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13 octobre 2025
LA LISCA CIBLE 10 MILLE FEMMES
Pour l’édition 2023 de la lutte contre les cancers gynécologiques, la Ligue sénégalaise contre les cancers (Lisca) prévoit de dépister 10.000 femmes et de subventionner 2000 examens de mammographie, compte tenu de l’accompagnement de ses partenaires
Pour l’édition 2023 de la lutte contre les cancers gynécologiques, la Ligue sénégalaise contre les cancers (Lisca) prévoit de dépister 10.000 femmes et de subventionner 2000 examens de mammographie, compte tenu de l’accompagnement de ses partenaires depuis 2015. La Lisca l’a fait savoir hier, jeudi 5 octobre, au cours d’un point de presse à Dakar.
Le mois d’octobre est réservé à la sensibilisation pour réduire le risque aux femmes de faire des cancers gynécologiques qui font partie des premières causes de décès chez elles. La ligue sénégalaise contre les cancers (Lisca) qui porte l’étendard de cette lutte a décidé pour cette année de dépister 10.000 femmes et de subventionner 2000 examens de mammographie. Une information partagée hier, jeudi 5 octobre, lors d’un point de presse pour lancer la 14ème campagne de sensibilisation et de dépistage. Une campagne destinée aux femmes âgées de 40 ans. Selon la présidente de la Lisca, Dr Fatma Guenoune: « nous avons démarré la campagne depuis le 1er octobre. Il s’agit d’un moment de sensibilisation pour pouvoir impacter beaucoup plus la population féminine. Et nous faisons appel aux femmes qui ont 40 ans et plus à venir se dépister ». Et de poursuivre : « le dépistage, ce n’est pas pour consulter des femmes mais pour examiner celles qui ne sentent rien. A notre 4e jour de campagne hier, nous avons dépisté des cas de cancers du sein. Des femmes qui viennent avec de volumineuses tumeurs qui ont commencé à faire des métaphases. C’est ce que nous ne voulons plus. C’est pourquoi nous faisons appel en sensibilisant pour dire que le cancer vu tôt se guérit à 90%, vu tard on ne peut malheureusement que les accompagner à la mort».
Alors que le cancer du col de l’utérus tue beaucoup plus que le cancer du sein, selon les spécialistes de cette maladie, ces derniers estiment que le cancer du sein est le deuxième en termes de prévalence et de mortalité au Sénégal avec 1800 nouveaux cas et 951 décès par an. « C’est énorme. Le constat actuel est que le cancer du sein touche des femmes de plus en plus jeunes. Et, c’est par le dépistage que nous réussirons à réduire la rentabilité de ce cancer », a déclaré la présidente de la Lisca.
LA LISCA FAIT SON BILAN
Selon Dr Fatma Guenoune, depuis 2014 la Lisca a associé à Octobre Rose la sensibilisation de dépistage du cancer du col de l’utérus et la formation des sages-femmes d’Etat. « La Lisca en partenariat avec DP World a injecté plus de 150 000 000 FCFA entre 2016 et 2023. Plus de 15 000 femmes ont été dépistées pour le cancer du sein. Plus de 10 000 femmes le sont pour le cancer du col de l’utérus. 509 sages-femmes ont été formées et plus de 1000 bons de mammographies offerts en plus de 7 appareils de cryothérapie. Plus de 150 000 dépliants de sensibilisation ont été distribués et plus de 20 zones sillonnées » a-t-elle fait savoir. Et d’avancer : « pour cette année, la campagne débutera à partir du 16 octobre à Touba, Tivaouane, Thiès, Mékhé, MBaokam et nous terminerons à Kédougou au mois de Novembre».
14 véhicules aux chefs de village
Le Président a gâté hier les présidents des Unions régionales des chefs de village. Les chefs de village du Sénégal ont exprimé aujourd’hui leur fierté et leur gratitude envers le Président Macky Sall. Il a remis des clés de véhicules aux présidents des 14 Unions régionales des chefs de village du Sénégal. Ils ont remercié le président de la République pour sa volonté de valoriser le statut de chef de village et de renforcer les liens entre l'État et les communautés locales.
70 migrants dont 7 femmes et 2 enfants arrivés à El Hierro
El Hierro est devenue la destination privilégiée des migrants sénégalais. Depuis une semaine, une forte communauté sénégalaise y séjourne. Hier, une embarcation transportant 70 migrants sénégalais dont 7 femmes et 2 enfants est arrivée à El Hierro.
