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4 septembre 2025
BFEM 2023, ZIGUINCHOR ENREGISTRE 89,55% DE REUSSITE
L’académie de Ziguinchor (Sud) affiche un taux de réussite de 89 ,55% à la session 2023 du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), a appris l’APS vendredi de son chef, Cheikh Faye.
Ziguinchor, 21 juil (APS) – L’académie de Ziguinchor (Sud) affiche un taux de réussite de 89 ,55% à la session 2023 du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), a appris l’APS vendredi de son chef, Cheikh Faye.
« Sur un effectif total de 11.561 candidats, 11.306 ont effectivement composé. Le total d’admis est de 10.124, soit un taux de réussite de 89,55% au BFEM dans la région de Ziguinchor », a déclaré l’Inspecteur d’académie de Ziguinchor.
M. Faye a rappelé que la région de Ziguinchor avait enregistré 5 858 admis au premier tour au Brevet de fin d’études moyennes, soit un taux de réussite de 51,81%.
»4 477 candidats avaient planché sur les épreuves du second tour. Et les 4 266 ont réussi, ramenant le taux de réussite globale à 89,55% », a fait savoir l’IA de Ziguinchor, Cheikh Faye.
JUAN BRANCO ACCUSE LA FRANCE DE VOULOIR LE FAIRE TAIRE
L'avocat d'Ousmane Sonko, a déclaré sur son compte Twitter ce vendredi 21 juillet 2023 que le parquet de Dakar avait demandé une notice rouge à Interpol pour le faire arrêter. Selon lui, la demande a été faite sous la dictée de l'Elysée
Juan Branco, l'avocat d'Ousmane Sonko, a déclaré sur son compte Twitter ce vendredi 21 juillet 2023 que le parquet de Dakar avait demandé une notice rouge à Interpol pour le faire arrêter. Selon lui, la demande a été faite sous la dictée de l'Elysée. Le motif invoqué serait d'avoir révélé l'existence de crimes contre l'humanité au Sénégal entre mars 2021 et juin 2023, ainsi que la complicité du gouvernement français.
Juan Branco indique que chaque année, le président français Emmanuel Macron tente de le faire arrêter. Il affirme qu'en 2019, Aurore Bergé avait signalé au Procureur de la République le livre de Juan Branco intitulé "Crépuscule", qui décrivait les soubassements de l'élection d'Emmanuel Macron. L'avocat rappelle avoir été en 2020, 2021 et 2022, confronté à des procédures délictuelles et criminelles ainsi qu'à des mesures de coercition telles que des perquisitions, une mise sous surveillance, une garde à vue, des menaces et des intimidations.
Juan Branco évoque par ailleurs la situation au Sénégal, où soixante personnes selon lui, ont perdu la vie depuis mars 2021 et des milliers ont été blessées, arrêtées, torturées et persécutées, sous le regard bienveillant de l'Elysée, dans le cadre de crimes contre l'humanité mis en oeuvre par l'un des principaux alliés de la France. Il déclare avoir saisi la Cour pénale internationale et le pôle de crimes contre l'humanité du Tribunal Judiciaire de Paris de plaintes pour représenter les victimes. Ces procédures dit-il, auraient contraint le président sénégalais, Macky Sall, à renoncer à son pouvoir. Cependant, Juan Branco est maintenant accusé par Dakar de la commission de crimes et délits, et par le Quai d'Orsay d'avoir révélé l'implication d'agents français dans les crimes mentionnés.
Il estime que la vérité brûle le pouvoir et le force à reculer. Il affirme être prêt à faire face à ces accusations avec dignité et sans trembler.
AFFAIRES ÉTRANGES
Des diplomates sénégalais, basés en Europe et en Amérique, seraient menacés d’expulsion après avoir été mis en demeure par leurs bailleurs
Des diplomates sénégalais, basés en Europe et en Amérique, seraient menacés d’expulsion après avoir été mis en demeure par leurs bailleurs. A leurs yeux, c’est une situation « récurrente » qui est en train « de discréditer » la diplomatie sénégalaise dans leurs pays de résidence.
Il y a les impressions et aussi la dure réalité faite de «précarité sociale et de stress». Dans plusieurs villes où sont installées des représentations diplomatiques ou consulaires, notamment en Europe, en Amérique, des diplomates alertent sur leur situation, qui va de mal en pis. «Aujourd’hui, les promoteurs immobiliers dans certaines villes se passent le mot pour ne plus donner de logements aux Sénégalais. Les diplomates expatriés ont reçu dans la majorité des mises en demeure de leurs bailleurs à cause d’un défaut de paiement de logement et de crédit bancaire. On ne reçoit pas nos indemnités comme il se doit et à temps. Des mises en demeure récurrentes nous sont servies. On ne comprend pas. C’est déshonorant», assure un diplomate qui s’est entretenu avec Le Quotidien.
Dans certaines zones, d’aucuns en étaient «à leurs dernières mises en demeure» avant «expulsion». «C’est une situation catastrophique que des collègues puissent recevoir des mises en demeure. Il se peut que des diplomates soient expulsés dans les prochains jours. Personne n’ose dénoncer cette situation. C’est comme s’il y avait quelqu’un qui sabotait», poursuit-on. Pour ces fonctionnaires, il y a cette impression d’être abandonnés à leur sort. Loin du Sénégal où le «système D» peut constituer une alternative : «Ici, il est impossible de trouver des arrangements. Nous avons reçu une deuxième mise en demeure de nos bailleurs par exemple le 16 juillet. Nos banques, n’en parlons pas. Pour un dépassement de déficit de 15 jours, on bloque nos cartes. Qu’on nous aide décanter ce problème, c’est la galère.»
Ce diplomate est passablement agacé par ce quotidien. Et il est aussi «gêné» que la réputation du Sénégal soit chahutée par ces «pratiques d’un autre temps». «Il n’y a qu’au Sénégal que ces pratiques sont en cours. Je ne crois pas que notre pays ait un problème de moyens. Nous sommes avec d’autres diplomates, qui connaissent notre situation. Et c’est très gênant, parce que la diplomatie est le visage d’un pays», ajoute-t-il.
