« La feuille de route qui m’a été remise par le président Macky Sall est de travailler à faire en sorte que les échéances vers lesquelles nous allons se passent dans les meilleurs conditions, dans des conditions optimales où chaque Sénégalais pourra, dans la paix et la sérénité, aller voter, rentrer chez soi et attendre le verdict des urnes qui sera le verdict du peuple, [un] verdict qui sera respecté », a-t-il dit.
Intervenant lors de sa passation de service avec le ministre sortant Antoine Felix Diome, Sidiki Kaba a assuré que « le Sénégal a une vielle tradition démocratique, avec une capacité, à chaque fois, de se tenir face à des situations préélectorales qui peuvent se présenter ».
« Nous allons faire en sorte que les prochaines élections se passent dans les meilleurs conditions et d’une manière démocratique. Je rassure les uns et les autres que le verdict des urnes, le choix du peuple sénégalais sera respecté. Ces élections se passeront d’une manière démocratique et libre », a promis le ministre.
M. Kaba a assuré que le ministère de l’Intérieur a la capacité »d’organiser à tout moment des élections,(..), qu’il y a des hommes et des femmes de qualité dans ce ministère, avec l’expertise et la capacité de pouvoir interpréter des textes et les appliquer ».
Il a salué les qualités managériales du ministre sortant qui, selon lui, ont permis d’avoir des résultats remarquables dans la lutte contre la drogue et l’émigration irrégulière, et l’organisation successive des trois élections.
Sous la présidence du chef de l’Etat Macky Sall, Sidiki Kaba a été successivement ministre de la Justice, ministre des Affaires étrangères, ministre des Forces de armée, et désormais ministre de l’Intérieur.
BIRZEIT UNIVERSITY APPELLE À LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE
L'Union des Professeurs et Employés de l'Université de Birzeit, en Palestine critique vivement le sionisme, l'État colonial et tout le système colonial qui découle de cette idéologie, à travers une récente déclaration
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/10/2023
L'Union des Professeurs et Employés de l'Université de Birzeit, en Palestine occupée, a publié le 11 octobre dernier, une déclaration intitulée "Nous sommes tous Palestiniens". Ce document historique dénonce fermement la violence coloniale et appelle à la résistance du peuple palestinien face à l'oppression continue qu'il subit.
La déclaration affirme que l'année 2023 restera gravée dans l'histoire comme celle où les Palestiniens ont courageusement fait face au fascisme colonial et ont défendu leurs foyers, leur humanité et leur vie. Les Palestiniens, en tant que peuple, ont enduré plus d'un siècle de violence coloniale des colons. Malgré cela, ils ont réussi à prospérer et continueront à le faire. Pour les Palestiniens, la résistance n'est pas un simple droit, mais une manière d'être et de survivre.
Le document critique vivement le sionisme, l'État colonial et tout le système colonial qui découle de cette idéologie fasciste. Il affirme que la Palestine en 2023 ne demande pas le droit de raconter son histoire, car cette capacité de narration n'a jamais été entre les mains des Palestiniens. La résistance, sous toutes ses formes, n'a pas besoin de l'approbation préalable de lois internationales figées. La déclaration souligne que les Palestiniens n'ont pas à revendiquer l'autorité sur leur propre oppression, car c'est l'histoire en cours - leur histoire - qui leur confère cette autorité.
La déclaration insiste sur le fait que les actes commis en Palestine doivent être considérés non seulement comme des brutalités coloniales, mais aussi comme des preuves de la détermination sans faille des Palestiniens à vivre et à résister. Elle souligne que les Palestiniens restent attachés à leur terre et à leur humanité en tant qu'Arabes palestiniens, et qu'ils n'ont pas besoin de prouver leur humanité à ceux qui l'ont perdue.
En outre, la déclaration énumère une série de crimes commis en Palestine, tels que les crimes de guerre, le génocide, l'apartheid, la criminalité et l'inhumanité perpétrés par Israël. Elle dénonce l'occupation coloniale, la destruction délibérée de lieux et d'infrastructures palestiniens, ainsi que le racisme génocidaire et le discours politique israélien. La déclaration met également en évidence la complicité mondiale, y compris celle des régimes arabes et musulmans, dans les crimes commis contre le peuple palestinien.
Enfin, la déclaration affirme que les Palestiniens ont le droit à leur liberté, non pas en vertu de lois fragiles, mais en raison de leur dignité humaine et de leur combat pour la liberté. Elle rejette l'idée selon laquelle la résistance palestinienne serait devenue oppressante et souligne les responsabilités de l'armée israélienne dans les attaques indiscriminées contre Gaza. La déclaration appelle à l'action contre les véritables criminels et exhorte à la reconnaissance de la nature génocidaire du sionisme en Palestine.