Amadou BA reçoit des imams, des délégués de quartier…
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a reçu hier à la Maison des Parcellois des imams, les délégués de quartier, les Bajenu Gox et autres notables de la localité. Amadou Ba s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé aux Parcelles Assainies qui restent sa base affective. Il a souligné devant l’assistance que la meilleure victoire est celle obtenue à domicile, avant d’annoncer des chantiers dans la commune. Amadou Ba promet le bitumage bientôt des routes aux Parcelles Assainies, d’une longueur de 17 km. Le Premier ministre a fait un don d’une radio au centre de santé des Parcelles Assainies. Avant de terminer son propos, il a rappelé à l'assistance que la bonne feuille pour le parrainage c’est le n° 117. Il donne rendezvous à la jeunesse des Parcelles Assainies ce samedi 07 octobre 2023 à la Maison des Parcellois. A noter que le ministre Mbaye Ndiaye était présent à la rencontre
Arrestation d’Aliou Sané de Y en a marre
Le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané, a été arrêté par la sûreté urbaine, hier devant son domicile alors qu’il s’apprêtait à aller présenter, avec son camarade Thiaat, leurs condoléances à la famille de Thione Seck. Cette arrestation, selon Me Moussa Sarr, fait suite à la décision de l'autorité judiciaire d’exécuter le mandat de dépôt après que la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a infirmé, le 25 juillet, l’ordonnance de refus de placement sous mandat de dépôt. Pour rappel, Aliou Sané est poursuivi pour participation à une manifestation non déclarée et trouble à l’ordre public. Il a été arrêté en fin mai dernier, pendant qu’il tentait de rallier le domicile d’Ousmane Sonko à la cité Keur Gorgui. Y en a marre est déjà sur le pied de guerre. Le mouvement annonce une conférence.
Rendez-vous des Patriotes à la Cour suprême
Sur les réseaux sociaux, les appels se multiplient. Les patriotes veulent "Sonkoriser" la Cour suprême qui va juger, cette après-midi, le référé-liberté des avocats d’Ousmane Sonko. Ces derniers protestent contre le refus de la Direction générale des élections de délivrer au mandataire de leur client des fiches de collecte des parrainages. D'ores et déjà, les partisans du leader de l'ex-parti Pastef ont commencé, sur les réseaux sociaux, à partager l'adresse de la Cour suprême. Reste à savoir quel accueil leur sera réservé même si, selon ses avocats, l'audience est publique.
Branco veut revenir à Dakar
L'avocat franco-espagnol de l'opposant Ousmane Sonko veut fouler à nouveau le sol sénégalais. Juan Branco a écrit, à cet effet, une lettre au ministre de l’Intérieur pour le lui faire savoir avec une copie adressée au procureur de la République, au président de la Cour suprême et au bâtonnier de l'ordre des avocats. La robe noire veut défendre les intérêts de son client à l'audience de ce soir de la Cour suprême dans l'affaire des parrainages. Il faut rappeler que la Direction des élections a refusé de délivrer des fiches de collecte des parrainages au mandataire national d’Ousmane Sonko au motif que ce dernier, candidat à la présidentielle de février 2024, est radié des listes électorales.
Bougane Guèye perd sa Momy
Le Président Directeur général (Pdg) de Dmedia, par ailleurs leader de «Gueum sa bopp», est en deuil. Bougane Guèye Dany a perdu hier son épouse Momy Seck. Elle est décédée des suites d’une longue maladie. La cérémonie de levée du corps s’est tenue hier à la mosquée de Ouest Foire et l’enterrement au cimetière de Yoff. «L’As» présente ses condoléances à la famille Seck et à son époux, Bougane Guèye Dany.
Condoléances du F24 à Bougane Guèye
Le Comité Exécutif et l’ensemble des membres de F24 compatissent à la douleur de la famille du leader de Gueum sa Bopp suite à la perte de son épouse Momy Seck. Dans un communiqué parvenu à « L’As», les membres du F24 présentent leurs condoléances à Bougane Guèye. Ils prient aussi pour le repos de l’âme de la défunte.
Kolda
L’adjoint au gouverneur de Kolda chargé du développement, Mariame Pouye Anne Kouyaté, a effectué hier une visite dans les établissements scolaires de la commune de Kolda. Satisfaite du bilan de la rentrée, elle a toutefois appelé les parents d’élèves à emmener leurs enfants à l’école. D'autant plus que, à ses yeux, toutes les conditions sont réunies pour un démarrage effectif des cours dans certains établissements scolaires. Par ailleurs, Mariame Pouye Anne Kouyaté a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer à un climat apaisé afin de permettre un bon déroulement des apprentissages et aux collectivités territoriales d’accompagner les initiatives de l’académie pour améliorer les indicateurs de réussite à Kolda.
3e édition de la Foire des innovations
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP) va organiser, les 6 et 7 octobre prochain, sa 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF). Le thème retenu cette année est : « De nouveaux outils pour un système éducatif transformé, inclusif, adapté et résilient ». Ainsi lors de ces deux jours, divers types d’activités seront initiées dont des expositions par des organisations et institutions, des actions de soutien à travers un troc et des dons de matériels scolaires, une nuit du droit à l’éducation sous forme de dîner de gala. Des panels d’échanges seront également organisés durant ces deux jours. Pour rappel, la «Foire des Innovations en Education et Formation» est un espace de convergence permettant de renforcer la collaboration entre différents acteurs et partenaires de l’éducation, de rendre visibles les innovations dans le secteur, de faire évoluer les représentations négatives vers des conceptions positives.
