La théorie de la teranga vend-elle bien ? Comment comprendre qu’un Européen circule plus facilement en Afrique qu’un Africain ? Sommes-nous tous logés à la même enseigne devant les barrières frontalières ? Réponses de l'universitaire Odome Angone
Dans un contexte de mondialisation supposée favoriser la libre circulation des biens et des personnes, l’Afrique croule encore sous le poids du paradoxe de ses frontières imaginaires tracées par les colons à l'insu de ses fils et filles.
En dépit, du fait que ces frontières ne fussent pas créées pour ne servir que les colons, les dirigeants africains continuent non seulement de conserver ces obstacles, mais aussi les renforcent avec conditions absurdes qui limitent la mobilité intra-africaine.
Autrement comment comprendre qu’un Européen ou un Américain puisse avoir autant de facilité à se mouvoir en Afrique tandis qu’un Africain pur-sang est accablé par des conditions de visa d’un pays à un autre sur le continent ?
Même des universitaires dans le cadre de leur travail de recherche ne sont pas exemptés de ces incongruités qui empêchent sérieusement la connaissance des peuples africains entre eux. A fortiori favoriser le déveleoppment et la solidarité.
L'enseignante chercheur Odome Angone, en plus de faire des publications sur cette problématique en a aussi été directement victimes comme d'autres universitaires. En somme, pratiquement aucun africain n'y échappe à ces barrières inutiles et paralysantes selon le pays dont on est ressortissant.
Dans cette entrevue, Odome Angone en parle amplement et interpelle des autorités africaines au plus haut niveau pour qu'ils agissent et que les Africains cessent d'être étrangers sur leur propre sol, que l'Afrique du Cap à Rabat et de Djibouti à Dakar puisse être librement accessible à tous les Africains.
Suivez le Dr Odome Angone dans cette vidéo.
RASSEMBLEMENT DU F24, LE BAL DES FAUX FRERES
Le rassemblement du F24 aujourd’hui risque d’être un instant de règlements de comptes pour les deux locomotives de Yaw. Entre Taxawu et Pastef, la fracture ne cesse de s’élargir à cause des échanges violents entre Barth’ et Sonko.
Le rassemblement du F24 aujourd’hui risque d’être un instant de règlements de comptes pour les deux locomotives de Yaw. Entre Taxawu et Pastef, la fracture ne cesse de s’élargir à cause des échanges violents entre Barth’ et Sonko, qui sont en vérité les vrais artisans de la création de Yaw. A l’Obélisque, des leaders et militants qui s’embrassaient jadis vont se regarder en chiens de faïence.
Pour le «Mouvement des forces vives de la Nation» ou «F24», ce vendredi devrait être le jour de démonstration de foule pour empêcher une éventuelle troisième candidature de Macky Sall. Probablement, cela risque de devenir accessoire à cause de l’ambiance délétère qui règne au sein de la coalition de l’opposition Yewwi askan wi (Yaw). On ne sait rien des intentions du Président Sall, mais Yaw est au bord de l’implosion. A la Place de la Nation où se tient la manif’, va-t-elle étaler sa fracture ou tenter de masquer les apparences avec des sourires de façade ?
Cet après-midi, elle risque de laver son linge sale en public, car les ponts qui reliaient les deux formations majeures de la coalition se sont effondrés. Barth’ et Sonko ont réussi, en deux jours, à ériger un mur entre Pastef et Taxawu Senegaal. Aujourd’hui, il est tellement élevé qu’il sera difficile de cacher les divisons. Surtout que personne ne s’est retenu pour charger l’autre, en dépit de la volonté de Khalifa de sauver cette entente, qui s’effrite à cause des sorties répétées des deux hommes politiques. Et de gros mots ont été utilisés pour afficher les désaccords sur l’opportunité du dialogue politique initié par Macky Sall. Ou la rupture sans égard au passé : «manipulation, mensonge, deal, traître, Comparé, qui s’explique s’accuse…», et on en passe.
Ce vocabulaire, utilisé par des leaders des deux camps, réussit à faire oublier toutes les amabilités que Pastef et Taxawu ont eu à entretenir ces trois dernières années. Si Khalifa Sall a été le guide spirituel de la coalition, c’est Barth’ et Sonko qui ont quasiment imposé sa naissance. Or, c’est l’avenir de l’ex-maire de Dakar qui a provoqué ce mélodrame. Mercredi, il a même appelé en direct sur 7Tv pour corriger, avec évidemment politesse, Cheikh Tidiane Youm, qui s’est laissé aller à des confidences en soutenant que la sortie de Barth’ n’a pas été approuvée par le patron de Taxawu. Le leader du Pur voulait sauver les meubles, mais il a aggravé une situation qui était déjà dramatique ! Car Khalifa Sall a soutenu son «adjoint», qui ne peut pas parler avec autant d’assurance sans avoir la bénédiction de son chef de parti.
