El Malick Ndiaye de Pastef arrêté
Une arrestation de plus dans les rangs du Pastef. Depuis hier, le responsable du pôle communication du parti de l'opposant Ousmane Sonko est en garde à vue. El Malick Ndiaye est poursuivi par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie pour un message audio. Mais selon ses proches, il ne serait pas l’auteur de cet audio. D'après l’activiste de pastef Guy Marius Sagna, il a été imputé un faux audio à El MalickNdiaye dans lequel sa voix a été imitée. Quid du contenu de l'audio ? Toujours, à en croire le parlementaire, la voix imitée de El Malick Ndiaye appelle à la violence et à marcher demain vers le centre-ville. El Malick Ndiaye, signale-t-il, a nié être l'auteur de cet audio. Toutefois, pour nécessité d'enquête, le responsable Pastef est placé en garde à vue. Mais selon son avocat, Me Moussa Sarr, aucune infraction ne lui a été notifiée. Pour Guy Sagna, le régime veut décapiter le parti de Ousmane Sonko et à terme, les utiliser pour justifier une dissolution de Pastef.
L’agenda de Macky Sall à Nairobi
Le chef de l'État a pris part, hier à Nairobi, à la 5e réunion semestrielle de coordination entre l’Union Africaine, les Communautés Économiques Régionales et les Mécanismes régionaux. Macky Sall est arrivé, samedi, dans la capitale kényane. La rencontre se tient au moment où l’Afrique fait face à de nombreux défis socio-économiques. Ainsi, l'objectif de la réunion est d'examiner et d'approuver le budget 2024 de l'Union africaine. Ce sera aussi le lieu d'évaluer la mise en œuvre des décisions de l'Union africaine et d'en adopter de nouvelles sur des questions de fond. En particulier, il sera aussi question de mesurer les progrès vers l'intégration sur le continent africain. Sur cette optique, le Président en exercice de l’UA, le Comorien Azali Assoumani, s'est réjoui des avancées notées sous le mandat de son prédécesseur à la tête de l'institution continentale, Macky Sall. Par ailleurs, en marge de son séjour dans la capitale kényane, le Président Macky Sall a reçu la vice-secrétaire générale des Nations unies. Macky Sall et Amina Mohammed ont abordé ensemble les questions liées à l’environnement et au développement durable, objets de la réunion de coordination de l’Union africaine
L’usine de plomb de Ndiakhate à l’arrêt
L’usine de recyclage de plomb de Ndiakhate qui a suscité une levée de boucliers des populations pour protester contre son implantation, est aujourd’hui à l’arrêt. Responsable administratif et comptable de l’entreprise, Balla Cissokho a expliqué devant la presse que le ministère de l’Environnement et du Développement Durable avait donné des recommandations sur 15 points qui ont tous été respectés. A l’en croire, tous les chantiers sont achevés avec un investissement de plus de 800 millions de Fcfa. Mais l’usine, dit-il, est actuellement à l’arrêt. Elle attend un document administratif qui tarde encore à être délivré par l’autorité compétente pour des raisons inconnues pour le moment. Selon lui, les allégations des pourfendeurs de l’usine sont infondées. «Personne ne peut mettre sur la table des arguments techniques pouvant contredire les conclusions des études techniques faites par des cabinets spécialisés. Ceux qui luttent contre l’installation de l’usine sont dans le temps de la politique », a-t-il indiqué. Dans une zone où il y a beaucoup d’usines, il se désole que seule celle de recyclage de plomb est menacée. Ce qui démontre, à ses yeux, qu’il y a une main politique derrière tout cela. Et pourtant, il a noté que tous les employés sont de la zone de Ndiakhate et Pout. Balla Cissokho a invité l’Etat à envoyer ses services techniques faire leurs analyses et faire la confrontation avec celles qui sont déjà faites.
16e édition des calebasses de l'excellence
La 16e édition des calebasses de l'excellence s’est tenue ce weekend sous le thème : « les exploitations des ressources naturelles et l'économie sociale et solidaire : leviers de croissance pour un développement endogène et durable ». Une occasion pour son promoteur Pape Amadou Mbodj de rendre hommage à des personnes ou des entreprises qui ont été leaders dans leur domaine dans le pays. A cet effet, une vingtaine de personnalités ont été consacrées. On parle du Directeur général de l’Anat. Il y aussi le grand prix pour le président de la République. D'autres prix aussi ont été décernés à la Ville de Dakar, au Directeur général de l’AIBD, à Birane Ndour. L’ONG Jamra est la personnalité modèle de l'année, le prix meilleur ménager de l'année est attribué au directeur général de Petrosen ; Anna Emmanuelle Diouf Sarr est la femme leader de l'année ; Caritas prend la calebasse humanitaire. Dans les catégories médias, Fatou Abdou Ndiaye de la Sen TV, Oustaz Taïb Socé et la radio Sud FM sont primés. Maram Kairé est le parrain d'honneur de cette édition et la Côte d'Ivoire est le pays hôte.
