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18 juin 2025
par Ousmane Kamara
UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI
. Il est essentiel de reconnaître que le dialogue, la compréhension mutuelle et le respect des droits de chacun sont les fondements d'une société harmonieuse et prospère
En ces temps difficiles, il convient tout d'abord de nous incliner respectueusement devant nos morts et d'avoir une pensée sincère pour leurs familles endeuillées. Les récentes émeutes au Sénégal ont entraîné la perte tragique de vies humaines, et il est crucial d'exprimer notre solidarité et notre empathie envers ceux qui ont perdu des êtres chers.
Face à cette situation délicate, nous lançons un appel à la paix, à la retenue et à la non-violence. Il est essentiel de reconnaître que le dialogue, la compréhension mutuelle et le respect des droits de chacun sont les fondements d'une société harmonieuse et prospère.
Nous comprenons les frustrations, les préoccupations et les aspirations légitimes qui animent notre jeunesse et l'ensemble de la population sénégalaise. Nous croyons fermement en la valeur de l'expression pacifique et démocratique de ces préoccupations, car c'est par le dialogue constructif que nous pourrons trouver des solutions durables aux défis qui nous font face.
Nous encourageons les autorités à engager un dialogue ouvert et inclusif avec toutes les parties prenantes, en tenant compte des diverses opinions et perspectives de notre société. Il est important de créer des espaces de débat et de discussion où chacun se sent écouté et respecté.
En tant que citoyens responsables, il est de notre devoir de rejeter la violence et de rechercher des solutions pacifiques. Les actes de vandalisme, les destructions et les violences ne font qu'aggraver les souffrances et compromettre notre avenir collectif.
Nous devons également nous rappeler que la réconciliation et la guérison des blessures nécessitent du temps, de la patience et un engagement sincère envers le bien-être de notre nation. Cela demande également un effort collectif pour reconstruire la confiance et favoriser l'inclusion sociale, économique et politique.
Ensemble, travaillons à préserver la paix, à renforcer notre démocratie et à bâtir un Sénégal où règnent la justice, la prospérité et l'harmonie. Que la mémoire de ceux que nous avons perdus nous rappelle la valeur inestimable de la vie et nous inspire à construire un avenir meilleur.
Que la paix et le calme reviennent dans notre cher Sénégal.
Que Dieu bénisse le Sénégal et son peuple.
LA PRESSE N'EN PEUT PLUS
La semaine prochaine sera capitale pour les journalistes sénégalais. Face aux agressions multiples que subissent la corporation et ses membres, la CAP appelle ses membres à une ‘’journée sans presse’’ vendredi 23 juin 2023
La semaine prochaine sera capitale pour les journalistes sénégalais, indique la Coordination des associations de presse du Sénégal au cours d’une conférence de presse tenue ce matin à Dakar. Face aux agressions multiples que subissent la corporation et ses membres, la CAP appelle ses membres à une ‘’journée sans presse’’ vendredi 23 juin 2023. Auparavant, elle partagera ce lundi un Édito avec le public et tiendra le mercredi suivant un Conseil des médias pour exprimer son ras-le-bol général.
"Mesdames et messieurs, chers compatriotes,
chères consœurs, chers confrères
Si nous étions un peu trop pessimistes, nous aurions pu démarrer cette conférence de presse avec une minute de silence. Une minute de silence à la mémoire de la liberté de la presse au Sénégal. Rarement, depuis des décennies, la presse n’a autant été agressée dans ce pays. C’est à se demander ce que les professionnels des médias ont fait pour mériter un tel acharnement.
Croyez-nous, cet acharnement dépasse le fait de mettre des journalistes en prison, de couper un signal, même si ces derniers actes en sont les manifestations les plus abjectes, les plus inadmissibles. C’est pourquoi nous demandons, nous exigeons, la fin immédiate de ces brimades et agressions contre les professionnels des médias, exigeons la libération de tous les journalistes mis en prison pour des délits liés à l’exercice de leur profession.
Mais cet acharnement se manifeste également par une volonté sans précédent de museler la presse à travers l’arme sournoise de la fiscalité et un refus indéniable de donner à la presse les moyens de son indépendance.
A travers ces actes, le gouvernement n’a réussi qu’une seule chose : affaiblir davantage la presse, la rendre encore plus vulnérable et donner des arguments à ses ennemis et aux ennemis de la démocratie.
Lors d’un sit-in organisé le 3 Mai 2021, devant les locaux du ministère de tutelle, la CAP alertait déjà sur les dangers qui guettaient le secteur et que nous vivons présentement. Aujourd’hui, nous avons atteint le point culminant et il est temps de dire : STOP. La presse n’en peut plus.
