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21 juin 2025
POSITION DIVERGENTE ENTRE L’ETAT ET LES CITOYENS
Il est assez récurrent que des Sénégalais perdent la vie lors de manifestations politiques. Le constat qui se dégage principalement est que, les motifs du décès ne sont pas toujours les mêmes dépendant de la position.
Ces derniers temps, les manifestations politiques s’accompagnent de pertes en vies humaines. Leurs causes ne font pas l’unanimité. L’autorité étatique parle souvent d’accidents, alors que les familles des victimes et les organisations de la société civile, incriminent les forces de l’ordre et de sécurité.
Il est assez récurrent que des Sénégalais perdent la vie lors de manifestations politiques. Le constat qui se dégage principalement est que, les motifs du décès ne sont pas toujours les mêmes dépendant de la position. L’Etat a tendance de justifier par des circonstances qui n’incombent pas à ses forces chargées de maintenir l’ordre. Du côté de la population, principalement les familles des victimes, la cause est toujours un usage excessif de la force publique.
La société civile défend aussi la même thèse. Mardi, 16 mai 2023, les événements de Dakar qui ont découlé des manifestations de Ziguinchor suite à l’enrôlement de l’affaire Sweet Beauty par la chambre criminelle du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, ont abouti à la perte d’une vie humaine, Pape Amadou Keïta. Agé d’une quinzaine d’années, il est mort dans des circonstances non encore élucidées.
Le communiqué du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique qui fait suite au drame, évoque une mort par arme blanche. Les conclusions de l’autopsie sont autres. La mort est causée par un projectile. Un véritable camouflet. «Le trajet passe parle corps du sternum, la base du cœur, le poumon gauche avec une orifice de sortie postérieure, à hauteur de la 7e côte gauche, consécu tive à un projectile ayant complètement traversé».
Constatant ce résultat qui est contraire à la position officielle, la famille de la victime a décidé de porter plainte. La famille de la petite Adja Diallo continue elle aussi, à contredire la version du département dirigé par Antoine Félix Abdoulaye Diome. L’hélice d’une pirogue n’est pas à l’origine du drame mais est une faute de la répression. Ngor menace de saisir la justice.
La longue attente de la famille d’Idrissa Goudiaby avant de pouvoir enterrer son défunt fils, à cause de l’expertise médicale, démontre à suffisance qu’elle n’avait pas foi aux arguments livrés par les autorités.
Les manifestations de mars 2021 avec son corolaire de morts avaient suscité une vague d’indignation. L’usage excessif de la force publique serait la cause de la quatorzaine de décès selon les défenseurs des droits de l’homme et les familles qui ont à plusieurs reprises exigé des enquêtes. L’engagement ferme de l’Etat de situer les responsabilités est toujours une attente qui perdure. La pratique semble s’enliser, car datant d’avant l’arrivée du régime actuel. Les conditions de décès de l’étudiant Mamadou Diop en 2011 ne sont toujours pas connues. Heurté par le dragon de police selon les témoins, une enquête n’a jamais établi la responsabilité policière.
KEEMTAAN GI - ENTRE DRAGO ET DRAGONS, MALHEUR A NOUS !
