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25 mai 2025
LES ASSISES DE LA PRESSE ET D’AUTRES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens de ce jeudi 24 août 2023, abordent des sujets très variés qui vont des assises de la presse sénégalaise aux rapports qu’entretient la société civile avec la politique.
Dakar, 24 août (APS) – Les quotidiens abordent des sujets très variés pour leur livraison de ce jeudi, qui vont des assises de la presse sénégalaise aux rapports qu’entretient la société civile avec la politique.
Il sera procédé, à partir de ce jour, à une ‘’radioscopie du quatrième pouvoir’’, les médias, note Sud Quotidien.
Le but des assises de la presse est de ‘’faire en sorte que nous ayons une presse plus professionnelle’’, explique au journal le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, Mamadou Thior.
‘’Il est bon, quand vous faites un travail, de vous arrêter de temps en temps pour faire le point’’, ajoute Thior.
‘’Attaques et menaces contre des journalistes, précarité des entreprises de presse et environnement économique non viable, arrestations, difficiles conditions de travail, non-respect des règles d’éthique et de déontologie pour certains, problématique de la gouvernance des médias, baisse de la qualité, etc. La presse souffre de plusieurs maux au Sénégal’’, constate Sud Quotidien.
Le Quotidien pose la question de savoir si on peut vraiment sauver les médias sénégalais. ‘’Sommes-nous encore capables de leur insuffler du panache et de la superbe au cœur d’une société de misère morale et intellectuelle, qui produit du fait divers comme vie politique et vous sert de l’obscurantisme en guise d’aventure spirituelle ?’’ s’interroge-t-il.
‘’Quand bien même de talentueux journalistes rempliraient les salles de rédaction, quelle sorte d’actualité pourraient-ils bien fournir à un public d’ignares, d’incultes et de paresseux de la comprenette ?’’ se demande encore Le Quotidien.
‘’Le contrôle judiciaire se dessine pour Ousmane Sonko’’
Bés Bi Le Jour annonce, pour sa part, que 59 migrants partis de Mbour (ouest) sont portés disparus depuis deux semaines.
‘’Huit membres de ma famille ont embarqué dans cette pirogue’’, déclare une Mbouroise au journal en parlant de l’embarcation dont on est sans nouvelle des passagers.
L’info note, à la suite d’un atelier consacré à la politique gouvernementale de lutte contre la migration irrégulière, que ‘’l’État veut arrêter l’hémorragie’’.
‘’Le jeu trouble de la société civile’’, titre Kritik’. ‘’Des politiciens encagoulés, des opposants qui se cachent derrière le rideau citoyen, des manipulateurs et des calculateurs froids, qui surfent sur les conflits politiques pour un positionnement social’’, observe Kritik’.
Il estime que ‘’la société civile n’a plus bonne presse au Sénégal, même si son rôle vanté de vigie reste une garantie réelle pour [le] pays’’.
L’As s’est entretenu avec l’administrateur de Gaïndé 2000, une entreprise spécialisée dans la digitalisation de l’économie. Ibrahima Nour Eddine Diagne explique en quoi l’intelligence artificielle est à la fois ‘’une menace’’ et concentre d’‘’énormes opportunités’’.
‘’Le contrôle judiciaire se dessine pour Ousmane Sonko’’, déclare Tribune, faisant état d’une ‘’médiation du khalife général des mourides’’, laquelle ‘’devrait aboutir à la mise sous contrôle judiciaire’’ de l’opposant arrêté depuis près d’un mois.
‘’Nos bâtiments sont-ils sûrs ? Personne ne sait’’
WalfQuotidien relaye les commentaires faits par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo sur l’arrestation d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti. ‘’Hier, en conférence de presse, l’ancien président ivoirien […] n’y est pas allé avec un bouquet de fleurs […] Au contraire !’’ lit-on dans le journal.
‘’Tout le monde a fait son tour chez le coiffeur Gbagbo, qui a tondu en rafales’’, ajoute WalfQuotidien en relayant les critiques faites par l’ancien chef d’État à Mohamed Bazoum, l’ex-président nigérien, à Alassane Ouattara et à Macky Sall.
L’Observateur s’est intéressé aux candidatures à la candidature de Benno Bokk Yaakaar, la majorité présidentielle. ‘’Il est fort à parier que la coalition Benno Bokk Yaakaar va connaître des candidatures dissidentes’’, affirme-t-il.
‘’Tourner le dos au candidat qui sera choisi par le président Macky Sall et faire cavalier seul serait un énorme risque à prendre pour les [autres] candidats à la candidature de Benno Bokk Yaakaar’’, prévient L’Observateur.
Le Soleil annonce l’arrestation de trois femmes soupçonnées d’avoir commis des actes de ‘’sabotage’’ sur le réseau d’assainissement de Touba (centre).
