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27 juillet 2025
AYIB DAFFÉ ENCORE ÉCONDUIT PAR LA DGE
Dans une nouvelle tentative de faire valoir les droits du candidat Ousmane Sonko, le mandataire désigné s'est vu refuser l'accès à la Direction Générale des Elections pour la deuxième fois consécutive ce vendredi matin
Dans une nouvelle tentative de faire valoir les droits du candidat Ousmane Sonko, le mandataire désigné, Ayib Daffé, s'est vu refuser l'accès à la Direction Générale des Elections (DGE) pour la deuxième fois consécutive ce vendredi matin. L'huissier qui l'accompagnait a également été interdit d'entrée, suscitant des interrogations quant aux raisons de cette restriction.
Le parlementaire, exprimant sa frustration devant les journalistes, a rapporté les échanges qu'il a eus avec le commissaire Sarr de la DGE. Selon lui, le commissaire lui aurait simplement déclaré qu'il ne pouvait pas lui permettre d'entrer, sans fournir d'explications claires. Le mandataire a souligné le contraste avec d'autres mandataires qui ont pu accéder aux lieux.
Ayib Daffé accuse la DGE de recourir à des tactiques dilatoires dans le but de gagner du temps au profit de l'État du Sénégal. Il affirme que lui et l'ex-parti Pastef ne renonceraient jamais à leurs droits et qu'ils se battraient tant sur le plan judiciaire que politique pour faire respecter le droit d'Ousmane Sonko à être candidat.
Ces développements récents soulèvent des préoccupations quant à l'équité du processus électoral et à l'accès égalitaire des différentes parties. Alors que la précampagne électorale se poursuit, il reste à voir comment les événements acteuls influenceront le paysage politique et les actions à venir de l'équipe de Sonko pour faire valoir ses droits.
MULTIPLE PHOTOS
AISSATA TALL SALL ANNONCE UN AUDIT DES LONGUES DÉTENTIONS PRÉVENTIVES
La nouvelle Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé, jeudi, un audit des »longues détentions » et la création, »pour la première fois », d’un poste de porte-parole pour ce département ministériel.
Dakar, 19 oct (APS) – La nouvelle Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé, jeudi, un audit des »longues détentions » et la création, »pour la première fois », d’un poste de porte-parole pour ce département ministériel.
»Dès les premiers jours de notre installation, je ferai commanditer par mes services, un audit sur les longues détentions afin que les dossiers et les procédures soient rapidement purgées’’, a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur.
Aissata Tall Sall a également décliné les quatre axes de son action à la tête du ministère de la Justice où elle remplace Ismaïla Madior Fall.
Le premier porte sur la création, pour la première fois, d’un poste de porte-parole du ministère de la Justice, pour la ‘’transparence du service public de la justice’’.
‘’Le ministère se dotera d’un porte-parole, qui communiquera avec l’opinion chaque fois que cela sera utile’’, a-t-elle soutenu, ajoutant prendre ‘’l’engagement solennel que cette communication utile et nécessaire ne fera pas défaut.’’
Le second axe va porter, selon la Garde de Sceaux, sur ‘’l’efficacité au travail des services judiciaires’’ afin de trouver une solution à l’engorgement des cours et tribunaux.
‘’L’engorgement de nos Cours et Tribunaux a peut-être des raisons et des causes multiples (manque de moyens, déficit de personnel), mais si nous leur consacrons pleinement le temps nécessaire requis, alors le mal en sera atténué’’, a-t-elle dit.
C’est pourquoi, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, avocate de profession, dit inscrire comme troisième axe de son programme ‘’la diligence dans le traitement approprié des dossiers ».
‘’Par la diligence, nous apporterons à nos dossiers le traitement approprié et dans les délais requis » afin d’’’éviter les longues et parfois inutiles procédures’’, a-t-elle indiqué.
Enfin, celle qui a permuté avec Ismaila Madior Fall à la Justice, a assuré qu’elle ne transigera pas avec l’application de ‘’la loi dans toute sa vérité.’’
