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21 juin 2025
AFFAIRE AMY NDIAYE GNIBY, AUDIENCE RENVOYÉE AU 19 JUIN PROCHAIN
Le procès en appel des deux députés du Pur Massata Samb et Mamadou Niang, renvoyé pour ce 22 mai, ne connaîtra pas son verdict aujourd’hui. Lors de la précédente audience, les avocats des mis en cause avaient déposé une demande de liberté provisoire.
Le procès en appel des deux députés du Pur Massata Samb et Mamadou Niang, renvoyé pour ce 22 mai, ne connaîtra pas son verdict aujourd’hui. Lors de la précédente audience, les avocats des mis en cause avaient déposé une demande de mise en liberté provisoire. Il faut dire que le président de la Cour d’appel vient de rejeter ladite demande. Sur ce, les parlementaires restent en prison en attendant leur jugement en appel.
Les avocats estiment que leurs clients devaient bénéficier d’une liberté provisoire dans la mesure où ils présentent toutes les garanties de représentation. Mieux, des voies d’un règlement à l’amiable sont en cours. « Ils répondront à toute vos convocations et se défendront des faits qui leur sont reprochés. Ils ont déjà purgé quatre mois de détention. Le tort qui est causé à la société, a disparu », estime un avocat.
Mes Abdy Nar Ndiaye, Youssoupha Camara et Cie indiquent que c’est le moment ou jamais de leur tendre la perche en leur accordant la liberté provisoire. Cependant, le représentant du ministère public pense que les infractions qui ont été commises ont troublé gravement l’ordre public. En raison de la persistance du trouble, le ministère public s’était opposé à la demande de mise en liberté provisoire introduite par les robes noires.
L’audience a été renvoyée au 19 juin prochain pour la comparution des témoins. Les députés restent en prison.
Toutefois, les députés seront libres avant le 19 juin parce qu’ils auront fini de purger l’intégralité des six mois de prison, peine qui leur a été infligée en première instance.
CHUTE DE KHADAFI, UN ANCIEN AGENT SECRET FRANÇAIS LÈVE UN LIÈVRE
Invité à RFI ce lundi, Jean-François Lhuillier, ancien chef de poste des services secrets français, la DGSE, s’est exprimé sur la crise libyenne et l’implication de la France.
Invité à RFI ce lundi, Jean-François Lhuillier, ancien chef de poste des services secrets français, la DGSE, s’est exprimé sur la crise libyenne et l’implication de la France.
C’est dans le cadre de la présentation de son livre de mémoire. “L’Homme de Tripoli, Mémoires d’agent secret” que l’ex-agent secret revient sur sa mission en Libye de 2009 à 2012. Jean-François Lhuillier fait partie de ces hommes de l’ombre qui ont informé les gouvernants français sur le contexte libyen avant, pendant et après la chute de Mouammar Kadhafi.
L’aide de la France
En 2011, un soulèvement parti de Bengazi, la deuxième ville libyenne, mettait fin au règne de Mouammar Kadhafi. Une situation échappant au contrôle d’Abdallah al-Senoussi qui fera appel à la France. “Il ignore tout de ce que seront les orientations de la France par la suite. Non seulement il l’ignore, mais nous aussi, on l’ignore”, explique l’ancien espion. À l’époque, selon lui, l’aide de la France s’est traduit par la diffusion et la dissémination d’armes aux groupes rebelles. Le service action était à l’origine de cette opération qui s’accompagnait d’une formation militaire des rebelles.
Les conséquences de cette implication seront désastreuses et regrettables pour Jean-François Lhuillier : “les répercussions de cette désastreuse expédition en terre libyenne n’ont pas été vues. C’est un désastre total pour ce pays. Vous voyez dans quel état il est aujourd’hui”. Avant la chute du régime libyen, son service était déjà très inquiet de la montée du terrorisme, appuyé d’une certaine manière par la communauté internationale et qui a plongé le pays dans une crise profonde : “Kadhafi a été abattu et la Libye abandonnée aux forces prédatrices, obscurantistes, religieuses ou mafieuses”
Malgré une implication arbitraire de la France, L’ex-chef de poste des services français, prend à la fin la défense de la DGSE et loue le travail abattu par le service, car jugé complet selon lui.
