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28 juillet 2025
L’ETAT PERD UN MATCH DÉCISIF
Après le match, remporté par l’Etat, sur le terrain de la Cour suprême, qui a acquiescé le refus de lui remettre ses fiches de parrainage, c’est le Tribunal de Ziguinchor qui a accueilli, hier, la manche retour entre Sonko et les avocats de l’Etat.
Après le match, remporté par l’Etat, sur le terrain de la Cour suprême, qui a acquiescé le refus de lui remettre ses fiches de parrainage, c’est le Tribunal de Ziguinchor qui a accueilli, hier, la manche retour entre Sonko et les avocats de l’Etat sur la radiation. Un match à domicile pour le maire de Ziguinchor qui a été poussé par ses supporters jusqu’au bout. Comme ambiance Allez Casa hier ! Et à l’arrivée, l’arbitre a infirmé le pénalty sifflé par l’Etat. Qui a retiré le capitaine de l’ex-Pastef de la feuille de match. Entre la cassation et le Conseil constitutionnel, tout est possible. Aller boo guiss nak amna retour !
LE SENEGAL LANCERA SON PREMIER SATELLITE EN 2024
Le programme spatial sénégalais (Sensat) piloté par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a connu des avancées considérables.
Le programme spatial sénégalais (Sensat) piloté par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a connu des avancées considérables. Le premier satellite (Gaïdesat 1) en construction au Centre spatial universitaire de Montpellier (Csum) dont le lancement est prévu en début 2024, sera réceptionné en novembre prochain.
Le Sénégal va lancer son premier satellite début 2024. L’information est du Pr Gayane Faye, Coordonnateur du Programme spatial sénégalais (Sensat) au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (Mesri). Dans un document, l’enseignant chercheur à l’Institut des sciences de la terre (Ist) de l’Ucad, informe que la réception du satellite est prévue en novembre prochain en France. « Après trois années de dur labeur, le premier satellite du Sénégal sera livré d’ici à la fin du mois de novembre pour un lancement en début d’année à bord de la fusée Falcon10 de la société SpaceX », informe Pr Gayane Faye, soulignant que l’intégration du premier satellite sénégalais Gaindesat est maintenant terminée. Le satellite, renseigne M. Faye, est actuellement en «test de cyclage thermique sous vide » dans la chambre du Centre spatial universitaire de Montpellier (Csum), après un passage dans la « chambre anéchoïque de la plateforme Hermes » de l’Institut d’électronique et systèmes de l’Université de Montpellier. L’objectif de ces tests, poursuit-il, est d’effectuer des vérifications fonctionnelles dans un environnement représentatif de la mission, incluant les séquences d’allumage et de déploiements des antennes.
Le coordonnateur du programme spatial souligne que le lancement tant attendu se fera depuis la base de Cap Canaveral en Floride aux États-Unis.
Pr Gayane Faye revient sur l’importance des sciences et technologies spatiales dans l’appui aux processus de prise de décision pour la gestion des ressources naturelles, des territoires et du développement durable. Conscient de cela, rappelle l’enseignant-chercheur, le Sénégal, à travers le Mesri, a initié un ambitieux programme spatial dénommé SenSat.
M. Faye explique que ce projet qu’il pilote a pour objectif, la fabrication et l’exploitation d’outils spatiaux dans le but de satisfaire les besoins de notre pays en produits et services spatiaux et ainsi faire du secteur spatial un véritable levier pour le développement socioéconomique harmonieux et durable du Sénégal. La première phase du projet consiste à la formation de ressources humaines et à la fabrication, à la mise en orbite et à l’exploitation du premier satellite du Sénégal.
C’est dans ce cadre que le Mesri a signé une convention de partenariat avec le Csum pour former des ressources humaines capables de concrétiser les ambitions de notre pays.