La presse n’en peut plus d’endurer ces tenailles faites de coups de Jarnac insupportables du pouvoir mais aussi d’une tyrannie de la pensée unique et du nombre.
La presse n’en peut plus d’être tout le temps la cible de la répression aveugle des forces de défense et de sécurité sur le terrain ;
La presse n’en peut plus de voir ses membres envoyés en prison pour raisons aussi fallacieuses que saugrenues.
La presse n’en peut plus d’être livrée à la vindicte populaire par des politiciens manipulateurs, qui utilisent les faiblesses de ce secteur non pas pour y remédier, mais pour assouvir leur désir obsessionnel de conquérir le pouvoir par tous les moyens.
Nous exigeons du gouvernement qu’il enlève son genou du cou de la presse. La presse sénégalaise ne respire plus. Nous avons honte de regarder en face nos frères et sœurs africains qui venaient souvent ici pour se ressourcer, pour prendre des exemples. Aujourd’hui, nous sommes la risée de tout le monde à cause de ce recul sans précédent qui accable le secteur.
Mesdames et messieurs, chers compatriotes,
chères consœurs, chers confrères
Permettez-nous de lancer un dernier appel à l’endroit de la population sénégalaise, notre seule raison d’être. Les temps sont certes complexes, la situation très tendue, votre confiance sérieusement ébranlée, nous ne l’ignorons pas, nous sommes conscients de vos attentes et de nos tares présentement. Nous ne cessons de remettre en cause nos pratiques, l’environnement et les conditions. Nous sommes ainsi dans la perspective de solutions concertées pouvant améliorer le devenir des médias mais surtout façonner la société sénégalaise pour la rendre meilleure, nous nous engageons à faire tout ce qui est possible pour remplir comme il se doit notre mission sacerdotale : informer juste et vraie.
Chères consoeurs, chers confrères,
Nous professionnels sommes aujourd’hui entre le marteau du pouvoir et l’enclume de l’opposition. Un journaliste ou une rédaction critique ou à cheval sur les principes fondamentaux du métier est accusé de pro ou anti. C’est pour cette raison que nous appelons la population, les différentes composantes des médias à ne pas courber l’échine, à ne pas faire attention à ces pyromanes qui veulent vous faire croire que tel média est corrompu, tel autre est partisan….
Ne nous demandez pas de prendre partie pour Jean ou Paul. Ce n’est pas notre rôle.
Le bon professionnel des médias ne prête pas attention à ces cris d’orfraie.
Le bon professionnel des médias met la vérité et les faits au dessus de toute autre considération comme nous y engage l’article 1 de la Charte des journalistes du Sénégal;
Le bon professionnel des médias est là pour servir l’intérêt général, pas des intérêts partisans.
Nous ne sommes pas infaillibles. Nous ne sommes pas à l’abri des erreurs, nous demandons juste votre indulgence, votre confiance. S’il y’a des manquements qui méritent d’être sanctionnés, nous nous engageons à travers le CORED à sévir de la manière la plus ferme.
Regardez la presse à l’image de vos propres familles, de votre entourage, vous ne pouvez pas toujours avoir les mêmes positions sur tous les sujets, surtout sur la politique. Cela ne veut pas dire que l’autre est corrompu ou non vertueux. Une rédaction, une entreprise de presse, c’est la même chose. Nous avons juste des limites, liées aux règles d’éthique et de déontologie qui régissent notre profession.
Vous nous permettrez enfin, de condamner de la manière la plus ferme, les derniers actes de vandalisme perpétrés contre le CESTI, des actes innommables et indignes de patriotes.
Face aux attaques, agressions et tentatives de musellement de part et d’autre, la CAP demande à tous les professionnels de s’ériger en boucliers et de faire face. La semaine prochaine est cruciale pour ce combat pour la liberté de la presse. En effet, nous allons lancer cette lutte par un Edito commun qui sera publié le lundi dans tous les supports. Nous en ferons une version française et wolof pour la presse audiovisuelle. Le mercredi, nous tiendrons notre traditionnel Conseil des médias ici à la Maison de la presse avant de terminer par une Journée sans presse le vendredi. Nous avons aussi prévu une Grande Marche nationale au mois de juillet.
Pour la réussite de ce plan d’action, nous prendrons toutes les dispositions nécessaires avec toutes les composantes de la presse pour que cette fois-ci que les thuriféraires ne pointent pas notre division ou nos divergences.
Merci de votre aimable attention."
LA SORTIE MEDIATIQUE DU GOUVERNEMENT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les journaux parus ce vendredi 16 juin relayent largement les explications données lors d’une conférence de presse par le gouvernement à la suite des violences survenues entre le 1er et le 3 juin.
