La période est privilégiée pour les clubs de football qui souhaitent se renforcer, et le marché des transferts est en plein essor en Europe et au-delà.
Voici les principaux acteurs africains impliqués...
Victor Osimhen, le moment du grand saut ?
Premier Africain à être désigné meilleur buteur du championnat italien de Serie A (26 buts en 32 matchs), le Nigérian de Naples est très courtisé. Des clubs tels que Chelsea, Manchester United, le Bayern Munich et le Real Madrid, tous à la recherche d'un attaquant, le suivent de près.
Le joueur, âgé de 24 ans et ayant réalisé sa meilleure saison dans l'élite, ne serait pas opposé à un changement de club pour confirmer son niveau au plus haut niveau. Cependant, le sortir de Naples ne sera pas facile. Il faudrait en effet au moins 150 millions d'euros pour convaincre le président du club, Aurelio De Laurentiis, de renoncer à son principal atout offensif.
André Onana, un destin fabuleux
Le gardien de but de l'Inter Milan est sur les tablettes de Manchester United, prêt à en faire son gardien numéro un. Son club, actuellement en difficulté financière, ne le retiendra pas s'il trouve une offre satisfaisante.
L'international camerounais, dont les sorties de balle et l'habileté dans les cages ont impressionné le monde lors de la dernière saison de la Ligue des champions, est destiné à accomplir de grandes choses. Pour cet ancien membre de l'académie Eto'o, suspendu entre février et novembre 2021 pour violation du règlement antidopage, viser plus haut que l'Inter serait un retournement du destin impressionnant.
Riyad Mahrez, pour une opportunité en or ?
À 32 ans et après avoir tout remporté en club, le Ballon d'or africain 2016 peut légitimement prétendre à une vie moins exigeante sur le plan footballistique. Des clubs d'Arabie saoudite, dont Al-Ahli, rêvent justement d'en faire l'une de leurs principales attractions, avec une offre salariale importante.
Cependant, Manchester City n'a pas l'intention de brader son ailier virevoltant, l'un des acteurs majeurs de son triplé historique la saison dernière. D'autant plus qu'il lui reste encore deux ans de contrat au club.
Seko Fofana, l'appel du Moyen-Orient
Certains le destinaient à l'un des plus grands clubs européens après sa saison historique avec le RC Lens, vice-champion de France derrière le PSG. Mais le capitaine des Sang et Or semble avoir d'autres projets.
Son club a confirmé, le mardi 27 juin 2023, des discussions en cours entre le joueur ivoirien et Al-Nassr en Arabie saoudite, où évolue notamment un certain Cristiano Ronaldo, dans le cadre d'un transfert. Cette perspective suscite des réactions sur la toile, déçue de voir un joueur de seulement 28 ans rejoindre une destination aussi peu compétitive.
OUSMANE SONKO VA-T-IL ÊTRE ARRÊTÉ ?
En ce jour de la Tabaski au Sénégal, c’est la question qui taraude les partisans de l’opposant ainsi qu’une bonne partie de la presse
En effet, pointe le site d’information Senego, « le juge a rendu hier soir sa décision suite à la condamnation (le 1ᵉʳ juin) d’Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet beauty, pour corruption de la jeunesse. La peine prononcée, deux ans de prison ferme, est donc exécutable. »
« Pour rappel, précise Seneweb, le ministre de la Justice avait déclaré il y a 15 jours qu’Ousmane Sonko ne pouvait pas être arrêté tant que le juge n’avait pas rendu la décision judiciaire. 'Une fois que la décision lui est notifiée, précisait-il, lui-même se constitue prisonnier, ou bien le parquet va le cueillir. »
D’où cette question, pointe DakarActu, « Ousmane Sonko sera-t-il arrêté dans les heures qui vont suivre, au moment où la communauté musulmane célèbre la Tabaski. Nous ne tarderons pas à le savoir… »
Le parquet va décider…
« Arrestation imminente pour Ousmane Sonko ? », s’interroge en écho Jeune Afrique. Hier, « pour la première fois depuis sa condamnation, l’opposant s’est exprimé publiquement depuis son domicile pour souhaiter aux Sénégalais une bonne fête de la Tabaski. Il est apparu barbu, interrompu par instant par les bêlements du mouton offert par son guide religieux. Il a affirmé s’être 'reposé' et 'rapproché de Dieu' durant ce séjour forcé à son domicile et a eu un mot pour les victimes des violences qui ont éclaté début juin à la suite de sa condamnation. 'Certains étaient avec nous, mais par peur ou pour d’autres raisons, ils se sont désengagés. Ça ne doit pas nous empêcher de poursuivre notre chemin', a-t-il ajouté, promettant de 'revenir sur ce qui est en train de se tramer' après la Tabaski. Sera-t-il en mesure de le faire ? », s’interroge Jeune Afrique. « Il appartient désormais au parquet de décider du moment de son arrestation. »
