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22 juin 2025
DANS LE SUBCONSCIENT DE BEAUCOUP DE SENEGALAIS, LA COVID-19 EST DERRIERE NOUS
Organisant une cérémonie de présentation et de dédicace de son livre, Dr Abdoulaye Bousso a révélé, hier, les raisons qui l’ont poussé à écrire sur la Covid-19 avant d’inviter les Sénégalais à être vigilants, car la maladie est toujours là.
Organisant une cérémonie de présentation et de dédicace de son livre, Dr Abdoulaye Bousso a révélé, hier, les raisons qui l’ont poussé à écrire sur la Covid-19 avant d’inviter les Sénégalais à être vigilants, car la maladie est toujours là.
Dr Abdoulaye Bousso, ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), a procédé, hier, à la cérémonie de dédicace de son livre intitulé « Sur les vagues de la Covid-19 ». Un ouvrage dans lequel il retrace tous les aspects relatifs à la gestion de cette pandémie. Il a été à la première ligne du combat contre cette maladie en tant que directeur du Cous. Il dit avoir écrit ce livre pour permettre aux Sénégalais, en l’occurrence les autorités, de tirer des leçons de la pandémie de Covid-19. « Même si de bonnes choses ont été faites et que nous avons eu des résultats satisfaisants dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, je voudrais qu’on puisse s’arrêter et analyser les choses. C’est un livre qui pousse à la réflexion pour qu’on ne soit pas dans l’éternel recommencement », a souligné Dr Bousso. Il a ajouté qu’il ne voulait pas un livre qui va amener un débat inutile.
A l’en croire, il a écrit ce bouquin pour susciter la discussion, c’est-à-dire amener les gens à analyser sans émotion, sans état d’âme sur comment « nous avons fait face à cette pandémie et, à partir de là, pouvoir prendre des mesures correctrices sur certaines failles ». « Nous sommes dans un monde planétaire et des évènements de ce genre vont encore survenir. Il ne faudrait pas que, lors du prochain évènement, qu’on soit encore là à tâtonner. Globalement, je pense que notre réponse a été bonne, mais il y a des choses qu’on peut améliorer », estime-t-il.
A la question de savoir si les Sénégalais ont tiré la leçon de la pandémie à coronavirus, Dr Bousso de rétorquer : « J’ai l’habitude de dire que nous avons une amnésie très précoce. Nous oublions très vite. Dans le subconscient de beaucoup de Sénégalais, la Covid-19 est derrière nous, alors que la pandémie est toujours là. II y a encore des personnes qui ont la Covid-19. Donc, il faudrait qu’on fasse attention, qu’on surveille encore cette maladie ».
Ayant pris part à la cérémonie de dédicace, Pr Awa Marie Coll Seck, ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a préfacé le livre, a invité tous les Sénégalais à le lire. Elle a, dans son intervention, salué la curiosité intellectuelle de Dr Abdoulaye Bousso.
LE PARTI REWMI SERA AU DIALOGUE
Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck informe que son parti politique prendra part au dialogue lancé par le Président de la République, Macky Sall. M. Seck était ce 12 mai l’invité du groupe Emedia Invest.
Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck informe que son parti politique prendra part au dialogue lancé par le Président de la République, Macky Sall. M. Seck était ce 12 mai l’invité du groupe Emedia Invest.
«Je ne vais pas au dialogue pour des futilités. Si je participe pour un dialogue c’est pour l’essentiel. Je participerai à tous les dialogues dans ce pays », a toutefois précisé l’ancien Premier ministre du Sénégal.
Idrissa Seck invite la classe politique sénégalaise à privilégier un climat apaisé, pour le bien-être des populations. L’ancien président du Conseil Economique, social et environnemental estime que les leaders politiques doivent se retrouver autour d’une table pour l’intérêt et la stabilité du pays.
