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24 mai 2025
LE CONSEIL DE SECURITE DE L’UA EN REUNION SUR LA SITUATION AU NIGER
Le Conseil de paix et sécurité (CSP) de l’Union africaine (UA) tient ce lundi une réunion pour statuer sur »l’évolution de la situation au Niger et des efforts pour y remédier ».
Dakar, 14 août (APS) – Le Conseil de paix et sécurité (CSP) de l’Union africaine (UA) tient ce lundi une réunion pour statuer sur »l’évolution de la situation au Niger et des efforts pour y remédier ».
La réunion de l’organe en charge des conflits et questions de sécurité au sein de l’UA se déroule à son siège à Addis Abeba, selon un communiqué publié sur le réseau social X (ex twitter).
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé vendredi son »ferme soutien » aux décisions issues du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Niger.
Les chefs d’États de la CEDEAO ont décidé, jeudi à Abuja, d’activer et de déployer ‘’la force en attente’’ de l’instance régionale pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.
Ils ont également décidé que tout État membre de l’organisation sous-régionale, qui entraverait directement ou indirectement le règlement de la crise au Niger, devra répondre de ses actes.
Lors d’un sommet extraordinaire, le deuxième sur la situation au Niger depuis le renversement de Mohamed Bazoum, les chefs d’Etat ont toutefois gardé sur la table toutes les options pour ‘’la résolution pacifique’’ de la crise.
QUALIFICATIONS PRE-OLYMPIQUES, L’OUGANDA ET LA RDC FORFAITS
L’équipe ougandaise masculine de basket, l’un des adversaire du Sénégal au tournoi de qualification pré-olympique de la zone Afrique, a déclaré forfait à cause de difficultés financières.
Dakar, 14 août)APS) – L’équipe ougandaise masculine de basket, l’un des adversaire du Sénégal au tournoi de qualification pré-olympique de la zone Afrique, a déclaré forfait à cause de difficultés financières.
Les Silverbacks de l’Ouganda étaient logés dans la poule A en compagnie du Sénégal, du Nigeria et du Mali.
La République démocratique du Congo (RDC) est l’autre équipe de la poule B à avoir déclaré forfait. Il partageait le groupe avec la Tunisie, le Cameroun et la Guinée.
L’équipe du Sénégal masculine de basketball va jouer, ce lundi à Lagos, contre le du Nigeria, son premier match dans le cadre du tournoi de qualification pré-olympique de la zone Afrique.
Absents de la coupe du monde de basket prévue du 25 juillet au 10 septembre au Japon, en Indonésie et aux Philippines, les Lions devront se battre pour décrocher l’unique place qualificative aux Jeux olympiques de Paris 2024 à l’issue du tournoi de Lagos.
Ce tournoi qui regroupe désormais six équipes se tiendra à Lagos.
L’équipe du Sénégal affrontera celle du Mali, pour son deuxième match, jeudi à 17h GMT.
Les tournois de qualifications pré-olympiques concernent 38 équipes qui ne sont pas qualifiées à la Coupe du monde: Huit en Afrique, huit autres sur le continent américain, huit en Asie, ainsi que seize en Europe.
Le vainqueur de chaque tournoi participera aux tournois de qualification olympique FIBA prévus en juillet 2024.
Voici le programme des matchs au complet :
Mardi :
Cameroun-Guinée à 14h
Nigeria – Mali à 17h
Mercredi :
Tunisie-Cameroun à 17h
Jeudi :
Sénégal-Mali à 17h
Vendredi :u
Guinée-Tunisie à 17h
LE CANDIDAT DE BBY ET L’INTERVENTION MILITAIRE DE LA CEDEAO AU NIGER A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi évoquent La poursuite des tractations pour trouver un candidat consensuel au sein de Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle, la perspective d’une intervention militaire de la CEDEAO au Niger.
Dakar, 14 août (APS) – La poursuite des tractations pour trouver un candidat consensuel au sein de Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle, la perspective d’une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Niger et le drame de l’émigration clandestine sont les sujets qui occupent les Unes des quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Concernant le candidat de BBY à l’élection présidentielle de 2024, Source A rapporte les ‘’derniers développements’’ sur l’identité des facilitateurs chargés de convaincre les candidats à la candidature. »D’une part il y a un groupe de facilitateurs composé de Mamouth Saleh, Mor Ngom pour négocier avec les différents candidats. De l’autre, un groupe d’alliés de Macky Sall, en l’occurrence Modou Diagne Fade ou encore Oumar Sarr’’, écrit le journal.
»Le Premier ministre Amadou Bâ, un des candidats à la candidature de BBY et Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil économique et social, se sont tour à tour rendus au domicile de d’Abdoulaye Diouf Sarr, qui a également reçu les deux groupes de négociateurs à qui il a réitéré le maintien de sa candidature », relève la publication.
Dans Le Témoin, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la candidature déclare qu’il n’est pas »prêt » à se »désister ». Lors d’un entretien accordé à I-Radio , Aly Ngouille Ndiaye »a fait savoir que qu’ il ne lâche rien. Autrement dit, il maintient sa candidature à la candidature de BBY à la présidentielle », souligne la publication.
»Aly Ngouille Ndiaye défie Macky pour sa succession », selon la Tribune. »Je ne suis pas prêt à me retirer. J’ai indiqué de manière très claire que je suis candidat. Je devais normalement être candidat en 2012 mais j’avais finalement choisi de soutenir le président Macky Sall dans sa quête du pouvoir en 2019 », a déclaré le ministre de l’Agriculture.
Selon l’Info, »Ça part dans tous les sens’’. .
Le Premier ministre Amadou Bâ, »prend une longueur d’avance », note L’AS, qui annonce que Macky Sall va rendre public le choix du candidat de BBY à la présidentielle mercredi.
Le Quotidien met en exergue les préparatifs de l’armée sénégalaise en perspective d’une éventuelle intervention de la CEDEAO au Niger. »L’armée mobilise ses troupes » par un début de rassemblement à Thiès, rapporte le journal. »Le Sénégal se prépare à envoyer des soldats au Niger dans le cadre d’une intervention militaire de la CEDEAO. Le regroupement militaire a commencé à Thiès », écrit Le Quotidien.
»Le Sénégal se prépare à la guerre », dit L’Observateur, soulignant que l’armée entame aujourd’hui le regroupement de son détachement qui devra prendre part à l’opération.
»La CEDEAO manœuvre discrètement pour passer à l’acte au Niger. L’intervention militaire de sa force en attente se précise de plus en plus. Après la Côte d’ivoire qui se dit prête à fournir plus de 1000 hommes, le Sénégal entame, dès aujourd’hui lundi, le regroupement de son détachement qui devra prendre part à l’opération », indique le journal.