Aujourd’hui, il y a un sentiment de «tristesse» et d’impuissance qui transparaît dans les voix de ces expatriés. C’est le même son de cloche au niveau de plusieurs personnes contactées, qu’elles soient affectées dans les zones Europe et Amérique. Ce qui crée une «situation de précarité sociale inédite dans plusieurs pays du monde». «A New York, à Washington, c’est la même chose. J’ai vérifié dans plusieurs villes, c’est exactement pareil», ajoute un autre diplomate sénégalais.
Les conséquences sont «terribles». «Nous ne sommes plus crédibles au niveau des banques et agences immobilières. Nous n’avons plus de crédit. On doit se battre pour changer la situation. Je ne sais pas si le président est au courant. On vit avec nos enfants qui reçoivent nos courriers. Il faut penser à l’image du Sénégal. Personne n’ose dénoncer. On nous terrorise», renchérit un autre qui annonce que ceux qui sont en fin de mission se retrouvent encore dans une situation plus «difficile» : «Ils attendent leurs billets et leur forfait bagages, sinon ils ne peuvent rien faire.» «Les diplomates sénégalais souffrent et souffrent en silence», rage un «expat» complètement «désabusé» par sa condition actuelle.
Il faut savoir que les indemnités de logement des 1er, 2e conseillers et vice-consuls s’élèvent à 1829, 38 Eu/mois, alors qu’elles tournent pour les 1er, 2e secrétaires et attachés autour de 1524, 49 Eu/mois en zone Europe, sauf Pologne.
UN CHOIX CORNÉLIEN À HAUT RISQUE
La décision de Macky Sall de choisir le prochain candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour la prochaine présidentielle, risque de se transformer en opération de sauvetage de l’APR en voie d’implosion
La décision de Macky Sall de choisir le prochain candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour la prochaine présidentielle, risque de se transformer en opération de sauvetage de l’APR en voie d’implosion. Ainsi, ce choix risque d’aggraver les divisions et autres dissensions au sein du parti présidentiel, dont plusieurs responsables sont pressentis pour prendre la place de Macky Sall à la tête de la coalition. De potentiels candidats qui, malgré la décision attendue du chef de l’État, pourraient s’affranchir de l’onction de Macky Sall et aller à l’aventure de la présidentielle en dehors de Benno.
C’est un choix cornélien qui peut s’avérer crucial pour l’avenir de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar, en particulier de l’Alliance pour la République (APR). Macky Sall qui, avec l’aide de Moustapha Niasse, vice-président de la Conférence des leaders de BBY, doit choisir le prochain candidat de la coalition, semble être pris au dépourvu par le choc des ambitions au sein de sa propre formation politique. Les candidats pressentis pour lui succéder (Abdoulaye Diouf Sarr, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Daouda Diallo et Mahammad Boun Abdallah Dionne) sont passés sous les fourches caudines du grand maître Moustapha Niasse chargé par Macky Sall d’auditionner les potentiels candidats de BBY.
À la suite de cet épisode, le chef de l’État, de retour de sa tournée en Afrique de l’Est, devra choisir le nouveau champion de la coalition présidentielle.
Les dernières scènes de violence à la permanence du parti, entre les partisans d’Amadou Ba et d’Abdoulaye Diouf Sarr, viennent confirmer cette montée des tensions. Des militants déchaînés, sous le regard des responsables politiques républicains, ont mis à sac le siège de l’APR, à l’occasion d’une rencontre organisée dans le but de sceller l’unité autour du choix de Macky Sall. Sans compter les multiples invectives et autres appels de différentes structures appelant à nommer tel ou tel candidat.
Des ‘’apéristes’’ de Ziguinchor ont appelé à la nomination d’Abdoulaye Daouda Diallo, tandis que d’autres ne veulent pas d’un Boun Abdallah Dionne considéré comme non représentatif au sein du parti.
Selon plusieurs spécialistes, le retard dans la nomination du candidat ne fera qu’accentuer les tensions et les clivages interpartisans. Car les responsables ‘’apéristes’’, au fil du temps, vont de plus en plus s’incarner dans le costume de candidat et qu’il sera difficile de les ramener dans les rangs. Des rumeurs du côté du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor font état d’une possible candidature de cadors de l’APR comme Amadou Ba avec ou sans l’approbation de Macky Sall.
Le Premier ministre, qui a toujours refusé d’afficher ses ambitions, apparaît comme quelqu’un d’incontournable au sein du parti et même au-delà.
Néanmoins, son attitude effacée et trop discrète, surtout face à l’opposant farouche au régime Ousmane Sonko, lui vaut une certaine inimitié au sein de l’APR où il était même accusé de téléguider en sous-main le tonitruant leader de Pastef.
Macky Sall semble être au pied du mur. Toute décision qui devrait faire l’unanimité risque d’imploser un peu plus la coalition. Déjà, Abdou Aziz Diop, conseiller spécial à la présidence, a annoncé sa démission de son poste et son départ de l’APR.
Le numéro d’équilibriste de Macky Sall face au risque de scission des partis alliés
Des personnalités issues de la coalition présidentielle comme Alioune Sarr, ancien ministre du Commerce (AFP), Arouna Coumba Ndoffène Diouf et Idrissa Seck, ancien président du Cese (Rewmi) ont déjà annoncé leur candidature. Macky Sall, qui a appelé à l’unité au sein de son parti, semble être de plus en plus débordé par ces rivalités internes qui, à terme, risquent d’affaiblir la mouvance présidentielle. La chape de plomb qui a sauté avec la non-candidature de Macky Sall a semblé libérer la parole et faire émerger les ambitions au sein d’un APR en mal de structuration. Un parti considéré comme une armée mexicaine avec beaucoup de dirigeants et peu d’exécutants, et qui pourrait échapper à son maître.