Il a fustigé des propos tenus par certains opposants « appelant notamment les jeunes à sortir dans la rue pour en découdre avec les forces de défense et de sécurité », a-t-il dit. Une telle posture ne doit en aucun cas être celle de quelqu’un qui aspire à diriger un pays, a-t-il dit.
Idrissa Seck réaffirme son ambition présidentielle qui demeure intacte précise ne pas toutefois en faire une obsession «je ne sais pas si un jour je serai président ou pas, franchement c’est le cadet de mes soucis. Moi, ce qui m’importe c’est qu’Allah soit satisfait de moi», a-t-il indiqué.
Répondant à la question des journalistes, sur un rapport présumé de la Cour des comptes au ministère des Sports portant sur d’éventuels manquements relevés, dans la gestion du budget de la participation des Lions à la dernière Coupe du monde de football, Idrissa Seck affirme «tant que je n’ai pas lu le rapport de la Cour des comptes, je ne peux prendre aucune décision. Je respecte le principe de la présomption d’innocence».
Mais si toutefois, «Yankhoba Diatara (ancien ministre des sports, membre du parti Rewmi) est coupable d’actes délictueux, que la loi s’applique avec toute sa rigueur et même si je suis président de la République et que le rapport se retrouve sur mon bureau, il sera sanctionné», a-t-il précisé.
DEMI-FINALE CAN U17, LE SENEGAL FACE AU BURKINA FASO LE DIMANCHE 14 MAI
Le Burkina Faso sera l’adversaire du Sénégal en demi-finale de la Can U17 2023, ce dimanche 14 mai à Annaba. Les Lionceaux qui ont battu les sud-africains ont quitté Alger, jeudi pour Annaba où ils affronteront les Etalons le dimanche 14 mai.
Le Burkina Faso sera l’adversaire du Sénégal en demi-finale de la Can U17 2023, ce dimanche 14 mai à Annaba. Les Lionceaux ont quitté Alger, jeudi après leur victoire sur les jeunes Sud Africains, et sont bien arrivés à Annaba où il joueront leur match de demi-finale, le dimanche 14 mai contre les jeunes Etalons.
Le Sénégal a battu l’Afrique du Sud en quart de finale, mercredi dernier, sur le score sans appel de 3 à 0. En matchs de poule, les Lionceaux ont egalement surclassé le Congo, l’Algérie et la Somalie, pour terminer premier du groupe A, avec 9 points, 7 buts marqués et 0 encaissé.
Dans l’autre demi-finale de cette Can U20, le Maroc fera face au Mali.
CE QUE DEMANDE LES ETUDIANTS DE L'UADB
La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé, vendredi, un sit-in devant la direction du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de ladite université, pour réclamer une amélioration condition de vie.
Bambey, 12mai (APS) – La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé, vendredi, un sit-in devant la direction du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de ladite université, pour réclamer une amélioration »significative » de leurs conditions de vie au sein du campus social, a constaté l’APS.
« Aujourd’hui, nous avons organisé ce sit-in devant les locaux du CROUS pour déplorer les conditions de vie des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey », a expliqué Oumar Mahawa Séne, porte-parole du jour des étudiants.
Selon lui, l’université de Bambey qui compte aujourd’hui plus de dix mille étudiants, ne dispose que d’un seul restaurant d’une capacité d’accueil de 150 places.
C’est pour cette raison, explique-il, que la coordination des amicales de l’UADB a, » depuis bientôt un mois, décrété un mot d’ordre de journées sans ticket (JST), pour attirer l’attention des autorités sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés ».
« Si les étudiants n’arrêtent pas leur mot d’ordre de JST qui a une incidence financière majeure, les restaurants seront fermés », a de son côté menacé le chef du service administratif du CROUS, Aliou Fall.
Toutefois, pour rassurer les étudiants, il a rappelé que »l’État est en train de construire un restaurant de mille places qui sera bientôt réceptionné », ainsi que »des pavillons et un centre médical dont les travaux sont à un état très avancé, pour améliorer les conditions de vie des étudiants »
JE NE SUIS PAS CANDIDAT, MAIS…
Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) milite pour une élection, afin de choisir le futur président de la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar.
Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) milite pour une élection, afin de choisir le futur président de la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar. Hier, il a vilipendé ceux qui manœuvrent pour rester au pouvoir sans des élections.
Serigne Mboup, le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) est catégorique. Il n’est plus intéressé par la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar, mais il compte peser de tout son poids pour qu’il y ait une élection libre et transparente, au bénéfice des personnes qui ne vivent que pour ce secteur.
Il l’a dit hier, lors d’un point de presse. ‘’La Chambre de commerce, dit-il, est pour nous tous. Si je vous donne le cas du port de Dakar, il y a une bascule que personne n'exploite, y compris la Chambre de commerce de Dakar. Pourtant, les camions qui y passent payent. C'est la raison pour laquelle il a été dit qu'elle sera rendue aux commerçants. Quand elle a été remise à la Chambre de commerce de Dakar, l’idéal aurait été qu'elle soit bien gérée, à tel point que tous les acteurs qui gravitent autour gagnent bien leur vie. C'est cela que je souhaite. Je mène des plaidoyers pour y arriver’’.
Son deuxième chantier, renseigne-t-il, est de parvenir à des réformes pour aller à des élections. ‘’Je suis fatigué. Je souhaite ces élections, afin que je puisse mettre la chambre entre de bonnes mains. Je me bats pour qu'il y ait des élections. Qu'il y ait une chambre d'agriculture. Voilà mes souhaits’’.
Selon l’homme d’affaires, l'autre camp ne veut pas de cette élection. C’est la raison pour laquelle ils sont en train de faire des tractations pour tromper le ministre du Commerce et l'induire en erreur. ‘’Ils lui ont écrit pour lui demander de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour élire un bureau. Il devait leur dire que c'est impossible. Personnellement, je défie quiconque de prouver que cela peut se faire, juridiquement parlant. Le ministre (Abdou Karim Fofana) aussi peut prôner la paix. Il m'a saisi pour me demander de convoquer les gens pour le fonctionnement de l'union. Mais il n'y a pas urgence à convoquer les gens pour le fonctionnement de l'union. J'ai essayé d'appeler des gens pour trouver une solution, mais entre-temps, j'ai vu plus urgent. Il s'agit d'une foire à laquelle je devais prendre part pour accompagner le ministre de l'Agriculture. Lui, le ministre du Commerce, avait promis de venir avec nous, ce qui n'a pas été le cas’’.
S’en prenant toujours à l’autre camp, il ajoute : ‘’Ils ont tenté d'organiser, mais cela n'a pas abouti, car ils ont été chassés d'ici. Ils ont trouvé refuge à la Chambre de commerce de Dakar’’, persifle-t-il.
‘’Un ministre ne peut organiser une assemblée générale extraordinaire’’
Serigne Mboup d’enfoncer le clou : ‘’Ignorants qu'ils sont, ils ont écrit qu'ils n'ont pas atteint le quorum et veulent décider. Quand tu es dans une assemblée générale, si tu n'as pas de quorum, c'est illégal. Mais avoir l'audace d'écrire pour dire que tu n'as pas le quorum, mais tu vas fixer une autre date, alors que personne ne vous demande de le faire, c’est une ignorance totale des lois. Ces dernières attestent que même si on veut organiser une réunion, on doit avertir le président pour lui dire l'ordre du jour, car c'est lui qui convoque. Un ministre ne peut organiser une assemblée générale extraordinaire. Il ne peut non plus me demander de le faire, encore moins m'écrire pour me donner des ordres dans ce sens. Il peut appeler à une concertation quand même. Lui, la loi lui permet d'organiser les élections des chambres de commerce régionales. Si c'est fait, il peut appeler à l'élection du président de l'union. Voilà ce que nous lui demandons. Nous lui demandons de respecter le décret présidentiel dans ce sens et l'appliquer afin que le Sénégal puisse faire cette élection’’.