Les quotidiens s’intéressent également aux drames de l’émigration clandestine. Libération rapporte que plus de 3000 sénégalais ont échoué à Dakhla, au Maroc, depuis avril.
Concernant l’émigration, Bes Bi met sur l’accent sur »les difficultés liées à l’obtention des visas ».
»Obtenir un visa pour les pays de l’Europe, et plus particulièrement pour la France, est un véritable parcours du combattant. Beaucoup de jeunes
sénégalais ne voient d’autre issue que de chercher à passer par la voie irrégulière un passage par l’Espagne, l’Italie ou le Maroc. Au péril de leur vie », écrit le journal qui affiche à la Une »Le visa pour la voie maritime ».
LES FDS-GUELWAARS DENONCENT UNE MONTEE DE L’AUTORITARISME AU SENEGAL
Face aux arrestations tous azimuts, les Forces démocratiques et sociales (FDS-Guelwaars) ont déploré la montée de l’autoritarisme au Sénégal avec les multiples arrestations de militants de l’opposition pour leur engagement
En séminaire national sur le parrainage en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 dans un contexte “particulièrement préoccupant” marqué par la menace d’une intervention armée au Niger, les Forces démocratiques et sociales (FDS-Guelwaars) ont déploré la montée de l’autoritarisme au Sénégal avec les multiples arrestations de militants de l’opposition pour leur engagement. Également, les partisans du Dr Babacar Diop sont revenus sur les enjeux du parrainage et la tenue de leur prochain congrès d’investiture.
Le Sénégal en danger de déstabilisation
Abordant la question de la montée de l’autoritarisme, une dérive attribuée à la gouvernance de Macky Sall et qui met en péril la démocratie sénégalaise, les FDS–Guelwaars constatent que nos concitoyens subissent injustices et incarcérations pour leur engagement tout en regrettant que le système judiciaire semble être devenu un instrument d’oppression. “La diversité politique, essence de notre démocratie, est attaquée comme en témoigne le harcèlement judiciaire contre Ousmane Sonko et son parti, PASTEF-Les Patriotes”.
Face à cette menace, FDS Les Guelwaars exhorte toutes les forces démocratiques à s’unir pour défendre la démocratie sénégalaise et exiger une élection présidentielle inclusive à laquelle participera Ousmane Sonko au même titre que Khalifa Sall et Karim Wade.
Objectif de 100 000 parrains pour marquer la différence
Relativement à la question du parrainage qui, selon la nouvelle loi en vigueur, est fixé de 0,6% à 0,8% des électeurs soit entre 45.000 et 65.000 personnes, les FDS-Guelwaars, qui entendent franchir cette première étape, ne visent pas moins de 100 000 parrains pour marquer leur différence. Pour les camarades du premier magistrat de la cité du Rail, en effet, la présidentielle de 2024 est bien plus qu’une élection. “C’est la porte d’entrée pour bâtir cette alternative politique dont nous rêvons tous. Nos valeurs de justice, transparence, démocratie et souveraineté sont l’âme de notre mouvement”, crient-ils en chœur.
Et de poursuivre : “Vous comprenez alors l’ampleur du travail qui nous attend. Chacun d’entre vous est le maillon de la chaîne qui nous permettra de réussir le pari de la collecte du nombre de parrains que nous nous sommes fixés. La balle est dans votre camp, mais le parti jouera sa partition en vous accompagnant dans ce travail. Ce travail d’accompagnement commencera avec les tournées nationales dont la prochaine étape nous conduira du 19 au 26 août dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam” a informé Dr Babacar Diop.
Congrès d’investiture le 1er octobre prochain
Les FDS-Guelwaars ont prévu ainsi de tenir leur congrès d’investiture le 1er octobre 2023 à Thiès. Un congrès d’investiture qui ne sera pas, à les en croire, qu’une simple formalité. “Il est la manifestation concrète de notre volonté de redéfinir l’avenir du Sénégal, et représente un tournant crucial dans notre marche vers les élections de 2024. Son importance dépasse le simple cadre de notre parti ; il s’agit d’un appel retentissant à tout le pays, une démonstration de notre force et de notre vision. Nous ne visons rien de moins que la mobilisation la plus spectaculaire jamais vue dans l’histoire électorale du Sénégal. De chaque coin du pays, des militants convergeront vers ce congrès. De plus, en accueillant des représentants de partis de gauche, tant au niveau national qu’international, nous soulignons l’universalité et l’importance de notre mission”, soutiennent-ils.
Selon les FDS-Guelwaars, ce rassemblement ne sera pas seulement un spectacle de force et d’unité. Il sera également l’épicentre d’où émergera leur vision pour le Sénégal en ce sens qu’ils y présenteront leurs aspirations profondes pour chaque Sénégalais, pour chaque jeune qui rêve d’un avenir radieux. “Ce congrès sera le reflet de notre engagement, de notre détermination et du rêve que nous portons en commun pour le Sénégal. Ensemble, faisons de ce congrès le tremplin qui nous propulsera vers la victoire en 2024”, exhortent les « Guelwars ».
Vision pour un Sénégal souverain et inclusif
Selon Dr Babacar Diop et ses camarades, leur programme se démarque de tous les autres. “Il est issu d’une synergie créée par six mois de travail assidu et d’une collaboration étroite avec les esprits les plus éclairés du Sénégal, tant ceux résidant sur notre sol que ceux qui font briller notre réputation depuis l’étranger. Chaque facette de ce programme témoigne de notre dévouement total envers le Sénégal”, assurent-ils en conviant les citoyens à un séminaire de validation à Dakar en fin octobre 2023 avant de présenter la version finale de leur programme.
“Nous visons à éradiquer la pauvreté au Sénégal en stimulant l’emploi, soutenant l’entrepreneuriat, et promouvant une éducation de qualité. Nous renforcerons la démocratie avec des institutions solides, dynamiserons l’économie, réfléchirons à notre avenir monétaire, et valoriserons notre riche patrimoine culturel pour les générations futures. Nous voulons un Sénégal épanoui, où chaque citoyen est en mesure de concrétiser ses aspirations, un Sénégal souverain à tous égards”, telles sont les grandes lignes de leur programme pour métamorphoser notre nation et coécrire la prochaine page éclatante de l’histoire du Sénégal.
La diplomatie plutôt que l’intervention militaire au Niger
En ce qui concerne la menace qui plane dans la sous-région qui est à un tournant historique avec des défis politiques majeurs comme le coup d’État au Niger, les FDSGuelwaars estiment que ces crises mettent à l’épreuve la CEDEAO et notre aspiration commune à la démocratie. “La solution ne réside pas dans des actions militaires précipitées, mais dans une diplomatie forte et une solidarité régionale. Pour préserver la paix et l’unité, nous devons privilégier des réponses pacifiques. Le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest méritent un avenir de paix, de liberté et de prospérité. Avec solidarité et engagement, nous bâtirons un futur prometteur pour notre région”, prônent les FDS-Guelwaars.
