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14 août 2025
ONU-FEMMES OBTIENT DES FONDS POUR LE PROJET RESILIENCE DES FEMMES
Le gouvernement Italien et ONU Femmes signent un accord de financement d’une valeur de deux millions d’euros pour démarrer le Projet d’appui au renforcement de la résilience, de la protection et de la participation des femmes et des filles
Le gouvernement Italien et ONU Femmes signent un accord de financement d’une valeur de deux millions d’euros pour démarrer le Projet d’appui au renforcement de la résilience, de la protection et de la participation des femmes et des filles dans les zones frontalières du Sénégal et du Mali (Kédougou,Tambacounda, Kayes).
Conscient que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont toujours des défis majeurs, l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) a décidé d’accorder à l’ONU Femmes un financement de deux millions d’euros (près d’un milliard trois cent douze millions de F CFA). Cette forte somme a été allouée pour contribuer à répondre adéquatement aux besoins des femmes et filles habitant dans les localités éloignées des grandes capitales. Selon Giovanni Umberto De Vito, Ambassadeur d’Italie au Sénégal, « L’Italie attache une haute priorité, à travers la Coopération Italienne, à la réalisation de l’Agenda 2030 et des Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 5 sur l’égalité de genre et l’ODD 16 sur la promotion de la paix et la justice ». Son départ de Dakar étant proche, l’Ambassadeur a mis en exergue le caractère symbolique de cet accord avec ONU Femmes qui ponctue son mandat pendant lequel il a œuvré pour renforcer les synergies entre interventions bilatérales et multilatérales. « L’entente avec ONU Femmes est pleinement en phase avec l’engagement de l’Italie dans la promotion d’un développement endogène, inclusif et basé sur les droits humains, en vue d’une égalité de droits entre femmes et hommes » ajoutera-t-il. Par l’entremise de son Agence de coopération au développement (AICS), l’Italie soutient depuis plusieurs années ONU Femmes dans l’exécution de programmes et de projets visant à promouvoir l’égalité des sexes et l´autonomisation des femmes.
Le Directeur de l’AICS de Dakar, Marco Falcone, a tenu à rappeler pour sa part que « les deux institutions interviennent depuis plusieurs années au Sénégal avec des programmes et des projets spécifiques visant l’égalité de genre et l´autonomisation des femmes. Ce nouveau programme répondra aux besoins des femmes et des filles vulnérables dans les régions transfrontalières du Sénégal (Kédougou et Tambacounda) et du Mali (Kayes) pour leur permettre de se remettre des conséquences des violences et des conflits et d’accroître leur résilience aux crises futures et renforcer leurs capacités à participer au maintien de la paix, à la prévention des conflits pour une paix durable. »
Elena Ruiz Dabril, Directrice adjointe du Bureau Régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a réaffirmé, elle, la volonté d’ONU Femmes d’accompagner les Etats du Mali et du Sénégal dans la prévention des conflits, la protection des zones vulnérables et des populations qui y vivent. «Grâce à cette confiance renouvelée de l’AICS, nous allons accompagner les deux Etats dans le but de renforcer les mécanismes d’intégration du genre dans la gouvernance des frontières. A cet égard, nous ferons la promotion de la participation des femmes aux instances de prise de décision. Nous œuvrerons également pour l’égalité des sexes, l’éliminations des violences basées sur le genre ainsi que l’autonomisation des femmes » soulignera-t-elle.
Le projet permettra aux femmes et aux filles de se remettre des conséquences des violences et des conflits et d’accroître leur résilience aux crises futures et renforcer leurs capacités à participer au maintien de la paix, à la prévention des conflits pour une paix durable en encourageant, par exemple, leur participation aux instances de prise de décisions.
LA CAF LIVRE SON VERDICT SUR L'ATTRIBUTION DES CAN 2025 ET 2027 LE 27 SEPTEMBRE AU CAIRE
Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football a adopté des résolutions unanimes et ratifié à l’unanimité les décisions prises par la direction de la CAF.