Dakar, 16 juin (APS) – Les journaux relayent largement les explications données lors d’une conférence de presse par le gouvernement à la suite des violences survenues entre le 1er et le 3 juin.
Le Premier ministre, Amadou Ba, et quelques membres du gouvernement se sont prononcés sur la ‘’non-arrestation’’ d’Ousmane Sonko, les enquêtes judiciaires ouvertes à la suite des violences et d’autres sujets.
Il y avait, aux côtés du chef gouvernement, les ministres de la Justice et de l’Intérieur, Ismaïla Madior Fall et Antoine Diome, et leurs collègues chargés des Forces armées et du Commerce, Sidiki Kaba et Abdou Karim Fofana.
‘’Le gouvernement ne compte pas rester passif devant les derniers violents événements’’, commente Le Quotidien en relayant sur sa une la promesse faite par le Premier ministre de faire en sorte que ‘’toutes les personnes impliquées dans les violences [répondent] de leurs actes’’.
‘’Il fallait des mots pour panser les maux que ressentent les populations dans ce contexte lourd de tensions’’, commente L’Observateur.
Il parle de l’initiative gouvernementale de s’expliquer devant les journalistes à la suite de violences à l’origine de la mort de 16 personnes, selon le ministère de l’Intérieur, Amnesty International faisant état de 23 morts.
‘’Sur la forme, c’est important que le Premier ministre ait pris l’initiative’’, reconnaît un analyste interrogé par ce journal, lequel ajoute, s’agissant du fond, qu’‘’il n’y a pas un élément nouveau’’ en termes d’informations.
‘’Le Premier ministre, qui a introduit la conférence de presse du gouvernement, n’a pas fait dans la dentelle pour alerter sur cette menace qui pèse sur le Sénégal. Selon lui, les manifestations violentes observées traduisent une entreprise de déstabilisation, qui a commencé par une cyberattaque et s’est poursuivie par des tentatives malveillantes de destruction et de sabotage d’infrastructures vitales et essentielles pour notre pays’’, rapporte WalfQuotidien.
Une ‘’part de vérité’’
EnQuête note qu’‘’ils étaient quatre ministres en costume-cravate pour faire face à la presse nationale et internationale, hier, à la Primature, et faire le point sur les récents événements tragiques qui ont secoué le Sénégal’’.
‘’L’Etat tire les choses au clair’’, résume Le Soleil, Sud Quotidien écrivant, lui, que ‘’le gouvernement livre sa part de vérité’’.
‘’Quoi de neuf lors de la conférence de presse du gouvernement, quinze jours après les violentes manifestations ?’’ s’interroge L’info. ‘’Rien, répond-il, si ce n’est la poursuite d’une logique bien intégrée par le pouvoir : le déni.’’
Le Quotidien souligne que ‘’le propos liminaire [du Premier ministre] a été décliné et est rythmé par la fermeté, une façon pour Amadou Ba de dire à l’attention de l’opinion qu’il est déterminé à faire toute la lumière sur les dernières émeutes’’.
‘’Le gouvernement est [sorti] pour rétablir la vérité ou préciser sa démarche devant les dossiers qui interpellent les Sénégalais […] Amadou Ba et ses hommes ont communiqué avec la vocation affichée de luire l’image de la République’’, écrit Kritik’.
L’As affirme, concernant les enquêtes ouvertes après la mort de 14 personnes en mars 2021, qu’‘’Ismaïla Madior Fall a été évasif’’. ‘’Le garde des Sceaux s’est limité à déclarer que des informations judiciaires ont été ouvertes’’.
STEPHANE SESSEGNON «CROIT A L’EXPLOIT» FACE AUX «LIONS»
Benin Sénégal, le 17 juin à Cotonou - Sèchement battus 3-1 lors de la première journée, les Béninois ont une revanche à prendre face aux Sénégalais.
Les Guépards vont affronter les Lions du Sénégal lors d’un match crucial, pour eux, comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2023, ce samedi 17 juin. Pour le capitaine béninois, l’exploit est envisageable face aux champions d’Afrique.
Sèchement battus 3-1 lors de la première journée, les Béninois ont une revanche à prendre face aux Sénégalais. Une victoire permettrait aux Guépards de prendre une sérieuse option pour la qualification à la CAN 2023. Mais face aux champions d’Afrique en titre, la tâche ne sera pas facile et Stéphane Sessegnon le sait. Le Bénin n’a jamais battu le Sénégal dans l’historique des confrontations entre les deux équipes. Comme lors de la victoire historique face à l’Algérie en 2019, le capitaine des Guépards sait également que ses coéquipiers et lui peuvent réitérer cet exploit face au Sénégal.
