SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 juin 2025
L'IMAM SERIGNE CHEIKH BABA NDIONGUE INSISTE SUR L'ÉDUCATION ET LA FORMATION DES JEUNES
Les jeunes sont l’avenir du Sénégal, a rappelé Serigne Cheikh Ndiongue. C’est pourquoi, ‘’ils doivent être formés aux valeurs de respect des parents, des autorités religieuses, administratives, coutumières et des institutions’’, a insisté le marabout
L’Imam ratib de la grande mosquée de Mbodjiène, Serigne Cheikh Baba Ndiongue, a insisté, jeudi, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir, sur l’éducation et la formation des jeunes.
‘’Les jeunes doivent être éduqués et formés selon des valeurs et des vertus », suivant les enseignements du prophète Muhammad (Paix et Salut sur Lui), a dit l’Imam devant le préfet de Podor Matar Diop, l’adjoint au maire de Podor Assane Yaba Mbodji, le commandant de la compagnie de Gendarmerie capitaine Abdoulaye Bâ, entre autres personnalités ayant pris part à la prière des deux rakkas.
Les jeunes sont l’avenir du Sénégal, a rappelé Serigne Cheikh Ndiongue. C’est pourquoi, ‘’ils doivent être formés aux valeurs de respect des parents, des autorités religieuses, administratives, coutumières et des institutions’’, a insisté le marabout avant de les inviter à »ne jamais s’adonner aux stupéfiants, à la drogue, au vol, au mensonge ».
Le comportement de jeunes ‘’imprégnés des valeurs de civisme, de paix’’ peut aider fortement ‘’notre communauté à vivre dans la paix et la stabilité’’, a dit le chef religieux.
SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE RAPPELLE L'IMPORTANCE DE VEILLER À LA SACRALITÉ DE TOUBA
Selon le Khalife, »chaque habitant de cette ville doit avoir un comportement modèle en phase avec les enseignements du fondateur du mouridisme (…). »
Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a insisté, jeudi, sur l’importance et la nécessité de veiller au respect strict de la sacralité de la cité religieuse de Touba, invitant ainsi les jeunes à avoir un comportement modèle.
‘’C’est une bénédiction d’appartenir à la communauté mouride. Nous avons tous admiré le Cheikh Ahmadou Bamba. C’est pourquoi, nous devons veiller au respect de la sacralité de sa ville qu’est Touba », a-t-il déclaré en marge de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
La prière a été dirigée à la grande mosquée de Touba par l’imam Serigne Fallou Mbacké ibn Serigne Abdou Khadr Mbacké, en présence du préfet du département de Mbacké et de plusieurs autres autorités religieuses, administratives et locales.
Selon le Khalife, »chaque habitant de cette ville doit avoir un comportement modèle en phase avec les enseignements du fondateur du mouridisme (…). »
»Respecter la sacralité de cette ville est un pilier important du mouridisme. Et les jeunes doivent occuper le premier rang quand il s’agit de veiller au respect des règles érigées car cela ne sera que bénéfique pour eux’’, a ainsi martelé le patriarche de Darou Minane.
Ainsi, il a invité les parents à davantage veiller à l’éducation de leurs enfants en leur inculquant, dès le bas âge, les valeurs intrinsèques de l’Islam et et de la confrérie mouride.
L'IMAM RATIB DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DAKAR APPELLE AU RESPECT DES PARENTS
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir
L’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Moussa Samb a invité, jeudi, les enfants au respect des parents, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir.
L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.
Selon l’imam, »le fils a encouragé le père à suivre les recommandations de Dieu ».
L’enfant a une dette envers ses parents car, ‘’depuis la naissance, ils prennent toujours soin de lui et se battent pour son avenir ».
Dans son sermon, l’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar a également appelé à l’entraide et à la solidarité. »Les croyants doivent s’aimer et s’entraider. (…). Nous sommes des musulmans. Si nous nous faisons mutuellement confiance, si nous tenons à notre religion, en s’aimant, en se faisant confiance, en s’aidant mutuellement, on ira toujours de l’avant », a-t-il soutenu.
El Hadj Alioune Moussa Samb a appelé à l’apaisement du climat social »qui est un devoir de chacun d’entre nous ».
»C’est nous qui devons mériter la paix en la cultivant’’, a-t-il fait savoir. Pour le religieux, c’est »une une nécessité pour le Sénégal de vivre dans la cohésion ».
