Birame Soulèye Diop est déféré au parquet du tribunal de Dakar. Le député et maire de Thiès-nord , qui était en garde à vue à la sûreté urbaine, doit maintenant être entendu par le procureur.
Il est poursuivi pour diffamation commise par un membre de l’Assemblée nationale contre un chef d’État étranger de nature à saper les relations diplomatiques de l’État, discrédit sur une institution de la République et actes et manœuvres e nature à discréditer les institutions de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois ».
Birame Soulèye Diop avertissait, au cours d’un point de presse, les potentiels candidats à la candidature de Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle. Il développait une théorie de l’empoisonnement contre ces candidats à la candidature. Selon lui, le président Sall risquait recourir à « cette méthode à la Alassane Ouattara » pour les éliminer et pour concourir au scrutin présidentiel.
Une convocation à la sûreté urbaine lui a été décerné au lendemain de ce point de presse.
SITUATION DES MIGRANTS AFRICAINS EN TUNISIE, UMAROU SISSOCO EMBALO PREOCCUPE
Le chef de l’Etat bissau-guinéen, Umarou Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO, a exprimé sa préoccupation face à la situation des migrants subsahariens dans la ville tunisienne de Sfax.
Dakar, 7 juil (APS) – Le chef de l’Etat bissau-guinéen, Umarou Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO, a exprimé sa préoccupation face à la situation des migrants subsahariens dans la ville tunisienne de Sfax.
‘’En tant que président en exercice de la CEDEAO, nous sommes préoccupés et suivons de près la situation des migrants à Sfax en Tunisie’’, a-t-il notamment tweeté.
Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest fait allusion aux violences et à l’hostilité dont sont victimes des ressortissants subsahariens à la suite de la mort d’un tunisien.
Des migrants subsahariens subissent la colère des habitants de la deuxième ville tunisienne, qui manifestent après la mort d’un habitant de 41 ans, poignardé lors d’affrontements qui les ont opposés lundi soir.
La nouvelle s’est rapidement répandue via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par un député de Sfax, suscitant des réactions violentes et des appels à l’expulsion des migrants africains.
‘’Nous espérons que les autorités tunisiennes, en tant que pays partageant le même continent, mettront un terme à ces violences envers des frères africains’’, a souligné Umarou Sissoco Embalo
LE FORUM INVEST IN SENEGAL ET LA RETRAITE DE MACKY SALL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les parutions de ce vendredi s’intéressent à l’appel lancé la veille par le chef de l’Etat aux investisseurs tout en épiloguant sur la retraite future de Macky Sall moins d’une semaine après avoir fait part de sa décision de ne pas être candidat en 2024.
Dakar, 7 juil (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent à l’appel lancé la veille par le chef de l’Etat aux investisseurs tout en épiloguant sur la retraite future de Macky Sall moins d’une semaine après avoir fait part de sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat en 2024.
Au forum Sénégal invest, Macky Sall ‘’appelle à des partenariats qualitatifs et équitables’’, rapporte Le Soleil. ‘’Pour permettre aux pays africains d’accéder à plus de ressources afin de financer leur développement, le chef de l’Etat sénégalais invite les partenaires à avoir une juste perception du risque d’investissement sur le continent. Macky Sall appelle également les hommes d’affaires à se mettre en consortium’’, écrit le journal.
Parlant de cette rencontre organisée par l’APIX, L’Info affiche à la Une : ‘’Le Sénégal drague les investisseurs’’.
‘’Tout investisseur peut venir faire tranquillement ses affaires au Sénégal, où il n’y a aucun risque. C’est l’assurance donnée hier par le chef de l’Etat à l’ouverture du Forum Invest in Sénégal, sur initiative de l’Apix. Pour Macky Sall, la paix et la sécurité sont les premiers facteurs à prendre en compte pour les investissements, c’est pourquoi son gouvernement s’évertue à les garantir et continuera de le faire. Aussi, le président de la République a dénoncé les comportements laxistes dans nos administrations et appelé à les bannir, car constituant des entraves à la bonne marche des affaires’’, indique le journal.
EnQuête constate que ‘’c’est un Macky Sall libéré, décontracté, rassurant et très souriant qui a été, hier, à Diamniadio, pour l’ouverture du forum Invest in Senegal’’.
‘’Dans un style très open et cash, il a aussi tenu à rappeler à tous les investisseurs d’ici et d’ailleurs, les nouveaux paradigmes du partenariat avec l’Afrique’’, selon la publication.
« Nos partenaires doivent aussi comprendre que maintenant c’est aussi la libre compétition en Afrique. Il faut se mettre à l’esprit qu’on va dans un terrain de chasse, où il y a d’autres chasseurs. Il n’y a plus de monopole. Nous, gouvernements, nous devons faire l’effort d’être attractifs et d’être en mesure d’attirer les investisseurs, mais ceux qui viennent aussi doivent comprendre que les terres conquises c’est fini’’, a déclaré le chef de l’Etat.
Bës Bi relève que pour ‘’favoriser un investissement convivial au Sénégal, Macky Sall opte pour les meilleures pratiques’’.
‘’Le Président Macky Sall a lancé, hier, l’ouverture de la première édition Invest in Sénégal. Ce rendez-vous d’hommes d’affaires est une occasion d’échanger sur les perspectives, les priorités d’investissement et la transformation structurelle du Sénégal. Le Président Sall a rassuré les investisseurs sur les différentes réformes engagées pour un environnement des affaires viable et attractif’’, rapporte la publication.
Quelle vie pour Macky Sall après la présidence ? Le Quotidien signale qu’après son départ de la présidence de la République, ‘’Macky Sall n’entend pas faire comme ses prédécesseurs. Le chef de l’Etat promet de rester au Sénégal après les élections de février 2024 et d’être à la disposition de son successeur si ce dernier a besoin de ses conseils’’.
WalfQuotidien évoque ‘’la retraite dorée’’ qui attend Macky Sall après 12 ans de présidence.
‘’Le président Macky Sall ne va pas s’ennuyer! Même en quittant la présidence de la République, il vivra sous les lambris dorés du pouvoir. Un privilège tiré du décret numéro 2013- 125 qu’il avait lui-même signé. Selon un communiqué émanant de la présidence de la République, en dehors du traitement mensuel de 10 millions francs CFA, les ex présidents bénéficient d’une assurance maladie étendue à leurs conjointes en plus de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement’’, explique le journal.
»Concernant le logement dans le cas où l’ex président y renonce, il perçoit en compensation une indemnité d’un montant mensuel net de 4 500 000 francs Cfa. Toujours au chapitre des privilèges pour les anciens présidents, l’Etat du Sénégal prend également en charge à hauteur de 40 000 000 francs Cfa par an, le coût de leurs billets d’avion ainsi que leurs conjointes’’, ajoute Walf.
