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29 juillet 2025
L'ASSEMBLÉE A DE NOUVEAUX VICE-PRÉSIDENTS
Les députés réunis pour la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale ont constitué un nouveau bureau en élisant huit vice-présidents de l’institution, dont cinq appartiennent au groupe Benno Bokk Yaakaar
Les députés réunis pour la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale ont constitué un nouveau bureau en élisant huit vice-présidents de l’institution, dont cinq appartiennent au groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), a constaté l’APS, samedi.
Centre cinquante-trois membres de la chambre parlementaire – sur un total de 165 – ont pris part à l’élection.
Voici la liste des huit vice-présidents élus :
premier vice-président : Ibrahima Baba Sall (BBY) ;
deuxième vice-président : Aïssatou Sow Diawara (BBY) ;
troisième vice-président : Malick Diop (BBY) ;
4ème vice-président : Yetta Sow (BBY) ;
cinquième vice-président : Modou Bara Gaye (Yewwi AskanWi) ;
Le député Abdou Mbow a annoncé samedi, avoir été ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, en remplacement d’El Hadji Oumar Youm
Le député Abdou Mbow a annoncé à l’APS, samedi, avoir été ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, en remplacement d’El Hadji Oumar Youm.
M. Youm a quitté le parlement après avoir été nommé ministre des Forces Armées, mercredi dernier.
M. Mbow, militant de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall, en est à sa troisième législature.
Il est député depuis 2012. La session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale s’est ouverte, samedi après-midi, sous la direction du président de ladite institution, Amadou Mame Diop.
Cent cinquante-sept des 165 membres de la chambre parlementaire y prennent part. Les travaux se tiennent en présence du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy.
Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a déclaré le président de l’Assemblée nationale, quelques heures après l’ouverture de la session. Il affirme avoir reçu leurs lettres de démission.
Les députés démissionnaires du groupe YAW, dont il parle, sont ceux de Taxawu Senegaal, la coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a-t-on appris de l’un d’eux, Babacar Abba Mbaye.
‘’Nous venons […] de renoncer à notre présence dans le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi […] Depuis quelques semaines, ce groupe […] travaille sans nous […] Nous ne sommes conviés à aucune de ses réunions’’, a soutenu M. Mbaye.
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YEWWI IMPLOSE
Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi, a déclaré, samedi, à Dakar, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, affirmant avoir reçu leurs lettres de démission
Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a déclaré, samedi, à Dakar, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, affirmant avoir reçu leurs lettres de démission.
‘’J’ai reçu les lettres de 14 députés, qui disent avoir démissionné du groupe Yewwi Askan Wi’’, a annoncé M. Diop lors de la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale.
Les députés démissionnaires du groupe YAW, dont il parle, sont ceux de Taxawu Senegaal, la coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a-t-on appris de l’un d’eux, Babacar Abba Mbaye.
‘’Nous venons […] de renoncer à notre présence dans le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi […] Depuis quelques semaines, ce groupe […] travaille sans nous […] Nous ne sommes conviés à aucune de ses réunions’’, a soutenu M. Mbaye.
’Si nous quittons ce groupe, il va perdre au moins quatre postes [du bureau], dont un poste de deuxième questeur’’, a-t-il ajouté.
Le président de Yewwi Askan Wi, Birame Souleye Diop, a dit aux journalistes qu’il n’avait pas inscrit des élus de Taxawu Senegaal parmi les candidats de son groupe à l’élection du bureau de l’institution.
Cette élection doit avoir lieu ce samedi.
‘’Notre groupe est souverain. Il lui revient de choisir ses membres devant figurer dans l’équipe du bureau de l’Assemblée nationale’’, a soutenu M. Diop.
Il a dénoncé une ‘’violation du secret’’ du dépôt des listes de candidature à l’élection du bureau.
‘’Nous allons mener la bataille, conformément à la loi’’, a ajouté Birame Souleye Diop en parlant de l’élection des membres du bureau.
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QU'EST-CE QUE LA BANDE DE GAZA ?
Gaza est un petit rectangle de terre coincé entre Israël, l’Egypte et la mer Méditerranée, qui abrite 2,3 millions de Palestiniens soumis à un blocus depuis seize ans. Une situation inédite qui est le fruit d’une histoire mouvementée
C’est une enclave quasiment coupée du monde, coincée entre Israël, l’Egypte et la mer Méditerranée. La bande de Gaza tire son nom de sa forme unique : un long rectangle, étroit, de 360 kilomètres carrés. Elle est l’une des zones les plus densément peuplées du monde.
Ses frontières telles qu’on les connaît aujourd’hui datent de 1967. Depuis, la « bande » et ses habitants ont vécu sous occupation israélienne pendant trente-huit ans, jusqu’en 2005, avant de subir un blocus terrestre, aérien et maritime, du côté égyptien comme israélien.
