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20 juin 2025
L’AUDITION DE PAPE NDIAYE RENVOYEE A UNE DATE ULTERIEURE
Le juge Mamadou Seck a différé son face-à-face avec le journaliste Pape Ndiaye. Dans une décision notifiée, hier, à l’avocat du chroniqueur judiciaire, il informe d’un report sine die de l’audition dans le fonds du dossier.
Le juge Mamadou Seck a différé son face-à-face avec le journaliste Pape Ndiaye. Dans une décision notifiée, hier, à l’avocat du chroniqueur judiciaire, il informe d’un report sine die de l’audition dans le fonds du dossier.
Le chroniqueur judiciaire, qui va bientôt boucler trois mois de détention, assiste à une prorogation de son séjour carcéral. L’audition dans le fonds du dossier concernant Pape Ndiaye n’aura pas lieu. Son face-à-face avec le juge du deuxième cabinet d’instruction a été reporté sine die. L’information a été donnée, hier, par son avocat Me Moussa Sarr. Selon lui, Mamadou Seck n’a pas trop avancé sur les raisons de sa décision. Ce renvoi serait lié au procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr prévu, ce matin, devant la chambre criminelle. «Il n’a pas précisé la motivation. Je ne connais pas les raisons exactes», annonce Me Sarr.
N’eut été cette décision de report, Pape Ndiaye allait être entendu dans le fonds. Le juge pourrait lui accorder une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Placé sous mandat de dépôt depuis le 07 mars 2023, le journaliste de Walf est poursuivi pour «provocation d’un attroupement, outrage à magistrat, intimidation et les représailles contre des membres de la magistrature, le discours portant du discrédit sur un acte juridictionnel, diffusion de fausses nouvelles et mise en danger de la vie d’autrui».
LE CONTENTIEUX BARTH’/SONKO SE DÉPLACE À LA MAIRIE DE DAKAR
C’était redouté, et c’est arrivé ! Taxawu Sénégal et Pastef ont exporté leur guéguerre à la ville de Dakar. Les conseillers étaient appelés à examiner le projet de budget alloué au Forum mondial de l’eau.
C’était redouté, et c’est arrivé ! Taxawu Sénégal et Pastef ont exporté leur guéguerre à la ville de Dakar. Les conseillers étaient appelés à examiner le projet de budget alloué au Forum mondial de l’eau.
Selon Ibrahima Fall, président groupe des élus municipaux de Benno bokk yaakaar à la Ville de Dakar, le Conseil municipal « veut faire une campagne de levée de fonds confiée à un groupe dénommé ‘’Sané’’ ». Bés bi a appris, cependant, que cette structure serait « inconnue en la matière ». Mais les conseillers de Pastef ont choisi d’observer un boycott total. Un acte politique qui semble être la conséquence du froid entre Barthélémy Dias et leur leader.
D’ailleurs, le responsable de Pastef Dakar, Abass Fall, qui est adjoint au maire, avait promis une réaction à la sortie de Dias-fils contre Sonko. Le maire de Dakar, absent, sa camarade de Taxawu Sénégal, Woré Diaw, a présidé la réunion. « 52 conseillers étaient présents sur les 100. Benno en contrôle une trentaine. Et il a fallu l’appui d’une dizaine d’élus de Bby pour atteindre le quorum et pouvoir voter », confie M. Fall.
« Si Barth’ met en place des projets qui vont dans l’intérêt des Dakarois, Benno va collaborer avec lui. Sinon, il y a des risques de blocage de la Ville de Dakar », a dit le responsable de l’Apr. Il faut signaler que Me Ousmane Sèye et Palla Samb, décédés, ont été remplacés hier.
VIDEO
CETTE AFFAIRE NE DEVAIT PAS ÊTRE RETENUE AUJOURD'HUI
Les avocats d'Ousmane Sonko dénoncent une violation flagrante des droits de la défense, après leur sortie de l'audience en guise de protestation
Les avocats de Ousmane Sonko et de Ndèye Khady Ndiaye qui se sont retirés de la salle d’audience se sont expliqués à la presse. Ils ont dénoncé une violation flagrante des droits de la défense car estiment-ils que tout accusé doit être assisté par un avocat, « une prescription absolue du code de procédure pénale ».
Me Macodou Ndour, conseil nouvellement constitué pour Ndèye Khady Ndiaye a apporté quelques précisions.
« La chambre criminelle nous a refusé un droit basique, fondamental de la défense. Le droit de disposer du dossier, et le droit à disposer d’un temps suffisant pour le consulter » a expliqué le conseil de la propriétaire du salon de massage.
« C’est un dossier qui est composé de 471 pages, d’après ce que m’ont dit les confrères déjà constitués. Le dossier est constitué de plusieurs éléments vidéos et de plusieurs éléments audios. Un renvoi en huitaine ou en quinzaine aurait été insuffisant pour nous permettre de prendre connaissance de ce dossier-là » a éclairé Me Ndour.
