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7 juin 2025
AIR SENEGAL RETABLIT LA VÉRITÉ»
Dette, mauvais service, difficultés de fonctionnement, progrès... Le Directeur général de la compagnie nationale, Alioune Badara Fall, est sorti de sa réserve pour apporter une réplique à ses détracteurs
Le Directeur général de la compagnie Air Sénégal Alioune Badara Fall est sorti de sa réserve pour apporter une réplique à ses détracteurs. En conférence de presse hier, lundi 17 juillet, il a déploré les critiques dont l’entreprise fait l’objet avant de revenir sur les progrès qui ont été réalisés par son équipe.
«Aimez la compagnie nationale Air Sénégal et arrêtez de la critiquer », ce cri de cœur est du directeur général de Air Sénégal Alioune Badara Fall. Il s’exprimait ainsi hier, lundi 17 juillet, lors d’une rencontre avec la presse. Il précise qu’Air Sénégal appartient à 100% à l’Etat du Sénégal.« Ce n’est pas ma personne qui est visée, c’est plutôt Air Sénégal notre compagnie nationale. Air Sénégal apparient aux Sénégalais d’abord. Tous les Sénégalais sont actionnaires à Air Sénégal. Donc, il est de notre intérêt de préserver cet outil. La compagnie n’a aucun partenaire privé », soutient-il.
Il déplore le fait qu’Air Sénégal soit souvent présentée comme une entreprise qui ne marche pas, qui ne communique pas et qui est toujours en retard « Il y a une grande compagnie qui vient là depuis plus de 60 ans. Et vous n’entendrez jamais quelqu’un critiquer cette compagnie. Pour Air Sénégal, dès qu’il y a 5 minutes de retard, dès qu’il y a un siège qui ne marche pas, dès qu’il y a un cafard, tout le monde sort son appareil et commence à filmer. Soyez donc indulgents avec la compagnie nationale », lance M Fall. En termes de ponctualité, il informe que la compagnie nationale a énormément gagné de points. En termes de régularité et en ce qui concerne les produits et services aussi, des progrès ont été enregistrés. « Ceux qui voyagent avec notre compagnie ont remarqué une nette amélioration », se réjouit-il.
S’agissant de la réduction des dettes au niveau de l’entreprise, la direction générale a fait savoir que des efforts ont été consentis. « Nous avions des dettes de l’ordre de 48 milliards Francs Cfa envers les fournisseurs en 2022, à l’arrivée du Dg Badara Fall. En plus d’une dette contractée au titre de la redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (Rdia) qui est la taxe que l’on doit impérativement verser aux aéroports. Cette dette s’élève à 22 milliards de Fcfa. La compagnie perdait entre 6 et 7 Milliards FCFA par mois en 2022. La perte a été résorbée à 2 milliards FCFA en 2023 », a annoncé Eric Iba Gueye, directeur commercial d’Air Sénégal. Il ajoute que les pertes de janvier à juin 2023 ont été réduites de près de moitié (-47%) par rapport à la même période en 2022. Selon lui, les résultats de juin 2023 sont particulièrement bons (22% supérieurs aux prévisions).
EXCLUSIF SENEPLUS - Je réaffirme ma candidature à la candidature de BBY à la présidentielle. Si Macky pense pouvoir user d'un subterfuge pour imposer au pays une affiche, il se trompe lourdement et risque de compromettre son départ du pouvoir
« La démocratie sénégalaise n'est pas fille des temps modernes ; elle est enfant légitime de nos traditions démocratiques sublimées dans des luttes historiques. Ceux qui tentent de lui substituer le produit altéré de leur alchimie politicienne oublient que les faits sont têtus et font, seuls, l'Histoire. » Mamadou Dia, Lettres d'un vieux militant (Compte d'auteur, 1991)
Suite à l'adresse à la nation, le 3 juillet 2023, du président Macky Sall, décidé de ne pas briguer un nouveau mandat de 5 ans le 25 février 2024, trois faits saillants et on ne peut plus têtus empêchent définitivement le chef de la grande majorité présidentielle (Alliance pour la République, coalition Benno Yaakaar et divers alliés) d'user d'un subterfuge pour imposer au pays une affiche dégradante pour la démocratie sénégalaise dont le président Mamadou dressa de son vivant le portrait juste et vrai.
