords de coopération signés avec des pays arabes dont le plus surprenant impliquait le Royaume saoudien en phase de finalisation et que la diplomatie juive sera obligée de mettre en pointillé, l’Etat juif n’a jamais cessé de martyriser les Palestiniens. En les privant de leurs terres colonisées par des Israéliens ultra-orthodoxes, en les parquant dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, en faisant la police partout où ça lui plaisait.
L’holocauste que tout le monde déplore, est reproduit sur les Arabes et principalement les Palestiniens depuis plus de 70 ans. Avec le silence coupable des puissances de ce monde. Hitler avait entrepris de faire disparaitre les Juifs, par la force et par l’oppression, sans véritablement arriver à ses fins. Le silence quand il est coupable se transforme en honte. La Palestine qui n’a jamais été un Etat fort et puissant a été choisie pour accueillir les Juifs. Si les Palestiniens étaient aussi forts que l’Iran, malgré les liens avec la terre, l’Etat juif n’existerait pas.
L’Etat juif, certainement muni de la bombe atomique, fait tout pour que l’Iran, Etat indépendant et libre, ne puisse s’en doter. En vertu de quoi ? De la domination de l’Occident sur le monde ! Ce monde occidental qui traite de « terroristes » ses ennemis ou, tout simplement, les peuples qui veulent se libérer de son emprise. Que les Arabes qui investissent massivement en Europe et ailleurs se le tiennent pour dit. Le pétrole qu’ils vendent à l’Occident au prix fort sert le plus souvent aux rois et émirs du Golfe qui payent des avions, des yachts de luxe, des voitures sans prix et des palais où tout vient d’Occident.
Heureusement que le monde avance à grands pas et de nouvelles puissances voient le jour. Une reconfiguration de la géopolitique du monde se dessine sous nos yeux. La Turquie et l’Iran entre autres font notre fierté et celle des Musulmans et ce sont des Etats qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. La presse gouvernementale en Europe et en Amérique traite le Hamas de terroriste et adoube Israël. Parce que le Hamas a muri une riposte exceptionnelle.
Cette riposte que nul ne voyait venir tellement ils s’accordaient à voir en l’Etat juif une puissance régionale imprenable. Israël, pour laver l’affront, va détruire Gaza et tuer impunément des centaines voire des milliers de Palestiniens. Holocauste pour des apatrides prétendus terroristes arabes.
UNE PREVALENCE DE 4,4% INQUIETE LES ACTEURS
La prévalence de la cécité à Fatick qui a accueilli hier, jeudi 12 octobre, la journée mondiale de la vue, couplée avec le lancement du « projet d’élimination de la cécité », est à 4,4% alors qu’au niveau national, elle est à 1,42%.
La prévalence de la cécité à Fatick qui a accueilli hier, jeudi 12 octobre, la journée mondiale de la vue, couplée avec le lancement du « projet d’élimination de la cécité », est à 4,4% alors qu’au niveau national, elle est à 1,42%. Quant à la région voisine Kaolack, la prévalence de la cécité est de 3%.
Au Sénégal, la cécité et les déficiences visuelles sont des problèmes majeurs de santé de par leur ampleur et leur gravité. Avec une prévalence estimée à 1,42%, on dénombrerait dans le pays près de 165 000 aveugles et plus de 550 000 malvoyants. Selon les acteurs de la santé, cette prévalence serait construite autour des causes dominantes que sont la cataracte avec une prévalence de (0,31%), le trachome (0, 26%), les cécités d’origine cornéenne (0,40%), le glaucome (0,16%). Hier, jeudi 12 octobre, à l’instar du monde entier, le Sénégal a célébré la journée mondiale de la vue dans la région de Fatick. Une localité où la prévalence de la cécité est inquiétante. Pour la ministre de la santé et de l’action sociale, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye qui a présidé la rencontre : « notre pays s’est inscrit dans la dynamique d’éliminer les cécités évitables. C’est dans ce contexte que le Programme National de Promotion de la Santé Oculaire (PNPSO) a été mis en place pour rendre les soins oculaires disponibles et accessibles. Un programme de prise en charge curative et préventive des affections oculaires cécitantes par des soins de qualité à un coût compatible avec le niveau de développement du pays ».
LES RESULTATS DE LA LUTTE
L’exécution des différents plans stratégiques a permis d’enregistrer d’importants progrès si l’on se fie aux données du ministère de la santé et de l’action sociale. Pour Dr Marie Khemesse, le trachome qui est la deuxième cause de cécité au Sénégal est en phase d’être éliminé en tant que problème de santé publique. « Les districts de la Région de Fatick font partie des 67 qui ont éliminé le trachome sur les 79 que compte le pays. Les actions stratégiques ont permis de réduire très sensiblement la prévalence du trachome folliculaire et de trichiasis trachomateux. Ainsi, notre ambition est d’éliminer cette cause de cécité évitable en tant que problème de santé publique d’ici fin 2024 » a-telle fait savoir. Et de poursuivre : « la prévention primaire est possible pour le trachome et passe par la lutte contre l’insalubrité et la promotion de l’hygiène individuelle et collective. Cette stratégie fait donc naturellement appel à la lutte multi-sectoctorielle avec les autres secteurs comme l’eau, l’assainissement, l’éducation ».
PRISE EN CHARGE DE LA CATARACTE
La cataracte touche les personnes âgées, cependant de plus en plus des jeunes sont touchés. Première cause de cécité au Sénégal avec près de 35 à 50000 cas par an, d’importantes avancées ont été enregistrées. Selon la tutelle, de 5112 cas opérés en 2000 le pays est passé à plus de 22 000 cas opérés en moyenne ces deux dernières années. De plus, avec 75 centres de soins oculaires recensés en fin 2022 aujourd’hui, chaque région administrative du Sénégal présente au moins une unité de chirurgie de la cataracte et des unités simples de soins oculaires et des régions comme Diourbel, Fatick, Louga, Saint Louis, Tambacounda et Ziguinchor disposent d’au moins 3 à 4 unités de chirurgie de la cataracte. Dans cette perspective de lutte contre la cécité due à la cataracte, plus de 18 000 cas ont été pris en charge ces deux dernières années.
PERSPECTIVES
Sur les perspectives, le Sénégal compte mettre en œuvre selon le programme de lutte contre les pathologies de la vue, les activités d’élimination du trachome dans les régions de Louga, Saint louis et Ziguinchor ainsi que l’adoption de la loi sur la greffe de cornée, la mise en œuvre du projet de santé oculaire « un monde meilleur » 2022-2026 . A côté de ces progrès, la ministre a reconnu que des défis persistent dont le maintien des acquis. Il s’agit de la rétention du personnel qualifié en périphérie, la recherche active et cure des derniers cas de trichiasis, le dépistage précoce des cas de Glaucome et des vices de réfraction et la construction de centres d’excellence.
CECITE DANS LE MONDE
Dans le monde, la cécité et les déficiences visuelles sont responsables d’un handicap visuel chez plus de 253 millions de personnes, et 124 millions présentent des vices de réfractions non corrigés comme la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. Par ailleurs, les acteurs de la lutte contre cette maladie estiment 90% des aveugles dans le monde qui vivent dans des pays en développement.