CES MENACES SUR LE PARC DE LA LANGUE DE BARBARIE
Destruction des habitats des oiseaux, une raréfaction de certaines espèces de poisson, la migration… À Saint-Louis, le Parc national de la Langue de Barbarie subit les conséquences de la brèche creusée en 2003.
Destruction des habitats des oiseaux, une raréfaction de certaines espèces de poisson, la migration… À Saint-Louis, le Parc national de la Langue de Barbarie subit les conséquences de la brèche creusée en 2003. Pour ne rien arranger, les changements climatiques se greffent aux menaces qui pèsent sur la réserve ornithologique ceinturée par 17 villages.
Au-delà du drame humain, avec la disparition de centaines de pêcheurs depuis sa création, la brèche de Saint-Louis (270 km de Dakar) pourrait engendrer un péril environnemental. En effet, le Parc national de la Langue de Barbarie (Pnlb) subit de plein fouet les conséquences de ce canal creusé sur 7 kilomètres en octobre 2003 pour éviter des inondations. Éco-garde dans le Pnlb, Arona Fall est conscient des dangers qui guettent l’un des 6 parcs nationaux du Sénégal. « Le Parc est menacé parce que le cœur du parc, c’est l’îlot de reproduction des oiseaux. Comme l’embouchure avance du Nord vers le Sud, l’îlot est menacé. Il y a une destruction des habitats des oiseaux, une raréfaction de certaines espèces de poisson, la migration de certaines espèces…», liste M. Fall, président du Gie des éco-gardes au Parc national de la Langue de Barbarie. Il est interrogé lors du passage de notre équipe à Saint-Louis pour les besoins des reportages de cahier vacances. De plus, le Pnlb a laissé beaucoup de plumes après l’apparition de la grippe aviaire en mars dernier. « Nous avons perdu plus de 600 espèces d’oiseaux comme la sterne royale, des oiseaux migrateurs», déplore Arona Fall. Pour freiner la chaîne de propagation, M. Fall et ses camarades ont mené des actions au niveau des services vétérinaires. Réserve ornithologique fragile de 2000 hectares, créée en 1976, le Parc de la Langue de Barbarie s’étire sur une quinzaine de kilomètres et une largeur de quelques centaines de mètres à près d’un kilomètre entre le fleuve Sénégal et l’Océan atlantique. Sa partie exposée à la mer est constituée de dunes fixées par des filaos alors que côté plage, le sable sert de ponte pour les tortues marines.
17 villages autour du parc
Mais, les changements climatiques risquent d’avoir raison de son existence. «Le dérèglement climatique entraîne la modification des écosystèmes sur la qualité des sols. Il y a aussi la raréfaction des ressources halieutiques et la prolifération des maladies zoonotiques. Nous avons constaté que, depuis l’ouverture du canal en 2003, avec les températures extrêmes, les modifications s’entraînent au niveau des communautés périphériques au parc», alerte M. Fall. L’éco-garde constate également une destruction des filaos de la Langue de Barbarie, le rétrécissement du trait de côte dû à l’avancée de la mer. Avec cette situation, ce sont les 17 villages qui entourent le parc qui voient leurs activités sérieusement entravées. «La salinité pose des problèmes aux femmes de Gandiol avec des conséquences sur le maraîchage. Ainsi, les femmes se tournent vers des activités d’adaptation», a-t-il indiqué.
Bénéficiaire d’un financement de 100 000 euros, soit plus de 65 millions de FCfa de la Fondation Sanofi, Arona Fall compte mettre en œuvre, sur 2 ans, son projet de renforcement de la résilience des communautés périphériques au Parc national de la Langue de Barbarie face aux impacts sanitaires des changements climatiques. Sa démarche vise 3 objectifs : la sensibilisation, le reboisement et la communication, avec un accent particulier sur le reboisement de la mangrove qui joue un rôle de repos biologique pour les poissons. «Les populations seront impactées parce que le parc est entouré des villages périphériques et ils sont tous impactés par les changements climatiques. Nous allons accompagner ces femmes avec des activités d’atténuation et d’adaptation dans le parc», annonce Arona Fall.
TRANSPORT PUBLIC, UNE EMBELLIE, MAIS ENCORE BEAUCOUP DE DEFIS A DAKAR DEM DIKK
En butte, de manière sporadique, à des difficultés depuis quelques années, la société de transport public Dakar Dem Dikk semble avoir emprunté une nouvelle voie vertueuse que confirment quelques chiffres livrés par son Directeur général, Ousmane Sylla
En butte, de manière sporadique, à des difficultés depuis quelques années, la société de transport public Dakar Dem Dikk semble avoir emprunté une nouvelle voie vertueuse que confirment quelques chiffres livrés par son Directeur général, Ousmane Sylla, en poste depuis septembre 2022.
