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3 octobre 2025
LA RENAISSANCE RÊVÉE DE PONTY
Berceau de l'élite africaine moderne, l'école coloniale William-Ponty garde une place à part dans l'histoire du Sénégal et de la sous-région. Si ses murs s'effritent, la volonté de ses vétérans perdure pour qu'elle renaisse de ses cendres
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/12/2023
À Sébikotane, à une quarantaine de kilomètres de Dakar, se dressent les ruines de ce qui fut autrefois l'école William-Ponty, "fabrique à élites" de l'Afrique occidentale française (AOF) au début du XXe siècle. Créée en 1903 par la France coloniale, cette école a formé des générations de cadres africains qui ont ensuite pris les rênes des pays nouvellement indépendants. Aujourd'hui, les anciens élèves rêvent de réhabiliter ce site historique, comme l'a rapporté RFI le 28 novembre 2023.
Devant le grand amphithéâtre en ruines, Mamadou Kandji, ancien doyen de la faculté de lettres de l'université Cheikh-Anta-Diop, se remémore avec émotion ses années d'études dans les années 1960 : "Ce bâtiment date de 1938. Il y avait une salle de conférences en haut, un laboratoire de recherche en bas", décrit-il. Selon l'historien Gana Fall, l'école formait alors des "cadres moyens" pour servir l'administration coloniale française.
Mais elle a aussi vu éclore des figures majeures de l'indépendance africaine telles que Modibo Keïta, Abdoulaye Wade ou Hamani Diori. On parle d'un "esprit de Ponty" ayant uni ces jeunes élites. Pour Mamadou Kandji, "le bâtiment détruit a une histoire" et représente "la camaraderie" forgée sur ses bancs.
Aujourd'hui, le site est délaissé, entre bâtiments détruits ou transformés. Créée en 1991, l'amicale des anciens milite pour sa réhabilitation. Un projet avait failli se concrétiser sous Abdoulaye Wade mais a échoué. Les anciens rêvent désormais d'un "musée" et de "locaux d'éducation", confie Issakha Gueye. Le ministre de la Culture leur a promis de plancher sur le sujet. Autant de promesses qui résonnent avec nostalgie pour ceux qui furent les pionniers de l'élite africaine moderne.
CAPITALISER LES ASSISES POUR RECONQUÉRIR LA DÉMOCRATIE
À quelques mois du scrutin présidentiel, des acteurs politiques et universitaires plaident pour l'application des recommandations issues des Assises nationales, jugeant le modèle démocratique sénégalais "non adapté" et source de rupture du consensus
Des panélistes, dont le sociologue Moussa Mbaye, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum et le professeur Penda Mbow, ont invité, samedi, à Dakar, les candidats déclarés à la présidentielle du 25 février prochain à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales afin de ‘’ramener’’ le consensus dans l’espace politique.
‘’Aujourd’hui, avec tous les pouvoirs concentrés entre les mains du chef de l’Etat, il est impératif d’appliquer les conclusions des Assises nationales afin de retrouver le consensus qui est perdu depuis un moment’’, a souligné le Professeur Penda Mbow.
‘’Nous devons réactualiser les conclusions des Assises nationales, car le consensus sur les règles du jeu est fondamental dans une démocratie’’, a-t-elle précisé.
Le thème du panel est ‘’repositionnement des conclusions des assises nationales et des recommandations de la commission nationale de réforme des institutions (CNRI) dans les objectifs et enjeux de la présidentielle de 2024’’.
Selon Penda Mbow, ‘’l’application des conclusions des assises nationales est un moyen efficace pour le Sénégal de conquérir sa souveraineté’’.
Elle ajoute que ‘’le modèle démocratique du Sénégal n’est plus adapté face aux nouvelles exigences’’ et ‘’bute à nos réalités’’.
‘’On note une rupture du consensus depuis le référendum de 2016’’
‘’Face à la déliquescence progressive du tissu social et la tendance à la dégénérescence globale de la société, il y a l’urgence d’aller vers un consensus’’, a déclaré le sociologue Moussa Mbaye.
Selon M. Mbaye, ‘’les assises nationales ont deux principes directeurs. C’est d’abord privilégier un dialogue sans préjugé. Ensuite, faire du consensus le seul mode de prise de décision’’.