Le maire de Kaolack souhaite que les jeunes puissent revenir avec du sang neuf pour relever le défi. C'est important à ses yeux. ‘’Ce qui est sûr est que la présidence de la Chambre de commerce ne m'intéresse plus. Je ne suis pas candidat. Ce qui m'intéresse est que l’élection se passe dans les règles de l'art, car elle est importante pour moi. Elle va nous permettre d'avoir une meilleure visibilité à l'international, sans oublier les partenariats. Mais surtout, nous aurons au moins une entité qui pourrait prendre en charge nos doléances. Que l'État ait un répondant direct pour notre secteur. C'est ce qui arrange l'État. Imaginez s'il y a un dialogue avec le secteur privé, l'État va parler avec qui ? On ne pourra pas appeler toutes les associations des cultivateurs qui font plus de 200. Celles des commerçants font 300. Sans oublier le patronat et les éleveurs. C'est ce qu'a prévu la loi pour dire que chacun est libre de créer une association, mais quand on organise l’élection des chambres de commerce, il faut dire à ses membres d’aller s'inscrire pour aller voter. La personne qui sera élue va diriger la chambre. Cette dernière sera l’interlocuteur direct avec l’État. C’est ce que disent les textes’’, martèle le président Serigne Mboup.
À ses yeux, l’État a intérêt à ce qu’il y ait une chambre de commerce légale. Or, depuis 2015, on peine à organiser une telle élection.
‘’Nous souhaitons que le président de la République mette la chambre de commerce sous délégation spéciale’’
Serigne Moustapha Sylla, qui est très actif dans le secteur de l’agriculture, et par ailleurs président du Mouvement sénégalais pour le développement (MSD), va plus loin. ‘’Nous souhaitons que le président de la République mette la chambre de commerce sous délégation spéciale. On ne peut pas organiser des élections, d’ici la Présidentielle. C’est impossible. Entre-temps, il pourra envoyer des gens qui vont fouiller la gestion de l’actuelle équipe. Ils ne sont là que pour leurs intérêts. Ils ne sont jamais là, quand nous avons besoin d’eux. Régler les préoccupations de notre secteur est le cadet de leurs soucis. Moi, je gère une structure forte de plus de 15 000 membres, mais ils ne nous ont jamais rendu service’’.
CRIMÉE-CONGO, UN DEUXIÈME CAS DÉTECTÉ À LINGUÈRE !
Le Sénégal vient d’enregistrer un nouveau cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo à Linguère. Selon Seneweb qui cite une source sanitaire, le cas en question est un berger.
Le Sénégal vient d’enregistrer un nouveau cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo à Linguère. Selon Seneweb qui cite une source sanitaire, le cas en question est un berger. Il s’agit d’une zoonose, c’est-à-dire qui se transmet de l’animal à l’homme. Le patient était parti en consultation dans une structure de santé de la localité. Les soupçons de la pathologie ont fait l’objet d’un traitement sécuritaire. Des prélèvements effectués ont confirmé la maladie. Pour rappel, il s’agit du deuxième cas, après celui du boucher décédé à Dalal Jamm et déclaré le 21 avril dernier.
LES PROGRES ET CONTRAINTES DU PAP2
L’atelier de validation du rapport diagnostic et de formulation de la Stratégie du Plan d’actions prioritaires 3 PSE (2024-2028) a démarré, mardi, pour trois jours à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar.
L’atelier de validation du rapport diagnostic et de formulation de la Stratégie du Plan d’actions prioritaires 3 PSE (2024-2028) a démarré, mardi, pour trois jours à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar. Un bilan provisoire sera fait, en plus de soulever les contraintes de développement.
