La Coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) prend date. Estimant que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, est “illégalement séquestré chez lui”, ses camarades ont retenu la date du dimanche 25 juin, dans l’après-midi.
La Coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) prend date. Estimant que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, est “illégalement séquestré chez lui”, ses camarades ont retenu la date du dimanche 25 juin, dans l’après-midi. Ce, pour la levée du blocus de son domicile à la Cité Keur Gorgui. Une annonce faite par le président du Parti républicain pour le progrès (Prp) Déthié Fall, dans une déclaration faite ce vendredi 16 juin.
Avant lui, Dr Cheikh Tidiane Dièye a lu le mémorandum présenté par la coalition (opposition) en réponse à la sortie du gouvernement du Sénégal sur les événements qui ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse.
L’opposant égratigne au passage le chef du gouvernement et ses ministres. “Hier jeudi, 15 juin 2023, la bande des quatre étaient de sortie. Les men in black, comme je les appelle, vous les avez vus avec leur costume sombre pour la circonstance. Ils étaient tirés à quatre épingles comme pour se donner du courage. Ils ont servi au peuple et à la communauté internationale un discours poussif avec des arguments souvent tirés par les cheveux visiblement gênés et parlant très fort. Parce qu’ils sont pour la plupart hantés par la mort de tous ces jeunes Sénégalais tombés entre 2021 et 2023. Des jeunes qui ont été fauchés à la fleur de l’âge du fait de l’irresponsabilité de ce gouvernement, qui aveuglé par sa soif de pouvoir et son désir de détruire politiquement et moralement l’opposant Ousmane Sonko a laissé naître et grandir un complot sordide et un dossier mortifère qui a aujourd’hui profondément déstabilisé le Sénégal.”
Il ajoute : “L’Etat de droit est aujourd’hui détourné de ses missions régaliennes au profit d’un groupe au pouvoir.” Avant de rappeler le contexte, qui dira-t-il, a commencé par “un complot d’Etat conçu en 2021 et exécuté sur deux ans pour détruire Ousmane Sonko. Le Président Macky Sall dès 2015 a sorti une phrase : “Je réduirai l’opposition à sa plus simple expression”. Depuis lors, il ne s’est jamais gêné. Il n’a jamais reculé dans cette tentative et cette volonté d’attaquer l’opposition. On a vu ce qu’il a fait à Karim Wade, Khalifa Sall. C’est la même méthode qu’il a utilisée contre beaucoup de candidats à la présidentielle de 2019 (à travers le système du parrainage). C’est cela qu’il a essayé de continuer avec Ousmane Sonko. Le premier drame de ce dossier, c’est d’avoir instrumentalisé malheureusement le corps de la femme pour des raisons politiques. Malheur, pathétique pour un Sénégal qui se disait démocratique avant.”
Dr Cheikh Tidiane Dièye a aussi insisté sur “le concert de réprobations et de condamnations internationales dont le rapport d’Amnesty international, qui clouent le Sénégal au pilori. Avant d’indiquer : “En conclusion, nous voulons rappeler à ce gouvernement, qui dans sa sortie disait que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer la sécurité des Sénégalais et assurer la paix, nous leur disons que la meilleure manière d’assurer la paix, de protéger la Nation, la République et la démocratie, c’est à eux d’agir dans le cadre strict de la Constitution. S’ils ne le font pas, c’est eux qui créent les germes de la violence et de la destruction. C’est de cela qu’ils répondront devant les juridictions nationales et internationales, demain, après-demain ou plus tard mais un jour viendra où ils rendront compte”.
ENQUETE SUR LES FONDS COVID19: DEBUT DES AUDITIONS CE VENDREDI
Après le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19, les auditions commencent ce vendredi.
Après le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19, les auditions commencent ce vendredi. Citant Source A, seneweb informe que le Parquet, qui avait la possibilité de traduire les mis en cause devant la chambre de discipline, a finalement opté pour l’instruction.
Ainsi, les concernés principalement les Dage (Directeurs de l’administration générale et de l’équipement) et des Agents comptables particuliers (Acp), épinglés pour faute de gestion, ont commencé à être auditionnés avec l’aide des rapporteurs désignés par les juges d’instruction.