Tension en l’air à Dakar Dem Dikk
L’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt/3D) est en colère contre son Directeur général Ousmane Sylla, à cause de ses recrutements politiciens et son refus d’appliquer une note du gouvernement relative à la hausse des salaires et son manque de volonté de résoudre le problème du parc automobile devenu vétuste. Les responsables de cette organisation syndicale, par la voix de leur secrétaire général Marc Tendeng, ont tenu un point de presse samedi dernier pour menacer de dérouler un plan d’actions. Ils demandent au Chef de l’État et au ministre des Transports, Mansour Faye, de recadrer leur directeur afin d’éviter le syndrome de La Poste.
Colère des impactés du Ter
Les impactés du Train express régional (TER) sont remontés contre les autorités étatiques y compris le Président Macky Sall. Ce, suite à l’audience qu’il leur avait accordée et lors de laquelle il avait pris la ferme résolution de résoudre leurs problèmes. A en croire leur président Macodou Fall, aucune des promesses du chef de l’État n’a été respectée. Car il tarde à leur donner les sites de recasement à Lac Rose. Les impactés réclament aussi leurs primes de vulnérabilité et leurs titres de propriété. Une situation qui, selon lui, a plongé 3 000 impactés dans l’angoisse avec des familles qui, jadis propriétaires de maisons, ont été reconverties en locataires et dans la précarité totale car peinant même à s’acquitter de leurs quittances de loyer ;
Cri de détresse à Tivaouane Diacksao
Les habitants de la commune de Tivaouane Diacksao (Pikine) veulent le renforcement de leurs infrastructures sanitaires et éducatives. Autrement dit, ils réclament un hôpital et un lycée. Pour eux, dans cette localité, se soigner ou étudier relève d’un parcours du combattant du fait de l’enclavement de la commune. Car, dans l’un ou l’autre cas de figure, les populations sont obligées parfois de se rendre à Thiaroye Gare ou Diamaguène Sicap Mbao. La 2e adjointe au maire de la commune de Tivaouane Diacksao, Léna Mbengue, a profité de la réception d’une ambulance médicalisée offerte par son mouvement «Développement et solidarité de Tivaouane Diacksao » pour lancer un cri du cœur à l’État. Il urge, à ses yeux, d’aider la collectivité territoriale dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’assainissement.
Panique à Thiaroye Gare Fass 02
Les habitants du quartier Fass 02 de la commune de Thiaroye Gare sont sortis hier en masse pour dénoncer l’occupation anarchique de leur quartier et des emprises du TER par des déguerpis de la cité Imbécile. Ils craignent une insécurité dans le quartier. Les populations demandent aux autorités d’intervenir pour éviter une révolte populaire.
Concert de casseroles aux Parcelles Assainies
Les bruits de casseroles ont retenti samedi dernier aux Parcelles assainies et environs, suite aux directives du président du parti Pastef. Des militants et sympathisants de Sonko, dans les rues et les maisons, ont tenu à respecter à leur manière ce mot d’ordre de Sonko pour dénoncer « les dérives du pouvoir de Macky Sall et l’interdiction du congrès d’investiture de leur candidat à la Présidentielle de 2024 qui était prévue au stade Amadou Barry de Guédiawaye».
Le F24 en bouclier autour de Sonko
La plateforme citoyenne des Forces vives du Sénégal(F24) dénonce avec véhémence l’arrêté du gouverneur de Dakar interdisant le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko. Elle condamne ce qu’elle appelle une injustice caractéristique de cette interdiction qui ne frappe que l’investiture du seul candidat Sonko alors que la question de l’éligibilité ne se pose actuellement pour aucun candidat. Aussi, F24 regrette le maintien du blocus illégal du domicile du leader du Pastef ainsi que l’isolement de la région de Casamance dont les populations sont privées des moyens indispensables à leurs déplacements et à leurs transactions commerciales. Face à toutes ces « injustices », le F24 demande aux Sénégalais de se mobiliser pour manifester leur désaccord au Président Macky Sall qu’elle accuse de faire de Sonko sa 3ème victime, après Karim Wade et Khalifa Sall privés de candidature à la présidentielle en 2019 sur la base d’artifices juridico-politiques aussi iniques que diaboliques. En outre, la plateforme dénonce l’attitude du parquet qui, dit-elle, continue la traque et initie des procédures pour faire annuler des ordonnances de mise en liberté provisoire pour envoyer d’honnêtes citoyens dans les prisons, cela en dépit des appels à la paix et les multiples interventions demandant l’élargissement de centaines de détenus politiques.
Arrestation de responsables de Pastef à Koki
Des Responsables Pastef ont été arrêtés hier, par la gendarmerie deKoki. Ils ont été convoqués par la pandores après la tenue du concert de casseroles samedi à Koki. Nos sources renseignent que des militants de Pastef ont affronté des militants de la mouvance présidentielle lors du concert de casseroles. Un blessé a été signalé du côté du parti au pouvoir. Selon le député Cheikh Thioro Mbacké, il s'agit de Mandiaye Dieng, Ahmed Sakhir Kebé, Ousseynou Diagne, Pape Ousseynou Athie et d'autres militants.