LE GOUVERNEMENT VA ORGANISER DES ÉLECTIONS INCLUSIVES ET TRANSPARENTES
Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national
Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national.
»Le président de la République a demandé au gouvernement de préparer et de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les textes de loi nécessaires à la mise en œuvre des points de convergence pour que notre pays s’achemine dans l’intérêt national vers des élections transparentes, inclusives et paisibles », a dit M. Ba.
Il s’exprimait à la fin de la prière de la fête de Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat absent du territoire pour les besoins du pèlerinage à La Mecque.
Amadou Ba était entouré de Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, et d’Alioune Ndoye, le ministre de l’Environnement et du développement durable et de la transition écologique
Selon lui, les conclusions et recommandations importantes formulées lors du dialogue national constituent la base d’un consensus au sein de la classe politique, la société civile, etc.
Il a annoncé que le président de la République recevra dans les prochains jours les acteurs économiques.
‘’Le dialogue national n’est pas que politique. Il intègre l’ensemble des autres segments tels que l’économie, l’environnement, les ressources naturelles, le sport, la Culture, etc’’, a souligné le PM.
Amadou Ba a assuré que ‘’les conclusions issues de ce dialogue national feront l’objet d’un examen et d’une mise en œuvre diligents’’.
AMADOU BA SOLLICITE DES PRIÈRES POUR L'APAISEMENT
Le Premier ministre a estimé ce jeudi, en marge de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski, que c'est dans la paix véritable l’on peut bâtir une Nation prospère, travailler et améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes
Le Premier ministre, Amadou Ba, a invité, jeudi, les guides religieux à prier pour l’apaisement de l’espace politique, soulignant que c’est dans une paix véritable que l’on peut »bâtir une Nation prospère, travailler et améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes ».
Amadou Ba s’exprimait à la fin de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat parti à La Mecque pour les besoins du pèlerinage. Le PM était accompagné des ministres de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et de l’Environnement et du Développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye.
‘’Le plaidoyer de tous les guides religieux et leurs prières sont plus que nécessaires pour sauvegarder cet élan d’unité et ce consensus autour de l’apaisement de l’espace politique’’, a-t-il lancé.
‘’C’est dans une paix véritable que l’on peut bâtir une Nation prospère, travailler dans la joie, améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes’’, a-t-il dit.
Selon lui, l’Aïd el Kébir est »une occasion » de »rendre grâce à Dieu et de prier pour la paix, l’unité et la concorde dans notre pays en mettant l’intérêt du Sénégal au-dessus de toute autre considération ».
Le Premier ministre a assuré que le président de la République et son gouvernement ‘’sont conscients des enjeux et défis de l’heure au regard des menaces sécuritaires’’.
Les pouvoirs publics »sont aussi conscients des dangers de l’extrémisme radical qui cherche à anéantir les fondements de l’Etat et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal dans le but de nous imposer des idéologies et des pratiques qui n’ont produit ailleurs que violence et chaos », a t-il ajouté.
Il a souligné que la Tabaski qui »perpétue la tradition du prophète » est la fête »de l’unité et de la cohésion autour d’un idéal supérieur, l’Unicité de Dieu comme l’illustre si bien la famille d’Abraham ».
L’Aïd el Kébir est également, selon lui, »la fête de la miséricorde que Dieu manifeste à l’endroit des croyants lorsqu’ils se soumettent à sa Volonté ».
Poursuivant son propos, M. Ba a indiqué que c’est ‘’la fête de transcendance qui symbolise le triomphe de la personne sur l’ego et la promotion des valeurs fondamentales telle que la paix, le respect et la solidarité’’.
La Tabaski »nous offre l’agréable opportunité de raffermir les liens familiaux et d’exprimer notre compassion à l’endroit de celles de ceux parmi nous qui sont dans le besoin », a t-il encore relevé.
L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.
Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célébre, ce jeudi, l’Aïd el Kébir.
L’autre partie des musulmans a choisi de commémorer le sacrifice d’Abraham, mercredi, à l’instar des musulmans d’autres pays, dont l’Arabie Saoudite où le pèlerinage à La Mecque a pris fin le même jour.
SONKO, LES DERNIERS JOURS DU BLOCUS DE SON DOMICILE AVANT LA PRISON ?