LES AVOCATS DE LA DÉFENSE QUITTENT L'AUDIENCE
Les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage Sweet Beauty, proteste contre le traitement de leur cliente. Il en est de même des conseils d'Ousmane Sonko qui ont également quitté la salle
L’audience a repris. Mais, le procès se tiendra sans les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage Sweet Beauty. Les conseils semblent avoir boudé l’audience. Ils contestent le traitement « inhumain » de leur cliente. Ndèye Khady Ndiaye est enceinte de 7 à 8 mois de grossesse. Elle a choisi de rester debout à la barre. Elle a refusé de s’assoir, une chaise lui a été apporté sur la demande de ses avocats.
Les avocats de Ousmane Sonko ont suivi le pas des conseils de la propriétaire du salon de massage. Ils ont aussi quitté la salle d’audience.
Ndèye Khady Ndiaye, elle, est sur place. Elle est certaine qu’elle sera blanchie à l’issue du procès. Elle s’est écriée qu’à la fin de la procédure, on lui demandera pardon.
Le juge a demandé de consigner le départ des avocats de la salle.
Par Diagne Fodé Roland
SUNUGAL S’ACHEMINE-T-IL VERS L’EXEMPLE SRILANKAIS ?
Quelle base légale a permis aux forces de défense et de sécurité (FDS) de tenter d’arrêter le Maire dans sa ville de Ziguinchor ? Y-a-t-il un mandat d’amener de force délivré par une autorité judiciaire et auquel cas sur quelle base ?
Le procès en criminel visant le chef de l’opposition, le patriote O. Sonko a été renvoyé au 23 mai prochain. Alors que le pays entre en ébullition, ce qui le paralyse, ce renvoie apparaît à beaucoup comme un délai supplémentaire pour capturer et traîné devant les tribunaux celui qui est arrivé troisième à la présidentielle de 2019 avec près de 16 % du vote des Sénégalais et dont tous les sondages, selon plusieurs sources, donnent gagnant au premier de la présidentielle du 25 février 2024.
Quelle base légale a permis aux forces de défense et de sécurité (FDS) de tenter d’arrêter le Maire dans sa ville de Ziguinchor ? Y-a-t-il un mandat d’amener de force délivré par une autorité judiciaire et auquel cas sur quelle base ? Est-ce, ce qui est devenu une seconde nature du présidentialisme version Macky/APR/BBY, le fait du prince dans sa fuite en avant liberticide ? Le constat est que les populations, en particulier la jeunesse, se sont érigées en rempart contre cette opération d’arrestation de fait à la veille du 16 mai et y ont fait échec.
La résistance contre les actes illégaux du pouvoir fascisant s’est élargie, peu à peu, à l’ensemble du pays. Des scènes de bataille de rue avec les FDS se sont multipliées dans les villes du pays. Incroyable, mais vrai, des images d’empoignades entre gendarmes et policiers au sortir du tribunal ont circulé sur les réseaux sociaux dans un silence assourdissant des télévisions et autres médias du pays. Des folles rumeurs d’assassinats de O. Sonko courent le pays pendant que le pays commence à compter ses premiers morts dans la population, la jeunesse et d’agents des FDS. Jusqu’où veut aller le pouvoir néocolonial de la seconde alternance libérale est la question posée et à résoudre par les forces vives de la Nation à travers l’organe citoyen que le F24 ? Que faut-il pour arrêter sa dérive autoritaire illégale qui conduit vers le chaos ?
Le « dialogue » affiché par le président Macky/APR/BBY aussitôt adoubé par le parti du père du libéralisme néocolonial, le PDS, n’attire même pas les mouches. Le « dialogue » apparaît comme une supercherie par sa conditionnalité dictée par le président, ce qui montre que c’est là encore un diktat françafricain. N’est-ce pas lui-même qui présente son appel au « dialogue » comme un permis pour participer à la présidentielle tout sachant bien que même un enfant de cinq que son autre joker est sa troisième candidature anticonstitutionnelle. Faire semblant de s’étonner que personne de sérieux ne se soit précipité pour plonger dans ce piège attrape-nigaud est prendre les Sénégalais pour des « dof » ( benêts). Agiter un débat sur les « dialoguistes » et les « non dialoguistes » au sein de l’opposition est, non seulement, inutilement inefficace, mais fait le jeu de la division que cherche l’autocratie régnante pour voiler son isolement flagrant et son délitement en cours avec à la clef le sauve qui peut généralisé dans sa coalition impopulaire et ses bancs ministériels vomis dès que le peuple mobilisé aura obtenu le respect du dispositif de la constitution selon lequel « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ».