Conscient du risque de démobilisation des autres responsables de son gouvernement, Macky Sall a lancé un brin d’avertissement à ses troupes, lors de son adresse à la Nation : ‘’D’ici la transmission du pouvoir le 2 avril 2024, j’assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma mission’’, avait-il lancé.
Selon l’analyste politique Mamadou Sy Albert qui s’exprimait hier dans nos colonnes, cette situation de perte d’autorité risque de s’accentuer dans les prochains mois, car les membres de la majorité savent que le président Sall ne détient plus les clés concernant leur avenir politique. D’après lui, l’autorité de Macky Sall risque de s’effilocher dans les prochains mois, d’autant plus qu’il ne possède plus les leviers pour imposer ses décisions à sa majorité.
Dans cette course contre la montre, Macky Sall doit aussi jongler avec la susceptibilité des partis alliés. Même si le LD, le PIT, le PS et l’AFP lui ont donné carte blanche pour le choix du prochain candidat de Benno, on note une scission entre l’élite des partis et la base. Les militants ne supportant plus cette domination de l’APR accusé de phagocyter tous les postes politico-administratifs et d’imposer leurs candidats à l’occasion des investitures, risquent de manquer à l’appel au soir du 25 février 2024. Cet électorat, frustré par une décennie de domination ‘’aperiste’’, pourrait s’exiler vers d’autres candidats issus de leur mouvance : le PS vers Taxawu Sénégal, l’AFP vers le Grand parti.
Macky Sall devra tenir compte des forces en présence au sein des partis alliés, d’où l’option prise d’associer Moustapha Niasse à cette décision afin de mieux contenter les partis alliés. Cet état de fait pourrait aussi jouer sur la prise de décision du chef de l’État.
Dans tous les cas de figure, la décision du chef a intérêt à ne pas tarder, au risque de faire monter la température dans un APR qui prend de plus en plus l’aire d’une cocotte-minute.
par Amadou Tidiane Wone
ALERTE COVID 24, VACCINEZ-VOUS
Il est temps de sauver les candidatures sérieuses de la contamination des candidats malades. Afin que le débat, pour les prochaines élections présidentielles soit élevé. Riche et pragmatique
Une terrible épidémie s’annonce. Les signes avant-coureurs sont préoccupants. La liste des…impatients (!) touchés par le virus, d’une rare virulence, s’allonge tous les jours. Les symptômes, outre les signes cliniques d’un ego surdimensionné, se traduisent par une diarrhée verbale avec des pics de fièvre qui portent le sujet à un délire sur un culte de sa propre… majesté. Il se voit alors planer au-dessus du commun des mortels, comme touché par une Grâce dont il serait le seul à sonder la profondeur du secret. Ses propres qualités, méconnues jusqu’ici, il faut qu’il les étale au grand jour afin que nul n’en ignore. A défaut d’entendre parler de lui, il en parlera …lui-même ! Au besoin il glissera des enveloppes garnies à des relais médiatiques compatissants, pour distiller, au cœur de la foule des ignorants de son état, la parole. La bonne parole. Que dis-je ? Sa propre parole. Celle qui le désigne comme le porteur d’un destin inéluctable. Un destin sans dessein connu jusqu’ici. Un destin sans vision, autre que le culte à sa propre vanité. Un culte dont il est le seul adepte. Mis à part quelques laudateurs indécrottables…
« Au pays des aveugles, les borgnes sont rois » disait une maxime populaire ! Eh ! bien les borgnes règnent désormais au Sénégal. Sans partage. Et ils veulent tous devenir président !
Qu’avons-nous donc fait au Bon Dieu pour mériter le sort qui nous est fait de devoir, chaque jour qui se lève, subir les jactances de quidams dont l’outrecuidance n’a d’égal que notre lassitude…coupable ? « Plus on est de fous, plus on rit », disait encore la sagesse populaire… Au fond, l’épidémie présidentielle Covid 24 qui sévit de plus en plus, illustre bien le fossé dans lequel nous nous sommes laissé entraîner. Lentement, mais sûrement ! Depuis plusieurs années. Il va falloir désormais, poser un diagnostic sérieux sur ce qui arrive à ce pays, si riche en ressources humaines de qualité et, de mieux en mieux servi en ressources naturelles. Pour ne pas que l’épidémie Covid 24 extermine le bon sens et l’humilité sans lesquels la contagion risque d’être fatale aux élites de notre pays. Pour ce qui en reste.
Quelques questions auxquelles nous devons trouver réponses :
Pourquoi nous ne parvenons pas à organiser, collectivement, nos efforts et nos intelligences pour améliorer nos conditions de vie et d’existence ? Notamment au bénéfice des plus démunis.
Pourquoi nos élites, politiques et intellectuelles, restent enfermées dans des logiques de compétitions interpersonnelles, d’enrichissement et de jouissance des avantages de la puissance publique ?
Pourquoi nous ne développons pas une conscience historique qui éclaire les erreurs du passé et nous rende aptes à ne pas les reproduire ?
Pourquoi nous restons fascinés par le modèle de développement de l’occident ?
Pourquoi nous n’inventons pas des modèles fondés sur nos meilleures valeurs culturelles enracinées dans notre identité africaine ?
Chacune de ces questions en pose d’autres ! Des milliers d’autres dont les réponses feront le lit d’une transformation radicale de nos paradigmes sociaux et politiques. La paresse intellectuelle des élites contribue à tirer vers le bas la quête de sens sans laquelle nous resterons « les perroquets » dont Feu Amady Aly Dieng qualifiait les « intellectuels africains qui passent leur temps à réciter des leçons bien apprises. » Sans se donner les moyens de créer du neuf. Sans avoir le courage d’ouvrir des perspectives neuves. A de rares exceptions près et on a vu quels malheurs se sont abattus sur ces rares étoiles. Suivez mon regard !
Il est temps de se vacciner ! Il est temps, surtout, de sauver les candidatures sérieuses de la contamination des candidats malades. Afin que le débat, pour les prochaines élections présidentielles soit élevé. Riche et pragmatique. Les défis qui nous attendent sont d’une urgence telle que nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps en joutes oratoires approximatives.