‘’ Nous appelons les acteurs politiques et surtout les différents candidats à la prochaine élection présidentielle à capitaliser les résultats issus des assises nationales et les recommandations de la CNRI’’, a-t-il souligné.
L’ancien premier ministre Mamadou Lamine Loum estime qu’’’il y a une rupture de consensus depuis 2016 entre les acteurs politiques’’.
‘’Cette rupture est matérialisée par certains faits tels que l’introduction non consensuelle du parrainage, la suppression du poste de premier ministre sans discussion en 2019’’, a-t-il affirmé.
Selon lui, de la ‘’violence symbolique’’, les acteurs sont passés à ‘’l’utilisation de la force’’ avec la disparition des débats d’idées.
Des candidats à la candidature pour l’élection présidentielle de 2024 dont Aminata Touré (Mimi2024), Cheikh Tidiane Dièye (leader de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg), Cheikh Bamba Dièye (Front pour la solidarité et la démocratie Bennoo Jubël- FSD-BJ) ont pris part à la rencontre.
Ils se sont ‘’engagés’’ à mettre en pratique les conclusions des assises nationales et de la CNRI une fois qu’ils seront élus.
‘’Ayant participé aux travaux des assises nationales notamment de la commission 5, je m’engage à appliquer les recommandations des assises nationales et de la CNRI’’, a promis Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 Février prochain.
LA MÉMOIRE MASSACRÉE
Près de 80 ans après les faits, le massacre des tirailleurs sénégalais de Thiaroye demeure enveloppé de mystère. Si des recherches historiques ont été menées, la quête de vérité bute sur le manque de volonté des États sénégalais et français
Près de 79 ans après les faits, le massacre des tirailleurs de Thiaroye 44 suscite toujours des débats concernant le nombre exact des victimes et leur lieu de sépulture. Même si en 2014, la France a mis à la disposition du Sénégal des archives numériques, la quête de mémoire et de travail historique pèche grandement dans notre pays pour offrir une dignité aux tirailleurs tombés sous les balles de leurs frères d’armes français.
C’est une plaie béante encore vive dans le cœur de chaque Africain. Le massacre des tirailleurs sénégalais, dans le camp de Thiaroye, le 1er décembre 1944, demeure l’une des énigmes de l’historiographie africaine, 79 ans après les faits.
En novembre 1944, la France, qui était en train d’être libérée par les alliés de l’occupation nazie, découvre peu à peu l’étendue des dégâts de l’occupation allemande. L’armée française décide de rapatrier 1 300 tirailleurs sénégalais, dont la plupart étaient internés dans les camps de guerre allemands. Ces derniers réclament le paiement de leurs soldes de captivité ainsi que diverses primes qui ne leur ont pas été versées.
Ces tirailleurs en provenance des centres de regroupement basés à Rennes, La Flèche et Versailles embarquent depuis le port de Morlaix. Quelques incidents éclatent avant l’embarquement. Selon l’historienne Armelle Mabon, plus de 300 Sénégalais refusent d'embarquer tant que leur situation n’est pas réglée. Mais après des heures de discussions avec des officiers français, le gros du contingent africain décide d’embarquer pour Dakar où il leur est promis le paiement de leurs émoluments.
Ils sont donc rapatriés et placés dans le camp militaire de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar.
Pour rappel, on appelle sous le nom générique de tirailleurs sénégalais l’ensemble des troupes coloniales de l’AOF et de l’AEF [Dahomey (actuel Bénin), Soudan français (Mali), Côte d'Ivoire, Oubangui-Chari (actuels Tchad et Centrafrique), Niger, Gabon et Togo].
Chronologie du massacre, imbroglio sur le bilan des victimes
Une fois arrivés à leur camp de base de Thiaroye, les tirailleurs sont loin d’être satisfaits de leur internement dans des baraquements. Entre protestations et récriminations, les tirailleurs apparaissent comme dangereux pour le pouvoir colonial français fortement affaibli par la défaite de juin 1940 et sa collaboration avec le régime de Vichy. Les autorités coloniales craignent que ces soldats aguerris et endurcis par la Deuxième Guerre mondiale puissent véhiculer des idées de ‘’résistance’’ ou de ‘’contestation’’ envers l’autorité coloniale. D’autant que beaucoup d'entre eux avaient fraternisé avec leurs frères d’armes de Métropole et que l’asservissement colonial devenait de plus en plus insupportable à leurs yeux.