La radicalisation de la résistance d’une jeunesse avide d’un nouveau « sopi »
Il faut le dire nettement, l’arbitraire, le harcèlement politico-judiciaire et le piétinement flagrant des lois en vigueur, de la Constitution, des droits individuels et collectifs concourent, sur fond de misère grandissante des populations qui ont des difficultés à avoir deux voire un repas par jour, alors que les scandales en milliards éclaboussent la gestion des tenants du pouvoir, à la radicalisation de la résistance d’une jeunesse avide d’un nouveau « sopi » cette fois patriotique. Comment peut-on discourir sur la « République », « les institutions républicaines », « les valeurs citoyennes républicaines », « force restera à la loi », alors que celles-ci sont bafouées ouvertement au su et au vu de tous contre des victimes qui sont appelées à aller à l’abattoir des agressions liberticides de la part d’un État de plus en plus hors la loi ? Voilà une équation cornélienne à laquelle sont confrontés les thuriféraires conscients ou inconscients d’un « état de droit » dont les premiers fossoyeurs sont ceux qui, obnubilés par le pétrole et le gaz, sniffent l’odeur des milliards à empocher par l’imposition dictatoriale d’une troisième candidature hors justement de l’état de droit. Par l’option d’un acharnement liberticide permanent jusqu’à l’élection présidentielle, à l’entêtement présidentialiste fascisant d’en faire qu’à sa tête dans une gouvernance solitaire répressive illégale et de la paralysie régulière de l’économie nationale pendant que la dette colossale explose, Macky/APR/BBY mènent le pays dans l’impasse du chaos interne dans un environnement sous-régional confronté à un chaos d’origine externe. Mais l’histoire retient aussi qu’elle peut se retourner à l’avantage du peuple à l’instar des révolutions inachevées mais exemplaires par les mobilisations populaires en Tunisie, en Egypte. Attention Macky/APR/BBY, vous guette le syndrome de la révolution inachevée du Sri Lanka où le peuple, dans un élan massif majoritaire écrasant mêlant jeunes, vieux, hommes, femmes, a envahi le palais présidentiel et chassé le clan des Rajapaksa après plus de deux mois de manifestations des populations dont 80 % ne mangeaient qu’un repas par jour. Le peuple sénégalais a chassé par les urnes A. Diouf et le PS en 2000, puis A. Wade et le PDS par les urnes en 2012, il appartient à Macky/APR/BBY de choisir la voie par laquelle le peuple les chassera du pouvoir en 2024 parce que Macky do bok, Sonko de bok.
Diagne Fodé Roland
Par Aliou Diack
POURQUOI REPONDRE A L’APPEL AU DIALOGUE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE MACKY SALL ?
Quelle que soit la position adoptée par les uns et les autres, ce dont on peut se convaincre, c’est que le Président ne l’a pas fait de gaité de cœur, mais plutôt sous la contrainte des « Wahrheiten der realpolitk ! » (des verites de la realpolitik !)
Le Président de la République MACKY SALL vient de lancer et de réitérer à troisreprises un appel au dialogue à l’endroit surtout de la classe politique sénégalaise. Beaucoup de ses partisans saluent un acte d’ouverture sincère en direction du peuple, pour garantir la paix sociale et la concorde face à la gravité de la crise actuelle. Une importante partie de l’opposition rejette cet appel qu’elle soupçonne de manœuvres dolosives pour l’affaiblir et faire avaler au peuple sénégalais l’idée d’une recevabilité de candidature du Président pour un 3ème mandat. Quelle que soit la position adoptée par les uns et les autres, ce dont on peut se convaincre, c’est que le Président ne l’a pas fait de gaité de cœur, mais plutôt sous la contrainte des « Wahrheiten der realpolitk ! » (des verites de la realpolitik !) comme disent les Allemands.
« Tout le monde sait que le Sénégal traverse une période difficile de son histoire. Dans la plupart des domaines de la vie nationale, les fruits de l’alternance démocratique n’ont pas tenu les promesses des fleurs du 19 mars 2000. Aux contentieux politiques d’ordre institutionnel ou électoral viennent s’ajouter les difficultés croissantes de la vie quotidienne, dominées par une pauvreté et un chômage endémiques, une inflation galopante et des pénuries de toutes sortes.
Face à cette crise multidimensionnelle aux conséquences imprévisibles, l’inquiétude et le désarroi se répandent, tandis que chacun s’interroge avec perplexité sur l’avenir. L’acuité des problèmes de survie du plus grand nombre et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue. Tous ensemble, nous devons nous poser la question suivante : où va le Sénégal ?
Notre opinion est que le pays se trouve dans une impasse et notre choix est de lui éviter des convulsions douloureuses ; de tenter de l’en sortir par le dialogue, qui est conforme à nos traditions, à notre culture, à notre civilisation » (fin de citation).
Cette citation introductive n’est pas de nous, mais renvoie textuellement à un passage des « Termes De Références » des Assises Nationales du Sénégal tenues du 1er juin 2008 au 24 mai 2009 et présidées par notre icône nationale, en l’occurrence l’éminent Professeur AMADOU MAHTAR MBOW, ancien ministre et ancien Directeur Général de l’UNESCO.