Identifier les problèmes et proposer des solutions efficaces, faisables et réalistes c’est tout ce que l’on attend des candidats à la prochaine élection présidentielle !
Si certains ne se sont construits que dans l’adversité contre le président sortant, il faut aujourd’hui qu’ils fassent montre d’imagination, de connaissances et de pertinence dans leurs propositions pour changer le Sénégal en mieux. Le discours vindicatif devrait céder le pas au discours constructif à partir d’un état des lieux rigoureux.
Et d’abord, respecter et faire respecter, le moment venu la « Loi 2012-22 portant Code de Transparence dans la gestion des finances publiques » dans toute sa rigueur ! Cette loi dispose en son alinéa 1.7 :
« Dans les trois mois suivant chaque nouveau mandat présidentiel, la situation globale des finances publiques, et en particulier la situation du budget de l’Etat et de son endettement, fait l’objet d’un rapport préparé par le Gouvernement.
Ce rapport, audité par la Cour des Comptes, est publié dans les trois mois suivants. »
Cette loi avait-elle été respectée après l’élection présidentielle de 2019 ? Juste une question !
Restons concentrés sur l’essentiel !
LES DEMI-FINALES DU CHAMPIONNAT REGIONAL DEBUTENT DIMANCHE A MATAM
Les demi-finales du championnat régional de football de Matam (nord) vont opposer dimanche les équipes Hayoo-Kawral Soubalo et l’Union sportive de Boyinadji-Carrefour, a constaté l’APS.
Matam, 21 juil (APS) – Les demi-finales du championnat régional de football de Matam (nord) vont opposer dimanche les équipes Hayoo-Kawral Soubalo et l’Union sportive de Boyinadji-Carrefour, a constaté l’APS.
Hayoo, une équipe venue des Agnams, va tenter de se qualifier en finale face au club du quartier Soubalo de Matam.
Les deux équipes ont battu respectivement Kawaral Mango de Ourossogui (3-1) et Lewlewal de Gourel Serigne de Matam aux tirs au but (5-4).
L’autre affiche du dernier carré va opposer l’Union sportive de Boyinadji (USB) à Carrefour de Ourossogui.
En quart de finale, l’USB a sorti, mercredi Diam Weli de Nguidjilone aux tirs aux buts (5-4), alors que l’équipe de Ourossogui a battu Légal Hakkundé de Sinthiou Bamambé, jeudi sur le score de 3 buts à zéro.
Ces deux demi-finales sont prévues dimanche au stade régional de Matam.
VIDEO
TOUTES DES SCIENTIFIQUES (IN)NÉES
Le potentiel des femmes en tant que scientifiques est inestimable puisque de par leurs rôles sociaux, la rationalité est chose innée en elles. Elles font quasiment tout le temps de la recherche. C’est l’avis du Pr Coumba Touré Kane, rectrice de l'USSEIN
La fondation Mujeres por Africa a organisé récemment une table-ronde consacrée à la contribution des scientifiques sénégalaises aux objectifs du développement durable (ODD), animée par 5 chercheuses de différents domaines.
Cette rencontre organisée à l’Institut Cervantes de Dakar en partenariat avec l’ambassade d’Espagne a permis à ces scientifiques de discuter de leur apport concret dans les politiques publiques du Sénégal pour l’attente de ces objectif mondiaux en 2030.
A l’ouverture de la séance, la modératrice, le Pr. Coumba Kane Touré, microbiologiste et rectrice de l’université El Hadj Ibrahima Niass du Sine Saloum a tenu une allocution fort appréciée du public. AfricaGlobe Tv vous en propose l’extrait dans cette vidéo.
Estimés à 25% de l’ensemble du total des chercheurs au Sénégal, les femmes n’en sont pas moins présentes dans les différents domaines des sciences et leur potentiel inestimable. Aussi, les filles au lycée sont de plus en plus performantes. Preuve que les femmes peuvent faire autant que les hommes si l’on donne la chance à chacun. D’ailleurs, relève l’universitaires, le potentiel des femmes est tel que la plupart des institutions dirigées par elles sont performantes en général.
Ainsi, pour la rectrice, il urge de cesser de gaver les jeunes filles avec les poupées tous le temps lors de l’éducation. Il faut a contrario donner à tous (filles et garçons) des jeux créatifs qui stimulent leur imagination et leur créative afin d'en faire des scientifiques. La jeune fille a autant besoin du ribots que le jeune garons. Il est grands temps que ces stéréotypes s’arrête.
Ismaila Madior Fall déroute Bby
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Oumar Youm, a proposé, hier lors du vote du projet de loi portant révision de la Constitution, un amendement de l'article 29 en son alinéa 5. L'objectif est, selon lui, d'éviter des «candidatures régionalistes ». Ainsi, Me Youm a souhaité que les deux tiers des chefs d'exécutif territorial devant parrainer un candidat proviennent d'au moins de sept régions. Mais pour son collègue de Yewwi Askan Wi, Mohamed Ayip Daffé, cet amendement n'est pas nécessaire. Car il considère que le taux de 20% est assez élevé pour pouvoir diversifier l'origine des signataires. En définitive, il estime qu'un tel amendement créerait un bouchon et non un filtre comme le voudrait le principe de parrainage. Pour éviter toute altération du texte issu des conclusions du dialogue national, le ministre de la Justice a proposé au président du Parlement, Amadou Mame Diop, en l'absence de consensus sur l'amendement proposé par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Oumar Youm, d'utiliser l'article 82 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale et de passer directement au vote en ne tenant compte que des amendements issus du gouvernement. Ainsi, malgré le soutien de son groupe parlementaire, Me Oumar Youm a vu sa proposition rejetée. Ainsi, l'Assemblée nationale a entériné le texte issu des conclusions du dialogue national.
