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9 juin 2025
QUELLES PERSPECTIVE POUR L’APR ?
Sans son capitaine, initiateur et visionnaire à bord, certains pensent que le parti au pouvoir risque de sombrer, s’il ne dispose pas d’un leader charismatique, susceptible de fédérer toutes ses composantes et forces alliées
Le renoncement du Président de la République, Macky Sall, pour une 3e candidature occupe toujours le cœur des débats politiques au Sénégal. Des analystes politiques s’interrogent sur le devenir, la posture et les perspectives de l’Alliance pour la République (Apr). Sans son capitaine, initiateur et visionnaire à bord, certains pensent que le parti au pouvoir risque de sombrer, s’il ne dispose pas d’un leader charismatique, susceptible de fédérer toutes ses composantes et forces alliées. D’autres soutiennent qu’avec un candidat de consensus, ce parti pourrait résister au temps et réussir une pérennisation de ses acquis.
La politique est un art très complexe. Difficile de cerner les contours de cette discipline pour ne dire science politique. Surtout au Sénégal où l’évolution politique très rapide fait perdre de sérieux détails à des experts politiques. Le cas de l’Alliance pour la République, avec le renoncement de son chef à une troisième candidature, constitue une équation difficile à résoudre. Certains de nos interlocuteurs pensent que le devenir, la posture et les perspectives de ce parti risquent de tendre vers un anéantissement si ses membres ne trouvent pas vite une belle pirouette salvatrice. D’autres de nos analystes évoquent aussi plusieurs autres élections en perspective et constatent que l’enjeu n’est pas seulement de se maintenir au pouvoir ou d’exister sur l’échiquier politique. Ils soulignent l’impérative nécessité du contrôle des collectivités territoriales pour éviter un émiettement politique au sein de cette formation.
Il est vrai que pour bon nombre d’observateurs politiques, l’Apr peut bien avoir un candidat qui gagnerait l’élection. Maisil faudrait de manière notoire que le parti puisse mettre entre parenthèses les égos et faire un peu émerger l’intérêt général. Sur ce, l’enjeu serait de faire passer le décret des mains du Président de la République vers le leader choisi. Le combat et le défi seraient de faire en sorte que le décret ne puisse pas leur échapper. Puisqu’en cas de perte, ce n’est pas le décret de Macky Sall qui peut permettre à cette formation politique d’exister. La seule issue trouvée par ces analystes est que chaque membre doitse mobiliser en termes de ressources humaines et financières pour pouvoir permettre à cette formation politique d’exister et consolider les acquis que Macky Sall leur a légués.
Sous ce registre, les experts politiques recommandent à l’Apr de prendre son destin en main en tant que parti politique. Mais aussi, disent-ils, ce parti doit se préparer à toutes les éventualités. D’où une longue marche. Seulement, en dehors du Président Macky Sall, tous les autres leaders sont presque pareils. Alors, si leur leader perd son poste de Président, il pourra garder toute son autorité sur son parti et son aura au niveau national et international va rester intacte.
Un candidat de substitution…
L’autre crainte reste la fragilisation de l’Apr avec le départ de beaucoup d’opportunistes. Fac à cette situation, il y a de réels risques d’aller vers des élections législatives anticipées. Puisqu’aucun nouveau président, regrette-t-on, ne restera avec cette Assemblée nationale aux députés « inconnus ». Pour eux, l’Apr a tout intérêt à se souder davantage, à travailler et à rêver du retour au pouvoir du Président Macky Sall si jamais leur candidat perdait la prochaine présidentielle. D’après ces analystes, l’Apr a intérêt à se surpasser afin de dénicher un candidat de substitution. Mais, ils préviennent qu’il ne sera pas une mince affaire dans la mesure où ce parti n’est pas structuré de manière à faciliter cette lourde tâche. Au-delà des émotions, instruit-on, le parti doit pouvoir se rassembler autour d’une personnalité consensuelle, capable de les mener vers la victoire. Sinon...
Abdou Khadre Sanokho, sociologue « Apr doit faire sa mue… »
Le sociologue Abdou Khadre Sanoko considère que l’enjeu n’est pas seulement de se maintenir au pouvoir ou d’exister sur l’échiquier politique. L’enjeu non plus, n’est pas que présidentiel, il y a les législatives et le contrôle des collectivités territoriales. Il constate que lorsqu’on perd généralement le pouvoir, on risque un émiettement politique au sein de sa formation. Et c’est le combat et le défi qu’il faudra relever et faire en quelque sorte de rester uni et digne dans la déception. Puisqu’en politique tout est possible. « L’Apr peut bien avoir un candidat qui gagnerait l’élection. Tout est possible en politique. Mais, il faudrait de manière notoire qu’elle (Apr) puisse mettre entre parenthèses les égos et faire un peu émerger l’intérêt général du parti », relève le sociologue, Abdou Khadre Sanoko .
