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3 octobre 2025
LES ENFANTS DE DIDIER BADJI SANS ASSISTANCE, SA FEMME SOUS MENACE
Cela va bientôt faire un an que Didier Badji reste introuvable. En dépit des nombreuses interpellations, sa famille reste sans nouvelle. Une situation qui incite l’oncle de Didier Badji
Cela va bientôt faire un an que Didier Badjireste introuvable. En dépit des nombreuses interpellations, sa famille reste sans nouvelle. Une situation qui incite l’oncle de Didier Badji, Moïse Badji a monté au créneau pour alerter.
«Ses enfants, scolarisés dans le privé, ne peuvent plus aller à l’école, faute de moyens. C’est douloureux, comme si leur papa était un criminel. Cela nous fait mal. Son épouse a peur. Elle a longtemps attendu les explications des autorités. De guerre lasse, elle s’est révoltée dans les médias. Maintenant, elle a peur d’être tuée ou mise en prison. On ne sait jamais», révèle-t-il.
Par ailleurs, Moïse Badji demande au procureur de la République, «qui avait annoncé l’ouverture d’une enquête, de donner les éléments» de ladite instruction.
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SI LA PREMIÈRE PROCUREURE VOUS ÉTAIT CONTÉE
Plus radioscopique qu'autobiographique, selon Aminata Fall Niang, l’ouvrage «Mon livre blanc : en mon âme et conscience » de Dior Fall, a fait, à nouveau, l’objet d’une cérémonie de dédicace organisée par l’Association des juristes sénégalaises (AJS).
Plus radioscopique qu’autobiographique, selon Aminata Fall Niang, l’ouvrage «Mon livre blanc : en mon âme et conscience » de Dior Fall, a fait à nouveau l’objet d’une cérémonie de dédicace organisée par l’association des juristes sénégalaises.
Une cérémonie de dédicace avait été organisée en janvier dernier. Mais plusieurs mois après, comme si cela ne suffisait pas, c’est l’AJS dont elle est membre qui a jugé utile d’organiser une nouvelle cérémonie spéciale dédicace du livre de Dior Fall et par la même occasion, pour rendre hommages à l’infatigable militante pour ses combats justes et sa carrière exemplaire.
La cérémonie s’est déroulée en ce mois de novembre en présence du gotha de l’intelligentsia féminine du Sénégal de diverses professions et fonctions, mais principalement des juristes et des magistrates.
Toutes ces femmes présentes a la cérémonie ont littéralement plébiscité : Mon livre blanc : en mon âme et conscience de Dior Fall Sow et lui ont témoigné toute leur gratitude pour ce qu’elle fit, ce qu’elle fait toujours et même pour ce qu’elle fera encore pour la justice et l’égalité des droits au Sénégal.
Dior Fall a reçu pour l’occasion un cadeau qui n’était que le tableau de sa propre personne. Les témoignages émouvant se sont succédé a l'endroit de la première procureure de la République du Sénégal.
Un hommage ô combien mérite a une infatigable militante des causes non seulement de la femme, mais globalement de l’humain. Car Dior Fall Sow n’a pas fait que lutter pour les droits catégoriels comme ceux des femmes ou des enfants.
SIERRA LEONE, LE GOUVERNEMENT DÉNONCE UNE TENTATIVE RATÉE DE COUP D'ÉTAT
Le gouvernement de Sierra Leone parle désormais d’une tentative de coup d’État après les violences qui ont éclaté dimanche à Freetown.
iGFM (Dakar) Le gouvernement de Sierra Leone parle désormais d’une tentative de coup d’État après les violences qui ont éclaté dimanche à Freetown. Des inconnus armés ont attaqué des baraquements militaires, une armurerie, des centres de détention. Ce mardi, les autorités ont reconnu qu’il s’agissait d’une tentative de putsch perpétrée par des soldats actifs ou à la retraite.