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LA REVUE DE PRESSE ENQUÊTE PLUS DU 7 JUILLET AVEC JEAN-PIERRE CORRÉA
Jean-Pierre Corréa est une voix radiophonique unique, mais aussi une plume corrosive. Ses analyses fines sur la vie politique, sociale et culturelle du Sénégal font références. Sa revue de presse était une référence journalistique au début de la RFM. Son credo : le respect de ses lecteurs et auditeurs et ne jamais insulter leurs intelligences. Son choix editorial : toujours préférer être le dernier à dire la vérité...Plutôt que le premier à dire une connerie...et décider lorsque l'on vous montre l'évidence…de regarder ailleurs.
Le candidat du PS sera connu…
Le Parti socialiste assume son ancrage au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Mamadou Faye a déclaré à la fin de la réunion du secrétariat exécutif national élargi aux élus nationaux : « Nous y sommes et y resterons ». Interpellé sur le candidat du parti à la Présidentielle de 2024, le porte-parole Abdoulaye Wilane indique que l’opinion sera édifiée sur la question après avoir pris langue avec leurs alliés de Benno Bokk Yaakaar. Par ailleurs, les socialistes ont félicité le Président Macky Sall qui a fait montre de sa qualité d’homme d’Etat. Ils n’ont pas manqué de magnifier le travail abattu par le chef de l’Etat pour mettre le Sénégal sur les rails du développement.
Pr Daouda Ndiaye s’aligne pour la Présidentielle...
La décision du président Macky Sall de ne pas se présenter à la présidentielle de 2024 semble donner des ailes à certains. Connu jusque-là dans le domaine de la santé où ses actions sont reconnues de tous, le Pr Daouda Ndiaye a décidé de s’aligner pour briguer le suffrage des Sénégalais le 25 février prochain. Lors d’une conférence de presse, le chef du département de parasitologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et Directeur du Centre africain d’excellence sur le génome et les maladies infectieuses du Sénégal a expliqué les raisons qui ont guidé sa décision. Après cette annonce en grande pompe, le président du mouvement Actions, devra trouver les voies et moyens pour franchir l’étape des parrainages. Ce qui n’est pas gagné d’avance
..Un ancien proche de Macky allonge la liste
La forte décision du chef de l’Etat en début de semaine a sans doute libéré beaucoup d’acteurs, jusque-là en hibernation. A presque huit (8) mois de la présidentielle de 2024, les déclarations de candidatures se multiplient. A l’image du Pr Daouda Ndiaye, Moustapha Kane lorgne le fauteuil présidentiel. Ancien proche collaborateur du président Macky Sall, il vient allonger la liste des candidats pour le scrutin de février prochain. Loin des caméras et autres objectifs des photographes, il a opté pour une communication sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, l’ancien chef de cabinet de Macky Sall (Ndlr : Ce dernier était à l’époque président de l’Assemblée nationale) informe qu’il va se prononcer dans les prochains jours pour décliner son programme. Après avoir demandé au chef de l’Etat de renoncer au troisième mandat, le sieur Kane avait démissionné de son poste de président du Conseil de surveillance de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX). Aujourd’hui que son ancien boss est out, il espère se frayer un chemin. Le rêve est permis.
YAW dénonce le traitement de l’affaire Birame Soulèye Diop
L’affaire Birame Soulèye Diop agite la Coalition Yewwi Askan Wi qui déplore le traitement réservé à son président du Groupe parlementaire. La conférence des leaders de YAW a fait son mea-culpa en regrettant les propos offensants tenus par le député. Toutefois, ses camarades se désolent qu’en dépit des excuses publiques adressées au président de la République, la machine politico-judiciaire ait été actionnée. A les en croire, le procureur de la République a violé la Constitution et outrepassé ses compétences. Selon les leaders, la coalition Yaw a une haute conscience des relations fraternelles, amicales et historiques entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire, que ne sauraient compromettre des propos tenus dans un contexte de tension politique et sociale.
Ousmane Mbaye confirmé à la tête de Dangote
Directeur Général intérimaire depuis 2022, Ousmane Mbaye vient d’être officiellement confirmé à la tête de Dangote Cement Sénégal (DCS) sis à Pout, parallèlement à ses fonctions de Directeur administratif et financier. C’est la décision prise par Aliko Dangote himself, Président Directeur Général du conglomérat panafricain. D’ailleurs, il séjourne au Sénégal. Il a profité de sa rencontre avec le Président Macky Sall ce mercredi 5 juillet 2023 à Dakar pour présenter son nouveau Directeur Général sénégalais à ce dernier. Le magnat nigérian est expressément venu au Sénégal afin de remercier le Chef de l’Etat d’avoir répondu à son invitation lors de l’inauguration de sa méga-raffinerie, en mai dernier, à Lagos. Implantée à Pout, Dangote Cement Sénégal est la troisième unité de production de ciment intégrée du pays grâce à un investissement de plus de 300 millions de dollars US. Dotée d’une capacité de production annuelle de 1,6 million de tonnes de ciment, l’usine est entrée en production en janvier 2015.
Des maîtres coraniques exigent la libération de Oustaz Assane Seck
Des maîtres coraniques résidant à Pikine demandent la libération de leur camarade Oustaz Assane Seck, animateur à la Sen Tv, en détention depuis deux mois. Ils ont organisé hier un point de presse à Pikine sous la houlette de Alioune Fall. Ils sollicitent ainsi la clémence du Chef de l’État Macky Sall pour la libération de leur camarade.
400 personnes formées dans le domaine du numérique
Dans le souci de mettre en œuvre l’esprit école-entreprise, l’État du Sénégal, à travers le ministère de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, a démarré un vaste programme de formation au profit de travailleurs de sociétés qui s’activent dans le domaine du numérique. Ainsi, 400 personnes vont bénéficier de cette formation grâce à la collaboration de l’Ong allemande Bbw. A Guédiawaye, une vingtaine de travailleurs a bénéficié de cette formation qui va durer 12 semaines.
Psychose des inondations à Keur Massar Sud
Les habitants des quartiers Madiabel, Amina et environs de la commune de Keur Massar-Sud sont sous la hantise des inondations, avec l’installation de l’hivernage. Car jusqu’à présent, les travaux du réseau de drainage des eaux pluviales promis par les autorités étatiques tardent à démarrer. Ces populations demandent au ministre Issakha Diop d’honorer sa parole, même si l’État a mis en place un matériel de pompage géré par les sapeurs-pompiers pour les besoins de l’hivernage.
Galère des déguerpis de la Cité Imbécile
Les familles déguerpies de la cité Imbécile sont dans un désarroi total. Certaines sont logées à l’arène nationale. Elles sollicitent l’appui des autorités parce qu’elles ont tout perdu lors de cette opération de désencombrement. Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, justifie l’opération pour des motifs sécuritaires. Il affirme que de nombreuses agressions sont constatées sur l’autoroute. Aussi, les autorités sont-elles en croisade contre la bidonvilisation de Dakar.