Que ce soit le Président MACKY SALL ou ses trois prédécesseurs, la logique de la REALPOLITIK découlant d’un rapport des forces politiques qui se faisaient et se font maintenant face, a toujours conduit les tenants du pouvoir à lâcher du lest et à se résoudre à dialoguer. Le Président LEOPOLD SEDAR SENGHOR a dialogué suite aux évènements de 1968. Le Président ABDOU DIOUF, dont le sens de la réserve est légendaire, a été obligé de dialoguer en 1992, suite aux élections violentes de 1988 où la pression de la rue l’avait poussé à un dérapage verbal et à traiter une certaine jeunesse sénégalaise de « malsaine ». Le Président ABDOULAYE WADE a également été contraint au dialogue avec son opposition. Aujourd’hui, le rapport quasi égalitaire des forces parlementaires de l’opposition et du pouvoir à l’assemblée nationale combiné à l’hostilité grandissante d’une frange de la société civile face au régime en place, ainsi que l’occupation spatiale nationale de la rue largement répandue et suggérant des velléités insurrectionnelles, ne laissent aucun choix au Président MACKY SALL que celui d’appeler au dialogue, n’en déplaise à certains durs de sa coalition qui veulent l’en dissuader, en voulant privilégier le recours à la répression.
Il faut saluer ce geste de raison et de lucidité du Président de la République, conscient qu’il est, qu’il ne faut surtout pas troquer la paix sociale et la sécurité des populations contre la probabilité d’une non gouvernabilité du pays !
Le 19 mars 2000 consacra la première alternance dans la gouvernance de notre pays. La seconde est intervenue le 25 mars 2012 avec la consécration du Président MACKY SALL à la tête de la nation sénégalaise. La situation décrite plus haut dans les Termes De Références des Assises Nationales en 2008, pour décrire la réalité d’une crise endémique et pesante que subissaient stoïquement les Sénégalaises et les Sénégalais en matière de gouvernances politique, économique etsociale, ainsi que la chienlit qui caractérise notre « vivre ensemble » d’aujourd’hui, sont encore d’une véracité et d’une actualité déconcertantes ! Le Sénégal va mal en 2023 et les Sénégalaises et Sénégalais « sont fatigués », pour paraphraser l’éminent juge KEBA MBAYE qui interpella le Président ABDOU DIOUF en ces termes, lorsque ce dernier prenait le flambeau de la succession du Président LEOPOLD SEDAR SENGHOR en 1981.
Dans la vie d’une nation, chaque composante significative devrait pouvoir demander à dialoguer pour conjurer les effets néfastes d’une crise ; c’en est ainsi également dans les rapports entre les nations. Même en période de guerre, les peuples et les pays n’ont jamais cessé de dialoguer. L’exemple de dialogue quoique violent qui se déroule sous nos yeux, est celui entre la Russie et l’Ukraine, car malgré les bombardements et les échanges de missiles et de drones quotidiennement, les deux belligérants sont obligés de dialoguer, ne serait-ce que pour échanger des dépouilles de soldats et des prisonniers de guerre ! On pourrait historiquement citer plusieurs exemples comparables, d’hier et malheureusement d’aujourd’hui dans tous les continents du globe. Mais tout finit toujours inéluctablement autour de la table de négociation. Il faut donc à l’étape cruciale actuelle saluer la main tendue du Président pour dialoguer. L’opposition aurait pu engager la même démarche sans pour autant perdre la face.
La politique de la chaise vide…
Certains acteurs politiques ont répondu « OUI » à l’appel du chef de l’état, d’autres l’ont rejeté sans même laisser pour le moment une porte entr’ouverte à un possible retournement de situation. Ce serait bien dommage, car les faits historiques doivent servir à quelque chose : la politique de la chaise vide qui est en soi contreproductive a peu prospéré dans notre pays. A quoi a servi le boycott des élections législatives de 2007 par l’opposition significative de notre pays, pour ne citer que cet exemple récent ? A rien en termes de progrès palpable pour notre démocratie.
En 2008, le Président ABDOULAYE WADE avait réservé à l’appel au dialogue inclusif lancé par les Assises Nationales du Sénégal une fin de non-recevoir, et menacé de ses foudres ces dernières et ceux parmi les partis de sa coalition gouvernementale qui seraient tentés d’y répondre favorablement. Cela n’a pas empêché les Assises d’avoir été une réussite totale au niveau national comme international, et d’avoir fait avancer la démocratie participative dans notre pays d’une manière jamais égalée. Ces Assises ont surtout eu le mérite d’avoir convaincu ceux-là mêmes qui au départ l’avaient boycottées, à venir signer sa CHARTE DE GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE.