LE SAES DECRETE 48 H DE GREVE RENOUVELABLES
Lors d‘une conférence de presse, le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) a annoncé une grève de 48h à partir de ce 12 octobre 2023. En effet, pour non-respect des accords signés entre le gouvernement et le syndicat le 6 janvier 2023
Lors d‘une conférence de presse, le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) a annoncé une grève de 48h à partir de ce 12 octobre 2023. En effet, pour non-respect des accords signés entre le gouvernement du Sénégal et le syndicat le 6 janvier dernier, les enseignants du supérieur vont observer deux jours de grève.
Parmi les points non-respectés, le SAES révèle qu’il s’agit entre autres de «la régularisation des pensions de réversion des veuves et veufs des enseignants, chercheurs et chercheurs, l’achèvement des chantiers et l’équipement des infrastructures sociales et pédagogiques dans les universités et le recrutement conséquent d’enseignants chercheurs ».
Par ailleurs, les syndicalistes exigent l’ouverture des universités publiques du pays afin de permettre aux étudiants de terminer l’année scolaire 2022-2023 qui avait été interrompue.
LES ETUDIANTS DE L’UGB DECRETENT DEUX JOURS SANS TICKET
La coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, à peine repris les cours, a renoué avec les grèves.
La coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, à peine repris les cours, a renoué avec les grèves.
En effet, les étudiants ont décrété 48 h sans ticket.
Pour cause, les résidents du campus se plaignent du non-paiement des bourses du mois de septembre. Ainsi, ils se disent prêts à renouveler leur mot d’ordre pour entrer dans leur fonds.
"LE JUGE N’A CÉSSÉ DE MULTIPLIER LES VIOLATIONS DE LA LOI"
L'annulation de la radiation d'Ousmane Sonko du fichier électoral : Une décision contestée par l'Agent judiciaire de l'État - Il a annoncé un recours contre la décision du tribunal
Le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor, situé dans le sud du Sénégal, a récemment pris une décision qui a suscité de vives réactions et controverses. En effet, il a annulé la radiation d'Ousmane Sonko, une figure politique importante du pays, du fichier électoral. Cette décision a été saluée par les partisans de Sonko mais a également été vivement critiquée par l'Agent judiciaire de l'État, Yoro Moussa Diallo, qui a annoncé le dépôt d'un recours.
Cette affaire a rapidement pris une dimension politique, mettant en lumière les tensions qui existent au sein de la société sénégalaise et de son système judiciaire. L'annulation de la radiation de Sonko intervient dans un contexte marqué par des divisions politiques profondes et des manifestations de rue, et elle a exacerbé les passions de part et d'autre.
Yoro Moussa Diallo, l'Agent judiciaire de l'État, a vivement critiqué la décision du tribunal, dénonçant ce qu'il qualifie d'"atmosphère délétère" durant le procès. Dans un communiqué, il a déclaré : "Cette audience s'est tenue dans des conditions indignes d'un procès équitable." Il a également pointé du doigt le comportement du juge Sabassy Faye, affirmant que ce dernier avait ignoré la récusation formulée par les représentants de l'État et qu'il avait violé à plusieurs reprises la loi. Cette situation est d'autant plus préoccupante, selon Yoro Moussa Diallo, que le juge Sabassy Faye est le frère d'un adjoint au maire de Ziguinchor et membre de l'ex-parti PASTEF, auquel Ousmane Sonko est affilié.
Le litige autour de l'inscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales a suscité des débats passionnés au Sénégal, reflétant les clivages politiques profonds qui traversent le pays. Le fait que l'Agent judiciaire de l'État ait annoncé un recours contre la décision du tribunal souligne l'importance de cette affaire et l'enjeu qu'elle représente pour l'avenir politique du Sénégal.
Il est important de noter que, pour l'instant, Ousmane Sonko ne peut pas être réintégré dans les listes électorales en raison du recours déposé par l'État. Cette situation ajoute un élément d'incertitude à l'approche des prochaines élections, ce qui ne manquera pas d'avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.