Ainsi, des divergences éclatent rapidement sur le paiement de leurs soldes. La tension monte entre les tirailleurs et les officiers supérieurs du camp. Des coups de feu éclatent dans le camp à l’aube du 1er décembre 2023. L’armée française évoque rapidement une mutinerie et décide de noyer dans le sang le mouvement d’humeur des tirailleurs.
Une vraie querelle entre officiers français et soldats africains ou une simple mise en scène visant à neutraliser cette force ? Des blindés encerclent le baraquement des tirailleurs avant d’ouvrir le feu. Les suites de cette révolte demeurent l’un des aspects du massacre les moins connus. Le nombre de victimes du côté des tirailleurs et des soldats français demeure encore inconnu. L’emplacement des charniers où sont enterrés les corps des tirailleurs reste encore inconnu.
À l’époque, le pouvoir colonial parle de l’affaire de Thiaroye comme d’une rébellion lourdement armée et d’une prise d’otages ayant occasionné un bilan de 35 morts et 35 blessés. François Hollande, lors de son déplacement à Thiaroye, a prétendu que l'endroit de leur sépulture demeurait mystérieux, avant d’annoncer au moins 70 morts. De son côté, feu le professeur Mbaye Guèye parle de 191 tirailleurs tués, en comparant le nombre de tirailleurs affectés après le massacre par rapport aux prévisions.
Le jeu trouble de l’État sénégalais dans le processus de mémoire et de recherche historique
L’ampleur des massacres sera cachée par l’armée française et il faudra attendre après les indépendances pour que les rescapés du massacre et leurs familles fassent connaître au grand public cette histoire.
En outre, le film de Sembène Ousmane, ‘’Camp de Thiaroye 44’’, couronné à la Mostra de Venise en 1988, mais interdit en France pendant près de dix ans, participe à ce travail de mémoire et d’appropriation de cette histoire sombre de la colonisation.
Depuis cette date, un énorme travail de recherche de la part d’historiens français et africains est effectué, pour faire la lumière sur cet évènement. En 2012, le président François Hollande est devenu le premier chef d’État français à visiter le petit cimetière militaire de Thiaroye. "Une répression sanglante", avait-il affirmé au sujet des tirailleurs tombés sur ce sol, le 1er décembre 1944, sous les balles de leurs frères d’armes français.
Néanmoins, ce travail de restitution de la mémoire historique peine à se mettre en œuvre. Pourtant, une commission d’historiens avait même été nommée pour faire enfin la lumière sur ce crime sur la base d’une copie des archives liées à l’évènement remise par François Hollande en 2014. Mais près d’une dizaine d’années plus tard, on est toujours au point mort.
Pour Me Bara Diokhané, avocat à la Cour, ce travail est fortement perturbé par le manque de volonté des États sénégalais et français de faire éclater la vérité sur ces évènements de Thiaroye. ‘’Les deux pays avaient mis en place le Comité pour la valorisation des archives de Thiaroye 44 Covart 44, sous la direction de feu Iba Der Thiam secondé par le professeur Souleymane Mbaye. On était censé travailler à partir des copies d’archives numériques délivrées par la France, à l’occasion d’un colloque en 2018. Mais au dernier moment, on nous apprend que le Covart ne dispose pas des archives”, déclare d’entrée la robe noire.
Il ajoute : “Apparemment, l’État du Sénégal n’a pas pris le soin de mettre à leur disposition ces éléments capitaux. On a finalement dû se résoudre à un précolloque de deux jours avec des spécialistes comme Armelle Mabon et le Dr Dialo Diop. D'autant plus que le décès du Pr. Iba Der Thiam et l’absence de volonté de l’État ont sonné le glas de cette quête vers la vérité’’, déclare-t-il.
De ce fait, la question de la fosse commune est enterrée ; les tirailleurs demeurent toujours en suspens. Un crime sans image tombé dans l’oubli. D’ailleurs, le massacre de Thiaroye 44 a été le premier d’une longue série d’atrocités commises par l’armée française, à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale : Sétif en Algérie, Madagascar, Côte d’Ivoire, Cameroun... Des massacres pour lesquels la France n’a pas encore émis d’excuses officielles envers les pays africains.