Thierno Alassane Sall vote contre la révision constitutionnelle
Le député Thierno Alassane Sall annonce qu’il ne votera aucune loi qui contribue à fragiliser notre démocratie. S’opposant déjà aux projets de loi qui seront soumis aujourd’hui à l’Assemblée nationale, M. Sall estime que le projet de révision constitutionnelle livre une Assemblée nationale, déjà sans pouvoir réel, au bon vouloir d'un Président tout puissant. A en croire le leader de la République des Valeurs, Macky Sall a renoncé à un 3e mandat mais pas au pouvoir. Selon toute vraisemblance, dénonce-t-il, «Macky veut nous choisir son successeur et faire cohabiter ce dernier avec un Parlement qu'il aura largement contribué à modeler ».
Le siège du PRP barricadé
Le siège du parti de Déthié Fall est devenu un lieu de stationnement de la gendarmerie nationale. Alors qu’il est en tournée à l’intérieur du pays, le siège du parti dé Déthié Fall a été barricadé samedi matin. Selon le leader de PRP ne peut justifier cet acharnement incompréhensible. Pour l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye il est totalement inadmissible d’empêcher l’accès au siège du PRP sans aucun motif évoqué. «Cessons de faire glisser le Sénégal vers un État de non droit. La tension avait baissé d’un net cran après le discours du 3 juillet. Évitons de la faire remonter», écrit-il sur sa page facebook
CONFESSION D’UN ANCIEN ESPION FRANÇAIS
Poussé à la retraite, un ex-agent des services français livre dans un ouvrage son expérience des relations avec l’Afrique, où il a été souvent en poste.
Poussé à la retraite, un ex-agent des services français livre dans un ouvrage son expérience des relations avec l’Afrique, où il a été souvent en poste. Interrogé par Libération, la source affirme qu’ « après la vague des indépendances en 1960, la France a toujours voulu conserver son emprise sur ses ex-colonies, notamment à travers l’exploitation des matières premières. Bien sûr, il y avait aussi l’importance des votes à l’ONU, son influence, qui sécurisaient le rang de la France comme grande puissance ». Mais, ajoute-t-il, il ne faut pas négliger la dimension strictement financière. « Les ex-colonies sont devenues souveraines. Mais pas pour leur sous-sol, qui ne leur appartenait toujours pas ».
Pour illustrer cela, la source du journal français Libération affirme que dans les accords de défense secrets, qu’il dit avoir lu, il y avait toujours un volet sur les ressources stratégiques. « En 1973, au moment du choc pétrolier, c’est ce qui nous a permis de continuer à profiter du pétrole venu du Gabon ou du Congo-Brazzaville, contrairement à d’autres pays occidentaux qui ont subi des pénuries. Il y avait un contrôle permanent sur les dirigeants africains, pour éviter qu’ils aient la velléité de sortir du giron français. Surtout pour les pays qui avaient des ressources minières ».
À la question de savoir ce qui advenait à ceux qui remettaient en cause ce statut quo, la réponse est bien simple, selon lui : « ils étaient poussés vers la sortie, ou renversés ». Pour illustrer son propos, la source française cite les cas de la Centrafrique avec Ange-Félix Patassé et d Congo-Brazzaville. Pour Ange-Félix Patassé, à la tête de la Centrafrique entre 1993 et 2003, il lui est prêtait un regard assez dur sur la période coloniale. « Tout en étant lui-même très corrompu. On a préféré s’en débarrasser. Il sera renversé lors d’un coup d’Etat, par François Bozizé ».
Le même scénario s’est produit au Congo-Brazzaville. Pascal Lissouba qui a été élu démocratiquement en 1992, dans la foulée du discours de la Baule en a pris pour son grade. « J’étais à l’époque rédacteur du dossier de ce pays. Lissouba était très populaire, notamment auprès des Bateke, son ethnie. Reste qu’il a voulu remettre en cause les avantages fiscaux accordés à la compagnie française Elf qui exploitait le pétrole sur place. S’il n’avait pas fait ça, l’histoire se serait peut-être écrite autrement. Mais là, il a franchi la ligne rouge. C’était impensable », affirme la source de Libération. Avant d’ajouter : « À Brazzaville, on a alors soutenu Denis Sassou-Nguesso qui avait été évincé par les élections au profit de Lissouba. Il va revenir au pouvoir au prix d’une guerre effroyable en 1997. Il y est toujours ».
LE F24 TANCE MACKY
Le refus du gouverneur de la région de Dakar d’autoriser le meeting d’investiture du candidat de Pastef, Ousmane Sonko, prévu samedi dernier à Guédiawaye, ne plait guère aux Forces Vives du Sénégal (F24). Elle condamne fermement cette interdiction.
Le refus du gouverneur de la région de Dakar d’autoriser le meeting d’investiture du candidat de Pastef, Ousmane Sonko, prévu samedi dernier, au stade Amadou Barry de Guédiawaye, ne plait guère aux Forces Vives du Sénégal (F24). Dans un communiqué, la plateforme citoyenne a vivement dénoncé cette interdiction qu’elle qualifie «d’injuste, illégale et d’essence dictatoriale». Pour elle, ceci ne frappe que l’investiture du «seul candidat alors que la question de l’éligibilité ne se pose actuellement pour aucun candidat». F24 lance ainsi un appel aux «citoyens sénégalais de se mobiliser pour manifester leur désaccord» avec le Président Macky Sall dont l’intention est, selon ladite structure, «de faire du sieur Ousmane Sonko sa troisième victime après Karim Wade et Khalifa Sall privés de candidatures à la Présidentielle en 2019 sur la base d’artifices juridico- politiques aussi iniques que diaboliques». Sur ce, le mouvement appelle le chef de l’Etat au respect des lois et l’invite «à emprunter les voies de l’apaisement et de la désescalade, non celles de l’emprisonnement massif de citoyens innocents, de la répression aveugle et des interdictions de manifestations qui risquent de conduire le Sénégal à la répétition des affrontements avec leur cortège de morts, de blessés et de dégâts matériels».