L’ingénieur pompe sur le compte du non-voyant
Ingénieur agronome âgé de 34 ans, M. Sow croupit actuellement en prison pour escroquerie et abus de confiance. Selon nos sources, le sieur J. Diatta qui a perdu la vue a décidé de se reconvertir dans l’aviculture et la vente de moutons pour ne pas rester les bras croisés. Ainsi, il fait la connaissance de M. Sow qui promet de l’appuyer. Contre toute attente, le non-voyant ne verra que du feu. Sollicité par son ami Diatta pour effectuer une opération Wave, M. Sow en a profité pour mémoriser son code et subtiliser 95 mille francs sur son compte, avant de disparaître dans la nature. Il reviendra à la charge, mais avec une idée précise en tête. Sachant que son ami s’active dans le jeu 1X-Bet, il en profite pour entrer de nouveau dans le compte pour se convertir en opérateur, avant d’ordonner le versement frauduleux de 627 mille francs. Se sentant alors trompé, J. Diatta se rend à la police des Parcelles assainies pour porter plainte. La dame O.K. Gaye qui s’active dans l’aliment de bétail a été aussi victime des agissements de l’ingénieur agronome. Ce dernier, qui se présentait souvent au magasin de la dame pour faire des achats, a finalement acquis la confiance de cette dernière. A l’approche de la Tabaski, il s’est pointé au magasin de la dame pour lui proposer l’achat de 35 sacs d’aliments, d’une valeur de 653 mille francs. L’ingénieur indélicat disparaît dans la nature. La dame porte plainte. Le sieur Sow sera arrêté et déféré pour escroquerie et abus de confiance.
Mor Dia Samb écope de 3 mois avec sursis
C’est devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel que Mbaye Sène a choisi de solder ses comptes avec son neveu Mor Dia Samb à qui il réclame la rondelette somme de 87 millions Cfa. Établi en France depuis plusieurs décennies, Mbaye Sène est tombé des nues quand son neveu lui a martelé qu’il ne lui devait pas un centime. En effet, il s’agit d’un dossier d’abus de confiance portant sur 87 millions de francs Cfa qui oppose un oncle à son neveu. Émigré établi en France, Mbaye Sène a porté plainte contre son neveu Mor Dia Samb qui, selon lui, l’aurait grugé de 87 millions. Et pourtant, entre les deux, les relations étaient toujours basées sur la confiance, le respect et la considération depuis plus de trente ans. Parce qu’ayant récupéré chez lui son neveu Mor Dia Samb, alors orphelin et gamin, Mbaye Sène lui a appris toutes les ficèles du métier de commerçant. Mieux, il lui a même donné en mariage sa propre fille et baptisé tous ses enfants. Et quand il a jugé que con neveu était en mesure de gérer ses affaires, l’émigré lui a confié un grand magasin qu’il avait ouvert à Touba. Mor Dia Samb lui a rétorqué qu’il ne lui devait pas un sou. En fait, les choses ont tourné au vinaigre entre les deux quand Mbaye Sène, voulant rentrer en Italie, a demandé à son neveu de lui débloquer 300 mille pour son billet retour, et que celui-ci lui a rétorqué que les deux magasins lui appartenaient. Dans son verdict rendu hier, le tribunal a reconnu Mor Dia Samb coupable du délit d'abus de confiance et l'a condamné à trois mois assortis de sursis et dix millions de dommages et intérêts .
Idrissa Seck remobilise ses troupes
Ça bouge dans les états-majors politiques depuis que le Président Macky Sall a renoncé à sa candidature. Idrissa Seck qui se positionne déjà comme une alternative crédible, semble prendre les devants. Le leader de Rewmi qui se trouve dans une campagne de remobilisation, a convoqué le secrétariat national élargi aux autres structures du Parti. Ainsi, les responsables des femmes, jeunes, cadres, enseignants, pépinière des cadres libéraux, anciens, secteur informel et arabisants prendront part à la rencontre prévue samedi prochain à Thiès, sous la présidence effective de l’ancien président du Conseil économique social et environnemental (CESE)
76% de la population adulte ont des caries dentaires
La 6e édition du Congrès dentaire international de l’Association nationale des Chirurgiens-Dentistes sénégalais (ANCDS), couplée aux 10èmes Rencontres odontologiques de Dakar (RODAK), a été ouverte hier, sous la présidence de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemess Ngom Ndiaye. Le thème de la présente édition est : « Nouvelles perspectives en Santé Bucco-Dentaire ». Au Sénégal, selon l’Enquête STEPS de 2015, plus de 76% de la population adulte ont des caries dentaires, plus de 72% des maladies de la gencive, et plus de 62% ne recourent pas aux soins dentaires. Ces chiffres démontrent, selon Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, la nécessité de renforcer notre politique de promotion de la santé bucco-dentaire par des stratégies de prévention au sein de la communauté et l’amélioration de l’accessibilité des soins de qualité. A l’en croire, le recrutement accru de personnels dentaires a permis à notre pays de disposer de 550 chirurgiensdentistes, 75 techniciens supérieurs en odontologie, 33 techniciens de laboratoire de prothèse dentaire, répartis dans le public, le parapublic et le privé. A cela s’ajoutent le renforcement des équipements dentaires avec l’acquisition de fauteuils dentaires, d’appareils de radiographie, d’autoclaves et d’unités mobiles ainsi que l’ouverture de services dentaires.
Par Abdoul Aly KANE
LE RETRAIT POLITIQUE DU PRESIDENT MACKY SALL OU LES IMPLICATIONS D’UN CHOIX
L’annonce du Président Macky Sall de ne pas briguer un 3e mandat est le fait nouveau qui rebat les cartes concernant les élections présidentielles de février 2024. D’emblée, il faut convenir qu’il a respecté sa parole. Faut-il l’en féliciter pour autant ?
L’annonce du Président Macky Sall de ne pas briguer un 3e mandat est le fait nouveau qui rebat les cartes concernant les élections présidentielles de février 2024. D’emblée, il faut convenir qu’il a respecté sa parole. Faut-il l’en féliciter pour autant ? Il ne devrait pas en être ainsi.
En effet, féliciter un homme politique pour avoir respecté sa parole, revient à dire qu’il était susceptible de ne pas avoir l’intention de tenir un engagement aussi important pour le pays, ce qui serait tout de même vexatoire. C’est le lieu de faire un succinct bilan de sa politique économique. A notre sens, sur le plan de la satisfaction des besoins du plus grand nombre (emploi des jeunes), le PSE du Président Macky Sall est un échec. Le Président Sall a certainement pu constater que le mirage des infrastructures de transport, fussent-elles de dernières génération (TER, BRT) n’était pas arrivé à masquer la revendication sociale primordiale de la jeunesse, qui est le droit au travail. Le droit au travail est un droit humain essentiel.
Le droit au travail est essentiel pour assurer la dignité humaine, l’épanouissement personnel et la participation active à la vie sociale et économique. Après 10 ans de pouvoir, il avait d’ailleurs partiellement reconnu la déconvenue, en imputant les évènements de mars 2021 au chômage des jeunes.