LES IDÉES REÇUES SUR LE VIH TOUJOURS BIEN ANCRÉES, MÊME CHEZ LES JEUNES
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'association Sidaction tire la sonnette d'alarme: malgré les progrès scientifiques, les fausses croyances sur le virus font rage, notamment au sein des nouvelles générations
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/12/2023
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, célébrée le 1er décembre, l'association Sidaction dénonce le persistence de nombreuses idées reçues sur le virus du sida alors même que la science offre désormais les moyens de mettre fin à l'épidémie d'ici à 2030. Comme le révèle un sondage IFOP commandé par Sidaction et dévoilé le 29 novembre, "les préjugés sur le VIH sont tenaces et banalisent le risque de contamination, particulièrement chez les jeunes", rapporte RFI.
Si 79% des 15-24 ans sondés estiment être bien informés sur le virus, une part non négligeable persiste à croire aux idées reçues. Ainsi, 25% pensent qu'il est possible d'être infecté en buvant dans le même verre qu'une personne séropositive. De même, 55% jugent l'épidémie "désormais contenue" alors que "1,2 million de nouvelles infections sont estimées en 2022", relève Lucie Etienne, chercheuse CNRS au CIRI. Autre exemple, plus d'un jeune sur trois croit à l'existence d'un vaccin préventif.
"Ce qui nous surprend le plus, c'est qu'il y a une augmentation des gens qui croient à tout ça par rapport aux années précédentes, alors même que le sentiment d'information n'a jamais été aussi important depuis 2009", analyse Florence Thune, directrice de Sidaction, citée par RFI. Pour elle, "les jeunes manquent cruellement d'informations, pas seulement sur le VIH mais sur la sexualité". Un constat partagé par Lucie Etienne, qui affirme être "impressionnée par la désinformation sur le VIH dans les parcours scientifiques".
Ces croyances erronées non seulement favorisent les comportements à risques mais nourrissent également les stigmatisations à l'égard des personnes vivant avec le VIH. Comme le rappelle Florence Thune, "le jour où l'épidémie sera éliminée et qu'il n'y aura plus de discrimination, c'est le jour où je pourrai finalement dire que je suis séronégative. Je pense que je ne connaîtrai pas ça de mon vivant", regrette celle qui a découvert sa séropositivité à 30 ans.
Face à ces difficultés, l'association Sidaction déplore le "manque d'actions des pouvoirs publics" en matière de prévention. Elle appelle notamment à "refaire des campagnes d'information à l'échelle nationale" pour mieux sensibiliser la population, jeune et moins jeune. Car en 2023, "on se dit qu’il faudrait refaire" le baiser échangé en 1994 entre une femme séropositive et Clémentine Célarié pour lutter contre la sérophobie ambiante, conclut Florence Thune auprès de RFI.
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YOUSSOU NDOUR JETTE L'ÉPONGE POUR 2024
C'était l'un des candidats les plus attendus de ce scrutin. Mais dans une déclaration surprise accordée à TFM, Youssou Ndour annonce renoncer à sa candidature à la présidentielle, mettant fin aux spéculations sur sa possible participation
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/12/2023
C'est une décision inattendue à quelques jours seulement de la clôture des dépôts de candidature. Dans une déclaration exclusive accordée à la chaîne TFM qu'il dirige, la star planétaire Youssou Ndour a annoncé ce jour retirer sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024.
"Après mûre réflexion, j'ai décidé de ne pas me présenter à ce scrutin", a confié le "roi du mbalax" aux nombreux téléspectateurs, justifiant sa décision par la nécessité de "mettre en avant les intérêts du Sénégal". Une annonce surprise qui vient mettre un terme définitif aux spéculations sur une éventuelle candidature de l'icône de la musique sénégalaise.
Ce retrait n'est cependant pas un adieu à la politique pour le chanteur, dont la candidature avait déjà été invalidée en 2012 faute de parrainages suffisants. "Tout le monde ne peut pas être président, comme tout le monde ne peut pas être candidat", a-t-il philosophé, indiquant vouloir désormais "massifier" son mouvement Fekké maci Bolé en vue des "prochaines élections législatives".
Interrogé sur une possible réorientation de son soutien vers un autre candidat, Youssou Ndour a déclaré ne soutenir "pour le moment personne". "On va écouter tous les programmes et étudier toutes les alliances proposées", a-t-il précisé, assurant que sa décision finale se fera dans "la préservation des intérêts exclusifs des Sénégalais".