Apr sans le décret de Macky Sall
Le sociologue précise que l’enjeu serait de priver des décrets présidentiels et autres nominations de complaisance pour accompagner et soutenir le leader désigné sur le terrain politique. Comme quoi, le véritable combat c’est de serrer les reins « En réalité, ce n’est pas impossible. C’est vrai qu’ilssont en très mauvaise posture. Mais, ils constituent aujourd’hui la majorité. Il leur reste sept ou huit mois pour dérouler la mise en œuvre des politiques de reconquête. De ce point de vue, il faudrait qu’ils fassent tout pour ne pas perdre ce décret et ne pas faire changer juste demain afin qu’il reste entre leurs mains », préconise-t-il.
Consolidation des acquis légués
Abdou Khadre Sanoko souligne que les responsables de l’Apr sont appelés à l’unité et à la solidarité pour exister et consolider les acquis que Macky Sall leur a légués. « Comme ce fut le cas du Pds qui a existé malgré l’effondrement du décret de Wade. Il faut rester digne. Mais fondamentalement, il y aura des saignées. Il faut ouvrir la porte grandement à ceux qui veulent partir et miser sur un leadership consensuel. Avec ce leader-là, qu’il puisse se reconstruire et pouvoir pérenniser l’ancrage territorial et le maillage national avec les gens qui croient à leurs idéaux. Ce n’est pas facile. Car, si on perd le pouvoir, les gens désertent le parti. Mais ce sera à eux d’avoir la ligne directrice nécessaire de pouvoir orienter tout le monde vers une vision commune », tranche le sociologue. Il souligne en même temps, qu’il revient à tous ces gens qui réclament le bon profil pour pouvoir représenter la destinée du parti de réussir à gérer cette situation
Abdou Khadr Sanoko les conseillerait politiquement de ne pas aller vers une coalition ou une coalition complètement différente de Bby. « Il faudrait que l’Apr sache ce qu’il pèse au niveau national avant d’aller avec d’autres soutiens au sein de la coalition. Ce parti n’a pas eu le temps de pouvoir solidifier ses racines au niveau de cet échiquier politique », a rappelé le sociologue. Il indique qu’en tant que parti démocratique, elle doit permettre le débat et les ambitions pour faire face aux autres jeunes loups qui sont sortis de nulle part. Ces jeunes leaders, très coriaces, se sont aujourd’hui bien installés dans l’opposition. Ce n’est pas une mission impossible. Le sociologue les exhorte à avoir beaucoup plus de tactiques et de munitions pour relever le défi.
Assane Samb, journaliste-politologue: « L’APR va perdre des plumes avec le départ des opportunistes »
Le journaliste-politologue Assane Samb ne manque pas de signaler que même s’il y aura des frustrations sur le candidat choisi, beaucoup savent que leur chance reste dans le parti. Puisque seuls, ils ne pourront pas exister comme Mimi Touré qui est parti un peu plutôt. Elle a eu du mal à se faire une vie politique radieuse et rayonnante. « L’Apr va perdre des plumes. Beaucoup d’opportunistes vont quitter. Mais elle ne sera pas comme le Pds ou le Ps. C’est dans la manière dont le Président est parti. Macky est parti avec élégance, ils ont beaucoup de sièges construits et des structures solidement installées. Ils continueront à y croire et gagner des élections locales et législatives. On risque d’aller vers des élections législatives anticipées. Aucun nouveau président ne restera avec cette Assemblée nationale. Le parti a tout intérêt à beaucoup travailler et rêver du retour au pouvoir du Président Macky Sallsi jamais leur candidat perdrait », déduit le journaliste-politologue.
M. Assane Samb a rappelé le cas de Poutine qui a aussi honoré sa Constitution. Le Président Russe est parti à la fin de son mandat. Il a laissé le pouvoir à son Premier ministre. Ensuite, il est revenu aujourd’hui au pouvoir. D’après l’analyste, l’Apr doit s’adapter à ce genre de situation. Il va devoir sa survie à sa capacité d’adaptation par rapport au contexte. « L’Apr doit faire peau neuve avec cette nouvelle dynamique. Il faut que le directoire du parti sache décentraliser les titres de décisions avec les cadres et savoir leur faire confiance », conclut-il.