‘’Dans cet exercice difficile de la responsabilité de juger, la loi devra être viatique. (…) Ce que je veux, c’est que la loi s’applique sans cruauté inutile, mais aussi et surtout sans faiblesse coupable’’, a-t-elle tranché.
La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence du ministre auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains, El Haj Momar Samb.
LA 34EME EDITION DES JCC ANNULEE EN SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN
Le ministère tunisien des Affaires culturelles a décidé d’annuler la 34ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en solidarité avec le peuple palestinien qui subit « une tragédie inacceptable »
Dakar, 20 oct (APS) – Le ministère tunisien des Affaires culturelles a décidé d’annuler la 34ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en solidarité avec le peuple palestinien qui subit « une tragédie inacceptable », a appris l’APS du comité directeur du festival.
Les JCC étaient prévues pour se tenir du 28 octobre au 4 novembre dans la capitale tunisienne, avec le Sénégal comme invité d’honneur.
Le programme de la manifestation prévoyait un hommage au cinéaste Ousmane Sembène, dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du premier lauréat du Tanit d’or des Journées cinématographiques de Carthage lors de sa création en 1966.
»Le comité directeur de la 34e session des Journées cinématographiques de Carthage a l’immense regret de vous informer, que dans le contexte de la tragédie inacceptable subie actuellement par les populations palestiniennes frères, le ministère tunisien des Affaires culturelles a décidé, ce 19 octobre 2023, l’annulation de la session prévue du festival des Journées cinématographiques de Carthage », lit-on dans un communiqué.
Cette décision s’inscrit « dans le cadre de la solidarité manifestée au plus haut niveau en Tunisie avec le peuple palestinien », en raison de la « situation critique » que vivent les habitants de Gaza soumis à « un siège complet » et victimes de bombardements quotidiens, en réaction aux attaques meurtrières du Hamas en territoire israélien le 7 octobre.
Le gouvernement israélien a coupé l’électricité, le carburant, l’eau et la nourriture à Gaza dans le cadre de ce siège, ce qui fait craindre une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
Avant l’annonce de l’annulation pure et simple du festival, le comité directeur des Journées cinématographiques de Carthage avait indiqué que la session 2023 se tiendrait en solidarité avec la Palestine et « dans le respect des luttes d’un peuple qui subit meurtres et destructions et qui résiste pour reconquérir sa terre ».
Le communiqué publié à cet effet portait sur une « annulation du côté festif du festival », les organisateurs précisant que la session va se dérouler « avec la ferme conviction que l’engagement des JCC en faveur d’une Palestine libre passe aussi à travers des projections de films, de débats et de rencontres ».
La liste des films en compétition, toutes catégories confondues, avaient déjà été dévoilés, dont « Le mouton de Sada » du Sénégalais Pape Bounama Lopy.
Les noms des présidents des jurys avaient aussi été dévoilés. Il s’agit du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun pour la fiction et de la productrice tunisienne Dora Bouchoucha pour les documentaires.
L’affiche du festival, qui rendait hommage aux figures féminines du cinéma tunisien, avait également été rendue publique.
LE REFUS DE FICHE DE PARRAINAGE A OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les publications de ce vendredi 20 Octobre traitent en priorité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la Direction générale des élections (DGE) de fiche de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko.
Dakar, 20 oct (APS) – Les publications reçues vendredi à l’APS traitent en priorité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la Direction générale des élections (DGE) de fiche de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko.
“Sonko, pas (encore) au bout de ses peines’’, titre le journal L’Info, rapportant que la Direction générale des élections a refusé de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko venu récupérer ses fiches de parrainage après la décision de justice demandant sa réintégration sur les listes électorales.
Le mandataire de l’opposant, le député Ayib Daffé a confié au journal qu’il a été “éconduit comme un mal-propre de manière discourtoise et inélégante par la DGE’’.