‘’Nos bâtiments sont-ils sûrs ? Personne ne sait […] Avec des matériaux bas de gamme, une main-d’œuvre non qualifiée, on se retrouve avec des bâtiments dont les fissures sont cachées par des carreaux’’, commente Le Quotidien à la suite de la mort de cinq personnes dans l’effondrement d’un bâtiment à Rufisque (ouest).
KEEMTAAN GI - PEUR SUR LA VILLE
Le temps semble s’être arrêté dans ce charmant pays jadis si beau et que l’on nous a changé en si peu de temps. Figé, suspendant son vol. Les visages s’assombrissent et portent des signes de deuil. Partout, de la mélancolie dans les yeux et des rires qui se font rares. Un temps de tourments avec des morts sur nos routes et dans les mers. Les cœurs portent des douleurs que l’on peine à dissimuler. C’est une épouse qui pleure un mari supposé avoir disparu sans qu’aucun effort ne soit entrepris pour retrouver son corps. Une dame moins chanceuse — si l’on peut parler de chance !— que l’autre conjointe dont la dépouille du mari a été retrouvée en état de décomposition tellement avancée que l’on n’a pas pu pratiquer une autopsie dessus. Ce pays a véritablement changé… Les jeunes à qui l’on promettait l’Eden prennent le large par centaines sur des pirogues de fortune pour un ailleurs qu’ils croient meilleur. Ils partent comme si on les chassait. Le phénomène s’est accru depuis l’emprisonnement de celui qui leur promettait une autre vie meilleure que celle qu’ils affrontent. Les morts n’arrêtent pas cette envie de partir. Des jeunes qui ne partent pas d’ailleurs mais fuient leur pays où pourtant on leur dessine des perspectives mirifiques sur fond d’exploitation de pétrole et du gaz. Ceux d’entre ces jeunes qui restent sont poursuivis, traqués et emprisonnés sous l’accusation de « terrorisme ». Ils seraient plus de 1000 en prison et risquent d’y moisir avec les charges lourdes qui pèsent sur eux. Leurs sont familles dans un désarroi total. Des vieilles mères qui pleurent des fils, des épouses et mères tourmentées et qui ne dorment plus, affrontant stoïques la précarité en l’absence du conjoint ou du fils qui tenait le foyer. Point de compassion pour ceux qui observent une grève de la faim et dont l’état de santé est présenté comme alarmant. Tant pis semblent dire celui qui pourrait mettre fin à toute cette situation. Des vies en pointillés… Ce pays prend une trajectoire dangereuse. On s’épie et craint le voisin qui pourrait être un délateur. La belle « Téranga » fout le camp, cédant la place à la haine. PS : Kaccoor s’est encore emmêlé les pinceaux hier en citant parmi les illustres magistrats disparus qui ont fait les beaux jours de la justice sénégalaise, le doyen Ousmane Camara. Qui se porte comme un charme Machallah. Toutes les excuses de Kaccoor à lui et qu’il vive très longtemps encore !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
FLAGRANT DELIT CONTINU (FLADECO) AUX ORIGINES D’UNE… JURISPRUDENCE
Dans les journaux comme sur les plateaux de télévision, certains chroniqueurs et invités rappellent à tort ou à raison la fameuse « jurisprudence » dite « Flagrant délit…continu » sans autant connaitre les origines de ce concept. Si les souvenirs du quotidien « Le Témoin » sont exacts, les faits remontent en 1995 ou 1996 au cours d’un sit-in avorté de l’alors opposant Me Abdoulaye Wade devant le ministère de l’Intérieur sous le régime socialiste du président Abdou Diouf. Arrivés à hauteur du théâtre Sorano sis avenue de la République, Me Wade et certains responsables du Pds avaient été chargés à coups de grenades lacrymogènes par la police. Les manifestants du Sopi s’étaient alors fondus dans la nature. Quelques mois après les faits, Me Wade et ses Sopistes avaient menacé de retourner sur les lieux du crime afin de rallier le ministère de l’Intérieur. Prenant les devants, l’alors tout-puissant procureur de la République, Abdoulaye Gaye, a ordonné l’arrestation du Pape du Sopi Me Wade et ses compagnons de lutte. Ce en faisant valoir la théorie du flagrant délit…continu que « Le Témoin/Hebdo » avait popularisée sous l’abréviation « Fladéco ». Pour motiver l’arrestation de Me Wade et consorts, le procureur Abdoulaye Gaye avait fait savoir que les « Sopistes » étaient poursuivis pour attroupement illégal et manifestation non autorisée. Comme quoi, l’infraction de ce sit-in avorté que Me Wade et ses lieutenants avaient commise des semaines auparavant continuait toujours. En clair, le flagrant délit s’était étiré dans le temps ! Evidemment, à l’époque, il faut trouver une acrobatie juridique pour persécuter l’opposant en chef Me Wade. Plus de 40 ans, les mêmes méthodes demeurent et se sont même aggravées puisque, désormais, il n’est plus question de flagrants…délits mais de flagrants crimes de « terrorisme » !