Vous pensez sérieusement qu’ils apprennent des erreurs du passé ? Maintenant qu’ils mènent une vie princière, vous voulez leur ôter la cuillère en or de la bouche au moment où l’exploitation du pétrole et du gaz va commencer ? Dans toute sa candeur et sa touchante sincérité, il avait juré qu’il ne ferait que deux mandats. Pas un de plus. Il l’avait même consigné dans un livre qui avait réuni un aréopage d’intellectuels et de flagorneurs de son clan. Les mots avaient volé haut et fort et dans tous les sens pour saluer la plume exceptionnelle de l’écrivain à la lignée princière. Chez qui la parole ne ment jamais. On oubliait que nous sommes arrivés à une période où la parole de certains hommes ne tient pas et se délie comme les deux bouts d’un string ou petit pagne, selon vos goûts et vos préférences. La preuve, si on en est arrivé aujourd’hui à exiger des pièces d’identité et des signatures au cours des transactions commerciales et autres, c’est parce que tout simplement le culte de la parole donnée n’existe plus. Ça, c’est le chantre du lyrisme érotique, Boucounta Ndiaye, qui le professait avec une belle philosophie sur les notes de son « Xalam». Ce culte de la parole donnée aurait existé que l’on n’aurait pas fait venir un certain professeur Drago pour nous vendre une candidature sur un document de trois pages dans un journal gouvernemental. Du passé, ils ne retiennent rien. Ils commettent les mêmes stupidités et sont les premiers à mener ce pays vers un mouvement insurrectionnel. « Mouvement insurrectionnel », c’est le supposé délit en vogue pour emprisonner de jeunes innocents coupables d’être des militants ou des sympathisants du parti de celui que les partisans du Chef qualifient d’ « aventurier ». Sékou Touré, qui parlait de « complot permanent » doit s’en retourner dans sa tombe ! On oublie que Me Wade, pour nous vendre la même bêtise d’un troisième mandat, avait organisé un séminaire avec d'éminents constitutionnalistes. Voir maintenant le Chef dans ces arguties avec sa cour d’intrigants et de flagorneurs juste préoccupés par leurs panses, nous montre à quel point le pouvoir peut changer les gens. Les vrais pyromanes ne sont apparemment pas ceux que l’on traque comme des terroristes. Ils sont de l’acabit de ce professeur Drago et des gens qui l’ont chargé de ce travail de pyromane. Et qui comptent sur leurs Dragons pour mater le peuple en cas de révolte ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
APRES L’HOPITAL PRINCIPAL LE PROFESSEUR MAME THIERNO DIENG RETOURNE DANS L’ENSEIGNEMENT
Hier, lundi 22 mai 2023, le médecin-général de brigade Mame Thierno Dieng a fait ses adieux à la tête de l’Hôpital de Principal de Dakar (Hpd) avec le sentiment d’une mission accomplie. Au niveau des facultés de médecine de l’Université de Dakar, Thiès et Saint-Louis, les étudiants jubilent déjà dès l’annonce du retour de l’éminent Professeur-dermatologue Mame Thierno Dieng dans les amphis. Il est vrai que l’ancien ministre de l’Environnement n’a jamais quitté l’enseignement supérieur puisque, depuis 1984, il dispense des enseignements de base aux étudiants en médecine. Sur le plan médico-militaire, renseigne « Le Témoin » quotidien, le médecin-général Mame Thierno Dieng participe activement et régulièrement à la préparation des candidats au concours d’agrégation du Cames. A cet effet, les médecins militaires n’ont plus besoin de quitter le Sénégal pour aller faire des recherches et approfondir leurs connaissances en vue de mieux préparer leur agrégation. La nouveauté c’est qu’en quittant l’Hôpital Principal de Dakar, Pr Mame Thierno Dieng a pris la bonne résolution et l’engagement ferme auprès de ses étudiants d’être plus assidu en amphi. Comme quoi, le médecin-général Dieng veut toujours continuer à servir sous les drapeaux de l’enseignement scientifique. Un vrai commis de l’Etat !
UCS-ZIGUINCHOR LES PARTISANS D’ABDOULAYE BALDÉ APPORTENT UNE RÉPLIQUE AUX SONKISTES !
Décidément ! Dr Abdoulaye Baldé ou le leader de l’Union centriste du Sénégal (Ucs) affiliée à la mouvance présidentielle a bien appris à ses partisans les mécanismes de l’application de la loi du talion en politique. Quelques heures après la conférence de presse des responsables de Pastef d’Ousmane Sonko, le secrétaire national de l’Ucs chargé des élèves et étudiants Dr Ibrahima Ba a organisé, hier, à Ziguinchor une conférence de presse aux allures d’une réplique. D’abord, il a accusé l’actuel maire de Ziguinchor Ousmane Sonko d’être à l’origine de la situation à Ziguinchor où les autorités ont fermé les écoles, lycées et universités pour une semaine le temps d’un procès à Dakar. « Un procès inévitable dont Ousmane Sonko est à la fois l’auteur et l’acteur principal. Donc, il doit aller répondre de ses actes au lieu de transformer les jeunes de Ziguinchor en boucliers humains » a déclaré Dr Ibrahima Ba de l’Union nationale des Jeunes Centristes du Sénégal (Ucs) avant de se défouler à nouveau sur le leader de Pastef : « Aujourd’hui, Ousmane Sonko, en panne de preuves, n’appelle plus à la résistance mais plutôt à la révolution voire à l’insurrection » a accusé le poulain d’Abdoulaye Baldé aux allures d’une réplique à Ousmane Sonko et ses affidés.