CHÈQUE ET MAATEY !
Guy a dit «Sonko day bokk !». Macky a décidé que «dou bokk !». Sans le dire. Sonko daal… Quelqu’un qui n’a pas ses fiches peut croire, naïvement, qu’on peut cautionner sa… caution !
Guy a dit «Sonko day bokk !». Macky a décidé que «dou bokk !». Sans le dire. Sonko daal… Quelqu’un qui n’a pas ses fiches peut croire, naïvement, qu’on peut cautionner sa… caution ! C’est vrai que sur ce coup-là, le gosse a marqué un poing. Puisque la caisse avait cédé. Sans prendre la précaution d’aviser celui qui a la télécommande. Makhallah ! Cette caisse aussi ne fait qu’encaisser ! Et là c’était un chèque sans prévision. Sauf que Ayib dit n’avoir pas reçu le chèque retourné. Dans ce jeu de chèque, c’est chèque et maatey pour le pouvoir.
OPERATION REUSSIE POUR BOUNA SARR
C’est un terrible coup d’arrêt pour Bouna Sarr à 31 ans. Le joueur a subi une grave blessure avec son club. «Rupture du ligament croisé pour Bouna Sarr qui a été opéré avec succès.
Enorme coup dur pour Bouna Sarr. L’international sénégalais s’est fait opérer avec succès d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Absent plusieurs mois, il fait une croix sur la prochaine Can mais aussi éventuellement sur son avenir en Bavière, avec un contrat qui s’achève en juin prochain.
C’est un terrible coup d’arrêt pour Bouna Sarr à 31 ans. Le joueur a subi une grave blessure avec son club. «Rupture du ligament croisé pour Bouna Sarr qui a été opéré avec succès. Guéris vite, Bouna», a posté le club bavarois sur son compte officiel X. un communiqué laconique lourd de conséquence qui scelle l’avenir flou de l’international sénégalais. Cette blessure tombe au plus mauvais moment pour l’ancien marseillais qui commençait à grappiller du temps de jeu dans le club bavarois. Elle résume l’aventure compliquée de Bouna Sarr au Bayern Munich et sonner le chant du cygne de sa romance au sein dudit club puisque son contrat s’achève en juin prochain. Il n’est pas sûr de le revoir sous la tunique du Bayern Munich avec cette absence de plusieurs mois. Une formation où il n’a jamais pu s’imposer alors qu’il a été acheté 8 millions d’euros à l’OM à l’été 2020. Même s’il a tout de même glané trois titres consécutifs de champion d’Allemagne, Sarr n’a disputé que 16 matchs de Bundesliga (33 matchs toutes compétitions confondues pour un seul but et 4 passes décisives) avec le club bavarois. Cette saison il ne compte que 5 apparitions Ttc dont deux en Bundesliga (notamment une titularisation le 11 novembre dernier).
Forfait pour la Can 2023
La saison dernière, il avait déjà dû manquer quatre mois de compétition entre septembre 2022 et janvier 2023 à cause d’une opération au genou. Ce pépin l’avait privé de la Coupe du monde au Qatar avec le Sénégal. Cette rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche va le priver de plusieurs mois de compétition mais aussi d’une nouvelle grande compétition. Comme au Mondial 2022 où il a regardé ses compatriotes à la télé, Bouna ne sera pas de la partie en Côte d’Ivoire pour la Can 2023. Le champion d’Afrique 2022, titulaire lors de tous les matchs de ce sacre historique, n’avait déjà pas de grandes chances de faire partie des 26 d’Aliou Cissé après que ce dernier l’a mis à l’écart depuis l’après-barrages contre l’Egypte en mars 2022 même s’il avait repris un peu d’espoir avec ses bouts de match avec son club. Le latéral droit du Bayern Munich allonge la liste des champions d’Afrique qui vont manquer la mission reconquête en janvier prochain en Côte d’Ivoire.
L’AÉROPORT DE SAINT-LOUIS SERA MIS EN SERVICE JEUDI
Une cérémonie de lancement de la mise en exploitation de l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye est prévue jeudi prochain à Saint-Louis (nord), annonce un communiqué reçu à l’Aps.