Faire le diagnostic de la phase II du PSE, en perspective de la formulation du Plan d’Actions prioritaires du PSE (2024-2028). C’est ce à quoi s’attellent les participants (Administration, élus locaux, secteur privé, société civile, universités et centres de recherche et PTF) à l’atelier de validation du rapport diagnostic et de formulation de la Stratégie du Plan d’actions prioritaires 3 PSE (2024-2028) qui a démarré hier. Mouhamadou Bamba Diop, représentant du ministre de l’Économie, de la Coopération et du Plan à la rencontre, a rappelé que la réalisation des ambitions du PSE nécessite une bonne gouvernance, une sécurité renforcée, une stabilité sociale et politique, ainsi qu’un État de droit consolidé.
Car, aujourd’hui, les populations exigent de plus en plus de l’État davantage de justice et d’équité sociale et territoriale, plus de transparence, de reddition des comptes, d’efficacité et d’efficience dans la gestion des affaires publiques.
Conscientes de cela, déclare le directeur général de la Planification et des Politiques économiques, les autorités ont inscrit le PSE dans l’amélioration des politiques et mesures que l’État a mises en œuvre pour le développement de l’Administration publique.
Ainsi, Mouhamadou Bamba Diop indique que l’atelier va permettre de valider le diagnostic de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent qui s’est déroulée entre 2019 et 2023. Notamment, en parcourant l’état de mise en œuvre. Cela permettra aussi de regarder les progrès notés, en 10 ans de mise en œuvre, mais également les difficultés rencontrées pour pouvoir les adresser prochainement. ‘’Sur ces dix dernières années, le Sénégal a renoué avec la croissance économique. Un taux supérieur à 5, voire 6 % de croissance a été réalisé en moyenne, ce qui est inédit comparé à ce qui a été observé avant 2014. On avait le taux de croissance économique qui tournait autour de 3 %. Donc, on a pratiquement doublé le taux de croissance économique. Ceci s’est matérialisé par une progression du revenu per capita de 25 %, entre 2014 et maintenant. L’autre élément qui est sorti du diagnostic est que des progrès ont été notés au niveau social, avec l’espérance de vie qui est à 68 ans. Ce qui témoigne des efforts que le gouvernement a eu à faire sur ces dix dernières années, pour renforcer l’offre en matière d’infrastructures hospitalières, mais également la qualité du personnel’’.
Il ajoute : ‘’L’offre éducative a été renforcée, car il y a des collèges, des lycées dans les coins les plus éloignés, dans les départements et les chefs-lieux de région. Au niveau de l’électrification, des bonds ont été réalisés. On a doublé l’installation et la puissance. On peut doubler au niveau des infrastructures. On peut parler des autoroutes et des linéaires qui ont été réalisés de façon globale.’’
200 contraintes identifiées
Également, le directeur général du PPE a soulevé les difficultés majeures qui ont été enregistrées. Il renseigne que les quatre commissions ont identifié près de 200 contraintes qu’ils ont essayé de synthétiser en 55 contraintes. Un autre exercice a été fait pour en sortir 13.
Ainsi, fait remarquer M. Diop, à charge pour l’État et les acteurs au développement de trouver les solutions lors des échanges de ces trois prochains jours. Lever ces contraintes permettra davantage de résultats et de progrès économique et social pour le pays.
‘’Je peux donner deux contraintes : une contrainte motrice et une contrainte relais. Ce sont les faibles ressources dédiées aux collectivités territoriales, parce que le développement, c’est à la base au niveau des territoires. Et les acteurs majeurs au niveau des collectivités sont soit les maires, soit les présidents de conseil départemental. On souhaite, dans les années à venir, conformément à l’Acte 3 de la décentralisation, faire des pas en avant en matière de territorialisation des politiques publiques, en dotant ces collectivités davantage de moyens pour pouvoir participer à l’effort au développement. L’autre difficulté qu’on note, c’est que nous souhaitons que les efforts réalisés par le secteur privé soient multipliés, pour prendre le relais en matière de création de richesses, car l’État a fait des efforts sur ces dix dernières années. Ceci devrait se faire en complémentarité avec l’investissement public’’, estime-t-il.