Par ailleurs, les Forces Vives du Sénégal disent regretter «le maintien du blocus illégal du domicile du leader du Pastef ainsi que l’isolement de la région de Casamance dont les populations sont privées des moyens indispensables à leurs déplacements et à leurs transactions commerciales».
MACKY SALL A RENONCÉ À UN TROISIÈME MANDAT MAIS PAS AU POUVOIR
Les députés sont convoqués ce lundi pour statuer sur la modification de la Constitution décidée par Macky Sall. Pour Thierno Alassane Sall, le leader de l’APR n’en a pas encore terminé avec le pouvoir
Les députés sont convoqués ce lundi pour statuer sur la modification de la Constitution décidée par Macky SALL. Pour Thierno Alassane SALL, le leader de l’APR n’en a pas encore terminé avec le pouvoir.
Le projet de révision constitutionnelle livre une Assemblée nationale, déjà sans pouvoir réel, au bon vouloir d’un Président tout puissant. Macky Sall a renoncé à un 3e mandat mais pas au Pouvoir. Selon toute vraisemblance, il veut nous choisir son successeur et faire cohabiter ce dernier avec un Parlement qu’il aura largement contribué à modeler. En tant que député, je ne voterai aucune loi qui contribue à fragiliser notre démocratie.
MODIFICATION CONSTITUTIONNELLE, LE FRAPP VENT DEBOUT CONTRE MACKY
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire (FRAPP) tire la sonnette d’alarme concernant les changements constitutionnels proposés au Sénégal, qu’il juge « dangereux et visant à consolider l’agenda politique du Président Macky Sall ».
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire (FRAPP) tire la sonnette d’alarme concernant les changements constitutionnels proposés au Sénégal, qu’il juge « dangereux et visant à consolider l’agenda politique du Président Macky Sall ». À en croire le communiqué de presse transmis, « le point central de discorde est l’amendement constitutionnel proposé, plus précisément l’Article 87-Nouveau, qui accorderait au Président le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale à tout moment ».
Selon le FRAPP, cette mesure « menace l’intégrité du pouvoir législatif et sape les principes démocratiques sur lesquels repose la gouvernance du Sénégal ». Pire encore, le FRAPP affirme que « le Président Macky Sall cherche à exploiter cet amendement pour dissoudre l’Assemblée nationale et synchroniser les élections législatives avec la course présidentielle ».
Une stratégie, qui d’après le mouvement, vise à résoudre les conflits internes au sein de l’APR et à l’unifier en vue des prochaines élections. « En ayant la possibilité de nommer à la fois le candidat présidentiel (potentiellement Boun Abdallah Dione, Abdoulaye Daouda Diallo ou un autre) et le candidat à la présidence de l’Assemblée (peut-être Amadou Ba ou un autre), Macky Sall cherche à renforcer sa position politique et à remporter la victoire aux élections couplées. Nous dénonçons également une autre initiative législative visant à institutionnaliser le résultat du dialogue national, qu’ils estiment être conçue pour marginaliser le leader de l’opposition Ousmane Sonko ».
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire exhorte tous les citoyens conscients, ainsi que la plateforme F24, à se mobiliser et à contrecarrer le présidentialisme néo-colonial que le Président Macky Sall semble promouvoir à travers les amendements constitutionnels.
Le FRAPP exige que Sall cesse de jouer avec les lois du pays et respecte les principes de la gouvernance démocratique.
JAMONO DE FATICK REMONTE EN LIGUE1 SENEGALAISE
L’équipe de Jamono de Fatick a remporté, dimanche, la Ligue 2 et accède pour la première fois de son histoire à l’élite du football sénégalais depuis sa création en 1986.
Dakar, 16 juil (APS) – L’équipe de Jamono de Fatick a remporté, dimanche, la Ligue 2 et accède pour la première fois de son histoire à l’élite du football sénégalais depuis sa création en 1986.
Le club fatickois a décroché son premier titre de Ligue 2, en venant à bout, 3-1, de l’équipe de Port, reléguée en national 1, depuis plusieurs journées.
Indécis jusqu’à la dernière journée, le championnat national de Ligue 2 vient de sacrer Jamono de Fatick qui a coiffé au poteau ses riveaux l’USO mais surtout Ajel de Rufisque qui a longtemps dominé la course à la tête du classement.
Les hommes d’Ibrahima René Diouf ont réussi le coup parfait, en battant, 1-0, à domicile, le leader, lors de la 25e et avant dernière journée.