«L’exploit est possible. Nous avons eu la chance de battre un champion d’Afrique (Algérie) ici. Ce sera difficile mais rien n’est impossible. Nous jouons à domicile et nous aurons en face de nous une équipe sénégalaise déjà qualifiée. C’est nous qui devons continuer à cumuler les points pour espérer une qualification», déclare Stéphane Sessegnon. Le Bénin doit remporter des points pour s’assurer une qualification lors de la dernière journée contre le Mozambique. L’enjeu est encore plus motivant pour Stéphane Sessegnon, qui croit fermement en cette opportunité. «Nous sommes très motivés et ferons tout ce qu’il faut pour obtenir le maximum de points. Je suis convaincu que nous pouvons nous qualifier et nous devons tout mettre en œuvre pour y parvenir. Toute l’équipe est en bonne forme et nous sommes au complet», a confié le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale béninoise, avec 24 buts à son actif.
Rappelons que le Sénégal est déjà qualifié, alors que le Bénin est condamné à une victoire avant un déplacement périlleux à Maputo pour y affronter le Mozambique également en course pour la 2ème place du groupe. Le Bénin et le Mozambique comptent le même nombre de points (4 pour chaque équipe).
«JE SUIS PRETE»
Yacine DIOP dément être restée deux ans sans jouer au basket. L’ambition en bandoulière, elle vise le sacre continental à Kigali. Elle s’est confiée à la presse hier, jeudi 15 juin.
Yacine Diop sort de sa réserve. La coqueluche du basketball sénégalais dément l’information selon laquelle, elle est restée deux ans sans jouer au basket. Elle n’est connue qu’une année sabbatique et volontaire parce que devant lui permettre de se reposer et reprendre ses activités. L’ambition en bandoulière, elle vise le sacre continental à Kigali. Elle s’est confiée à la presse hier, jeudi 15 juin.
Que pouvez-vous nous dire du stage depuis que vous avez démarré ?
Tout se passe bien. On travaille bien, il y a de la physique de l’intensité, on joue au basket, je sais que d’ici à la semaine prochaine nous allons beaucoup plus jouer entre nous car, on travaille plus l’aspect physique et les tirs aussi.
Personnellement comment vous vous sentez ?
Je me sens bien. Depuis je ne suis jamais restée sans rien faire. Je m’entraînais, j’ai bien intégré le groupe et je n’ai aucun problème.
Qu’est-ce qu’on peut attendre de Yacine Diop ?
On sait tous ce que je peux apporter à l’équipe sur le plan défensif comme offensif. On voulait mieux faire lors du dernier Afrobasket, mais on espère que pour cette édition qu’on puisse apporter plus afin d’aider l’équipe à atteindre son objectif.
Comment aborder les matchs contre L’Ouganda et le Mali ?
Je pense que ce soit l’Ouganda ou le Mali, on va aborder ces deux adversaires de la même manière. On part dans cette coupe d’Afrique pour gagner. On va préparer tous les matchs comme il se doit, faire tout notre possible pour les gagner.
Qu’est-ce qui vous a poussé à rejouer après avoir pris la décision d’arrêter le basket?
J’entends les gens disent à travers les journaux que je suis resté deux ans sans jouer au basketball. Non, je ne suis pas resté deux ans sans jouer. Je suis resté cette année sans jouer. J’ai fait un arrêt parce que j’avais des choses à régler et je ne voulais pas attendre d’arrêter le basket pour le faire. Il me fallait cette pause d’une année pour revenir. Comment as-tu vécu cette année sans basket ? J’ai aimé le fait de rester un an sans jouer. Ça m’a permis de reposer mon corps et en ce moment je me sens très fraîche.
Donc, à un moment tu ne tenais plus, tu te sentais épuisée ?
C’était après l’Afrobasket. Quand je suis retournée en club, on ne m’a pas donné de repos. Je suis rentrée dimanche et lundi soir ils ont commencé à m’entraîner matin et soir et là je ne pouvais pas tenir. J’ai connu des situations avec des blessures deux opérations au genou, avec cette expérience, j’ai vite compris que si je continue à ce rythme je vais me blesser à nouveau. J’ai préféré arrêter, retourner au Sénégal, me reposer pendant un mois avant d’aller en Espagne pour jouer.
Comment avez-vous vécu la polémique autour de votre convocation en équipe nationale parce que vous êtes joueuse libre ?
Je ne vais pas faire un commentaire là-dessus. C’est l’entraîneur qui fait sa liste qui convoque les joueuses. Je fais focus sur ça ! A moi de prouver pourquoi il me fait confiance. A moi de montrer que j’ai toujours le talent, le niveau de joueur de l’Afrobasket. Mais les commentaires que font les gens, ça ne me regarde pas. Franchement !