Candidats à la candidature…
Le mercredi 5 juillet 2023, le président de l'Alliance Pour la République (APR), le président Macky Sall, présida, à la salle des banquets du Palais de la République, la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l'APR à laquelle j'ai participé en tant que membre. L'ordre du jour de ladite réunion n'a porté, pour l'essentiel, que sur un point : « Comment assurer à l'APR et à la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) la conservation du pouvoir après la décision du président de la Grande majorité présidentielle - le président Macky SALL - de ne pas briguer un nouveau mandat ? »
L'ordre du jour adopté à l'unanimité avait été suivi - comme c'est toujours le cas - du message introductif du président de l'APR qui a demandé à celles et ceux des membres présents du SEN qui désirent être candidats à la candidature unique de BBY à l'élection présidentielle du 25 février 2024 de se manifester avant d'ouvrir la liste des intervenants à la réunion.
Le président Macky Sall maintint sa demande en dépit de la proposition de certains intervenants du Parti qui ont demandé qu'il choisisse seul le candidat à la candidature de l'APR. Je dois dire que le président de l'APR avait été sensible à la proposition, faite lors de son intervention par le frère Luc Sarr, au président Macky Sall, de ne pas se donner un dauphin et d'enregistrer les candidatures à la candidature pendant la réunion. Quand la parole m'a été donnée, je me suis déclaré, le premier, candidat à la candidature unique de BBY à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Le frère Abdoulaye Diouf Sarr avait été le deuxième et le dernier participant à la réunion à avoir déclaré, comme moi, sa candidature à la candidature de BBY à l'élection présidentielle du 25 février 2024.
À la clôture de la réunion du SEN, le président de l'APR, de BBY et de la grande majorité présidentielle, le président Macky Sall, demanda une dernière fois, avant de lever la séance, aux frères de l'APR candidats à la candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024 de le lui dire clairement. Voilà, sur la candidature à la candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024, les « faits têtus qui font seuls l'Histoire ».
Pour avoir lu par la suite plusieurs choses inexactes dont les contenus sont libres, j'ai tenu à faire les précisions ci-dessus. Pour ma part, je mets au défi quiconque d'apporter des précisions contraires aux miennes. S'agissant des frères de l'APR dont les noms sont souvent cités dans les médias, je n'ai pas, à ce stade des déclarations de candidatures à la candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024, d'opinion sur leur liberté de se déclarer candidats ou pas.
BBY dans le sillage de l'APR
Le communiqué de presse de BBY, daté du 10 juillet 2023, est - chose étonnamment rare ces derniers mois - très bien écrit. Ledit communiqué est responsable, rassurant et fédérateur. La direction indiquée par le communiqué mènerait à la victoire si la « poursuite (...) des consultations avec les potentiels candidats » - point n°2 dudit communiqué - consacrait l'égalité des chances... Il ne fait aucun doute que le moment est enfin arrivé pour que l'itinéraire bénévole de chacun, le fardeau désintéressé porté par chacun, la générosité attestée, le don de soi et le choix des mots, inspirés par plusieurs sources indépassables pour le retour de la confiance dans le pays, l'emportent sur des considérations dont nous avons déjà payé les prix forts...
Tout indique que le président de la grande majorité présidentielle (APR, BBY et alliés) n'a plus d'autre choix que d'user de son flair politique, comme du reste le 3 juillet 2023, pour garantir au pays, au cours des cinq prochaines années, la paix, la sécurité et l'émergence dans la solidarité. Dans un pays, un continent et un monde gravement percutés, seules de très bonnes qualités d'homme d'État permettent de surmonter les difficultés et de maintenir le pays dans sa marche résolue vers toujours plus de démocratie et de bien-être pour les couches les plus défavorisées, jeunes ou moins jeunes, et les plus nombreuses du Sénégal.
Conversations secrètes ?
Le frère Macky Sall aurait bouclé ses « conversations secrètes » sur les candidatures à la candidature de BBY à l'élection présidentielle du 25 février 2024 sans son conseiller spécial Abdoul Aziz Diop (Lire la Une de Les Échos datés du samedi 15 - dimanche 16 juillet 2023). Je signale que le frère Macky Sall m'a personnellement promis, le mercredi 5 juillet 2023, après la clôture de la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l'Alliance pour la République dont je suis membre, de me recevoir pour un entretien en tête-à-tête sur ma candidature à la candidature de BBY à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Si le frère Macky Sall discriminait les cadres de l'instance régulière de notre parti, je n'aurais d'autre choix que de le renvoyer à la conclusion de mon livre intitulé « Gagner le débat... » (Éditions L'Harmattan & Universitaires européennes, février 2023). Je rappelle que le mercredi 5 juillet 2024, j'ai offert et remis en main propre au frère Macky Sall un exemplaire en langue française dédicacé de mon essai « Gagner le débat... » et 6 autres exemplaires correspondant aux versions anglaise, allemande, espagnole, portugaise, italienne et russe de l'essai. Je réaffirme ici ma candidature à la candidature de BBY à l'élection présidentielle du 25 février 2024 avant que ne soit désigné le candidat officiel.