Saint-Louis, 2 déc (APS) – Une cérémonie de lancement de la mise en exploitation de l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye est prévue jeudi prochain à Saint-Louis (nord), annonce un communiqué reçu à l’Aps.
‘’Dans le cadre de la mise en exploitation de l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye, une cérémonie officielle de lancement est prévue à Saint-Louis le jeudi 7 décembre 2023, à 8h30’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Le même communiqué indique que cet évènement marque le début des opérations aériennes de cet aéroport qui a été entièrement reconstruit.
L’aéroport international de Saint-Louis, baptisé Ousmane Masseck Ndiaye, du nom du défunt maire de Saint-Louis et ancien ministre, a été inauguré le 14 juillet 2022 par le président Macky Sall.
L’infrastructure a coûté 23 milliards de francs CFA.
FESTIVAL DE MARRAKECH, RAMATA-TOULAYE SY REMPORTE LE PRIX DE LA MISE EN SCÈNE POUR BANEL & ADAMA
La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Dakar, 2 déc (APS) – La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).
L’étoile d’or du FIFM, grand prix de la manifestation, est allée à la Marocaine Asmae El Moudir pour son film « La mère de tous les mensonges ».
« Banel & Adama », tourné à Podor (nord) en langue pulaar – un choix de Ramata Toulaye Sy qui a voulu rendre hommage à cette culture – raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.
Le film, sélectionné en mai dernier au Festival international du cinéma de Cannes (France), est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy. Il est coproduit par le Sénégal, le Mali et la France, et a été projeté en septembre dernier à Dakar et à Donaye, village situé à 9 kilomètres de Podor, où il a été tourné.
« Banel et Adama » a été sélectionné pour représenter le Sénégal dans la catégorie long métrage international de la 96e cérémonie des Oscars prévue en mars 2024 à Los Angeles, aux Etats-Unis.
Ramata-Toulaye Sy a aussi réalisé « Astel », un court métrage primé dans plusieurs festivals, dont les Journées cinématographiques de Carthage où il a remporté le Tanit de bronze en 2022.
LE JUGE CONSTITUTIONNEL PRÉCISE LES MODALITÉS DU CONTRÔLE DES PARRAINAGES
Dans sa décision 1/E/2023, le Conseil constitutionnel livre les détails du processus de vérification des parrainages, crucial pour la présidentielle à venir
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 02/12/2023
Le Conseil constitutionnel a pris une importante décision fixant les règles entourant la réception des dossiers de candidature et le travail de la Commission de Contrôle des Parrainages en vue de l'élection présidentielle du 25 février 2024. Dans sa Décision n°1/E/2023 du 2 décembre 2023, la haute juridiction constitutionnelle a établi un cadre précis pour encadrer ce processus clé, conformément à la loi.
Comme le stipule l'article 1er de la décision, les dossiers de candidature devront être déposés au greffe du Conseil constitutionnel entre le 11 et le 26 décembre 2023. Une permanence sera assurée jusqu'à minuit le dernier jour, souligne le texte. Selon l'article 2, ce dépôt pourra être effectué soit par le mandataire du parti ou de la coalition soutenant le candidat, soit par le candidat indépendant lui-même ou son représentant.
Le Conseil constitutionnel rappelle au passage que "le parrainage, conformément aux dispositions des articles 29 de la Constitution et L. 120, alinéa 2, du Code électoral, est optionnel", comme le mentionne l'article 3. Dès réception des dossiers, le greffe devra procéder à l'ouverture et l'enregistrement des listes de parrainage électroniques "en présence du mandataire concerné, du candidat indépendant ou de son représentant", précise le même article.
S'agissant de la Commission de Contrôle des Parrainages, ses modalités de fonctionnement sont détaillées dans le Titre II. Celle-ci sera composée des membres du Conseil constitutionnel, du greffe, de représentants de la CENA et de "personnalités indépendantes", indique l'article 5. Elle procédera à la vérification des listes dans l'ordre tiré au sort en présence des candidats, selon l'article 7.
Les principes de contrôle des parrainages par les citoyens, députés et chefs d'exécutif territorial sont ensuite exposés aux articles 9, 10 et 11. Notamment la vérification du nombre de parrainages minimum et maximum au plan national et dans les régions, conformément à l'arrêté du ministre de l'Intérieur.