Le discours du coach pour dire que la balle est dans votre camp, n’est ce pas une pression ou une source de motivation ?
C’est une source de motivation, je n’ai aucune pression. Je ne suis pas restée dans mon coin à ne rien faire. Certes, je ne jouais pas de matchs, mais je m’entraînais sérieusement et de manière régulière. Je n’ai pas peur, ni de pression. Je crois en moi. L’entraîneur a confiance en moi, je ferai tout pour ne pas le décevoir. Physiquement, je suis dans le bain, je suis bien, je suis prête.
L’objectif de rester sur le podium, pensez-vous que c’est réalisable ?
Rien n’est impossible ! Le podium, c’est de la première à la 3ème place. Maintenant, on parle de podium mais l’objectif est de gagner le trophée. On ne va pas tout mettre dans la préparation et au final se contenter d’une participation. On vise haut !
Quel sera ton sentiment au cas où tu ne serais pas retenue dans les 12 ?
Bien sûr ça va me faire mal. Je ne suis pas venue, me donner à fond lors des séances d’entraînement pour juste me suffire d’une présence. J’ai vraiment envie de faire partie des 12 joueuses qui seront retenues à la fin.
Qu’est qu’il faut pour que l’équipe nationale retrouve sa place habituelle ?
Il faut y croire d’accord et comme on le dit souvent, il y a la culture de la gagne. Il faut déjà qu’on commence à installer cette culture. Ce qui nous permettait de gagner durant les années passées. Si on installe dans notre mentalité qu’on doit retrouver notre place, se mettre ensemble autour de l’essentiel, chacun donne son meilleur.
Vous pensez intégrer le championnat local ?
Revenir au Sénégal, évoluer dans le championnat local, ne fait pas partie de mes projets pour le moment. Dieu seul sait ce que demain sera. Mais, pour le moment je reste concentrée sur l’Afrobasket.
On parle de vous au basketball et mais aussi dans le Rap ?
(Rires). Le Rap ? J’entends des gens dire que j’ai laissé le basket pour faire carrière avec le Rap. Rien n’est fondé dans ce qu’ils disent. J’avais juste envie de faire un son avec le Rap c’était juste pour m’amuser. J’avais envie de faire ça mais ma priorité c’est le sport.
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MAGGI PASTEF INDEXE L’INERTIE DE LA COMMUNAUTE
Le Mouvement des Maggi Pastef a réagi suite aux émeutes de début juin, liés au verdict de la Chambre criminelle condamnant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Le Mouvement des Maggi Pastef a réagi suite aux émeutes de début juin, liés au verdict de la Chambre criminelle condamnant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Face à la presse hier, jeudi 15 juin, les sages du Pastef ont pointé du doigt la passivité de la communauté nationale et internationale, alors qu’elle connaissait l’occurrence des risques catastrophiques. « La situation vécue par notre pays entre le 1er et 3 juin 2023, signe de la manifestation de la tragédie que notre peuple subit depuis 2012, année de l’accession à la présidence de ce pays de Macky Sall… est d’autant plus inquiétante qu’elle se produit à une époque où les conspirations sont éventrées à l’aube de leur construction et mises sur la table des promoteurs avertis des droits humains ».
Et de poursuivre : « Depuis 2021, le complot contre le président Ousmane Sonko est éventré. La question qu’on peut se poser est la suivante : pourquoi ces organisations sont restées inertes face à ce complot malgré son éventrement précoce », s’interrogent les sages du parti Pastef qui indexent la communauté nationale et internationale. « La communauté internationale avait tous les éléments depuis février 2021 pour apprécier la dimension conspirationniste de cette affaire Adji Sarr ».
Poursuivant, Alla Dieng et Cie feont savoir que « La communauté nationale et internationale savait également l’occurrence des risques catastrophiques qu’elle couvait sur l’équilibre social du Sénégal et par débordement sur l’Afrique et le monde
«LE NUMERIQUE EST UN OUTIL QU’IL NE FAUT PAS METTRE A LA PORTEE DE N’IMPORTE QUEL ENFANT»
Amadou Ndiaye, directeur de la protection judiciaire et sociale est formel sur l’usage du numérique par les enfants
Dans le cadre de la Journée de l’enfant africain (Jea), la Direction de la protection judiciaire et sociale (Dpjs) a tenu hier, jeudi 15 juin 2023 à Dakar, un symposium national, regroupant des experts afin d’apporter des réponses à des situations préjudiciables au développement des enfants dans l’environnement du numérique. «Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique», c’est le thème qui a été choisi par le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, pour l’édition 2023. Selon le directeur de la protection judiciaire et sociale, le numérique ne doit pas être mis à l’accès de n’importe quel enfant.