Voilà le tableau clinique de Yaw dont le pronostic vital est désormais engagé. Pour Taxawu Senegaal et Pastef, les responsables n’ont pas eu le temps de remettre les compteurs à zéro. Pis, les deux camps s’éloignent à cause des intérêts devenus divergents.
Quel accueil ?
Cet après-midi, quel accueil sera alors réservé à Khalifa et Barth’ ? En ouvrant les hostilités, le maire de Dakar sait qu’il a désormais une cible dans le dos. S’il n’a pas caché sa joie de voir des «insulteurs» se désabonner en masse de sa page Facebook, il sait aussi qu’ils vont l’accueillir à la Place la Nation avec leur savoir-faire. Héros médiatique, adulé par une partie de la jeunesse pastéfoise, Pape Djibril Fall a connu son sale quart d’heure à l’Obélisque, après avoir profité à fond de son quart d’heure de gloire grâce à sa loquacité. Les mêmes lui ont fait porter les habits de Judas à cause de ses positions jugées ambivalentes à l’Assemblée nationale. Il y a été hué, menacé et chassé.
«Enfant» de la rue, Barthélemy Dias a forgé sa carrière politique dans les affrontements et les excès et aussi outrances, avant d’atteindre le sommet à la mairie de Dakar. Il est sans doute préparé et armé pour la bataille qui s’annoncerait épique cet après-midi. Si le parti Pastef dispose dans ses rangs de militants extrémistes qui ont du mal à cacher leur ressentiment et ont tendance souvent à régler leurs différends avec des menaces et de gros mots, il est aussi sûr que Taxawu ne voudrait apparaître comme une victime expiatoire. C’est devenu un duel entre deux formations qui n’ont plus le même calendrier électoral : Khalifa «dialogue» pour devenir éligible alors que M. Ousmane Sonko est sur le point perdre son éligibilité. Condamné en appel à 6 mois avec sursis, il sera à la barre de la Chambre criminelle ce mardi pour viols et menaces de mort sur Adji Sarr. Comme un taureau sur le chemin de l’abattoir, il cogne sur toutes les personnes, qu’il pense être en train de se mettre au travers de son chemin vers 2024.
On risque d’assister alors à l’enterrement en direct de Yaw, déjà disloquée par les ambitions de ses leaders, qui se rêvent tous Président en 2024. Finalement, tout est inconciliable…
En vérité, le rassemblent du F24 ce vendredi risque d’être l’acte de décès de la coalition. A moins que les leaders ne changent d’agenda pour éviter une déflagration en continuant à entretenir une fausse unité…
DANS LE SUBCONSCIENT DE BEAUCOUP DE SENEGALAIS, LA COVID-19 EST DERRIERE NOUS
Organisant une cérémonie de présentation et de dédicace de son livre, Dr Abdoulaye Bousso a révélé, hier, les raisons qui l’ont poussé à écrire sur la Covid-19 avant d’inviter les Sénégalais à être vigilants, car la maladie est toujours là.
Organisant une cérémonie de présentation et de dédicace de son livre, Dr Abdoulaye Bousso a révélé, hier, les raisons qui l’ont poussé à écrire sur la Covid-19 avant d’inviter les Sénégalais à être vigilants, car la maladie est toujours là.
Dr Abdoulaye Bousso, ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), a procédé, hier, à la cérémonie de dédicace de son livre intitulé « Sur les vagues de la Covid-19 ». Un ouvrage dans lequel il retrace tous les aspects relatifs à la gestion de cette pandémie. Il a été à la première ligne du combat contre cette maladie en tant que directeur du Cous. Il dit avoir écrit ce livre pour permettre aux Sénégalais, en l’occurrence les autorités, de tirer des leçons de la pandémie de Covid-19. « Même si de bonnes choses ont été faites et que nous avons eu des résultats satisfaisants dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, je voudrais qu’on puisse s’arrêter et analyser les choses. C’est un livre qui pousse à la réflexion pour qu’on ne soit pas dans l’éternel recommencement », a souligné Dr Bousso. Il a ajouté qu’il ne voulait pas un livre qui va amener un débat inutile.