ALY NGOUILLE NDIAYE, ET SI LE CANDIDAT DU CONSENSUS C’ETAIT LUI ?
Candidat à la candidature de Benno Bokk Yaakar (BBY), Aly Ngouille Ndiaye n’entend guère sortir des rangs des prétendants
Candidat à la candidature de Benno Bokk Yaakar (BBY), Aly Ngouille Ndiaye n’entend guère sortir des rangs (voir par ailleurs) des prétendants. L’homme a fini d’imposer son style fait d’une pondération dans le discours et d’une sérénité à toute épreuve. Un comportement de gentleman doublé d’une parfaite maîtrise des dossiers, d’une grande connaissance de l’Etat pour avoir notamment dirigé le stratégique et très sensible ministère de l’Intérieur, entre autres, sans compter un ancrage local dans le Sénégal des profondeurs, plus profondément la bonne vieille terre du Djoloff, sans compter ses connexions familiales au plus haut niveau à Touba qui font de lui l’un des candidats les plus sérieux à la candidature de Benno pour la présidentielle de février prochain. Il s’y ajoute qu’il n’est pas un militant de la 25ème heure du parti présidentiel pour avoir soutenu l’actuel président de la République avant le premier tour de la présidentielle de 2012.
De son parcours dans les différents ministères qu’il a dirigés, il a fini par imposer sa stature d’homme d’Etat qui peut bien prétendre aux fonctions de président de la République. A juste titre d’ailleurs, le nom d’Aly Ngouille Ndiaye revient dans la short-list des favoris à cette candidature à côté de ceux du Premier ministre Amadou Ba, du président du CESE (Conseil économique, social et environnemental) Abdoulaye Daouda Diallo et, dans une moindre mesure, de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Son retour le 17 septembre 2022 dans le gouvernement à la tête duquel venait d’être porté Amadou Ba comme Premier ministre après le rétablissement de cette fonction ministre pour y occuper le portefeuille de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté procède assurément d’une reconnaissance par le président de la République de la fidélité, de l’abnégation, de l’élégance républicaine et de la compétence du banquier de métier qu’il est.
En effet, bien que non reconduit dans le gouvernemental formé 1er novembre 2020, alors qu’il occupait jusqu’à cette date le poste stratégique de ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye était resté stoïque, se gardant de faire des vagues et avait continué à travailler pour l’élargissement des bases du parti présidentiel. Prenant avec philosophie ce limogeage, il avait écrit ce qui suit sur sa page Facebook : « Je voudrais très sincèrement exprimer ma profonde gratitude et ma reconnaissance à Son Excellence M. le Président Macky Sall de m’avoir fait confiance depuis son accession à la Présidence de la République. Ce fut pour moi, un grand privilège doublé d’un honneur immense que d’avoir été choisi comme l’un de ses collaborateurs dans les différents gouvernements depuis son élection à la tête du Sénégal ». A l’endroit de ses partisans, il disait ceci: « Sachez mes chers parents, militants et sympathisants que rien n’a été aussi grand à mes yeux que d’avoir servi mon pays, sous son autorité. Aujourd’hui, plus qu’hier, je marque ma disponibilité à servir mon pays partout où le devoir m’appelle. A vous qui m’avez toujours soutenu dans cet engagement, je vous réitère ma gratitude et vous remercie infiniment pour votre soutien incommensurable et surtout constant »
Ingénieur, banquier et gentleman-farmer
Mieux, au cours des événements de mars 2021, il avait usé de ses relations à Touba pour persuader le clergé mouride à s’impliquer dans le sens d’une résolution de la crise. En même temps, il s’était consacré pendant deux ans à sa mairie de Linguère qu’il occupe depuis 2014 puis à ses travaux agricoles dans son domaine champêtre. Cet ingénieur du génie civil sorti de la prestigieuse Ecole Polytechnique de Thiès en juillet 1988 comme major de la 11ème Promotion a effectué une brillante carrière de banquier au sein de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS). Ce fils de Linguère né dans un environnement hostile, a pu, grâce à l’éducation rigoureuse reçue de ses parents, non seulement effectuer de bonnes études a pu gravir les échelons dans cet établissement où, de 1989 à octobre 2007, il a occupé les éminentes responsabilités de Directeur de la Clientèle et du Réseau, Directeur du Crédit, Chef du Département des Opérations de la clientèle, Chef du Service des Caisses et Guichets, Auditeur Interne et Chargé de projet à la Direction Technique. Un parcours complété par des études supérieures aux Etats-Unis d’août 1992 à novembre 1993 à l’Illinois Institute of Technology (Chicago, IL) pour un Masters of Business Administration : Option Finance et Recherche Opérationnelle, à Visa Business School CEMEA du 19/06 au 23/06/06 pour un Management Training Development Institute, de Décembre 1993- Janvier 1994 à Orlando, FL (USA), Arthur D. Little Management Education Institute pour un Managing in a Global and Competitive Environment. Se sentant à l’étroit à la BHS et surtout préoccupé par le développement de sa contrée de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye quitte la BHS en octobre 2007 pour mettre en place des sociétés dans le domaine du financement local. Mais en réalité, pour ce fils d’un ancien maire de Linguère (feu Ibra Ndatté Ndiaye), il était dit qu’un autre destin devait s’écrire. Celui de servir ses concitoyens de Linguère. Ce que son travail à la BHS ne pouvait lui permettre. Ce même si c’est ce riche parcours dans cette banque qui allait lui tracer le sillon de son devenir comme pionnier du microcrédit dans le Djoloff. Pour commencer, Aly Ngouille Ndiaye a une structure financière dénommée DjoMEC (Djolof Mutuelle d’Epargne et de Crédit) comptant 12 000 adhérents pour un capital de plus d’un milliard de francs, permettant ainsi beaucoup de réalisations notamment dans le domaine immobilier. A la tête du Mouvement pour la renaissance du Djoloff, il apporta son soutien à la coalition Macky 2012 et contribua à faire élire le candidat Macky Sall à la présidence de la République cette année-là. A travers lui, Macky Sall venait de trouver son homme dans le Djoloff. Un pion essentiel du dispositif du chef de l’Etat qui apprécie la fidélité, la discrétion et la loyauté de cet allié devenu son précieux collaborateur
Sa compétence surtout. Tout cela explique le long bail qu’il a signé en entrant dans le premier gouvernement du président Macky Sall en 2012. De cette date à 2014, il est ministre de l’Energie et des Mines. Il quitte ce poste pour devenir ministre de l’Industrie et des Mines de 2014 à 2017. Les résultats positifs réalisés dans ces deux ministères poussent le président Macky Sall à lui confier le stratégique ministère de l’Intérieur de septembre 2017 au 1er novembre 2020. Seulement voilà, à la surprise générale et alors qu’il était sur une trajectoire ascendante, il est sorti du gouvernement en novembre 2020. Suivront, on l’a dit, deux années durant lesquelles il s’est occupé utilement loin des feux de la rampe. Lorsqu’il a été de rétablir le poste de Premier ministre, Aly Ngouille Ndiaye était cité parmi les favoris pour l’occuper aux côtés, déjà, d’Amadou Ba et d’Abdoulaye Daouda Diallo. Pour cause, le maire de Linguère avait réussi à être un élément incontournable du dispositif de Macky Sall.