Du subterfuge (de trop)
Le droit de se présenter à une élection présidentielle est un droit civil et politique pour toute personne remplissant les conditions prévues par la loi. Qui suis-je, moi Abdoul Aziz Diop, pour dire que ma candidature est bonne et une autre mauvaise ? Personne n'a le droit de choisir pour le peuple souverain les candidats à une élection. C'est la loi, qui, en dernier ressort, désigne les candidats. Si le président Macky Sall - je n'ose pas le croire - pense pouvoir user d'un subterfuge pour imposer au pays une affiche, il se trompe lourdement et risque de compromettre un départ du pouvoir qu'il veut tranquille comparativement aux départs des présidents Diouf et Wade.
A titre de rappel, voici, selon le grand savant et érudit musulman, Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum, comment Dieu déjoue le subterfuge de celui dont l'équité est attendue par la collectivité tout entière :
1. Celui qui ne vit que par le subterfuge range ses chiffres sur une table ;
2. Il se félicite du résultat obtenu ;
3. Dieu lui donne l'illusion d'avoir réussi grâce aux premiers résultats encourageants qu'il obtient ;
4. Tout d'un coup, il s'aperçoit qu'un chiffre manque dans le dispositif ;
5. Commence une panique indescriptible.
Pourquoi la panique de l'alchimiste ? Parce que le chiffre manquant est entre les mains de Dieu qui punit de la sorte une vie par le subterfuge. C'est Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum qui nous gratifia de ce qui précède. Son éclairage est un faisceau de lumière pouvant éclairer la voie par où passe celui qui sait bien partir quand arrive le moment.
Abdoul Aziz Diop est ingénieur pétrolier (1985), environnementaliste (1989), politologue (2005) et lexicométricien (recherches en textologie politique depuis 2005).
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LE SAHEL, TERRE PROMISE DES INÉGALITÉS SOCIALES
Cernés par des inégalités de toute sorte, l'ONG Oxfam craint que les Etats sahéliens ne cèdent, en plus de ce contexte, à la pression des partenaires comme le FMI ou la BM, en appliquant des politiques d'austérité à leurs populations
Les inégalités sociales sont persistantes au sein des populations d’Afrique de l’Ouest et du Sahel de manière générale. Ces inégalités se présentent sous des formes multiples et diverses.
L'ONG Oxfam milite pour leur réduction dans la région. Mue par cette ambition, l’organisation non-gouvernementale a initié un forum de deux jours à Dakar avec différentes parties prenantes pour engager le dialogue multipartite afin de juguler ces inégalités.
En marge de l'ouverture du forum, la directrice d'Oxfam Sénégal Khar Ndiaye a expliqué aux médias l’ampleur de la situation ainsi que les défis, tout en invitant les gouvernants à renforcer les efforts faits par les Etats.
Dans le même temps, la directrice d'Oxfam craint que les Etats ne cèdent au diktat des partenaires notamment les institutions de Bretton Woods qui exisge l'austérité aux pays. Cela risquerait de saper sans nul doute ces efforts faits pour notamment alléger les crises de la pandémie de Covid-19.
Suivez Khar Ndiaye sur AfricaGlobe Tv
par Ibra Pouye
A NOS MARTYRS DE PASTEF LES PATRIOTES, MORTS POUR QUE RENAISSE UN SÉNÉGAL NOUVEAU
Sénégalais debout, battez le macadam, battez le tambour, faites battre vos cœurs. A une loi inique, nul n’a ce désir de rester esclave, ce désir inassouvi de liberté et des ailleurs
Ô lyrique que chante la voix des ancêtres sous l’arbre à palabres
Unis tel un homme debout contre vents et tempêtes, Hommes d’Afrique
Sénégalais debout, battez le macadam, battez le tambour, faites battre vos cœurs
Mains du batteur haletant de joie et de désir d’un Sénégal nouveau, d’une Afrique nouvelle
A une loi inique, nul n’a ce désir de rester esclave, ce désir inassouvi de liberté et des ailleurs
Naissance d’une aurore boréale, nos martyrs partis à la fleur de l’âge, larmes et sang coulant
Et vous voilà héros de la révolution, vous avez fait don de soi pour la patrie renaissante
S’il m’était conté, ce chevalier noir, preux et probe venu du sud de ce beau Sénégal, wooy !