C'est officiel. L’attaque de dimanche était bien une tentative de putsch. Il s'agissait d'une opération pour « subvertir illégalement et renverser le gouvernement démocratiquement élu », a déclaré le ministre de l’Information. Selon Chernor Bah, la plupart des meneurs de ce coup de force sont maintenant soit en détention, soit en fuite. Les autorités ont diffusé une liste d’une trentaine de personnes à la fois civils et militaires, actuellement recherchées.
Ce mardi après-midi, des renseignements ont permis l’arrestation de plusieurs suspects. L’un d’eux a résisté et a tiré sur une patrouille avant d’être interpelé.
Le chef d’état-major Patrick Lavahun a révélé que des poursuites étaient engagées à Freetown, notamment dans le quartier résidentiel Allen Town, où deux véhicules contenant des armes ont été récupérés lundi. La traque s’étend même à l’extérieur de la ville, jusqu’à Koya, à environ 40 km.
Plus de détails sur les affrontements
Le lieutenant-général a aussi donné plus de détails sur les affrontements de dimanche. Les désormais putschistes auraient d’abord pénétré vers 3h du matin dans l’armurerie au rond-point Congo Cross. Des combats se sont engagés. Un assaillant a été tué sur place, les autres sont partis avant de prendre d’assaut les baraquements militaires de Wilberforce. Ils ont été repoussés et s’en sont pris à une unité militaire logistique. L’un d’eux a alors été mortellement blessé. Le dernier bilan s’élève à 21 morts dont 14 soldats et trois assaillants.
Des centres de détention ont aussi été attaqués, notamment la prison centrale. Au total, 2 213 détenus ont pu s’évader. Quelques dizaines sont revenus volontairement. Les autorités ont promis une récompense pour arrêter les prisonniers dans la nature et les assaillants.
UNE FIGURE IMPORTANTE DE PASTEF EN FUITE AVEC SON BRACELET ÉLECTRONIQUE
Les Forces de défense et de sécurité sont aux trousses de Moustapha Diop, membre de la Jeunesse patriotique de Pikine. Ce dernier est sous contrôle judiciaire et portait un bracelet électronique.
Les Forces de défense et de sécurité sont aux trousses de Moustapha Diop, membre de la Jeunesse patriotique de Pikine. Ce dernier est sous contrôle judiciaire et portait un bracelet électronique. Mais depuis que le procureur a fait appel pour contester sa liberté provisoire, il a disparu des radars de la justice, selon Source A.
Le journal assure que «même les membres de sa formation politique (Pastef) ne sont pas au courant» qu’il n’est plus joignable. La même source souligne que Moustapha Diop s’occupait des Patriotes envoyés en prison ces dernières années et est membre de Frapp de Guy-Marius Sagna.
FLOTTE DU BRT, MANSOUR FAYE RÉCEPTIONNE 121 BUS
Amadou Mansour Faye, a réceptionné, mardi, 121 bus devant constituer la flotte du Bus Rapid Transit (BRT), un système de transport collectif qui reliera la ville de Guédiawaye à la ville de Dakar.
Dakar, 28 nov (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Amadou Mansour Faye, a réceptionné, mardi, 121 bus devant constituer la flotte du Bus Rapid Transit (BRT), un système de transport collectif qui reliera la ville de Guédiawaye à la ville de Dakar et dont l’exploitation commerciale est prévue en décembre prochain, a constaté l’APS.
La cérémonie de réception de ces bus a eu lieu à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff.
‘’En perspective du démarrage prochain de l’exploitation commercial du BRT, prévue vers le 27 décembre prochain, j’ai, avec mes collaborateurs, initié cette visite sur le site pour voir l’effectivité de la réception de 121 bus articulés BRT sur les 158 à termes’’, a déclaré Amadou Mansour Faye.
Ces bus sont décrits comme présentant de « multiples avantages environnementaux et sociaux », notamment par la réduction significative des émissions atmosphériques et de l’empreinte carbone associées au transport.
Amadou Mansour Faye a précisé que ces bus d’une longueur de 18 mètres peuvent transporter 150 passagers, avec 55 places assises.