‘’La difficulté identifiée : c’est comment faire les réformes nécessaires pour que le secteur privé soit davantage impliqué dans le développement économique et social. Il contribue au taux de croissance pleinement réalisé, à travers l’investissement économique. On voudrait qu’il prenne le relais en matière d’investissement économique et de création d’emplois’’, avance-t-il.
Ensuite, le directeur général de la Planification et des Politiques économiques est revenu sur la question de la souveraineté alimentaire qui était un objectif, avec la révision du Pap 2 érigeant la souveraineté alimentaire et pharmaceutique comme priorités nationales, notamment les productions céréalières, l’élevage avec la production laitière et, dans une moindre mesure, l’aquaculture qu’il faut booster pour atteindre les 50 mille tonnes à l’horizon 2025.
TOURNOI DE LUTTE-DRAPEAU CHEF DE L’ÉTAT, LE TIRAGE AU SORT DES PHASES DE POULE CONNU
Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a procédé, jeudi, à Saint-Louis, au tirage au sort de la 23e édition du tournoi national de lutte sans frappe, communément appelé drapeau du chef de l’Etat et prévu a partir de ce vendredi.
Dakar, 12 mai (APS) – Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a procédé, jeudi, à Saint-Louis, au tirage au sort de la 23e édition du tournoi national de lutte sans frappe, communément appelé drapeau du chef de l’Etat et prévu a partir de ce vendredi.
Ce tournoi annuel, qui se tiendra dans la Vieille Ville, se poursuivra jusqu’ à dimanche.
Les 14 régions qui prennent part à la compétition, sont réparties dans quatre poules, dont deux composées de trois équipes. La région de Dakar est logée dans la poule A en compagnie de celles de Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est).
La région hôte, Saint-Louis partage la poule B avec Kaolack (centre) et Ziguinchor (sud).
Les régions de Fatick et Kaffrine (centre), Matam (nord) et Kolda (sud) évolueront dans la poule C.
VIDEO
LA SOCIÉTÉ CIVILE ET L'OPPOSITION MANIFESTENT
DIRECT - LE F24 À LA PLACE DE LA NATION - Importante mobilisation populaire contre une troisième candidature de Macky Sall
Suivez en diect l'importante mobilisation populaire contre une troisième candidature de Macky Sall. La manifestation a lieu à la place de la Nation et elle est organisée par le F24.
L’EX PRÉSIDENT DONALD TRUMP CONDAMNÉ POUR AGRESSION SEXUELLE
Dans son procès l’opposant à l’ex-journaliste Elizabeth Jean Carroll, l’ancien président des États-Unis Donald Trump s’est vu condamné pour « agression sexuelle, diffamation et coups et blessures » par un tribunal de New York.
Dans son procès l’opposant à l’ex-journaliste Elizabeth Jean Carroll, l’ancien président des États-Unis Donald Trump s’est vu condamné pour « agression sexuelle, diffamation et coups et blessures » par un tribunal de New York. Le verdict est tombé ce mardi 9 mai et l’ancien chef d’état s’est vu condamné à reverser à Mme Carroll une somme de 5 millions de dollars (près de 3 milliards de francs CFA).
Malgré cette condamnation, Donald Trump échappe à la peine de prison, les faits s’étant déroulés en 1996 selon Jean Carroll et donc passés de prescription. Sa carrière politique non plus n’est pas mise en danger pour l’instant, Donald Trump ayant déclaré sa volonté de se présenter aux élections présidentielles américaines de 2024. Son parti, le parti républicain, a déclaré considéré ces accusations et cette affaire comme politiquement motivées dans un but de l’écarter de la fonction qu’il a occupé entre 2016 et 2020.
L’ex président n’est cependant pas sorti d’affaire puisque plusieurs enquêtes sont encore en cours à son sujet, notamment sur son rôle dans l’attaque de ses partisans sur le Capitole à la suite des résultats de l’élection perdue en 2020. Il est également accusé d’avoir conservé des documents présidentiels classifiés après son départ de la Maison Blanche et d’avoir refusé de les rendre.