En fin de compte, l'affaire de l'annulation de la radiation d'Ousmane Sonko du fichier électoral met en lumière les défis auxquels est confronté le système judiciaire sénégalais et soulève des questions importantes sur la transparence et l'impartialité des décisions judiciaires dans un contexte politique hautement polarisé. Elle continuera sans aucun doute à être au centre des débats politiques et juridiques au Sénégal dans les mois à venir.
Assane Gueye
JAKARTA EXPRESS RÉGIONAL
S’il y a un secteur émergent au Sénégal, ce sont bien les vélos-taxis qui marchent cinq sur cinq. Les emplois-Jakarta font fureur. Il n’y a pas meilleur baromètre pour mesurer le cuisant échec qu’aucun saupoudrage ne peut cacher.
S’il y a un secteur émergent au Sénégal, ce sont bien les vélos-taxis qui marchent cinq sur cinq. Les emplois-Jakarta font fureur. Il n’y a pas meilleur baromètre pour mesurer le cuisant échec qu’aucun saupoudrage ne peut cacher. C’est le résultat de politiques publiques calamiteuses des gouvernements successifs. En n’offrant que cette misérable perspective à la jeunesse, on ne fait rien d’autre que la trahir. C’est de la non-assistance à personnes en danger que cette activité de jakartamen, symptôme d’une méga-crise économique et sociale interne. Aussi léger que l’aile de moustique, cet engin horriblement laid n’est adapté ni à la sécurité routière ni au transport de personnes. Il n’y a que ces pays dépourvus d’amour propre pour l’adopter. On dirait des feuilles mortes roulantes et parfois volantes déversées sans retenue sur le macadam et positionnées maintenant à tous les carrefours et croisements. Ceux qui se posent des bonnes questions se demandent d’abord qui les importe aussi massivement au Sénégal ? Et comment se fait-il qu’un État responsable accepte toute cette pacotille et toute cette poubelle sur le territoire national ? Si c’est pour enrayer le chômage endémique, c’est absolument nul. Ça voudrait dire qu’on est à court d’idées et sans aucune vision.
Génération sacrifiée
Échappant à tout contrôle, sans aucune maîtrise de son parc, cette fausse bonne solution est tout simplement une catastrophe. Outre l’insécurité et la sinistralité qu’elle génère, on sacrifie toute une génération qui n’a plus que le choix d’un métier sans avenir, sans queue ni tête. L’explosion des vélos-taxis se fait sur l’autel des vrais corps de métiers. Maçon, menuisier-ébéniste, plombier, électricien, spécialiste de l’automobile, peintre, soudeur métallique, etc., souffrent déjà de pénurie de main-d’œuvre. Avec ce phénomène qui a tout l’air d’une invasion de sauterelles, les jeunes qui s’y engouffrent, sans autre qualification ou savoir-faire, ont les mains ligotées sur le guidon. L’échec est là. Terrible et global. Chacun a sa part de responsabilité dans ce délabrement sans précédent. Nos cœurs secs ont fini par ne creuser que tunnel, gouffre, vide et rien de bon sur le chemin sinueux de nos jeunes frères abandonnés à eux-mêmes. Génération sacrifiée et même estropiée des membres et du cortex. Ni ingénieurs, ni médecins, ni professeurs, ni écrivains dans le cortège. Pour beaucoup d’entre eux, c’est déjà la retraite avant même d’avoir commencé. Qui pourra un jour évaluer le préjudice ? Avec l’émigration clandestine et ses dégâts, c’est un continuum. Le même péril. Sans formation ni éducation pour la plupart, inutile donc de leur parler de soif de connaissances. Ce serait du charabia. Le goût des livres et de la lecture, connais pas. Ils en sont privés pour de bon. Quel scandale et quelle misère que cette politique qui prive des hordes de jeunes de tout ce qui fait sens. Il faut manger comme il faut boire et gagner sa vie coûte que coûte. Mais c’est essentiel de se cultiver. Ça nous différencie des autres vivants.