Les portes de la prison s'ouvrent dangereusement pour Sonko avec la publication de la décision de justice le condamnant
La décision de justice rendue le 1er juin 2023 par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar est exécutable. Le jugement, confirmé ce 28 juin 2023, maintient les peines retenues contre Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko dans l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ : deux ans de prison ferme et 600 mille francs CFA d’amende. La propriétaire du salon de beauté était laissée en liberté depuis le prononcé du jugement. Le leader de Pastef-Les patriotes, pour sa part, est en résidence surveillée de fait depuis son acheminement manu militari de Koungheul à Dakar le 28 mai dernier par des éléments de la gendarmerie nationale alors qu’il était dans une « caravane de la liberté » qui devait le mener de Ziguinchor à Dakar. Depuis, il n’a pas quitté son domicile de la Cité Keur Gorgui.
Ils risquent tous les deux l’emprisonnement pur et simple.
Pour Ousmane Sonko, les portes de la prison s’entrouvrent dangereusement. La publication de la décision de justice intervient quelques heures seulement après son message ayant précédé la première journée de célébration de la Tabaski par une partie des musulmans sénégalais.
Dans une vidéo diffusée mardi en soirée, il avait appelé les Sénégalais à célébrer la fête tout en leur donnant rendez-vous. C’est ce rendez-vous qui devrait être consacré aux suites qu’il entend donner à sa lutte pour « le projet » que le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 risque de ne pas honorer, du moins dans les formes qu’il entendait le faire. Sa situation actuelle pourrait bien évoluer durant le long week-end qui accompagne l’Aïd el adha, ce vendredi ayant été déclaré férié. Compte à rebours ?
L'emprisonnement formel d'Ousmane Sonko pourrait déclencher au Sénégal une nouvelle vague de manifestations violentes. Celles-ci pourraient être pires que celles ayant répondu à sa condamnation le 1er juin 2023, marquées par la mort de 23 jeunes dont la plupart ont été tués par balles réelles, selon Amnesty International. La bilan du gouvernement est resté bloqué à 16 morts, alors que Pastef en a recensé au moins 26.
LA SECURITE, OBSESSION DU GOUVERNEMENT ?
Après la police et la gendarmerie en début d’année, l’armée a annoncé le réengagement de militaires libérés pour augmenter les effectifs des troupes. Une nouvelle étape dans l’anticipation du gouvernement de manifestations futures ?
Après la police et la gendarmerie en début d’année, l’armée a annoncé le réengagement de militaires libérés pour augmenter les effectifs des troupes. Une nouvelle étape dans l’anticipation du gouvernement de manifestations futures ?
Mars 2021. Le Sénégal vient de vivre l’une des émeutes les plus violentes de ces 30 dernières années. Partout dans les grandes villes du pays, des scènes de chaos ornent un décor inimaginable quelques jours plus tôt. Même des brigades de gendarmerie ont été attaquées par des populations en colère, le contexte politico-économique explosif (arrestation du plus grand opposant politique Ousmane Sonko, ras-le-bol général des restrictions imposées dans le cadre de la Covid-19) expliquant les débordements.
Depuis, une deuxième vague tant redoutée est survenue le 1er, 2 et 3 juin 2023. Et au sein du gouvernement, la sécurité est dans toutes les bouches. Dans les faits, cela se traduit par un renforcement tous azimuts des forces de défense et de sécurité.
Hier, c’était au tour de l’armée nationale d’annoncer sa volonté d’augmenter ses effectifs. Cinq contingents de soldats libérés au terme de leur durée légale (2019/3, 2020/1, 2020/2, 2020/3 et 2021/1) vont être rappelés sous les drapeaux.
Selon un communiqué du ministère des Forces armées, ils effectueront leur retour à l’activité à compter du 1er juillet. La décision est signée par le ministre des Forces armées Sidiki Kaba et le chef d'État-major général des armées. Les services militaires concernés ont déjà reçu des instructions pour exécuter la décision.
Avec 16 morts officiels selon le gouvernement (23 morts documentés par Amnesty International), les violences du début de ce mois ont été plus meurtrières que celles d’il y a deux ans.
Clôturant le Dialogue national, samedi dernier, le président de la République a qualifié la gravité de ce qui s’est passé sur ces trois jours : ‘’Il y a eu des atteintes graves, des dommages sur les biens publics et privés, sur les personnes d'innocents citoyens dont certains ont malheureusement perdu la vie. Il est établi que ces faits, assimilables à des actes terroristes, ne resteront pas impunis."