L’INTERSYNDICALE DE LA SONATEL SUSPEND SON MOT D'ORDRE
La direction générale et l’intersyndicale de la Sonatel fument le calumet de la paix. Les syndicalistes ont suspendu leur mot d’ordre de grève. Il n’y aura donc plus de grève ce lundi 22 mai 2023.
La direction générale et l’intersyndicale de la Sonatel fument le calumet de la paix. Les syndicalistes ont suspendu leur mot d’ordre de grève. Il n’y aura donc plus de grève ce lundi 22 mai 2023.
Les anciens secrétaires généraux ont intervenu. Des médiations qui ont peis à la direction générale et à l’intersyndicale d’arrondir les angles.
L’intersyndicale revendiquait une répartition juste et équitable des bénéfices de l’entreprise.
LES COURS SUSPENDUS A SEDHIOU
Renvoyé en audience spéciale pour ce mardi 23 mai 2023, le procès pour viol opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr, a fini de semer la panique dans le Sud du pays. En effet, pour parer à toute éventualité, les autorités éducatives ont pris les devants.
Renvoyé en audience spéciale pour ce mardi 23 mai 2023, le procès pour viol opposant Ousmane Sonko et la masseuse, Adji Sarr, a fini de semer la panique dans le Sud du pays. En effet, pour parer à toute éventualité, les autorités éducatives ont pris les devants. Dans la région de Sédhiou, l’inspection d’académie, dans un communiqué rendu public, porte à la connaissance de la communauté éducative de la région «que les cours sont suspendus sur l’étendue de la région dans les écoles, établissements et centres de formation professionnelle du vendredi 19 mai 2023 à partir de 8h au jeudi 25 mai à partir de 8h».
Il faut rappeler que le procès s’est ouvert brièvement le mardi 16 mai dernier, au tribunal de Dakar dans un contexte de troubles. Des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité et de défense à Ziguinchor où se trouve le leader de Pastef et dans certains quartiers de Dakar.
PRESSE AU SENEGAL, SUR 216 REPORTERS, SEULS 44 % ONT UN CONTRAT
En attendant la présentation des résultats de l’enquête effectuée dans le secteur de la presse, le président de la Cjrs a relevé, lors de la soirée de gala, quelques chiffres sur la situation des reporters.
En attendant la présentation des résultats de l’enquête effectuée dans le secteur de la presse, le président de la Cjrs a relevé, lors de la soirée de gala, quelques chiffres sur la situation des reporters. Des chiffres, selon lui, qui font froid dans le dos. Dans son exposition, Migui Marame Ndiaye informe que sur 216 reporters interrogés, environ 44 % seulement ont soit un contrat à durée indéterminée (21,1 %) soit un contrat à durée déterminée (11,1 %) … «Tout le reste est constitué de prestataires (22,2 %) ; stagiaires (17,1 %) et 26,4 % des reporters ne sont liés à leurs employeurs par aucun de ces différents types de contrats», déplore-t-il.
L’étude montre également que près de 70 % des personnes ayant répondu ne disposent pas d’exemplaires de leurs contrats. «Sur 181 réponses, on apprend que moins de 20 % ont confirmé que leurs contrats sont enregistrés à l’Inspection du Travail ; tandis que 22,3 % ont des bulletins de salaire ; 14 % seulement ont une couverture maladie ; 14 % un numéro Ipres. Et j’en passe… Voilà, entre autres enseignements issus de ce rapport, ce que nous aurons le plaisir de partager dans quelques jours avec les différentes parties prenantes, notamment notre ministère de tutelle et son collègue en charge du Travail, mais aussi et surtout le patronat, qui est notre partenaire naturel et qui est aussi confronté à des limites objectives, qu’il conviendra de prendre en charge», lance Migui Marame Ndiaye.
L’ETAT N’A PAS POUR HABITUDE DE NEGOCIER AVEC DES JUSTICIABLES
Dans un entretien exclusif avec Walf TV, le leader du Pastef a déclaré ne pas se présenter à son procès contre Adji SARR parce que l’Etat du Sénégal ne lui garantissait pas la sécurité. Au contraire, estime-t-il, il n’a cessé de subir les assauts des FDS
Dans un entretien exclusif avec Walf TV, le leader du PASTEF a déclaré ne pas se présenter à son procès contre Adji SARR parce que l’Etat du Sénégal ne lui garantissait pas la sécurité. Au contraire, estime-t-il, il n’a cessé de subir les assauts des forces de l’ordre. Selon lui, si toutes les conditions sécuritaires sont réunies, il va se présenter au tribunal.