Après les attaques menées par le Hamas sur le territoire israélien, le passage à un « siège complet » de Gaza, accompagné de bombardements massifs depuis le 8 octobre, risque d’aggraver une situation humanitaire déjà « désastreuse » qui va « se détériorer de façon exponentielle », a alerté le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres.
Dans cette vidéo, nous racontons comment est née cette enclave, et expliquons pourquoi elle est si souvent comparée à une « prison à ciel ouvert ».
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DERRIÈRE LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN, L'INIQUITÉ DU MONDE
Banda Kani, président du Nouveau Mouvement Populaire au Cameroun, revient sur les origines historiques complexes du conflit entre Israël-Hamas et le statut particulier revendiqué par le peuple juif
La confrontation entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza prend une nouvelle ampleur, suscitant des préoccupations internationales. Le conflit repose sur des origines historiques complexes et le statut particulier revendiqué par le peuple juif. Suivez le décryptage de Banda Kani, président du Nouveau Mouvement Populaire (NMP) au Cameroun.
LA CANDIDATURE DE DIONNE MISE EN TAS
La candidature du troisième Premier ministre de Macky Sall amuse le président de La République des valeurs. Thierno Alassane Sall juge celle-ci incohérente, se fondant sur la posture que Mahammed Boun Abdallah Dionne a toujours eue face au chef de l’Etat
Thierno Alassane Sall (TAS) juge la candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne «tout simplement incohérente», d’après la posture qu’il a toujours eue devant le chef de l’Exécutif et devant les incohérences et «déboires» qui ont marqué le régime actuel. «Lorsque j’ai refusé le contrat avec Timis, c’est Boun Abdallah qui l’a signé, cinq jours après ma démission. Et Timis est parti avec 200 milliards de nos francs», a lancé l’ancien ministre de l’Energie dans l’équipe gouvernementale dirigée par Mahammed Boun Abdallah Dionne, aujourd’hui candidat à la candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, après le choix porté sur Amadou Ba par le patron de Bby, le Président Macky Sall.
Poursuivant son argumentaire, le président de la République des valeurs (Rv) de souligner que la candidature de Mahammed Boun Abdallah Dionne pour l’élection présidentielle de 2024, «c’est une décision qui défie les exigences de son mentor, qui continue d’appeler à se réunir derrière le candidat de Benno bokk yaakaar (Amadou Ba)».
Evoquant le sentiment qui l’anime lors de l’émission «Tribune présidentielle» sur la Sen Tv, Thierno Alassane Sall n’a pas manqué d’exprimer «ses doutes» quant à la sincérité de la candidature de l’ancien Premier ministre Boun Dionne. «Moussoul wahh déétt (Il n’a jamais dit «Non») devant le président de la République, même s’il lui semblait incompréhensible que quelqu’un puisse dire «Non» au chef de l’Etat», poursuit Thierno Alassane Sall, qui pense bien que cette candidature de l’ancien Premier ministre est «voulue» et «orchestrée». «Pourquoi je rigole de la candidature de Boun Abdallah et de ses nouvelles positions de changer les contrats signés ? C’est parce que c’est lui-même qui les a signés du temps où il occupait le poste de Premier ministre. Alors, comment celui qui n’a jamais dit «Non» devant les négociations, veut nous faire croire qu’il est sincère dans son nouveau projet», s’étonne le patron de la République des valeurs (Rv).
Soulignant qu’il «s’agit d’être cohérent et de dire «Non» le moment opportun», TAS d’en rajouter une couche en soutenant qu’il «est temps que les Sénégalais puissent enfin distinguer ceux qui les leurrent des hommes intègres, prêts au sacrifice». Lors de son passage à l’émission «Faram Facce» de la Tfm, le 3e Pm du Président Macky Sall avait affiché sa détermination à remporter le scrutin présidentiel de 2024. Tout en considérant les autres candidats comme des adversaires, Mahammed Boun Abdallah Dionne avait aussi déclaré qu’il n’avait besoin de la permission de personne pour être de la course au palais de la République. Non sans démontrer qu’il demeure un candidat crédible, qui va opérer des changements en profondeur une fois qu’il aura obtenu le fauteuil présidentiel.
L'ÉQUILIBRE FRAGILE DE BBY
Derrière les reconductions de ministres se cachent des négociations stratégiques visant à apaiser les tensions et à préserver la cohésion de BBY. Le Sénégal se prépare ainsi à un scrutin électoral où l'équilibre fragile de la coalition sera mis à l'épreuv
Le récent remaniement ministériel annoncé par le Premier ministre Amadou Ba a mis en lumière les subtilités des tractations politiques au sein de la coalition autour du président Macky Sall. Bien que marqué par des reconductions de ministres, cette recomposition gouvernementale révèle un équilibre précaire entre les différentes sensibilités politiques composant la majorité présidentielle, à en croire Jeune Afrique (JA). Le média dit panafricain informe que derrière une apparente continuité, des négociations stratégiques en coulisses ont été nécessaires pour ménager les susceptibilités et préserver l'unité de la coalition à l'approche de l'élection présidentielle.