A la fin des auditions, le rapport sera transmis au président de la chambre de discipline financière qui le communiquera au Procureur général. Les mis en cause seront alors avisés par le greffier de la suite qui sera donnée au dossier : classement sans suite ou renvoi de l’affaire devant la chambre de discipline financière.
par Ousmane Badiane
L’INELIGIBILITE DE KARIM WADE ET KHALIFA SALL A LA LUMIERE DES ARTICLES L.29, L.30 ET L.31 DU CODE ELECTORAL
Les fruits de ce dialogue, sans aucun doute, tiendront la promesse des fleurs si l’on en juge par le succès éclatant qu’a connu le lancement des travaux de la Commission politique, le vendredi 26 mai 2023 à la Direction Générale des Elections (DGE) .
Les rideaux du dialogue national se sont ouverts le 31 mai 2023 au palais de la république, sous la présidence de Macky Sall. Le constat est que l’essentiel des forces vives de la nation ont répondu positivement à cet appel qui entre dans le cadre de la célébration de la « Journée nationale du dialogue», inscrit dans le calendrier républicain depuis le 28 mai 2016, à l’initiative du chef de l’Etat.
Les fruits de ce dialogue, sans aucun doute, tiendront la promesse des fleurs si l’on en juge par le succès éclatant qu’a connu le lancement des travaux de la Commission politique, le vendredi 26 mai 2023 à la Direction Générale des Elections (DGE) . La diversité et la représentativité des acteurs du jeu politique présents dans la majestueuse salle de conférence qui a abrité la cérémonie, en est une illustration saisissante.
Il y a lieu de se réjouir du fait que tous les acteurs du processus électoral qui ont assisté à cette cérémonie, à savoir les partis politiques, regroupés en 3 pôles (Majorité, Opposition et Non-alignés), la Société civile, le CNRA, la CENA, l’Administration territoriale, les ministères impliqués dans la gestion du processus électoral, les experts de la DGE, ont exprimé leur volonté de participer activement aux travaux et faire en sorte que ce dialogue contribue à sceller le formidable consensus dont notre pays a besoin, pour faire face aux nombreux défis qui l’interpellent. Ce n’est pas un hasard si premier le président de la république Léopold Sédar Senghor définissait le Sénégal comme un « pays de dialogue ». Comme chacun le sait, l’histoire du dialogue au Sénégal est intimement liée à l’histoire de la démocratie sénégalaise. C’est dire qu’il est non seulement consubstantiel à notre démocratie, mais il constitue même un des acquis les plus importants qui ont permis à la vitrine démocratique de notre pays de briller avec un éclat singulier dans le monde entier.
Ce qui est remarquable dans le lancement du dialogue national le 31 mai 2023, c’est que le chef de l’Etat, lors de l’ouverture solennelle de la rencontre, a rassuré les participants sur le caractère ouvert et inclusif du dialogue en rappelant qu’il ne saurait avoir de sujet tabou et que toutes les questions pouvaient être posées sur la table de discussion. Joignant l’acte à la parole, il s’est mis dans une posture d’écoute attentive, avec un sens élevé de l’esprit de responsabilité, pour mettre à l’aise les intervenants. Cela, assurément, a mis à l’aise les personnalités qui ont tenu à répondre positivement à son invitation, à s’exprimer en toute liberté sur les questions d’intérêt national.
C’est dans cet esprit que s’est tenu la première réunion de la Commission politique le 26 mai 2023, sous la présidence de monsieur Thiendella Fall, directeur général des élections (DGE) . Cette rencontre a vu la participation de l’essentiel des acteurs du jeu politique, qui, dans un formidable élan de mobilisation, ont réaffirmé leur volonté de faire en sorte que les travaux puissent se dérouler dans une atmosphère empreinte de cordialité, et qu’ils puissent aboutir à leurs termes dans l’intérêt supérieur de la nation. Il est fort probable que la question de l’inéligibilité de Karim Wade et Khalifa Sall soit inscrite à l’ordre du jour des travaux de la Commission, puisque leurs représentants ont assisté à la cérémonie de lancement des travaux. Un tel fait mérite d’être salué fortement, car les débats qui vont se mener entre les acteurs politiques sur cette question qui les interpelle , ne manqueront pas de trouver une solution heureuse à leur réintégration dans le jeu politique, conformément d’une part, aux recommandations des différentes missions d’audit international qui se sont déroulées dans notre pays en 201O, 2018, 2021 , et d’autre part, conformément à la volonté exprimée par de nombreux sénégalais de voir le plus grand nombre d’acteurs politiques participer aux joutes électorales, mais sur la base des règles et principes qui régissent le jeu électoral.