Il s’en suivit son fameux « je vous ai compris » et l’élaboration dans l’urgence du programme XEYYU NDAWYI, dont les résultats ont été jusque-là sans rapport avec les terribles vagues de 300 000 nouveaux demandeurs qui échouent annuellement sur un marché du travail structurellement atone. Le Président SALL vient à nouveau, confirmer cet échec, lors de son discours de renoncement du 03 mai 2023 en ces termes :
« J’entends bien les aspirations du peuple sénégalais, de sa jeunesse en particulier, de ses attentes légitimes en matière de justice socio-économique, de création d’emplois, de renforcement du système d’éducation et de formation professionnelle, de meilleurs cadres de vie. Je comprends la volonté de notre jeunesse de vouloir vivre une vie qui vaut la peine d’être vécue, ici au Sénégal et non ailleurs. C’est justement à nous concerter à repenser ensemble cette solidarité que nous parviendrons, en tant que société, à répondre aux justesrevendications de notre jeunesse et de l’ensemble des citoyens sénégalais ».
Gap entre demande et offre d’emplois
D’ailleurs, le gap entre demande et offre d’emplois risque encore de s’aggraver. Les résultats provisoires de l’actuel (5ème ) recensement général de la population et de l’habitat (un taux de 85% de couverture), l’actuelle Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr livre l’information suivante qui fait froid dans le dos, alors qu’on devrait s’en réjouir : ‘’Les données provisoires que nous avons disent que nous en sommes à près de 70 %, voire 75 % de Sénégalais ayant moins de 25 ans ». En effet, on sait tous que « jeunesse » doit rimer avec ardeur au travail, productivité, ingéniosité et développement, dividende démographique, pour autant qu’une bonne politique de développement humain sous-jacente à une stratégie de développement industriel pertinente soit mise en œuvre. Tel n’a pas été le cas depuis les indépendances.
On a « vendu » aux populations que le développement économique, construire des infrastructures faisant ressembler Dakar à Paris(l’an 2000 pour Senghor) pour donner l’illusion d’une politique efficiente de rattrapage économique. L’érection d’infrastructures à fort impact médiatique, initié avec succès par Abdoulaye Wade, a été poursuivie par Macky Sall via un endettement à peine soutenable, et sans un accompagnement par des politiques de transformation structurelles de l’économie du pays. Jamais un dirigeant du Sénégal n’a eu à sa disposition autant de ressources financières extérieures que Macky Sall.
Il est même à craindre que les revenus pétroliers et gaziers soient mis à contribution pour faire éviter les défauts de paiements. Cette situation induit pour la gestion future des choix drastiques à opérer en matière d’endettement, de développement industriel. Au plan politique, le retrait de Macky Sall ouvre de grands défis.
Quid de l’APR après son départ ?
Pour les élections de février, le parti va-til se réunir en congrès pour se choisir un candidat, ou alors va-t-il confier ce choix à la coalition BBY ? L’APR accepterait-il qu’un candidat ne soit pas choisi en son sein ? S’il est choisi au sein de son parti, Macky Sall va-t-il laisser le libre le choix du candidat aux militants, ou alors, va-t-il directement désigner son successeur comme Senghor l’avait fait avec Abdou Diouf ? Quelles seront les conséquences du choix de « l’élu » sur la cohésion du parti ? Quels sont les risques que certains cadres en proie à la frustration, quittent le navire avant le scrutin ? En toutes hypothèses, on peut craindre que la non-candidature de Macky Sall soit génératrice de dissensions voire de secousses dans l’APR dont la particularité est d’avoir une structuration horizontale (le Secrétaire général d’une part et tous les autres d’autre part). L’autre gros défi est la mise à l’écart de Sonko de la présidentielle, pour des motifs judiciaires apparaissant aux yeux de l’opinion comme véniels, et par conséquent à soubassements politiques. Les violents évènements de juin 2023 nous ont édifiés sur les réactions de la jeunesse concernant l’élimination de SONKO du jeu politique. La tenue d’un scrutin démocratique et apaisé en février 2024 pourrait donc en pâtir. Qu’adviendrait-il alors en termes de légitimité institutionnelle, avec un Président au mandat achevé et l’impossibilité d’en choisir démocratiquement un autre ? Notre conviction est que la décision de retrait de la candidature de Macky Sall ne saurait, à elle seule, ramener le calme.
Lever l’hypothèque qui pèse sur la participation de Sonko, Khalifa et Karim
Pour laisser derrière lui un Sénégal apaisé, le Président Macky devrait consacrer ce qui lui reste de son mandat, à lever l’hypothèque qui pèse sur la participation d’Ousmane Sonko, de Khalifa Sall et de Karim Wade à ces joutes, et confier l’organisation de celles-ci à une structure indépendante, animée par des personnalités consensuelles, comme on a pu le faire par le passé.
En conclusion, le débat sur le 3eme mandat étant clos, c’est celui de la participation de Sonko devient le plus épineux, d’autant que les motifs des diverses décisions de justice n’emportent pas la conviction du plus grand nombre, surtout des jeunes. Une fois les élections terminées, il reviendra aux acteurs politiques soucieux du développement du pays de tenir de larges concertations sur les questions économiques, d’autant que la mondialisation n’est plus le cadre exclusif de développement des échanges. Nous sommes dans une période où les politiques de développement en Afrique se font dans un contexte géopolitique heurté, d’accroissements démographiques très forts demandant de l’anticipation, et par conséquent la constitution de pôles d’intelligence économique permettant d’affiner les choix décisionnels. Dans une telle configuration, les choix économiques doivent être largement partagés pour une appropriation populaire. Le « Je » devra laisser la place au « Nous ». Avec la crise géopolitique et la question du climat, le défi du développement est devenu consubstantiel au règlement du problème des sources d’énergie. Comment comprendre que l’Afrique soit invitée à utiliser des énergies fossiles pour son développement sans pour autant que sa responsabilité ne soit engagée dans la détérioration du climat ?
D’aucuns comme le Président du Brésil LuizInacio Lula da Silva, ont souligné à juste titre l’injustice de la situation en ces termes : « Ceux qui ont pollué la planète ces 200 dernières années étaient ceux qui ont fait la révolution industrielle », et ceux-ci devraient donc s’acquitter en faveur des pays n’ayant pas de responsabilités majeurs dans les émissions de CO2 » ((discours prononcé en marge du sommet sur le Nouveau pacte financier Mondial).