Il faut saluer dans l’opposition politique l’attitude courageuse de certains membres de YEWWI ASKAN WI qui rejettent l’option de la politique de la chaise vide, en l’occurrence le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le mouvement TAXAWU SENEGAAL de KHALIFA ABABACAR SALL. Il y a certes des raisons d’être sceptiques du côté des partis de l’opposition quant à la sincérité de l’appel. Mais si on discute à deux ou plusieurs, la première chose à faire au plus tard lors de la première rencontre, c’est d’accepter de tous les côtés de rédiger des Termes De Références consensuels sans ambiguïté ainsi qu’un règlement intérieur comme l’avaient fait les Assises Nationales. Le dialogue de 1992 voulu par le Président ABDOU DIOUF était adossé à des Termes De Références acceptés par tous et magistralement dirigé par un juge indépendant, compétent et équidistant de toutes les parties prenantes, en l’occurrence le grand magistrat KEBA MBAYE. Le Président DIOUF avait pris un engagement solennel et public devant tout le peuple sénégalais, à savoir celui de ne pas changer une seule virgule au code électoral consensuel que les conclusions de cette conclave lui soumettraient. Et il a tenu parole !
C’est avec ce code électoral consensuel qu’ABDOULAYE WADE a battu son initiateur ABDOU DIOUF en 2000 avant d’être vaincu à son tour en 2012 par le Président MACKY SALL, toujours avec ce même code. Mais ce code a malheureusement été tripatouillé, agressé, déformé sous l’actuel régime et constitue la principale cause de cette situation délétère que nous vivons.
Le dialogue est une tradition au Sénégal
Notre appel à l’opposition, c’est d’accepter d’aller au dialogue, même si nos réserves et nos réticences sont légitimes et fondées. Le dialogue est une tradition au Sénégal, et même si les attentes ne sont pas toujours satisfaites, on a pu engranger néanmoins des avancées significatives (Exemples :
1. Le Code consensuel de 1992 du Président KEBA MBAYE sous le Président ABDOU DIOUF,
2. La Haute Autorité chargée de l’Election Présidentielle de 2012 sous le Président ABDOULAYE WADE et plus récemment,
3. L’élection des Maires au suffrage universel sous le Président MACKY SALL).
Ce dialogue devrait, à l’image des Assises Nationales être inclusif et inviter en dehors des partis politiques, la société civile, les syndicats, les religieux de tous bords et certaines personnalités connues pour leur intégrité morale, leur rigueur et surtout leur impartialité.
Les Termes De Références devraient pouvoir sans a priori aborder les points suivants :
1. La recevabilité de la candidature de l’actuel Président de la République (Le terme « troisième mandat » étant inapproprié), qui devrait constituer une question préjudicielle ;
2. La garantie de non poursuite judiciaire ;
3. L’audit du fichier électoral pour en extirper toutes les éventuelles incohérences ;
4. La question des parrainages face aux dispositions réglementaires de la CEDEAO ;
5. Le nécessaire toilettage du code électoral (articles L29, L57 et autres) ;
6. La caution ;
7. Le format du scrutin (Bulletin unique ou non) ;
8. L’éligibilité des candidats menacés, sans interférence dans les procédures judiciaires ;
9. La pertinence de limiter l’âge des candidats à la Présidentielle à 75 ans.
Dans la représentation des délégations au dialogue, l’opposition politique dans sa globalité devrait avoir le même quota que l’exécutif, si on veut respecter le parallélisme des formes de la volonté populaire des urnes.
Pour ce qui concerne l’opposition encore réticente, au lieu d’avoir des positions figées, nous devrions tous nous convaincre qu’il n’y aura pas de solution à la crise actuelle, si nous ne discutons pas, sauf à opter pour des solutions insurrectionnelles.
Enfin, le Président de la République MACKY SALL devrait adopter la même posture que le Président ABDOU DIOUF en 1992, à savoir l’acceptation des propositions consensuelles qui seraient issues dudit dialogue inclusif, sans y changer une seule virgule.
Pr. Aliou DIACK
S.G. du Parti M.P.-R.D.A. KEMET Mouvement Panafricain pour la Renaissance et la Dignité de l’Afrique
KEMET Président du Comité Départemental de Pilotage (CDP) de DAGANA des Assises Nationales
PROGRAMME XËYU NDAW ÑI, AMADOU BA PARLE DE 90 000 EMPLOIS CREES
Le Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes «Xëyu ndaw ñi», élaboré en avril 2021, a permis de créer 90 000 «emplois durables» et de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba
Le Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes «Xëyu ndaw ñi», élaboré en avril 2021, a permis de créer 90 000 «emplois durables» et de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba, hier, lundi à Dakar. «Ce programme a permis la création d’emplois et l’amélioration des conditions de l’entrepreneuriat sur le territoire national. Après deux ans d’exécution, le programme a permis de créer plus de 90 000 emplois durables dans tous les secteurs de la vie économique. Il a favorisé la formation de plus de 31 000 jeunes à différents métiers», a-t-il dit.
Le Premier ministre présidait la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Salon de la jeunesse, de l’emploi et de la mobilité. «Durant cette même période, des financements ont été octroyés aux femmes et aux jeunes, avec 45 milliards de francs CFA en 2021 et 2022, au profit de plus de 140 000 bénéficiaires», a-t-il ajouté.