A l’instar des autres pays d’Afrique, chaque année, le Sénégal célèbre la journée de l’enfant africain. En prélude de celle-ci, un symposium national regroupant des experts a été tenu hier, jeudi 15 juin 2023 à Dakar, afin d’apporter des réponses à des situations préjudiciables au développement des enfants dans l’environnement du numérique. Amadou Ndiaye, Directeur de la protection judiciaire et sociale est revenu sur la pertinence du thème : «La raison d’être de la thématique du droit de l’enfant dans l’environnement numérique, c’est que c’est une thématique qui a été communiquée par le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfants (…) C’est une thématique extrême pertinente et qui met en exergue les avantages et les inconvénients de l’internet et de l’environnement numérique pour les enfants», a-t-il déclaré.
Evoquant l’encadrement de l’usage de l’internet par les enfants, le magistrat se félicite des réalisations de l’Etat du Sénégal dans ce sens. : «Le Sénégal est l’un des pays signataires de la Convention de Budapest sur la protection de la cybercriminalité. Mais aussi, il est l’un des rares pays à signer la Convention de Malabo, qui est une convention panafricaine en matière de protection de la cybercriminalité», a-t-il souligné, avant de continuer : «le Sénégal dispose d’une stratégie nationale de protection des enfants en ligne. Notre pays est également l’un des rares pays africain à avoir mis en place un portail de signalement numérique et des abus d’enfants».
Le DPJS a également fait savoir que Sénégal dispose d’autres institutions de lutte contre la cybercriminalité et pédopornographie au niveau de la police et de la gendarmerie. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall venu présider la cérémonie, s’est lui aussi, réjoui de la pertinence du thème de l’année. Pour ce dernier, l’internet est un outil important qui s’impose à tous aujourd’hui. Mais cet outil regorge aussi pas mal d’inconvénients. «C’est un espace ouvert où l’on retrouve beaucoup de dangers auxquels ses utilisateurs peuvent être exposés notamment les plus vulnérables comme les enfants. Les apprenants en particulier, l’addiction aux réseaux sociaux peut prendre des formes graves. Dans bien des cas, elle peut être source de problèmes de santé, de difficultés scolaires, de troubles psychologiques, ou de comportement», a-t-il martelé.
La Journée de l’enfant africain qui se célèbre chaque «16 juin» a été décrétée en 1991 par l’Organisation de l’unité africaine devenue l’Union africaine, en hommage aux écoliers noirs qui manifestaient à Soweto, en Afrique du Sud, et qui ont été massacrés par la police du régime de l’Apartheid le 16 juin 1976, pour avoir réclamé une éducation de qualité, la même que les blancs.
LE SENEGAL ENCORE AU BALBUTIEMENT
Au Sénégal, l’évaluation des politiques publiques n’est que volonté politique. D’où l’invite des acteurs aux décideurs de faire de l’évaluation des politiques publiques une culture pour le développement des communautés
Au Sénégal, l’évaluation des politiques publiques n’est que volonté politique. D’où l’invite des acteurs aux décideurs de faire de l’évaluation des politiques publiques une culture pour le développement des communautés.
De nos jours, l’évaluation des politiques publiques cristallise toutes les réflexions sur la réforme de l’Etat et la modernisation de l’action publique. Au Sénégal, si le suivi des politiques publiques est une réalité, il n’en demeure pas moins que l’évaluation de celles-ci est encore au balbutiement. Fort de ce constat, l’Association sénégalaise d’évaluation (SenEval), célébrant hier, jeudi, à Dakar son dixième anniversaire a organisé une réflexion sur « Culture et pratique de l’évaluation au Sénégal : regards croisés sous les angles rétrospectifs ».
Le statisticien économiste et directeur général du Bureau prospective économique à la Primature a laissé entendre que la culture de l’évaluation est certes une volonté politique mais reste toujours en balbutiement. « Nous sommes loin de ce qu’on peut appeler la culture de l’évaluation ». En réalité, « nos gouvernements font le suivi de nos politiques publiques mais pas l’évaluation en tant que telle ».
Dans ses clarifications, il affirme que le Sénégal sait bien faire le « suivi de ces politiques publiques » parce que disposant « de procédures bien élaborées ». Pour s’en convaincre, il soutient que « chaque semaine, les ministères sectoriels tiennent leur réunion de suivi pour les revues annuelles conjointes ».