Se priver dans l’immédiat de nos ressources pétrolières et gazières dans un contexte où les pays africains peinent à créer de l’emploi relèverait d’une forme de suicide économique. Les acteurs politiques sénégalais ne devraient pas être aphones dans ce débat crucial pour l’avenir du pays. Bâtir un pays relève d’une aventure collective avec des choix forts largement partagés par toutes les composantes politiques et sociales d’une société, ce qui induit consultation information participation et appropriation par le plus grand nombre. Pour finir, Macky Sall a un défi majeur à relever : celui d’apaiser le climat politique et social d’ici son départ. Cela passe par la libération des détenus politiques et autres victimes collatérales des récents évènements. Il lui revientsurtout, de veiller à passer le témoin à un successeur dans des conditions apaisées, et non suspectes de « combinazione », faute de quoi, les lauriers qui lui sont actuellement tissés pourraient se transformer très rapidement en couronnes d’épines. Si y a de nouvelles manifestations suivies de pertes en vie humaines, l’irréparable pourrait se produire, et par conséquent réduire à néant les bénéfices engrangés et autres perspectives ouvertes. Pour finir, à ceux qui invoquent la jeunesse d’Ousmane Sonko pour lui demander de patienter jusqu’en 2029, il faudrait éventuellement rappeler que ni notre démographie actuelle, encore notre histoire ne sauraient conforter leur analyse. N’oublions pas en effet qu’Abdou Diouf est parvenu à la magistrature suprême à 45 ans. A ceux qui pensent que Macky préparerait un scénario où il présenterait sa candidature en dernière minute, je voudrais dire qu’à mon avis, il sait qu’il aurait tout à perdre à le faire, sous peine de perdre tout le crédit qu’il vient d’engranger à l’international, lui ouvrant la voie à une autre filière promotionnelle.
Abdoul Aly KANE
Par Pape NDIAYE
L’HEURE A-T-ELLE SONNÉ POUR AMADOU BA ?
Figure emblématique de la vie politique nationale, icône de l’administration centrale et symbole de la diplomatie sénégalaise à l’international, le Premier ministre a gravi tous les échelons du pouvoir
Après plus de deux ans de suspense et de tensions politiques, la déclaration du président Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat « anticonstitutionnel » sonne comme une délivrance. Une délivrance qui a provoqué un tournant décisif pour la vie et la survie de la mouvance présidentielle (Bby) et particulièrement l’Alliance Pour la République (Apr). Parce qu’au lendemain du discours d’adieu du président Macky Sall, tous les regards-apéristes sont désormais tournés vers le portrait robot du candidat de substitution sur lequel ils jouent plus que jamais leur survie politique. Et si le processus électoral était un championnat de football finissant, on aurait prédit que l’Apr joue le maintien au pouvoir. Un défi majeur qui ne peut être relevé que dans l’union et la solidarité. Il est vrai qu’en stipulant publiquement en 2019 que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », le président Macky Sall nouvellement réélu n’aurait jamais imaginé que 2024, c’est demain ! Evidemment quand on s’amuse, le temps passe très vite…Un changement climatique « imprévisible » qui s’annonce hérissé d’embuches et de tiraillements entre les opportunistes, les fidèles, les traîtres, les saboteurs, les activistes, les taupes et activistes de l’Apr dont le maitre de la survie politique reste et demeure toujours un Macky Sall sortant.
Rien ne sera plus comme avant !
Comme le disait le président Abdou Diouf, « rien ne sera plus comme avant » où le président de la République Macky Sall écartait voire limogeait ses proches collaborateurs et hauts cadres politiques qu’il soupçonnait à tort ou à raison de lorgner son fauteuil présidentiel en direction de 2024. Aujourd’hui l’inévitable plan d’urgence qui s’impose pour le président Macky Sall, c’est de choisir un candidat de substitution ou un dauphin désigné. Un candidat sérieux aux qualités techniques et politiques multidimensionnelles. Parce que Sa Majesté Macky II ne doit plus s’adonner à son éternel jeu paradoxal dont la règle principale est de couronner les perdants ou les médiocres en espérant leur victoire future dans un combat dont le champ offre des fronts sans répit.
A bien des égards, l’actuel Premier ministre Amadou Ba semble être le mieux placé comme coach et capitaine d’équipe pour le maintien au pouvoir. Aussi bien pour l’Apr que pour Bby. Figure emblématique de la vie politique nationale, icone de l’administration centrale et symbole de la diplomatie sénégalaise à l’international, Amadou Ba a gravi tous les échelons de par sa légitimité morale, professionnelle et politique pour devenir un grand homme d’Etat.
Chef du gouvernement, Amadou Ba a été successivement directeur des Impôts (2004), puis directeur général des Impôts et Domaines (2006), ministre de l’Economie et des Finances (2013), ministre de l’Economie, des Finances, du Plan et du Budget, puis ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (2019-2020). Assurément, Amadou Ba a marqué son passage à la tête du ministère de l’Economie et des Finances où il a été le plus grand argentier de l’Etat. Un véritable forcené du travail ! La preuve par ces six ans de Mef où il était sur tous les fronts, se démultipliant en quatre, afin de renflouer les caisses de l’Etat. Une sorte de pêche aux fonds à l’échelle planétaire allant de conventions de financement à accords de partenariat en passant par des appuis budgétaires et autres subventions qui s’était traduite par les collectes — ou des promesses de financement — de plus de 5.000 milliards cfa à l’époque.
Au-delà de son ancien statut d’argentier de l’Etat, l’actuel Premier ministre Amadou Ba est un poids lourd de la majorité présidentielle à Dakar abritant une très forte démographie où il a été de manière décisive à aider le président de la République Macky Sall à inverser la tendance électorale grâce à son influence politique et sa force de frappe financière. Evidemment comme renfort de taille puisque le président Macky Sall ne l’a jamais responsabilisé à Dakar ou investi tête de liste. La preuve par les dernières élections locales et législatives où le président Macky Sall et sa coalition Bby avaient misé sur Moussa Sy et Abdoulaye Diouf Sarr.
Après la Primature, la présidence…
Certes, le président Macky Sall a eu son vrai Premier ministre en l’occurrence Amadou Ba. Autrement dit, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour avoir fait ses preuves partout où il est passé. Non seulement c’est un homme à la fois calme, serein, discret et effacé, mais c’est un technocrate doublé d’un fin politicien expérimenté, fédérateur et chevronné. Et surtout il est très bien introduit dans tous les foyers religieux, les mouvements de jeunesse et les associations sportives. Mais quoi qu’il en soit, le président Macky Sall reste le maitre du jeu, le maitre du casting bien que choisir un dauphin ou un candidat, c’est éliminer. Donc c’est un exercice facile, mais impératif !
Toujours est-il qu’en matière politique au sein de l’Apr, de nombreux observateurs et analystes s’accordent à reconnaitre qu’en dehors d’Amadou Ba, c’est le désert ! Certains rajouteront que son profil serait de nature à sauver l’Apr dans un contexte qui lui est défavorable
Comme pour dire ou prédire que l’heure du grand choix a sonné pour Amadou Ba afin qu’il frappe aux portes de la présidence de la République. Il en a les clés ! Lui, le bon jockey doté d’un excellent « cheval » de bataille pour la survie de l’Apr et pour la continuité au pouvoir. L’autre atout d’Amadou Ba, c’est qu’il est un homme aux réseaux multiples reconnu pour son entregent et son efficacité de politique sociale. Encore, encore, Amadou Ba est un homme d’une courtoisie d’accueil sans commune mesure et d’une grande capacité d’écoute. Son seul et unique défaut, c’est qu’il est trop patient ! Une patience définie comme l’aptitude d’un individu à se maîtriser face à une longue attente, à rester calme dans une situation de consécration ou de promotion. Ou alors face à des difficultés sociales, professionnelles et autres coups-bas politiques. Certains philosophes et sociologues nous diront même que dans le monde des croyances, la patience est une vertu spirituelle voire valeur morale. Mais pour ce coup-ci, la patience d’Amadou Ba est en passe de porter ses fruits….