Une nouvelle bachelière, sa mère et sa sœur en prison
Sa récente réussite au baccalauréat général, Nabou Fall risque de ne pas la fêter de sitôt. Âgée de 18 ans, elle a passé sa première nuit à la prison de Diourbel ainsi que sa grande sœur Aminata Fall et sa mère Fatou Dièye. Le trio est incarcéré pour avoir bastonné leur voisine, Mame Bineta Sarr. À l'origine de cette affaire, une tontine que gère Fatou Dièye depuis six ans. Mame Binta Sarr étant la seule à ne pas avoir reçu sa part (600 mille francs Cfa) parmi les 70 femmes de la tontine qui a pris fin la veille de la Tabaski. Elle faisait des va-et-vient incessants chez Fatou Dièye qui était dans le dilatoire. Et quand elle en a eu marre des prétextes fallacieux de cette dernière, Mame Bineta Sarr a fini par perdre patience. Et le jour des faits, elle pique une colère lorsque Fatou Dièye a voulu la faire sortir de force de chez elle. Les deux femmes s'insultent à tour de rôle avant que la bagarre n'éclate. Quand Nabou Fall aperçoit sa mère malmenée, elle et sa grande sœur Aminata Fall se jettent sur Mame Bineta Sarr et la rouent de coups. Aidée par ses filles, Fatou Dièye, elle aussi, assène des coups à son hôte indésirable. Grièvement blessée, Mame Bineta Sarr est évacuée à l'hôpital. Elle porte plainte contre ses bourreaux qui sont auditionnés par les éléments de la brigade de gendarmerie de Diourbel. Déféré au tribunal de grande instance de Diourbel, le trio est inculpé de coups et blessures volontaires.
Sauvegarde du Lac Retba…
Le chef de l’Etat qui a présidé hier la réunion hebdomadaire du gouvernement a donné des instructions pour la sauvegarde du Lac Retba et des villages environnants. Il a rappelé au ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique et à son collègue de l’Eau et de l’Assainissement, la nécessitéd’assurer, en relation avec les acteurs concernés, la préservation de l’écosystème du Lac Rose et la continuité́ des activités économiques autour de cette zone. Par ailleurs, le Président Sall a promu Ndèye Abibatou Lo, jusque-là représentante résidente du Sénégal àl’Agence intergouvernementale «Eau et Assainissement pour l’Afrique», Directrice de l’Hydraulique au ministère de l’Eau et de l’Assainissement en remplacement de Harouna Kalidou Gaye.
Contrôles des sites de départ des migrants
Ne quittons pas le conseil des ministres qui s’est tenu exceptionnellement hier, pour souligner que le Président Macky Sall a entamé sa communication sur les migrants décédés en mer. En s’inclinant devant la mémoire des personnes décédées, suite aux récents accidents relevés en mer, le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’intensifier les contrôles au niveau des zones et sites potentiels de départ, mais également de déployer l’ensemble des dispositifs de surveillance, de sensibilisation et d’accompagnement des jeunes à travers le renforcement des actions publiques multisectorielles de lutte contre l’émigration clandestine.
Le préfet interdit la manifestation
Depuis les manifestations de juin, le Préfet de Dakar interdit systématiquement les rassemblements. Il a pris un arrêté hier pour interdire le rassemblement projeté ce vendredi de 15 h à 19 h, à la place de la Nation, par Ousmane Wade, Souleymane Guèye et Aliou Gérard Koïta au nom de « Front pour la Révolution Anti impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) ». Le Préfet évoque les motifs de risques de troubles à l'ordre public et entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
Bassirou D. Faye et Pape A. Touré restent en prison
Les demandes de liberté provisoires formulées pour Bassirou Diomaye Faye et Pape Abdoulaye Touré ont été rejetées. Leur avocat indique avoir interjeté appel séance tenante pour faire libérer ses deux clients. Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye avait été inculpé puis placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier par le juge Mamadou Seck pour outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique. Quant à Pape Abdoulaye Touré, il a été inculpé et mis en détention par le même magistrat instructeur, le 9 juin dernier, pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, participation à un mouvement insurrectionnel et actions diverses.
Chavirement mortel d’une pirogue…
Le corps sans vie d’une jeune fille a été repêché dans les eaux du fleuve Sénégal à Podor, où une jumelle de la victime est portée disparue, à la suite du chavirement d’une pirogue, mercredi, a appris l’APS de source sécuritaire. L’embarcation de fortune venait de Touffndé Diammi, un village mauritanien situé en face du quartier Souima, non loin du périmètre agricole de Mbawaandi lorsqu’elle a sombré peu avant 19 heures. Elle transportait une femme, ses deux filles jumelles et un piroguier de nationalité mauritanienne. Elle s’est renversée avant d’accoster sur la rive sénégalaise. La mère des deux jumelles etle piroguier ont survécu au naufrage de l’embarcation. La mère des deux filles revenait d’un voyage à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle venait à Podor pour un séjour de quelques jours chez ses parents habitant le quartier Mbodiène. Elle devait regagner son domicile conjugal à Dagana. Alerté par les cris de la mère éplorée, le voisinage a informé les sapeurs-pompiers de Podor qui ont rallié vite le lieu du drame et ont finalement repêché le corps sans vie d’une fille âgée de neuf ans. Sa jumelle est toujours portée disparue, alors que les recherches avaient été suspendues à la tombée de la nuit. Elles devraient reprendre ce jeudi, selon une source sécuritaire qui s’est confiée à l’APS. Des agents de la brigade de gendarmerie de Podor ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances du drame.
Les secrets de la libération Birame S. Diop
Le sort de Birame Soulèye Diop concernait toute l'Assemblée nationale. C'est pourquoi ils ont profité du passage du ministre de la Justice en commission technique pour l'examen du projet de révision constitutionnelle relatif au parrainage pour implorer sa clémence. Ainsi, très touché par l'unité des députés, il a joué la médiation pour faire libérer le parlementaire arrêté suite à des propos jugés offensants à l'endroit d'un chef d'Etat d'un pays étranger. Ainsi les parlementaires ont salué le rôle du garde des Sceaux dans la libération de leurs collègues.