Qui de l’Algérie, du Maroc, du duo Nigeria–Bénin et de la Zambie sera désigné pour organiser la coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 ? Qui aussi de l’Algérie, du Botswana, de l’Égypte, du Sénégal et du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie sera attributaire de la CAN 2027 ? La fumée blanche est attendue le 27 septembre prochain à l’issue de la réunion du Comité Exécutif de la CAF au Caire. C’est une des décisions qui a été prisé hier, jeudi 7 septembre par l’instance suprême du football africain.
Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football a adopté des résolutions unanimes et ratifié à l’unanimité les décisions prises par la direction de la CAF. C’était hier, jeudi 7 septembre, à l’issue d’une réunion, informe un communiqué. «Le Comité Exécutif de la CAF a pris d'importantes décisions unanimes qui apporteront une contribution significative à la durabilité, à la compétitivité mondiale et à l'attractivité du football sur le continent africain. Nous nous retrouverons à nouveau au Caire le mercredi 27 septembre 2023 pour discuter et prendre des décisions relatives aux pays qui se verront attribuer la CAN 2025 et la CAN 2027», a déclaré le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe.
Pour rappel, les pays candidats à l'organisation de la CAN 2025 sont Algérie, Maroc, duo Nigeria–Bénin, Zambie. Les pays candidats à l'organisation de la CAN 2027 sont Algérie, Botswana, Égypte, Sénégal, trio Kenya-Ouganda-Tanzanie. En effet, «la CAF accueillera également, dans les prochaines semaines, la première réunion de l’Association des clubs africains (« ACA ») représentant les clubs de football les plus performants et les plus grands d’Afrique». «Nous voulons que les clubs de football africains soient commercialement viables et rentables. Je continuerai à collaborer avec nos sponsors et partenaires actuels et futurs pour garantir que nous construisons des relations mutuellement bénéfiques et à long terme», dira Dr Patrice Motsepe.
En effet, il a réaffirmé que la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations se tiendra en Côte d’Ivoire en du 13 janvier au 11 février 2024. Et pour ce faire, le gouvernement a engagé de grands travaux en vue d’offrir la plus belle compétition continentale. Hier, jeudi 7 septembre, à l’issue de la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (EXCO), il a été aussi annoncé que les travaux avancent à grands pas. «Le Secrétaire Général de la CAF, M. Véron Mosengo-Omba, a informé le Comité exécutif de la CAF des bons progrès réalisés en Côte d'Ivoire pour la Coupe d'Afrique des Nations (AFCON) Côte d'Ivoire 2023 qui débute le 13 janvier 2024», rapporte le communiqué. La même source ajoute que «la réunion a également fait le point sur les excellents préparatifs et les progrès de la passionnante compétition de football de clubs, la Ligue africaine de football, qui débutera le 20 octobre 2023 à Dar es Salam, en Tanzanie».
« LE PROBLEME MAJEUR DE NOTRE SYSTEME DE PARRAINAGE, C’EST QU’ON N’A AUCUNE MAITRISE SUR LES DOUBLONS EXTERNES »
Ndiaga Sylla, expert électoral et président du cabinet Ceelect, est formel
« Le problème majeur de notre système de parrainage, c’est qu’on n’a aucune maîtrise sur les doublons externes. Autrement dit, aujourd’hui, un candidat peut effectivement avoir un dispositif informatique qui lui permet de vérifier les doublons internes pour y déceler peut-être les parrainages erronés, mais il n’a aucune maîtrise sur les doublons externes. Cela veut dire, en réalité, il ne sait pas à priori si une personne X qu’il considère comme parmi ses parrains n’a pas déjà parrainé quelqu’un d’autre. Et le cas échéant, la loi prévoit effectivement qu’on le comptabilise, on le valide en fait sur la première liste déposée et contrôlée, et on le rejette maintenant sur l’autre liste. Cependant, le deuxième candidat sur la liste a la possibilité de régulariser les parrains doubles puisque la loi prévoit un délai de 48 autres pour tout candidat qui n’atteint pas le nombre maximum à cause des parrainages doubles. Seulement, à ce niveau, le problème est que la régularisation ne peut se faire qu’une seule fois. Cela pose un problème puisque, comme je l’ai déjà dit, les candidats n’ont aucune maîtrise des doublons externes. Et c’est à ce niveau où se trouve la faille du système. A ce niveau, je dirais que l’ancienne mouture de la Loi était plus favorable parce qu’elle n’avait pas limité le nombre de fois qu’on avait pour en fait régulariser les doublons. Mais aujourd’hui la loi est très stricte : on ne peut régulariser qu’une seule fois un parrainage double.