JA indique que certains conseillers de Macky Sall souhaitaient voir le candidat Amadou Ba abandonner son poste de Premier ministre afin de se consacrer à la campagne présientielle. Finalement, il a été maintenu à la tête du gouvernement et a reconduit la grande majorité des ministres de l'équipe précédente. Ce maintien vise, selon Jeune Afrique, à renforcer les soutiens politiques derrière lui tout en préservant la cohésion de la coalition Benno.
Le remaniement ministériel revêt plusieurs enjeux majeurs, à en croire JA. Tout d'abord, il s'agit de renforcer les soutiens politiques derrière Amadou Ba en vue de l'élection présidentielle imminente. Ensuite, il est primordial de préserver la cohésion de la large coalition au pouvoir, la BBY, malgré les divergences internes.
De plus, il faut satisfaire les appétits des grandes figures politiques tout en ménageant les ambitions de chacun. L'équilibre hommes-femmes et entre le nord et le sud du Sénégal est également à prendre en compte. Tout cela contribue à l'objectif ultime : assurer un fragile consensus au sein de la majorité présidentielle avant le scrutin à venir.
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LANCEMENT A DAKAR DE LA BIENNALE DE LA RECHERCHE, DE L’INNOVATION ET DE L’INDUSTRIALISATION EN AFRIQUE
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, a procédé au lancement des préparatifs de la première édition de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique prévue du 28 au 30 Novembre à Dakar.
Dakar, 13 oct (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a procédé au lancement des préparatifs de la première édition de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique prévue du 28 au 30 novembre à Dakar, a constaté l’APS, vendredi, dans la capitale sénégalaise.
Selon le comité d’organisation de l’événement, quelque 450 ‘’personnalités’’ vont y participer.
‘’Cette cérémonie est le premier acte fort que notre département ministériel pose dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national de la recherche et de l’innovation 2023-2032’’, a souligné M. Baldé.
‘’Ce plan associé au document de la politique nationale des sciences, des technologies et de l’innovation envisage de faire de la recherche, de l’innovation et l’industrialisation le levier du développement économique et culturel du Sénégal’’, a-t-il ajouté.
Plusieurs sujets, dont la propriété intellectuelle et la valorisation des résultats de recherche, seront abordés lors de la biennale, selon Moussa Baldé.
Cette rencontre de trois jours va permettre aux universitaires, aux inventeurs et aux startups qui y prendront part de ‘’créer ensemble un écosystème capable de prendre en charge les problématiques de nos communautés’’, a-t-il dit.La biennale va ‘’positionner notre pays comme un porte-étendard de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique’’, espère M. Baldé, annonçant que la Côte d’ivoire est l’invité d’honneur de la première édition.
‘’L’organisation de cette biennale permettra de maintenir le positionnement historique de notre pays sur le plan scientifique’’, a-t-il assuré.
Selon le professeur Souleymane Mboup, le fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation, la santé et l’agriculture seront au cœur des travaux de la biennale.
‘’C’est un événement qui va offrir beaucoup d’opportunités, car il permettra de dresser la cartographie de l’innovation, de lister les obstacles, de construire un écosystème idéal et d’identifier les potentielles sources de financement’’, a assuré M. Mboup, le président du comité scientifique de la manifestation qui aura lieu tous les deux ans.
La Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique ‘’va encourager l’innovation’’ en Afrique de l’Ouest notamment, une région confrontée à de ‘’nombreux défis alimentaires et sanitaires’’, a-t-il ajouté.
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AMADOU BA PASSE LE TEMOIN A LAT DIOP ET A DAOUDA DIA
Le Premier ministre Amadou Ba, qui avait en charge des départements des Sports et de l’Elevage, a passé, vendredi, le témoin au nouveau ministre des Sports, Lat Diop et à son collègue de l’Elevage et des Productions animales, Daouda Dia
Dakar, 13 oct (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba, qui avait en charge des départements des Sports et de l’Elevage, a passé, vendredi, le témoin au nouveau ministre des Sports, Lat Diop et à son collègue de l’Elevage et des Productions animales, Daouda Dia, a constaté l’APS.
Le chef du gouvernement cumulait les fonctions de ministre des Sports avec celles de chef du gouvernement et exerçait en même temps les fonctions de ministre de l’Elevage et des Productions animales, après que Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop ont rendu le tablier.