A l’en croire, il a écrit ce bouquin pour susciter la discussion, c’est-à-dire amener les gens à analyser sans émotion, sans état d’âme sur comment « nous avons fait face à cette pandémie et, à partir de là, pouvoir prendre des mesures correctrices sur certaines failles ». « Nous sommes dans un monde planétaire et des évènements de ce genre vont encore survenir. Il ne faudrait pas que, lors du prochain évènement, qu’on soit encore là à tâtonner. Globalement, je pense que notre réponse a été bonne, mais il y a des choses qu’on peut améliorer », estime-t-il.
A la question de savoir si les Sénégalais ont tiré la leçon de la pandémie à coronavirus, Dr Bousso de rétorquer : « J’ai l’habitude de dire que nous avons une amnésie très précoce. Nous oublions très vite. Dans le subconscient de beaucoup de Sénégalais, la Covid-19 est derrière nous, alors que la pandémie est toujours là. II y a encore des personnes qui ont la Covid-19. Donc, il faudrait qu’on fasse attention, qu’on surveille encore cette maladie ».
Ayant pris part à la cérémonie de dédicace, Pr Awa Marie Coll Seck, ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a préfacé le livre, a invité tous les Sénégalais à le lire. Elle a, dans son intervention, salué la curiosité intellectuelle de Dr Abdoulaye Bousso.
LE PARTI REWMI SERA AU DIALOGUE
Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck informe que son parti politique prendra part au dialogue lancé par le Président de la République, Macky Sall. M. Seck était ce 12 mai l’invité du groupe Emedia Invest.
Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck informe que son parti politique prendra part au dialogue lancé par le Président de la République, Macky Sall. M. Seck était ce 12 mai l’invité du groupe Emedia Invest.
«Je ne vais pas au dialogue pour des futilités. Si je participe pour un dialogue c’est pour l’essentiel. Je participerai à tous les dialogues dans ce pays », a toutefois précisé l’ancien Premier ministre du Sénégal.
Idrissa Seck invite la classe politique sénégalaise à privilégier un climat apaisé, pour le bien-être des populations. L’ancien président du Conseil Economique, social et environnemental estime que les leaders politiques doivent se retrouver autour d’une table pour l’intérêt et la stabilité du pays.
Il a fustigé des propos tenus par certains opposants « appelant notamment les jeunes à sortir dans la rue pour en découdre avec les forces de défense et de sécurité », a-t-il dit. Une telle posture ne doit en aucun cas être celle de quelqu’un qui aspire à diriger un pays, a-t-il dit.
Idrissa Seck réaffirme son ambition présidentielle qui demeure intacte précise ne pas toutefois en faire une obsession «je ne sais pas si un jour je serai président ou pas, franchement c’est le cadet de mes soucis. Moi, ce qui m’importe c’est qu’Allah soit satisfait de moi», a-t-il indiqué.
Répondant à la question des journalistes, sur un rapport présumé de la Cour des comptes au ministère des Sports portant sur d’éventuels manquements relevés, dans la gestion du budget de la participation des Lions à la dernière Coupe du monde de football, Idrissa Seck affirme «tant que je n’ai pas lu le rapport de la Cour des comptes, je ne peux prendre aucune décision. Je respecte le principe de la présomption d’innocence».
Mais si toutefois, «Yankhoba Diatara (ancien ministre des sports, membre du parti Rewmi) est coupable d’actes délictueux, que la loi s’applique avec toute sa rigueur et même si je suis président de la République et que le rapport se retrouve sur mon bureau, il sera sanctionné», a-t-il précisé.
DEMI-FINALE CAN U17, LE SENEGAL FACE AU BURKINA FASO LE DIMANCHE 14 MAI
Le Burkina Faso sera l’adversaire du Sénégal en demi-finale de la Can U17 2023, ce dimanche 14 mai à Annaba. Les Lionceaux qui ont battu les sud-africains ont quitté Alger, jeudi pour Annaba où ils affronteront les Etalons le dimanche 14 mai.
Le Burkina Faso sera l’adversaire du Sénégal en demi-finale de la Can U17 2023, ce dimanche 14 mai à Annaba. Les Lionceaux ont quitté Alger, jeudi après leur victoire sur les jeunes Sud Africains, et sont bien arrivés à Annaba où il joueront leur match de demi-finale, le dimanche 14 mai contre les jeunes Etalons.