Trente-sept ans après sa création, Jamono de Fatick va enfin accéder à l’élite et offrir à son public du Sine sevré d’affiches dans l’élite du football depuis plus de trente années.
Crée en 1986, Jamono de Fatick a évolué pendant dix années dans le championnat national populaire des Navetanes, avant que les dirigeants ne décident d’aller à la conquête du football national en s’affiliant à la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Le club a remporté cinq titres de championnat régional Sénior et est vice-champion en national 1 en 2015 et champion en 2016, année à laquelle le club fatickois a accédé de à la Ligue 2.
Sept ans après, Jamono de Fatick va faire ses grands débuts au sein de l’élite.
Il est aussi demi-finaliste de la Coupe du Sénégal Sénior en 2018.
Le duel à distance, pour la deuxième place entre US Ouakam et Ajel de Rufisque a été passionnant jusqu’à la dernière minute. Mais finalement ce sont les Ouakamois qui se sont imposés, 6-1, contre Walli daan qui vont accompagner Jamono de Fatick en Ligue 1, la saison prochaine.
Battu, 2-1, par DUC, Mbour Petite Côte est relégué en national 1, avec Port.
Voici les résultats de cette 26e journée :
Port – Jamono de Fatick : 1-3
Ajel de Rufisue –Thiès FC : 5-1
Keur Madior 6 Demba Diop : 2-0
Us Ouakam – Wally daan : 6-1
Mbour petite côte – Duc : 0-2
Ndiambour – Oslo FA : 0-1
Amitié FC – HLM : 2-1
MULTIPLE PHOTOS
AFROBASKET FEMININ, LA LISTE DES 12 JOUEUSES RETENUES
Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal féminine de basket, Moustapha Gaye a publié dimanche la liste des douze joueuses avec Cierra Janay Dillard et sans Léna Timéra pour le championnat d’Afrique de basket prévu à Kigali au Rwanda du 28 juillet au 6 août
Dakar, 16 juil (APS) – Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal féminine de basket, Moustapha Gaye a publié, dimanche, la liste des douze joueuses avec Cierra Janay Dillard et sans Léna Timéra pour le championnat d’Afrique de basket prévu à Kigali au Rwanda du 28 juillet au 6 août, a constaté l’APS.
La liste a été rendue publique dans un communiqué de la fédération sénégalaise de basket reçue par l’APS.
Naturalisée sénegalaise le 8 juillet dernier par le président de la République, Macky Sall Cierra Janay Dillard fait partie de la liste des 12 joueuses sélectionnées pour l’afrobasket féminin.
La meneuse de 27 ans ira défendre les couleurs du Sénégal avec les anciennes comme Aya Traoré, Oumou Kairy Sarr et Fatou Dieng ainsi que Yacine Diop, 27 ans.
L’équipe féminine du Sénégal de basket ball évoluera dans le groupe C, en compagnie du Mali et de l’Ouganda.
Douze équipes prendront part à la compétition. Elles sont réparties en quatre groupes de trois.
Le Nigeria tenant du titre est dans le groupe D avec l’Égypte et la République démocratique du Congo.
Le pays hôte, le Rwanda est logé dans le groupe A avec l’Angola et le futur vainqueur dans les éliminatoires de la zone 2/3.
Le Cameroun et le Mozambique sont dans le groupe B qui sera complété par le pays invité qui bénéficiera de la Wild Card (invitation).
LES ENJEUX DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 17 juillet 2023, s’intéressent à l’examen par les députés des projets de lois dont la modification de l’article 87 de la Constitution qui permettrait au chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai.
Dakar, 17 juil (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’APS s’intéressent à l’examen par les députés des projets de lois dont la modification de l’article 87 de la Constitution qui permettrait au chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai.
L’Assemblée nationale ‘’’face à elle-même !’’, s’exclame Sud Quotidien.
‘’Eligibilité de Khalifa Sall et Karim Wade, réajustement du parrainage citoyen, suppression de l’Assemblée nationale : voilà ce sur quoi est invitée à se prononcer la 14ème législature, sur convocation du chef de l’Etat Macky Sall en procédure d’urgence’’, explique Sud Quotidien.
Le journal ajoute : ‘’Reste maintenant à savoir si toutes les dernières +injonctions+ du maitre du jeu seront suivies à la lettre par une majorité parlementaire sans +maître+ face à une opposition certes écartelée mais +unie+ sur certains points mi- clair mi- obscur touchant les projets de loi devant être défendus par Ismaila Madior Fall et Antoine Diome, respectivement ministres de la Justice et de l’Intérieur’’.
‘’Jour de délivrance pour Karim Wade et Khalifa Sall’’, dit L’As à propos de l’examen des lois issus des conclusions du dialogue national.
Le journal signale que ‘’les parlementaires sont convoqués aujourd’hui en procédure d’urgence et en session extraordinaire pour l’examen des projets de loi issus des conclusions du dialogue national’’.
‘’’Si à l’issue des travaux, l’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall devrait être actée, Doudou Wade demande aux députés de barrer la route au Président Macky Sall en ce qui concerne le projet de révision de la Constitution en son article 87. En effet, cet article permet au chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale après avoir recueilli l’avis du président de ladite institution et du Premier ministre’’, écrit le journal.