Ô cette belle contrée aux valeurs séculaires, terre de seigneurs, grenier de ce Sénégal béni
Neyssane, il se raconte que ce noble sire libérera ce beau pays sous le joug de l’impérialisme
Klaxons,concerts de desseins,de tam-tams, de cris de joie pour un Sénégal nouveau chantant
Oyé oyayé biyé diambi diyala Sunugal foning télou paréta, Sunugal Sonko binala (3 refrains accompagnés de balafon et de flûte)
BBY DEMANDE LE RETRAIT DU PROJET DE MODIFICATION DE L'ARTICLE 87
La modification de l’article 87 de la Constitution permettrait au chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai, ce qui a suscité une levée de bouclier dans les rangs de l’opposition et de la société civile
Le groupe parlementaire Benno bokk yakaar (majorité présidentielle) a annoncé avoir demandé, lundi, à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le retrait du projet de loi portant modification de l’article 87 de la Constitution.
La modification de l’article 87 de la Constitution permettrait au chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai, ce qui a suscité une levée de bouclier dans les rangs de l’opposition et de la société civile.
‘’Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar a un avis sur les textes de lois qui arrivent sur la table de l’Assemblée nationale. Nous ne voyons pas l’opportunité d’une modification de l’Article 87 de la Constitution. C’est pourquoi nous avons demandé au gouvernement de retirer le texte. Et le président de la République qui est à l’écoute de ses députés, a demandé au ministre de la Justice de retirer le projet de loi relatif à la modification de l’article 87’’, a déclaré le député de la majorité El Hadj Malick Diop sur le site de Dakar Actu.
Contacté par l’APS, le député Abdou Mbow a indiqué que le groupe parlementaire BBY n’avait pas encore reçu la lettre du gouvernement devant concrétiser ce retrait. »Nous attendons la lettre du gouvernement’’, a dit Abdou Mbow dans un entretien téléphonique avec l’APS.
Le vice-président de la commission de l’Assemblée nationale en charge des Affaires étrangères précise que »ce projet de loi portant révision de la Constitution ne sera pas retiré ». »Il sera modifié », a-t-il indiqué.
Selon les dispositions actuelles de l’article 87, l’Assemblée nationale élue ne peut être dissoute qu’au bout de deux ans.
La modification de cette disposition donnerait au président de la République les pleins pouvoirs de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai après avoir recueilli les avis du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre.
L’Assemblée nationale a ouvert lundi une ‘’session extraordinaire’’ de 15 jours pour permettre aux députés de la 14e législature convoqués ‘’en procédure d’urgence’’ de se pencher sur le projet de loi 12-2023 modifiant la loi 2021-35 du 23 juillet 2021 portant code électoral et la révision de l’article 87 de la Constitution.
Les députés doivent plancher sur les modifications à apporter au Code électoral afin de permettre à certains hommes politiques, dont de Khalifa Sall et Karim Wade, de recouvrer leurs droits civiques, le réajustement du parrainage citoyen, etc.
»Je voudrais vous rappeler que Monsieur le président de la République a demandé leur examen selon la procédure d’urgence. Conformément aux dispositions de l’article 73 de notre règlement intérieur, l’urgence est de droit lorsqu’elle est demandée par le président de la République’’, a dit Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale à l’ouverture des travaux.
Il a ensuite invité la conférence des présidents à ‘’se réunir immédiatement (…)’’.
‘’Le président de l’Assemblée nationale a fait état des projets de loi reçus avant de suspendre la séance pour convoquer sur le champ la conférence des présidents qui doit étudier ces propositions de loi, proposer le calendrier en commission technique avant d’aller en plénière pour l’acte final, soit voter soit rejeter’’, a expliqué Moussa Diakhaté, député, membre de la coalition Benno bokk yakaar.
Selon lui, la présence ‘’des 158 députés’’ a permis d’atteindre le quorum nécessaire pour ouvrir la séance.
Des députés de l’opposition ont dénoncé une tentative de modification de l’article 87 de la Constitution. ‘’La modification proposée permettra au président Macky Sall de dissoudre l’actuelle législature’’, soupçonne Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, député de la coalition Wallu.