NECROLOGIE L’ANCIEN MINISTRE ABDOUL AZIZ TALL PERD SA SŒUR CADETTE
Avant-hier dimanche, presque toute la République s’était déplacée pour partager la douleur de l’ancien ministre Abdoul Aziz Tall — qui fut aussi le directeur de cabinet de l’actuel président de la République — et du commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle à la retraite Pape Ahmadou Tall qui ont perdu leur sœur cadette Mme Adja Seynabou Tall. En effet, la cour de la grande mosquée de Sacré Coeur III était très petite pour accueillir les personnes venues nombreuses assister à la levée du corps. Parmi les autorités politiques, religieuses, militaires et autres grands dignitaires de la République qui avaient fait le déplacement, on notait la présence, entre autres, de Serigne Mansour Sy Dabakh ; de l’Imam El Haadj Maalick Ndoye de la grande mosquée de Ouakam, de la forte délégation de l’ONG Diamra conduite par son Président Imam Massamba Diop ; du professeur Seydou Nourou Diop, de l’Imam de la grande mosquée de Niarry Tally ; d’El Haadj Moussa Fall, Imam de la grande mosquée de Sacré Coeur III. Étaient également présents, l’ancien Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dione, neveu de la défunte ; l’ancien Cemga Mamadou Sow « Nogass » ; Alioune Tine d’Africa-Jom Center, les anciens ministres Mouhamed El Moustapha Diagne et Djibril Ngom, Pathé Ndiaye ancien directeur du Bom et du Pad, François Collin, ancien vérificateur général à l’Ige etc. Dans leurs interventions, les différents orateurs ont loué les multiples qualités de la défunte Madame Seynabou Tall, qui fut une grande commerçante, avant de magnifier les excellentes relations qu’ils ont avec le ministre Abdoul Aziz Tall et son frère ainé, l’ancien commissaire central de Dakar Pape Ahmadou Tall. A la suite de ces témoignages, un cortège composé d’une vingtaine de véhicules s’est ébranlé en direction de Ngol-Ngol, dans le département de Tivaouane, où l’inhumation a eu lieu en début d’après-midi, suite à la lecture du Coran et la prière mortuaire dirigée par Serigne Mansour Sy Dabbaakh. Hier, le défilé des personnalités a continué à la maison mortuaire située à Ngor en face du stade. Au ministre Abdoul Aziz Tall, à son frère Commissaire Tall, ses enfants, cousins et parents-alliés, la rédaction du « Témoin » présente leurs sincères condoléances.
DAOUDA GUEYE DE PIKINE ARRETÉ
Brillant professeur de philosophie, Daouda Guèye, le chargé de communication du mouvement Frapp Dégage et militant de Pastef, a été arrêté hier soir à Pikine où il habite. C’est alors qu’il marchait tranquillement dans la rue qu’il a été prié de prendre place dans une fourgonnette. Selon des sources, il a été arrêté en même temps que trois de ses camarades.
SERIGNE SALIOU GUEYE CONVOQUÉ A LA SURETÉ URBAINE !