Pr Moussa Diaw, analyste politique: « Apr a intérêt à se surpasser pour un leader politique de substitution »
Pr Moussa Diaw trouve que ce vide laissé par Macky Sallsera difficile à combler au regard du temps qui reste pour une compétition électorale d’importance capitale. Il précise qu’il s’agit d’élire un Président de la République. « L’APR a intérêt à se surpasser afin de dénicher un leader politique de remplacement. Ce qui ne sera pas une mince affaire dans la mesure où ce parti n’est pas structuré de manière à faciliter cette lourde tâche. Au-delà des émotions, le parti doit pouvoir se rassembler autour d’une personnalité consensuelle capable de les mener vers la victoire.
L’exercice sera difficile et exige que lesleaders du parti taisent leurs divergences et guerres intestines pour s’accorder sur un principe de sauvetage de leur formation politique pour l’ancrer dans le paysage politique », a recommandé l’analyste politique, Pr Moussa Diaw. Sur ce point, instruit-il, le Président sortant pourrait les aider à s’unir et à déterminer une ligne de conduite sans laquelle, l’APR sera menacée de disparaître à l’image de formations politiques qui s’identifient à un leader unique.
Pr Moussa Diaw a trouvé que les perspectives de l’Apr sans le président Macky au pouvoir resteront problématiques. Puisque le parti s’est adossé à son fondateur et leader autour duquel dépend son existence. Lesressources proviennent de la position de pouvoir qui donne l’accès aux moyens de produire et d’entretenir une certaine clientèle politique et de participer à la capacité re-distributive. « La fin de ce pouvoir correspond au tarissement des ressources provenant des fonds politiques. Ces supports financiers constituent un apport inestimable pour la survie et les efforts de mobilisation du parti.
Sans ce pilier, le parti court le risque de rester en berne pour le temps qui lui reste de son existence. Le défi à relever est de trouver un leadership incontesté pour refonder le parti, l’adapter aux nouvelles réalités politiques et surtout construire un programme pour l’avenir », suggère-t-il. Malheureusement, au-delà du Sénégal émergent, il ne pense pas que le parti puisse affronter tous ces défis de par son fonctionnement interne, ses divergences profondes entre leaders et son manque de projet d’avenir.
L'APR DONNE CARTE BLANCHE À MACKY SALL
Le SEN du parti présidentiel a tout simplement décidé de donner carte blanche au président Macky Sall pour le choix du candidat qui portera les couleurs de la mouvance présidentielle en 2O24
Macky Sall a carte blanche pour le choix du candidat à la Présidentielle de 2024 pour l’Alliance pour la République. Cette décision a été prise hier lors de la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR qui s’est déroulée tardivement dans la soirée au Palais présidentiel.
Des fuites obtenues par la rédaction, le SEN de l’APR a tout simplement décidé de donner carte blanche au président Macky Sall pour le choix du candidat qui portera les couleurs de la mouvance présidentielle en 2O24. Ce choix pourrait être aussi entériné par la coalition Benno Bokk Yakaar selon la volonté des partisans du président Macky Sall. Si nous ne sommes pas en mesure d’évoquer les contours du discours du président Macky Sall devant ses hommes et les nombreuses interventions qui ont fait que la rencontre s’est éternisée au-delà de minuit, on peut cependant dire selon nos sources que Macky Sall a eu droit à tous les honneurs et surtout les félicitations de ses hommes.
La résolution esquissée dont Le Témoin a pu se procurer une copie note qu’en partant des exceptionnelles réalisations du président Macky Sall qui a déjà marqué pour toujours l’Histoire du Sénégal, considérant que le leadership du Président Macky Sall au triple plan national, continental et mondial a rendu fiers nos compatriotes, estimant que le Président Macky Sall vient de témoigner, si besoin en était encore, de son profond attachement à notre pays et à son devenir, et jugeant que sa décision historique de ne passe présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024, est l’une des expressions les plus emblématiques de sa carrure d’Homme d’Etat majeur du 21ème Siècle, le SEN de l’APR de renouveler son soutien total et sa confiance au Président Macky Sall en lui laissant le soin de proposer au parti et à la Coalition Benno leur candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Le SEN d’exhorter les militants et responsables à renforcer l’unité du Parti dans un BBY consolidé et dans la Grande Coalition de Majorité renforcée. Les membres du SEN ont tenu à rendre un hommage solennel au Président Macky Sall, le plus grand Serviteur de la Nation, que le Sénégal ait connu. Le président a eu aussi à un concert d’applaudissements devant les grilles du Palais. Comme lundi dernier, ce mercredi aussi de nombreux militants, partisans et sympathisants de la coalition BBY et de l’APR se sont donnés hier dans l’après-midi rendez-vous au palais de la République pour réserver un concert d’applaudissements au Chef de l’État, Macky Sall. Ils étaient massés à la devanture du palais présidentiel où le président de la République les a retrouvés après la réunion du secrétaire exécutif de l’APR pour les saluer. Ils ont exprimé à ce dernier leurs remerciements. Certains d’entre eux ont même plaidé pour que le Chef de l’État revienne sursa décision.