Ainsi, les avocats du maire de Ziguinchor ont demandé au ministre de la Justice de laisser Ousmane SONKO « choisir librement son itinéraire, lever le siège de son domicile et laisser entrer ses partisans dans la salle d’audience ».
Ce que le ministre de la Justice n’aurait pas voulu entendre. Si l’on en croit le journal Le Quotidien, « Ismaïla Madior FALL a expliqué aux conseils de Ousmane SONKO que l’Etat n’a pas pour habitude de négocier avec des justiciables. Une fois qu’il a établi les conditions d’un bon déroulement du procès, il appartient à toutes les parties de comparaître. Si l’une des parties, en particulier l’accusé, fait défaut et ne comparaît pas le jour de l’audience, l’Etat appréciera et la loi s’appliquera selon les procédures régulières ». Pour le ministre, « l’Etat n’a pas pour habitude de négocier avec des justiciables ».
Une posture de l’Etat qui risque de ne pas fléchir la position d’Ousmane SONKO qui part pour ne pas se présenter au tribunal de son propre gré.
MULTIPLE PHOTOS
LES ETUDIANTS PASTEFIENS ENTRENT DANS LE COMBAT
Les étudiants membres du PASTEF ne comptent pas croiser les bras pendant que leur leader est acculé à Ziguinchor par les FDS qui chercheraient à l’interpeller.
Les étudiants membres du PASTEF ne comptent pas croiser les bras pendant que leur leader est acculé à Ziguinchor par les FDS qui chercheraient à l’interpeller.
Dans le communiqué ci-dessous, ces étudiants annoncent une paralysie de tout le système éducatif à compter de ce lundi 22 mai 2023.
Ils comptent ainsi protester contre les diabolisations, les attaques, les arrestations arbitraires et les manipulations, dont le « seul et unique objectif », à les en croire, c’est de « barrer la route au Président Ousmane SONKO à la prochaine élection présidentielle de 2024 ».
Un juriste français valide la candidature de Macky Sall
Le chef de l’Etat Macky Sall dont le second mandat arrive à terme en 2024 a consulté un juriste français en vue de la prochaine Présidentielle de février 2024. C'est ce que nous apprend le Journal français «Le Figaro» dans son édition du 20 mai 2023 sur sa rubrique «Figaroci... Figaro-là ». «A l'approche de l'élection présidentielle de février 2024, le climat se tend au Sénégal. Il y a d'abord les ennuis judiciaires d'Ousmane Sonko, le principal opposant de Macky Sall, qui suscitent la colère de ses partisans dans la rue. Il y a ensuite la question de savoir si le président sortant peut se représenter alors qu'il a déjà effectué deux mandats de respectivement sept et cinq ans. Pour lever les doutes, ce dernier vient de consulter Guillaume Drago, 62 ans», a fait savoir le tabloïd de l'hexagone. Et dans sa consultation, selon «Le Figaro», ce professeur agrégé de droit public à Paris II Panthéon, ex-directeur de l'Institut Cujas, note que la révision constitutionnelle de 2016, qui raccourcit la durée du mandat, «a posé des principes nouveaux pour l'élection». Mieux, il rappelle que dans une consultation préalable, le Conseil constitutionnel estime que le mandat en cours du président de la République (en l'occurrence le premier mandat de Macky Sall, NDLR) est hors de portée de la loi nouvelle. Guillaume Drago en conclut donc, au terme d'un exposé de 16 pages, que Macky Sall peut se représenter en 2024, en vue d'un troisième mandat, relate le journal français.
Amnesty veut une protection de Dr Gaye
Amnesty International demande au procureur de la République de donner une suite à la demande du gynécologue obstétricien, Dr Ousseynou Gaye. Pour Seydi Gassama, la justice doit accorder la protection au Dr Alphousseyni Gaye cité à comparaître en qualité de témoin expert dans le procès «Sweet Beauté». Le responsable d’Amnesty au Sénégal constate pour le regretter que sa demande de protection adressée au procureur de la République depuis le 10 mai 2023 est restée sans suite. Obligeant ainsi Dr Gaye à contracter avec une société de sécurité privée pour assurer sa protection pendant le procès. M. Gassama estime qu’une justice qui refuse d'accorder la protection à un témoin qui a de sérieuses craintes pour sa sécurité ne peut organiser un procès équitable.