A l’en croire, en matière de suivi, « le Sénégal est très avancé mais en évaluation, nous sommes au balbutiement», a-t-il soutenu. Parlant de la politique nationale d’évaluation, il reconnait que des actions ont été prises dans ce sens mais rien de concret à ce jour. Toutefois, il admet qu’une formation a démarré au niveau de l’Ecole nationale de la statistique pour les évaluateurs pour ensuite aller vers les évaluations quantitatives.
L’ASSEMBLEE NATIONALE ET LA COUR DES COMPTES PAS ENCORE AU RENDEZ-VOUS
Aujourd’hui, l’Assemblée nationale dispose d’une commission spéciale d’évaluation des politiques publiques, tout comme la Cour des comptes mais il reste à savoir si réellement ce travail est fait. Autrement dit, il y a un hiatus entre la volonté politique déclarée et la réalité quotidienne. C’est dire que tout est à faire en matière d’évaluation des politiques publiques au Sénégal.
Pour ce qui est du développement de la pratique évaluative, Edoé Djimitri Agbodjan, coordonnateur de Clear Fa a laissé entendre que l’évaluation des politiques publiques est un outil d’aide à la bonne mise en œuvre des politiques publiques. « Aucune politique publique n’est viable sans l’évaluation. Car, « l’évaluation d’une politique publique a pour objet d’apprécier l’efficacité de cette politique en comparant ses résultats aux objectifs assignés et aux moyens mis en œuvre », soutient-il. Il dit être convaincu que l’Intelligence artificielle (Ia) va sans doute révolutionner l’évaluation des politiques publiques devenu incontournable ».
Abdoul Aziz Kane, président de SenEval, de magnifier le travail abattu de 2003 à 2012 en tant que réseau et de 2012 à 2023 en tant qu’Association dénommée Association Sénégalaise d’évaluation (SenEval) sur les questions d’évaluation. Selon Mr Kane : « Il ne s’agit pas seulement de formuler des politiques publiques mais surtout de faire en sorte que ces politiques, à travers des programmes et projets, puissent apporter des changements qualitatifs dans la vie des populations ». A l’en croire, « seules les évaluations peuvent apprécier la qualité ou la pertinence des politiques élaborées et mises en œuvre pour le développement des communautés ». Donc, pour lui : « La culture de l’évaluation ne doit pas être un mot, une volonté politique mais une action quotidienne ».
« OUSMANE SONKO N’EST PAS CONCERNE PAR CE DELAI...
Ndiack Fall se prononce sur l’arrestation imminente du leader de Pastef après l’expiration du délai des 15 jours suivant sa condamnation
L’expiration du délai des 15 jours qui ont suivi le verdict rendu le 1er juin dernier par la Chambre criminelle de Dakar relative à l’affaire de « viols répétés et menaces de mort » qui a opposé Adji Sarr au leader de Pastef, Ousmane Sonko, a relancé hier, jeudi 15 juin, le débat sur la thèse de son arrestation imminente. Interpellé sur cette question, Ndiack Fall, Enseignant chercheur en droit pénal à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) a d’emblée invité à dissocier le cas du leader de Pastef (jugé par contumace) et celui de la propriétaire de l’Institut Sweet beauté, Ndèye Khady Ndiaye (présente lors du procès). Par ailleurs, l’universitaire a précisé que ce délai de 15 jours ne concerne pas Ousmane Sonko mais plutôt Ndèye Khady Ndiaye à partir du jour où elle va recevoir la notification de sa condamnation.
Quinze jours après le verdict rendu le 1er juin dernier par la Chambre criminelle du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar relative à l’affaire de « viols répétés et menaces de mort » opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko, la question de l’arrestation de ce dernier condamné à deux ans de prison ferme par contumace est de nouveau agitée. En effet, l’expiration du délai des 15 jours à minuit hier, et le renforcement du dispositif sécuritaire aux alentours du domicile du leader de Pastef à la cité Keur Gorgui en début de la même journée d’hier, a poussé certains à faire un rapprochement entre ces deux événements pour ensuite annoncer l’arrestation imminente du maire de Ziguinchor.
Toutefois, interpellé sur cette question, le professeur Ndiack Fall a d’emblée invité à dissocier le cas du leader de Pastef (jugé par contumace) et celui de la propriétaire de l’Institut Sweet beauté, Ndèye Khady Ndiaye (présente lors du procès). Joint au téléphone hier, jeudi 15 juin, l’Enseignant chercheur en droit pénal à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Ucad) qui a formé beaucoup de juristes, a révélé que contrairement à ce qui a été dit au sujet de l’expiration de ce délai de 15 jours, le décompte du délai de 15 jours ne commence qu’avec la notification aux différentes parties à ce procès de la décision du juge qui n’était pas encore disponible jusqu’à hier, au moment où nous écrivons ce papier. « C’est à partir de la notification officielle des différentes parties de la décision que le délai des 15 jours commence à courir pour éventuellement interjeter appel. Évidemment, quand on dit 15 jours, il faut retrancher des 15 jours les féries et jours non ouvrables. Autrement dit, il faut prévoir 15 jours francs, c’est-à-dire les jours ouvrables », a-t-il précisé.