En main, l’avenir agricole du pays
A son arrivée au ministère de l’Agriculture, en novembre 2022, l’homme n’était pas dépaysé. Il s’était retrouvé dans un environnement qu’il connait bien puisque les activités agricoles font partie de ses amours. Très vite, donc, il imprime une nouvelle impulsion à l’agriculture sénégalaise surtout que, parmi les missions qui lui ont été confiées par le président Macky Sall, figure celle de gagner la bataille de la souveraineté alimentaire. La nouvelle dénomination du ministère (Agriculture, Equipement rural et Souveraineté alimentaire) ne lui donne aucun répit. La pandémie de covid-19 et, surtout, la guerre en Ukraine, rendent impératif de gagner la bataille d’une agriculture permettant de réaliser la souveraineté alimentaire de notre pays. Aly Ngouille Ndiaye n’a pas peur des défis à affronter. « Je suis conscient qu’il s’agit là d’un défi considérable ; cependant j’ai l’intime conviction que nous allons ensemble le relever de par notre expertise, notre ambition, nos ressources naturelles, et notre capacité à innover et mobiliser tous les acteurs autour d’objectifs communs » écrira-t-il sur le site de son ministère. Il réactualise à succès le Programme agricole pour la souveraineté alimentaire durable (Pasad) lancé en juillet 2022 par son prédécesseur Pr Moussa Baldé. Le Pasad est prévu sur une durée de 5 ans, de 2021 à 2025, et sera accompagné d’une enveloppe de FCFA 1 .021 milliards. Cette stratégie de souveraineté alimentaire connait avec la campagne agricole 2023-2024 un début d‘exécution avec un budget exceptionnel de 100 milliards de frs. Aly Ngouille Ndiaye a désormais entre les mains l’avenir agricole du Sénégal. En attendant d’avoir, qui sait ?, de présider aux destinées de tout notre pays !
KEEMTAAN GI - TERRORISTES DE PACOTILLE
Cherchez l’erreur. Voici un pays qui a accueilli tout récemment un forum « Invest in Sénégal » et qui se met à apeurer les mêmes investisseurs qu’il invite à mettre ses billes dans notre économie. Ainsi, des attentats « terroristes » se préparaient à Dakar ! Et c’est le sérieux organe gouvernemental qui balance l’info en plein à sa « Une », créant une psychose au sein de la population et décourageant d’éventuels touristes. Comme toujours, une bonne partie de la presse a repris le communiqué de la police et a gobé ce qu’elle raconte sans même chercher à débusquer les contradictions qu’il contient. Des policiers et des gendarmes mais aussi des procureurs qui, depuis plus d’un an, s’évertuent à faire peur aux populations pour justifier les pires mesures liberticides. Et, surtout, renforcer leur emprise dans la marche des affaires de ce pays car ce sont désormais les sécuritaires qui sont aux commandes du Sénégal. Chaque jour, de vilains terroristes sont arrêtés et chaque jour des individus qui se livraient à des actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à attenter à la sûreté de l’Etat (comme disent nos Fds et nos procureurs) sont alpagués. A ce rythme, le Sénégal sera bientôt le pays qui regorge le plus de terroristes au monde ! L’arsenal sophistiqué de ces affreux terroristes dont l’un est présenté avec le bracelet du parti honni ? Des herses !!! Rien que ça ? Non, les salauds se préparaient à confectionner des cocktails Molotov en vue de procéder à des…tueries massives. Précision, malgré les révélations glaçantes de la police sur ces graves attentats terroristes projetés — encore une fois avec des cocktails Molotov et des herses que l’on est allé chercher jusqu’à Kaolack le jour même où ces attentats étaient censés être commis ! Aucune représentation diplomatique n’a invité ses ressortissants à éviter ce charmant pays. Il est toujours présenté comme sûr malgré la manipulation de ceux qui cherchent désespérément à nous alarmer avec des rebelles, des forces occultes, des forces « spéciales », des « commandos » et, aujourd’hui, des… terroristes munis de herses et de cocktails Molotov ! Un mauvais prétexte pour procéder à une véritable chasse aux militants d’un parti déclaré hors la loi sans autre forme de procès. Porter le bracelet de cette formation politique pourrait vous ouvrir les portes des prisons déjà encombrées de jeunes et vous faire cataloguer de terroriste. Ne parlons pas de l’embouteillage au niveau du service de réanimation de l’hôpital Principal avec des détenus qui observent une grève de la faim face à un pouvoir autiste. Ce qui est touchant, c’est de voir le silence de certaines voix dont l’une a traversé tous les pouvoirs et a l’appétit vorace. « Vorace », il était d’ailleurs surnommé. Pourquoi pensez-vous au vieillard qui murmure à l’oreille du chef ? Mais heureusement que Jean-Paul Dias est là ! Lui, il n’est pas du genre à caresser les pouvoirs dans le sens du poil. Ses vérités, il les dit crûment. C’est son tempérament arrimé à des convictions qui ne sont pas mercantiles. Il juge excessive la dissolution du Pastef y compris l’emprisonnement de son leader qui est de trop par rapport à ce qu’on lui reproche. Mieux, il invite les juges aux ordres à libérer les détenus politiques. Çà, il fallait un homme comme Jean Paul Dias pour le dire à haute et intelligible voix. Diadieuf, Jean-Paul même si Barthélémy mom…! KACCOOR BI - LE TEMOIN
INSECURITE URBAINE DAKAR, UNE VILLE DANGEREUSE !