Le Moncap appelle à la mobilisation
Le Mouvement National des Cadres Patriotes (Moncap) exige l'arrêt immédiat du ciblage et des arrestations arbitraires perpétrées de façon systématique à l'encontre des militants et sympathisants de Pastef. Dans le même sillage, les cadres dénoncent et condamnent l'obsession de Macky Sall qui, au mépris d'une vingtaine de vies humaines sacrifiées depuis 2021, s'acharne à vouloir museler Pastef et son leader, le président Ousmane Sonko. Seulement, avertissent-ils, c'est peine perdue. Dans un communiqué reçu à «L’As», les cadres demandent le respect des droits d’Ousmane Sonko, qui doit pouvoir se déplacer librement sur tout le territoire, conformément à la charte fondamentale de notre pays. Ainsi pour mettre un frein à ce qu’ils considèrent comme des dérives tyranniques de Macky Sall, les cadres patriotes lancent un appel à leurs camarades, d'ici et de la diaspora, à se mobiliser pour résister face à l'oppression qui n'a que trop duré. Les cadres de Pastef expriment par ailleurs leur solidarité et compassion à leurs camarades illégalement emprisonnés et exigent leur libération immédiate ainsi que celle de tous les autres otages politiques, des membres de la société civile et des journalistes.
Saisie de 20 millions de faux billets de banque
Les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar ont encore fait tomber une bande de malfaiteurs. Les pandores ont pris en flagrant délit deux trafiquants de faux billets de banque dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1h. Les malfaiteurs détenaient des faux billets de banque d’une valeur de 20 millions Fcfa. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs et contrefaçon de billets de banque. L’enquête se poursuit.
76 personnes interpellées à Kharakhéna
Restons avec la maréchaussée pour dire qu’elle a effectué une opération coup de poing dans la commune de Bembou (région de Kédougou). Les éléments de la brigade territoriale de Saraya, renforcés par les escadrons de surveillance et d’intervention (ESI) de Kédougou et Saraya, ont procédé à une opération de sécurisation au village de Kharakhéna, dans la commune de Bembou. Les pandores ont interpellé 76 personnes pour identification, immobilisé 20 motos pour défaut de pièces et constaté 50 infractions.
Serigne Mboup et Cie contestent…
Le président de la chambre consulaire de Dakar, Abdoulaye Sow et ses camarades avaient annoncé vendredi avoir débarqué Serigne Mboup de la présidence de l’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), lors d’une assemblée générale. Mais, le président de la chambre de commerce de Kaolack ne veut pas se laisser faire. Dans un communiqué reçu à «L’As », le bureau de l’Unccias dirigé par Serigne Mboup a rejeté le «projet d’ordre du jour portant sur le renouvellement du bureau de l’Unccias. Constatant la non-vacance d’aucun poste du bureau et en se référant au décret portant règles d’organisation et de fonctionnement de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal, Serigne Mboup et compagnie rejettent le projet d’ordre du jour portant renouvellement du bureau de I’Unccias. Ainsi, Serigne Mboup et Cie exhortent la tutelle à finaliser les textes devant résulter de l’application de la loi portant création de la Chambre nationale de Commerce, d’Industrie et de Services du Sénégal (Cci-Sn) et des Chambres régionales de Commerce, d’Industrie et de Services (Ccir). A les en croire, la finalisation de ces dispositions juridiques permettra d’organiser dans les meilleurs délais la mise en place des nouvelles assemblées consulaires.