Ce discours suit la logique de celui des autorités chargées de la sécurité nationale. Selon le ministre de l’Intérieur, au lendemain des dernières émeutes, des “forces occultes” ont “tenté de saboter l'usine de Djender qui produit plus de 12 000 m3 d’eau”. Antoine Félix Diome estime même que ce qui s’est passé ‘’dépasse la politique ; c'est la République et l'État qui sont attaqués. Et sur instruction du chef de l'État, nous allons prendre les dispositions nécessaires pour faire régner l'ordre".
Parmi ces dispositions, le renforcement du personnel des forces de défense et de sécurité qui ont été débordées aussi bien en mars 2021 qu’en juin 2023. En début d’année, l’État s’engageait déjà sur cette voie.
C’est ainsi que la 46e promotion des élèves de la police nationale a fourni, en janvier 2023, 1 262 nouveaux éléments au corps de la police pour la sécurité des biens et des personnes. Parmi eux, 16 commissaires de police, 56 officiers de police, 275 sous-officiers de police et 909 agents de police.
Président la cérémonie de sortie de promotion, le ministre de l’Intérieur avait indiqué que ce recrutement massif des fonctionnaires de police entrait dans le cadre du programme de montée en puissance de notre police nationale, le tout en promettant le recrutement de 4 000 fonctionnaires de police pour renforcer davantage la police nationale. Ceci, en plus de l’acquisition d’importants moyens matériels et logistiques, ainsi que de la construction et la mise en fonction de nombreux services de police sur toute l’étendue du territoire national.
En plus de l’armée et de la police, la gendarmerie bénéficie également du renforcement de ses effectifs. Début 2023, les contingents libérés de plusieurs promotions ont été rappelés. En effet, les autorités de la gendarmerie ont lancé la procédure pour le réengagement des gendarmes auxiliaires des contingents 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020/1 ayant déjà effectué la durée légale du service militaire. Ce qui fait un total de six contingents.
Malgré l’accalmie notée, la tension sociale reste très préoccupante. Le président de la République a annoncé l’officialisation de sa décision de se présenter ou non pour un troisième mandat après la fête de Tabaski, le 29 juin prochain. Si la décision de briguer un nouveau mandat est potentiellement source de tensions, la situation autour d’une participation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, à la Présidentielle en est une autre. Et ces deux points n’ont nullement été réglés au niveau du Dialogue national.
Face à l’incertitude des lendemains qui attendent le Sénégal, les forces de défense et de sécurité prennent des devants.
MESSI IMPATIENT D'UNE NOUVELLE VIE
Libre au terme de son contrat avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant Lionel Messia pris la décision de poursuivre sa carrière sous les couleurs de l'Inter Miami en Major League Soccer.
Libre au terme de son contrat avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant Lionel Messi (36 ans, 32 matchs et 16 buts en L1 cette saison) a pris la décision de poursuivre sa carrière sous les couleurs de l'Inter Miami en Major League Soccer. En marge du jubilé de Juan Roman Riquelme dimanche, l'international argentin a affiché son impatience de débuter cette aventure américaine.
"Maintenant, les vacances et ensuite je commencerai dans ma nouvelle ville, mon nouveau club. Je suis très excité, très heureux, mais maintenant je veux profiter la famille et les vacances", a commenté l'ancien joueur du FC Barcelone devant les médias. Pour rappel, Messi devrait réaliser ses grands débuts avec la franchise floridienne le 21 juillet contre Cruz Azul en Leagues Cup.
PELERINAGE EN ARABIE-SAOUDITE: LE SENEGAL PORTE DANS LES PRIERES
Après une nuitée passée à Mouna, considéré comme l’antichambre de Arafat, les pèlerins sénégalais ont repris la direction de ce lieu du rendez-vous avec leur Seigneur. Occasion saisie pour porter le Sénégal dans les invocations en ce lieu saint
Après une nuitée passée à Mouna, considéré comme l’antichambre de Arafat, les pèlerins sénégalais ont repris la direction de ce lieu du rendez-vous avec leur Seigneur. Les nombreux bus se sont succédé toute la nuit durant, de 23 h à l’aube pour transporter les fidèles venus répondre à l’invitation et appel du Bon Dieu.
L’invocation « labeyka Allah houma labeyk » (me voici présent, mon Dieu, me voici présent), en cœur dans chaque groupe est entonné par les pèlerins sénégalais. Fatigués par un deuxième voyage nocturne, ils sont vite allés se reposer après la prière de l’aube. La journée de Arafat a été ponctuée par des séances de causeries, de lecture du Saint Coran et d’invocation pour la paix au Sénégal.