Le « Monstre » n’est décidément pas en passe de desserrer son étau répressif ! En effet, alors que les arrestations et harcèlement de militants et de sympathisants de Pastef mais aussi d’activistes, de rappeurs, de militants de la société civile et de journalistes se multiplient (voir œil ci-dessus concernant les dernières interpellations en date), on apprend que notre ancien collaborateur et ami, Serigne Saliou Guèye, actuel directeur de publication du quotidien « Yor-Yor » est convoqué ce matin à 10 heures à la Sûreté urbaine de la Police, antichambre de la prison. Pour le moment, les motifs de sa convocation ne sont pas connus mais nous assurons d’ores et déjà Serigne Saliou Guèye de tout le soutien et de toute la solidarité du « Témoin » !
MBOUR LAMINE SY, ANCIEN DU QUOTIDIEN «LE SOLEIL» A TIRÉ SA RÉVÉRENCE
La nouvelle a créé une onde de choc. C’est dans le groupe whatsapp du collectif des journalistes de Mbour (CJM) que le décès du doyen Lamine Sy a été annoncé ce dimanche après-midi. Le confrère qui s’est éteint le même jour à son domicile au quartier Diamaguène 2, a fait les beaux jours du quotidien national «Le Soleil» comme correspondant à Mbour dans les années 70 et 80. Par la suite, il a travaillé pour plusieurs organes dans la presse écrite notamment. C’est ainsi qu’il a eu à collaborer en 2012 avec le quotidien «L’Office» avant de se retirer progressivement de la profession. La collectivité mandingue à laquelle il appartenait, a depuis lors sollicité à maintes reprises ce septuagénaire pour des tâches urgentes de communication. Hier lundi, les membres de cette collectivité ont tenu à l’accompagner en masse jusqu’à sa dernière demeure au cimetière de Darou Salam. «C’est une belle plume qui s’est cassée» a commenté un confrère, très ému. Repose en paix doyen !
PROCES SONKO/ADJI SARR MOTOCYCLETTES ET CYCLOMOTEURS ENCORE INTERDITS DE CIRCULATION
S’il y a une catégorie d’usagers qui souhaitent la fin du procès Sonko/Adji Sarr, c’est bien les motocyclettes et cyclomoteurs. En effet, à chaque fois qu’Ousmane Sonko est convoqué devant la justice, ils sont interdits de circulation dans les artères de la capitale. Le procès de ce jour entre Adji Sarr et Ousmane Sonko ne fait pas exception à la règle. En effet, le gouverneur de la région de Dakar, pour des raisons de sécurité liées au procès de l’affaire Sweet beauté, interdit ce mardi 23 mai 2023 la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans tout le département éponyme de 06h du matin à minuit. Les motocyclettes et cyclomoteurs des personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires ne sont pas cependant concernées par cette décision.
ALIOUNE NIANG ALEXANDRE DE «MOOM SUNU REEW SENEGAL» «NOUS NE VOULONS PLUS DE MORT»
La situation politico-judiciaire du pays ne laisse personne indifférent, surtout avec le procès opposant la masseuse Adji Sarr au leader du Pastef Ousmane Sonko. Le président de la coalition Moom sunu reew Sénégal (Msrs) ou un «Avenir pour Tous», Alioune Niang Alexandre, est de ceux là que ce procès ne laisse pas indifférents. «Nous ne voulons plus de mort»! Avec cette phrase pleine d’émotions, il a lancé des mots et son cri de cœur pour exprimer sa tristesse. «Je suis triste de tout ce qui se passe au Sénégal, et il est temps que tout ceci change et que les acteurs concernés prennent leurs responsabilités. Du président de la République au simple citoyen, dit-il. Leurs responsabilité face surtout à la «pauvreté accrue et au désespoir qui hante nos jeunes, l’insécurité qui s’accroît, la promotion flambante de l’immoralité, de l’escroquerie, de la traîtrise, des scandales récurrents et de la perversion consument malheureusement le pays». Des mots forts sur les maux du pays compte tenu de la situation politique actuelle très tendue, des préoccupations des populations, et surtout leurs inquiétudes d’un lendemain «sans garantie». Alioune Niang Alexandre dit interpeller le chef de l’Etat Macky Sall à faire preuve de grandeur en libérant les «otages politiques» et en «classant sans suite » le dossier politique de viol Adji Sarr-Ousmane Sonko.