L’APR loue le respect de la parole donnée
Au lendemain du discours du président, l’Alliance de la République avait magnifié la décision de Macky Sall de ne pas présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 ‘’confirme son sens élevé de la responsabilité et du respect de la parole’’
Dans un communiqué parvenu mardi à la Rédaction, on pouvait lire que « la majorité présidentielle regorge de suffisamment de compétences et de profils de qualité pour poursuivre les programmes structurants du Plan Sénégal émergent, le plan de développement économique, social et culturel que mettent en œuvre le président de la République et son gouvernement depuis 2014 ». ‘’L’Alliance pour la République apprécie à sa juste valeur la portée de cette décision qui conforte la trajectoire démocratique de notre pays’’, avait ajouté le parti politique du chef de l’Etat en réagissant toujours à sa décision de ne pas être candidat au scrutin présidentiel du 25 février 2024.
Cette décision de son leader ‘’consacre la grandeur d’un leadership reconnu à travers le monde’’, souligne l’APR
Elle ‘’se réjouit des hommages retentissant des quatre coins de la planète pour porter le président Macky Sall au pinacle et saluer notre pays pour sa maturité démocratique, la solidité de ses institutions républicaines et le génie de notre peuple’’.
La formation politique du président de la République ‘’appelle tous ses sympathisants et militants à consolider l’unité et la cohésion qui font l’identité du parti au sein de BBY’’, Benno Bokk Yaakaar, la coalition de partis qui a fait élire et réélire Macky Sall en 2012 et 2019. ‘’L’APR renouvelle sa confiance au président Macky Sall et appelle toutes ses instances à rester à l’écoute de [ses] instructions’’ pour ‘’élargir et consolider les bases’’ du parti, ‘’pour une éclatante victoire de la grande majorité présidentielle au soir du 25 février 2024’’.
Après avoir donné des gages à l’ouverture du dialogue national, le mercredi 31 mai 2023 et réitéré cet engagement lors de sa clôture, en recevant les conclusions le samedi 24 juin, puis lors de son message à la Nation de lundi dernier, le président Macky Sall l’a «acté» hier, mercredi 5 juillet. En effet, le Conseil des ministres, a examiné et adopté les projets de loi portant révision de la Constitution, modification du Code électoral et du Code pénal. Ces textes seront soumis au vote de l’Assemblée nationale, en procédure d’urgence.
Après des engagements, Macky Sall passe à l’acte. Une des décisions phares du Conseil des ministres d’hier, mercredi 5 juillet 2023, est l’adoption de 3 projets de loi permettant à des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février 2024, notamment Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade, de pouvoir prendre part à ce scrutin. Il s’agit du projet de loi portant révision de la Constitution, de celui modifiant le Code Electoral et d’un autre modifiant le Code Pénal. Ce faisant, le président de la République, Macky Sall et son gouvernement actent ainsi la première étape de la mise en œuvre des recommandations de la Commission politique du dialogue national, en attendant le vote parlementaire prévu en procédure d’urgence.
Pour rappel, la Commission politique du dialogue avait approuvé la demande des acteurs politiques portant sur la modification des articles L28 et L29 du Code électoral, ce qui permettrait une réhabilitation des droits civiques et politiques des personnes qui ont bénéficié d’une grâce présidentielle et qui ont purgé leur peine. Ces dispositions du Code électoral, notamment l’article L29, rendaient inéligible de façon permanente quiconque avait été condamné à une peine supérieure à cinq ans de prison. Khalifa Sall et Karim Wade étaient ainsi exclus de la compétition.