LE COSCE POUR DES CANDIDATS AVEC DES PROGRAMMES ET UNE CLAUSE D’ETERNITE DE LA CONSTITUTION
e Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Elections (COSCE), a organisé, hier, à Dakar, un atelier de restitution de la participation de la société civile au dialogue national.
Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Elections (COSCE), composé des organisations suivantes: ONG 3D - Réseau Siggil Jigen – RADDHO – OSIDEA – URAC – AJED - Forum des justiciables - Handicap FormEduc – ONDH – LSDH – CERAC, a organisé, hier, à Dakar, un atelier de restitution de la participation de la société civile au dialogue national. L’objectif de l’atelier était de partager les contenus et les prises de position de la société civile lors du dialogue et de présenter le plan d’action de suivi et de communication du COSCE
Lancé le 31 Mai dernier par le président de la République Macky Sall, le dialogue national a vu la participation des acteurs de la société civile qui ont répondu favorablement à l’appel du chef de l’État.
C’est dans ce cadre que les représentants de la société civile, regroupés au sein de la Synergie des Organisations de la société civile pour la Paix (SOS/Paix), avaient tenu un atelier de réflexion et d’échanges sur leur participation du dialogue national. L’atelier propose d’intégrer la réforme du Conseil constitutionnel, la création d’un organe d’Observation de la Démocratie, de définir le statut de l’opposition, le rôle et la place de la société civile dans le processus électoral et la création d’un Cadre permanent de Concertation politique (CPCP). Sur les points prioritaires, il a été répertorié et hiérarchisé neuf (09) questions, notamment celles relatives aux conditions de participation à l’élection présidentielle de 2024. Parmi ces points prioritaires, on peut citer : l’autorité en charge des élections, la réforme du parrainage aux élections nationales, les candidatures à l’élection présidentielle, le contrôle du fichier électoral, l’encadrement des dépenses liées aux campagnes électorales, le rôle et la place de la justice dans le processus électoral, l’évaluation de la CENA et du CNRA, les libertés publiques et la responsabilité, la caution. Après deux semaine de travaux au sein de la commission politique, sur les neuf (9) propositions effectuées, les acteurs de la société civile ont noté sept(7) points d’accord et deux (2) points non satisfaits dont un désaccord (l’autorité en charge des élections) et un point non abordé (l’encadrement des dépenses liées aux campagnes électorales). Au vu de ces différentes informations susmentionnées, le COSCE affirme que la participation de la société civile au dialogue national est une réussite.
Pour le reste de son mandat, Macky Sall invité à renforcer la démocratie sénégalaise
Les membres de la société civile disent avoir rencontré le président de la République 6 fois de 2019 à 2023 dont trois fois pour lui demander de se prononcer de façon claire sur le troisième mandat et résoudre les problèmes d’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall. De ce fait, les membres de la société civile soutiennent avoir contribué à la renonciation de la troisième candidature du président Macky Sall au-delà de sa volonté personnelle pour être en phase à sa parole donnée. Pour le professeur Babacar Guèye, c’est tout à fait positif que le président Macky Sall ait renoncé à sa candidature.
La plateforme SOS PAIX salue la décision du Président de la République du Sénégal de ne pas se présenter pour une 3e candidature conformément à la position exprimée par la société civile et la commission politique du dialogue national. « On n’a jamais dit d’amener la candidature du président Macky Sall au Conseil constitutionnel pour trancher, mais plutôt la société civile avait invité Macky Sall à respecter la Constitution qui stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », a précisé le Directeur Exécutif de l’ONG 3D Moundiaye Cissé. « Nous demandons aux candidats qui veulent succéder au président de la République de venir avec des programmes. Nous attendons des candidats qu’il ait des débats problématiques d’un projet de société, de consolider les acquis démocratiques, des projets capables d’amener le Sénégal à un niveau de développement pour résoudre les problèmes auxquels le Sénégal est confronté aujourd’hui pour résoudre les problèmes du chômage des jeunes, de l’agriculture et de l’industrialisation», invitent les membres de la société civile aux différents candidats.
« Les candidats doivent proposer une clause d’éternité intégrant la forme Républicaine de l’Etat, le nombre de mandat limité à deux et de ne pas toucher à la Constitution pour sécuriser notre modèle démocratique. La société civile compte organiser des rencontres pour interpeller les différents candidats sur leurs programmes de gouvernance à proposer aux Sénégalais », expliquent les acteurs de la société civile. Pour le respect des recommandations issues du dialogue national, un comité de suivi du dialogue politique composé de cinq membres de l’opposition, cinq membres du pouvoir, cinq membres des non-alignés et 3 membres de la société civile dont Moundiaye Cissé, Djibril Gning et Maréma Thiam a été installé, hier, et présidé par le directeur général des élections. Selon Moudiaye Cissé, le bilan matériel du président Macky Sall est remarquable. Mais son seul problème, c’est son bilan immatériel. Dans ces 8 mois qui restent de son mandat, le président peut renforcer la démocratie sénégalaise.
LE MESSAGE FORT DES FORCES NOUVELLES DE KHOURAÏCHI THIAM
Pour Khouraïchi Thiam et ses camarades, le président Macky Sall vient de confirmer ainsi à ses successeurs, au Sénégal et en Afrique, l’obligation stricte de respecter nos Constitutions. “
Dans un message à la nation sénégalaise parvenu à notre rédaction, le Bureau Politique des « Forces Nouvelles » salue la renonciation du président de la République, Macky SALL, à briguer un troisième mandat et le félicite vivement pour la portée hautement symbolique et historique de cette décision d’impact qui se mesure au-delà des géographies africaines.
Pour Khouraïchi Thiam et ses camarades, le Président Macky SALL vient de confirmer ainsi à ses successeurs, au Sénégal et en Afrique, l’obligation stricte de respecter nos Constitutions. “Une nouvelle ère s’ouvre en Afrique : nul n’est plus habilité à exercer plus de deux mandats présidentiels”, écrit le Bureau politique des Forces nouvelles. Dimbeuli Sa Rew (FNDR).
Et de poursuivre : “Certes, pour en arriver à cette décision, il a fallu une mobilisation exceptionnelle du Peuple Sénégalais mais aussi des Africains, de Chefs religieux de toutes obédiences et des forces vives de notre Nation que nous saluons et félicitons pour leur courage et leur détermination. Il a fallu des manifestations, engendrant de nombreux dégâts matériels, des blessés et même des morts.
«Cette mobilisation et cette vigilance doivent se poursuivre sans aucune naïveté pour consolider la démocratie sénégalaise qui confirme son ancrage dans une longue tradition de bonne gouvernance, gage de stabilité et de prospérité”.