Dans un contexte de séisme démographique, l’émerveillement doit façonner le capital humain. Il apporte paix et sérénité intérieures qui tuent dans l’œuf les mauvaises insurrections et mauvais comportements. Sans code de conduite, la prévention routière n’est que canular. Faire une chose et son contraire s’apparente à de la schizophrénie. Seulement, quand on est dans l’impasse et au pied du mur, il ne faut pas s’émouvoir des attitudes de survie. Elles vont se décupler partout dans l’espace public. Dans pareils cas, les gouvernements ressemblent de plus en plus à des ornements totalement dépassés par les événements.
MATCH AMICAL, LA RENCONTRE SENEGAL-CAMEROUN SERA MAINTENUE
le match amical international Sénégal -Cameroun prévu lundi a Lens en France, sera maintenu, a confirmé à l’APS le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor.
Dakar, 13 oct (APS) – le match amical international Sénégal -Cameroun prévu lundi a Lens en France, sera maintenu, a confirmé à l’APS le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor.
Le match amical entre les deux pays était menacé puisque les deux équipes partagent la même poule C de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire.
Le président de la FSF envisageait même un changement d’adversaire en amical pour les Lions.
UN VERDICT HISTORIQUE MARQUÉ PAR L'INDÉPENDANCE DE LA MAGISTRATURE
Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko, fait le récit de l'audience précédant la décison de réintégration de son client sur les listes électorales. Il appelle à mettre fin au banditisme d'État, à respecter les principes démocratiques et l'État de droit
Le tribunal de Ziguinchor a rendu une décision historique concernant le rétablissement d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, suite à un recours en contestation de sa radiation arbitraire selon ses avocats. Ces derniers indiquent que cette décision a été rendue dans des conditions particulièrement difficiles, marquées par un climat délétère et un manque de respect envers l'institution judiciaire, imputable au pouvoir exécutif et à ses agents.
Dès le début des plaidoiries des avocats d’Ousmane Sonko, les agents de l'État ont perturbé l'audience en suggérant au juge de se déporter, pointe Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense du principal concerné dans un communiqué. Leur motif était l'information selon laquelle le frère du juge serait conseiller municipal à la mairie de Ziguinchor, une institution dirigée par Ousmane Sonko lui-même. Malgré la demande du juge de suivre la procédure légale pour le récuser, l'agent judiciaire de l'État et les avocats de Adji Raby Sarr, engagés par l'État du Sénégal, ont continué à divertir la salle, retardant ainsi les plaidoiries, relate le document.
Après 13 heures de débats, à 22 heures, l'agent judiciaire de l'État a interrompu de manière intempestive les plaidoiries pour remettre au juge une note écrite à la main. Il informa le magistrat que l'État du Sénégal avait déposé une demande de récusation le concernant auprès du président de la Cour d'Appel de Ziguinchor. Malgré cette tentative qualifiée de perturbation par Ciré Clédor Ly, le juge a continué l'audience, sachant que la procédure n'avait pas été suivie correctement par l'État qui avait l'habitude de forcer les choses et de violer les règles de procédure.
Ciré Clédor Ly estime que le sommet de la terreur d'État a été atteint lorsque l'électricité a été coupée subitement au tribunal, plongeant tout le monde dans le noir. À ce moment-là détaille-t-il, le juge a ordonné la clôture des débats et s'est retiré pour délibérer et rendre sa décision. Travaillant à la lueur d'une lampe torche, le juge a rédigé sa décision qui a assommé tous les artisans de la déconstruction de l'État de droit et du système démocratique, fruits de longues luttes et de conquêtes du peuple sénégalais.
Le tribunal a statué sur sa propre compétence, qui est celle du lieu d'inscription sur les listes électorales et du lieu de vote de l'électeur, en l'occurrence Ousmane Sonko. Il a déclaré nulle la radiation de Sonko des listes électorales et a ordonné son rétablissement, avec effet immédiat. Toutefois, avec les pratiques déloyales de l'État du Sénégal, l'égalité des chances dans la compétition électorale majeure de février 2024 est déjà violée, étant donné que les parrainages ont commencé depuis le 29 septembre 2023.