L’inégibilité qui frappe Karim Wade et Khalifa Sall sous l’empire des dispositions des articles L.29, L.30 et L.31 du Code électoral n’a pas manqué de susciter des vives préoccupations au sein de la « classe » politique.
Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président de la république Abdoulaye Wade était poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Il était détenu à la prison centrale de Rebeuss , puis condamné le 23 mars 2015. à six ans d’emprisonnement. Il a été gracié, par décret n° 2016-880 du 24 juin 2016.
Khalifa Ababacar Sall , maire socialiste de Dakar, et trois autres coaccusés avaient été condamnés le 7 mars 2017 à cinq ans de prison ferme . Il a été gracié le dimanche 29 septembre 2019 par décret présidentiel .
L’opposition sénégalaise, comme chacun le sait, a toujours fait des cas Karim Wade et Khalifa Sall, leur principal cheval de bataille contre le président Macky Sall. Hier, le « Congrès pour la Renaissance de la Démocratie »(CRD) et le « Mouvement pour la Défense de la Démocratie » (M2D), et aujourd’hui le F.24 (Plateforme les forces vives de la nation), indexent du doigt le chef de la coalition BBY comme l’initiateur des articles L.29, L.30 et L.31 du Code électoral, pour écarter du jeu électoral « les candidats gênants ». Pour eux, ces articles ne sont rien d’autre, qu’un moyen de « confiscation permanente des droits civils et politiques de Karim Wade, de Khalifa Ababacar Sall et d’autres leaders… ».
Qu’en est-il des accusations de l’opposition contre le président Macky Sall, d’avoir inventé des articles « scélérates » pour écarter des candidats gênants à la présidentielle de 2019 à celle prévue en 2024 ?
Pour ma part, je considère que le procès fait au président de la République, est moralement injuste, juridiquement infondé et politiquement indéfendable.
En effet, Il est établi que les dispositions de la loi qui prévoit la déchéance de leurs droits civiques de toute personne dont la condamnation entre dans le champ d’application des dispositions générales et impersonnelles des articles L.29, L.30 et L.31 du Code électoral, ne sont absolument pas une invention du président Macky Sall. Elles sont bien antérieures à son avènement à la magistrature suprême. Contrairement aux affirmations de certains experts électoraux selon lesquelles ces dispositions dateraient du Code électoral consensuel de 1992, plus connu sous le nom « code Kéba Mbaye », ces dispositions en réalité datent des premiers codes électoraux du Sénégal de 1976 et 1982.
Ces dispositions figurent donc dans notre corpus normatif législatif depuis plus de quatre décennies. Comme toute loi, elles sont générales et impersonnelles, non sélectives et non discriminatoires. Elles ne sont dirigées par contre qui que ce soit. Elles ont vocation, comme toute règle de droit à s’appliquer à tous les citoyens, qu’ils soient leaders de parti politique ou non.
En parcourant d’un long regard la trajectoire électorale de notre pays, on constate que les dispositions des articles L.29, L.30 et L. 31 du Code électoral, sont consubstantielles à la naissance de notre Code électoral et du fichier électoral, tous les deux nés à la même époque : 1976- 1977.
De 1960 à 1974, les élections se déroulaient sous le régime de parti unique ou unifié, avec des scores qui avoisinaient les 100%.