Selon le quotidien Bës Bi, ‘’l’article 87 de la Constitution sera l’attraction de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui va se pencher sur les projets de lois issus du dialogue politique’’.
‘’Cette disposition, si elle est adoptée, va donner au président de la République les pleins pouvoirs de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai. Alors que l’alinéa 2 de cet article avait mis un garde de fou avec la contrainte de deux ans avant toute dissolution. Doudou Wade, membre de la coalition Wallu et du Pds est outré par cette modification envisagée de l’article 87 qui est une +catastrophe+’’, écrit le journal.
Selon Le Quotidien ‘’le député non-inscrit et président de La République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a déclaré qu’il ne votera pas le projet de loi modifiant l’article 87 de la Constitution et qui traite de la dissolution de l’Assemblée nationale’’.
‘’En plus de celui-ci, ils doivent voter aussi le projet de loi d’amnistie, qui concerne Karim Wade et Khalifa Sall. Justifiant son choix, Thierno Alassane Sall accuse le Président Macky Sall de vouloir leur +choisir son successeur et faire cohabiter ce dernier avec un Parlement qu’il aura largement contribué à modeler+’’, rapporte le journal.
EnQuête parle de ‘’dialogue sourd’’ sur la modification de l’article 87 de la Constitution.
‘’Le sujet a fait couler beaucoup d’encre et de salive. De nombreuses voix se sont élevées ce week-end pour protester contre ce qu’elles considèrent comme des velléités d’affaiblir la représentation nationale. En première ligne de ce combat, il y a l’ancien président du groupe parlementaire majoritaire, le libéral Doudou Wade’’.
Selon lui, « la modification de l’article 87 comme prévue par le projet de loi est une catastrophe… Avec cette nouvelle rédaction, le président de la République a droit de mort sur l’Assemblée nationale. Ainsi, il lui est loisible de dissoudre l’Assemblée nationale’’.
KEEMTAAN GI - OSEZ, MESDAMES !
Mesdames, il faut oser. Oser nous faire rêver et nous sortir d’un environnement macho. Osez l’avenir et briser les mythes. L’avenir, c’est la Femme. Mais ne faites surtout pas comme l’autre qui nous promettait un monde meilleur avant de retourner sa robe et se métamorphoser en laudatrice du Chef. Une « oseuse » qui a été rendue complètement méconnaissable par les ors du pouvoir. Pourtant, on la pensait vaccinée pour y avoir goûté, au pouvoir, du temps des socialistes c’est-à-dire lorsque les hommes et femmes politiques étaient plus racés et cultivés que l’actuelle classe composée de rustres qui jouent gauchement aux paons. Entre temps, c’est-à-dire depuis la chute des socialistes, les pratiques de la politique ont bien changé. Avec les libéraux, le pouvoir c’est une autre vie. Un autre monde… Des misérables sont devenus riches en un tournemain. Du jour au lendemain, leurs comptes bancaires se sont remplis de milliards alors qu’eux, leurs titulaires, étaient abonnés aux découverts de milieu du mois. Le Chef a également cette propension à briser des modèles, les rendre complètement idiots. Ça s’appelle « Suul Ndaanaan ». Pourquoi donc pensez-vous vous au brillantissime constitutionnaliste devenu tailleur et à l’autre droit de l’hommiste qui s’est crevé les yeux pour ne rien voir des crimes commis sur ses compatriotes ? Tous devenus des momies politiques. Osez donc mesdames ! Pour le moment, elles sont trois. Deux « Drianké » et une dame entre deux âges. Nous avons bien dit « Drianké » et non pas « Diongoma ». Faut-il encore nous répéter pour vous faire comprendre qu’il y a une grande différence entre ces deux catégories représentatives de la Sénégalaise. Celle-ci est de taille et de… gabarit. Boucounta Ndiaye, le chantre du lyrisme érotique, vous en dira plus. Nous ne voulons pas faire siffler les oreilles des puritains. Aux dames donc d’oser et de briser les stéréotypes qui les cantonnent dans de petits rôles alors qu’elles tiennent le monde. Et c’est sans jeu de mots. Les trois qui veulent nous dessiner un autre monde ont un brin de bagout. En tout cas, les deux, qui ont été à un niveau supérieur de l’Etat de par leurs prestigieuses fonctions, savent se faire respecter. Reste la benjamine qui s’est réalisée à l’ombre de Papa qui est à l’origine de l’empire familial. Il lui faudra donc plus de répondant, sortir de l’ombre de papa et nous montrer ce qu’elle vaut. Osez l’avenir, mesdames mais sans faire comme l’autre ! Quelle déception, celle-là ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLÉ NATIONALE Les députés convoqués en procédure d’urgence
Les députés qui étaient déjà en vacances, comme cela se passe chaque année à la fin du mois de juin, doivent retourner à l’hémicycle, dès ce lundi. En effet, ils sont convoqués en procédure d’urgence pour une session extraordinaire. Ils vont ainsi examiner des projets de lois issus des conclusions du dialogue national qui a pris fin, il y a quelques semaines. Ainsi, dans la semaine du lundi 17 juillet, l’Assemblée nationale va se retrouver avant la convocation de la conférence des présidents et ensuite le travail en commission technique et en plénière. C’est le président de la commission deslois, Abdou Mbow, qui présidera la commission technique. Pour les travaux, seront présents les ministres de la Justice, Ismaïla Madior Fall, et de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Pour le Garde des Sceaux, il s’agira de défendre le projet de loi portant modification de la Constitution et le projet de loi modifiant la loi 65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale. Son homologue ministre de l’Intérieur, lui, défendra le projet de loi modifiant la loi 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral.