De pied ferme…
Commentaire d’Abdoulaye Tall, l’un des avocats d’Ousmane Sonko, interrogé par le site panafricain, « l’exécution de la peine se fait sur instruction du ministre de la Justice et, in fine, de la présidence. C’est à eux de décider, mais nous les attendons de pied ferme. »
L'IMAM SERIGNE CHEIKH BABA NDIONGUE INSISTE SUR L'ÉDUCATION ET LA FORMATION DES JEUNES
Les jeunes sont l’avenir du Sénégal, a rappelé Serigne Cheikh Ndiongue. C’est pourquoi, ‘’ils doivent être formés aux valeurs de respect des parents, des autorités religieuses, administratives, coutumières et des institutions’’, a insisté le marabout
L’Imam ratib de la grande mosquée de Mbodjiène, Serigne Cheikh Baba Ndiongue, a insisté, jeudi, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir, sur l’éducation et la formation des jeunes.
‘’Les jeunes doivent être éduqués et formés selon des valeurs et des vertus », suivant les enseignements du prophète Muhammad (Paix et Salut sur Lui), a dit l’Imam devant le préfet de Podor Matar Diop, l’adjoint au maire de Podor Assane Yaba Mbodji, le commandant de la compagnie de Gendarmerie capitaine Abdoulaye Bâ, entre autres personnalités ayant pris part à la prière des deux rakkas.
Les jeunes sont l’avenir du Sénégal, a rappelé Serigne Cheikh Ndiongue. C’est pourquoi, ‘’ils doivent être formés aux valeurs de respect des parents, des autorités religieuses, administratives, coutumières et des institutions’’, a insisté le marabout avant de les inviter à »ne jamais s’adonner aux stupéfiants, à la drogue, au vol, au mensonge ».
Le comportement de jeunes ‘’imprégnés des valeurs de civisme, de paix’’ peut aider fortement ‘’notre communauté à vivre dans la paix et la stabilité’’, a dit le chef religieux.
SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE RAPPELLE L'IMPORTANCE DE VEILLER À LA SACRALITÉ DE TOUBA
Selon le Khalife, »chaque habitant de cette ville doit avoir un comportement modèle en phase avec les enseignements du fondateur du mouridisme (…). »
Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a insisté, jeudi, sur l’importance et la nécessité de veiller au respect strict de la sacralité de la cité religieuse de Touba, invitant ainsi les jeunes à avoir un comportement modèle.
‘’C’est une bénédiction d’appartenir à la communauté mouride. Nous avons tous admiré le Cheikh Ahmadou Bamba. C’est pourquoi, nous devons veiller au respect de la sacralité de sa ville qu’est Touba », a-t-il déclaré en marge de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
La prière a été dirigée à la grande mosquée de Touba par l’imam Serigne Fallou Mbacké ibn Serigne Abdou Khadr Mbacké, en présence du préfet du département de Mbacké et de plusieurs autres autorités religieuses, administratives et locales.
Selon le Khalife, »chaque habitant de cette ville doit avoir un comportement modèle en phase avec les enseignements du fondateur du mouridisme (…). »
»Respecter la sacralité de cette ville est un pilier important du mouridisme. Et les jeunes doivent occuper le premier rang quand il s’agit de veiller au respect des règles érigées car cela ne sera que bénéfique pour eux’’, a ainsi martelé le patriarche de Darou Minane.
Ainsi, il a invité les parents à davantage veiller à l’éducation de leurs enfants en leur inculquant, dès le bas âge, les valeurs intrinsèques de l’Islam et et de la confrérie mouride.
L'IMAM RATIB DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DAKAR APPELLE AU RESPECT DES PARENTS
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir
L’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Moussa Samb a invité, jeudi, les enfants au respect des parents, dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.
‘’L’enfant ne doit jamais élever la voix devant ses parents. Il doit prendre soin d’eux et être à leur disposition », a-t-il dit, en faisant référence à l’histoire du sacrifice d’Abraham, à l’origine de la célébration de l’Aïd el Kébir.
L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.