A partir de 1974, avec la naissance du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), un tournant s’est opéré sur la scène nationale, avec l’apparition de plusieurs formations concurrentes dans le paysage politique. C’est l’époque du « multipartisme encadré » en 1976, avec le président Senghor, qui a reconnu dans un premier temps trois (3), puis quatre (4) courants politiques. C’est ainsi que le législateur a senti la nécessité de disposer d’un instrument d’organisation et de régulation des règles du jeu électoral. D’où l’adoption du Code électoral en 1976, en vue de l’organisation des élections présidentielles et législatives de février 1978.
Par la loi n°76-96 du 02 août 1976 portant Code électoral, le législateur a institué un Code électoral dont la partie règlementaire a été fixée par le décret n°77-871 du 5 octobre 1977. Les dispositions de ce code qui devraient entrer en vigueur le 1er mars 1977 (article L. 162) ont été respectivement révisées par la loi n°77-57 du 26 mai 1977 modifiant certaines dispositions du Code électoral (partie législative) , la loi n°77-83 du 21 juillet 1977et la loi organique n° 77-95 du 17 octobre 1977.
Dans les Codes électoraux de 1976 et 1982, le contenu des dispositions de ces articles existait déjà. Textuellement, rien n’a changé dans la rédaction de ces deux articles qui ont accompagné le premier président de la République, Léopold Sédar Senghor, jusqu’ à Macky Sall, en passant par les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Dans le Code électoral de 1976 avec la loi n° 76- 88 du 21 août 1976 tout comme dans le Code électoral de 1982 avec la loi n° 82-10 du 30 juin 1982 portant Code électoral (partie législative) modifiée et le décret n° 482- 478 du 7 juillet 1982 portant Code électoral (partie réglementaire) modifié, il est mentionné :
« ARTICLE L.3
Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale :
les individus condamnés pour crime ;
ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis, ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournements et soustraction commis par les agents publics,, corruption et trafic d’influence, contre façon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq ans d’emprisonnement ;
ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis, ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis, pour un délit autre que celui énuméré au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L5 ;
ceux qui sont en état de contumace ;
les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclaré soit par les tribunaux sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ;
ceux contre qui l’interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ;
les incapables majeurs. »
« ARTICLE L.4
Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L3, 3° à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois ou égale à trois mois, ou une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois et inférieure ou égale à six mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 F CFA, sous réserve des dispositions de l’article L5.
Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection.
Sans préjudice des dispositions de l’article L3 et du premier alinéa du présent article, ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai fixé par le jugement, ceux auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et d’élection par application des lois qui autorisent cette interdiction. »
Ce sont ces dispositions des articles L.3 et L.4, contenues dans les codes de 1976 et 1982, qui sont reconduites telles quelles dans toutes les éditions ultérieures du Code électoral dont la dernière date de 2022. En examinant les différentes moutures du Code électoral, on constate que le contenu des articles L.3 et L.4, devenus L.29, L.30 et L.31 dans l’actuel code n’a pas du tout changé. Les seuls changements notés résultent dans la nomenclature du texte, c’est-à-dire la structuration des chapitres et la numérotation des articles.
En conclusion, j’estime qu’il est absolument étonnant et incompréhensible que l’opposition pointât du doigt le Président Macky Sall, en l’accusant d’être l’instigateur de ces lois pour « écarter » des adversaires politiques. Ce dernier est arrivé au pouvoir en 2012. Or, ces lois existent depuis bientôt une cinquantaine d’années.
Le président Sall a invité toutes les forces vives de la nation au dialogue, conformément à une tradition solidement établie et profondément ancrée dans notre culture politique. Tous les acteurs politiques devraient se réjouir d’une telle initiative. C’est le lieu de féliciter toutes les parties prenantes au dialogue national qui ont accepté la main tendue du chef de l’Etat pour bâtir les consensus nécessaires pour impulser le développement économique et social pour permettre à notre pays de s’engager durablement dans le chemin de l’émergence. Dans le monde actuel, les acteurs politiques doivent absolument se parler. Le cas de l’Afrique du sud est un exemple édifiant avec le leader charismatique Nelson MANDELA qui après 27 ans d’emprisonnement a dialogué avec ceux qui l’ont condamné et a fini par prendre le pouvoir.