Amadou Ba estime que le programme «Xëyu ndaw ñi» n’a pas seulement créé des emplois. Il incarne un «véritable engagement envers l’autonomisation de nos jeunes et leur offre non seulement des moyens de subsistance, mais aussi une voie vers l’indépendance, la confiance en soi et la dignité», a-t-il dit.
Le Premier ministre s’est réjoui, par ailleurs, des initiatives menées par l’Etat du Sénégal, telles que l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), le Fonds de financement de la formation professionnelle (3Fpt), la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des jeunes et des femmes (Der/Fj).
Amadou Ba a exprimé également sa profonde gratitude aux dirigeants de la Giz, l’agence allemande de coopération et de développement, pour le partenariat fructueux en faveur de la promotion de l’emploi et du développement économique et social du Sénégal.
Il estime que ces initiatives menées conjointement – l’Anpej, le 3fpt et la Der/Fj – contribuent au renforcement des compétences des jeunes et de l’entrepreneuriat.
Le Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes «Xëyu ndaw ñi», une initiative de Macky Sall mise en œuvre depuis avril 2021, est financé avec 450 milliards de francs CFA pour la période 2021-2023, soit 150 milliards par an. Son objectif était de créer 65 000 emplois.
L’hôpital Albert Royer souffre d’un manque d’eau
Le Centre Hospitalier National d’Enfants Albert Royer est confronté à d’énormes problèmes d’approvisionnement en eau. La Direction de la structure sanitaire constate pour le regretter que depuis plusieurs semaines, un déficit est noté dans la fourniture en eau du Centre hospitalier. Toutefois, elle rassure avoir déjà saisi les autorités pour des solutions rapides face à ce problème qui perturbe les soins et le séjour des usagers. En attendant que le diagnostic du problème soit bouclé par la Sen’eau, indique-t-on dans un communiqué, la société va renforcer son accompagnement envers l’hôpital Albert Royer en augmentant le nombre de camions-citernes à eau. La direction de l'hôpital rassure le personnel et les usagers qu'elle fait de son mieux pour rendre disponible l'eau à tout moment et dans tous les services.
Interdiction de circulation des motos
C’est désormais une habitude. Les motos ne roulent pas les jours de procès du leader de Pastef, Ousmane Sonko. Un manque à gagner que les motocyclistes dénoncent. Apparemment le gouverneur de Dakar n’a pas saisi le cri de détresse des motocyclistes. Pour des raisons de sécurité, dit-il, le chef de l’exécutif régional de Dakar a pris un arrêté interdisant dans le département de Dakar le mardi 23 mai 2023, de 06h du matin à minuit, la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs. Exception faite aux motocyclettes et cyclomoteurs des personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires.
Une délégation de facilitateurs chez le Khalife général des Layènes
Les médiateurs poursuivent leurs visites auprès des khalifes généraux. Après l’audience que leur accordée le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, Alioune Tine et compagnie ont été reçus chez le khalife général des Layènes. La délégation des facilitateurs pour la paix est composée du professeur Babacar Guèye, Babacar Diagne de la Cnes, ElimaneDiouf de la Csa Alain Ayadokoun, NDI et Alioune Tine. Ils ont été reçus par Khalifa Thiaw Laye. D’après Alioune Tine, le guide religieux a écouté et entendu leur message. Le directeur général d’Afrikajom center et sa délégation œuvrent pour un climat politique apaisé.
Le pacte de Khalifa Sall et Alioune Sarr
Après avoir déclaré sa candidature à la Présidentielle de février 2024, l’ancien ministre des Transports aériens, Alioune Sarr, a été reçu ce week-end par Khalifa Sall pour échanger sur la présidentielle de février 2024. Selon des sources de Dakaractu, proches des deux candidats, les échanges ont tourné autour de la candidature de Macky Sall, la tenue de l’élection, la mise en place d’un pool car, relèvent-ils, les coalitions sont toujours des sources de problèmes. Ils envisagent de créer un nouveau pool de l’opposition où tout se fera ensemble. Khalifa Sall et Alioune Sarr se sont rencontrés à Mermoz non loin du domicile familial du Président Macky Sall. Ils ont scellé un pacte. Le leader de Taxawu Senegal et le maire de Notto Diobass vont se revoir très rapidement. Khalifa Sall a magnifié le courage du progressiste. Il lui a prodigué des conseils politiques.
Tempête à Yaw de Keur Massar nord
Les démissions se multiplient à la coalition Yewwi askan wi (Yaw) dans la commune de Keur Massar-nord. Le 2e adjoint au maire, Mandiaye Mbengue ainsi que 18 autres conseillers ont décidé de quitter l’opposition pour rejoindre Benno Bokk Yaakaar. Ce qui constitue un réel danger pour le maire de la localité Adama Sarr de «Avenir Sénégal bi nu Bëgg». Le chargé de la massification de Pastef à Keur Massar-nord, Sada Sall, a également annoncé son départ de Yaw pour rejoindre Benno Bokk Yaakaar.