Selon l’imam, »le fils a encouragé le père à suivre les recommandations de Dieu ».
L’enfant a une dette envers ses parents car, ‘’depuis la naissance, ils prennent toujours soin de lui et se battent pour son avenir ».
Dans son sermon, l’imam Ratib de la grande mosquée de Dakar a également appelé à l’entraide et à la solidarité. »Les croyants doivent s’aimer et s’entraider. (…). Nous sommes des musulmans. Si nous nous faisons mutuellement confiance, si nous tenons à notre religion, en s’aimant, en se faisant confiance, en s’aidant mutuellement, on ira toujours de l’avant », a-t-il soutenu.
El Hadj Alioune Moussa Samb a appelé à l’apaisement du climat social »qui est un devoir de chacun d’entre nous ».
»C’est nous qui devons mériter la paix en la cultivant’’, a-t-il fait savoir. Pour le religieux, c’est »une une nécessité pour le Sénégal de vivre dans la cohésion ».
LE GOUVERNEMENT VA ORGANISER DES ÉLECTIONS INCLUSIVES ET TRANSPARENTES
Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national
Le Premier ministre Amadou Ba a fait part, jeudi, de la volonté du gouvernement d’organiser »des élections transparentes, inclusives et paisibles » en 2024 en mettant en oeuvre les conclusions et recommandations issues du dialogue national.
»Le président de la République a demandé au gouvernement de préparer et de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les textes de loi nécessaires à la mise en œuvre des points de convergence pour que notre pays s’achemine dans l’intérêt national vers des élections transparentes, inclusives et paisibles », a dit M. Ba.
Il s’exprimait à la fin de la prière de la fête de Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat absent du territoire pour les besoins du pèlerinage à La Mecque.
Amadou Ba était entouré de Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, et d’Alioune Ndoye, le ministre de l’Environnement et du développement durable et de la transition écologique
Selon lui, les conclusions et recommandations importantes formulées lors du dialogue national constituent la base d’un consensus au sein de la classe politique, la société civile, etc.
Il a annoncé que le président de la République recevra dans les prochains jours les acteurs économiques.
‘’Le dialogue national n’est pas que politique. Il intègre l’ensemble des autres segments tels que l’économie, l’environnement, les ressources naturelles, le sport, la Culture, etc’’, a souligné le PM.
Amadou Ba a assuré que ‘’les conclusions issues de ce dialogue national feront l’objet d’un examen et d’une mise en œuvre diligents’’.
AMADOU BA SOLLICITE DES PRIÈRES POUR L'APAISEMENT
Le Premier ministre a estimé ce jeudi, en marge de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski, que c'est dans la paix véritable l’on peut bâtir une Nation prospère, travailler et améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes
Le Premier ministre, Amadou Ba, a invité, jeudi, les guides religieux à prier pour l’apaisement de l’espace politique, soulignant que c’est dans une paix véritable que l’on peut »bâtir une Nation prospère, travailler et améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes ».
Amadou Ba s’exprimait à la fin de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat parti à La Mecque pour les besoins du pèlerinage. Le PM était accompagné des ministres de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et de l’Environnement et du Développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye.
‘’Le plaidoyer de tous les guides religieux et leurs prières sont plus que nécessaires pour sauvegarder cet élan d’unité et ce consensus autour de l’apaisement de l’espace politique’’, a-t-il lancé.
‘’C’est dans une paix véritable que l’on peut bâtir une Nation prospère, travailler dans la joie, améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes’’, a-t-il dit.
Selon lui, l’Aïd el Kébir est »une occasion » de »rendre grâce à Dieu et de prier pour la paix, l’unité et la concorde dans notre pays en mettant l’intérêt du Sénégal au-dessus de toute autre considération ».
Le Premier ministre a assuré que le président de la République et son gouvernement ‘’sont conscients des enjeux et défis de l’heure au regard des menaces sécuritaires’’.
Les pouvoirs publics »sont aussi conscients des dangers de l’extrémisme radical qui cherche à anéantir les fondements de l’Etat et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal dans le but de nous imposer des idéologies et des pratiques qui n’ont produit ailleurs que violence et chaos », a t-il ajouté.
Il a souligné que la Tabaski qui »perpétue la tradition du prophète » est la fête »de l’unité et de la cohésion autour d’un idéal supérieur, l’Unicité de Dieu comme l’illustre si bien la famille d’Abraham ».
L’Aïd el Kébir est également, selon lui, »la fête de la miséricorde que Dieu manifeste à l’endroit des croyants lorsqu’ils se soumettent à sa Volonté ».