En réalité, pour régler le problème des doublons externes, il faut un système d’enregistrement automatique qui permet, au moment d’enregistrement des parrains, de détecter dans un premier temps, les personnes qui sont dans le fichier électoral ensuite voir si ces personnes ont déjà parrainé un autre candidat. Et le cas échéant, rejeter aussitôt ce parrainage et éliminer le risque de doublon externe. Malheureusement, nous n’avons pas institué ce système qui aurait pu nous éviter ces doublons externes. Puisqu’avec les téléphones smartphones, le ministère de l’Intérieur aurait pu partager avec tous les candidats un logiciel qui leur permettrait de scanner avec leur téléphone portable les cartes d’identité nationale de toutes les personnes qui voudraient parrainer leur candidature sans risque de doublons externes.
TIRAGE DE PASSAGE DES CANDIDATS : UN COUTEAU A DOUBLE TRANCHANT
« Le tirage au sort de l’ordre de dépôt des candidatures permet d’éviter la cacophonie qu’on avait connue en 2019 avec les bousculades entre Mimi Touré et Malick Gakou. A l’époque, c’est l’ordre de dépôt qui déterminait celui de contrôle des parrainages. Donc, il fallait être premier pour déposer avant tout le monde alors qu’on n’avait aucune maîtrise sur cet ordre là. Tout le monde pouvait venir quarante-huit heures avant la date de démarrage des dépôts faire la queue ou même le jour-j à 07h00. Aujourd’hui donc, le tirage au sort a le mérite d’éviter en fait cette cacophonie. Toutefois, je considère que l’enjeu, c’est plutôt l’ordre de vérification des parrains et non l’ordre de dépôt des candidatures. Et pour cause, la loi électorale impose aux candidats indépendants et aux candidats soutenus par des coalitions de déposer leurs parrainages, non pas au moment de la déclaration de candidature, mais au plus tard la veille du dépôt de leur candidature. Si je suis un candidat indépendant et que je devais déposer mon dossier de déclaration de candidature le 11 du mois, il faudrait impérativement que je me présente au greffe du Conseil constitutionnel le 10 pour faire la notification du titre de ma candidature et déposer en même temps mes parrains. Et si après tirage au sort, je sors premier sur la liste. Dans ce cas, j’ai l’obligation à l’ouverture des dépôts d’être sur place à l’heure. A défaut, si j’accuse du retard, on appelle le numéro 2 et mon dossier sera renvoyer à la dernière place et je deviens le dernier ainsi de suite ».
LES CANDIDATS A L’EPREUVE D’UN TEST GRANDEUR NATURE
Initialement prévue le 28 août dernier, c’est finalement le 27 septembre que vont démarrer les opérations de collecte des parrainages pour la présidentielle de février 2024 qui va se tenir pour une première dans l’histoire politique du Sénégal
Les opérations de collecte des parrainages pour la présidentielle du 25 février prochain vont démarrer conformément aux dispositions du nouveau Code électoral modifié le 27 septembre prochain avec la publication de l’arrêté du ministère en charge des élections fixant par ailleurs les conditions de collecte des parrainages. Cette campagne de collecte des parrains s’annonce comme un test grandeur nature du fait des dernières innovations apportées au système de parrainage, lors de la dernière modification du Code électoral.