En début d’après-midi, une petite cérémonie officielle a été organisée pour adresser des messages et revenir sur des informations pratiques sur les activités de la journée d’Arafat. Cela a démarré par une causerie animée par Imam Cheikh Tidiane Guèye qui a fait noter que Mouna, l’antichambre de Arafat, est un lieu de transit avant d’entrer dans ce sanctuaire qui, à lui seul, symbolise le pèlerinage. Imam Guèye a rappelé que ce lieu n’est pas pour dormir mais plutôt pour faire des invocations, des bienfaisances, de l’entraide, la solidarité, le pardon et la tolérance. Il a reconnu les difficultés d’hébergement relatives au débordement et manque de places pour l’ensemble des pèlerins au site de Mouna.
Cheikh Samb, au nom des 287 organisations de voyagistes privés, a enchaîné pour dire que Arafat est le passeport et visa pour le paradis à travers l’audience particulière avec le Bon Dieu en ce lieu unique. Il a déclaré que l’espoir placé au nouveau Délégué général, Dr Aboubacar Sarr, n’a pas été déçu et cela découle de sa connaissance approfondie de l’Arabie Saoudite où il a étudié et a eu à se distinguer comme volontaire qui a toujours assisté les pèlerins. Il a souligné que le Hadj ne peut jamais être une promenade de santé et est toujours pénible vu le nombre de pèlerins venus des quatre coins du monde.
Appel au respect des guides religieux
Dans son discours de Arafat, Dr Aboubacar Sarr, a souligné l’importance de cette étape. Il a fait remarquer que le Hadj c’est Arafat. Et à la question de savoir pourquoi pas La Mecque où se trouve la Kabba ? C’est parce que, dira-t-il, Arafat est le lieu de rendez-vous unique entre le Créateur et ses créatures.
Évoquant l’actualité brûlante dans notre pays, le Délégué général a rappelé que le Prophète Muhammad (Psl) avait conseillé le respect de la sacralité de l’intégrité physique de l’individu, de ses biens et de son honorabilité. Mais malheureusement, s’est-il désolé, ce précepte a été bafoué à travers les récents événements avec des casses de magasins, de biens et d’atteinte à l’intégralité physique des personnes. Le Délégué général a fait remarquer que la langue constitue l’organe humain le plus dangereux aussi bien contre son propriétaire, la société et l’humanité. Il a invité les parents à éduquer les enfants, à se méfier de la médisance. Il a sollicité des prières pour un Sénégal de paix, de concorde où l’on respecte les guides religieux et temporels.
Peu après le crépuscule, les pèlerins ont repris la route pour rallier Mousdalifa, lieu de ramassage de pierres pour l’action de lapidation de Satan. Vu le nombre important de cars qui doit converger vers Mousdalifa, c’est par petits groupes que nos compatriotes arrivent sur ce site immense où sont étalées de grandes nattes de prière. Une fois arrivés, les pèlerins effectuent la prière de Timis couplée avec celle de Guéwé. Après cela, ils vont commencer à ramasser les 70 pierres à jeter en deux ou trois jours avec des lots de 7, 21, 21 et 21. cette action se déroule vers les coups de 2h du matin heure locale, 23 heures GMT.
DIFFICULTÉS D’HEBERGEMENT À MOUNA
Dr Aboubacar Sarr présente ses excuses aux pèlerins
Le Délégué général, Dr Aboubacar Sarr, est revenu à nouveau sur les manquements notés à Mouna. Il a présenté les excuses de la délégation à tous les pèlerins. Il a révélé que le président de la République, Macky Sall, l’a appelé à deux reprises pour s’enquérir de la situation et donner des instructions pour remédier aux difficultés de nos compatriotes qui n’avaient pas pu avoir une place dans les tentes à Mouna. À la fin de la cérémonie, Dr Aboubacar Sarr et son staff ont effectué une visite de quelques tentes pour saluer les pèlerins et leur exprimer leurs regrets pour les désagréments de la veille. Certains pèlerins qui ont pris la parole ont fait des témoignages de satisfaction malgré les difficultés inhérentes à une telle organisation complexe. Un pèlerin, tout en reconnaissant les efforts, a suggéré qu’à l’occasion de l’évaluation, qu’on y associe les pèlerins. Il a souligné que du point de vue de l’organisation, il faut améliorer les choses par la gestion concertée et de l’anticipation dans l’action.