CANDIDAT A LA CANDIDATURE DE BENNO BOKK YAAKAR ABDOULAYE DAOUDA DIALLO ADOUBE PAR LA CEES
Alors que le choix du président de la République et patron de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) sur le profil qui conduira son camp à l’élection présidentielle du 25 février 2024 tarde à se matérialiser, les manœuvres des candidats à la candidature pour taper dans l’œil du chef se poursuivent de plus belle. C’est dans ce cadre que la Convergence des éleveurs de l’émergence du Sénégal (CEES) s’est retrouvée dimanche, dans la soirée, à Liberté 6 pour adouber le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo. Venus des 46 départements du Sénégal, les délégués des différentes cellules de la Convergence des éleveurs pour l’émergence du Sénégal (CEES), ont unanimement porté leur choix sur le maire de Boké Dialloubé, dans le département de Podor, Abdoulaye Daouda Diallo. Pour reprendre le flambeau et poursuivre l’œuvre du président Macky Sall, il n’y a pas, selon eux, meilleur choix que l’ancien ministre des Finances qui est un homme loyal et fidèle à Macky Sall. Dans sa réponse, l’actuel président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, a souhaité que le choix du Président, conformément aux vœux des éleveurs pour l’émergence, se porte sur sa personne. A défaut, il a promis de retourner consulter la base pour la suite à donner à sa candidature.
ABDOUL AHAD SARR CASQUE 1 MILLION DE FRANCS POUR LE STADE DE MBOUR ET HABILE LES 16 EQUIPES DE SA ZONE
Travailleur infatigable et d’une rare discrétion, Abdou Lahad Sarr, le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Finances et du Budget est l’un des hommes politiques les adulés dans la capitale de la Petite côte. Lors de la finale de la Coupe de la Ligue, perdue samedi dernier à Thiès aux tirs au but devant le Tengueth FC, Abdou Ahad Sarr a mis à la disposition du club fanion de sa ville, le Stade de Mbour, une enveloppe d’un million de franc pour l’accompagner. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il a passé commande auprès d’un équipementier pour offrir des jeux de maillots aux 16 équipes de son quartier qui évoluent dans la zone 4 de l’ODCAV de Mbour en vue du championnat national populaire ou navétanes. Voilà ce qu’on appelle un cadre utile à sa communauté !
SANTE PREOCCUPANTE DE SONKO SON AVOCAT, ME CIRE CLEDOR LY, LANCE UNE NOUVELLE ALERTE
La situation sanitaire d’Ousmane Sonko est préoccupante, selon son avocat. Me Ciré Clédor Ly a ainsi lancé un appel pressant pour la libération immédiate de son client. ‘’Taux de glycémie élevé, début d’insuffisance rénale... Son état s’est encore aggravé hier nuit, le plongeant dans une léthargie profonde toute la journée du 22 août. L’état de santé du Président Ousmane Sonko s’est fortement détérioré hier nuit, au point que ni ses avocats ni son médecin personnel n’ont été autorisés à le voir’’, a dit l’un des avocats de Sonko, Me Ciré Clédor Ly, dans une publication. Selon lui, il convient de rappeler que les gens parlent du leader le plus en vue de l’opposition sénégalaise, qui court un risque manifeste pour sa vie. Il avait été évacué de la prison de Sébikhotane, suite à une perte de connaissance, pour être interné au pavillon Téranga de l’hôpital Principal. ‘’Malgré la dégradation continue de son état, des instructions auraient été émises pour le sortir de l’hôpital et le ramener en prison. Ses avocats ont fermement contesté cette décision, en s’appuyant sur le droit à la santé, l’obligation d’assistance à personne en danger et la responsabilité inhérente à la mise en danger de la vie d’autrui. Notamment, certaines de ses affections comme un taux de glycémie élevé et le début d’une insuffisance rénale n’avaient pas été traitées’’, a expliqué l’avocat.
SANTE PREOCCUPANTE DE SONKO SON AVOCAT, ME CIRE CLEDOR LY, LANCE UNE NOUVELLE ALERTE
Me Ciré Clédor Ly poursuit en disant que lorsque Sonko a repris conscience, il a informé qu’il ressentait une paralysie de toute la partie gauche de son corps. Il souffrait également des nombreuses injections reçues pour des perfusions urgentes. ‘’Hier, en le quittant, j’étais très inquiet. J’ai alors alerté l’opinion publique, soulignant l’urgence de sa libération d’autant plus qu’il est un candidat sérieux à l’élection présidentielle dans 7 mois. Les épreuves qu’il a subies, le risque imminent pour sa vie face à l’indifférence de ceux qui détiennent le pouvoir, seront gravées dans l’histoire. Lorsque leur règne prendra fin, qu’ils ne se cachent pas derrière l’État de droit ou d’autres préceptes fondamentaux’’, met-il en garde. Me Ciré Clédor Ly a donc appelé les autorités à vérifier l’état de santé du président Sonko et à le libérer.