Poursuivant son propos, M. Ba a indiqué que c’est ‘’la fête de transcendance qui symbolise le triomphe de la personne sur l’ego et la promotion des valeurs fondamentales telle que la paix, le respect et la solidarité’’.
La Tabaski »nous offre l’agréable opportunité de raffermir les liens familiaux et d’exprimer notre compassion à l’endroit de celles de ceux parmi nous qui sont dans le besoin », a t-il encore relevé.
L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.
Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célébre, ce jeudi, l’Aïd el Kébir.
L’autre partie des musulmans a choisi de commémorer le sacrifice d’Abraham, mercredi, à l’instar des musulmans d’autres pays, dont l’Arabie Saoudite où le pèlerinage à La Mecque a pris fin le même jour.
SONKO, LES DERNIERS JOURS DU BLOCUS DE SON DOMICILE AVANT LA PRISON ?
Les portes de la prison s'ouvrent dangereusement pour Sonko avec la publication de la décision de justice le condamnant
La décision de justice rendue le 1er juin 2023 par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar est exécutable. Le jugement, confirmé ce 28 juin 2023, maintient les peines retenues contre Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko dans l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ : deux ans de prison ferme et 600 mille francs CFA d’amende. La propriétaire du salon de beauté était laissée en liberté depuis le prononcé du jugement. Le leader de Pastef-Les patriotes, pour sa part, est en résidence surveillée de fait depuis son acheminement manu militari de Koungheul à Dakar le 28 mai dernier par des éléments de la gendarmerie nationale alors qu’il était dans une « caravane de la liberté » qui devait le mener de Ziguinchor à Dakar. Depuis, il n’a pas quitté son domicile de la Cité Keur Gorgui.
Ils risquent tous les deux l’emprisonnement pur et simple.
Pour Ousmane Sonko, les portes de la prison s’entrouvrent dangereusement. La publication de la décision de justice intervient quelques heures seulement après son message ayant précédé la première journée de célébration de la Tabaski par une partie des musulmans sénégalais.
Dans une vidéo diffusée mardi en soirée, il avait appelé les Sénégalais à célébrer la fête tout en leur donnant rendez-vous. C’est ce rendez-vous qui devrait être consacré aux suites qu’il entend donner à sa lutte pour « le projet » que le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 risque de ne pas honorer, du moins dans les formes qu’il entendait le faire. Sa situation actuelle pourrait bien évoluer durant le long week-end qui accompagne l’Aïd el adha, ce vendredi ayant été déclaré férié. Compte à rebours ?
L'emprisonnement formel d'Ousmane Sonko pourrait déclencher au Sénégal une nouvelle vague de manifestations violentes. Celles-ci pourraient être pires que celles ayant répondu à sa condamnation le 1er juin 2023, marquées par la mort de 23 jeunes dont la plupart ont été tués par balles réelles, selon Amnesty International. La bilan du gouvernement est resté bloqué à 16 morts, alors que Pastef en a recensé au moins 26.
LA SECURITE, OBSESSION DU GOUVERNEMENT ?
Après la police et la gendarmerie en début d’année, l’armée a annoncé le réengagement de militaires libérés pour augmenter les effectifs des troupes. Une nouvelle étape dans l’anticipation du gouvernement de manifestations futures ?
Après la police et la gendarmerie en début d’année, l’armée a annoncé le réengagement de militaires libérés pour augmenter les effectifs des troupes. Une nouvelle étape dans l’anticipation du gouvernement de manifestations futures ?
Mars 2021. Le Sénégal vient de vivre l’une des émeutes les plus violentes de ces 30 dernières années. Partout dans les grandes villes du pays, des scènes de chaos ornent un décor inimaginable quelques jours plus tôt. Même des brigades de gendarmerie ont été attaquées par des populations en colère, le contexte politico-économique explosif (arrestation du plus grand opposant politique Ousmane Sonko, ras-le-bol général des restrictions imposées dans le cadre de la Covid-19) expliquant les débordements.
Depuis, une deuxième vague tant redoutée est survenue le 1er, 2 et 3 juin 2023. Et au sein du gouvernement, la sécurité est dans toutes les bouches. Dans les faits, cela se traduit par un renforcement tous azimuts des forces de défense et de sécurité.
Hier, c’était au tour de l’armée nationale d’annoncer sa volonté d’augmenter ses effectifs. Cinq contingents de soldats libérés au terme de leur durée légale (2019/3, 2020/1, 2020/2, 2020/3 et 2021/1) vont être rappelés sous les drapeaux.