Puisque le dialogue et ouvert, inclusif et toutes les questions qui préoccupent les uns et les autres peuvent être posées sur la table, il y a lieu d’espérer que grâce au génie de notre peuple, les consensus qui seront scellés vont permettre au drapeau démocratique du Sénégal de se hisser toujours plus haut dans le firmament des nations de progrès, de démocratie et de justice.
Dakar le 13 juin 2023
L’EGYPTE PROMET D’OFFRIR 5000 TONNES DE BLE AU SENEGAL
Le gouvernement égyptien va fournir au Sénégal 5000 tonnes de blé cette année, a indiqué, vendredi, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.
Dakar, 16 juin (APS) – Le gouvernement égyptien va fournir au Sénégal 5000 tonnes de blé cette année, a indiqué, vendredi, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.
‘’L’ambassadeur d’Egypte au Sénégal vient de m’annoncer, que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a instruit son gouvernement de fournir au Sénégal cinq mille tonnes de blé’’, a-t-il déclaré.
Aly Ngouille Ndiaye procédait à Dakar au lancement du ‘’Salon international de l’agriculture et de l’innovation technologique » prévu du 23 au 27 octobre au centre d’expositions de Diamniadio.
Le ministre a rappelé que tout est parti d’une visite qu’il avait effectuée à Charm-el-Cheik en compagnie de l’ambassadeur d’Egypte au Sénégal.
‘’J’étais allé voir les efforts que les Egyptiens font pour cultiver le blé’’, a dit le ministre, ajoutant que c’est à la suite de cette visite qu’il avait sollicité des semences qui »ont bien pris au Sénégal’’.
Aly Ngouille a souligné que la lettre qu’il avait adressée à son collègue égyptien était parvenue au président Abdel Fattah al-Sissi, qui à son tour a demandé à son gouvernement de fournir 500 tonnes de blé au Sénégal.
VERS UNE REPRISE DU PROGRAMME D'ASSAINISSEMENT DES VILLES
Le programme d’assainissement dit des dix villes va reprendre en fin juillet prochain, a annoncé vendredi, le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) Mamadou Mamour Diallo.
Saint-Louis, 16 juin (APS) – Le programme d’assainissement dit des dix villes va reprendre en fin juillet prochain, a annoncé vendredi, le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) Mamadou Mamour Diallo.
»Je voudrais annoncer aux populations de Pikine qui ont beaucoup souffert cet l’arrêt de la reprise des travaux du programme dit des dix villes vers le 30 juillet », a dit M. Diallo au cours d’une tournée d’évaluation des opérations pré-hivernage de l’ONAS en cours dans la commune de Saint-Louis.
»Ce programme, a-t-il rappelé, a nécessité un investissement de 15 milliards de francs CFA pour le département dont 7 milliards mobilisés pour la grande bourgade de Pikine, un quartier de Saint-Louis confronté à des inondations ».
A l’arrêt depuis quelques mois, avec beaucoup de désagréments dans les villes ciblées dont Saint-Louis, ce programme d’assainissement, va redémarrer également dans les autres villes comme Louga, Matam, Tivaouane, Kaolack, Tambacounda, Touba, Rufisque, Pikine et celle de Dakar.
Outre ce programme d’assainissement dans la commune de Saint-Louis, il a cité l’exécution en cours d’un programme d’assainissement de deux milliards de francs CFA pour l’Université Gaston berger (UGB). Il a précisé que ce programme d’assainissement est consenti par l’Etat avant de remettre au gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, un lot de matériels et d’équipements destinés au comité régional de lutte contre les inondations en présence du maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye.
Ce lot de matériels et d’équipements, est composé d’un camion hydrocureur, une motopompe de 150 mètres cubes /heure, de 120 plaques fonte, des tenues pour les agents, etc., a listé le directeur général de l’ONAS en présence des membres du comité régional de gestion des inondations.
Le maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye, s’est réjoui de l’annonce de la reprise du programme d’assainissement dit des dix villes et du don offert au comité régional de gestion des inondations.
»Le programme des dix villes va soulager les populations de Pikine qui ont beaucoup souffert ces derniers mois. Le matériel reçu va permettre de lutter contre les inondations à Saint-Louis, une ville amphibie et exposée aux fortes pluies », a-t-il souligné, en présence des membres de conseils et délégués de quartiers.