Journées culturelles de Thiénaba
Le terrain Sefa de Pikine a abrité la troisième édition des journées culturelles de Thiénaba à Dakar sous le thème : « Le rôle de la parole courtoise dans l’apaisement des crises ».Ibrahima Sow a profité de la tribune pour lancer un message aux populations, y compris les acteurs politiques, afin de cultiver la paix. Une manière pour les organisateurs de suivre les enseignements de Serigne Thiénaba, Mame Amary Ngoné Ndack Seck.
Arrestation de frères dealers
Les frères Mendy sont dans de beaux draps. F. Mendy et son frère M. Mendy, respectivement pêcheur et menuisier métallique, ont été alpagués par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic). Selon nos sources, le sieur F. Mendy est tombé avec 18 képas de crack à Yoff. Il est tombé dans le piège des éléments du commissaire Adramé Sarr. Une perquisition à son domicile a permis de découvrir 02 autres képas. Ils ont surpris son frère M. Mendy avec 108 cornets de chanvre indien. Ce dernier est un récidiviste. Ils sont déférés au parquet respectivement pour association de malfaiteurs, détention et trafic de crack, association de malfaiteurs et détention et trafic de chanvre indien.
Un trafiquant tombe avec 34 sachets de chanvre indien
Parti à la recherche de clients pour écouler son chanvre indien, le dealer Kh. Ndiaye a eu la malchance de tomber sur des éléments de la Dic. Les hommes du Commissaire Adramé Sarr qui ont soupçonné le mis en cause n’ont pas hésité à se rapprocher de lui pour le contrôler. Ce qui va porter ses fruits. Car Kh. Ndiaye avait 34 sachets de chanvre indien. Interrogé sur sa provenance, il a eu du mal à s’expliquer. Il est arrêté et déféré au parquet.
Convocation de Serigne Saliou Guèye à la police
Les journalistes sont en train de trinquer sous le régime de Macky Sall. Le défilé des acteurs des médias à la police continue. Alors que notre consœur Maty Sarr Niang est en garde à vue, on annonce la convocation aujourd’hui du directeur de publication du quotidien «Yoor Yoor ». Serigne Saliou Guèye qui est également chroniqueur à la «Sen Tv» est attendu à 10h à la Sûreté urbaine. Il a reçu un appel d’un agent de la police centrale pour une convocation.
Incendie au marché central de Kaolack
On en sait un peu plus sur l'incendie qui s'est déclaré hier dans l’après-midi au marché central de Kaolack, près de la rue Frigo. D’après «Dakaractu», le feu est parti d'une quincaillerie où des soudeurs métalliques étaient en train de réparer la porte principale. Les étincelles ont touché des pots de diluant et des seaux de peinture. Ceci a donc provoqué une explosion à l'intérieur de la quincaillerie avant de toucher la devanture d'une autre cantine. Deux blessés ont été dénombrés avec des brûlures légères. Ils ont été plus tard évacués à l'hôpital régional de Kaolack par les sapeurs-pompiers.
Drago se gourre
Dr Abdourahmane Diouf taille en pièce le constitutionnaliste français du Président Macky Sall, Guillaume Drago. Selon lui, Macky aurait demandé l'avis de Guillaume Drago, Constitutionnaliste et agrégé de son état, pour valider sa troisième candidature. La ficelle est trop grosse, regrette Dr Diouf. A l’en croire, Drago a tort, en choisissant de se rabaisser au niveau d'un étudiant de première année de droit qui confond nouvelle Constitution (2001) et révision constitutionnelle (2016). Pourtant, rappelle Dr Diouf, le chef de l’Etat s'était initialement payé les services d'un constitutionnaliste, tout autant agrégé de son état, Ismaëla Madior Fall, pour verrouiller sa 3e candidature. Seulement, s’en désole-t-il, quand celui-ci est devenu plus politique et moins "sachant", il fait recours au français pour convoiter le dessert constitutionnel. Macky oppose Madior à Drago et par ricochet, ASSAS II Paris à UCAD, avant de choisir Paris, dit-il. Après avoir externalisé notre croissance économique pour des dividendes mineurs, Macky externalise nos cerveaux pour des calculs politiques à la petite semaine. Il se demande où était Drago quand Macky concevait sa constitution et quand Madior l'écrivait. Pour lui, le chef de l'État se déleste de notre esprit critique au profit de la roublardise intellectuelle des autres qui nous méprisent et nous toisent. Et d’avertir que tous les Drago et les Yao Ndre réunis ne pourront valider une 3e candidature.