Grève des travailleurs de l’hydraulique
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Hydraulique (Snth) a annoncé samedi dernier à Louga le dépôt d’un préavis de grève pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail, a appris l’«Aps» de son secrétaire général Yély Coulibaly. A l’expiration du préavis, les travailleurs du secteur de l’hydraulique menacent d’observer une grève de 72 heures tous les mois à partir du mois de juillet jusqu’à la fin de l’année 2023, a mis en garde M. Coulibaly. L’objectif est d’exiger l’application du protocole d’accord signé le 14 février 2022 entre la tutelle représentée par le ministère de l’Eau et de l’Assainissement et le secrétaire général de la Snth. Les travailleurs du secteur de l’Eau et de l’Assainissement réclament surtout l’adhésion à une institution de prévoyance maladie (Ipm). Au cours d’un point de presse tenu à Louga en présence des délégués venus des 13 autres régions du pays, le secrétaire général du Snth a listé d’autres doléances liées notamment à la dotation de moyens matériels et logistiques en vue de garantir un service public de qualité et l’opérationnalité des services concentrés. Le recrutement du personnel d’appui, édicté par le président de la République, et la revalorisation salariale et l’alignement des rémunérations de la taxe d’exhaure par l’adjonction de primes et d’indemnités font partie des points de revendications qui figurent sur la plateforme des syndicalistes. Le syndicaliste en chef du Snth a aussi dénoncé la dégradation des conditions de vie et de travail.
Kaolack : un lutteur assène un coup de machette à un gérant
Les éléments de la brigade de recherches du commissariat central de Kaolack ont interpellé le nommé O. Faye, lutteur de profession et domicilié dans un village non loin de Fatick. Il s'est introduit dans un multiservice sis en face d'une agence de télécommunication et a asséné un coup de machette au gérant nommé P. Mahawa. Lors de son interpellation, selon «Dakaractu», les limiers ont trouvé par devers lui sa licence de lutteur ainsi que plus de 5 millions qu'il avait dissimulés dans ses habits. Il est placé en garde à vue au commissariat central de Kaolack. Son acolyte est activement recherché.
Africa Mith
La première édition de la rencontre des entrepreneurs, Aftrica Mith, se tient du 27 mai au 06 juin à Dakar. Selon la fondatrice d’Africa Make It Happen, (en faire une réalité), Hapsatou Sy, c’est l’événement de tous les possibles. Ce, d’autant que l’exposition des talents, soutenue par l’État du Sénégal, c’est aussi une rencontre d’offres de formations, talks, conférences, master class, shows… C’est une vitrine pour célébrer les réussites et innovations du continent et de la diaspora en exposant les opportunités d’offres d’emplois. Pour ce faire, 12 secteurs d’activité seront au rendez-vous. Et l’objectif est que l’événement impulse l’entrepreneuriat après les 09 jours de formation. Et la formation va se poursuivre en digital. Il y aura aussi des incubateurs pour accompagner les jeunes qui seront les futurs champions. Il y a parmi les activités l’école des boss, station de formation des entrepreneurs, le pavillon formation-emploi, le pavillon agriculture-environnement-gastron omie, le pavillon tourisme, sport, le pavillon halal ; et le pavillon industrie créative prend en charge les spectacles et la créativité. L'événement est aussi un cercle de business et Entertainment. Et l’initiative s’inscrit, selon les porteurs de projet, dans une approche écologique ; c’est un événement éco-friendly.
Migration irrégulière
Le Directeur général d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou François Gaye, était ce week-end à Saint-Louis où il a procédé à la remise de matériels aux jeunes qui œuvrent dans divers domaines tels que la couture, le jardinage, l’élevage, la pêche, l’aviculture etc. Pour le Directeur général, l’Etat du Sénégal a mis en place des mécanismes en vue de permettre aux migrants de retour de réussir dans leur pays d’origine. A l’en croire, les bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) ont non seulement accompagné les femmes dans la formation, la transformation mais recruté 123 jeunes pour une migration circulaire dans la péninsule ibérique. Selon Amadou François Gaye, le projet «gouvernance-migration-développement » d’un montant de 60 millions est installé dans les 14 régions du pays.
L’ambassadeur Khare Diouf devient docteur en philosophie
L’ambassadeur du Sénégal au Cameroun est désormais docteur en philosophie. Khare Diouf a soutenu avec succès le 17 mai 2023 à l'université Paris Nanterre sa thèse portant sur le sujet : «Religion et politique chez Habermas. La démocratie délibérative et les défis du vivre ensemble dans les sociétés post-séculières ». Thème d’actualité au Sénégal. Dr Diouf s’interroge sur les rapports entre politique et religion chez Habermas. Il a toujours été préoccupé par cette question, à la fois en tant que citoyen et en tant qu’intellectuel en ce que depuis des décennies, elle se pose avec acuité à la fois dans l’espace public et dans l’espace académique etc.