Malgré la présente dissuasive des forces de défense et de sécurité dans les différents carrefours stratégiques, Dakar est en passe de devenir l’une des villes les plus dangereuses d’Afrique. Malgré les arrestations et rafles tous azimuts, notre capitale n’est plus cette ville sûre où il fait bon vivre et circuler en toute quiétude. En tout cas, « Le Témoin » a tristement constaté qu’à Dakar, le phénomène de l’insécurité urbaine — mais où est donc la Sûreté urbaine ! — ne cesse de s’exacerber et d’inquiéter à la fois populations et les automobilistes. Tenez ! Hier dimanche 13 août 2023 aux environs 21 heures, des agresseurs voire de coupeurs de route, au nombre d’une dizaine, s’en sont pris aux automobilistes coincés dans un embouteillage. Armés de machettes, ces voyous — qui n’avaient heureusement ni herses ni cocktails Molotov — ont agressé et dépouillé plusieurs passagers et conducteurs de leurs objets de valeur. L’assaut des malfrats a eu lieu au rondpoint de l’autoroute Dakar-Patte d’oie. Notre collaborateur Pape Ndiaye, qui revenait de la Cité Bellevue (Hann Maristes) est malheureusement tombé sur la bande de malfaiteurs. Soudain, il a reçu un violent coup de machette sur le pare-brise de sa voiture qui a volé en éclats. Une chose est sûre, il y a plus d’agresseurs à Dakar que de manifestants en cette période de crise politique. Mais que fait donc la Sûreté urbaine ? Elle traque des « terroristes » virtuels tandis que les vrais bandits, eux, opèrent ! Hélas…
LE MONDE DE L’INDUSTRIE EN DEUIL DIAO SEYDI DE LA SIGELEC EST DECEDE !
Le monde sénégalais de l’industrie est en deuil ! C’est avec une grande tristesse que « Le Témoin » quotidien a appris, hier, dimanche 13 août 2023 le rappel à Dieu de Salif Diao Seydi, directeur général adjoint de la Société Industrielle de Générateurs électriques (Sigelec) fabriquant les piles « Hellesens ». Un décès survenu des suites d’une courte maladie. Salif Diao Seydi a été enterré le même jour au cimetière de Yoff par une foule très nombreuse. Ils étaient très nombreux à se rendre à la maison du défunt située à la Cité Bellevue sise Hann Maristes pour y présenter leurs condoléances. Rappelons-le, Salif Diao Seydi que l’on appelait affectueusement « Diao Sigelec » ou « Diao Hellesens » était le fils de feu président Idrissa Seydi, père fondateur de Sigelec et ancien Pca de la Sgbs. Un magnat de l’industrie et de la finance qui avait créé plusieurs sociétés et usines dans notre pays mais aussi au mali et même en Côte d’Ivoire. Donc en dehors du monde de l’industrie, votre quotidien préféré perd un ami et un partenaire en l’occurrence Salif Diao Seydi, un homme joyeux et convivial qui nous mettait tous de bonne humeur. En cette douloureuse circonstance, le Groupe « Le Témoin » présente ses condoléances aux membres de la famille éplorée et particulièrement à ses frères et sœurs Abdoulaye Seydi, Moustapha, Marième et Tamaro. Que Dieu l’accueille en son Paradis.
KAFFRINE DEROULE LE TAPIS ROUGE POUR AMADOU BA
Amadou Ba peut compter ses amis. A Kaffrine, ce week-end, le ministre-maire Abdoulaye Saidou Sow a démontré qu’il roule pour le Premier ministre. Il a en tout cas déroulé le tapis rouge pour son patron qui séjournait dans la ville pour les besoins de l’ouverture des phases finales de l’Oncav. Jamais sans doute dans sa carrière ministérielle, ou même comme Premier ministre, Amadou Ba n’avait eu droit à un bain de foule sur des dizaines de kilomètres. Un privilège jusqu’ici réservé au président Macky Sall. Au moment où les candidats à la candidature de Benno Bokk Yaakar rivalisent d’arguments et de popularité, le Ndoucoumane a vibré pour Amadou Ba. Sur des dizaines de kilomètres, tout comme dans le stade qui abritait le premier match des phases finales des navétanes, le Premier ministre a eu droit à une ovation soutenue des affidés du ministremaire. Amadou Ba accompagné d’une quinzaine de ministres de son gouvernement affichait un large sourire distribuant des tapes amicales à gauche à droite. Il a consacré une partie de son discours à remercier vivement le ministre Abdoulaye Saidou Sow pour sa mobilisation.
JEAN PAUL DIAS DENONCE LA DISSOLUTION DE PASTEF…
Il a beau avoir ses quartiers au palais de la République comme Envoyé spécial du président de la République, Jean Paul Dias continue de démontrer qu’il est un homme libre. Ce dimanche, lors de son passage à l’émission Grand Jury sur la RFM, le secrétaire général du BCG (Bloc des centristes Gaïndé) et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar, a estimé que la dissolution du Parti Pastef de Ousmane Sonko est excessive. « Je trouve que c’est une décision excessive. C’est la dernière limite. On pouvait passer par d’autres options, mais cela est extrême comme décision », a regretté le collaborateur politique du président Macky Sall. Sur les nombreuses arrestations, Jean Paul Dias invite à revoir cette stratégie qui, « pour un oui ou pour un non on met les gens, particulièrement des jeunes en prison... » Même si ce sont de dangereux « terroristes » ?
… SUR LE NIGER, IL DENONCE LES REGIMES MILITAIRES
Interpellé sur les événements du Niger, Jean Paul Dias a dénoncé les régimes militaires. « Je ne suis pas favorable à ces régimes militaires. Ces putschistes doivent être rappelés à l’ordre pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel et à rendre le pouvoir aux civils. Mais les civils aussi, doivent penser aux populations et à la prise en charge efficace de leurs préoccupations », a indiqué le membre de Benno et président du Bloc des Centristes Gaïndé (BCG) qui s’exprimait dans le Grand Jury sur la RFM ce dimanche. La voie d’une médiation est celle à adopter pour résoudre cette tension politique au Niger provoquée par le coup de force du général Tchiani et de ses hommes. L’ancien ministre de l’Intégration économique africaine dénonce cette séquestration du président Mouhamed Bazoum par la junte qui, selon lui, a perpétré un putsch non justifié. Jean Paul Dias est d’autant plus gêné par ce qui se passe au Niger qu’aucune justification n’a été avancée pour expliquer ce putsch. « C’est une révolte venue du palais, d’un homme qui pense être en voie d’être déchu » soutient le père de l’actuel maire de Dakar. Selon lui, la sortie de crise passera par la médiation. « Je pense que nous avons les ressources, nous au Sénégal, pour jouer les premiers rôles de médiation. Le président Macky Sall est un bon profil pour aller parler avec ces militaires. Il ne doit pas s’engager dans une intervention armée dans cette zone. Mais plutôt servir d’intermédiaire », a servi le fondateur du BCG. Sauf que Aïssata Sall a déjà dit que le Sénégal va envoyer des militaires combattre les putschistes nigériens !