RÉVISION DE L’ARTICLE 87 Abdou Bara Dolli Mbacké s’oppose
Parmi les voix qui désapprouvent la révision constitutionnelle de l’article 87, il y a celle de Cheikh Abdou Bara Dolli Mbacké, député à l’Assemblée nationale et vice-président du groupe parlementaire Démocratie- Liberté et candidat à la présidentielle de 2024. « Ce lundi 17 juillet, l’Assemblée nationale risque de nous faire valoir le syndrome de 1962. La révision constitutionnelle de l'article 87 est un recul démocratique. L'Assemblée nationale ne peut être dissoute qu'après deux ans, nous dit la Constitution, et nous voici aujourd'hui pour le simple désir du président Macky Sall, des députés élus par le peuple sénégalais se voient privés de leurs mandats pour des calculs purement politiciens, nous condamnons fermement cette forfaiture antidémocratique de l'exécutif sur le législatif », a dénoncé le député.
ABDOULAYE WILANE : «Le Ps n’a pas donné carte blanche à Macky»
Le Parti socialiste (Ps) n’a pas donné carte blanche au président Macky Sall pour choisir le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) à la présidentielle de 2024. C’est le démenti apporté par le porte-parole du Ps, Abdoulaye Wilane, ce dimanche lors de l’émission Grand Jury de la Rfm suivie par notre confrère « Dakar-Matin ». A la fin de la réunion présidée par Macky Sall au Palais a-t-il ajouté, il n’y a pas eu de synthèse. « On m’a simplement remis une déclaration que nous avons fait lire par notre camarade Mamadou Faye. Puis, j’ai donné quelques réponses aux journalistes qui étaient là-bas. Le lendemain, j’ai prisla responsabilité, pour être complet dans le compte rendu, d’aller à une émission. J’ai expliqué. Quelques jours après, j’ai vu des camarades monter au créneau, aller dans des plateaux télés pour parler de carte blanche. Ce n’est pas vrai », a dit Wilane, d’un ton sec.
ARRESTATION D’EL MALICK NDIAYE Guy Marius Sagna dénonce !
Le chargé de communication du parti Pastef était hier jusque tard dans la soirée dans les locaux de la section de recherches de Colobane. El Malick Ndiaye a été arrêté alors qu'il est toujours sous bracelet électronique. Son avocat, Me Moussa Sarr, a confirmé l'information, tout en disant ignorer « pour le moment », les motifs de l'arrestation de son client. Dans la soirée, à travers un post, le député Guy Marius Sagna a révélé qu’il a été imputé un faux audio à El Malick Ndiaye dans lequel sa voix a été imitée. Une voix dans cet audio appelle à la violence et à marcher demain vers le centre-ville Le député renseigne que le chargé de communication du parti Pastef a nié être l’auteur de cet audio et a été placé en garde à vue pour nécessité de l’enquête. Guy Marius Sagna dénonce cet acharnement sur le militant du Pastef. « Nous dénonçons ces fabrications de faux éléments pour arrêter et emprisonner des militants de Pastef afin de décapiter Pastef en termes de les utiliser pour justifier une dissolution de Pastef », a dénoncé le député et leader de Frapp France dégage.
TRANSPORT«JARKARTA» À DAKAR Vers une seule personne sur une moto?
Dans son dernière édition, « Le Témoin » quotidien avait condamné le saccage de l’hôpital régional de Thiès par des Jakartamen exprimant ainsi leur colère après le décès accidentel d’un de leur collègues. Une véritable force occulte urbaine qui a paralysé toute la capitale du Rail. Votre quotidien préféré en avait profité pour s’indigner contre la prolifération des motos-taxis ou taxis-Jakarta qui ont fini par s’imposer à Dakar, jusqu’à créer un drôle de secteur de transport artisanal. Face à cette anarchie, « Le Témoin » estimait qu’une seule et unique mesure pourrait régler le problème : Prendre une loi, un décret ou un arrêté autorisant le transport d’une seule personne désignée comme conducteur sur une moto ou deux roues. Dès la parution de notre article, une autorité du ministère des Transports terrestres s’est félicitée de cette piste de réflexion à explorer pour lutter contre les motos-taxis à Dakar. « Effectivement, prendre une mesure forte autorisant une seule personne sur une moto peut éradiquer le mal des taxis-jakarta. D’ailleurs en cas d’accident, les contrats d'assurance moto ne prennent en charge qu'une seule personne considérée comme conducteur ou propriétaire » a rappelé cette autorité pour conforter « Le Témoin ». Après les agressions criminelles des charretiers de Guédiawaye, les émeutes des marchands ambulants de Sandaga, les intouchables jarkartamen sont en passe de dicter leur loi dans le secteur du transport. Une chose est constatée, l’histoire retiendra un jour que c’est sous le magistère du président Macky Sall, qu’une institution de santé a été attaquée et saccagée par des individus. L’histoire retiendra encore que c'estsous Macky Sall que la belle et mythique ancienne capitale de l’Aof Dakar, s’est transformée anarchiquement en… Jakarta, la capitale de l’Indonésie.