En trois ans, la société de transport public Dakar Dem Dikk a connu trois Directeurs généraux. Une instabilité dans le top management qui est, quelque part, à l’image des difficultés auxquelles l’entreprise fait face régulièrement et qui ont pour noms : vétusté du parc, temps d’attente long des usagers, taux d’immobilisation important des bus, pertes sèches… Nommé à la tête de la société en septembre 2022, Ousmane Sylla, dans un entretien accordé au « Soleil », confie dérouler, « avec les hommes et les femmes engagés » qu’il a trouvés sur place, une stratégie de transformation de l’entreprise avec beaucoup d’actions qui sont en cours. À l’en croire, les premiers résultats enregistrés prêtent à l’optimisme. « Nous avons augmenté nos recettes de plus de 45 %, réduit nos charges de plus de 15 % et augmenté notre flotte de plus de 25 % », se félicite-t-il.
Toutefois, il reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire par rapport aux attentes des Sénégalais. C’est pourquoi, a-t-il annoncé, « d’ici peu », Dakar Dem Dikk va réceptionner 370 nouveaux bus. Ce qui va permettre à la société de transport de doubler sa flotte. « Ce sera avant la fin de l’année. La formation des conducteurs a déjà commencé et le site pour accueillir les bus déjà aménagé », annonce Ousmane Sylla. Par le passé, Dakar Dem Dikk a reçu beaucoup de bus, mais cette fois-ci, le Directeur général veut rompre d’avec ce qui se faisait en termes de gestion. « Nous allons mettre en place un système qui va nous permettre de mieux sauvegarder le patrimoine et d’avoir une utilisation efficiente et rationnelle. Nous sommes en train de tout restructurer, d’enclencher une nouvelle dynamique avec un personnel déterminé et le soutien du gouvernement », indique celui qui est, par ailleurs, maire de Kédougou.
À la question de savoir comment il a réussi à remettre la société en route, Ousmane Sylla explique qu’il n’y a pas de magie dans le management d’une société. « D’abord, il faut éliminer les pertes et les gaspillages. Ensuite, il faut structurer, fixer des objectifs à soi-même et à chaque membre du personnel et tout faire pour les atteindre. C’est ce que nous avons fait. Les gens ont compris notre démarche et tout le monde s’y est engagé », précise-t-il.
Sénégal Dem Dikk : de nouvelles lignes pour un meilleur maillage du territoire
Depuis quelque temps, la société Dakar Dem Dikk a procédé à une vaste restructuration des lignes de Sénégal Dem Dikk qui assure le transport interurbain, tout en développant de nouvelles lignes. Cela, à travers un maillage du territoire qui repose sur trois axes : les lignes du nord, les lignes du sud et les lignes du centre. Si bien que, aujourd’hui, les 14 régions du Sénégal sont toutes desservies, selon le Directeur général de Dakar Dem Dikk, Ousmane Sylla. L’objectif est de faire en sorte que chaque capitale régionale soit connectée aux départements. Cette politique est sous-tendue par une philosophie qui tient à cœur M. Sylla. « Nous considérons désormais que chaque bus qui s’arrête est une perte, donc il faut les faire rouler le maximum possible au lieu qu’on attende qu’il y ait des voyageurs », explique-t-il. Actuellement, une cinquantaine de bus partent en région. Avec les nouveaux véhicules attendus, la flotte sera doublée, assure Ousmane Sylla. « Cela nous permettra d’avoir des liaisons fréquentes, parce qu’aujourd’hui, nos bus sont pleins trois à cinq jours à l’avance, donc le besoin est là. Nous sommes dans une dynamique où nous allons augmenter nos recettes, les services et la qualité du service », soutient-il.
Concernant le transport urbain, les longs temps d’attente s’expliquent par le taux important d’immobilisation, d’après le Directeur général. « Ce taux représente entre 50 et 60 % du parc actuel pour deux raisons principales : pannes de longue durée, caillassage ou brûlage », regrette-t-il.
LES PREMIERS MÉGAWATTS DE WEST AFRICAN ENERGY SONT ATTENDUS AVANT LA FIN DE L’ANNÉE
Le Directeur Général de Senelec M. Papa Mademba Bitèye a procédé, ce mercredi, à la visite du chantier de West African Energy (WAE) au Cap des Biches. C’est pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.