« BIAIS DE DEPART » DE MAME GOR NGOM
Après son brillant « Billets de salon »paru en 2021, notre confrère Mame Gor Ngom revient avec « Biais de départ » ? Ce nouvel ouvrage retrace avec approfondissement et style les hésitations, les influences, les pressions et les médiations qui ont tenu le Sénégal en haleine durant le « second et dernier » mandat du président Macky Sall. L’intelligence du chroniqueur et la sensibilité de l’écrivain de l’instant en font une ressource et une source pour l’histoire. Ce livre pourrait s’apprécier comme une pièce de théâtre avec sa scène, son temps limité, ses personnages et un jeu de rôles complexe. Mame Gor Ngom, observateur assidu de la scène politique sénégalaise, y promène sa plume avec la grâce et l’esprit d’un éditorialiste averti. A se procurer absolument !
SENEGAL-CAMEROUN ACTE, SENEGAL-MALI EN POURPARLERS
Matches amicaux (dates FIFA en octobre), Finis les matches amicaux de «secondes zones» ! Aliou Cissé et la Fédération sénégalaise de football tiennent désormais à découdre avec les grosses cylindrées
La bataille des «Lions» aura lieu à Lens en France ! Les Fédérations sénégalaise et camerounaise ont trouvé un accord pour un match amical international le 12 octobre prochain. L’instance suprême du football sénégalais travaille aussi à finaliser une rencontre amicale internationale (date Fifa) contre les Aigles du Mali le 9 octobre. Mais cette fois, au stade du Président Abdoulaye Wade de Diamniadio. Ce, pour répondre à une nouvelle politique fédérale et une volonté clairement exprimée par le coach Aliou Cissé d’affronter des grosses cylindrées. Après le Brésil à Lisbonne, les Fennecs seront d’ailleurs au menu le 12 septembre dans le nouvel antre de Diamnidio.
Finis les matches amicaux de «secondes zones» ! Aliou Cissé et la Fédération sénégalaise de football tiennent désormais à découdre avec les grosses cylindrées. Ainsi, après le match Sénégal - Algérie prévue le 12 septembre prochain au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio contre les Fennecs d’Algérie, champions d’Afrique en 2019, les Lions du Sénégal, champions d’Afrique en 2021, vont croiser le fer avec les Lions indomptables du Cameroun. Ce sera le 17 octobre prochain à Lens en France. «Oui, nous avons déjà trouvé un accord de principe avec la Fédération camerounaise de football. Le match va se jouer le 17 octobre à Lens», a confié à Sud Quotidien, un responsable de la Fédération sénégalaise de football (FSF). La même source de préciser, «nous étions aussi en pourparlers très avancés avec la Fédération malienne de football pour un autre match entre les Aigles et les Lions, ici au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio, le 14 octobre. Malheureusement, avec la situation qui prévaut au sein de la Fédération malienne de football, les choses sont en ralenti. Mais, nous sommes toujours en discussions. Nous ne perdons pas espoir que les choses puissent se décanter»
Pour rappel, l’actuel président de la Fédération malienne de football (FMF), Mamoutou Touré dit «Bavieux», est en détention depuis le 9 août dernier pour faits de corruption. Un placement en détention qui intervient à quelques jours de l’élection à la présidence de la Fémafoot, prévue le 29 août, et pour laquelle le président sortant est l’unique candidat, après que plusieurs autres listes ont été invalidées par la commission électorale.
NOUVELLE POLITIQUE DE LA FSF
Dans une interview exclusive accordée à Sud Quotidien, Me Augustin Senghor avait confié que la nouvelle politique de la FSF, c’est désormais de chercher des gros sparring-parters. «Au sortir de la dernière Coupe du monde, quand on a fait le débriefing avec le coach Aliou Cissé, il a insisté sur cet aspect en disant que nous avons un certain niveau et si nous voulons avancer, il faut qu’on joue avec les meilleurs. Comme ça, on reste parmi ces meilleurs. C’est ça qui fait que nous donnons corps à cette vision qu’il a en tant que coach. Parce que quelque part, nous sommes une fédération qui a envie d’aller de l’avant. Nous ne contentons pas d’être entre la 18ème et la 20ème place de la FIFA. Nous avons l’objectif de bousculer la hiérarchie. Nous voulons faire partie de ces pays africains qui vont aussi matérialiser les progressions de tout un continent. On a 5 à 8 pays en Afrique qui sont les locomotives et le Sénégal peut être à la tête de ces locomotives», avait indiqué le président de la FSF.
Et d’ajouter, «l’autre aspect qu’il faut prendre en compte dans cette démarche-là aussi, c’est de valoriser l’investissement qui a été fait par le Chef de l’Etat, Macky Sall avec le stade Me Abdoulaye Wade. Voir un Chef d’Etat donner autant à son pays et à sa jeunesse à travers l’un des plus beaux stades d’Afrique, certains disent un des plus beaux stades du monde et le laisser fermer, ne pas y compatir, ne pas permettre à nos Lions qui sont adulés un peu partout dans le monde de pouvoir venir de temps à autre communier avec leur public sénégalais».
Texte Collectif
LE TEMPS DU DÉSENCHANTEMENT DÉMOCRATIQUE
Entretenir un amalgame entre le droit constitutionnel à la résistance et l’appel à l’insurrection revient à judiciariser l’espace politique à des fins d’exclusion. Que reste-t-il encore de la démocratie qui n’ait été déjà profané au Sénégal ?
Nous vivons mondialement une crise du fait démocratique. Le regain de coups d’états militaires dans la bande sahélienne ces dernières années, ainsi que les crises institutionnelles à répétition dont nous faisons l’expérience, sont le résultat d’assauts contre le principe démocratique dans son essence, ainsi que dans ses modalités de mise en œuvre.
Le temps de la démocratie - politique, judiciaire, institutionnel, populaire -, au Sénégal est celui du désenchantement. Les deux mandats de président Macky Sall ont précipité la déliquescence de l’État de droit et des principes qui fondent la démocratie sénégalaise. Par utilitarisme politique, le régime actuel a désolidarisé le binôme État-nation, transformant la crise politique en une crise de société profonde.
Une démocratie véritable se mesure à l’aune de la réalisation effective des droits fondamentaux consacrés par la Loi fondamentale. La négation du pacte républicain et du serment national tacite pour faire société constitue la dernière manifestation d’un récit néocolonial qui remonte aux indépendances. Depuis la crise de régime de 1962, le droit a souvent été l’instrument d’une conspiration contre le Peuple. Sans expérimenter une rupture de l’ordre constitutionnel comme au Mali, au Burkina Faso, au Niger, en Guinée…, le temps de la démocratie au Sénégal est parsemé de coups de force institutionnels et de commandes politiques d’interprétation fourbe du droit.