L’autre recommandation de la Commission politique était aussi que l’inéligibilité soit levée une fois la peine effectuée, sauf dans les cas de trafics de stupéfiants, de crimes ou de détournements de deniers publics, pour lesquels la période s’étendrait sur cinq ans après l’expiration de la condamnation. Il est donc probable que Khalifa Sall et Karim Wade, respectivement condamnés à 5 et 6 ans de prison ferme, prennent part à la présidentielle de février 2024, avec ces révisions et modifications de textes. En outre, toujours concernant la modification de la Constitution, la Commission politique avait requis que le candidat arrivé deuxième à une présidentielle soit le leader de l’opposition. Enfin, la modification du pénal entrainera aussi la suppression de certaines entraves à la candidature d’acteurs politiques antérieurement condamnés par la justice.
TAPHA GAYE REDUIT SON GROUPE A 14 JOUEUSES
L e sélectionneur de l’équipe nationale féminine Moustapha Gaye a dégagé hier, mercredi 5 juillet, son groupe de performance en direction de l’Afrobasket prévue du 28 juillet Au 6 août à Kigali.
Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine Moustapha Gaye a arrêté hier, mercredi 5 juillet, son groupe pour le reste de la préparation en direction de l’Afrobasket féminin qui se jouera du 28 juillet au 6 août. De 19 joueuses à l’entame du stage à Dakar, la présélection est passée à 14 joueuses avec un dosage de joueuses expérimentées et de jeunes espoirs. En somme, une équipe avec « des joueuses de qualités » qui, selon le sélectionneur, est très compétitive pour aller défier le gotha du basketball africain.
L e sélectionneur de l’équipe nationale féminine Moustapha Gaye a dégagé hier, mercredi 5 juillet, son groupe de performance en direction de l’Afrobasket prévue du 28 juillet Au 6 août à Kigali. De 19 joueuses au début stage de préparation, la présélection est finalement passée à 14 joueuses. «Nous avons mis des critères et nous sommes restés figés sur les critères d’évaluation. Une équipe, c’est d’abord une complémentarité, c’est du talent mais aussi de la complémentarité entre les lignes et la polyvalence», a expliqué le coach des Lionnes lors de la publication de la liste. Moustapha Gaye affirme avoir ainsi mis en avant des critères comme la polyvalence, l’endurance mais surtout l'expérience. Autant d’atouts que l’on voit avec la présence de joueuses expérimentée de la trempe d’Aya Traoré, Oumou Khayri Sarr, Fatou Dieng, Oumou Kalsoum Touré, Yacine Diop ou encore Couna Ndao. Mais aussi de jeunes novices et prometteuses joueuses comme Arame Niang, Mathilde Diop, Fatou Pouye, Sokhna Fatou Sylla, Fatou Diagne et Aicha Niang qui vont vers leur première grande compétition internationale. « Nous avons beaucoup pensé travailler sur la polyvalence. Parce que là où il faudra avoir de l’expérience, nous avons aussi besoin de jambes. La compétition africaine est dure. Il faut des jambes pour soutenir les efforts constants tous les jours. Je disais que toutes les 19 joueuses méritaient d’être dans la liste des 14. Mais, des choix ont été faits», soutient-il.
LA NATURALISATION DE L’AMERICAIN CIERRA DILLARD DEMANDEE
Avant de confectionner sa dernière liste des 12 joueuses, Moustapha Gaye souhaite diligenter la naturalisation de la meneuse américaine Cierra Dillard afin de lui permettre de jouer pour le Sénégal. La joueuse américaine sera cependant ainsi en concurrence avec la binationale Lena Timéra pour l’octroi du poste de meneuse. «Pour Cierra Dillard, je souhaite que sa naturalisation soit actée. On nous dit que c’est en bonne voie. C’est une très bonne joueuse. Elle évolue au même poste que Léna Timéra. J’ai préféré convoquer les deux. Au dernier moment, on va choisir la meilleure. Cierra (Dillard) ne peut pas seule nous faire gagner l’Afrobasket. C’est une bonne joueuse qui, j’espère participera et aidera l’équipe. Elle participera à notre épanouissement. Je luis disait tantôt que tu ne peux pas venir au Sénégal et penser que tu vas nous faire gagner. C’est ensemble que l’on va y arriver. Elle est dans une dynamique et elle est extraordinaire. Elle est dans un bon état d’esprit. Maintenant, essayer de voir qui, entre les deux, qui répondra à notre attente et nous permettra d’élever un peu notre niveau de jeu», renseigne-t-elle.