Amadou Ba a passé le témoin aux nouveaux ministres nommés, lundi dernier, dans le nouveau gouvernement de 39 membres constitué mercredi par le président de la République, Macky Sall.
Il leur a rappelé les ambitions « énormes » du gouvernement et du chef de l’État de faire de ces secteurs de ‘’puissants leviers de développement économique et social du pays’’.
Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, l’ancien questeur de l’Assemblée nationale, Daouda Dia est revenu sur la signification particulière que revêt sa nomination à ce département ministériel. « Au-delà du symbole, il s’agit de relever le défi d’éclore tout le potentiel qu’à le secteur sylvopastoral’’,a-t-il dit.
Il s’est réjoui « des efforts consentis par le gouvernement dans l’hydraulique, dans les programmes de développement de la culture fourragère et dans l’aviculture ».
« Il s’agira de renforcer et de consolider cette bonne dynamique impulsée par l’État du Sénégal en mettant à contribution tous les secteurs de l’élevage et les acteurs pour construire de nouvelles stratégies qui nous permettront d’atteindre les objectifs fixés’’,a-t-il promis.
Pour sa part le nouveau ministre des Sports, Lat Diop a reconnu l’importance et le niveau ‘’stratégique et transversal’’ de ce département dont il a en charge.
Il a promis de s’attaquer aux »nombreux et variés chantiers » de ce département. Il a cité la préparation et la participation du Sénégal à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire, des Jeux olympiques de la jeunesse de Dakar, en 2026.
Lat Diop, par ailleurs président de Guédiawaye FC, a aussi mis dans ses chantiers les défis liés aux ‘’infrastructures sportives, à l’arbitrage des compétitions internationales, au soutien au sport local et au soutien du football local conformément aux directives du chef de l’Etat de lancer un programme national de soutien au football local.
‘’Je réitère ma solidarité et mon engagement pour mériter cette responsabilité. Pour ce faire, je pourrais compter sur le soutien du mouvement sportif national et des supporters sénégalais’’.
SENEGAL-CAMEROUN SERA UN MATCH PAS DU TOUT AMICAL
Le Sénégal et le Cameroun, battus lors de leurs derniers matchs, voudront se surpasser lors de leur rencontre amicale prévue lundi à Lens (France), ce qui rendra ce duel ‘’pas du tout amical’’, analyse le défenseur sénégalais Moussa Niakhaté.
Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal et le Cameroun, battus lors de leurs derniers matchs, voudront se surpasser lors de leur rencontre amicale prévue lundi à Lens (France), ce qui rendra ce duel ‘’pas du tout amical’’, analyse le défenseur sénégalais Moussa Niakhaté.
Le Sénégal a perdu son dernier match amical, contre l’Algérie (0-1), au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, en septembre.
Le Cameroun s’est incliné devant la Russie (0-1), lors d’une rencontre sous le signe de l’amitié, jeudi dernier.
‘’Nous préparons un grand match contre le Cameroun. Nous connaissons la rivalité sportive entre les deux pays. Je pense à beaucoup de choses, sauf à un match amical’’, a dit Niakhaté à la fin d’une séance d’entraînement des Lions à Lens.
‘’Les deux équipes voudront gagner. Elles sortent toutes les deux d’une défaite, et les deux nations voudraient renouer avec la victoire’’, a souligné le défenseur.
Les Lions indomptables du Cameroun et les Lions du Sénégal vont se rencontrer lundi à 18 h 30, au stade Bollaert-Delelis.
‘’Nous savions tous que ce serait une grosse poule’’
‘’Nous allons continuer à travailler nos automatismes. Notre objectif sera de marquer le maximum de buts et de ne pas en prendre pour faire plaisir aux supporters’’, a dit Moussa Niakhaté.
Le joueur de Nottingham Forest (Premier League anglaise) trouve la poule du Sénégal pour la CAN ‘’excitante’’. ‘’Nous savions tous que ce serait une grosse poule. Nous ne sommes pas déçus. Ce sera à nous de faire le travail’’, a-t-il commenté, concernant la poule que partagent les Lions du Sénégal avec le Cameroun, la Gambie et la Guinée pour la 34e Coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
‘’Nous jouons lundi contre le Cameroun, et nous allons le retrouver en Côte d’Ivoire en janvier. C’est drôle. Nous sommes les favoris de ce groupe et même de la CAN’’, a assuré le défenseur du Sénégal, le champion d’Afrique en titre.
‘’Nous devons être prêts à jouer contre les grosses équipes. S’il y a un seul match à gagner contre le Cameroun, je préfère que ce soit celui de la CAN en janvier, mais je voudrais gagner les deux. C’est un match amical, mais il faut le gagner’’, a dit Niakhaté.
Le Cameroun, la Gambie, la Guinée et le Sénégal, qui constituent la poule C de la CAN, joueront leurs matchs à Yamoussoukro.