Cette situation pousse le journal Kritik’ à se demander si l’administration électorale au Sénégal est sous contrôle citoyen. “La DGE est-elle sous tutelle ?’’, s’interroge Kritik’.
Le journal évoque le changement intervenu au ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Me Sidiki Kaba qui a remplacé Antoine Diome (…) mais les actes posés par la DGE laissent perplexes sur la neutralité de l’administration électorale’’.
Walfadjri assimile ce refus des fiches de parrainages à Ousmane Sonko comme une “loi piétinée’’. Dans un article intitulé “Le pouvoir refuse d’abdiquer’’, la publication rapporte que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko ont appelé l’Etat au respect des décisions de justice.
“L’Etat fait fi des décisions de justice. La DGE a refusé de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, malgré la décision de justice rejetant sa radiation des listes électorales rendues par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud)’’
Sud Quotidien constate que “Sonko est toujours sur la touche’’. Le journal du groupe Sud communication met surtout le curseur sur la réaction des conseillers juridiques de l’opposant sénégalais en détention.
“Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko ont vigoureusement dénoncé ce refus de la DGE de recevoir son mandataire qui était parti remettre la notification de la décision du juge de Ziguinchor’’, rapporte Sud Quotidien.
Pour sa part le journal Le Témoin considère que “’Etat est dans le Macky…du non droit’’. Le journal analyse ce refus de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko comme une “énième et scandaleuse entorse du Sénégal à l’état de droit’’.
Pendant ce temps la nouvelle ministre de la Justice Aissata Tall Sall semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la justice au Sénégal.
“Aissata Tall Sall liste les quatre grands axes de sa mission’’, titre L’AS. “La justice est le seul nom d’u département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la justice transparente. Un porte-parole du ministère de la Justice sera nommé’’, a déclaré M. Sall dans des propos rapportés par L’AS.
Selon le journal, “la promotion de l’efficacité du travail, la diligence dans le traitement des dossiers judiciaires et l’audit des longues détentions seront les autres axes d’intervention de la nouvelle ministre de la Justice’’.
C’est ce qui fait dire au journal Source A qu’Aissata Tall Sall “bouillonne d’énergie’’.
“Il n’y a rien qui puisse justifier que le temps de l’horloge soit suspendu à la justice (…) parce que ceux-là qui subissent les longues détentions sont des gens pauvres qui ne peuvent payer un avocat, qui n’ont pas de parents pour faire des interventions, qui ne connaissent personne et qui croupissent en prison’’, a déclaré l’avocate dans Source A.
KEEMTAAN Gi - INDIGNEZ- VOUS !!
Indignez-vous messieurs et dames ! Vous autres potentiels électeurs de ce charmant pays, indignez-vous. Indignez-vous, vous tous qui vous réclamez démocrates et qui avez combattu pour l’avènement de la démocratie dans ce pays qui marche sur la tête depuis que des gens veulent en faire leur patrimoine, posant leur gros derrière sur les lois de la République quand ça les arrange et réprimant sans ménagement ceux qui s’en écartent et qui ne sont pas de leur camp. Il est symptomatique que ce soit celui qui a fait serment de faire respecter ces lois qui semble les piétiner allégrement quand les décisions rendues en se basant sur elles ne va pas dans le sens de ses intérêts. Pour avoir toisé des magistrats, des gens ont été privés de liberté et moisissent dans nos si confortables prisons pour le délit d’outrage à ces augustes juges. Le même outrage a été exercé par des gens du pouvoir — Agent judiciaire de l’Apr…pardon de l’Etat en tête ! — sur le téméraire juge de Ziguinchor coupable d’avoir ordonné la réintégration d’Oscar Sierra sur les listes électorales. Bien entendu, à ces gens qui ont outragé le courageux juge de Ziguinchor, il ne leur est rien arrivé. Ils ont même dû recevoir des félicitations! Indignez-vous, candidats à la candidature pour la présidentielle de 2024. Magistrats, gens de la société civile, journalistes, défenseurs des droits humains, intellectuels, sortez de votre confort pour vous indigner de voir des gens jouer avec les lois de la République en les interprétant au gré de leurs intérêts ! Celui qui doit le