‘’Ils sont équipés de wifi, de port USB, climatisés, mais 100% électriques avec une capacité d’exploitation d’à peu près une journée’’, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que ces bus performants, propriété de l’Etat du Sénégal, sont confiés à une structure d’exploitation dans le cadre d’une concession de quinze ans.
‘’Ce projet important qui va transporter de Gadaye [Guédiawaye] à Petersen environ 300 mille personnes par jour, va contribuer fortement à l’amélioration de la mobilité au niveau de Dakar’’, a-t-il souligné.
Il a rappelé que ce transport de masse est articulé à un autre qu’est le Train express régional (TER), avec à terme, d’ici 2026, un système de rabattement pour 400 nouveaux bus.
‘’(…) la mobilité au niveau de la région de Dakar aura trouvé une réponse appropriée avec cet investissement important de l’Etat du Sénégal et l’accompagnement de ses partenaires financiers’’, a vanté M. Faye.
Il a exprimé sa satisfaction sur le travail abattu par les différentes équipes impliquées dans le cadre du projet, tout en rappelant comment l’Etat du Sénégal avait pris l’option de moderniser le secteur avec une acquisition de moyens de transport ‘’sûrs et durables’’.
ÉVOLUTION DU BUDGET DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, LES EXPLICATIONS DE MOUSTAPHA BA
La souveraineté budgétaire est sur le point d’être atteinte dans le domaine de l’agriculture. Ces propos sont tenus par le ministre des Finances et du Budget, à l’occasion de l’examen du budget du ministère de l’Agriculture.
La souveraineté budgétaire est sur le point d’être atteinte dans le domaine de l’agriculture. Ces propos sont tenus par le ministre des Finances et du Budget, à l’occasion de l’examen du budget du ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire.
Selon Mamadou Moustapha Ba, en 2012, les ressources internes étaient de 45 300 000 000 F CFA sur un budget de 82 200 000 000 F CFA, soit 55 % et les ressources externes 36 900 000 000 F CFA, soit 45 %, tandis qu’en 2024, elles représentent 64,2 % et les ressources extérieures 35,8 %.
D’après les derniers recensements menés par l’ANSD, les ménages agricoles sont de l’ordre de 908 628, soit 45,6 % du total des ménages existant au Sénégal, c’est-à-dire 1 991 012.
Le ministre Moustapha Ba a souligné la priorisation de l’agriculture dans les allocations de ressources, en précisant que c’est grâce à ce secteur que la croissance a atteint 1,3 % en 2020. Il explique qu’il était prévu d’enregistrer une augmentation d’au moins 50 % de plus du PIB/tête.
À cet effet, il était attendu d’être à 2 000 $ US pour la période décennale. Sur la période considérée, le PIB/tête est passé de 1 397 $ US/tête à 1 700 $ US/tête en 2023. « Il était également attendu, sur la période décennale, la création d’au moins 600 000 emplois formels, contre les 200 000 enregistrés avant la mise en œuvre du PSE. Actuellement, le nombre d’emplois formels créés est de 502 068 », selon toujours le ministre des Finances.
Pour ce qui est de la multiplication des exportations par tête par 2,5 %, avant 2014, les exportations par tête étaient de 106 000 F CFA sur les dix ans. Il était attendu d’atteindre 340 000 par tête. En 2023, le ratio est de 300 000 F CFA par tête.
Par ailleurs, il a rappelé que le prix d’arachide au producteur le plus rémunérateur avant le PSE était officiellement de 175 F CFA le kilo. Aujourd’hui, le prix plancher est de l’ordre de 275 F CFA officiellement. « En plus des impacts attendus, quatre importantes conclusions peuvent être retenues : le rattrapage infrastructurel, l’autosuffisance en marche, la politique territoriale inclusive, les acquis sociaux significatifs et un renforcement de l’accès à l’électricité et aux services sociaux de base ».