Le Sénégal a battu l’Afrique du Sud en quart de finale, mercredi dernier, sur le score sans appel de 3 à 0. En matchs de poule, les Lionceaux ont egalement surclassé le Congo, l’Algérie et la Somalie, pour terminer premier du groupe A, avec 9 points, 7 buts marqués et 0 encaissé.
Dans l’autre demi-finale de cette Can U20, le Maroc fera face au Mali.
CE QUE DEMANDE LES ETUDIANTS DE L'UADB
La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé, vendredi, un sit-in devant la direction du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de ladite université, pour réclamer une amélioration condition de vie.
Bambey, 12mai (APS) – La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé, vendredi, un sit-in devant la direction du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de ladite université, pour réclamer une amélioration »significative » de leurs conditions de vie au sein du campus social, a constaté l’APS.
« Aujourd’hui, nous avons organisé ce sit-in devant les locaux du CROUS pour déplorer les conditions de vie des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey », a expliqué Oumar Mahawa Séne, porte-parole du jour des étudiants.
Selon lui, l’université de Bambey qui compte aujourd’hui plus de dix mille étudiants, ne dispose que d’un seul restaurant d’une capacité d’accueil de 150 places.
C’est pour cette raison, explique-il, que la coordination des amicales de l’UADB a, » depuis bientôt un mois, décrété un mot d’ordre de journées sans ticket (JST), pour attirer l’attention des autorités sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés ».
« Si les étudiants n’arrêtent pas leur mot d’ordre de JST qui a une incidence financière majeure, les restaurants seront fermés », a de son côté menacé le chef du service administratif du CROUS, Aliou Fall.
Toutefois, pour rassurer les étudiants, il a rappelé que »l’État est en train de construire un restaurant de mille places qui sera bientôt réceptionné », ainsi que »des pavillons et un centre médical dont les travaux sont à un état très avancé, pour améliorer les conditions de vie des étudiants »
JE NE SUIS PAS CANDIDAT, MAIS…
Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) milite pour une élection, afin de choisir le futur président de la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar.
Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) milite pour une élection, afin de choisir le futur président de la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar. Hier, il a vilipendé ceux qui manœuvrent pour rester au pouvoir sans des élections.
Serigne Mboup, le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) est catégorique. Il n’est plus intéressé par la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar, mais il compte peser de tout son poids pour qu’il y ait une élection libre et transparente, au bénéfice des personnes qui ne vivent que pour ce secteur.
Il l’a dit hier, lors d’un point de presse. ‘’La Chambre de commerce, dit-il, est pour nous tous. Si je vous donne le cas du port de Dakar, il y a une bascule que personne n'exploite, y compris la Chambre de commerce de Dakar. Pourtant, les camions qui y passent payent. C'est la raison pour laquelle il a été dit qu'elle sera rendue aux commerçants. Quand elle a été remise à la Chambre de commerce de Dakar, l’idéal aurait été qu'elle soit bien gérée, à tel point que tous les acteurs qui gravitent autour gagnent bien leur vie. C'est cela que je souhaite. Je mène des plaidoyers pour y arriver’’.
Son deuxième chantier, renseigne-t-il, est de parvenir à des réformes pour aller à des élections. ‘’Je suis fatigué. Je souhaite ces élections, afin que je puisse mettre la chambre entre de bonnes mains. Je me bats pour qu'il y ait des élections. Qu'il y ait une chambre d'agriculture. Voilà mes souhaits’’.
Selon l’homme d’affaires, l'autre camp ne veut pas de cette élection. C’est la raison pour laquelle ils sont en train de faire des tractations pour tromper le ministre du Commerce et l'induire en erreur. ‘’Ils lui ont écrit pour lui demander de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour élire un bureau. Il devait leur dire que c'est impossible. Personnellement, je défie quiconque de prouver que cela peut se faire, juridiquement parlant. Le ministre (Abdou Karim Fofana) aussi peut prôner la paix. Il m'a saisi pour me demander de convoquer les gens pour le fonctionnement de l'union. Mais il n'y a pas urgence à convoquer les gens pour le fonctionnement de l'union. J'ai essayé d'appeler des gens pour trouver une solution, mais entre-temps, j'ai vu plus urgent. Il s'agit d'une foire à laquelle je devais prendre part pour accompagner le ministre de l'Agriculture. Lui, le ministre du Commerce, avait promis de venir avec nous, ce qui n'a pas été le cas’’.