Défense du Dg Ousmane Sylla
Des jeunes de Ked́ougou prennent la défense du Directeur général de Dakar Dem Dikk, Ousmane Sylla qui est attaqué ces temps par le secrétaire général de l’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (UDT/3D) Marc FodéTendeng. Pour Khalifa Tounkara et Cie, le syndicaliste cherche à dénigrer le directeur général et non moins maire de Kédougou, Ousmane Sylla. Contrairement aux dires du responsable syndical, ces sympathisants d’Ousmane Sylla sont d’avis que ce dernier a un bilan satisfaisant à la tête de la société de transport public. A les en croire, en si peu de temps, il a épongé une dette de 4 trimestres de prestations, il a reclassé 112 techniciens en catégorie supérieure ; 24 anciens receveurs promus en catégorie M3 ; 28 conducteurs récemment promus ; le paiement de 30 millions par mois à l'IPM ; le relèvement du parc à 28% etc.
Un lanceur d’alerte emprisonné à Kédougou
Le tribunal de grande instance de Kédougou a condamné jeudi à six mois de prison ferme l’activiste, environnementaliste et lanceur d’alerte Oudy Diallo. Oudy Diallo était jugé pour diffusion de fausses nouvelles, collecte et diffusion de données à caractère personnel, outrage à un adjudant de la brigade de la gendarmerie de Saraya dans l’exercice de ses fonctions et diffamation à l’égard d’une institution militaire de la gendarmerie nationale. Les faits pour lesquels le lanceur d’alerte a été attrait en justice remontent au 28 juin 2023, au restaurant de l’hôtel le Bedik de Kédougou. ll avait pris et diffusé, ce jour-là, veille de la fête de la Tabaski, une photo du commandant de la brigade de la gendarmerie territoriale de Saraya sur Facebook et WhatsApp. La photo montrait le gendarme assis à côté de ressortissants chinois. Lors du procès, le représentant du ministère public, Baye Thiam, a requis une peine de deux ans de prison ferme contre Oudy Diallo. Ce dernier est le président de l’association «Kédougou Alerte Environnement » et président de la commission environnement du conseil départemental de Kédougou. Les deux avocats de la défense Mes Amadou Diallo et Souleymane Ndéné Ndiaye ont plaidé pour la relaxe pure et simple de leur client. Oudy Diallo, selon eux, est un activiste et un lanceur d’alerte de la zone, qui dénonce la pollution de la Falémé par des orpailleurs. Le tribunal de grande instance de Kédougou a finalement infligé six mois de prison ferme à l’encontre de M. Diallo. Le commandant de la brigade de gendarmerie de Saraya a été par la suite muté à Linguère.
Une vive altercation aux Parcelles Assainies
Une altercation entre deux amis a failli virer au drame hier, aux Parcelles Assainies. O. Touré a asséné des coups de tesson de bouteille à son ami A. Barry. Ce dernier, aidé par des passants, a réussi à livrer son ami à la police des Parcelles assainies. O. Touré est déféré au parquet au terme de sa garde à vue pour violence et voie de fait.
Menaces de perturbation du transport urbain
Le transport routier urbain risque de connaître des perturbations d'ici lundi si l'on n'y prend garde. Des travailleurs de l'association de financement des transports urbains (Aftu) affiliés à l’Ogts menacent de décréter une grève de 72 heures pour dénoncer le non-respect des accords signés par leurs employeurs pour leur contractualisation.
Nouvelle maison des pêcheurs de Hann Bel-Air
Désormais Hann Bel-Air dispose d’une maison des pêcheurs dénommée «Kër mool yi ». Elle est construite grâce au partenariat entre la municipalité et la commune de Foss sur mer en France pour un coût de plus de 17 millions, au grand bonheur des pêcheurs. Lors de la cérémonie de réception de la maison, en présence des acteurs de la pêche et des populations, le maire de Hann Bel-Air a invité les bénéficiaires à prendre bien soin de leur joyau tout en promettant de les accompagner
L’AVENEMENT DU PARRAINAGE OPTIONNEL ET LA FIN DE LA CREI A LA UNE DE REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les quotidiens de ce vendredi reviennent sur la séance parlementaire consacrée au parrainage optionnel et à la suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une session marquée aussi par les divergences au sein du groupe Yewwi
Dakar, 21 juil (APS) – Les quotidiens de ce vendredi reviennent sur la séance parlementaire consacrée au parrainage optionnel et à la suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une session marquée aussi par les divergences au sein du groupe Yewwi askan wi.
L’Assemblée nationale a adopté jeudi à la majorité le projet de loi n°10/2023 portant révision des dispositions de l’article 29 de la Constitution en vue d’améliorer le système électoral sénégalais avec notamment des changements opérés dans le mode de parrainage
Ls nouveaux textes stipulent que »les signatures d’électeurs doivent représenter au minimum 0,6% et, au maximum 0,8% du fichier électoral général ». Les électeurs signataires de parrainages doivent aussi être domiciliés dans au moins sept régions à raison de 2 000 au moins par région.
Ils font état aussi d’un parrainage par la signature d’élus représentant 8% des membres (députés) de l’Assemblée nationale ou 20% des chefs d’exécutif territorial (maires et ou présidents conseil départemental).
L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté jeudi le projet de loi n°11/2023 modifiant la loi du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale en vue ‘’d’instaurer un nouveau dispositif amélioré, modernisé de lutte contre la criminalité économique et financière, dont une des conséquences est la suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)’’.
‘’Il est envisagé d’instituer un pool judiciaire financier composé d’un parquet financier spécialement compétent pour traiter les questions liées à la criminalité économique et financière’’, a expliqué le garde des Sceaux, ministre de la Justice
»Le parrainage optionnel voté’’, affiche à sa Une Le Soleil, notant que les députés de benoo bokk yaakaar, de taxawu Sénégal et de Wallu ont mis en minorité la coalition Yewwi askan wi.
Selon le journal ‘’cette réforme du projet de loi portant révision de la constitution avait pour objet de remplacer les dispositions de l’article 29. Ce en procédant à l’instauration d’un système de parrainage citoyen’’.