Toutefois, l’existence d’arriérés issus de la campagne 2022-2023 a été confirmée par le ministre. Il rassure tout de même pour ce qui de la campagne 2023-2024. « Un montant de 100 000 000 000 F CFA est prévu dans le budget 2024. Quid de la transversalité ? En plus des 207 842 023 528 F CFA de dotations, il faut ajouter un montant de 45,990 milliards de francs CFA concernant des projets agricoles exécutés par d’autres départements tels que le Projet d’amélioration de la connectivité des zones de production agricole (5,5 milliards) avec le ministère des Infrastructures ; le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) 8,886 milliards de francs CFA) avec le ministère de la Jeunesse et l’agropole Sud (4,9 milliards F CFA) avec le ministère de l’Industrie ».
PRIX DÉCOUVERTES RFI 2023, DEUX SÉNÉGALAIS PARMI LES FINALISTES
Les chanteurs sénégalais Amadeus de son vrai nom Saliou Samb et sa compatriote Josianne Coly alias ‘’Jozie’’ font partie des 10 sélectionnés pour la finale du Prix découvertes 2023 de Radio France internationale (RFI)
Dakar, 28 nov (APS) – Les chanteurs sénégalais Amadeus de son vrai nom Saliou Samb et sa compatriote Josianne Coly alias ‘’Jozie’’ font partie des 10 sélectionnés pour la finale du Prix découvertes 2023 de Radio France internationale (RFI), a appris l’APS.
Les autres chanteurs sélectionnés sont : Aynah (Madagascar), Espoir la Tigresse (Gabon), Jessy B (République du Congo), Kaya Byinshii (Rwanda), Lil K HPB (Burundi), Niaka Sacko (Mali), Oprah (Côte d’Ivoire) et Queen Rima (Guinée), a annoncé RFI dans un communiqué de presse.
Selon le document, les 10 finalistes ont été choisis par un comité de sélection interne.
Ils seront soumis au vote d’un jury d’experts, présidé par le rappeur français d’origine guinéenne Black M de son vrai nom Alpha Diallo, en présence de Juliette Fievet et Claudy Siar de RFI et France 24 et de Laurence Aloir (RFI).
Le public peut aussi voter pour son artiste préféré jusqu’au 11 décembre prochain, fait savoir la même source.
Il indique que le lauréat du Prix découvertes 2023 RFI sera connu le 13 décembre prochain lors d’une édition spéciale sur la radio mondiale.
Créé depuis 1981, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain.
Au cours des années, il a été attribué à des artistes tels que Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi, Naby, Marèma (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée), Céline Banza (République Démocratique du Congo) Alesh (RDC), et Black AD (Mali).
PRIX MACKY SALL POUR LA RECHERCHE DU CAMES, LES NOMS DES LAURÉATS DÉVOILÉS
Macky Sall a annoncé mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la 1ère Biennale de la Recherche, de l’Innovation et de l’Industrialisation en Afrique, la remise de la troisième édition du Prix Macky Sall pour la Recherche du Cames
Le Chef de l’État Macky Sall a annoncé mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la 1ère Biennale de la Recherche, de l’Innovation et de l’Industrialisation en Afrique, la remise de la troisième édition du Prix Macky Sall pour la Recherche du Cames ( Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur).
« Nous sommes ici pour célébrer ces atouts, mais surtout pour impulser ce saut qualitatif indispensable à l’amélioration durable de l’écosystème de la Recherche en Afrique. C’est toute la signification de la remise aux lauréats de la troisième édition du Prix Macky Sall pour la Recherche du CAMES », a-t-il fait savoir au cours de son allocution.
Macky Sall d’ajouter: « C’est l’occasion de féliciter les Professeurs Aimée Danielle LEOU KOFFI, Rebecca Rachelle ASSA et Henri BAH, Coordonnateurs des projets thématiques de Recherche et leurs collaborateurs, primés cette année. C’est le lieu de saluer et magnifier la place primordiale et le rôle fondamental du CAMES dans l’enseignement supérieur et la recherche en Afrique ».