plusse mortifier, c’est celui qui vient d’être nommé ministre chargé de la Promotion des Droits humains et de la Bonne gouvernance et qui a été de tous les combats pour la défense des prolétaires avant de retourner sa veste pour se vautrer désormais dans le confort. En 2023, voir l’administration se comporter comme à l’époque du parti unique du Père Léo fait assurément de la peine. Cela fait plus mal encore de voir l’Etat entraver l’exécution d’une décision de justice qui lui est défavorable. Il ne faut plus jouer aux hypocrites, leur combat contre leur principal opposant ne repose sur aucune charpente du Droit. Le Droit, ils s’en foutent royalement et feront tout pour barrer à OS le chemin qui mène au Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor où ils ne veulent point le voir accéder. Quitte à se comporter en vulgaires voyous KACCOOR BI - LE TEMOIN
DGE CONTRE SONKO YEWWI ASKAN WI DÉNONCE UN AFFAIBLISSEMENT DE L’ETAT DE DROIT
Le leader de Pastef Ousmane Sonko peut compter sur ses alliés de la coalition Yewwi Askan wi dans le bras de fer continu qu’il l’oppose à la Direction générale des élections. YAW dit ne pas comprendre le refus de la direction générale des élections de donner une nouvelle fois au mandataire du président Ousmane Sonko des fiches de parrainage. Surtout au lendemain de la notification de la décision de la justice de réintégrer le leader de Pastef dans le fichier général. La coalition Yewwi a dénoncé vigoureusement le fait que la DGE a refusé l’accès de ses locaux au coordonnateur national désigné accompagné d’un huissier de justice. Elle parle d’une voie de fait symptomatique de l’affaissement de l’Etat de droit au Sénégal sous le régime de Macky Sall. Elle exige de l’administration électorale l’application stricte de la décision de justice rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor conformément au Code électoral et la remise sans délai des modèles de fiches de parrainage au mandataire de M. Ousmane Sonko conformément à l’ordonnance du juge de Ziguinchor. La coalition Yewwi Askan Wi appelle tous les démocrates et les candidats à la candidature de l’opposition à faire bloc pour récuser cette DGE manifestement partisane et exiger, comme par le passé, l’organisation des prochaines élections par une personne neutre et consensuelle.
CHEMINS DE FER
Le Gouvernement est déterminé à relancer les chemins du fer. A l’ouverture du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique, qui se tient à Diamnadio, le Premier ministre Amadou Ba a fortement réaffirmé cette volonté de l’Etat. Selon lui, des approches novatrices ont été développées lors des grands événements comme le Gamou et le Magal. Hier à Diamnadio, Amadou Ba a parlé de la poursuite de la politique de relance des transports ferroviaires. ‘’Le Train express régional signe l’entrée de notre pays dans une nouvelle ère et replace la problématique de la relance du secteur ferroviaire au cœur des politiques publiques. Ce renouveau ferroviaire a été et demeure notre combat’’, a souligné le Premier ministre. Le gouvernement a l’‘’ambition de doter le Sénégal d’infrastructures ferroviaires de dernière génération’’, a ajouté le Premier ministre. « Après vingt et un mois de mise en service commerciale, plus de 32 millions de voyageurs ont voyagé à bord du Train express régional, soit une moyenne de 75.000 voyageurs par jour » a ajouté Amadou Ba. Un chemin de fer performant génère des bénéfices économiques importants, a-t-il dit, soulignant que le financement des infrastructures ferroviaires est un défi majeur en Afrique. ‘’Souvent, les raisons invoquées pour justifier l’insuffisance des investissements dans les infrastructures ferroviaires en Afrique sont d’ordre subjectif’’, a soutenu le chef du gouvernement. Il a énuméré plusieurs raisons invoquées pour ne pas financer les chemins de fer en Afrique, dont ‘’la prétendue faiblesse de la structuration des marchés financiers’’. ‘’Il faut une argumentation objective’’ et des ‘’démarches stratégiques’’ pour financer l’infrastructure ferroviaire, selon le Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle. « Le rail offre beaucoup d’avantages comparatifs par rapport aux autres voies de transport. Les programmes d’aménagement et de rééquilibrage des territoires […] ne pourront être accélérés qu’avec le développement des chemins de fer » a encore indiqué le Premier ministre.