Dans les imaginaires, la quête d’un sens démocratique, volontairement confondue avec la lente fabrique d’un État institutionnel, a fini par faire croire que la démocratie pouvait éclore par décret, loin des conquêtes sociales. Or, le Grand Soir démocratique, comme dans toutes les civilisations humaines dans lesquelles le Peuple a voix au chapitre, procède d’un plébiscite populaire quotidien. Le temps de la démocratie, comme du reste celui de la nation, défie toute idée de finitude. Il se régénère au gré des crises protéiformes ou, à rebours, périclite. Au Sénégal, la démocratie n’est pas le produit d’acquis populaires. La démocratie ne se définit pas seulement par l’existence d’institutions (parlement, exécutif, appareil judiciaire) et par l’organisation d’élections régulières. La démocratie ne saurait être discursive. La sociologie lui imprime sa réalité.
Les signes du désenchantement démocratique au Sénégal sont légion : une magistrature aux ordres, une administration docile et répressive, des milices privées qui opèrent en toute impunité auprès des forces de défense et de sécurité, des arrestations aux allures de rafles, des barricades fréquentes devant les sièges de partis politiques, l’assignation à résidence surveillée sans base légale du domicile du principal opposant au régime, les atteintes à la libre circulation de l’information par la suspension de l’accès à Internet ou du signal de rares médias insoumis, etc. La démocratie ne s’accommode pas de la réduction au silence des citoyens par l’imposition d’une terreur institutionnelle à laquelle se sont soumis les corps intermédiaires, les syndicats, une bonne partie des intellectuels, les médias classiques…
Le bilan démocratique du régime de Macky Sall pendant ses deux mandats se résume à l’étouffement des voix politiques et citoyennes discordantes par la répression, l’emprisonnement, la disgrâce, la radiation et la sélection des candidats à l’élection présidentielle (Khalifa Sall, Karim Wade, Ousmane Sonko). Plus que jamais, les réminiscences du parti unique ou dominant affleurent notre temporalité politique quand bien même la relation Etat-individu bascule inexorablement vers le triomphe de la volonté populaire. La démocratie, c’est le temps des peuples libres.
Entretenir un amalgame entre le droit constitutionnel à la résistance à l’oppression et l’appel à l’insurrection revient à judiciariser l’espace politique à des fins d’exclusion. La mobilisation opportuniste d’une sémantique martiale permit à des dictatures d’auto-légitimer des coups d’État institutionnels (Chine, Russie, Corée du Nord …). Le spectre de la peur, brandi par l’État-policier sous la couverture d’un discours régalien, renseigne sur le dessein d’imposer la terreur avec l’onction d’une certaine presse qui a lâchement déchiré sa profession de vérité. Dans l’histoire politique, la lutte contre la nébuleuse terroriste a souvent été le paravent légal des violations des droits et libertés. Le Patriot act nous en fournit un exemple frappant.
La dissolution du parti Pastef, entité constitutionnellement protégée, est révélatrice des dérives autoritaristes d’un régime qui vise, avec le concours d’une certaine magistrature complice, à reconstruire un espace politique monolithique. On assiste à un retour de l’histoire et un changement d’époque. Les conditions de cette dissolution s’inscrivent dans la négation des principaux instruments internationaux, au demeurant constitutionnalisés, de protection des droits humains. Elles matérialisent la violation des libertés d’expression, de réunion pacifique, d’association et de participation démocratique à la conquête du pouvoir politique.
Éloignée de la logique historique de la dissolution-absorption (PAI, Bloc des masses sénégalaises), la dissolution décrétée est une entorse à l’idéal d’une société libérale et au pluralisme politique. En effet, l’adoption d’un acte administratif négatif est assujettie au respect du principe dit du contradictoire. L’arbitraire de l’État se loge dans l’occultation des droits de la défense. Le droit à l’information, par le biais de la procédure de la mise en demeure, participe de la démocratie administrative. L’éthique de la transparence exige un rapport préalable du ministre de l’intérieur. Ce moyen ne saurait être inopérant que s’il y avait une décision de justice préalable établissant la véracité des faits reprochés avec toute la rigueur de l’autorité de la force jugée. Ce qui n’est pas le cas à l’évidence. En sus, les autorités exécutèrent la mesure de dissolution sans qu’aucune notification préalable n’ait été adressée, violant manifestement la loi. Tous les actes d’exécution de la mesure, alors même que la décision individuelle n’était pas encore notifiée, constituent une voie de fait de nature à engager la responsabilité de la puissance publique.
L’épure du droit n’est point de dissoudre pour motif d’insurrection lorsque le crime susmentionné est l’objet d’une instruction judiciaire.
Que reste-t-il encore de la démocratie qui n’ait été déjà profané au Sénégal ?
Gageons que le dêmos, ultime faiseur d’un système républicain, saura entretenir la lueur du réenchantement démocratique
SIGNATAIRES
Abd-El Kader BOYE :
Professeur titulaire de droit privé, Ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, Ancien Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Mamadou DIOUF :
Professeur d’histoire et d’études africaines, titulaire de la chaire Leiner family, Université Columbia / Etats-Unis
Felwine SARR :
Professeur titulaire, agrégé d’économie, titulaire de la chaire Anne-Marie Bryan, Université Duke / Etats-Unis
François Joseph CABRAL :
Professeur titulaire, agrégé d’économie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Abdoul Aziz DIOUF :
Professeur titulaire, agrégé des facultés de droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Sidy Alpha NDIAYE :
Maître de conférences, agrégé des facultés de droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
El Hadji Samba NDIAYE :
Maître de conférences, agrégé des facultés de droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Babacar NIANG :
Maître de conférences, agrégé des facultés de droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, avocat au barreau de Paris
A CHAQUE PARENT SON OPTION
Gestion du temps des enfants durant les vacances - C’est la période des vacances scolaires. Les enfants ne vont plus à l’école. Cette période de trois mois où les écoliers sont à la maison, nécessite une bonne gestion de la part des parents
C’est la période des vacances scolaires. Les enfants ne vont plus à l’école. Cette période de trois mois où les écoliers sont à la maison, nécessite une bonne gestion de la part des parents. A Dakar, la manière de s’occuper des enfants en vacance est différente selon les parents. Sud quotidien est allé à la rencontre de quelques parents d’élèves de la Capitale sénégalaise.