«ON EST SUR LA BONNE VOIE POUR AVOIR UNE EQUIPE TRES COMPETITIVE»
Le technicien sénégalais estime que l’équipe du Sénégal est sur la bonne voie pour faire une bonne Afrobasket. «On est sur la bonne voie pour avoir une équipe très compétitive pour aller défier le ghota du basketball africain. J’ai attendu la déclaration de certaines joueuses. C’est bien d’aller pour gagner. On doit se donner les moyens de gagner. Les déclarations d’intention ne servent à rien du tout. A la place, il faudra beaucoup travailler dans l’humilité, dans la sérénité et avoir des arguments pour gagner. La victoire ne se décrète pas. Toutes les équipes qui seront au Rwanda, viendront pour gagner. Mais, nous allons défendre crânement nos chances », note Moutapha Gaye. «Cette année, on a une belle équipe. J’ai été agréablement surpris par la qualité des joueuses, leur détermination. J’ai bon espoir. Mais, en terme d’objectif, il faut y aller doucement pour protéger cette équipe du Sénégal. Mais, on ira pour gagner chaque match. Que ce soit contre le Mali, l’Ouganda ou le Nigéria. Nous n’avons pas d’état d’âme à ce niveau. Quand on prend le drapeau du pays, il faut aller défendre les couleurs du pays. Mais, il faut y aller mollo-mollo», ajoute-t-il. Après avoir renoncé au tournoi de Kansas aux Etats-Unis, les Lionnes vont se contenter de deux amicaux contre le Rwanda et l’Egypte en terre rwandaise. «Kansas faisait partie de notre plan. Cela devrait nous permettre d’avoir cinq matchs avant d’aller directement à Kigali. Malheureusement, cela ne s’est pas fait. Nous avons immédiatement pris contact avec la Côte d’Ivoire, l’Angola, le Mozambique, l’Egypte et le Rwanda pour avoir des matchs à Dakar. On n’a pas pu les avoir mais nous avons décroché deux matchs amicaux au Rwanda avant la compétition. Nous espérions rejoindre Kigali une semaine avant le début de l’Afrobasket pour nous acclimater à l’altitude et jouer les deux matchs avec elle, avant de rejoindre Kigali», précise le coach du Sénégal.
KEEMTAAN GI - DE LA RESPIRATION POLITIQUE
On étouffe, on suffoque. Bien entendu, le climat qui prévaut rend l’air si délétère dans ce charmant pays qui tire la langue aux experts du réchauffement climatique. Le Sénégal doit avoir de la respiration. Il doit continuer à exister et à rester cette belle terre de paix où les femmes sont élégantes et gracieuses. Le Chef a dit sa volonté de partir et nous léguer un pays où il fait bon vivre. A l’affrontement, il a préféré brandir le rameau, symbole de la paix. Ce pays doit demeurer tel que Senghor l’avait façonné et qui nous a permis de vivre malgré nos différences. Diouf a tenu l’héritage, le vivifiant et le fortifiant malgré l’adversité politique. Wade a essayé de consolider tous ces acquis. Mais il faut reconnaitre que ce beau pays, on nous l’a changé dans le mauvais sens. Plutôt que de l’amour, on cultive la haine. On crée des différences. Aux autres qui applaudissent le Prince, tout leur est permis. Ils peuvent enfreindre les codes édictés comme cet arrêté dit « Ousmane Ngom » et qui ne s’applique qu’aux autres. Ceux - là, il faut les châtier et les écraser psychologiquement. Les bienheureux et proches du Prince, quant à eux, ils peuvent allégrement piétiner cet interdit dès que l’envie de venir offrir un bain de foule au Prince le recommande. La liberté d’en dire trop, elle est permise à certains et pas à d’autres. Tant pis pour ce malheureux député dont la langue a fourché pour dire des énormités. Il aura beau s’excuser platement, on lui fera payer chèrement son crétinisme. On vous l’a déjà dit. Ce pays a changé. Il se trouve dans une pente dangereuse pour sa survie. Il nous faut irriguer la pensée pour changer nos comportements. Celle-ci reste une belle nourriture. Elle participe à la construction de l’intellect. Elle alimente aussi l’esprit, l’irrigue de belles dispositions et l’agrémente de mille et une senteurs cognitives. Cette belle substantifique moelle contribue à l’éclosion d’une citoyenneté responsable, entreprenante, dynamique. Elle élève un pays dont elle forme les meilleurs fils et filles de manière que, outre leur compétence, ils soient animés seulement de patriotisme. Pour contribuer à son développement. C’est justement ce qui manque et empêche notre développement économique depuis des décennies. Il est temps de taire nos querelles politiques et trouver des compromis à nos différences. Opposition douce ou radicale et le Pouvoir doivent se parler. Paix et tranquillité, voilà le bonheur ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ACCORDS DU DIALOGUE NATIONAL Le Gouvernement saisit l’Assemblée