Les partisans de l’ancien ministre de l’Economie maritime sous le magistère du Président Abdoulaye Wade rendent ainsi grâce à Dieu pour le départ du Président Macky SALL qui sort par la grande porte et rappellent que ce grand Peuple engagé avec sa jeunesse consciente et impliquée a su par deux sursauts d’orgueil en mars 2021 et en juin 2023, exiger le respect scrupuleux de notre Constitution. “Nos respects à tous ceux qui se sont démarqués ! Nous sommes fiers de vous et l’Histoire le retiendra. Cet épisode vient renforcer la démocratie et la crédibilité de notre Pays”, se réjouit le BP des FNDR.
Combats gagnés pour le soutien de Khalifa Sall et Karim Wade
Également, Khouraichi Thiam etses camarades qui manifestent leur fierté d’avoir porté depuis plusieurs années, le combat de la libération et de l’amnistie des Présidents Khalifa SALL et Karim WADE, demandent au peuple sénégalais, aux forces vives de la nation et au président de la République la poursuite d’un dialogue inclusif pour apaiser les cœurs et les esprits afin de consolider la démocratie et la cohésion nationale ; la participation de tous les candidats à l’élection présidentielle, pour laisser les Sénégalais choisir librement leurs candidats. A cet effet, le Bureau Politique manifeste sa fierté. De même que l’organisation d’une élection et non d’une sélection, d’une élection juste, inclusive, transparente, régulière et sécurisée tout en préconisant le rétablissement de l’ordre sur chaque mètre carré du territoire national et l’application stricte de la loi, impersonnelle et égale pour tous. Autre demande des Forces nouvelles : la lutte contre le chaos, les forces occultes, le désordre, le terrorisme, les dérapages pour la préservation de la stabilité de notre Pays en appliquant une politique zéro tolérance contre tous ceux qui s’en prennent à l’État, aux biens d’autrui, ou tout acte de vandalisme, ou de tentative de déstabilisation de l’État.
Dans le même registre, Khouraïchi Thiam et son parti invitent à un soutien et une reconnaissance de la défense nationale à travers des décorations et le versement d’une prime exceptionnelle à nos forces de défense et de sécurité qui ont su empêcher le pire au Sénégal et l’élaboration d’un cahier de doléances de 30 exigences essentielles et prioritaires attendues par les Sénégalais.
“Ces exigences seront des engagements avec obligation de résultat à signer et à contractualiser avec le Peuple par tous les candidats à la Présidentielle de 2024 parce que les Sénégalais attendent des résultats et des performances que les politiques ne doivent plus trahir. Oui, c’est nécessaire car au-delà des élections, il y a le Sénégal”, indique le BP des FNDR.
Et d’ajouter : «Les «Forces Nouvelles» invitent tous les Sénégalais à une profonde introspection qui permettra à notre pays de se réinventer en définissant ses « batailles essentielles et utiles pour le Sénégal ». Nous devons repositionner le Sénégal en premier lieu dans toutes nos initiatives, appliquer le concept « le Sénégal d’abord » c’est-à-dire privilégier en tous lieux l’intérêt supérieur du Sénégal pour faire gagner et rayonner notre Pays dans nos négociations et nos projets de développement. Par conséquent, rien ne se fera plus au détriment du Sénégal, tout déséquilibre devra être corrigé dans l’intérêt Unique du Sénégal et des Sénégalais. Nous n’accepterons plus d’être sous domination ou diktat d’autres États. Qu’on se le dise, c’est ce qui est attendu par les Sénégalais et c’est de cela qu’il est question aujourd’hui, d’être résolument souverainistes. C’est de notre Souveraineté Nationale qu’il est dorénavant question. Cet amour de la Patrie. Cette marche en avant forcée vers le développement pour les générations futures. Pour un choix de rupture, le BP des FNDR invite à un rassemblement intergénérationnel pour faire du Sénégal le meilleur Pays africain où il fait bon vivre.
KEEMTAAN GI - CES PITRES – LÀ !
Joli décor que celui de la salle des banquets du palais de la République dans l’après-midi du samedi 1er juillet. Plus de 400 convives à s’exercer dans une insipide logorrhée verbale digne des troubadours. Vous n’avez rien remarqué ce jour-là ? Le griot attitré du Chef, ne voulant certainement pas souffrir d’une telle concurrence déloyale, avait préféré déserter les lieux. Plus de 400 maires qui nous jouaient une belle farce devant un grand acteur qui les a laissés dérouler leurs pitreries. En son for intérieur, il a dû se retenir pour ne pas rigoler face à des bouffons qui le poussaient au suicide. Et depuis son fameux discours du lundi, aucune voix de ces messieurs et dames. Qu’est-ce qu’ils peuvent d’ailleurs dire ? Rien que la fermer et raser les murs. Pour chercher des plaisantins, il faut les recruter dans l’arène politique. De conviction ou d’idéologie, ils s’en contrefichent royalement. D’ailleurs, à Galsen, pour ne pas mourir bête et pauvre, il faut investir le terrain de la politique. C’est la voie royale pour vivre des jours heureux et sans souci financier. Ça rapporte gros et il n’est point besoin d’être un grand esprit pour y réussir. La preuve par ces pauvres hères de maires qui faisaient montre de leurs stupidités devant le Prince. De la politique à « Ndoumbelane », Il vous suffit juste d’une belle gueule et de maîtriser cet art consommé de dire des inepties enrobées dans du mensonge. Si vous excellez dans les mensonges, vous avez de fortes chances de réussir dans la politique telle qu’elle se pratique dans ce si charmant pays. Le politicien de Galsen ne croit en rien. Son dieu reste Mammon. Il ne vénère que l’argent et nourrit une peur bleue de perdre les privilèges que confrère l’Etat. Il suffit qu’il les perde pour s’égarer et perdre toute notion de discernement. Et si on s’amuse à rembobiner leurs discours antérieurs, on en arrive à se demander si ce sont les mêmes qui disaient cela. Bref, chez ces messieurs, ça ne pense qu’au ventre et au bas-ventre et quand ça rote, faut prendre l’insigne précaution de se boucher les narines pour ne pas recevoir en pleine figure la pestilence nauséabonde de leurs flagrances. C’est difficile à admettre, mais c’est ainsi. Vous les verrez bientôt sur scène avec leur légendaire tortuosité. C’est la saison de ces mange mils KACCOOR BI - LE TEMOIN
FORUM INVEST SENEGAL Maky Sall et la journaliste Diarra Ndiaye
L’ouverture du forum invest Sénégal a été actée ce jeudi 06 juillet au CICAD. Lors de sa prise de parole, la journaliste Diarra Ndiaye interroge l’avenir du Président Macky Sall et met mal à l’aise le public. Ce jeudi au « Forum Invest Senegal», la salle de conférence Abdou Diouf a vibré d’émotion à cause du Président Macky Sall qui devient la star de tous les débats panafricains et sur le plan international grâce à sa décision historique de renoncer au 3e mandat. Tout allait si bien, l’ambiance était aux affaires, les sourires et regards d’affection tous convergents vers un seul homme, le président Macky Sall. Soudain, la journaliste Diarra Ndiaye, bascule la tendance et met mal à l’aise tout le public avec une question inopportune. Face aux investisseurs, dans un contexte économique où les enjeux communicationnels étaient de promouvoir l’attractivité de la destination Sénégal pour rassurer et encore plus attirer les investisseurs, la journaliste de radio France internationale a préféré questionner le Président Sall sur son avenir. Cette prématurée et gênante question hors contexte a complètement changé l’ambiance de la salle. A sa prise de parole, le Président Macky Sall a préféré ne pas répondre à la question. «Je ne sais pas ce que je ferais après… L’avenir à Dieu. J’ai gardé ce que mon successeur a fait de positif, la Case des tout-petits par exemple. Je lui ai donné le nom du plus grand stade, j’ai donné celui de ce centre de conférences, le Cicad à Abdou Diouf ». Le Chef de l’Etat d’ajouter : « Je crois que la suite sera de la même temporalité. Je ne quitterai pas le Sénégal et l’Afrique après mon départ du pouvoir. Si mon successeur a besoin de mes conseils, je les lui donnerai ». C’est tout ce qu’il a rétorqué en toute sérénité avant de faire basculer la seconde question à ses collaborateurs. Prenant parole suite à la question gênante de Diarra Ndiaye, Baïdy Agne s'oppose à la question de la journaliste et affirme qu’il n’a pas aimé cette question inopportune posée par la journaliste de radio France internationale, Diarra Ndiaye.