76e assemblée mondiale de la Santé
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale prend part depuis hier à la 76e assemblée mondiale de la Santé à Genève. La délégation sénégalaise conduite par Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye est composée de la présidente de la Commission santé, population, affaires sociales et solidarité nationale de l’Assemblée nationale, du représentant permanent du Sénégal auprès de l'Office des Nations unies à Genève et de responsables de services techniques du niveau central et régional. La cérémonie d’ouverture, tenue hier, a coïncidé cette année avec la célébration du 75e anniversaire de l’OMS dont le thème est : «75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous ».
LE NIET DE L'ÉTAT À SONKO
Le leader de Pastef a fait dire à son avocat qu’il était disposé à se présenter mardi dans la salle d’audience du Tribunal, si les autorités acceptaient de le laisser choisir librement son itinéraire, et levaient le siège de son domicile
Les avocats de Ousmane Sonko ont approché des autorités publiques pour leur soumettre des conditions qui, si elles étaient acceptées, permettraient à Ousmane Sonko de se présenter à la barre de la Chambre criminelle, et d’éviter ainsi un jugement par contumace. Jusqu’à hier dans la soirée, Me Ousseynou Ngom, qui présentait ces désidératas, avait dû faire face à un refus formel de la part du Garde des sceaux.
Au milieu des spéculations quant à la présence de Ousmane Sonko demain au Tribunal de Dakar, pour répondre de l’accusation de viols répétés et menaces de mort à l’endroit de Adji Raby Sarr, la défense de l’accusé négocie pour éviter autant que possible un jugement par contumace. Il a en effet été longuement expliqué à travers les médias, les néfastes conséquences d’un jugement devant les Chambres criminelles, en l’absence du principal accusé. On a entendu le leader du parti Pastef le vendredi dernier, sur la chaîne Walf Tv, quand il a essayé de relativiser lesdites conséquences, en déclarant que «contumax ne veut pas dire être coupable», allant jusqu’à prétendre que la présence de sa présumée complice Ndèye Khady Ndiaye écartait cette hypothèse.
Si cette catharsis pourrait marcher avec la masse peu instruite de ses fidèles, les avocats de Ousmane Sonko, eux, ne se laissent pas endormir par ce genre d’arguments. La preuve, l’un d’entre eux, Me Ousseynou Ngom, a voulu négocier pour que son client puisse se présenter demain à la barre des Chambres criminelles.
L’avocat a contacté certaines autorités publiques, pour leur présenter ce qui a été considéré comme les conditions pour que le «Patriote» en chef puisse accepter de faire face demain à la demoiselle Adji Sarr.
Ousmane Sonko a fait dire à son avocat qu’il était disposé à être présent le mardi matin à 9h 30 dans la salle d’audience du Tribunal, si les autorités acceptaient de le laisser choisir librement son itinéraire, et levaient le siège de son domicile. De plus, il ne devrait pas être interdit à ses partisans d’entrer dans la salle du procès. Une fois dans la salle d’audience, Ousmane devrait être autorisé à faire une déclaration et refuser de répondre à toutes les questions.
Saisi de cette requête, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, a opposé une fin de non-recevoir. Ismaïla Madior Fall a expliqué aux conseils de Ousmane Sonko que l’Etat n’a pas pour habitude de négocier avec des justiciables. Une fois qu’il a établi les conditions d’un bon déroulement du procès, il appartient à toutes les parties de comparaître. Si l’une des parties, en particulier l’accusé, fait défaut et ne comparaît pas le jour de l’audience, l’Etat appréciera et la loi s’appliquera selon les procédures régulières.
Au-delà de cette réponse bien formelle, il semble se dégager que les autorités politiques ne croient pas à la parole de Ousmane Sonko. Ismaïla Madior Fall et ses collègues sembleraient craindre que s’il était laissé à Ousmane Sonko de choisir librement son itinéraire, le leader du parti Pastef ne choisirait pas nécessairement la voie la plus droite et la plus courte. Il lui serait loisible de vouloir alors se payer un bain de foule à peu de frais, en passant par l’Ucad, les marchés Tilène et Sandaga, et de mobiliser tous les badauds. De plus, le risque de ce bain de foule serait que son véhicule ne puisse arriver au Tribunal à l’heure, contraignant peut-être par cette manœuvre, les juges à renvoyer le procès, ce qui serait, craignent-ils, le souhait de l’accusé.