‘’Ce vote consacre désormais la cohabitation d’une part, du parrainage des citoyens au maximum 0,8% et au minimum 0,6% . Et d’autre part du parrainage des élus avec 8% des députés composant l’Assemblée nationale ou 20% des chefs d’exécutif territorial (les maires, les présidents de Conseil départemental)’’, écrit le Journal.
»La mort de la CREI actée », dit Libération.
A propos de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), EnQuête s’exclame à la Une : ‘’Fin d’une juridiction honnie !’’. ‘’De sa création à son abrogation, la CREI a eu à faire l’objet de vives controverses. Le délit d’enrichissement illicite est désormais passible devant le pool judiciaire financier’’, écrit le journal.
Remplacée désormais par un pool judiciaire financier, ‘’la CREI enterrée sans fleurs ni couronnes !’’, s’exclame également Le Témoin.
‘’Juridiction d’exception utilisée pour exécuter la justice des vainqueurs, la tristement célèbre CREI a été supprimée hier et remplacée par un Pool judiciaire et financier. Créée par le président Abdou Diouf, ressuscitée par son successeur Abdoulaye Wade, elle a été utilisée par le président Macky Sall pour liquider son potentiel challenger à la présidentielle de 2019, Karim Wade’’, souligne la publication.
Selon Vox Populi, ‘’l’Assemblée nationale légalise les consensus du dialogue national’’ non sans relever que lors de cette session parlementaire, le député Abba Mbaye de taxawu Sénégal ‘’étrille’’ ses collègues de Pastef.
Pastef et Taxawu sont membres de la coalition Yewwi askan wi. Mais ils ne parlent plus le même langage depuis la décision de Taxawu, emmenée par Khalifa Sall de prendre part au dernier dialogue national convoqué par le président Macky Sall.
Les Echos rapporte que ‘’c’était très tendu entre les députés de Yewwi askan wi’’ lors de la session parlementaire sur le parrainage optionnel et la suppression de la CREI.
L’Observateur se fait écho des ‘’piques entre députés du PDS, pro-Khalifa Sall et de Pastef’’ et note que ‘’la déchirure de l’opposition a été +adoptée+ en plénière’’. »Coup KO de Macky Sall » contre l’opposition parlementaire, commente WalfQuotidien.
Le quotidien Bës Bi parle de ‘’coups pour coups’’ entre les députés de Pastef et de Taxawu et affiche à la Une : ‘’Ousmane Sonko et Khalifa Sall, les parrains’’.
‘’Ils sont du même groupe parlementaire. Mais leurs intérêts ne sont plus les mêmes. Les divergences de points de vue depuis cette polémique autour de la participation ou non au dialogue national avaient lancé les hostilités entre Taxawu Sénégal et le reste de Yewwi askan wi, particulièrement Pastef’’, rapporte la publication, parlant d’’’affrontement par procuration’’ entre les deux grands leaders de Yewwi, Ousmane Sonko et Khalifa Sall.
‘’L’examen des projets de loi sur le parrainage et la suppression de la CREI, hier, en attendant celui qui va restaurer l’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall, a mis au grand jour leurs rivalités. (…) Les députés de Pastef et de Taxwu Sénégal ne se sont pas ratés. A l’image de ce duel entre Guy Marius Sagna de Pastef et Abba Mbaye de Taxwau Sénégal’’, écrit le journal.
Selon L’As, ‘’le Pastef était seul contre tous’’ lors de cette plénière consacrée au vote du parrainage optionnel et à la création d’un Pool judicaire et financier à la place de la CREI. ‘’Wallu et Taxawu Sénégal applaudissent le projet, Pastef s’abstient’’, relève la publication.
Par Ramatoulaye DIALLO
ET SI C’EST UNE FEMME ?
C’est dans l’air du temps, ça crie de partout que c’est la saison des femmes, on est tenté soit peu d’y croire tellement les femmes font des percées dans des domaines jadis réservés aux hommes.
C’est dans l’air du temps, ça crie de partout que c’est la saison des femmes, on est tenté soit peu d’y croire tellement les femmes font des percées dans des domaines jadis réservés aux hommes. Les lignes sont entrain de bouger, toutefois dans cette naïveté bon enfant, cet optimisme béat la vigilance reste de mise. Ceci me ramène à une tribune que j’avais écrite le 08 mars 2020 lors de la journée internationale de la femme. Dans cette tribune *« Qu’est devenu notre féminin sacré au cours du temps»* j’évoquais beaucoup de progrès et de jalons posés pour l’émancipation de la femme. Mais à l’aune de la perte de divers acquis arrachés de haute lutte, je réalise que beaucoup de mes certitudes avancées dans cette contribution ne tiennent plus et qu’il reste encore aux femmes de dures conquêtes et surtout reconquêtes. La seule certitude que je conserve encore est que ce monde sera ECOLOGIQUE, ou il ne sera pas, il sera FEMME ou il ne sera pas. Et là ou mon optimisme, espoir demeurent est que les femmes sont audacieuses et qu’une certaine frange masculine est entrain d’intégrer cette donne.
Néanmoins elles restent les plus dures à convaincre ; car en dehors des violences qu’elles subissent, elles s’en infligent entre elles et c’est cette situation qu’il faut changer. Les femmes se font du mal entre elles pour pas grand-chose et c’est regrettable et très dommage. C’est à se demander si elles en sont conscientes.
La tache semble ardue et tel Sisyphe avec la roche tarpéienne la femme n’aura de cesse de remettre le fer sur l’enclume. Alors si nous sommes tout le temps interrompues, distraites par des remises en cause de certains droits consacrés dans un pays tel que les Etats unis d’Amérique ou une décision fédérale est venue anéantir une loi de liberté vieille d’un demi-siècle, pour les femmes il y a de quoi avoir peur et se dire que le dernier sanctuaire pour les faibles, les vulnérables n’est plus un lieu sûr. L’on se demande même si au bout du compte l’occident, et toutes ces autres nations des droits humains ne fantasment pas les Talibans.