Initialement prévue le 28 août dernier, c’est finalement le 27 septembre que vont démarrer les opérations de collecte des parrainages pour la présidentielle de février 2024 qui va se tenir pour une première dans l’histoire politique du Sénégal sans la participation du président sortant. Les candidats déclarés à cette élection ont donc trois semaines pour préparer cette campagne de collecte des parrains qui va se dérouler sur 150 jours en lieu et place des 180 jours arrêtés lors de la dernière présidentielle de 2019. Les raisons de ce décalage de la période de collecte des parrains sont à chercher dans le retard accusé durant la dernière modification du Code électoral décidée par les acteurs politiques engagés dans le dialogue politique. Un dialogue les conclusions ont permis la restauration des droits civiques et politiques de Karim Meïssa Wade du Pds et de Khalifa Ababacar Sall de Taxawu Senegaal.
Au plus tard le 27 septembre prochain, le gouvernement à travers le ministre de l’Intérieur chargé également de l’organisation des élections, va prendre l’arrêté pour fixer le nombre de parrains requis et la fiche de collecte des parrainages mais aussi il va arrêter le montant du cautionnement. Il faut dire que cette modification du Code électoral a également apporté quelques innovations qui vont certainement impacter dans un sens ou l’autre l’organisation de la prochaine présidentielle. La Loi sur le parrainage fait partie de ces innovations avec la baisse du nombre de parrains requis pour les candidats. En effet, de 0,8% du fichier électoral, le nombre de parrainage citoyen exigé passe désormais à 0,6% pour tout candidat. A cela, s’ajoute également l’introduction du parrainage optionnel des élus par 8% des députés composant l’Assemblée nationale soit, 13 parlementaires ou 20% des chefs d’exécutif territorial comme les maires et les présidents de Conseil départementaux, soit 120 chefs d’exécutifs territoriaux. Autre innovation apportée au Code électoral en perspective de la présidentielle du 25 février prochain, l’institution du système de tirage au sort pour le dépôt des candidatures. Toute chose qui évitera certainement le rush et l’embouteillage notés, au niveau du Conseil constitutionnel, lors du dépôt des candidatures à la présidentielle de 2019.
KEEMTAAN GI - QUAND L’INTERDICTION DES MANIFS DEVIENT LA REGLE…
L’article inscrit dans notre Constitution par Père Wade n’a plus aucune valeur juridique. Car maintenant la règle, dans ce charmant pays, c’est de ne plus autoriser les manifestations de l’opposition. Ou même de la société civile. Circulez, messieurs et dames, vous autres alliés de ces fascistes, les marches et manifestations, genre bain de foule, sont exclusivement réservées à notre bien aimé Chef qui peut s’autoriser à recevoir ses partisans au seuil de son palais au nez et à la barbe du préfet qui viendra, lui-même, assister à la fête. Et si ça lui chante, danser une de ces chorégraphies si canailles que nous autres Kàccoor affectionnons tant mais qui se font si rarissimes. Mais où se cachent donc les Mbathio et Ndiolé qui roulent si bien le popotin? Comme on s’ennuie sans leurs croupes qui ondulent ! Hier, sous le Père Wade, il y avait l’arrêté dit Ousmane Ngom, un texte liberticide qui interdisait les manifestations au centre-ville, histoire de ne pas perturber la quiétude du Chef. Comme l’histoire peut prendre des raccourcis. Aujourd’hui, pour moins que ça, des jeunes sont en prison. Le champ de l’arrêté qui était circonscrit au centre-ville de Dakar, dans l’espace compris entre l’avenue El Hadj Malick Sy et le Cap Manuel, et prescrivant un périmètre de protection, couvre désormais toute l’étendue du pays. Violant ainsi les libertés d’expression et de réunion pacifique des citoyens. Et c’est toujours aux motifs éculés de risques de troubles à l'ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens que ces rencontres sont interdites. Sans