Il faut rappeler qu’en cas de non-comparution, la loi prévoit que les avocats de l’accusé ne puissent le défendre en son absence. Et en cas de culpabilité, il risquerait d’écoper d’une peine des plus lourdes. Sans compter qu’il serait automatiquement rayé des listes électorales. De plus, privé du droit d’appel, le condamné par contumace ne pourrait que faire opposition à son jugement. Mais pour que cette opposition puisse être recevable, il devra préalablement se constituer prisonnier.
LA POSITION DE CHEIKH TIDIANE GADIO SUR UNE EVENTUELLE TROISIEME CANDIDATURE DE MACKY SALL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 22 mai mettent l'accent sur la sortie de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio demandant à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, et la réception des Lionceaux au palais
Dakar, 22 mai (APS) – La sortie de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, demandant à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, et la réception des Lionceaux, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.
‘’Invité de l’émission Jury du dimanche JDD sur iTV, Dr Cheikh Tidiane Gadio espère que le président Macky Sall ne va pas écouter les Cassandre du Palais sur la troisième candidature’’, rapporte le quotidien L’As.
‘’Il invite Ousmane Sonko à revenir à de meilleurs sentiments ainsi que toute la classe pour ne pas faire basculer le Sénégal qui est en proie au péril jihadiste’’, ajoute la publication qui parle des ‘’vérités’’ de Cheikh Tidiane Gadio.
Cheikh Tidiane Gadio ‘’avait combattu le 3e mandat de Abdoulaye Wade dont il a été le ministre des Affaires étrangères pendant près de 10 ans. Allié du président Macky Sall, il est convaincu que ce dernier fait son deuxième et dernier mandat’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
A propos de l’éventualité d’une troisième candidature, WalfQuotidien constate que Cheikh Tidiane Gadio ‘’lâche’’ Macky Sall.
‘’Le président de la République, Macky Sall, ne doit pas compter sur Cheikh Tidiane Gadio pour briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Invité de l’émission Jury du dimanche sur les plateformes de e-Medias, il a marqué son désaccord en l’invitant à renoncer à une troisième candidature. Il lui conseille, de la manière la plus sincère et possible, de refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes, aux vociférations des gens autour de lui’’, écrit Walf.
Selon Sud Quotidien, ‘’Gadio bloque Macky’’. Cheikh Tidiane Gadio, député de la mouvance présidentielle, invite le chef de l’Etat à ‘’se ressaisir parce qu’il n’a plus rien à prouver’’ et à ‘’refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes et aux vociférations des gens qui sont autour de lui’’, souligne Sud.
Cheikh Tidiane Gadio ‘’demande à Macky Sall de sortir par la grande porte’’, se fait écho le quotidien EnQuête. ‘’L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, ‘’demande à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle (…). A ses yeux, pour l’honneur du pays et du président de la République, il faudrait renoncer à tout projet de troisième candidature’’, écrit le journal.
Selon Vox Populi, ‘’Gadio conseille à Macky Sall de sortir par la grande porte’.
Au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024, le quotidien Bës Bi note que Macky Sall ‘’étoffe sa défense’’.
Le journal rapporte que ‘’dans son édition du week-end, Le Figaro révèle que le chef de l’Etat a consulté l’avis d’un constitutionnaliste français du nom de Guillaume Drago. Le journal français affirme que ce dernier en a déduit que Macky Sall peut se représenter en 2024’’.
‘’Un pas de plus pour Macky Sall dans la volonté qui lui est prêtée de faire un 3e mandat. Après le ‘ni oui ni non’, le ‘c’est juridiquement possible’, le président de la République se tourne vers les constitutionnalistes français pour s’assurer que sa candidature est valable’’, commente la publication.
Pour La Tribune, ‘’Macky Sall décroche un juriste français pour forcer sa 3ème candidature’’.
En sport, Le Soleil souligne que ‘’Macky Sall gâte’’ les Lionceaux, vainqueurs de la CAN U17.
‘’Macky Sall remet ça ! De retour hier après leur sacre à la CAN U17, les Lionceaux ont été récompensés d’une prime spéciale de 10 millions de francs chacun par le chef de l’Etat’’, écrit Le Quotidien.