Forum africain pour les industries culturelles et créatives
Le secteur culturel est très convoité. Organisations et institutions occidentales se ruent désormais vers les portes de l’Afrique, notamment Dakar. Après les initiatives occidentales telles que Chanel à Dakar, CréaSn, l’installation des cinémas, Dakar est le lieu des réflexions de stratégies de positionnement des puissances sur le marché des industries culturelles et créatives. La première édition du Forum Africain pour les Industries Culturelles et Créatives (FORAFRICC) se tient à Dakar du 24 au 26 mai. Initié par le Fondation Youssou Ndour pour les industries culturelles et créatives (FYNICC), la plateforme regroupe des experts, des entrepreneurs, investisseurs et décideurs. Ils se pencheront sur le thème : «Les Icc, un vecteur d’emplois pour les jeunes : à quelle condition ? Seulement, l’équipe de pilotage du projet n’a pas situé la position des experts et créateurs locaux dans le projet. Des institutions et organisations internationales sont représentées au Forum notamment, la Sacem, l’Onudi, le Pnud, la Banque Mondiale, l’Organisation internationale de la francophonie, la Fédération Walonie Bruxelles. A en croire, les organisateurs du Forafricc, le projet vise à proposer des solutions innovantes qui impacteront positivement le secteur des Icc au Sénégal et en Afrique. Coordonnateur de Forafricc, le Bruxellois, Nicolas Esgain a tenté de vendre le projet à la presse en indiquant les grands axes des échanges. Les gagnants du concours des jeunes talents bénéficieront d’accompagnement.
Conformité des médicaments antipaludiques
Les médicaments antipaludiques commercialisés au Sénégal sont en parfaite conformité avec ceux qui sont recommandés par le système pharmaceutique international, selon une étude de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) publiée lundi à Dakar. Le professeur Serigne Omar Sarr note une conformité à 100% de près de 400 échantillons prélevés dans 204 sites au Sénégal avec tous les tests de contrôle de qualité que nous avons effectués au sein de la direction du contrôle des médicaments de l’ARP. M. Sarr, chef du service chargé du contrôle physicochimique à la direction du contrôle de la qualité des médicaments de l’ARP, a donné cette assurance lors d’une réunion d’information sur les résultats d’un contrôle de qualité des antipaludiques utilisés au Sénégal. Les antipaludiques utilisés dans le circuit légal de distribution des médicaments au Sénégal sont de bonne qualité, a-t-il assuré, d’après l’Aps. Les résultats partagés en présence des professionnels de la pharmacie découlent d’un contrôle mené pendant un an dans les régions de Dakar, Diourbel, Kaolack, Kolda, Kédougou et Ziguinchor. Les partenaires techniques et financiers du Sénégal veulent aider à la surveillance des autres médicaments, selon le professeur Serigne Omar Sarr, également chef du service de chimie analytique de la faculté de médecine et de pharmacie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Nous nous acheminons vers la surveillance de la qualité des antihypertenseurs, des antidiabétiques, des anticancéreux et des vaccins, a annoncé M. Sarr.
LA POLICE BARRICADE UNE CITE KEUR GUI SANS SONKO
Comme à chaque fois que le leader du PASTEF doit faire face au juge, la cité Keur gui est barricadée par les forces de l’ordre. Ce mardi 23 mai 2023, ces dernières n’ont pas dérogé à la règle.
Comme à chaque fois que le leader du PASTEF doit faire face au juge, la cité Keur gui est barricadée par les forces de l’ordre. Ce mardi 23 mai 2023, ces dernières n’ont pas dérogé à la règle.
En effet, de nombreux véhicules de la police sont stationnés aux abords de ladite Cité. Même si les barrières ne sont pas installées, l’allée menant au domicile d’Ousmane SONKO fourmille de policiers.
Pendant ce temps, le maire de Ziguinchor, qui n’a pas encore confirmé sa présence au tribunal de Dakar, est localisé dans la capitale du sud où contrairement à Dakar, ce sont ces partisans qui bloquent tous les accès menant à son domicile.
LE JOURNALISTE SERIGNE SALIOU GUEYE CONVOQUÉ PAR LA SÛRETÉ URBAINE
Selon Libération, les enquêteurs vont l’entendre sur un texte publié dans le journal «Yoor Yoor ». Ledit texte est titré : «Chers collègues magistrats, ressaisis sons-nous»
Pourquoi Serigne Saliou Gueye a été convoqué par la Sûreté urbaine (Su) de la Police centrale de Dakar ? C’est la question que tout le monde se pose. Une question qui a trouvé un début de réponse.
Notre confrère Serigne Saliou Gueye, Directeur de publication du journal «Yoor Yoor » et chroniqueur à la Sen Tv, est convoqué à la Sûreté urbaine (Su) de Dakar aux fins d’audition ce mardi à 10 heures. Selon Libération, les enquêteurs vont l’entendre sur un texte publié dans le journal «Yoor Yoor ».
Ledit texte est titré : «Chers collègues magistrats, ressaisis sons-nous». Le texte a été signé par «Magister». Il a été publié à la suite de la condamnation en appel d’Ousmane Sonko dans la procédure intentée contre lui par le ministre Mame Mbaye Niang.