compter le motif d’insuffisance de forces de l’ordre ! Et pendant qu’ils prohibent, c’est toute une ville qui est quadrillée par une escouade de forces de défense prêtes à bouffer de l’opposant et à créer un indescriptible désordre. La bizarrerie est qu’aucune manifestation autorisée de l’opposition ne s’est jamais terminée dans le désordre. Au contraire, elles se tiennent toutes, ces manifestations de l’opposition, dans une ambiance carnavalesque. Il faut que ces gens du pouvoir reprennent leurs esprits et sachent que ce sont eux qui foutent le bordel dans ce pays en piétinant un droit inscrit dans notre Charte nationale. KACCOOR BI - LE TEMOIN
F24 ET Y’EN A MARRE MANIFESTATION INTERDITE CE VENDREDI
Le Sénégal sous le régime finissant du président Macky Sall a décidément signé un long bail avec les interdictions de manifester. Hier, le préfet de Dakar a signé un arrêté portant interdiction du rassemblement des forces vives de F24 et de Y’en À Marre. Un méga rassemblement prévu ce vendredi 08 septembre 2023 à partir de 15 heures à la Place de la Nation. Selon l’autorité préfectorale, les motifs sont liés à des risques de troubles à l’ordre public ainsi qu’à l’entrave à la libre circulation des personnes et des biens. Rappelons-le, la plateforme F24 regroupant des mouvements et partis politiques de l’opposition et de la société civile avait décidé d’organiser une manifestation après le grand Magal de Touba pour exiger la libération du leader de Pastef Ousmane Sonko et tous les détenus politiques. Ces forces vives de la « rue » comptaient également se faire entendre pour l’organisation d’élections libres, transparentes et inclusives pour la participation de tous. Vont-elles braver l’interdit du préfet de Dakar ? Qui vivra verra !
« LE TEMOIN » DELESTE LA SENELEC EN REPRESAILLES !
Dans deux de ses éditions, votre quotidien « Le Témoin » a dénoncé les difficultés que rencontrent les consommateurs de « Woyofal » notamment avec l’augmentation des tarifs prépayés. Hier, après la parution de notre article, des agents de la Senelec ont fait une descente musclée à la Sicap Liberté 6 Extension, notamment à l’immeuble « Essa Mbaye Fall » abritant les locaux du « Témoin ». En représailles, à l’image des bombardiers russes en Ukraine, ont frappé notre centrale « Woyofal » privant ainsi le siège de votre quotidien d’électricité. Des représailles sur fond de règlements de comptes qui ont provoqué des dégâts collatéraux. Car plusieurs habitants de notre ont tout simplement été privés d’électricité jusqu’au moment où vous lirez ces lignes. Son appartement plongé dans le noir, une résidente est allée passer la nuit chez ses parents en compagnie de ses enfants torturés par la chaleur. Un service public qui procède à des règlements de compte à l’endroit de ses clients, cela n’existe nulle part ailleurs qu’au Sénégal. En tout cas, « Le Témoin » est convaincu que si le président Macky Sall était Dg de la Senelec, il n’aurait jamais fait pareille chose.
NIORO DU RIP
Il faudra compter désormais avec le mouvement politique « And Diapalé Mamadou Moustapha Ba (AJ2MB) » pour les futures actions politiques, sociales et sportives à Nioro du Rip. Les membres du mouvement politique piloté par le très populaire Ibrahima Cissé, professeur de mathématiques au CEM Mamour Ousmane BA de Nioro du Rip, sont en train de s’organiser déjà pour dérouler ultérieurement les orientations de celui qu’ils appellent affectueusement « Bosquier ». Il faut dire que ce mouvement transcende déjà le quartier Médina qui a vu naître l’actuel ministre des Finances et du Budget pour atteindre tout le territoire de la commune et même du département. À signaler que le mouvement a comme coordonnateur Ibrahima Cissé dit « Waddle ». Selon ce dernier, « les différentes actions de Mamadou Moustapha Ba à l’endroit des populations de Nioro du Rip constituent la seule raison de la naissance d’un tel mouvement ».