A. Guèye dérobe trois pots remplis d’argent
Âgée seulement de 22 ans, mariée et mère de 3 enfants, la dame A. Guèye aurait choisi comme métier le vol. Elle est accusée d’avoir dérobé trois pots remplis d’argent dans la boutique de la commerçante C Ndiaye. Celle-ci l’aurait prise la main dans le sac. La présumée voleuse a fait face hier au tribunal d’instance de Dakar pour vol. Devant le prétoire, elle a contesté les faits. Dans sa narration des faits, elle a récupéré les trois pots qui contenaient de l’argent à côté du magasin de la plaignante. «J'étais dans ce marché pour vendre une chaîne en or qui m'appartient à 50 mille francs», a-t-elle souligné. Le juge lui a fait savoir qu’elle avait reconnu à l’enquête préliminaire le vol des 3 pots et non le premier vol. A Guèye réfute avoir tenu de telles déclarations à la police. La partie civile, C Ndiaye, est revenue sur sa mésaventure. «A Guèye est venue à mon lieu de commerce où je vends des sachets. La première fois, elle avait volé 300 mille francs. La deuxième fois, elle a pris les 3 pots qui contenaient chacun de l'argent. Après le vol, elle a acheté un sachet dans la boutique du commerçant qui est à côté de moi et a mis les pots dedans à mon insu. Quand j'ai vérifié, mon collègue m'a demandé d'aller voir la personne qui avait acheté des sachets dans son magasin. C'est là que je l'ai suivie. Je l'ai attrapée la main dans le sac. Elle n'a fait aucun signe de contestation. C'est quand je l'ai conduite dans mon magasin que j'ai récupéré les 3 pots qu'elle avait soigneusement cachés dans le sachet qu'elle détenait, avant de l’amener au commissariat de la Médina», a précisé la victime. L'acquéreur a demandé 300 mille francs pour la réparation du préjudice. Finalement, le verdict sera rendu le 9 octobre prochain.
40 migrants sénégalais rapatriés de Dakhla
Quelque 40 ressortissants sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournent à Dakhla, au Maroc, depuis le 17 septembre, seront rapatriés vendredi, a appris l’Aps de source informée. Ces migrants quitteront le Maroc vendredi à 09 heures pour arriver à SaintLouis samedi, en fin de matinée, a confié la même source.
240 migrants sénégalais secourus mercredi
Deux cent quarante Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, à bord de deux pirogues en provenance du Sénégal, ont été secourus mercredi par la Marine royale marocaine, a appris l’Aps de source diplomatique. Quatre blessés immédiatement pris en charge sont hospitalisés à l’hôpital régional Hassan II de Dakhla, signale le consul du Sénégal à Dakhla. Il ajoute que les autres rescapés sont logés au centre d’accueil et d’hébergement de Bir-Guindouz, à 300 km au sud de cette ville. Le Consulat général a pris les dispositions habituelles pour apporter aide et assistance à ces compatriotes et s’attelle, en collaboration avec les autorités marocaines compétentes, à leur rapatriement dans les meilleurs délais. La même source relève qu’à la date du 04 octobre, 317 ressortissants sénégalais sont en attente de rapatriement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab
L’AN 2 PASSE EN REVUE
Les parties prenantes du secteur de l’électricité dans le cadre de la mise en œuvre du second compact ont passé en revue les réalisations de la feuille de route électricité pour l’exercice 2022-2023.
Les parties prenantes du secteur de l’électricité dans le cadre de la mise en œuvre du second compact ont passé en revue les réalisations de la feuille de route électricité pour l’exercice 2022-2023.
Le référentiel stratégique pour le développement du secteur de l’électricité du Sénégal à l’horizon 2035 a été passé en revue hier, jeudi, à Dakar par l’ensemble des parties prenantes du secteur. Il se prépare pour 2024, d’importantes réalisations relativement à une transition efficace des concepts, d’études détaillées, du lancement des gros ouvrages ainsi que la mise en œuvre complète des réformes clés. Fort
de cela, le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar, Jonathan Fischer, a laissé entendre que les 550 millions de dollars que le gouvernement américain a mis à la disposition de MCC Senegal Power Compact représentent « une étape importante de notre partenariat ». A l’en croire, « le caractère ambitieux de ce compact étalé sur cinq ans, ainsi que le travail acharné de nos deux gouvernements, reflètent notre engagement mutuel et indéfectible pour réduire la pauvreté au Sénégal, en favorisant une croissance économique durable ». Le chargé d’affaires dit souhaiter plein succès et assurer de l’engagement du gouvernement américain et de la Millenium Challenge Corporation à travailler avec le gouvernement du Sénégal pour la mise en œuvre de cette feuille de route, afin de façonner un avenir meilleur pour le peuple sénégalais.
La révision du cadre légal, réglementaire et institutionnel, la mise en place d’un régulateur fort et autonome, une participation plus accrue du secteur privé et le renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles figurent également parmi les changements recherchés par la Feuille de route
La ministre du Pétrole et des énergies Aissatou Sophie Gladima pour sa part dira : « Entre 2022 et 2023, d’importants jalons ont été posés pour l’amélioration du cadre légal et règlementaire du secteur ». A ce titre, elle note entre autres « l’adoption des décrets d’application de la loi sur la Crse et du Code de l’électricité relatifs aux procédures de passation des marchés, à l’autoproduction, à l’électrification rurale décentralisée et à l’attribution des titres d’exercice dans la perspective de mettre en place un environnement et une organisation favorable à l’atteinte des objectifs de fourniture d’électricité en quantité, en qualité et à des prix abordables ». Sur ce, elle a appelé au maintenir du cap pour compléter ce nouveau cadre légal par la finalisation des textes d’application liés notamment au Plan intégré à moindre coût et aux clients éligibles.
Dans son mot d’ouverture des travaux, elle a mis à l’actif du Président Macky Sall des avancées notables dans le secteur au nombre desquelles le relèvement du taux d’accès national à l’électricité évalué à 85,5 % en 2022, dont 97 % en milieu urbain et 60 % en milieu rural, l’augmentation des capacités de production portées à 1789 MW en 2022. Il s’y ajoute également les travaux exécutés avec l’appui du MCC et de la Banque mondiale pour rendre effective la séparation comptable de Senelec.
LES INQUIETUDES DU FORUM CIVIL
Le Bureau exécutif du Forum civil se dit hautement préoccupé de l’état des droits et des libertés publiques, la situation sociale et la gestion du processus électoral au Sénégal.
Le Forum civil a sorti une déclaration hier, jeudi 5 octobre 2023, dans laquelle il revient sur ses constats et regrets sur la vie politique sociale. Il déplore, entre autres, les restrictions de libertés, les nombreuses arrestations et les pertes en vies humaines. Par la même occasion, des recommandations ont été adressées à l’Etat.
Le Bureau exécutif du Forum civil se dit hautement préoccupé de l’état des droits et des libertés publiques, la situation sociale et la gestion du processus électoral au Sénégal. Dans une déclaration publiée hier, jeudi 5 octobre 2023, il regrette le recul inquiétant de l’exercice des libertés publiques collectives notamment de réunion et de manifestation. Le forum civil déplore aussi les restrictions dans l’exercice des libertés publiques individuelles relativement à l’accès à l’information et à l’expression des opinions.
Mieux, il condamne la perte de vies humaines dans le recours à la Police administrative du maintien et du rétablissement de l’ordre public et l’absence ou les lenteurs des enquêtes portant sur les infractions attentatoires à la vie humaine enregistrées à l’occasion de manifestations. Le recours quasi systématique à l’emprisonnement notamment d’acteurs politiques, de leaders d’opinion, de citoyens et surtout des journalistes et la violation par certains professionnels des médias des règles régissant leur profession sont d’autres griefs soulevés par l’organisation. A quelques mois de la présidentielle de 2024, le Forum civil désapprouve aussi le maintien en fonction de membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), à l’expiration de la durée de leur mandat.
La déclaration du Forum civil fait aussi mention de la suspension temporaire, répétitive et fort préjudiciable des données mobiles, de certaines plateformes numériques et d’organes de presse, l’augmentation continue des prix de denrées de première consommation et des dépenses scolaires, la difficile gestion des attentes des communautés par rapport aux retombées du secteur extractif et la forte précarité dans le monde rural (zones frontalières comme celles de l’intérieur du pays) victime du mode de gestion du ministère chargé de l’Agriculture. La mal gouvernance en matière de lutte contre la corruption, de redevabilité dans le recouvrement des impôts, de gestion des contrats publics doit être pris en compte. La situation constatée dans la déclaration pousse le Forum civil, en guise de recommandations, à exhorter l’Etat au respect de l’état de droit, en garantissant l’exercice des libertés publiques collectives et individuelles, notamment celles de réunion et de manifestation, à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral, notamment en confiant l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 à une autorité non partisane. Le rôle de l’Etat est, selon le Forum civil, de garantir à la Police nationale, à l’image de la Gendarmerie et de l’Armée nationales, une autonomie budgétaire et de gestion
En outre, le Forum civil demande d’inclure, dans les réformes urgentes, la mise en place de juges des libertés et de prendre la juste mesure de la grande désespérance de la jeunesse de voir ses rêves d’avenir fleurir au Sénégal. Toujours dans ses recommandations, le Forum civil est également d’avis que les acteurs politiques de tout bord et de la société civile doivent faire preuve de responsabilité dans leur déclaration, pour éviter d’exposer davantage notre pays, dans un contexte de tension et d’insécurité au niveau de la sous-région. Aussi les autorités en charge de l’organisation et de la supervision de l’élection présidentielle sont-elles appelées à l’impartialité, au professionnalisme et à la neutralité dans tout le processus électoral.
« UBBI TEY YANG TEY » A GEOMETRIE VARIABLE
Le privé à fond dans les classes, le public en mode inscriptions. Une présence timide des élèves dans certains réceptifs. Le déficit d’enseignants plombe la rentrée à Matam
Mariyama TOURE & Dienaba MANE, Abdoulaye FALL , Pape Moctar NDIAYE et Yves TENDENG |
Publication 06/10/2023
La première cloche de la réouverture des classes a retenti hier, jeudi 05 octobre, tirant du coup les rideaux sur les vacances scolaires. Instituée par le ministère de l’Education nationale, la rentrée scolaire pour ce jeudi 05 octobre est bien effective dans certaines écoles, principalement celles du privé déjà en train de dispenser des apprentissages. Dans d’autres écoles par contre, surtout celles publiques, ce n’est pas vraiment la rentrée en tant que telle mais une journée inscription, prise de contacts et retrouvailles.
Il est 10 heures tapantes sous la chaleur du soleil à l’école préscolaire et élémentaire Saint Pierre Julien Eymard, certains élèves accompagnés de leurs parents sont venus s’inscrire, d’autres déjà inscrits ont commencé. Devant un stand de glace, un groupe d’enfants célèbre ses retrouvailles avec des accolades, un sourire béat sur le visage. On remarque le bonheur de revoir les camarades à des kilomètres. Le constat est que dans cette école, la reprise est effective et dans les salles de classe du préscolaire, on voit déjà les enseignants bien investis dans les cours avec des élèves tirés à quatre épingles. Alors que les filles sont bien coiffées et habillées de leurs plus beaux vêtements pour ce premier jour, les garçons ne sont pas non plus en reste donnant l’impression que cette première journée de rentrée est plus un concours de mode qu’autre chose.
Au lycée Maurice Delafosse, l’ambiance est au rendez-vous pour cette journée du 05 octobre : les élèves tout aussi bien habillés et contents de retrouver leurs amis, affichent aussi un visage heureux. On sent qu’ils n’ont pas encore fini de profiter des vacances mais dans ce lycée, les cours ont déjà débuté pour certains. À l’heure de la pause qui coïncide aussi avec la fin des cours pour certains, la cour de l’école se remplit de jeunes élèves criant de gauche à droite et se faisant des câlins. « C’est le début de la rentrée, on sait qu’on va juste faire un cours ou deux dans la journée car il y a des professeurs qui sont impatients. Voilà pourquoi on est heureux de reprendre. Il y a aussi la joie de revoir nos camarades qu’on n’avait pas revus depuis des mois, on a pris le soin de bien nous habiller et nous faire de nouvelles têtes », nous dit une élève croisée au kiosque de sandwich.
Cet élève de terminale qui a déjà commencé les cours explique pour sa part que « les autres qui prennent cette première journée à la légère ne sont pas conscients de ce qui les attend. Si on n’est pas concentré sur l’essentiel qui est de suivre les cours et non courir dans l’école pour des retrouvailles, on va se retrouver perdu au milieu de l’année. C’est bon de revoir les camarades mais juste les salamalecs de base suffisent. C’est exagéré de se faire des câlins en plein cours comme si on n’allait pas se voir à la sortie » dit-il. Tout comme à l’école Saint Pierre, on remarque qu’ici aussi, la direction est débordée par la présence des élèves et parents d’élèves venus inscrire leurs enfants ou prendre des renseignements. Les professeurs aussi ayant déjà commencé à dispenser les cours sont inaccessibles pour la plupart.
À l’angle opposé de ces deux écoles, on a les écoles élémentaires Manguiers I et II qui eux aussi ont commencé les cours mais dans des conditions assez difficiles. Les salles de classe de ces écoles sont cernées par l’eau stagnante des pluies. On remarque un système d’évacuation qui débouche directement sur la route qui mène vers Sahm. Les moustiques font la fête dans la cour de ces écoles, ce qui n’est pas très rassurant. Les élèves qui ont déjà commencé sont obligés de faire des détours pour atteindre les salles de classe. Marcher dans la cour de l’école Manguier II donne l’impression qu’on est sur du sable mouvant, tant l’humidité du sol est inconfortable pour les pieds. Mais rentrée des classes obligeant, les potaches sont obligés de faire avec.
Hier, jeudi 05 octobre, a été la grande rentrée des classes à l’école Sacré Cœur. Il est huit heures ; parents et élèves étaient venus nombreux répondre à l’appel de l’école et en profiter pour faire les inscriptions. C’était la grande ambiance, la cour de l’école est pleine, on est en pleines retrouvailles de part et d’autre entre élèves et professeurs. Aïssatou Dial, une apprenante, relève : « j’ai hâte de retrouver mes amies et pouvoir être ensemble. Et j’espère que nous allons dérouler avec eux cette nouvelle année scolaire». « Dans cet établissement aujourd’hui, c’est juste pour faire une prise de contact et les cours débuteront demain à 8h précises », nous fait savoir le directeur Frère Luc Brunette. Et Christian Wally Diafate, Professeur d’Anglais, de le conforter : « Même si des menaces planent sur le déroulement des enseignements en raison des élections qui se profilent, l’académie scolaire a déjà mis en place les dispositions nécessaires pour un bon déroulement qui n’affectera pas les enseignements dans cette école».
KAOLACK- RENTRÉE SCOLAIRE, STABILITÉ SOCIALE DANS LES ÉTABLISSEMENTS ET ANNÉE ÉLECTORALE : L’Inspection d’académie ambitionne de prendre les devants
Les autorités académiques de la région de Kaolack et les acteurs en charge de la gouvernance scolaire ont procédé hier, jeudi 5 octobre, jour de rentrée des classes pour tous les élèves du Sénégal, à la traditionnelle visite d’inspection des établissements scolaires de la commune de Kaolack. En ces moments de fin d’hivernage où la plupart des établissements du pays reste encore envahie par les eaux de pluies ou des tapis herbacés, cette visite qui a été effectuée sous la présence du gouverneur de région a ainsi permis à ses initiateurs de s’apercevoir que, dans la plupart des écoles de Kaolack, le concept “Ubi Tey Jang Tey” est en partie effectif. Les enseignants dans leur écrasante majorité ont répondu présents et ont démarré les cours, avec craie à la main. En plus de la présence massive des élèves et les dispositions nécessaires prises pour rendre les établissements accessibles, il est aussi constaté que dans toutes les écoles visitées, les intrants pédagogiques et didactiques ont été mis en place. En dehors de la volonté de disposer d’un système éducatif performant, et faire respecter le quantum scolaire, ces mesures ont surtout été respectées à un certain niveau. En tout cas au niveau pédagogique, pour pallier à d’autres éventualités souvent nées de l’instabilité sociale dans les établissements publics, aussi que de l’année électorale vers laquelle le Sénégal va s’acheminer, à partir des deux prochains mois. Même si dans les accords entre gouvernement et les organisations syndicales, bon nombre d’engagements ne sont pas respectés au plan national, au niveau de l’Académie de Kaolack on s’efforce à maintenir le cap au plan administratif afin de collecter le maximum de résultats pédagogiques durant cette prochaine année académique. Un pari qui, visiblement va s’opérer avec l’ensemble des partenaires de l’école et sera sans doute consolidé par la forte mobilisation envisagée avec les acteurs, l’administration locale, le commandement territorial de manière générale.
MATAM : LE DEFICIT D’ENSEIGNANTS ENTRAVE LA RENTREE DES CLASSES
Avec un déficit cumulé cette année de 564 enseignants, comparé au précédent mouvement national, celui de 2023 a connu plus de départs (364 contre 310 en 2022) dans tous les programmes. Pour la présente rentrée scolaire, l’académie vient d’enregistrer seulement trente-quatre (34) arrivées. Un effectif qui, de l’avis des autorités de l’éducation, est loin de combler le déficit cumulé à 564 enseignants. Dans le rapport de rentrée présentée par l’inspection d’académie, on informe que sur 260 départs enregistrés au niveau de l’élémentaire, l’académie qui traîne un déficit de 368 enseignants au niveau de ce programme n’a eu que 12 arrivées. Au niveau du Moyen Secondaire où le déficit se situe à 124 enseignants, sur 94 départs constatés, seuls 21 arrivées ont été enregistrées. S’agissant du Préscolaire où le déficit se situe à 60 enseignants, aucune arrivée n’a été enregistrée. Face à la situation, c’est « l’étude et l’audit du personnel au niveau interne » qui sont annoncés par l’inspecteur d’académie Mbaye Babou, qui a fait part de ses inquiétudes par rapport à l’effectivité d’une rentrée des classes rapide et facile. L’autorité de l’éducation qui entend trouver les mécanismes nécessaires pour combler le gap, s’active à procéder à des redéploiements pour le bon déroulement des enseignements-apprentissages. Face au déficit de 564 d’enseignants, constaté après le mouvement national, le secrétaire général du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (Sels), propose un recrutement spécial d’une préférence locale. « Nous souhaitons un recrutement spécial d’une préférence locale en privilégiant les enseignants des classes passerelles qui font un très bon travail et des jeunes diplômés de la région qui certainement resteront au niveau local pour enseigner », a déclaré Mamadou Demba Sy.
SAINT-LOUIS - RENTRÉE SCOLAIRE : Une présence timide des élèves dans plusieurs écoles et établissements scolaires
Dans l’Académie de la région de Saint-Louis, la rentrée des classes s’est déroulée avec une présence timide des élèves surtout à l’intérieur au niveau des villages reculés des départements de Dagana et Podor. C’est ce qu’a fait savoir l’Inspecteur par intérim de l’Académie de SaintLouis, Mafall Der, qui rassure quant à l’effectivité e la présence des personnels enseignants. Il invite les parents à laisser leurs enfants venir à l’école pour démarrer tôt les enseignements. Il s’exprimait au terme de la traditionnelle tournée présidée par l’adjoint au Gouverneur.
La traditionnelle tournée effectuée hier, jeudi 5 octobre, dans quelques écoles et établissements scolaires de la commune de Saint-Louis a permis aux autorités administratives et académiques de la région de constater de visu le démarrage des enseignements en cette rentrée des classes. Dirigée par l’adjoint au Gouverneur de Saint-Louis chargé du Développement, M. Modou Mamoune Diop, en présence de l’Inspecteur par intérim de l’Académie de Saint-Louis, M. Mafall Der, des représentants des syndicats d’enseignants, de l’Association des parents d’élèves ainsi que d’autres structures de l’école, la délégation s’est rendue à l’École Élémentaire Cheikh Touré de Guét Ndar dans la Langue de Barbarie, puis au Collège Fara Mbodj avant de boucler cette traditionnelle tournée au niveau du Lycée Technique André Peytavin de Saint-Louis. Dans ces trois établissements scolaires visités, les autorités administratives et académiques ont noté une présence timide des élèves contrairement aux enseignants qui se sont présentés en masse. Une situation qui est presque générale au niveau de l’Académie de Saint-Louis où les remontées d’informations renseignent des nombreuses absences notées chez les élèves en cette rentrée des classes, à en croire toujours l’Inspecteur de l’Éducation, Mafall Der. L’adjoint au Gouverneur de Saint-Louis, Modou Mamoune Diop quant à lui, a félicité les autorités académiques pour avoir pris toutes les dispositions afin de permettre un bon démarrage des cours au niveau des écoles et établissements scolaires. En effet, tous ces réceptifs d’écoliers ont été désherbés, nettoyés et désinfectés il y a quelques jours. Ce qui permettra aux personnels enseignants et à leurs élèves d’être dans de meilleurs cadres pour étudier.
KEEMTAAN GI - VOUS AVEZ DIT REPRESSION ?
Voir tous ces jeunes fuir le Sénégal par vagues en choisissant les chemins de l’émigration irrégulière par mers et airs vers l’Europe et les Usa — en passant par le Nicaragua pour cette dernière destination — alors que le pays s’apprête à exploiter son gaz et son pétrole. Tout cela fait désordre assurément. Quand on se hasardait à dire que cette vague d’émigration irrégulière était causée par une autre vague, répressive celle-là, on était évidemment dans la dérision. Mais voilà que la presse étrangère, la seule qui compte aux yeux de nos autorités, commence à émettre cette hypothèse en dressant un tableau peu élogieux d’un pays où les libertés sont piétinées et où, pour un oui ou un non, on peut se retrouver en prison. Cliché peu flatteur d’un pays jadis considéré comme un ilot de paix et une terre de démocratie. Selon cette bonne presse occidentale, l’une des raisons qui peuvent pousser les jeunes à quitter ce charmant pays des paradoxes pourrait être la répression politique orchestrée par le Chef. Comme on est tombé bien bas! Plus intrigant est le silence du Chef et celui de son gouvernement. Alors que les jeunes gens et jeunes filles, mais aussi de tout petits enfants quittent chaque jour ce pays par centaines dans des pirogues de fortune, nos autorités semblent considérer ce véritable exode comme accessoire. Même le sous-ministre des Sénégalais de l’Extérieur, qui était sur tous les fronts, semble se à présent se désintéresser du sujet tout autant que la presse locale. En tout cas, il n’est pas exagéré de penser que cette fuite des jeunes vers des horizons plus cléments résulte justement de la situation préoccupante dans laquelle se trouve le pays avec le recul alarmant des libertés publiques notamment des droits de réunion et de manifestation. Tout est interdit à l’opposition tandis que tout semble permis aux gens du pouvoir qui déroulent sans être inquiétés. Surtout, l’homme qui cristallisait les espoirs de millions de jeunes a été jeté en prison. D’autres jeunes gens sont traqués et considérés comme des terroristes. Quoi d’étonnant, dans ces conditions, que l’émigration clandestine se développe surtout que les navires chinois et européens ont fini de piller nos côtes tandis que l’agriculture ne nourrit plus son homme ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE GENERAL ABDOULAYE FALL EN DEUIL
Le général Abdoulaye Fall, ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, est en deuil. Il a en effet perdu hier son beau-père, Maguette Diaw. Le défunt était délégué du quartier de Wakhinane, dans la commune de Tivaouane-Diack-Sao dont il était aussi le doyen par l’âge. El Hadj Maguette Diaw était un grand syndicaliste qui a dirigé pendant des décennies le syndicat des boulangers du Sénégal affilié à la Cnts (Confédération nationale des travailleurs du Sénégal). Son engagement syndical lui avait valu d’être déporté à Dodji durant la grande grève des travailleurs de 1968 par le régime du président Senghor. C’est à la suite de ce grand conflit syndical que le régime UPS avait créé le concept de la participation responsable et poussé à la création de la CNTS pour faire pièce à la turbulente et indocile Unts. Durant toutes ces grandes luttes syndicales, ElHadj Maguette Diaw était en première ligne. Toutes nos condoléances au général Abdoulaye Fall, à son épouse Ndèye Fama Diaw et aussi à notre ami Mamadou Diaw dit Tapha, ancien directeur adjoint du Corps de la paix américain au Sénégal et lui aussi fils du défunt. Que la terre de Yoff soit légère à El Hadj Maguette Diaw.
«RECULS», «RESTRICTIONS», MAL GOUVERNANCE...LE FORUM CIVIL PARLE DE LA SITUATION NATIONALE
Le Bureau Exécutif du Forum Civil, la Section sénégalaise de Transparency International, s’est hautement préoccupé de l’état des droits et des libertés publiques, la situation sociale et la gestion du processus électoral au Sénégal. Dans une déclaration publiée hier Birahim Seck et ses camarades déplorent vivement la situation nationale du pays faite de « reculs démocratiques », de restrictions des libertés, de mal gouvernance. A les en croire, les restrictions et agressions continuent sur la liberté de manifestation et même parfois de réunion avec les interdictions répétitives des manifestations déclarées et même parfois de conférences de presse par les autorités administratives, les germes de tensions préélectorales, électorales et postélectorales, l’entrave à la liberté de presse et les arrestations suivies parfois d’emprisonnement de professionnels des médias, la violation par certains professionnels des média de règles régissant leur profession, l’absence d’enquêtes ou le non aboutissement d’enquêtes à la suite des morts enregistrées à l’occasion de manifestations. Tout cela, selon le Forum civil, installe une psychose nationale pouvant déboucher encore sur des situations de désordre.
TIK TOK RESTE SUSPENDU AU SENEGAL
Le réseau social Tik Tok restera encore suspendu au Sénégal. Au grand dam de ses nombreux utilisateurs du pays. La rencontre entre le ministre de la Communication et des dirigeants de Tik Tok hier n’a pas permis à ces derniers d’obtenir la levée de la restriction décidée il y a deux mois par le Gouvernement. Me Moussa Bocar Thiam veut des garanties comme restreindre les contenus qui pourraient menacer la sécurité publique, régulariser les algorithmes proposés aux utilisateurs du Sénégal et que Tik Tok s’engage à contrôler la gestion et la protection des données. La question de la monétisation de Tik Tok a été également au menu de la discussion avec l’Etat. Pour finir, le ministre a rappelé que la restauration complète de l’application dépendra des conclusions des échanges avec les dirigeants de Tik Tok.
BIDA MOBILISE POUR AMADOU RACINE DIA
Le village de Bida, dans la commune de Gamadji Sarré, entend réserver une mobilisation exceptionnelle ce samedi à un des siens. Il s’agit plus précisément d’Amadou Racine Dia, un fils prodige et bienfaiteur de la zone. Le président du mouvement ARDIA, non moins directeur de l’Exploitation du Port autonome de Dakar, se démultiplie depuis quelques années pour renforcer les politiques publiques d’infrastructures de l’Etat. Ce grand souteneur du président Macky Sall et du candidat Amadou Ba aura donc droit à un un « Sargal » des populations de BIDA. Lesquelles entendent remercier l’homme pour ses multiples actions comme les financements et formations octroyés aux femmes de la localité, l’appui constant aux nécessiteux, la réhabilitation du forage de BIDA. C’est pour le remercier de toutes ces actions et renvoyer l’ascenseur que, ce samedi 07 octobre, BIDA entend mettre les petits plats dans les grands et sonner la mobilisation des grands jours. Aujourd’hui à BIDA, les réalisations phares du président du mouvement ARDIA, Amadou Racine DIA, font l’objet d’un partage des populations qui sont désormais déterminées à accompagner l’homme dans sa trajectoire politique. Une trajectoire politique qui commence pour Amadou Racine Dia par mobiliser toute la population de BIDA pour un nombre de parrainages exceptionnel en faveur du candidat Amadou Ba et surtout pour le triomphe de BBY dans le département de Podor.