Selon un communiqué du ministère des Forces armées, ils effectueront leur retour à l’activité à compter du 1er juillet. La décision est signée par le ministre des Forces armées Sidiki Kaba et le chef d'État-major général des armées. Les services militaires concernés ont déjà reçu des instructions pour exécuter la décision.
Avec 16 morts officiels selon le gouvernement (23 morts documentés par Amnesty International), les violences du début de ce mois ont été plus meurtrières que celles d’il y a deux ans.
Clôturant le Dialogue national, samedi dernier, le président de la République a qualifié la gravité de ce qui s’est passé sur ces trois jours : ‘’Il y a eu des atteintes graves, des dommages sur les biens publics et privés, sur les personnes d'innocents citoyens dont certains ont malheureusement perdu la vie. Il est établi que ces faits, assimilables à des actes terroristes, ne resteront pas impunis."
Ce discours suit la logique de celui des autorités chargées de la sécurité nationale. Selon le ministre de l’Intérieur, au lendemain des dernières émeutes, des “forces occultes” ont “tenté de saboter l'usine de Djender qui produit plus de 12 000 m3 d’eau”. Antoine Félix Diome estime même que ce qui s’est passé ‘’dépasse la politique ; c'est la République et l'État qui sont attaqués. Et sur instruction du chef de l'État, nous allons prendre les dispositions nécessaires pour faire régner l'ordre".
Parmi ces dispositions, le renforcement du personnel des forces de défense et de sécurité qui ont été débordées aussi bien en mars 2021 qu’en juin 2023. En début d’année, l’État s’engageait déjà sur cette voie.
C’est ainsi que la 46e promotion des élèves de la police nationale a fourni, en janvier 2023, 1 262 nouveaux éléments au corps de la police pour la sécurité des biens et des personnes. Parmi eux, 16 commissaires de police, 56 officiers de police, 275 sous-officiers de police et 909 agents de police.
Président la cérémonie de sortie de promotion, le ministre de l’Intérieur avait indiqué que ce recrutement massif des fonctionnaires de police entrait dans le cadre du programme de montée en puissance de notre police nationale, le tout en promettant le recrutement de 4 000 fonctionnaires de police pour renforcer davantage la police nationale. Ceci, en plus de l’acquisition d’importants moyens matériels et logistiques, ainsi que de la construction et la mise en fonction de nombreux services de police sur toute l’étendue du territoire national.
En plus de l’armée et de la police, la gendarmerie bénéficie également du renforcement de ses effectifs. Début 2023, les contingents libérés de plusieurs promotions ont été rappelés. En effet, les autorités de la gendarmerie ont lancé la procédure pour le réengagement des gendarmes auxiliaires des contingents 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020/1 ayant déjà effectué la durée légale du service militaire. Ce qui fait un total de six contingents.
Malgré l’accalmie notée, la tension sociale reste très préoccupante. Le président de la République a annoncé l’officialisation de sa décision de se présenter ou non pour un troisième mandat après la fête de Tabaski, le 29 juin prochain. Si la décision de briguer un nouveau mandat est potentiellement source de tensions, la situation autour d’une participation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, à la Présidentielle en est une autre. Et ces deux points n’ont nullement été réglés au niveau du Dialogue national.
Face à l’incertitude des lendemains qui attendent le Sénégal, les forces de défense et de sécurité prennent des devants.
MESSI IMPATIENT D'UNE NOUVELLE VIE
Libre au terme de son contrat avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant Lionel Messia pris la décision de poursuivre sa carrière sous les couleurs de l'Inter Miami en Major League Soccer.
Libre au terme de son contrat avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant Lionel Messi (36 ans, 32 matchs et 16 buts en L1 cette saison) a pris la décision de poursuivre sa carrière sous les couleurs de l'Inter Miami en Major League Soccer. En marge du jubilé de Juan Roman Riquelme dimanche, l'international argentin a affiché son impatience de débuter cette aventure américaine.
"Maintenant, les vacances et ensuite je commencerai dans ma nouvelle ville, mon nouveau club. Je suis très excité, très heureux, mais maintenant je veux profiter la famille et les vacances", a commenté l'ancien joueur du FC Barcelone devant les médias. Pour rappel, Messi devrait réaliser ses grands débuts avec la franchise floridienne le 21 juillet contre Cruz Azul en Leagues Cup.