LES 12 ANS DE LA CHAIRE SENGHOR DE L’UNIVERSITE DU QUEBEC EN OUTAOUAIS (UQO)
Le 28 septembre prochain, le Sénégal sera magnifié doublement par un événement scientifique au Québec portant sur les 12 années d’existence de la Chaire Senghor de la Francophonie de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Doublement puisqu’on va parler du premier président du Sénégal Léopold Sédar Senghor, à travers notamment des thématiques comme l’immigration, les relations internationales, le développement, l’autochtonie, les médias. Parmi les conférenciers de renom, figure en bonne place, l’ancienne ministre et député Aïda Mbodj qui a été sélectionnée par le fait qu’elle a été l’initiatrice de deux lois dites révolutionnaires en contexte francophone et africain (la loi sur la parité absolue hommes et femmes et la criminalisation du viol). L’autre consécration sénégalaise, est que la chaire Senghor de l’UQO est dirigée depuis sa création par le québécois d’origine sénégalaise le Pr Ndiaga Loum, juriste, politologue, professeur titulaire au Département des sciences sociales. D’abord programmée en mars 2023, puis reportée en raison de la fermeture des universités liée à la crise de la Covid-19, cette journée scientifique du 28 septembre, selon un communiqué de l’UQO, marquera le début des activités célébrant les 12 ans de la Chaire Senghor de la Francophonie de l’Outaouais (la première en Amérique du Nord) inaugurée par son excellence Abdou Diouf alors Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie. L’activité a pour objectif de réunir les acteurs (universitaires, culturels, économiques, littéraires…) pour qui la Francophonie est non seulement un objet ou sujet d’étude, un domaine de prédilection et d’expression artistique, mais aussi un idéal incarné ou réincarné dans un monde « privé de sens »
NGOR DIONE INSTALLE DIRECTEUR DU PORT DE NDAKHONGA
Le directeur général du Port autonome de Dakar Mountaga Sy, gérant la tutelle des ports secondaires depuis le décret de juin 2023 a installé hier le nouveau directeur du port de Ndakhonga, Ngor Dione. Inauguré en 2015 par le président Macky Sall, le port de Ndakhonga construit par l’ANAM n’était pas jusqu’ici fonctionnel malgré un investissement de près de 30 milliards de frs. Seulement l’ouvrage souffrait énormément de la présence de plusieurs dépôts de sédiments situés au fond du plan d’eau, empêchant les bateaux d’accoster en toute sécurité. Il a fallu draguer à plusieurs reprises le chenal pour faciliter l’accostage des bateaux. La première phase de dragage, réalisée entre l’embouchure et Foundiougne, a coûté environ 2,7 milliards de franc CFA. La deuxième phase, qui concerne la partie Foundiougne-Kaolack, annoncée depuis 2015, n’est toujours pas entamée. Entre temps, la sédimentation s’est reconstituée alors qu’il est important d’entretenir les profondeurs du chenal. Ces handicaps techniques vont être résolus rapidement puisque le port de Dakar à travers son directeur général va mettre à la disposition du port de Ndakhonga un budget de fonctionnement de près de 2 milliards de frs. Le port de Foundiougne-Ndakhonga est constitué de deux composantes situées de part et d’autre des rives du bras de mer le Saloum, c’est à dire à Ndakhonga et à Foundiougne. Foundiougne est doté d’une annexe de gare maritime dédiée aux passagers venant de la localité, alors que Ndakhonga abrite l’essentiel des infrastructures portuaires et du terminal pétrolier. Environ 300 emplois sont attendus pour les jeunes de la contrée. Le nouveau directeur du port Ngor Dione est un inspecteur des impôts et des domaines, maire de Mbame. Il promet une rapide montée en puissance de l’infrastructure.