DRAME A RUFISQUE 5 OUVRIERS TROUVENT LA MORT DANS L’EFFONDREMENT D’UN BATIMENT
L’effondrement d’un bâtiment à Rufisque Est, juste à la sortie 9 du péage et au niveau de la cité SIPRES, a provoqué la mort de 5 personnes et fait 8 blessés dont un grave. Les victimes étaient des ouvriers qui s’affairaient dans la réfection du bâtiment. Un jeune garçon du nom de Babacar a pu être sorti vivant des décombres. Le drame survenu hier matin vers 10 heures a mobilisé les sapeurs-pompiers de Rufisque qui se sont affairés à trouver d’éventuels survivants outre le jeune Babacar. Selon le site Kewoulo de notre ami Babacar Touré, l’immeuble s’est effondré à cause de travaux d’agrandissement d’un autre immeuble R+1 situé dans le lotissement. C’est en creusant des tranchés pour ériger la fondation du nouveau bâtiment contigu à l’ancien que l’immeuble s’est effondré piégeant sous personnes sous les décombres. Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Birame Faye, a fait le déplacement pour s’enquérir de la situation. Les recherches ont été arrêtées hier vers 22 h.
DECÈS DE PATHE DIAGNE
Le linguiste-éditeur et économiste Pathé Diagne est décédé mercredi, à Dakar, à l’âge de 89 ans, a annoncé son neveu Mademba Ndiaye. Né le 7 janvier 1934 à Saint-Louis du Sénégal, Pathé Diagne est « cet intellectuel de toutes les batailles pour les langues nationales, notamment aux côtés de ses compagnons Cheikh Anta Diop et Ousmane Sembène », a témoigné le journaliste. Mademba Ndiaye a rappelé que c’est lui qui a « organisé le fameux colloque qui a permis au savant Cheikh Anta Diop, pendant des nuits, d’exposer sa pensée à l’Université de Dakar » en 1982. Après le colloque du Caire de 1974, ce symposium à l’initiative des éditions Sankoré de Pathé Diagne est considéré comme l’une des rares occasions qui s’offraient à l’égyptologue sénégalais pour répondre en profondeur sur l’ensemble de son œuvre devant des universitaires. Alioune Sall « Paloma » a confié à l’APS que Pathé Diagne est un « homme pluriel qui présentait plusieurs facettes (…) un vrai chercheur (…) il n’y a plus de gens qui ont exploré les sciences humaines au Sénégal que lui ». « Pathé Diagne était un désireux du partage. Il savait manier l’arme de la critique et des concepts », a poursuivi M. Sall saluant les « qualités de cœur et d’esprit » du disparu. Alioune Sall, un neveu du disparu, a estimé que le Sénégal « a besoin des lumières et de la qualité du sociolinguiste qui avait une capacité à lire les réalités avec une audace intellectuelle surtout dans ces périodes aussi troubles que celles que l’on connait ». Pathé Diagne a été surtout un connaisseur de la pensée de Cheikh Anta Diop dans ce qu’elle a de subtil, de fécond et de controverses, a poursuivi Alioune Sall « Paloma ». « Il a été, sans jamais en tirer gloire, l’un des plus grands connaisseurs de Cheikh Anta Diop. Il lui a consacré un livre. Personnellement, je pense que c’est l’ouvrage le plus éclairant et le plus édifiant sur la pensée de Cheikh Anta Diop avec tout ce qu’elle a suscité comme controverses et complexité », a-til souligné. Dans un texte qu’il lui consacra en 1969, le journal Le Monde indiquait que le défunt appartenait à une « famille de commerçants aisés ». Après des études au lycée Faidherbe, dans sa ville natale, il prépara une licence de droit et une licence de lettres à l’université de Dakar. En 1965, il soutint à Paris une thèse préparée sous la direction du professeur Maurice Byé. L’hOMMAgE DE MACky SALL Dans un tweet, le chef de l’Etat a rendu hommage à Pathé Diagne. «C’est avec tristesse que je viens d’apprendre le décès du linguiste Pathé Diagne. Comme son ami Cheikh Anta Diop, la lumière a toujours été sa loi et l’amour de l’Afrique sa boussole. Je présente mes condoléances émues à sa famille et à la communauté universitaire», a écrit le chef de l’Etat.