Décès de la chanteuse Jane Birkin
"Made in London", mais révélée sur la scène parisienne : la chanteuse franco-britannique Jane Birkin, qui s'est éteinte à l'âge de 76 ans dimanche 16 juillet à Paris, était une ambassadrice de la langue française. Le président français Emmanuel Macron a salué la mémoire d'une "icône française" qui "incarnait la liberté" et "chantait les plus beaux mots de notre langue". "Parce qu'elle incarnait la liberté, qu'elle chantait les plus beaux mots de notre langue, Jane Birkin était une icône française. Artiste complète, sa voix était aussi douce que ses engagements étaient ardents. Elle nous lègue des airs et des images qui ne nous quitteront pas", a écrit le chef de l'État français sur Twitter. Sur Twitter aussi, la Première ministre Élisabeth Borne a décrit l'artiste comme "une icône inoubliable" qui a "transcendé les générations". "Jane Birkin, la plus parisienne des Anglaises nous a quittés", a écrit quant à elle la maire de Paris, Anne Hidalgo. Jane Birkin, la plus parisienne des Anglaises nous a quittés. Nous n’oublierons jamais ses chansons, ses rires ou son accent incomparable qui nous ont toujours accompagnés. Toutes mes pensées à sa famille, à celles et ceux qui l’ont aimée. Et ils sont nombreux. Peine de mort, avortement, guerre du Vietnam, droits des femmes : la vie de Jane Birkin fut aussi émaillée d’engagements politiques sur les grands sujets de société, comme le rappelle dans un tweet l'ancien ministre français de la Culture, Jack Lang, saluant "une femme de principes, une femme engagée pour des combats modernes comme l'écologie". "Éternelle dans nos cœurs" Pierre Richard est l'un des acteurs qui tourna avec la Franco-Britannique, comme il le rappelle sur son compte Twitter : "Si drôle, si intelligente, si fragile, si généreuse, si tout!", a-t-il notamment écrit. Candide dans un monde qui l'est moins: l'idée-maîtresse des hommages issus de la scène artistique française. "Une douceur dans un monde de brutes, c'est ça Jane", résume l'actrice Josiane Balasko sur la plateau de BFMTV. "Quand on est aussi jolie, aussi fraîche, aussi spontanée, avec une voix d'enfant, on n'a pas le droit de mourir", s'émeut sur le même ton Brigitte Bardot dans une déclaration transmise à l'AFP, saluant une artiste "éternelle dans nos cœurs".
GENERATION FOOT S’ADJUGE SON TROISIÈME TITRE
L’équipe du centre de formation de Déni Birame Ndao a validé le troisième titre de son histoire en venant à bout (1-0) d’un concurrent direct, à savoir Diambars, à deux journées de la fin du championnat
Génération Foot a remporté, samedi, la Ligue 1 de football, devant le premier club à être sacré trois fois dans cette compétition depuis le passage au professionnalisme du football sénégalais en 2009.
L ’équipe du centre de formation de Déni Birame Ndao a validé le troisième titre de son histoire en venant à bout (1-0) d’un concurrent direct, à savoir Diambars, à deux journées de la fin du championnat.
Elle devient le premier club a remporté trois titres de champion du Sénégal depuis l’entrée en vigueur du professionnalisme. Seuls le Jaraaf (2010,2018) et le Casa Sports (2012, 2022), avec deux titres chacun depuis 2009, pouvaient prétendre à cet exploit. Le club basé à Déni Birame Ndao (Dakar) peut compter sur « une convention de partenariat » qu’il avait signé avec le FC Metz (Ligue 1 française), qui devient son partenaire exclusif, trois ans après sa fondation, en 2000. Le club dirigé par Mady Touré avait remporté le championnat pour la première fois durant la saison 2016-2017, avec un total de 57 points, distançant de 14 points son dauphin cette année-là, à savoir Guédiawaye FC. Diambars a terminé à la troisième place avec 40 points. Le Jaraaf a été sacré en 2017-2018, une saison avant le deuxième titre remporté par Génération Foot, qui finit le championnat en tête avec 51 points au compteur. Le Jaraaf fini à la 2e place au cours de cette saison 2018- 2019. Il avait totalisé 41 points, contre 38 pour Dakar Sacré-Cœur, qui complète le podium. En 23 ans d’existence, Génération Foot a également remporté deux Coupes du Sénégal, en 2015 et 2018, sans compter qu’elle a été finaliste de Coupe de la Ligue, édition 2019. Elle avait auparavant évolué en Ligue 2, durant la saison 2015-2016. L’académie de Génération Foot a formé une quarantaine de joueurs sénégalais évoluant désormais dans les championnats les plus cotés à l’étranger, dont Sadio Mané, Ismaila Sarr, Habib Diallo, Papiss Demba Cissé, Lamine Camara