Le Président de la République a ainsi invité ces derniers à « profiter pleinement de cette Biennale pour établir des partenariats et réaliser ensemble des avancées significatives pour notre Continent ».
SAYTUSEN2024, POUR UNE PRÉSIDENTIELLE FIABLE
Face aux risques croissants de fausses informations autour du scrutin de février 2024, des ONG et médias prennent les devants en s'unissant dans une alliance citoyenne de vérification des faits destinée à préserver la sincérité du processus démocratique
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/11/2023
Alors que l'élection présidentielle de 2024 approche à grands pas au Sénégal, les risques de propagation de fausses informations sont de plus en plus grands. Pour y faire face, des acteurs des médias et de la société civile ont décidé de s'unir au sein de l'alliance SaytuSEN2024. Objectif : lutter activement contre la désinformation qui pourrait entacher le scrutin.
"Depuis des mois, les récits sans fondement se multiplient sur les réseaux sociaux et dans la presse, dans le but de faire la promotion ou la critique de tel ou tel candidat", déplore Africa Check, à l'origine de cette initiative dans un communiqué publié ce mardi 28 novembre 2023. Selon cette ONG de vérification des faits, "ces allégations sans preuve peuvent nuire à la paix sociale et à la sincérité du vote".
Pour endiguer ce fléau, le collectif réunissant entre autres La Maison des Journalistes, Sétanal Média ou Divan Citoyen va produire et relayer activement des contenus de fact-checking, en respect du Code de la presse sénégalaise et des principes de véracité de l'International Fact-Checking Network. "Notre objectif est de déconstruire les rumeurs et informations trompeuses qui circulent", explique le texte.
À l'approche du scrutin, l'alliance SaytuSEN2024 sera plus que jamais en alerte. Ses membres s'engagent à "scruter l'actualité" (#Saytu signifiant "vérifier" en wolof) et à publier régulièrement leurs vérifications sur leurs différents supports. Ils feront aussi paraître un rapport final rendant compte des principales tendances en matière de désinformation constatées pendant la campagne électorale.
Une initiative salutaire pour garantir aux Sénégalais une information fiable et ainsi préserver la sincérité du processus démocratique.
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SONKO RÉCLAME UNE PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE DEVANT LA COUR SUPRÊME
Les défenseurs du maire de Ziguinchor sont passés à l'offensive ce mardi en déposant un rabat d'arrêt devant la Haute juridiction, seule à même selon eux de lever les interrogations sur le droit électoral du leader de l'opposition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/11/2023
Les avocats d'Ousmane Sonko ont déposé mardi un rabat d'arrêt devant la Cour suprême du Sénégal. Cette démarche intervient seulement quelques jours après la publication de l'arrêt de la plus haute juridiction du pays cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales.
Dans des déclarations rapportées par Emedia, Me Saïd Larifou a expliqué : "Nous demandons à ce que le droit, rien que le droit de Ousmane Sonko soit respecté. La Cour suprême du Sénégal est dans l'obligation d'agir dans l'urgence parce qu'il s'agit d'un contentieux électoral qui protège le droit d'un citoyen sénégalais.". Pour l'avocat, "nous n'accepterons pas que l'expression de Ousmane Sonko soit entachée d'irrégularité alors que celle des millions autres citoyens sénégalais seront pris en considération".
De son côté, Me Babacar Ndiaye a souligné qu'"il y a une urgence morale parce que c'est l'esprit de la loi. On est en matière électorale donc la procédure de célérité qui avait caractérisé la saisine du juge de Ziguinchor continue aussi de tenir et la procédure de célérité s'impose à la Cour suprême parce qu'il est question de candidature de Ousmane Sonko qui doit participer à l'image de tous les autres candidats à ces joutes électorales".
Dans son arrêt du 17 novembre dernier, la Cour suprême avait cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales, renvoyant l'affaire devant le tribunal hors classe de Dakar.