CANDIDAT DE BENNO Les élus de Tambacounda se rangent derrière le choix de Macky
Les élus locaux de Tambacounda vont entériner tout choix du candidat que fera le Président Macky Sall pour Benno. A travers un communiqué parvenu à la Rédaction, dix élus du Sénégal Oriental (Mamadou Kassé, Président du Conseil départemental de Tambacounda, Papa Banda Dièye Maire de Tambacounda, Issa Signaté Maire de Netteboulou, Oumar Dème Maire de Ndoga Babacar, Seydou BA Maire de Niani Toucouleur, Bafodé Dramé Maire de Dialacoto, Abdou Samat Sakho Maire de Sinthiou Maleme, Babacar Ba Maire de Koussanar, Bilali Ba Maire de Makacoulibantan et Amadou Ba Maire de Missirah) ont pris acte de la décision du Président Macky Sall de ne pas se représenter pour 2024. Ces élus ont félicité le chef de l’Etat pour sa posture historique qui montre que le Sénégal est au -dessus de nous tous. « Nous sommes les témoins de l’impressionnant bilan du Président Macky SALL qui a transformé nos terroirs et nos territoires. En 12 ans, le département de Tambacounda a fait des bonds considérables tant au niveau des équipements sociaux de base qu’au niveau des accès à l’eau et à l’électricité. De plus, son incontestable leadership nous a conduits à plusieurs victoires. Nous, élus du Département de Tambacounda considérons sa décision, malgré notre volonté affichée à maintes reprises de le voir briguer un nouveau mandat, comme un engagement à accompagner autrement notre continent dans un contexte mondial spécial » lit-on dans le communiqué des signataires. « Nous, élus du Département de Tambacounda soutenons le Chef de l’État dans sa quête permanente d’un Sénégal de paix, de stabilité et d’émergence économique. Aussi, nous souscrivons à l’appel à la vigilance et la solidarité tout en réitérant notre engagement auprès du President Macky SALL, chef de la majorité présidentielle élargie. C’est pourquoi, nous invitons la coalition Bennoo Bokk Yaakaar à rester unie dans la perspective de l'élection présidentielle du 25 février 2024. Nous exhortons tous les responsables et militants de la majorité à rester solidaires et à l’écoute du Président Macky SALL afin d’assurer une large victoire au candidat désigné de Benno Bokk Yaakaar » concluent ces élus de Tambacounda.
WANTED Makhtar Cissé ?
« Wanted », une célèbre vieille rubrique du « Témoin » crée en 1990 date marquant la naissance de votre quotidien préféré. « Wanted » est une sorte de vuvuzéla avec lequel nous sonnons pour rechercher nos amis, lecteurs et têtes de turc portés disparus. Justement, il y’a de quoi dépoussiérer cette rubrique pour rechercher un brillant soldat de la République porté…déserté, pardon disparu ! Il s’agit de l’Inspecteur général d’Etat (Ige) et Docteur en droit Mouhamadou Makhtar Cissé. Depuis son départ de la tête du ministère du Pétrole et des Energies, Makhtar Cissé s’est fait très discret ! Dans les banquets officiels comme dans les cérémonies familiales et religieuses, point de Mouhamadou Makhtar Cissé ! Les rares fois que l’on évoque son nom parmi les brillants cadres de la République, c’est dans les débats politiques médiatisés(télévision et radio). Soldat, douanier, avocat, Ige, financier, économiste juriste, électricien et pétrolier, Makhtar Cissé est un technocrate aux multiples qualités professionnelles. Comme le disait le président Macky Sall à l’endroit de Makhtar Cissé alors qu’il était ministre de l’Energie et du Pétrole, est un homme qui apprenait et comprenait très vite au point d’en savoir presque autant que les ingénieurs ! Une chose est sure, la République de demain ne pourra se faire sans des têtes d’œuf à l’image de Mouhamadou Makhtar Cissé. Comme quoi, toute personne pouvant fournir des nouvelles sur la personne de l’ancien ministre Makhtar Cissé perdu de vue, priez de s’adresser au quotidien « Le Témoin ». Un an d’abonnement comme forte récompense ! Ainsi, le « Wanted » est lancé…
DRAME A TIVAOUNE PEULH : Un enfant retrouvé sans vie dans le coffre d’une voiture
C’est Léral.net qui révèle l’information. Un silence pesant s'est abattu sur la Cité Apix de Tivaouane Peulh, suite à la découverte macabre d'un enfant retrouvé sans vie dans le coffre d'une voiture rouge. Le nom de la victime est Cheikh Fatma Mbaye, un jeune garçon dont la mort tragique a choqué la communauté locale. Alors que les autorités tentent de percer le mystère entourant cette affaire, les détails qui émergent, soulèvent des questions troublantes. Selon les premiers éléments de l'enquête, Cheikh Fatma Mbaye était le fils de Modou Abdoulaye Mbaye et de Mame Diarra Diop, résidant dans le quartier Bayal Ba de Tivaouane Peulh. La disparition de l'enfant avait été signalée le 3 juillet dernier, quelques jours avant la macabre découverte. L'état avancé de décomposition du corps, laisse à penser que le décès remonte à plusieurs jours déjà. La police scientifique, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers, se sont rapidement rendus sur les lieux pour mener l'enquête. Une scène de crime minutieusement examinée, des témoignages recueillis auprès des résidents de la Cité Apix et du quartier Bayal Ba et des échantillons prélevés pour des analyses médico-légales approfondies, sont autant de pistes explorées par les enquêteurs. L'onde de choc provoquée par cette tragédie, se fait sentir dans toute la communauté de Tivaouane Peulh