L es salles de classe ont fermé les portes depuis juin. Les écoliers sont en vacance jusqu’au mois d’Octobre. Chacun selon sa manière, les parents s’évertuent pour bien encadrer leurs enfants jusqu’à la rentrée. Certains parmi eux veillent à ce que cette période soit une opportunité pour leurs titis, de bien se divertir et se reposer. Mansour Seydi, résident au quartier Fann-Résidence est parmi ces derniers. « Les vacances, c’est pour permettre aux enfants de se reposer, se divertir, pour qu’au retour au mois d’Octobre, qu’ils puissent être en forme », déclare l’agent comptable. Celui estime toutefois que les enfants doivent être bien encadrés pour ne pas s’exposer au danger. « Il ne faut pas cependant les laisser aller n’importe où et faire du n’importe quoi », ajoute-t-il. A la différence de M. Seydi, Bineta, mère de deux élèves rencontrée à Point E, préfère inscrire ses deux enfants à un cours coranique. « Les enfants doivent aussi connaitre leur religion. Durant chaque vacance, je leur trouve un maitre coranique. Non seulement, cela leur permettra de connaitre leur religion, mais ça va leur priver de temps de fréquenter des lieux que, nous qui sommes leurs parents, n’aimerions pas qu’ils fréquentent », explique-t-elle. La quinquagénaire dit avoir eu l’idée au début, pour que ses enfants ne fréquentent pas les plages qui « emportent des vies surtout ces dernières années. »
Si pour des parents comme Bineta, l’idéal est d’inscrire ses enfants à un cours coranique pendant les vacances, Cheikh Ly, du nom de ce bailleur immobilier habitant à Ouakam, considère que les enfants doivent recevoir des cours à domicile pour mieux préparer la classe supérieure. Confortablement assis, sur une chaise devant son domicile, l’homme au teint clair donne les raisons pour lesquelles ses trois enfants font des cours de renforcement pendant la période des grandes vacances. « Les enfants ont tendance à oublier très vite. Pour éviter que leur niveau baisse, il faut qu’ils apprennent constamment, même durant les grandes vacances », souligne-t-il. Avant de continuer. « Certains vous diront que les vacances, c’est pour que l’élève puisse se reposer. Mais demandez aux enseignants, il y a toujours une différence entre l’élève qui continue les cours pendant les vacances et celui qui a rangé ses cahiers pour faire autre chose. »
FAIRE CONNAITRE AUX ENFANTS D’AUTRES REALITES
Envoyer ses enfants à une famille vivant à Dakar, ou de Dakar vers les régions, fait partie de la tradition sénégalaise. Même si cette pratique sociale est en voie de disparition, force est de reconnaitre que certains parents y tiennent toujours du fait de l’apport positif qu’il peut avoir sur la formation sociale de l’enfant. Ahmadou Kane fait partie ces parents qui continuent d’envoyer leurs enfants au village pour y passer les grandes vacances. « Quand nous étions des élèves, je me souviens avoir passé une seule fois mes vacances à Dakar. C’était lorsque je devrais faire le baccalauréat. Je n’ai cependant pas regretté, car cela m’avait permis de comprendre que la vie ne se limitait pas à Dakar », dit-il. M. Kane de continuer : « Dès que l’école ferme ses portes, je dis aux enfants de se préparer pour aller au village à Kolda. Là-bas, ils apprendront à vivre la vie en campagne, et cela leur sera bénéfique toute leur vie durant. »
ISMAÏLA MADIOR FALL ET ANTOINE FELIX ABDOULAYE DIOME POINTES DU DOIGT
Régression de l’état de droit au Sénégal, Membre fondateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Ibrahima Kane déplore la régression de l’état de droit au Sénégal
Membre fondateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Ibrahima Kane déplore la régression de l’état de droit au Sénégal du fait des derniers événements marqués par l’incarcération du leader de Pastef, Ousmane Sonko, la dissolution dudit parti et la vague d’arrestations de ses militants et sympathisants. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 13 août, l’expert sur les questions à la fois des droits humains et de démocratie en lien avec l’Union africaine (Ua) a pointé du doigt le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall, et son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome comme étant ceux qui piétinent la règle de droit.
Ibrahima Kane est formel : les derniers évènements marqués par l’incarcération du leader de Pastef, Ousmane Sonko, la dissolution dudit parti et la vague d’arrestations des militants et sympathisants ainsi l’arrestation spectaculaire de l’avocat Franco-espagnol Me Juan Branco comme sa libération après son inculpation, n’honorent pas le pays. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 13 aout, le membre fondateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et expert sur les questions à la fois des droits humains et de démocratie en lien avec l’Union africaine (Ua) a indiqué que ces événements renvoient « une très mauvaise image de la démocratie du Sénégal »
« C’est une très mauvaise image du Sénégal en tant que pays qui était cité comme étant l’un des grands guides en matière de liberté et de démocratie en Afrique et dans le monde. Et surtout, une peine pour un pays qui était dans une trajectoire qui devait lui permettre de vraiment devenir un modèle sur le continent », a laissé entendre l’invité du jour de notre confrère Baye Oumar Guèye. Poursuivant son analyse sur ces événements, Ibrahima Kane a notamment déploré le piétinement par le régime en place des règles élémentaires de l’état de droit dans le cadre de sa traque contre le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko et ses partisans. « Aujourd’hui, on se pose même la question de savoir où est la règle de droit. Quand l’État qui doit être le métronome, qui doit diriger les affaires de la ville en se fondant sur le droit qu’il a lui-même produit, cet État met ce droit, comment dirais-je, en marge de la société et se conduit comme dans un système où il n’y a aucune règle, c’est quand même terrible pour un pays comme le nôtre».
Loin de s’en tenir-là, l’expert sur les questions à la fois des droits humains et de démocratie en lien avec l’Union africaine (Ua) a pointé du doigt le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall et son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome comme étant les deux principaux responsables de ce détournement des moyens de l’Etat à des fins de répression politique visant le leader de l’exparti Pastef et ses partisans. «On est amené à se poser la question : dans quel État sommes-nous ? Ce qui est dramatique, c’est que les deux responsables des ministères de la Justice et de l’Intérieur sont deux juristes. L’un est un magistrat, l’autre est un éminent juriste, professeur d’université. Si ce sont eux qui piétinent la règle de droit, on ne sait plus à quel saint se vouer», a-t-il martelé avant d’insister.
«On est face à un système où l’on n’a plus de scrupule à agir comme on veut, quand on veut, où l’on veut et avec n’importe quel moyen. Le dernier exemple, c’est le drame sur la plage de Rufisque. On a tué un candidat à l’immigration et jusqu’à présent, rien ne s’ensuit. On a un procureur de la République et un système judiciaire. Où sont ils ? Alors qu’il suffit que Sonko montre le bout du nez pour que toute la machine soit mise à contribution», s’offusque le défenseur des droits humains ».