Macky Sall ne veut pas trainer avec les conclusions du dialogue national inclusif. Le Conseil des ministres a adopté hier les projets de loi portant révision de la Constitution, celui modifiant le Code électoral et celui modifiant le Code pénal. A l’entame du Conseil des ministres de ce mercredi 05 juillet, le Président de la République a salué le bon déroulement, la qualité et l’exhaustivité des recommandations et conclusions du dialogue national inclusif. Le Chef de l’Etat a ainsi félicité l’ensemble des participants et acteurs du dialogue national qui, depuis 2019, ont travaillé, avec responsabilité et patriotisme, pour l’intérêt supérieur de la Nation, en vue de trouver les consensus durables et constructifs pour renforcer nos acquis démocratiques et le développement économique et social du Sénégal. Le Président de la République a, à cet effet, invité le Premier Ministre à rendre compte régulièrement en Conseil des ministres, de l’état de mise en œuvre des décisions sectorielles issues du travail des commissions thématiques du dialogue national. Enseignement supérieur La continuité des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics reste une forte préoccupation du président de la République. Il a invité hier le Premier Ministre et le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à prendre toutes les mesures appropriées, en relation avec les Recteurs, pour assurer la programmation de la reprise effective des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics. Dans le même élan, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Enseignement Supérieur de veiller au renforcement académique, administratif et financier de l’Ecole nationale supérieure d’Agriculture (ENSA). Enfin, le Président de la République a adressé ses félicitations, ses encouragements et ses meilleurs vœux de succès aux candidats à l’examen du Baccalauréat (technique et général) 2023. Campagne agricole Restons toujours au Conseil des ministres pour dire que le président Macky Sall a insisté pour le suivi de la campagne agricole. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de prendre toutes les mesures requises pour accélérer les mises en place des intrants et matériels agricoles dans les zones agro écologiques du pays. Le Chef de l’Etat a également requis l’accélération de la mise en œuvre du programme national de reconstitution du capital semencier Le PLD And Suqali magnifie l’acte du président Macky « La confirmation par le président Macky Sall de son intention longtemps proclamée de ne pas se représenter en 2024 a restauré la belle image de la démocratie sénégalaise artificiellement caricaturée par les forces rétrogrades. Comme tous les Sénégalais et tous les démocrates de l’Afrique et du monde, le Directoire du PLD And Suqali tient à magnifier cette décision hautement patriotique, marquée au coin de l’éthique et du service désintéressé au peuple sénégalais » indique le directoire du Parti des Libéraux et démocrates (PLD). Les partisans du Président Oumar Sarr notent que « Force est de constater que cette confirmation plonge une certaine frange de l’opposition dans un désarroi total. Cette opposition crypto-personnelle, sans projet politique et sans ambition nationale, constate désormais à ses dépens que le canular sur le fameux « troisième mandat » ne pouvait servir de base à une stratégie politique gagnante. Aujourd’hui, parce qu’incapable de s’adapter à la nouvelle donne, cette même opposition multiplie les déclarations haineuses et irresponsables et appelle ouvertement au non-respect des décisions de justice. Elle confirme ainsi sa nature antirépublicaine et foncièrement violente que les Sénégalais observent depuis quelques années ». Face à cette situation, le PLD And Suqali estime que le devoir d’agir en commun pour la sauvegarde du Sénégal s’impose plus que jamais à tous les patriotes et démocrates. La Conférence nationale du PLD And Suqali tenue en octobre 2022 avait déjà tracé la voie en exhortant toutes les composantes de la mouvance présidentielle à maintenir leur unité autour d’une candidature unique à l’élection présidentielle de février 2024. Cette position est plus actuelle que jamais. En application de cette résolution, le PLD mettra toutes ses capacités au service du triomphe de le coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
OFFENSES CONTRE MACKY ET OUATTARA Birame Souleye Diop s’excuse et se fait arrêter