Suite à cette décision, le ministère de l'Intérieur est tenu d'ordonner la remise immédiate et sans délai des fiches de parrainage à monsieur Ousmane Sonko.
À en croire Ciré Clédor Ly, les magistrats Madame Marième Diop Guèye, de la Cour Suprême, et Sibasy Faye, du tribunal d'instance de Ziguinchor, entrent désormais dans l'histoire du Sénégal. Ils rejoignent selon lui, les rangs des grands hommes qui, tout au long de leur vie, n'ont servi que la loi et ont pleinement rempli leur existence.
Ciré Clédor Ly exprime enfin sa satisfaction face à cette décision historique. Il souligne l'importance de l'indépendance et de l'impartialité de la magistrature, qui ont été clairement démontrées par ce verdict. Pour lui, les Sénégalais et la communauté internationale attendent maintenant de voir comment l'État du Sénégal réagira à cette décision. Il appelle à mettre fin à l'illégalité et au banditisme d'État, et à respecter les principes démocratiques et l'État de droit.
CAN 2023, UN DERBY SENEGAL-GAMBIE A L'ENTREE
Le Sènégal jouera son premier match de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire contre la Gambie le 15 janvier 2024 au stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro, selon le calendrier des matchs établi après le tirage au sort.
Dakar, 13 oct (APS) – Le Sènégal jouera son premier match de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire contre la Gambie le 15 janvier 2024 au stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro, selon le calendrier des matchs établi après le tirage au sort.
Le Sénégal est logé dans le groupe C, en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, au terme du tirage au sort des groupes de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février) effectué, jeudi à Abidjan.
Les Lions du Sénégal , champions en titre, seront basés dans la ville de Yamoussoukro. Ils entameront l’opération de conservation du titre par le derby inédit en phase finale de CAN contre la Gambie.
Quatre jours après, Ils affronteront les Lions indomptables du Cameroun avant de jouer leur dernier match de poule, le 23 janvier dans un autre derby ouest africain contre le Syli national de la Guinée.
LE SENEGAL VA ARRIVER A LA COUVERTURE SANITAIRE UNIVERSELLE
Le Sénégal a un système de santé solide lui permettant d’arriver, avec le temps, à la couverture sanitaire universelle, a indiqué le Directeur général de l’agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.
Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal a un système de santé solide lui permettant d’arriver, avec le temps, à la couverture sanitaire universelle, a indiqué le Directeur général de l’agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.
»Le système de santé du Sénégal est solide. Avec le temps, nous arriverons à la couverture sanitaire universelle. Le Sénégal est un des pays phares dans ce domaine, les preuves, c’est comment nous avons pu gérer Ebola et la pandémie de la Covid-19″, a souligné M. Daff, qui était l’invité de la rédaction de l’APS.
Il a rappelé que « la couverture sanitaire universelle, c’est le principe de ne laisser personne au bord de la route ».
»Il y a plusieurs aspects dont l’offre et la demande. Il faut que l’offre soit disponible et de qualité, la demande quant à elle doit être solvable », a expliqué Bocar Mamadou Daff.
L’ANACMU est »du côté de la demande », selon son DG, estimant qu’il faut aussi »prendre en compte certaines dimensions par exemple l’accès à l’eau, les infrastructures, l’électricité et autant d’intrants qui entrent dans ce cadre-là pour faciliter l’accès aux soins et réduire le fardeau de la maladie ».
« Nous disons souvent que la couverture sanitaire universelle est un trépied mais le trépied que je préfère c’est la gouvernance », a affirmé Dr Daff, ajoutant: »Nous devons nous assurer que chaque franc dépensé est bien utilisé dans l’assurance maladie. La couverture sanitaire c’est autant le ministère de la santé que nous-mêmes et d’autres secteurs qui contribuent à l’objectif ».
Selon lui, »les filets sociaux, les bourses de sécurité familiale, les cartes d’égalité des chances mises en place par le chef de l’Etat permettent d’aller de l’avant ».