S’en prenant toujours à l’autre camp, il ajoute : ‘’Ils ont tenté d'organiser, mais cela n'a pas abouti, car ils ont été chassés d'ici. Ils ont trouvé refuge à la Chambre de commerce de Dakar’’, persifle-t-il.
‘’Un ministre ne peut organiser une assemblée générale extraordinaire’’
Serigne Mboup d’enfoncer le clou : ‘’Ignorants qu'ils sont, ils ont écrit qu'ils n'ont pas atteint le quorum et veulent décider. Quand tu es dans une assemblée générale, si tu n'as pas de quorum, c'est illégal. Mais avoir l'audace d'écrire pour dire que tu n'as pas le quorum, mais tu vas fixer une autre date, alors que personne ne vous demande de le faire, c’est une ignorance totale des lois. Ces dernières attestent que même si on veut organiser une réunion, on doit avertir le président pour lui dire l'ordre du jour, car c'est lui qui convoque. Un ministre ne peut organiser une assemblée générale extraordinaire. Il ne peut non plus me demander de le faire, encore moins m'écrire pour me donner des ordres dans ce sens. Il peut appeler à une concertation quand même. Lui, la loi lui permet d'organiser les élections des chambres de commerce régionales. Si c'est fait, il peut appeler à l'élection du président de l'union. Voilà ce que nous lui demandons. Nous lui demandons de respecter le décret présidentiel dans ce sens et l'appliquer afin que le Sénégal puisse faire cette élection’’.
Le maire de Kaolack souhaite que les jeunes puissent revenir avec du sang neuf pour relever le défi. C'est important à ses yeux. ‘’Ce qui est sûr est que la présidence de la Chambre de commerce ne m'intéresse plus. Je ne suis pas candidat. Ce qui m'intéresse est que l’élection se passe dans les règles de l'art, car elle est importante pour moi. Elle va nous permettre d'avoir une meilleure visibilité à l'international, sans oublier les partenariats. Mais surtout, nous aurons au moins une entité qui pourrait prendre en charge nos doléances. Que l'État ait un répondant direct pour notre secteur. C'est ce qui arrange l'État. Imaginez s'il y a un dialogue avec le secteur privé, l'État va parler avec qui ? On ne pourra pas appeler toutes les associations des cultivateurs qui font plus de 200. Celles des commerçants font 300. Sans oublier le patronat et les éleveurs. C'est ce qu'a prévu la loi pour dire que chacun est libre de créer une association, mais quand on organise l’élection des chambres de commerce, il faut dire à ses membres d’aller s'inscrire pour aller voter. La personne qui sera élue va diriger la chambre. Cette dernière sera l’interlocuteur direct avec l’État. C’est ce que disent les textes’’, martèle le président Serigne Mboup.
À ses yeux, l’État a intérêt à ce qu’il y ait une chambre de commerce légale. Or, depuis 2015, on peine à organiser une telle élection.
‘’Nous souhaitons que le président de la République mette la chambre de commerce sous délégation spéciale’’
Serigne Moustapha Sylla, qui est très actif dans le secteur de l’agriculture, et par ailleurs président du Mouvement sénégalais pour le développement (MSD), va plus loin. ‘’Nous souhaitons que le président de la République mette la chambre de commerce sous délégation spéciale. On ne peut pas organiser des élections, d’ici la Présidentielle. C’est impossible. Entre-temps, il pourra envoyer des gens qui vont fouiller la gestion de l’actuelle équipe. Ils ne sont là que pour leurs intérêts. Ils ne sont jamais là, quand nous avons besoin d’eux. Régler les préoccupations de notre secteur est le cadet de leurs soucis. Moi, je gère une structure forte de plus de 15 000 membres, mais ils ne nous ont jamais rendu service’’.
CRIMÉE-CONGO, UN DEUXIÈME CAS DÉTECTÉ À LINGUÈRE !
Le Sénégal vient d’enregistrer un nouveau cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo à Linguère. Selon Seneweb qui cite une source sanitaire, le cas en question est un berger.
Le Sénégal vient d’enregistrer un nouveau cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo à Linguère. Selon Seneweb qui cite une source sanitaire, le cas en question est un berger. Il s’agit d’une zoonose, c’est-à-dire qui se transmet de l’animal à l’homme. Le patient était parti en consultation dans une structure de santé de la localité. Les soupçons de la pathologie ont fait l’objet d’un traitement sécuritaire. Des prélèvements effectués ont confirmé la maladie. Pour rappel, il s’agit du deuxième cas, après celui du boucher décédé à Dalal Jamm et déclaré le 21 avril dernier.