Le Directeur Général de Senelec M. Papa Mademba Bitèye a procédé, ce mercredi, à la visite du chantier de West African Energy (WAE) au Cap des Biches. C’est pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Il a indiqué, à cet effet, que c’est une centrale très importante pour la satisfaction la demande de Senelec, mais également pour matérialiser la vision de son excellence, le Président Macky Sall, quant au développement d’énergie plus propre. « Parce que cette centrale va fonctionner au gaz. Et c’est une centrale qui est la plus importante du parc de production de Senelec développée par des sénégalais et qui sera pour les sénégalais. Je rappelle que lorsque nous avions négocié le contrat, nous avions réussi une étape importante parce que le développement de ce projet, c’est Senelec pour la technique et les privés nationaux sénégalais comme bras financier. À l’époque, beaucoup n’y croyaient pas mais nous avons réussi également une autre étape importante qui est la phase de développement de ce projet. C’est à dire négocier l’ensemble des documents contractuels, le contrat d’achat d’énergie, le contrat d’approvisionnement au fuel que nous avons développé aussi avec une autre société sénégalaise qui est Petrosen, mais également lever le financement pour pouvoir faire cette centrale, les décaissements ont été faits, les fonds propres ont été mobilisés pour qu’on puisse démarrer la construction de la centrale », a-t-il déclaré.
Avant de poursuivre : « ce que nous avons vu ici nous rassure quant à l’état d’avancement physique sur le terrain. Le délai contractuel c’est janvier 2024 mais j’ai reçu les assurances nécessaires quant à la mise en service avant la fin de l’année. Le coût c’est 283 milliards. C’est la plus grande puissance injectée sur le réseau. Senelec est en train de faire les meilleurs efforts pour réduire les coûts de production et c’est une transition vers ce qu’on a appelé le programme « gaz to power ». Utiliser le gaz qui sera produit au Sénégal pour produire de l’électricité à bon marché ».
Il conclut : « aujourd’hui, nous espérons que cette centrale pourra délivrer ses premiers mégawatts sur le réseau interconnecté de Senelec avant la fin de cette année. Ce qui va constituer une première parce que jusqu’à présent toutes les centrales de production d’énergie électrique ont été développées par des privés internationaux. Le chef de l’Etat dans sa vision nous avait demandé comment pouvons-nous faire pour sénégaliser cette production indépendante. Et je pense que cette première centrale va marquer l’histoire en ce sens qu’elle sera la première centrale 100% sénégalaise ».
TASSETTE SOUS LE CHOC
C’est la tristesse et la consternation à Tassette dans l’arrondissement de Notto Diobass. Trois élèves, toutes des filles, ont été heurtées mortellement par un tracteur devant leur école. Il s’agit d’élèves en classe de 5e.
C’est la tristesse et la consternation à Tassette dans l’arrondissement de Notto Diobass. Trois élèves, toutes des filles, ont été heurtées mortellement par un tracteur devant leur école. Il s’agit d’élèves en classe de 5e. À noter que deux blessés graves ont été également enregistrés.
Au moment où nous écrivions ces lignes, les sapeurs-pompiers sont sur les lieux pour transporter les corps sans vie après le constat des forces de l’ordre. Le censeur et le proviseur de l’école sont actuellement sous le choc. « Nous ne pouvons pas vous en dire plus parce que nous sommes actuellement sous le choc », a dit le censeur au bout du fil.
Nous y reviendrons…
L'ÉTAT ABANDONNE SA DEMANDE DE RÉCUSATION DU JUGE SAMBASSY FAYE
L'Agent judiciaire de l'État (AJE) s'est finalement désisté de son action, selon une information d'iRadio. Il s'agit d'un revirement inattendu qui soulève bien interrogations
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/10/2023
Dans un coup de théâtre, l'Agent judiciaire de l'État (AJE) s'est finalement désisté de son action en récusation contre le juge Sabassy Faye. Cette information exclusive a été rapportée par iRadio. L'acte de désistement a été déposé ce mardi, juste avant que le premier président de la Cour d'appel de Ziguinchor ne statue sur la demande de l'AJE ce mercredi.
L'État du Sénégal, représenté par Yoro Moussa Diallo, avait initialement estimé que le président du Tribunal d'instance de Ziguinchor avait un lien familial avec un adjoint à la mairie de Ziguinchor dirigée par Ousmane Sonko. Cette relation était la base de la demande de récusation déposée par l'AJE.
L'avocat d'Ousmane Sonko, maître Ciré Clédor Ly, s'est exprimé sur le sujet le 13 octobre après le verdict favorable rendu en faveur de son client. Il a exprimé sa surprise et sa déception face à l'attitude de l'État du Sénégal, qui avait nommé le juge en question et proposait ensuite sa récusation en pleine audience. Il a également soulevé des questions sur les motivations de cette action soudaine de récusation et a laissé entendre que le juge avait peut-être résisté à des tentations.
Ce revirement inattendu de l'AJE dans son action en récusation soulève des interrogations quant aux raisons qui ont conduit à ce désistement. La décision de l'État de retirer sa demande de récusation laisse planer un certain mystère sur les véritables motivations derrière cette démarche initiale.