Birame Souleye Diop l’administrateur de Pastef risque de payer chèrement son dérapage verbal à l’endroit des présidents Macky Sall et Alassane Ouattara. Ce mardi lors de la conférence de presse de Yewwi Askanwi, il a indiqué que le président Macky Sall serait prêt à faire le coup de Ouattara. Ce dernier après s’être écarté de la course présidentielle ivoirienne de 2021 au profit de son dauphin le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui décédera par la suite déclarera finalement sa candidature avant de finalement remporter le scrutin. Le député-maire de Thiès-Nord insinua que feu Amadou Gon Coulibaly fut tué par empoisonnement. Ce qui d’ailleurs le poussera à dire à des prétendants comme Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye de se méfier de Macky Sall. Il est allé jusqu’à demander à ses derniers de ni manger, ni boire avec le président Macky Sall. Des dérapages verbaux qui ont fortement indigné l’opinion publique nationale qui redoutait d’ailleurs un incident diplomatique entre les deux pays. Le patron du Forum Civil Birahim Seck a condamné de tels propos. Tandis que l’ancien député libéral Babacar Gaye demandera l’arrestation par le procureur du président du Groupe parlementaire de Yewwi Askan wi. Babacar Gaye dans un post indique Birame Soulèye Diop a transgressé l’art 265 du Code Pénal qui condamne l’offense commise publiquement contre les chefs de l’Etat étranger, les Premiers ministres étranger. Le Procureur Abdou Karim Diop entre dans la danse et transmet à la Sureté urbaine, une demande d’arrestation de l’administrateur général de Pastef. Entretemps, ce dernier a présente ses excuses. « Nos propos pour cette fois, ont dépassé … nos intentions » avoue le député. « En tant que patriote, en tant que simple croyant, quand nous commettons une erreur à l’endroit d’une personne, le mieux indiqué est de l’accepter et de présenter des excuses » a –t-il ajouté. Placé en position de garde-à-vue, il connaîtra son sort certainement ce jeudi lors de son face-à-face avec le Procureur.
FORUM INVEST IN SÉNÉGAL Apix veut séduire les investisseurs
Dakar abrite ce matin le Forum « Invest in Sénégal » au Centre international de conférences d'Abdou Diouf, (Cicad). Il est consacré au développement des marchés locaux et régionaux dans une logique d’intégration ainsi qu’à la promotion des opportunités d’affaires du secteur privé, signe de l’arrivée du Sénégal dans le concert des pays émergents. L'événement est placé sousle Haut-patronage du Chef de l’État. Le Forum « Invest in Sénégal » est un rendez-vous incontournable de promotion des opportunités considérables d’investissements auprès des opérateurs économiques, des partenaires financiers et industriels attendus aussi bien de l’Afrique que du reste du monde. L'engagement au quotidien du Gouvernement du Sénégal sous l’impulsion de S.E.M Macky Sall, Président de la République, est de créer les meilleures conditions d’affaires pour les entreprises et les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Cette volonté de rendre le Sénégal compétitif sur le plan international, repose en partie sur l’organisation de lieux de rencontres et d’échanges entre les acteurs économiques locaux, notamment du secteur privé, et les investisseurs nationaux et internationaux. C’est dans ce cadre que l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX-S.A), organise les 6, 7 et 8 juillet 2023, le premier Forum International des Investissements baptisé “Invest In Senegal”. L'objectif est de mobiliser des financements pour les projets intégrateurs régionaux; Favoriser des rencontres B to B entre les investisseurs; Attirer le maximum de capitaux et renforcer l’élan actuel de croissance du Sénégal et l’intégration économique régionale; Accroître les partenariats public-privé, faire la promotion des PME; Mieux faire connaître l’environnement économique du pays et les marqueurs de l’émergence; Promouvoir un environnement des affaires sain et des régimes incitatifs; Devenir le lieu de rencontre privilégié des investisseurs intervenant en Afrique.
IMAM ATTAQUÉ EN PLEINE PRIÈRE l’auteur Djibril Tine envoyé en prison
Djibril Tine, l’auteur de l’agression contre l’imam Mame Balla Mbacké le jour de la tabaski a été envoyé hier en prison à la Mac de Foundiougne. L’information a été donnée par Ansoumana Dione, le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance des malades mentaux (ASSAMM). Djibril Tine présenté comme un malade mental n’a pas bénéficié des circonstances atténuantes de sa maladie puisque le Procureur de Fatick l’a envoyé en prison vers 13 heures lorsqu’il a déféré devant le magistrat. La chance de Djibril Tine, selon Ansoumana Dione, c’est qu’avant son jugement, le juge d'instruction demandera, bien sûr, une expertise médicale qui déterminera si oui ou non, Djibril TINE jouissait de toutes ses facultés mentales, au moment de l'attaque. Ainsi, ce cas précis vient rallonger le nombre exorbitant de malades mentaux incarcérés dans les prisons sénégalaises, en violation si flagrante de leurs droits selon le président d’Assamm qui révèle que dans les prochains jours, il se rendra à la prison de Foundiougne pour aller voir Djibril Tine.