La commune de son côté, a-t-il annoncé, va accompagner cette action en dotant le comité de carburant et de logistique en mettant à contribution le parc automobile spécialisé.
Financé par la Banque ouest africaine de développement (BOAD), le programme d’assainissement dit des dix villes vise à améliorer l’environnement des quartiers et des villes du projet. Il vise aussi à permettre aux populations de ces localités d’avoir un service assainissement durable, d’adopter de bonnes pratiques d’hygiène tout en participant à la création d’emplois.
Saint-Louis, 16 juin (APS) – Le programme d’assainissement dit des dix villes va reprendre en fin juillet prochain, a annoncé vendredi, le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) Mamadou Mamour Diallo.
»Je voudrais annoncer aux populations de Pikine qui ont beaucoup souffert cet l’arrêt de la reprise des travaux du programme dit des dix villes vers le 30 juillet », a dit M. Diallo au cours d’une tournée d’évaluation des opérations pré-hivernage de l’ONAS en cours dans la commune de Saint-Louis.
»Ce programme, a-t-il rappelé, a nécessité un investissement de 15 milliards de francs CFA pour le département dont 7 milliards mobilisés pour la grande bourgade de Pikine, un quartier de Saint-Louis confronté à des inondations ».
A l’arrêt depuis quelques mois, avec beaucoup de désagréments dans les villes ciblées dont Saint-Louis, ce programme d’assainissement, va redémarrer également dans les autres villes comme Louga, Matam, Tivaouane, Kaolack, Tambacounda, Touba, Rufisque, Pikine et celle de Dakar.
Outre ce programme d’assainissement dans la commune de Saint-Louis, il a cité l’exécution en cours d’un programme d’assainissement de deux milliards de francs CFA pour l’Université Gaston berger (UGB). Il a précisé que ce programme d’assainissement est consenti par l’Etat avant de remettre au gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, un lot de matériels et d’équipements destinés au comité régional de lutte contre les inondations en présence du maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye.
Ce lot de matériels et d’équipements, est composé d’un camion hydrocureur, une motopompe de 150 mètres cubes /heure, de 120 plaques fonte, des tenues pour les agents, etc., a listé le directeur général de l’ONAS en présence des membres du comité régional de gestion des inondations.
Le maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye, s’est réjoui de l’annonce de la reprise du programme d’assainissement dit des dix villes et du don offert au comité régional de gestion des inondations.
»Le programme des dix villes va soulager les populations de Pikine qui ont beaucoup souffert ces derniers mois. Le matériel reçu va permettre de lutter contre les inondations à Saint-Louis, une ville amphibie et exposée aux fortes pluies », a-t-il souligné, en présence des membres de conseils et délégués de quartiers.
La commune de son côté, a-t-il annoncé, va accompagner cette action en dotant le comité de carburant et de logistique en mettant à contribution le parc automobile spécialisé.
Financé par la Banque ouest africaine de développement (BOAD), le programme d’assainissement dit des dix villes vise à améliorer l’environnement des quartiers et des villes du projet. Il vise aussi à permettre aux populations de ces localités d’avoir un service assainissement durable, d’adopter de bonnes pratiques d’hygiène tout en participant à la création d’emplois.
MANIFESTATIONS ET PILLAGES, LE MARCHE EN FAIT LES FRAIS
Les scènes de pillage survenues début juin à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré une hausse des prix des denrées de consommation courante, dont une partie fait l’objet d’une pénurie, a appris l’APS dans des marchés de la capitale.
Dakar, 16 juin (APS) – Les scènes de pillage survenues début juin à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré une hausse des prix des denrées de consommation courante, dont une partie fait l’objet d’une pénurie, a appris l’APS dans des marchés de la capitale.
‘’Il n’y a pas grand-chose dans les marchés. Les prix de certaines denrées ont augmenté. Selon les commerçants, il n’est pas possible de livrer certaines marchandises à cause des dernières violences’’, affirme Mariama Diaby, rencontrée à Tilène, l’un des principaux marchés de produits alimentaires à Dakar.