De plus on note de façon flagrante les iniquités quand il s’agit de légiférer selon qu’on s’adresse aux femmes ou aux hommes ou à certains lobbys. Pour exemple si un sondage ou étude statistique était élaboré, on réaliserait assez vite qu’abroger la loi sur les armes à feu serait plus pertinent, productif que d’embrigader des femmes désireuses de se débarrasser de grossesses indésirées ou indésirables. Il est clair que cette étude révèlerait assurément que les armes à feu tuent plus que les avortements. Donc où se trouve cette volonté de protéger la vie. Nous révèlerons justement que le but de toutes ces restrictions, contraintes exercées sur la femme a uniquement pour motif de lui montrer qu’elle n’a aucun droit, même le plus basic, celui de disposer de son corps. Elle doit rester à sa place. *EIA* pour *Mahsa Amini* cette jeune Iranienne tuée banalement, gratuitement sous prétexte qu’elle portait mal son voile. Nos pensées vont à toutes ces femmes qui tous les jours meurent sous le joug patriarcal qui n’est ni de droit divin mais du seul fait de la volonté masculine.
Est-ce aux femmes de se cacher, ne devrait-on pas plutôt éduquer les hommes ? Laissez-moi vous dire que l’humanité appelle à sa propre destruction- trop d’interdits tue les interdits et appelle certes à la révolte mais mieux encore au réveil des consciences et en une foi, une témérité et un courage de tous les possibles pour les opprimées.
Tenez-vous bien Messieurs…
Tenez-vous bien Messieurs, nous les dames nous savons nous tenir, au-delà du fait que vous nous avez relégué au second plan, vous vous permettez même de piétiner nos plates bandes. Nous n’avons même pas idée du nombre d’homme qui se fait opérer pour être femme ?
La tendance observée chez les hommes de vouloir changer de sexe, se travestir que sais-je encore est tout simplement ahurissant. Pour un souci d’équité pourquoi ceux qui dictent les lois scélérates à l’endroit des femmes, y en aurait-il pas un, un seul pour en proposer pour les hommes à savoir la castration des violeurs, ces prédateurs qui ne s’imposent aucune limite.
Durant des siècles les femmes ont été des victimes d’abus de toutes sortes et de discriminations. Et aujourd’hui le fait que la femme en général et celle africaine en particulier essaye de prendre la place qui lui est dû ou qu’elle est en droit de prétendre occuper, réclamer est somme toute normale et légitime. Il faut rappeler que dans la plupart de sociétés primitives, anciennes africaines les clans étaient régis par le pouvoir matrilinéaire avec une position centrale de la femme.
Ce n’est que justice que ces gardiennes du temple pour paraphraser Cheikh Hamidou Kane réoccupent graduellement l’espace mais pas n’importe lequel, celui des décisions d’où elles ont été bannies. Quoi de plus normal pour cet être résilient et très productif à la fois. Il est temps que la femme africaine retrouve sa place qu’elle n’aurait jamais dû perdre. Ce sont elles qui portent ce continent qu’est l’Afrique. Elles jouent un rôle majeur sans être visible et c’est cela qu’il faut déconstruire. Leur donner plus de pouvoir conduirait à un essor fulgurant de notre continent nous ferions un grand bond en avant *«The great Leap Forward»*
Osons les femmes…
Osons les femmes, portons-les au sommet de nos pays, essayons-les ; pour opérer les ruptures que nous attendons sur ce continent depuis les indépendances. Les mettre en avant diminuerait l’accaparement et le détournement d’objectifs car elles sont très axées sur l’humain et plus enclines à la solidarité en ce sens qu’elles sont des régulatrices sociales et moins attirées par la corruption. Le grand frein a nos développements
Même dans le domaine des innovations quand elles inventent cela sert à tout le monde, a l’ensemble des populations et non uniquement à asseoir une domination ou surpuissance.
La femme publique engagée est fatiguée d’être assimilée à un effet de mode, de tendance, d’effluves printanières passagères ou de troubadours. Dans la vie tout est notion de contexte et de timing l’heure de la femme a sonné depuis très longtemps mais le moment d’éclosion vient d’arriver à maturité
La femme a cette particularité d’arracher ses victoires sans lever des armées, verser du sang mais tout simplement par la négociation, les conciliabules et les batailles d’opinion, ceci n’en fait pas un être fragile mais plutôt sensé. Dans ce monde de laideur la femme n’a de cesse de métamorphoser le monde et vouloir les rayer de l’espace public relève de chimère.
Aujourd’hui il s’agit de ne plus subir le futur mais le dessiner et être maitresse de son destin en occupant des postes d’autorité et être la ou les lois et décisions sont votées ou prises contre elles. Nul besoin de s’appesantir sur cette portion congrue de femmes chefs d’états ou de gouvernement (Finlande, Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, Estonie, Bengladesh, Tanzanie etc… à travers le monde qui gèrent de main de maitre leur pays avec des résultats édifiants. L’exemple le plus parlant et la Moldavie ou nous avons une femme présidente et une première ministre, tout comme en Trinite et Tobago Contrairement aux idées reçues, les africains et africaines sont prêts pour avoir des dames à la magistrature suprême. Sous nos cieux pour ceux et celles qui pensent qu’une femme ne peut pas occuper la FONCTION SUPREME se détrompent. Comment peuvent-ils être aussi convaincus de quelque chose qu’ils n’ont jamais expérimentée.
Justement quand des pays comme le Pakistan au patriarcat exacerbé ont eu Madame *BENAZIR BHUTTO* comme dirigeante de 1988 à 1990 et de 1993 à 1996, l’on est tente de se dire que nous pouvons venir à bout de ce patriarcat, car le combat des femmes est juste et légitime. Rendons hommage à cette Icone envoyée délibérément dans l’oubli avec l’avènement des extrémistes et radicaux et ici chez nous *Mme Mariem Wane Ly* la pionnière première femme à aller à l’assaut de la magistrature suprême, malheureusement candidate en avance sur son temps.
Soyons le changement que nous voulons être dans le monde disait Mahatma Ghandi.