« MONSIEUR OUSMANE SONKO N’EST PAS CONCERNE PAR CE DELAI DE 15 JOURS »
Ainsi, poursuivant son éclairage toujours sur cette question concernant les perspectives qui s’offrent aux différents acteurs à ce procès, après l’expiration du délai des 15 jours qui ont suivi le verdict rendu le 1er juin dernier par la Chambre criminelle, le professeur Ndiack Fall a précisé par ailleurs que seuls Ndèye Khady Ndiaye, Adji Sarr et le Parquet, sont concernés par ce délai qui commence à courir dès la notification de la condamnation. Autrement dit, Ousmane Sonko non moins maire de Ziguinchor et principal accusé dans cette affaire qui lui a valu sa condamnation à deux ans de prisons ferme par contumace pour «corruption de la jeunesse», n’est donc pas concerné en raison de son jugement par contumace. « Monsieur Ousmane Sonko n’est pas concerné par ce délai puisqu’il a été condamné par contumace. Donc, il ne peut pas faire appel. Le délai de 15 jours, c’est pour ceux qui peuvent faire appel. Lui, il ne peut pas faire appel puisqu’il a été condamné par contumace », at-il fait remarquer avant de préciser. « En revanche, Ndèye Khady Ndiaye peut interjeter appel quand elle aura reçu la notification de la décision de condamnation. Une fois qu’elle aura reçu cette décision, elle aura 15 jours francs pour interjeter appel. Il en est de même de la supposée victime, Adji Sarr, mais aussi du Parquet. Et je vous renvoie aux articles 307 à 318 du code de procédure pénale (pour la contumace). Si vous vérifiez, vous verrez tous les développements que je viens de vous indiquer ».
«SONKO PEUT, D’ICI L’EXPIRATION DU DELAI DES 05 ANS, DEMANDER A ETRE REJUGE »
Revenant ainsi au cas spécifique du leader de Pastef, l’Enseignant chercheur en droit pénal à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a commencé par camper les choses au sujet des compétences de la Chambre criminelle. Sous ce rapport, prenant le contrepied de ceux qui limitent les compétences de cette juridiction aux seuls crimes, il précise que « Monsieur Sonko a été condamné non pas pour crime mais pour délit de corruption de la jeunesse » par la Chambre criminelle anciennement Cour d’assises, c’est parce que « cette juridiction (Chambre criminelle) a plénitude de juridiction ».
Autrement dit, elle est compétente à « juger les crimes et les délits connexes, liés au crime ». Cependant, poursuivant son éclairage, le Pr Ndiack Fall insiste sur le caractère « précaire » et « révocable » de cette condamnation par contumace du leader de Pastef qui, selon lui, « n’est pas définitive ». « La décision prononcée par contumace n’est considérée comme définitive qu’après l’expiration du délai de prescription de la peine qui est de 5 ans pour les délits (article 722 Code de procédure pénale) et 20 ans pour les crimes (article 721 Code de procédure pénal). Mais, comme Monsieur Sonko n’a pas été condamné pour crime mais pour délit, le délai de prescription de la peine en matière délictuelle est de 5 ans », a-t-il fait remarquer. Ainsi, selon lui, « tant que ce délai de 5 ans n’a pas expiré, la condamnation prononcée par la Chambre criminelle est précaire ».
En d’autres termes, « on peut y revenir à n’importe quel moment soit par arrestation de Monsieur Ousmane Sonko ou bien s’il se constitue prisonnier. Dans ce cas, le fait qu’il soit arrêté ou se constitue prisonnier va anéantir sa condamnation et il doit être rejugé par la même Chambre criminelle qui avait prononcé la première peine ». Toujours dans ce registre de précision sur les perspectives autour de cette condamnation par contumace du leader de Pastef, Ndiack Fall citant les dispositions de l’Article 724 du Code de procédure pénale indique que si les choses restent en l’état au bout de 05 ans, la peine sera prescrite et on n’en parlerait plus. Autrement dit, si à l’expiration du délai de 05 ans, cette condamnation n’a pas été anéantie par l’arrestation de Sonko ou sa constitution prisonnière pour être rejugé, il ne pourra plus être admis a se présenter pour purger la contumace.