Souleymane Seck, délégué des épiciers du même marché, confirme le constat fait par Mme Diaby. ‘’Les manifestations survenues récemment ont fortement paralysé le fonctionnement du marché. Certains commerçants profitent de la rareté de certains produits pour en augmenter les prix’’, dit M. Seck.
Selon lui, la plupart des légumes en vente à Tilène proviennent de Mboro (région de Thiès), à plusieurs dizaines de kilomètres du marché. ‘’Les camions assurant le transport des marchandises n’ont pas repris service’’, signale le délégué des épiciers (mercredi 7 juin).
‘’Il fait chaud. Certaines denrées doivent être écoulées rapidement, sinon elles risquent de pourrir, ce qui engendre des pertes. Nous sommes obligés d’augmenter les prix pour nous en sortir’’, affirme Mamadou, un épicier.
‘’Ils ont peur de tout perdre à cause des pillages’’
Les pillages survenus à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré la rareté de certains fruits, dont la mangue casamançaise. ‘’La ‘mangue de la Casamance’ est très prisée à Dakar mais elle est introuvable. Les manifestations ont engendré une rupture des stocks de marchandises’’, explique Mouhamed, un vendeur de fruits.
Au marché Castor, l’un des plus importants centres d’approvisionnement de denrées de consommation courante à Dakar, Aladji Malick Nguer s’inquiète de la rupture des stocks de certains produits alimentaires. ‘’Les manifestations ont engendré beaucoup de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement parce que certains commerçants ne veulent pas prendre le risque de se ravitailler. Ils ont peur de tout perdre à cause des pillages’’, dit M. Nguer, l’un des délégués du marché Castor.
Ibrahima Guèye, un délégué de l’UNACOIS-Jappo, l’une des principales associations d’importateurs au Sénégal, invite l’Etat à autoriser les importations d’oignon et de pomme de terre pour satisfaire les besoins des ménages, cette denrée étant fortement consommée à la Tabaski, la principale fête musulmane prévue à la fin de juin.
‘’Les prix des sacs d’oignon et de pomme de terre ont sensiblement augmenté. Il y a une hausse de 2.500 francs CFA au moins sur le prix du sac d’oignon’’, témoigne M. Guèye.
A Castor, les commerçants souhaitent par ailleurs que les pouvoirs publics veillent à la sécurité de leur marché, où viennent s’approvisionner de nombreux ménages dakarois. ‘’L’Etat doit déployer des forces de l’ordre autour des marchés, des grandes surfaces et des stations-service’’, affirme Aladji Malick Nguer. D’autres commerçants soutiennent la revendication exprimée par leur délégué.
Mbeurgou Bèye, l’agent de la mairie de Dieuppeul-Derklé, assure que le conseil municipal a déployé 12 agents de sécurité et trois surveillants autour du marché Castor.
M. Bèye dit souhaiter l’implication de l’Etat dans la surveillance des endroits publics, qui peuvent être pris pour cible lors des pillages.
Une ‘’inflation artificielle’’
Les scènes de pillage survenues du 1er au 3 juin n’entraînent pas pour le moment des ‘’difficultés majeures’’ dans l’approvisionnement des marchés en marchandises et les prix en vigueur, a assuré jeudi le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana.
‘’Cette fois-ci, on note que les multinationales ne sont pas les plus affectées mais des commerces tenus par des Sénégalais […] On peut bien avoir peur qu’il y ait une inflation. Mais pour le moment, nous n’avons pas noté de difficultés majeures dans l’approvisionnement du marché et les prix’’, a déclaré M. Fofana lors d’une conférence de presse du gouvernement.
‘’J’en profite pour lancer un appel à nos concitoyens de Ngomène (région de Thiès), qui ont un gros stock d’oignon. Mais on note que de jour en jour le prix augmente […] Si ça continue, nous ouvrirons le marché à l’importation pour le réguler et mettre fin à cette inflation artificielle’’, a prévenu M. Fofana.
Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
Amnesty International, dont le bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est basé à Dakar, a publié un bilan faisant état de 23 morts.
La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.
Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations consécutives à la condamnation de M. Sonko par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar.