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2 septembre 2025
À BOUT DE FORCE, DES MIGRANTS AFRICAINS ERRENT DANS LE DÉSERT ENTRE TUNISIE ET LIBYE
Depuis environ deux semaines, les gardes-frontières libyens disent avoir secouru des centaines de migrants, déposés, selon eux, par les autorités tunisiennes à la frontière
Marchant jusqu'à l'épuisement, des migrants d'Afrique subsaharienne arrivent quotidiennement par centaines en Libye, après avoir été abandonnés à la frontière, en plein désert, par les forces de sécurité tunisiennes, selon leurs témoignages et ceux de gardes-frontières libyens recueillis par l'AFP.
Une centaine d'Africains ont été secourus dimanche par des gardes libyens alors qu'ils erraient dans une zone aride inhabitée près du Sebkhat al-Magta, un lac salé, le long de la frontière tuniso-libyenne, a constaté une équipe de l'AFP.
Il est midi, l'heure où la chaleur est insoutenable par plus de 40 degrés, une patrouille retrouve un homme évanoui et tente de le ranimer en versant quelques gouttes d'eau sur ses lèvres.Il respire à peine.
Au loin, dans la brume de chaleur, on distingue six points noirs.Quelques minutes plus tard, ces rescapés expliquent en arabe qu'ils viennent de Tunisie.
Depuis environ deux semaines, les gardes-frontières libyens disent avoir secouru des centaines de migrants, déposés, selon eux, par les autorités tunisiennes à la frontière, à la hauteur de la localité d'Al'Assah, à 150 kilomètres au sud-ouest de Tripoli.
A la suite d'affrontements entre migrants et habitants ayant coûté la vie à un Tunisien le 3 juillet, des centaines d'Africains ont été chassés de Sfax, principal point de départ en Tunisie pour l'émigration clandestine vers l'Europe.
- Ils s'écroulent, épuisés -
Selon l'ONG Human Rights Watch, au moins "1.200 ressortissants subsahariens" ont alors été "expulsés" par les forces de sécurité tunisiennes aux frontières avec la Libye à l'est, et l'Algérie à l'ouest.
Le Croissant rouge tunisien en a par la suite mis à l'abri plus de 600 à Ras Jedir, zone tampon séparant Tunisie et Libye, et environ 200 du côté algérien.
Mais près d'Al'Assah, à 40 kilomètres au sud de Ras Jedir, ils continuent d'affluer, hébétés, par grappes de deux ou trois ou par dizaines.Epuisés par la chaleur et la soif, ils s'écroulent aux pieds des gardes.
Ces derniers temps, les gardes-frontières libyens, la direction de la lutte contre l'immigration saharienne et les militaires du "Bataillon 19" effectuent des patrouilles quotidiennes.
"Nous sommes à la ligne de démarcation entre Libye et Tunisie et voyons arriver de plus en plus de migrants chaque jour", déplore Ali Wali, porte-parole du Bataillon 19.
Il explique avoir autorisé l'AFP à les accompagner en patrouille "pour faire taire ceux (en Tunisie, ndlr) qui prétendent que nous avons fabriqué tout cela et amené les migrants ici", à la frontière.
Dans leur rayon d'action de 15 kilomètres autour d'Al'Assah, ils récupèrent "selon les jours 150, 200, 350, parfois jusqu'à 400/500 clandestins", dit-il.
Aujourd'hui, ils sont 110, dont deux femmes.Deux autres signalées par un migrant n'ont pas été retrouvées.Un militaire scrute l'horizon avec ses jumelles.
Les survivants ont franchi la frontière sans le savoir, marchant dans la direction indiquée par les policiers tunisiens: la Libye.
- Deux jours de marche -
Haytham Yahiya est Soudanais.Il travaillait depuis un an dans le bâtiment en Tunisie, où il était arrivé en passant clandestinement par le Niger puis l'Algérie.
"J'étais au travail quand ils m'ont attrapé et amené ici, d'abord dans une voiture de police, puis dans un camion militaire (des forces de sécurité tunisiennes, ndlr) puis ils m'ont abandonné en me disant d'aller en Libye", dit-il.
Sous un soleil de plomb, sans eau ni nourriture, certains ont "marché deux jours".
C'est le cas d'Alexander Unche Okolo, entré illégalement "en Tunisie en traversant l'Algérie".Il a "passé un peu de temps à Tunis" avant d'être "arrêté dans la rue" récemment puis "emmené au désert du Sahara", explique ce Nigérian de 41 ans.
Emu, il montre l'écran de son téléphone: "ils me l'ont cassé et m'ont frappé", accuse-t-il.
Selon M. Wali, samedi, "deux corps ont été trouvés, et deux jours avant, cinq dont une femme avec son bébé, en plus de cinq autres corps retrouvés il y a une semaine".
"Comment voulez-vous qu'ils survivent à ça ? La chaleur, sans eau et une marche de deux, trois jours", dit le porte-parole.
- Au moins 17 morts -
Selon des organisations humanitaires en Libye contactées par l'AFP, le bilan est d'au moins 17 morts ces trois dernières semaines.
A Ras Jedir, ils sont encore 350 dans un campement de fortune, dont 65 enfants et 12 femmes enceintes: "Leurs conditions de vie sont très problématiques", indique à l'AFP un responsable humanitaire en Libye.Selon lui, environ 180 autres migrants, dont 20 enfants, sont provisoirement hébergés à Al'Assah.
A Ras Jedir, cela fait une dizaine de jours qu'ils ont commencé à recevoir de l'eau, de la nourriture et des soins médicaux du Croissant rouge libyen.
Leur situation s'améliore "mais ce n'est pas soutenable dans la durée, il n'y a pas de sanitaires, ni de réservoirs d'eau, ni de véritables abris", souligne la source humanitaire.
Le gouvernement de Tripoli a fait savoir ces derniers jours qu'il refusait une "réinstallation" sur son territoire des migrants arrivant de Tunisie.La Libye a été épinglée par plusieurs rapports de l'ONU dénonçant des violences à l'encontre des 600.000 migrants qu'elle détient, pour la plupart dans des camps.
GREVE DE LA FIN DE SONKO, REBEUSS ENTRE DANS LA DANSE
A Rebeuss, tous les détenus ont déclenché une grève de la faim pour se solidariser du leader du Pastef. L’opposant sénégalais, arrêté vendredi et inculpé le lendemain pour appel à l’insurrection et autres crimes et délits, a entamé une grève de la faim
A Rebeuss, tous les détenus ont déclenché une grève de la faim pour se solidariser du leader du Pastef. L’opposant sénégalais, arrêté vendredi et inculpé le lendemain pour appel à l’insurrection et autres crimes et délits, a entamé une grève de la faim ce dimanche 30 juillet.
Face à tant de haine, de mensonges, d’oppression, de persécution, j’ai décidé de résister. J’observe à compter de ce dimanche une grève de la faim », a écrit l’opposant politique sur Facebook, avant d’appeler « tous les détenus politiques à en faire de même ».
A noter qu’Ousmane Sonko doit faire face au doyen des juges en charge du 1er cabinet, Oumar Maham Diallo, ce lundi 31 juillet à 11h.
DECES DE DEUX MIGRANTS SENEGALAIS A DAKHLA
Deux migrants sénégalais ont perdu la vie lors de leur évacuation au centre hospitalier de Dakhla après que leur embarcation a été secourue en mer par la marine royale du Maroc, a appris l’APS du consul général du Sénégal à Dakhla, Babou Sène.
Dakar, 31 juil (APS) – Deux migrants sénégalais ont perdu la vie lors de leur évacuation au centre hospitalier de Dakhla après que leur embarcation a été secourue en mer par la marine royale du Maroc, a appris l’APS du consul général du Sénégal à Dakhla, Babou Sène.
Ces victimes figurent parmi les 76 migrants ramenés très affaiblies du large vendredi par les garde-côtes marocains. Elles ont perdu la vie lors de leur évacuation à l’hôpital de Dakhla, a expliqué M. Sène lors d’un entretien téléphonique.
Le Consul général du Sénégal a, dans le même temps, fait savoir qu’une vingtaine de migrants qui avaient pris place dans cette pirogue ont été placés en observation dans le centre hospitalier de Dakhla.
Il signale que le reste des passagers de cette embarcation qui serait partie de Saint-Louis le 15 juillet a été placé dans un centre d’accueil de migrants de Khassab, dans la ville de Dakhla.
Sur la base des témoignages recueillis auprès des migrants, onze passagers ont péri lors de la traversée, a indiqué le Consul général.
Babou Sène a par ailleurs assuré que l’ensemble des migrants (478) concernés par les opérations de rapatriement lancées mercredi ont quitté Dakhla à l’exception d’un qui a été opéré avec succès à l’hôpital de la ville. Il s’était cassé la jambe en tentant de s’échapper du centre d’accueil dans lequel il avait été placé.
Le rapatriement des migrants sénégalais secourus en mer par la marine royale marocaine a démarré mercredi avec un premier groupe d’une cinquantaine de personnes ramenés par un avion de l’armée de l’air sénégalaise qui avait été affrété pour convoyer le ministre des Sénégalais de l’extérieur Annette Seck.
Elle était à Dakhla dans le cadre d’une mission d’évaluation de la situation des migrants sénégalais secourus en mer par des garde-côtes marocains.
MACKY VOIT L'ECOLE EN DANGER
Le président de la République, Macky Sall, a fait part lundi de sa « grande préoccupation relativement à une tendance pernicieuse consistant, dit-il, à détourner l’école de sa vocation d’éducation et de formation.
Dakar, 31 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a fait part lundi de sa « grande préoccupation » relativement à une « tendance pernicieuse » consistant, dit-il, à détourner l’école de sa vocation d’éducation et de formation en impliquant les élèves dans des manifestations violentes.
Macky Sall, présidant la traditionnelle cérémonie de remise des prix du concours général, a exprimé sa « grande préoccupation devant une certaine tendance pernicieuse qui consiste à détourner l’école de sa vocation d’éducation et de formation. »
« C’est très grave qu’un enseignant censé être un éducateur abuse de l’ascendance et de l’autorité qu’il a sur ses élèves en les invitant à la violence dans les manifestations », a-t-il dit.
Selon Macky Sall, « la violence sous toutes ses formes n’a pas de place dans la société, encore moins à l’école » dont la vocation, comme celle des universités d’ailleurs, « est d’éduquer et de former des citoyens éclairés, responsables, des bâtisseurs et non des casseurs ».
« L’école et les universités ne sont pas des arènes de gladiateurs », a insisté le président de la République, avant de condamner « fermement » de tels agissements qui, assure-t-il, « ne resteront pas impunis ».
Les enseignants incitant les élèves à la violence « sont heureusement minoritaires dans le système éducatif et ne représentent nullement les enseignants du Sénégal », a-t-il affirmé.
Le Sénégal doit se construire « avec des esprits ouverts et tolérants qui dialoguent et se concertent […] qui respectent les lois et les institutions. Le Sénégal des travailleurs, des esprits bâtisseurs qui ne détruisent pas, qui ne brûlent pas nos maisons, nos commerces […] voilà le Sénégal que nous aimons et pour lequel nous devons continuer de travailler », a ajouté Macky Sall.
LANCEMENT DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE PONTONS A GOUDOMP ET DJIBANAR
Le Directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, a procédé dimanche au lancement des travaux de construction de deux pontons dans les communes de Goudomp et Djibanar
Sédhiou, 31 juil (APS) – Le Directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, a procédé dimanche au lancement des travaux de construction de deux pontons dans les communes de Goudomp et Djibanar, dans la région de Sédhiou (sud), a constaté l’APS.
»Ces ouvrages auront chacun une longueur de 70 mètres et une largeur d’un peu plus de deux mètres », a-t-il expliqué lors de la cérémonie marquant le démarrage des travaux de construction des pontons à Goudomp et Djibanar.
Le directeur général de la SAPCO explique que « c’est à cause des difficultés de mobilité que rencontrent les populations du département de Goudomp » que la SAPCO s’est engagée à construire ces pontons et procéder aussi à la remise de cinq pirogues équipées aux usagers.
Les ouvrages permettront aux populations de Sédhiou et de Goudomp de pousser un grand « ouf de soulagement », a dit M. Ndiaye. Selon lui, elles étaient obligées de faire un grand détour pour vaquer à leurs occupations.
Il a assuré que toutes les dispositions sont prises avec l’ensemble des services techniques concernés pour réaliser ces ouvrages dans deux mois et implanter des panneaux solaires pour l’éclairage autour des infrastructures.
Les maires de Goudomp et Djibanar se sont réjouis de la construction de ces ouvrages dans leurs collectivités territoriales.
L’adjointe au maire de Goudomp, Bintou Manga, estime que « [leur] réalisation va permettre aux producteurs et services déconcentrés de l’Etat de rallier la capitale régionale sans peine ».
Ibou Diallo Sadio, maire de Djibanar, a de son côté salué l’initiative de la SAPCO, estimant que la construction du Ponton va faciliter la mobilité des populations.
Selon lui, « la modernisation de nos réseaux de transports, surtout maritimes, s’imposent pour le développement de nouveaux projets ».
AFROBASKET FEMININ 2023, LES QUARTS DE FINALE SE DESSINENT
Les équipes du Cameroun, du Nigeria, du Mali et du Rwanda se sont qualifiées pour les quarts de finale de l’Afro basket féminin 2023 (28 juillet-6 août).
Kigali, 31 juil (APS) – Les équipes du Cameroun, du Nigeria, du Mali et du Rwanda se sont qualifiées pour les quarts de finale de l’Afro basket féminin 2023 (28 juillet-6 août).
Le Cameroun, le Nigeria et le Mali ont terminé les matchs de poule avec deux victoires chacune.
Le Rwanda a obtenu trois points. L’équipe entraînée par le technicien sénégalais Cheikh Sarr a pris la première place devant l’Angola et la Côte d’Ivoire qui ont le même nombre de points, grâce à un meilleur goal-average.
Dans le groupe A, l’Angola termine deuxième et la Côte d’Ivoire, troisième. Dans le groupe B, le Mozambique (3 points) est deuxième et la Guinée (2points), troisième.
Dans le groupe C, l’Ouganda (3 points) termine deuxième, et le Sénégal (2 points) est troisième. Dans la groupe D, l’Egypte (3 points) est deuxième et la République démocratique du Congo (2 points), troisième.
Les équipes classées deuxièmes et troisièmes vont s’affronter en huitièmes de finale pour une qualification en quarts.
Voici le programme des huitièmes de finale de mardi
Angola – Guinée à 14h GMT
Egypte – Sénégal à 17h GMT
, Mozambique – Côte d’Ivoire à 20h GMT
Ouganda -RDC à 23h GMT
Le vainqueur du match entre les Lionnes du Sénégal et les Egyptiennes croisera le Cameroun en quart de finale. Le Mali héritera du vainqueur du match entre les Angolaises et les Guinéennes.
Le vainqueur du match entre les Mozambicaines et les Ivoiriennes défiera le champion en titre, le Nigeria. Le Rwanda jouera le vainqueur des huitièmes de finale entre les Gazelles de l’Ouganda et les Léopards dames de la RDC.
SONKO EN PRISON
Le leader de Pastef-Les Patriotes a été inculpé lundi et placé sous mandat de dépôt, après son audition par un juge d’instruction pour plusieurs chefs d’inculpation, selon un de ses avocats
L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, lundi, et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction pour plusieurs chefs d’inculpation, a annoncé un de ses avocats.
Arrêté vendredi et placé en garde à vue, il est poursuivi en justice pour huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.
Il est poursuivi pour ‘’appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, selon le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop.
Ousmane Sonko est également poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.
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OUSMANE SONKO FACE AU JUGE MAHAM DIALLO, LES REVELATIONS ME CIRE CLEDOR LY
Ousmane Sonko face au juge Maham Diallo, les révélations de son avocat Me Ciré Clédor Ly
LES TRAVAILLEURS SUSPENDENT LEUR MOT D’ORDRE DE GREVE
Bonne nouvelle pour les usagers des bus TATA. Les conducteurs et receveurs de l'association des professionnels pour le financement du transport urbain (aftu) et leurs employeurs ont fumé le calumet de la paix.
En présence du Directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD) et du représentant de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale (DGTSS, les GIE de l'association des professionnels pour le financement du transport urbain (Aftu) ont rencontré les représentants des travailleurs. A l’issue de cette rencontre, les travailleurs ont décidé de suspendre la grève.
Bonne nouvelle pour les usagers des bus TATA. Les conducteurs et receveurs de l'association des professionnels pour le financement du transport urbain (aftu) et leurs employeurs ont fumé le calumet de la paix. Cela, suite à une rencontre tripartite présidée par le Directeur général du Conseil Exécutif des Transports UrbainsDurables (CETUD) et regroupant les représentants des opérateurs de transport et ceux des travailleurs, le samedi 29 juillet 2023, à la salle de conférence du CETUD, en présence du représentant de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale (DGTSS). Ainsi, sur le fondement du protocole d'accord, les représentants des travailleurs décident de suspendre la grève.
Outre la suspension de la grève, les GIE membres de l'Association des Professionnels pour le Financement du Transport Urbain (AFTU) et les représentants des travailleurs conviennent de poursuivre le processus déjà entamé de régularisation de la situation des travailleurs dans un délai d'un mois. «En outre, les employeurs s'engagent à déclarer tous les travailleurs à l'Inspection du Travail et de la Sécurité sociale», lit-on dans le document parvenu à l’AS.
Toujours dans le protocole d’accord, les parties conviennent d'une revalorisation des salaires. Ainsi, les salaires nets du personnel roulant sont portés à 130 000 FCFA pour les chauffeurs et 100 000) FCFA pour les receveurs. Ces montants incluent un forfait d'heures supplémentaires. En complément de ces salaires, le chauffeur et le receveur bénéficient d'une ration journalière» fixée respectivement à trois mille (3000) FCFA et deux mille (2000) FCFA et attribuée dans les mêmes conditions que la prime de panier. En ce qui concerne le personnel mutualisé de CAPTRANS, les parties conviennent de traiter la revalorisation de leurs salaires dans le cadre de sa restructuration à finaliser dans un délai d'un mois», ajoute le texte
En plus de l’augmentation des salaires, les employeurs s'engagent aussi à ne pas poursuivre en justice, ni sanctionner les grévistes pour des raisons liées à la grève. «Les parties conviennent que les points inscrits sur la plateforme revendicative et non traités dans le présent protocole seront examinés dans un délai d'un mois», indique le texte.
En sus de ces accords, le CETUD s'engage, pour sa part, avec l'implication étroite de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale, à accompagner les acteurs dans la mise en œuvre des conclusions retenues. Le présent protocole d'accord entre en vigueur dès sa signature par les parties. Les signataires déclarent avoir pris connaissance de tous les articles du présent protocole d'accord, en avoir compris le sens et en être satisfaits», ajoute le texte.
Pour rappel, les travailleurs du réseau de transport AFTU ont observé 72 heures de grève depuis le lundi 24 juillet 2023. La revendication principale porte sur l'amélioration des conditions de travail à travers la régularisation, l'affiliation aux institutions de prévoyance sociale (CSS, IPRES et IPM) ainsi qu'une augmentation des salaires.