GUEDIAWAYE LES JEUX DE HASARD ÉLECTRONIQUES HAPPENT LES JEUNES
A Guédiawaye, un fléau menace les jeunes. C’est celui des jeux de hasard électroniques. L’alerte a été lancée par le Forum Civil de Guédiawaye qui met en garde contre l’impact dévastateur de ces activités sur la jeunesse. Le bureau exécutif du Forum civil presse l’État du Sénégal à prendre des mesures immédiates pour contrer ce problème alarmant. La section Forum civil de Guédiawaye a exhorté vigoureusement les Ministères de l’Intérieur et de l’Éducation à agir promptement, appelant à un contrôle strict des jeux de hasard électroniques. Elle a également lancé un appel au Ministère des Sports et à tous les acteurs du monde sportif, les incitant à mettre fin à la promotion de ces entreprises dans les médias et les quartiers. Les Inspections de l’enseignement et de la formation, ainsi que les associations sportives et culturelles ont été invitées à veiller à ce que ces sociétés ne ternissent pas l’environnement des jeunes sous leur tutelle. Les parents des jeunes addicts à ces jeux de hasard électroniques ont été chaleureusement encouragés à surveiller activement leurs enfants mais aussi à former une première ligne de défense cruciale contre ces pratiques de jeu de hasard électronique. De plus, un appel vibrant a été lancé aux leaders d’opinion pour qu’ils s’investissent pleinement dans la lutte contre ces nouvelles addictions, reconnaissant ainsi la menace qu’elles posent à la construction de la jeunesse, véritable pilier de l’avenir du pays. Enfin, les anciennes gloires et autres personnalités publiques ont été exportées pour mettre fin à la promotion de ces sociétés, dont la nocivité est désormais indéniable, pour préserver l’intégrité et le bien-être de la société. Enfin le coordinateur a souligné l’urgence d’une action collective et immédiate pour sauvegarder l’avenir de la jeunesse de Guédiawaye et, par extension, de tout le pays. L’engagement résolu du forum civil met en lumière l’importance cruciale de protéger la jeunesse des pièges dangereux des jeux de hasard électroniques, un combat qui concerne chacun d’entre nous.
LES SÉNÉGALAIS DE GRANDS BUVEURS
Le Sénégal est un pays de paradoxes. Figurez-vous que les Sénégalais affichent un islamisme qui frise la démesure dans leurs pratiques. Mais ce qui est surprenant, c’est que l’on apprend que nous sommes un pays de grands buveurs. Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé, le Sénégal se situe à la 44è place mondiale des leveurs de coudes. En Afrique, nous sommes dans le peloton de tête en se situant à la 17ème place. La consommation d’alcool est estimée à plus de 33 millions de litres par an. Ces révélations ont été faites par le Réseau national de lutte contre l’alcool (Reseca). « Le Sénégal, malgré la religion musulmane, est néanmoins un grand consommateur d’alcool. Connaissant les effets néfastes de l’alcool, nous nous sommes dit qu’il est temps d’agir. La nouvelle cible, ce sont les jeunes notamment en milieu scolaire » dira Malick Sall, membre du Reseca, qui organisait récemment un atelier de renforcement de capacités des journalistes pour la lutte contre l’alcool. Dans la cartographie des zones de buveurs, Grand Yoff détient un record triste puisqu’on parle de plus de 400 bars qui s’y trouvent.