LE SENEGAL EST UN ÉTAT DE DROIT, UN PAYS DE DIALOGUE
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aissata Tall Sall, s’est adressé au Parlement européen, hier, sur la situation du Sénégal.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aissata Tall Sall, s’est adressé au Parlement européen, hier, sur la situation du Sénégal. Revenant sur les évènements de début juin, la patronne de la diplomatie sénégalaise a affirmé que le Sénégal est et reste un État de droit. Pour elle, notre pays a été attaqué par des bandes organisées et une enquête est ouverte pour faire la lumière sur les décès et les destructions de biens qui ne resteront pas impunis.
Aissata Tall Sall a présenté, hier, au Parlement européen, la situation qui prévaut au Sénégal, suite aux évènements des 1er et 2 juin. Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a expliqué aux parlementaires de l’Union européenne (Ue) que le Sénégal est et demeure un pays de droit. « Je sais que ces évènements sont un sujet sur lequel vous souhaitez m’entendre. C’est également un sujet sur lequel je voudrais m’exprimer sans tabou et en toute transparence », a dit d’emblée le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. « Le Sénégal n’est pas seulement un état de droit. C’est aussi et surtout un pays de paix et de dialogue où les différends politiques se règlent par le dialogue et la concertation », a souligné Aissata Tall Sall, évoquant les résultats du dialogue national présentés samedi dernier.
Elle a rappelé que le Sénégal a connu des troubles politiques comme de nombreux autres pays, à l’approche d’une élection majeure. Cependant, elle a précisé que « ce qui s’est passé au Sénégal les 1er et 2 juin 2023 est sans précédent dans notre histoire ». Revenant sur les faits, la patronne de la diplomatie sénégalaise a indiqué qu’à la suite de sa condamnation à deux de prison ferme, dans le procès l’opposant à Adji Sarr, « Ousmane Sonko a instigué et provoqué de violents troubles pour rejeter la décision de justice alors même qu’il avait délibérément refusé de comparaitre pour se défendre ». Aissata Tall Sall ajoute « que c’est suite à son appel que des bandes organisées et armées ont semé le désordre, la violence et parfois la mort, détruisant les biens publics et privés ».
Le Ministre des Affaires étrangères, énumérant les actes de violence, a dénoncé le fait que « les bandes organisées » ont brulé ainsi une partie de l’université Cheikh Anta Diop, l’une des premières d’Afrique, pillé des banques et autres établissements de commerce. Pire, renchérit-elle, « ces bandes organisées ont failli, si ce n’était pas la vigilance et le professionnalisme de nos forces de sécurité, s’attaquer aux infrastructures névralgiques en sabotant les installations d’eau, d’électricité et de transport public à Dakar ». Pour Aissata Tall Sall, l’objectif était d’installer le chaos à Dakar et de rendre le pays ingouvernable.
Devant les parlementaires européens, Aissata Tall Sall a affirmé que « des forces tapis au sein du mouvement salafiste et de bandes entrainées et armées ont voulu s’emparer de notre pays, mettre à terre la République et l’attaquer dans ce qu’elle a de plus sacré, c’est-à-dire un État debout et fort, une démocratie soutenue et ancrée et surtout une stabilité politique et sociale ».
« Les responsabilités seront situées et les sanctions appliquées sans faille »
Toutefois, la diplomate a assuré que, malgré la violence du choc, l’État du Sénégal a su résister, rétablir l’ordre public et assurer la sécurité des personnes et des biens. Regrettant les 16 morts aussi bien chez les manifestants que chez les forces de l’ordre, Aissata Tall Sall a informé qu’une enquête a été ouverte. « La justice est en train de faire son travail et il suivra son cours jusqu’à son aboutissement. Les responsabilités seront situées et toutes les sanctions qui doivent en découler seront appliquées sans faille et avec toute la rigueur requise par la loi », a promis le Ministre des Affaires étrangères.
En outre, elle a dit la reconnaissance du Sénégal à l’Ue pour son soutien à son processus démocratique. Au nom de tout ce qui lie le Sénégal à l’Ue, elle a demandé au Parlement européen d’être aux côtés du Sénégal, de son peuple et de sa démocratie pour renforcer les liens d’amitié et de coopération qui unissent notre pays à l’Ue.
Dans leurs intervenions, les députés du Parlement européen ont assuré aussi que leur structure va poursuivre sa coopération avec le Sénégal, « réputé depuis toujours pour sa stabilité ». Certains ont exhorté le Président Macky Sall à garantir la stabilité politique en se prononçant sur une supposée troisième candidature que d’aucuns considèrent comme illégale.